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LA PNL THÉRAPEUTIQUE HUMANISTE. Hélène ROUBEIX

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Academic year: 2022

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LA PNL THÉRAPEUTIQUE HUMANISTE

Hélène ROUBEIX

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Table des matières

INTRODUCTION 4

LE META-OBJECTIF DE LA PSYCHOTHERAPIE EN PNL HUMANISTE 6

CHAPITRE I LA POSTURE DU THÉRAPEUTE 7

A. LAMISEENRAPPORTESTD’ABORDUNAPPRENTISSAGETECHNIQUE QUI SE PERFECTIONNE AU FIL DES ANNÉES DE

FORMATION 7

1) LA CALIBRATION 7

2) LA MISE EN RAPPORT ANALOGIQUE 7

3) LA MISE EN RAPPORT DIGITALE 8

4) LA REFORMULATION DE LANALOGIQUE 8

B. LA MISE EN RAPPORT EST UN SAVOIR-ETRE : LA JUSTESSE DU POSITIONNEMENT DU THERAPEUTE QUI L’IMPLIQUEDANSTOUTSONETREETL’INVITEAUNEEVOLUTIONETUNETRANSFORMATIONPERMANENTE 9 1) LA MISE EN RAPPORT GAGNE EN EFFICACITÉ SI LE THÉRAPEUTE EST ASSOCIÉ À SON PROPRE INCONSCIENT 9

2) ÊTRE EN RAPPORT CEST ÊTRE DANS LACCUEIL DU PATIENT 9

3) ÊTRE DANS UNE POSITION JUSTE, AVEC DE BONNES FRONTIÈRES 9

4) AVOIR INTÉGRÉ LES PRÉSUPPOSÉS DE LA PNL 9

C. LAMISEENRAPPORTESTUNACTETHERAPEUTIQUEMAJEUR 10 CHAPITRE II LA TRIADE : DIAGNOSTIC/OBJECTIF/DIRECTION DE TRAITEMENT 12 A. ETABLIRLEDIAGNOSTIC PARL’EXPLORATIONDEL’ETATPRESENT(ETATPROBLEME)ETL’EXPLORATIONDES

RESSOURCES 12

1) LE DÉCODAGE EN STRUCTURE DE L’ETAT PRÉSENT 12

2) LE REPÉRAGE DES RESSOURCES EN STRUCTURE SUR LESQUELLES LA THÉRAPIE VA SAPPUYER 12 3) LE REPÉRAGE DU POINT DE MOINDRE RÉSISTANCE LÀ OÙ IL Y A DES OUVERTURES POSSIBLES (MOINS DE DÉFENSES) ET LÀ OÙ ON POURRA

DONC COMMENCER À TRAVAILLER EN STRUCTURE. 12

4) LE DIAGNOSTIC PSYCHOPATHOLOGIQUE 13

B. GUIDERLEPATIENTVERSLAFORMULATIOND’UNOBJECTIFDETHERAPIE,ENSTRUCTURE 13

C. LADIRECTIONDETRAITEMENT 14

CHAPITRE III COMMENT INTERVENIR ? 20

A. ENSTRUCTURE 20

B. ENALTERNANTPACINGETLEADING 20

C. ENSTIMULANTL’EXPERIENCESENSORIELLEETENGUIDANTLEPATIENTÀS’ASSOCIER 21

CHAPITRE IV STIMULER LES RESSOURCES DE L’INCONSCIENT 26

A. L’INDEXDECOMPUTATION 26

B. L’INDEXDEREFERENCE 27

C. LETRAVAILSURLESCRITERES 28

D. L’INTENTIONPOSITIVEDEL’INCONSCIENT(IPI) 29

E. LETRAVAILSURLESPARTSDESOI 30

1) LE MODÈLE DE RÉSOLUTION DE CONFLIT INTERNE PERMET AU PATIENT DE DÉCOUVRIR SENSORIELLEMENT UNE/DES PART(S) DE LUI QUIL

IGNORAIT OU QUIL JUGEAIT NÉGATIVEMENT. 30

2) LE MODÈLE SUR LA JUSTE AUTORITÉ : LE MOI ET LE SOI 30

CHAPITRE V LA GUERISON DU PASSE, EN STRUCTURE 34

A. LAGUERISONDEL’ENFANTINTERIEUR 34

B. ETUDEDECAS 36

C. LACONSTRUCTIONDESPARENTSINTERIEURS 40

CHAPITRE VI L’UTILISATION DE LA RELATION THÉRAPEUTIQUE ET DU TRANSFERT COMME OUTIL

MAJEUR DE GUERISON 42

L’UTILISATIONTHERAPEUTIQUEDESTRANSFERTSDUPATIENT 43

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CHAPITRE VII LE THERAPEUTE DANS SA « JUSTE AUTORITE » 46 A. LETHERAPEUTE POSECLAIREMENTLECADREETLESREGLESPUISILLESTIENT : 46 B. LETHERAPEUTEMANIFESTESONINTEGRATIONDESPRESUPPOSESDELAPNL 47

1) « TOUTE PERSONNE A LES RESSOURCES POUR PARVENIR À SON OBJECTIF » 48

2) « LA CARTE NEST PAS LE TERRITOIRE : CE PRÉSUPPOSÉ INVITE À LACCEPTATION DE LA DIFFÉRENCE, PARTICULIÈREMENT : 49 C. LETHERAPEUTES’ABSTIENTDESRELATIONSDEPOUVOIRAVECSONPATIENT :SOUMISSION/DOMINATION.

50 CHAPITRE VIII DE LA THERAPIE BREVE (UNE SÉANCE) A LA THERAPIE LONGUE, VOIRE TRES LONGUE

(QUELQUES ANNÉES) 56

A. LA PERSONNE PEUT AVOIR UNE DEMANDE PONCTUELLE PAR RAPPORT À UN PROBLÈME PARTICULIER PRÉSENT ET CELA PEUT SE RÉSOUDRE FACILEMENT EN UNE OU DEUX SÉANCES GRÂCE À UN MODÈLE APPROPRIÉ À LA SITUATION. 56 B. LE PATIENT SOUHAITE OPÉRER DES CHANGEMENTS PLUS ÉTENDUS DANS LA RELATION À LUI, AUX AUTRES ET À SON

ENVIRONNEMENT. 56

UN EXEMPLE DE THERAPIE BREVE 57

UN EXEMPLE DE THÉRAPIE LONGUE : 64

UN TRAVAIL THÉRAPEUTIQUE 64

DE LESPÉRANCE DE LAMOUR AU DÉSENCHANTEMENT 64

DE LA DÉVALORISATION À LA DÉPRESSION 66

DE LA DÉPENDANCE À LA MISE EN PLACE DE LEMPRISE 67

SORTIR DE LA CULPABILITÉ ET RÉGÉNÉRER LA VIE EN SOI 69

LES ÉTAPES DU PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE 70

VERS LAUTONOMIE AFFECTIVE 86

NEWSLETTER N° 1 89

NEWSLETTER N° 3 95

Ce document est déposé à la Société des Gens de Lettres.

Toute reproduction totale ou partielle est interdite sans accord écrit de l’auteur

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INTRODUCTION

La PNL thérapeutique humaniste se développe à partir du constat suivant, fait pendant l’enseignement de la PNL :

Les modèles de la PNL sont très puissants et c’est magique de voir les personnes se transformer tout au long de la formation.

Quand les modèles sont bien menés le sujet touche à sa justesse d’une façon très profonde et très authentique : la justesse du lien avec lui et avec les autres. Tout est là, dans la présence à soi et aux autres.

Mais c’est comme si la personne n’avait pas la possibilité d’intégrer complètement dans sa vie ce qu’elle a expérimenté sensoriellement pendant la formation. Elle semble l’intégrer partiellement… et elle se transforme partiellement.

Donc, il manque quelque chose. Les modèles ne suffiraient-ils pas ?

Il est frappant d’observer que les stagiaires qui sont également en psychothérapie en PNL humaniste, parallèlement à la formation, avancent très vite et intègrent plus facilement la PNL, à la fois en tant que sujets et en tant que praticiens. Par ailleurs certains stagiaires ressentent le besoin, dans le courant de la formation, de commencer une thérapie.

Tout se passe donc comme si la pratique des modèles ouvrait un nouvel espace intérieur et extérieur pour la personne et qu’elle avait besoin en même temps d’être accompagnée/guidée de façon individuelle et spécialement adaptée à elle pour faire sien ce nouvel espace, cette nouvelle façon d’être à sa juste place et dans son juste temps. Il y a besoin d’aller plus loin et plus profond, sinon les résistances c’est-à-dire la manifestation d’un espace et d’un temps déplacés et étriqués reprennent le dessus.

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C’est là qu’interviennent le rôle et la place d’un psychothérapeute clinicien formé non seulement à la PNL, mais à la gestion du processus thérapeutique – qui n’est pas une suite de modèles ! Un thérapeute compétent, qui a développé un véritable sens clinique, et congruent, c’est-à-dire, qui manifeste visiblement sa propre intégration de la PNL : un thérapeute dans la justesse du lien avec lui-même, les autres, l’environnement (qui a donc fait, en PNL, un travail approfondi sur lui… et qui le poursuit !) : un thérapeute qui tend chaque jour davantage vers sa « juste autorité ».

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LE META-OBJECTIF DE LA PSYCHOTHERAPIE EN PNL HUMANISTE

Accompagner le patient à réajuster ou structurer – parfois restructurer complètement – le lien avec lui-même, les autres et l’environnement, autant qu’il le souhaite et qu’il est prêt à le faire dans ce cadre-là et à ce moment-là de sa vie.

L’accompagner à trouver sa juste place et son juste temps, tant dans sa vie personnelle que professionnelle.

De mon point de vue, la cause profonde de la souffrance physique et psychique est le déplacement – voire la coupure – du lien avec soi dans le présent. Le patient souffre de méconnaître, d’annuler, de rejeter, d’abandonner inconsciemment une part de lui essentielle (son inconscient, son essence, le Soi…). Le mouvement vivant, à l’intérieur de lui, s’est arrêté à un moment donné – récent ou plus ancien – et une part de lui est comme immobile, figée, oubliée, enterrée.

La manifestation de l’arrêt du mouvement vivant peut être corporelle, émotionnelle, relationnelle… Ce qui importe, c’est de le remettre en route, de rétablir la justesse du lien avec soi et avec les autres. Le thérapeute va travailler en structure, sur le dedans et le dehors en même temps (l’intériorité et l’extériorité).

En retrouvant le mouvement vivant à l’intérieur de lui le patient va aussi trouver sa place dans le monde. Se sentir à sa place dans l’espace thérapeutique, dans sa vie personnelle, dans sa vie professionnelle. Faire leur place à toutes les parts de lui.

Exister selon son propre rythme et dans le temps présent.

Le méta-objectif de la thérapie en PNL humaniste, pour le patient, est de trouver la justesse de la présence à soi, aux autres, au monde. Le patient a la responsabilité et la liberté du nombre de pas qu’il souhaite faire sur ce chemin.

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Chapitre I LA POSTURE DU THÉRAPEUTE

LA BASE DU TRAVAIL C’EST LA POSTURE DU THERAPEUTE, C’EST-A-DIRE SA MISE EN RAPPORT CONSTANTE ANALOGIQUE ET DIGITALE, AVEC SON PATIENT ET LA FACON DONT IL SE RELIE A LUI-MEME

La mise en rapport permet d’installer et de renforcer tout au long de la séance la communication à tous les niveaux, conscients et inconscients (avec toutes les parts du patient). Le préalable de la mise en rapport est le lien, la connexion que le thérapeute établit d’abord avec lui-même : sentir son corps, écouter sa respiration, prendre le temps d’être réellement présent à lui pour pouvoir l’être au patient. Être associé.

A. LA MISE EN RAPPORT EST D’ABORD UN APPRENTISSAGE TECHNIQUE qui se perfectionne au fil des années de formation

1) La calibration

 C’est l’observation précise et fine de ce que le patient manifeste non- verbalement : posture, gestuelle, respiration, mouvements oculaires, rythme, volume, tonalité de la voix, micromouvements du visage, etc.

 Calibration du langage : ce que le patient dit et la façon dont il le dit (canaux sensoriels, figures du méta-modèle, patterns de langage…)

Il s’agit de voir, d’entendre et de sentir ce que le patient donne à voir et à entendre, y compris – et surtout ! – ce dont il n’est pas conscient et qui n’est pas sous son contrôle.

La qualité de la calibration dépend des qualités d’observation du thérapeute et aussi de sa capacité de véritable attention à l’être unique qu’il a en face de lui.

La calibration est objective. Elle donne des informations et n’invite pas à des interprétations. Elle va permettre la qualité de la mise en rapport.

2) La mise en rapport analogique

La mise en rapport analogique (avec le comportement non verbal du patient) est constante : avec sa posture, sa gestuelle, sa respiration, sa voix, ses mouvements oculaires, etc.

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En PNL humaniste, elle est centrale : le thérapeute va travailler tout le temps avec l’analogique : c’est par le corps que l’inconscient s’exprime, et 93 % de la communication passe par l’analogique (cf. travaux de MEHRABIAN).

3) La mise en rapport digitale

 Avec le canal sensoriel représentationnel

 Par la reformulation

 En synthèse

 Des mots-clés

 Des patterns-linguistiques

Au niveau conscient, la mise en rapport digitale permet au thérapeute de savoir s’il a bien compris ce que dit le patient, et elle permet au patient de se sentir compris et sinon, de réajuster.

Au niveau inconscient, la reformulation systématique des mots-clés stimule l’émergence de l’inconscient d’une façon extrêmement efficace et donc va permettre plus rapidement l’association du patient à son propre inconscient.

4) La reformulation de l’analogique

Sans interprétation ! il s’agit de mettre des mots sur ce que le thérapeute observe du comportement ou de l’attitude du patient. Très puissant pour faire émerger l’inconscient !

Se mettre en rapport – et y rester – permet au thérapeute de faire la même expérience sensorielle que son patient

Entrer sensoriellement dans le modèle du monde du patient est beaucoup plus puissant que seulement le comprendre !

Il y a un aller-retour permanent entre la calibration et la mise en rapport :

 Plus le thérapeute calibre, mieux il est en rapport

 Plus il est en rapport et mieux il calibre.

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Ainsi se crée et se développe tout au long de la séance une communication multi-niveaux qui implique également le thérapeute dans son être, bien au-delà de la technique !

B. LA MISE EN RAPPORT EST UN SAVOIR-ETRE : LA JUSTESSE DU POSITIONNEMENT DU THERAPEUTE QUI L’IMPLIQUE DANS TOUT SON ETRE ET L’INVITE A UNE EVOLUTION ET UNE TRANSFORMATION PERMANENTE

1) La mise en rapport gagne en efficacité si le thérapeute est associé à son propre inconscient

Est-il suffisamment à l’écoute de son corps, présent à ses sensations, à ses émotions, relié à lui-même et à toutes les parts de lui, conscientes et inconscientes ?

Si oui, il va se laisser guider – informer et inspirer – par son propre inconscient.

2) Être en rapport c’est être dans l’accueil du patient

Dans l’ouverture à son modèle du monde, quelles que soient les différences et aussi les difficultés qui pourront surgir au fil du travail, dans le respect et l’accueil.

Dans son aptitude à « comprendre » ce modèle du monde du dedans – cf. 2ème position perceptuelle. C’est beaucoup plus que créer la confiance. Le patient se sent consciemment et inconsciemment inconditionnellement reconnu et accepté dans son être authentique, son essence, et aussi avec ses limitations et ses souffrances.

3) Être dans une position juste, avec de bonnes frontières

Le thérapeute est dans une position de simultanéité, ni import, ni export, avec des frontières claires cf. la position de « juste autorité » qui comprend aussi l’aptitude à poser des limites. cf. page 46.

4) Avoir intégré les présupposés de la PNL

De façon à ce qu’ils ne soient plus seulement des croyances ou des valeurs mais qu’ils soient manifestés dans le comportement du thérapeute. cf. page 47

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C. LA MISE EN RAPPORT EST UN ACTE THERAPEUTIQUE MAJEUR

C’est prendre le temps de ne rien faire d’autre que d’être là, dans la présence à soi, dans la présence au patient.

Prendre le temps de regarder et de voir, d’entendre et d’écouter, de découvrir la personne unique qui est en face de lui, prendre le temps de ressentir – VAKOG interne et externe éveillé au maximum –

Pour le thérapeute, prendre le temps, c’est aussi laisser au patient son temps et son espace, son rythme propre, se donner à soi-même son temps et son espace, et donc se laisser guider par son inconscient qui va lui inspirer des procédures d’intervention.

Le thérapeute n’est pas pressé de guider ni d’intervenir. Il le fait quand c’est juste.

La mise en rapport n’a rien à voir avec la sympathie ni même l’empathie. On n’est pas dans l’ordre de l’affectif.

C’est un acte que le thérapeute pose, un choix qu’il fait à chaque instant y compris dans les moments difficiles de la thérapie pour créer et maintenir la communication et la relation à tous les niveaux conscients et inconscients.

Un acte dans lequel il s’investit tout entier, avec ses sensations, ses émotions, son processus interne analogique et digital, ses croyances et critères, l’ensemble de son méta-programme.

Un acte qui a pour but de manifester au patient qu’il est accueilli, reconnu pour qui il est, dans son espace et son temps propres, à son rythme.

Se sentant ainsi respecté et reconnu dans les fondements de son être, le patient pourra apprendre à se respecter lui-même et à se faire respecter des autres, dans son espace et son temps.

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La mise en rapport est particulièrement nécessaire dans les moments difficiles de la thérapie, quand les résistances se font plus fortes puisque de grands changements sont en train d’arriver et que cela fait peur au patient, sans qu’il en ait forcément conscience. Quand le patient approche de souffrances demeurées enfouies et que cela lui fait peur encore, et mal. Quand le patient projette sur le thérapeute des sentiments archaïques de colère, rage, peur, terreur, méfiance, etc.… Quand il y a affrontement puisque le patient dans son Enfant teste les limites.

Si la mise en rapport était seulement de l’empathie, elle ne tiendrait plus dans ces moments là. La façon de tenir/maintenir le rapport et le lien dans la justesse sera significative de la compétence et de la puissance du thérapeute.

La qualité et l’efficacité de la mise en rapport vont permettre au thérapeute d’intervenir dans la justesse.

Avant de guider, le thérapeute a besoin de s’informer suffisamment de l’Etat Présent (E.P) problématique et de le décoder en structure.

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Chapitre II LA TRIADE : diagnostic/objectif/direction de traitement

A. ETABLIR LE DIAGNOSTIC PAR L’EXPLORATION DE L’ETAT PRESENT (ETAT PROBLEME) ET L’EXPLORATION DES RESSOURCES

1) le décodage en structure de l’Etat Présent

 Il va permettre de répondre à la question :

 Comment le patient s’y prend-il pour être malheureux, insatisfait, dans l’impossibilité de résoudre tout seul son problème ? (stratégies d’échec) et dans une relation à lui-même, aux autres, au monde qui n’est pas juste.

 La mise en rapport et la calibration ont déjà apporté beaucoup d’informations :

o Le patient est-il associé ou dissocié ?

o Quels sont ses canaux sensoriels, au niveau analogique et digital, les moins utilisés et les plus utilisés.

o Quelles sont ses sous-modalités déterminantes ?

o Comment fonctionnent son index de computation et son index de référence ? (l’index de référence est l’ensemble des deux index de computation : le sien propre et celui d’autrui).

 Le questionnement du méta-modèle va donner d’autres indications.

 Le thérapeute – dès la/les premières séances est à même d’établir les éléments essentiels du méta-programme, des critères et des croyances de son patient

2) Le repérage des ressources en structure sur lesquelles la thérapie va s’appuyer 3) Le repérage du point de moindre résistance là où il y a des ouvertures possibles (moins de défenses) et là où on pourra donc commencer à travailler en structure.

Et en même temps, le repérage des endroits de plus forte résistance (lieu de la croyance pivotale), qu’il vaudra mieux éviter pour le moment !

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4) Le diagnostic psychopathologique

Qui, bien sûr, n’est pas une « étiquette » collée sur le patient, mais qui va étayer le diagnostic PNL, donner des points de repère pour la direction de traitement, informer plus précisément le thérapeute de l’importance de la souffrance du patient et de la nécessité éventuelle de travailler en collaboration avec un psychiatre ou un médecin généraliste.

L’établissement du diagnostic – même s’il n’est pas encore complet – va permettre au thérapeute de guider son patient vers la formulation d’un objectif de thérapie.

B. GUIDER LE PATIENT VERS LA FORMULATION D’UN OBJECTIF DE THERAPIE, EN STRUCTURE

Pourquoi un objectif en structure ?

Parce que l’objectif de contenu amené par le patient à travers sa demande ou sa plainte est un objectif conscient qui ne tient compte que de la partie apparente de l’État Présent. Il est évidemment beaucoup plus intéressant de stimuler les ressources et l’État Désiré dans leur structure, ce qui permettra à l’inconscient et au conscient du patient de trouver des solutions non seulement par rapport au contenu qui fait problème mais par rapport à bien d’autres contenus de sa vie.

Un objectif en structure permet d’éviter que le patient fasse effort et se mette beaucoup de pression pour atteindre un objectif de contenu, ce qui risquerait de renforcer ses patterns.

Un objectif en structure formulé à la première personne du présent de l’indicatif sans opérateur modal permet au patient d’entrer dans l’expérience sensorielle de l’objectif atteint et donc du problème résolu. Le changement commence à l’instant présent où le patient formule son objectif : il est dedans et peut déjà commencer à voir, entendre et sentir ce qui, déjà, change dans son corps.

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Il fait alors probablement l’expérience de l’alliance de son conscient et de son inconscient. L’expérience de l’unité de toutes les parts de lui : Etat interne, Processus interne, Comportement externe, de la réconciliation du Moi et du Soi.

(Un objectif de contenu est, en général, un objectif du Moi).

L’objectif en structure est donc plus écologique et plus thérapeutique que l’objectif de contenu. Il va dans le sens d’une plus grande justesse1 de la relation du patient avec lui-même, les autres et son environnement

La clé pour stimuler un objectif en structure est un travail sur les critères fondamentaux :

Par exemple : « je vous laisse sentir, voir et entendre ce qui est vraiment important pour vous quand vous venez me voir, ce que, au fond, vous voulez vraiment vous donner à vous-même »

Si nécessaire on peut faire une exploration en profondeur de l’intention positive inconsciente du comportement par rapport à l’État Présent.

Un travail d’association aux mots qui vont venir pour que le patient ressente et vive dans son corps la justesse (ou non) de ce qu’il dit.

Pour l’établissement de l’objectif en structure, vous pouvez vous référer à la Newsletter N° 1 ci-jointe en Annexe.

C. LA DIRECTION DE TRAITEMENT

Elle se détermine naturellement

 à partir du diagnostic : la structure de l’État Présent limitant et la structure des ressources à stimuler

 à partir de l’objectif en structure du patient.

1 Le concept de justesse se réfère au vécu du patient mais aussi au bon sens et au sens clinique du thérapeute

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La direction de traitement est donc totalement individualisée, adaptée à cette personne unique que le thérapeute a en face de lui et qui vient le voir à un moment précis de sa vie. Elle s’appuie sur la conscience et le décodage des processus limitants et des ressources spécifiques dont le patient a besoin pour atteindre son objectif.

Elle est à la fois claire et complètement souple, demandant de la part du thérapeute de la rigueur et de la flexibilité.

Elle n’est pas établie une fois pour toutes, mais elle va s’adapter en permanence aux réactions du patient : à la façon dont il va avancer vers son objectif et à ses résistances éventuelles.

C’est dans cette triade : diagnostic/objectif/direction de traitement que va se révéler le sens clinique du thérapeute :

 Sa finesse pour établir un diagnostic précis, juste, approfondi

 La qualité de sa mise en rapport et sa capacité d’accueil et de compréhension sensorielle du modèle du monde du patient

 Sa capacité à être relié constamment à toutes les parts de lui conscientes et inconscientes : EI, PI analogique et digital, CE, et à se relier à toutes les parts du patient, conscientes et inconscientes.

 Son aptitude à se laisser guider par son propre inconscient.

 Le sens de la gestion du processus thérapeutique.

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UN EXEMPLE DE SENS CLINIQUE

Le cas d’un homme d’une cinquantaine d’années qui arrive en thérapie parce qu’il se sent « légèrement dépressif ». Il est consultant et coach, habitué des stages de développement personnel qu’il suit depuis des années dans toutes sortes d’approches.

Sûr de lui, séducteur, dans la réussite professionnelle. Sur le plan affectif, il multiplie les liaisons avec des femmes « toujours plus belles et toujours plus jeunes » et s’en trouve bien.

Il estime que quelques séances de PNL vont le « remettre d’aplomb » par rapport à ce petit « passage à vide ». Il désire retrouver son niveau d’énergie habituel.

Comment va se positionner le thérapeute face à cette demande qui est une demande typique du Moi cherchant à colmater la brèche qui commence à s’installer dans le système de défenses ?

Face à une structure narcissique manifeste accompagnée d’une forte dissociation, d’une catégorie de tri « objet » (il considère les autres – et donc lui-même – comme des objets plus que comme des personnes) et en l’absence d’une véritable demande de changement, que peut-on faire afin de respecter l’écologie du patient ?

Si le thérapeute répond à la demande du Moi, il va peut être accepter un objectif du type : « je vais retrouver ma bonne forme habituelle » et il va proposer à son patient des exercices de dissociation pour éloigner ce petit état dépressif, ou toutes sortes d’exercices de stimulation de ressources, ou bien encore un travail sur les niveaux logiques qui va ancrer le Moi dans ses croyances et ses valeurs : « je suis quelqu’un de bien, j’ai confiance en moi, je me sens relié à moi, aux autres et à l’univers ».

En effet le patient estime qu’il a un bon niveau de développement personnel avec

« tout ce qu’il a fait depuis des années comme travail sur lui » et également un bon niveau de développement spirituel.

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Si le thérapeute fait ce choix, il ancre au fond le clivage dont souffre cet homme qui se coupe depuis des années de son Soi et de sa souffrance, et il va faire une PNL anti-thérapeutique en passant complètement à côté du problème réel.

Si le thérapeute a un véritable sens clinique, il va tout de suite comprendre que l’état légèrement dépressif est en fait la manifestation d’une part probablement très dépressive qui souffre, dans le présent, d’une forte annulation de l’autre part.

Le Soi est écrasé par un Moi omniprésent, tout puissant et qui prend toute la place.

Il est possible que cette part dépressive remonte à l’enfance et qu’elle ait déjà, alors, été annulée par l’entourage.

Le thérapeute sait que s’il choisit d’aller dans le sens de la demande consciente, il va renforcer la toute puissance du Moi et donc la violence que le patient se fait inconsciemment à lui-même. Il sait aussi que si cet homme vient voir un thérapeute c’est que dans une part de lui – inconsciente – celle qui souffre, il a une véritable demande.

Comment ne pas entendre ce qui est comme un appel au secours de cette part écrasée, annulée depuis tant d’années probablement ?

Le thérapeute peut faire le choix d’expliquer son « diagnostic » au patient et de lui proposer un travail de libération du Soi, en le laissant libre de choisir. Cela peut marcher et peut-être le patient choisira-t-il effectivement d’aller dans cette voie ou bien ira-t-il voir un autre thérapeute qui tombera dans le panneau.

Je pense que l’on peut agir plus finement et avec plus de chances de succès, en se mettant en rapport à la fois avec le Moi et avec le Soi et en travaillant d’emblée avec la part inconsciente. Car « expliquer », c’est se mettre en rapport avec la part consciente (le Moi) et « donner le choix « est une illusion puisque le rapport de forces à l’intérieur du patient est très grand. C’est donc plus probablement le Moi qui va l’emporter. Le patient est-il vraiment libre et chaque part, à l’intérieur de lui, existe-t-elle suffisamment pour qu’il y ait vraiment dialogue entre elles et négociation ?

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C’est une question d’évaluation et donc de diagnostic. Comment le patient parle-t-il de sa part dépressive ? Est-il déjà à son écoute ? Prêt à l’accueillir ?

Dans le cas qui nous occupe, c’est clairement non : il veut la remettre rapidement dans le « droit chemin » et il demande de l’aide pour ça. La liberté de choisir est donc ici une illusion.

En même temps, ce ne serait pas éthique d’imposer au patient une thérapie à « son corps défendant ». Comment répondre à l’appel de la part en souffrance tout en entendant la peur du Moi qui se manifeste, par exemple, parce que trois fois de suite, le patient a annulé au dernier moment le premier entretien.

La première chose pour le thérapeute est de se mettre en rapport avec la part souffrante et en même temps avec la part consciente (le Moi), donc d’entendre à la fois la demande – contradictoire – de ces deux parts et de l’accueillir, de se mettre en rapport avec les deux parts :

« J’entends qu’il y a une part de vous qui veut retrouver la forme et j’entends aussi une autre part de vous qui souffre d’une dépression légère, une part souffrante. » Nommer l’existence de chaque part c’est aussi les faire exister. Faire exister le Soi, lui donner sa place. Les faire exister ensemble. Alors que cela n’a jamais été possible puisque seul le Moi avait la place. C’est un premier pas vers la résolution du conflit interne et de la dissociation séquentielle.

Si la part dépressive et écrasée se sent reconnue par le thérapeute, cela va lui donner la force de se manifester davantage. Le thérapeute peut accompagner son patient à découvrir qui est cette part, au fond, derrière son côté dépressif. Par exemple, à l’aide de l’IPI (intention positive de l’inconscient). Si le patient a un véritable désir de changement stimulé par ce travail, il décidera de poursuivre la thérapie et rapidement un objectif radicalement différent de la demande du départ pourra surgir : découvrir qui je suis, créer du lien avec moi, etc.

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Sinon il s’en ira et reviendra peut-être plus tard. Et le thérapeute aura bien fait son travail d’émergence du Soi blessé – un premier pas vers la guérison de la dissociation séquentielle.

Dans le diagnostic il est essentiel de voir que la catégorie de tri « objet » « chose » est centrale dans le méta-programme, d’où l’importance de considérer le patient comme une « personne », de l’accompagner à se considérer comme une personne et les autres aussi (direction de traitement).

Quand l’alliance thérapeutique sera établie, ce sera important de ne pas laisser passer les paroles ou les comportements « tri objet » qui se manifesteront dans le présent de la relation thérapeutique et d’amener tout de suite les ressources du

« tri personne ».

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Chapitre III COMMENT INTERVENIR ?

A. EN STRUCTURE

Le thérapeute travaille le plus possible sur la structure de l’expérience du patient en laissant de côté le contenu. Le contenu n’a de nécessité que de permettre le décodage de l’État Présent et la mise au jour des ressources à stimuler.

Cependant, au début de la thérapie – pendant la ou les premières séances – le thérapeute peut prendre le temps d’entendre le contenu, autant que le patient a besoin de le dire. C’est le temps de la mise en rapport, de la calibration, de l’établissement du diagnostic, de l’accueil du modèle du monde du patient, de la création de l’alliance thérapeutique.

Peu à peu le thérapeute va proposer un travail en structure, quitte à procéder à des interruptions de schéma (du contenu) dans le respect et la douceur, en étant bien en rapport et en guidant le patient à :

 S’associer à son inconscient

 Formuler un objectif en structure

 Contacter des ressources

 Élargir son modèle du monde, etc.

B. EN ALTERNANT PACING ET LEADING

Le pacing est l’accompagnement de l’inconscient du patient qui fait en quelque sorte le travail tout seul !

Il requiert de la part du thérapeute une excellente mise en rapport analogique et digitale, des qualités d’écoute, de présence, d’accueil.

Le leading, c’est guider plus activement pour stimuler les ressources de l’inconscient et contourner les résistances éventuelles. Il requiert de la part du thérapeute un sens clinique développé :

 Savoir ce qu’il fait, pourquoi il le fait et comment il le fait

 Avoir la capacité de se laisser guider et inspirer par son propre inconscient.

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C. EN STIMULANT L’EXPERIENCE SENSORIELLE ET EN GUIDANT LE PATIENT À S’ASSOCIER

Être associé c’est être « dans » l’expérience subjective qu’on est en train de v ivre ou « dans » la situation qu’on évoque.

C’est être là, dans tous ses canaux sensoriels, internes d’abord mais aussi externes (VAKOG interne et externe). C’est habiter son corps.

Être dissocié c’est être – plus ou moins – coupé de son ressenti corporel et de ses autres sensations. C’est, par exemple, être « dans la tête » et parler « de » son expérience, en étant dans le contenu et, souvent, avec beaucoup de mots. Ou bien c’est être dans l’hyperactivité, toujours en train de « faire », sans s’arrêter pour ressentir.

Être associé c’est donc être en lien avec soi-même, en lien avec son inconscient (qui s’exprime par la sensorialité et le corps).

Guider le patient à s’associer c’est la base du travail en PNL humaniste. Les modèles n’auront de véritable efficacité que dans la mesure où le patient sera associé, relié à sa structure profonde neuro-physiologique. Sinon le travail restera au niveau linguistique, en structure de surface et ne sera pas intégré.

A certains moments, le choix stratégique du thérapeute pourra être de guider le patient à se dissocier momentanément d’un État Interne (sensations, émotions) trop douloureux ou trop submergeant, dans le but de stimuler le processus interne ou le comportement externe pour rétablir l’équilibre de l’index de computation.

Comment guider le patient à s’associer ?

Cela peut être plus ou moins difficile et plus ou moins long, selon le degré de dissociation du patient (une séance ou beaucoup plus … !).

Le thérapeute installe un excellent rapport analogique et digital :

 Il reformule le plus possible, et même systématiquement, le digital

 Il reformule aussi l’analogique

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Le thérapeute crée une transe légère par son ton de voix et stimule les canaux sensoriels, particulièrement le canal privilégié du patient : il invite le patient à se laisser ressentir ses émotions ou à se laisser voir ou à se laisser entendre ou à sentir son corps, écouter sa respiration, prendre le temps.

 la phrase clé est : « montrez-moi comment c’est de … » qui va inviter le patient à entrer dans son expérience sensorielle plutôt qu’à en parler

 il peut utiliser le cadre « comme si » : « comment ce serait de… »

 il est à l’affût (de par la finesse de sa calibration !) de toute manifestation analogique : l’ébauche d’un mouvement, un sourire, un pleur, une déglutition, un changement dans la coloration de la peau ou dans la respiration, les accès oculaires. Il va pouvoir stimuler la ressource ainsi manifestée par l’inconscient du patient et l’ancrer.

Par le biais de l’association et de l’entrée dans l’expérience sensorielle, il s’agit de rétablir le mouvement vivant du patient, le mouvement sensoriel et corporel, le mouvement de l’inconscient.

Ce mouvement peut être plus intériorisé ou plus extériorisé selon les personnes et les situations !

Il est important que le thérapeute veille à l’équilibre du VAKOG interne et du VAKOG externe : le dedans et le dehors en même temps. A l’équilibre de la relation à la réalité intérieure et à la réalité extérieure, et aussi à leur simultanéité, ce qui est un facteur essentiel de guérison de la dissociation séquentielle (présente en particulier dans les problèmes de dépendance).

(23)

Guider un patient à s’associer peut être un travail de longue haleine susceptible de mettre à l’épreuve la patience et le savoir-être du thérapeute. Peut-être sera-t-il aidant de travailler sur l’intention positive inconsciente du comportement de dissociation. Comment faciliter l’émergence d’une part essentielle dont le patient s’est peut être coupée depuis de nombreuses années pour assurer sa survie et son bien-être apparent ? Il s’agit là d’un travail thérapeutique de fond : retrouver le lien à soi, cf. le chapitre sur le Moi et le Soi page 30

LES PIEGES A ÉVITER POUR LE THERAPEUTE

a) Croire que le patient doit s’associer à des émotions et sensations positives (croyance fréquente chez les PNListes !)

 Quand le patient commence à s’associer, à se relier à lui, ce qu’il contacte n’est pas forcément joyeux ni serein ! Cela peut être des émotions ou sensations douloureuses du passé récent ou lointain qui étaient restées enfouies et bloquées par évitement et protection. Ce qui compte, c’est que cette part annulée commence à pouvoir exister et se montrer ! L’accueil que le thérapeute – puis le patient – vont en faire sera déterminant dans le processus thérapeutique. Il est possible que le patient veuille rejeter cette part douloureuse (« je vais encore plus mal que lorsque je suis venu vous voir… je ne veux surtout pas retrouver les fantômes du passé… je ne suis pas là pour souffrir, être déprimé », etc.). Le thérapeute pourra alors expliquer à son patient le sens du processus thérapeutique et travailler sur les parts en conflit (modèle de la résolution de conflit interne – modèle sur la Juste Autorité, etc.)

b) Croire qu’un patient qui contacte très facilement ses émotions – et parfois d’une façon théâtrale ! – ou qui régresse spontanément de façon habituelle est associé ! Le thérapeute doit vérifier si l’association est authentique. Est-elle le fait d’un Soi immature, peu structuré ? ou peut-être d’un Moi habile qui a tôt fait de comprendre ce qu’attend le thérapeute ? etc.

c) Être vigilant par rapport à la mode du « sentir à tout va ».

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 De nombreuses approches de développement personnel prônent l’exclusivité du « sentir », ouvrant ainsi grande la porte à la toute puissance éventuelle : « si je le sens, c’est bien, alors j’y vais » ! C’est sans doute un phénomène de retour du balancier par rapport aux approches qui favorisent excessivement la réflexion et l’analyse, ou à l’inverse, le comportement et l’action.

 Je pense que nous sommes faits à la fois pour sentir, penser et agir, avec un

« index de computation » équilibré entre l’EI, le PI, le CE.

 Et que nous avons aussi à être attentifs aux réactions comportementales, cognitives et émotionnelles des autres face à nos ressentis, cf. l’index de référence.

 Certes nous avons à réhabiliter le « sentir » et les émotions qui avaient bien perdu leur place. Ne leur donnons pas toute la place. Le sentir – sensations et émotions – ne représente qu’un tiers de la réalité intérieure et qu’un sixième de la réalité tout court !

 Le travail d’association permet à l’inconscient – par le biais de la sensorialité et du corps – de prendre sa place. Le patient apprend peu à peu à découvrir les ressources infinies de son inconscient et à le laisser faire, à se laisser faire par lui.

L’objectif de la thérapie en PNL humaniste est de rétablir l’équilibre et l’alliance du conscient et de l’inconscient.

 Le patient apprend à être là, complètement là, présent à lui – à toutes les parts de lui – présent aux autres et présent à l’environnement. Il vit l’unité de son corps et de son esprit. Il expérimente qu’il y a juste à laisser venir, à laisser faire. La Vie est là.

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 Il a la sensation d’être à sa juste place et dans son juste temps (dans l’expérience sensorielle il n’y a ni passé, ni futur, seulement le présent), il fait l’expérience d’être relié à lui, d’être en lien avec les autres dans la sécurité intérieure.

 A ce moment, dans la relation patient/thérapeute, il n’y a plus besoin de tellement de mots. Ils se raréfient et ils se densifient.

 S’il y en a , ils sont simples et disent l’essentiel : la richesse et la beauté du mouvement vivant revenu.

 Pour le patient, il s’agit d’une expérience fondatrice, à la fois intérieure (très intime) et relationnelle : en lien avec le thérapeute – le dedans et le dehors en même temps -!

(26)

Chapitre IV STIMULER LES RESSOURCES DE L’INCONSCIENT

Le méta-objectif de la thérapie est de développer l’alliance du conscient et de l’inconscient, l’alliance de la réalité intérieure et extérieure, de contribuer à l’élargissement du modèle du monde du patient.

A. L’INDEX DE COMPUTATION

L’équilibre et l’interaction permanente entre :

 l’EI (état interne : sensations et émotions)

 le PI analogique et digital (la réflexion et l’aptitude à comprendre/saisir un mode de fonctionnement chez soi ou chez autrui : la « pensée » du conscient (PI digital) et la « pensée » de l’inconscient (PI analogique)

 le CE : comportement externe (l’action).

Cela fait partie du diagnostic de base de l’Etat présent que de décoder comment le patient « gère » son index de computation : qu’est-ce qui est le moins/le plus développé ? Comment se fait la circulation entre les trois aspects ?

a) Plus le patient va s’associer, plus il va ressentir dans son corps ses sensations et ses émotions (EI). Quelle que soit la situation il apprend à prendre le temps d’écouter, d’entendre ce que son corps lui dit.

b) Il va apprendre à réfléchir à ce qu’il ressent et à y mettre des mots (PI) :

Par exemple, il ressent une chaleur à l’intérieur de lui ou son pied qui s’agite, etc. il comprend qu’il est agacé, énervé, en colère…

Par rapport à quoi ou par rapport à qui ?

Cette colère est-elle une colère du présent en relation avec la situation de maintenant ?

Ou est-elle une colère du passé (de l’Enfant qui recontacte la souffrance d’autrefois…) ?

Cette colère lui appartient-elle ou est-elle la répétition de ce qu’il a vu/entendu chez des figures d’autorité du passé ?

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Peut-être aussi, est-elle le reflet de ce qui se passe chez son interlocuteur.

 Est-il juste pour lui d’exprimer sa colère maintenant ou plus tard ?

 Comment va-t-il le faire, avec le maximum de justesse, afin qu’elle ait toutes les chances d’être entendue par l’autre ? Comment dire à l’autre ce qu’il ressent et qu’il l’entende ?

Ce passage par le PI digital et analogique peut se faire très vite ou prendre plus de temps.

C’est un temps nécessaire pour éviter le passage à l’acte, c’est-à-dire le passage direct de l’EI au CE (« je suis furieux alors je le frappe » - je suis peiné alors je fais la tête, etc.) – j’ai du désir alors je le mets en acte

 Le patient est alors à même de choisir son comportement : ce qu’il va dire ou ce qu’il va faire, avec le plus de justesse possible.

L’émotion n’a de sens et d’utilité que si elle est intégrée à la réflexion, au discernement et au comportement.

L’équilibre et la fluidité de l’index de computation sont une constante de la psychothérapie en PNL humaniste et ont besoin d’être souplement réajustés en fonction des situations et des personnes.

L’important n’est pas de stimuler l’émotion à tout prix ni non plus de passer son temps à analyser les souffrances passées.

Mais l’index de computation du patient ne suffit pas (réalité intérieure). Il y a aussi à tenir compte de l’index de computation de l’autre/des autres (réalité extérieure).

L’ensemble des deux index de computation forme l’index de référence.

B. L’INDEX DE REFERENCE

Si le patient ne s’en tenait qu’à son propre index de computation, le risque serait qu’il reste centré sur lui et sur ses besoins (1ère position perceptuelle), sans tenir compte – suffisamment compte – de l’existence et des besoins d’autrui. Porte ouverte aux rapports de force : domination et toute puissance !

(28)

 c’est l’expérimentation sensorielle de la 2ème et de la 3ème positions perceptuelles qui vont ouvrir cet espace de prise en compte d’autrui : son EI – PI – CE.

 Comment tenir compte à la fois de soi et de l’autre/des autres/de l’environnement ?

La justesse de cette double prise en compte est donc plus importante que ce que l’on ressent.

Le ressenti subjectif n’est donc qu’un sixième de la réalité.

Le patient fait cet apprentissage au fil de la thérapie

 en osant dire ses ressentis, ses besoins, ses réflexions

 en faisant des demandes aux autres par rapport à ses besoins, désirs, etc.

 en vérifiant auprès d’autrui la justesse de ses pensées ou intuitions concernant l’autre

 en demandant à l’autre ce qu’il ressent, ce qu’il désire, ce qu’il pense, comment il va agir, etc.

C. LE TRAVAIL SUR LES CRITERES

Le patient apprend à mettre au jour ses critères : Qu’est ce qui est vraiment important pour lui, :

dans cette situation, par rapport à cette personne, dans sa vie d’aujourd’hui.

A les hiérarchiser

A discerner les critères du passé et les critères du présent, donc à les actualiser ou réajuster.

A exprimer ses critères, à en tenir compte et à demander aux autres d’en tenir compte.

A tenir compte également des critères d’autrui, même s’ils sont difficilement ou maladroitement exprimés !

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Le fait de tenir compte des critères d’autrui est à différencier évidemment des comportements de soumission (par exemple s’oublier, se sacrifier…).

Le travail sur les critères est très aidant pour permettre au patient de discerner ce qui est juste pour lui dans sa vie d’aujourd’hui, à la fois dans sa relation avec lui- même, avec les autres et avec son environnement.

Respecter un critère essentiel pour soi peut s’avérer prioritaire et donc plus important que ce qu’on ressent ou que ce qu’on désire.

D. L’INTENTION POSITIVE DE L’INCONSCIENT (IPI)

En référence au présupposé : « tout comportement est généré par une intention positive de l’inconscient ».

C’est sans doute l’outil le plus couramment utilisé en PNL humaniste.

Avec un ton de voix hypnotique qui va stimuler l’inconscient du patient et permettre de « descendre » progressivement vers l’intention la plus profonde. (si la question est posée « dans la tête », elle recevra une réponse du conscient, sans grand intérêt)

Exemple : -« et quand vous avez ce comportement de …probablement vous vous donnez quelque chose de très important pour vous, peut-être même d’essentiel ou de vital ».

Réponse du patient

Reformulation du thérapeute : « et quand vous vous donnez… peut-être y a-t-il quelque chose d’encore plus positif, d’encore plus important… que vous vous donnez.

Réponse du patient

Reformulation du thérapeute. Ainsi de suite…

Ce travail sur l’IPI constitue une excellente façon dès la/les premières séances d’ouvrir le modèle du monde intérieur du patient.

(30)

Le patient découvre – sans s’y attendre et en étant souvent très touché – une part de lui (son inconscient !) dont il ne soupçonnait peut-être même pas l’existence ! Cet outil ouvre la voie au travail sur l’objectif en structure, puis plus tard au travail sur les parts de soi. Il peut servir de vérification écologique avant une désactivation d’ancre négative (cf. page 57). Il peut permettre de comprendre « du dedans » la fonction d’un symptôme : un appel souvent désespéré d’une part de soi qui n’a d’autre façon d’exister et de se faire reconnaître/entendre que celle-là.

Utilisé très souvent, tout au long de la thérapie, cet outil simple invite le patient à sortir du jugement sur lui-même (autocritiques, dévalorisations, manque de confiance en soi…), à mieux comprendre son propre fonctionnement, à découvrir son inconscient comme un ami, etc.

Il peut aussi être utilisé pour permettre au patient de mieux saisir le fonctionnement d’autrui.

Du côté du thérapeute, il peut être aidant pour mieux comprendre et accueillir le modèle du monde du patient (surtout dans le cas de comportement socialement ou éthiquement difficilement acceptables !)

E. LE TRAVAIL SUR LES PARTS DE SOI

Travail fondamental en PNL thérapeutique humaniste.

1) Le modèle de résolution de conflit interne permet au patient de découvrir sensoriellement une/des part(s) de lui qu’il ignorait ou qu’il jugeait négativement.

Travail profond d’émergence de l’inconscient et qui se fait en structure, dans l’objectif que le patient puisse faire la place, à l’intérieur de lui, à toutes les parts. Les faire se rencontrer, dialoguer, négocier, faire alliance.

2) Le modèle sur la Juste Autorité : le Moi et le Soi

Modèle central en PNL thérapeutique humaniste

(31)

Il est l’approfondissement du modèle de résolution de conflit interne et il manifeste l’importance du travail sur le dedans et le dehors en même temps (construction de la relation à soi et aux autres).

Il se fait en structure et par rapport au présent.

Il a pour objectif l’avancée vers la résolution des rapports de force avec les autres (sortie de la soumission et de la domination) et des rapports de force à l’intérieur de soi, entre le Moi et le Soi. Il permet d’aller vers sa juste autorité.

Il peut être utilisé à n’importe quel moment de la thérapie (et même en développement personnel), tout entier ou par séquences.

Il est conçu également pour éclairer le thérapeute dans son diagnostic et pour lui permettre une action thérapeutique par la mise en rapport avec le Soi du patient.

Il est particulièrement utile dans le traitement des dissociations séquentielles (où une part de soi ne peut exister que si elle exclut l’autre) et des clivages, puisque la finalité du modèle est l’existence simultanée du Moi et du Soi, à partir de la réhabilitation du Soi et du retournement du Moi limitant en Moi ressource.

Le thérapeute se met en rapport avec la part blessée, souffrante, celle qui porte le symptôme et qui est en même temps l’essence, le Soi2

Le thérapeute se situe par delà le contenu de la souffrance du patient, il se met en rapport avec la structure, l’identité de cette part qui souffre de ne pas avoir sa place, de n’être pas reconnue par l’extérieur, peut-être, mais surtout à l’intérieur par le patient lui-même : domination du Moi et dissociation simple ou prise de pouvoir alternative du Moi et du Soi et dissociation séquentielle.

Au-delà du système de défense et de protection, le thérapeute se met en rapport avec cette part profonde, subtile, écrasée, étouffée, terrorisée, parfois presque morte et qui cherche désespérément de l’aide : le Soi.

2Soi : dans l’acception psychologique et non spirituelle du terme

(32)

C’est sans doute pour la sauver que la personne arrive en thérapie. Écrasée par qui ? Par le Moi qui a tenté, à sa façon – la meilleure façon possible – de la protéger pour assurer la survie. Simplement aujourd’hui ce n’est plus d’actualité. Il n’y a plus de danger, donc plus besoin d’avoir peur, et chaque part peut trouver sa place, son espace à l’intérieur de la personne, être reconnue.

Peut-être faudra-t-il faire tout un travail pour rassurer le Moi qui a peur de perdre sa place, d’être rejeté par le Soi, de ne plus exister… Le piège pour le thérapeute est d’en rester au Moi, d’être séduit par ses beaux discours, par son apparente ouverture et tolérance, en particulier dans les cas de dissociation séquentielle où le patient n’apporte dans le cabinet thérapeutique que la part qui va bien, qui est « montrable ». Le Moi peut se déguiser très habilement – pour garder sa suprématie – et revêtir des aspirations « nobles », spirituelles, humanitaires… manifester des émotions touchantes.

Qui véritablement parle à l’intérieur du patient ? Le Moi ou le Soi ?

Le thérapeute a besoin de discernement et surtout d’avoir fait sur lui-même le travail de libération et de maturation du Soi. Sinon il y a tous les risques qu’il se laisse prendre aux apparences.

Le thérapeute a besoin d’être en rapport lui-même avec son Soi, avec la Vie en lui, d’être vraiment vivant.

Par sa calibration et son sens clinique il va détecter chez son patient cette part qui ne demande qu’à être vue, entendue, reconnue et à devenir plus vivante. Se mettant en rapport avec elle, il va aussi, du coup, la guider vers la vie, parce qu’il la voit, l’entend, lui parle, l’accueille… et déjà elle existe !

Comment se fait-il qu’il y ait cette relation de pouvoir à l’intérieur du patient, entre le Moi et le Soi ?

(33)

De par l’éducation, la culture, le Soi n’a pu se développer dans sa liberté et dans le respect. Il a été violenté, dénigré, dévalorisé ou peut-être le Moi a-t-il été le seul à être stimulé (bien faire les choses, faire plaisir aux autres, avoir de bons résultats scolaires…)

L’enfant a-t-il pu être suffisamment respecté, reconnu et encouragé dans ses talents propres, dans sa différence, dans l’établissement du lien juste avec lui- même, avec les autres, avec le monde ? Sans dévalorisation ni survalorisation de lui-même, dans le respect d’autrui, des règles, de la Loi ?

Il y a besoin de guérison de cette part là : l’Enfant blessé, que l’on va effectuer en structure.

Pour paraphraser Alice Miller (le thérapeute est « l’avocat de l’Enfant

« intérieur). Le thérapeute se doit d’être l’avocat du Soi emprisonné dans la peur, la honte, la culpabilité. Soumis à la dévalorisation ou à la tyrannie du Moi qui reproduit bien souvent les comportements parentaux du passé.

Vrai travail d’éveil et d’émergence de la vie. Comme un apprivoisement.

La capacité d’accueil, de bienveillance, de non-jugement du thérapeute est déterminante. Si le Moi se sent jugé, il devient encore plus défensif. Si le patient vient voir le thérapeute, c’est que quelque part – dans une part – il est prêt, pas forcément à tout changer mais à faire un pas, donc à se mettre en marche.

C’est un mouvement qui commence, on sort de la posture figée.

L’erreur du thérapeute pourrait être de vouloir que le patient fasse plus d’un pas, avance plus vite et plus loin sur le chemin de la libération et de la liberté.

Comment le thérapeute peut-il s’abstenir de tout désir, de toute attente, de tout projet, à la fois par rapport au contenu et à la structure de la vie du patient Il a besoin de tendre au mieux vers sa juste autorité afin d’éviter les jeux de pouvoir avec le patient (c’est-à-dire les pièges tendus par le Moi) qui ne feraient que réactiver le conflit interne du patient entre le Moi et le Soi. Cf. Newsletter N°3 ci-jointe en annexe.

(34)

Chapitre V LA GUERISON DU PASSE, EN STRUCTURE

Elle n’est pas forcément nécessaire ni, d’ailleurs, souhaitée par le patient.

Il peut s’agir du passé récent ou plus ancien, voire archaïque (prénatal ou néo-natal).

Elle se fait en structure et le contenu n’est qu’un support pour décoder le plus précisément possible le type de ressources que le patient a besoin de s’apporter.

Elle n’a pas pour objectif que le patient connaisse/comprenne/analyse son histoire, mais qu’il puisse réajuster la relation à soi et à la réalité extérieure de façon à ce qu’il sorte de ses patterns et vive son présent dans plus de liberté.

Elle peut s’opérer de différentes façons :

 le travail avec la ligne du temps qui a pour effet de libérer l’espace et le temps présent, en gardant le lien avec les ressources du passé et en étant ouvert à ce qui vient (cf. les différents modèles de travail sur la ligne du temps)

 l’intégration des expériences traumatiques (cf. les modèles du Dr Gisela Perren Klingler en traumatologie)

 le travail de deuil (cf le modèle de G. Kohlrieser)

 (je rappelle que, lorsqu’il y a un deuil traumatique, il est nécessaire de traiter le traumatisme avant de proposer au patient le travail de deuil (qui, sinon, ne peut se faire puisqu’il est bloqué).

 La guérison de l’Enfant intérieur

 La construction des Parents intérieurs.

A. LA GUERISON DE L’ENFANT INTERIEUR

Elle se fait grâce aux modèles de changement d’histoire, changement de croyances, au travail régressif et à la création des Parents intérieurs.

Là encore, il s’agit de guider le patient à entrer dans des expériences sensorielles ressources. Le thérapeute doit savoir décoder quelle est l’expérience sensorielle ressource pour cette personne précisément, à ce moment donné de sa vie.

(35)

Plus la ressource va être précise et ajustée, correspondre exactement aux besoins et à l’État Désiré du patient aujourd’hui, plus elle sera efficace, c’est-à-dire porteuse de changement.

Pour répondre aux besoins elle doit répondre aux manques et aux limitations : L’ajustement entre l’État Présent et l’État Désiré est capital.

C’est le sens clinique du thérapeute qui lui permet d’affiner toujours plus et d’individualiser l’État Présent et l’État Désiré : la précision, la qualité, l’adéquation du diagnostic PNL sont déterminantes.

Le thérapeute va travailler au point de moindre résistance et faire bouger les méta- programmes les plus accessibles au changement, ce qui aura pour effet de remettre en mouvement l’ensemble de la roue des méta-programmes. Jusqu’à arriver à la croyance pivotale sur laquelle l’identité et le processus défensif se sont construits, Cf. modèle du changement de croyance pivotale.

Quand le patient touche à la croyance pivotale, s’il est associé, il est en contact avec la douleur de l’Enfant liée à cette croyance : chagrin, peur, terreur, détresse, dépression, rage, sensation d’abandon…

Il est alors essentiel que le thérapeute stimule l’IPI (l’intention positive de l’inconscient) puis la compassion de l’adulte d’aujourd’hui pour cette part Enfant.

Puis on va accompagner le patient à se mettre en méta-position de façon à ce qu’il puisse bien saisir la distance, le décalage entre cette situation passée et sa vie présente.

On va l’inviter à mettre au jour ses critères d’aujourd’hui, puis sa nouvelle croyance génératrice à laquelle on va l’aider à s’associer sensoriellement.

Ce modèle est très beau et très puissant. Pour certains patients sans doute sera-t-il suffisant pour que la nouvelle croyance soit intégrée.

Pour d’autres – dont le système défensif et protecteur est plus installé – ce sera un pas seulement vers l’intégration future, mais un pas déterminant.

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