5e Bio2h
Travail pour la deuxième semaine de confinement
Chers élèves,
Lors du dernier cours, je vous avais demandé de compléter la page 11 du chapitre 2 de bio. Il s’agissait de partir de la question de transférer de la dernière interrogation et d’aller un peu plus loin. En effet, dans cette question, nous avions expliqué la modification de la production de LH chez une femme ménopausée. Dans le cours, je vous demande en plus d’expliquer tous les symptômes de la ménopause. Vous pouvez, bien sûr, m’envoyer vos
réponses et je les corrigerais dès que possible. (Je n’ai, pour le moment, reçu que deux réponses).
Sur la page suivante de ce document, vous trouverez un corrigé. Je vous conseille bien sûr de commencer par essayer tout.e seul.e avant de
regarder la correction. Je reste bien sûr à votre disposition si vous avez des questions. On peut se contacter par mail ou même imaginer un Skype ou une conversation whatsapp.
Si certains ont des problèmes d’accès internet ou pour imprimer, sachez qu’une permanence est et reste ouverte à l’école où il sera possible de consulter et d’imprimer les différents travaux. Comme nous sommes en confinement, c’est évidemment à éviter au maximum, mais en dernier recours, c’est une possibilité.
Mon adresse mail : laura.thiry@flone.be Prenez bien soin de vous et bon travail, L. Thiry
5e Bio2h Corrigé :
La cause première de la ménopause n’est pas encore bien comprise. Elle serait dûe soit à un nombre très réduit de follicules restant dans les ovaires, soit à une résistance de ceux-ci à la FSH (→ même si la FSH est produite, les follicules ne se « réveillent » plus). Quoi qu’il en soit, il n’y a plus de
croissance folliculaire. En conséquence, la concentration sanguine
d’œstrogènes n’augmente plus et il n’y a donc pas de signal positif envoyé au complexe hypothalamo-hypophysaire. Il n’y a donc pas de pic de LH (ni de FSH : voir graphique 1) ni d’ovulation (si tant est qu’il reste des follicules pouvant libérer des ovocytes II). La femme devient donc stérile.
De plus, sans ovulation, il n’y a de formation d’un corps jaune. Il n’y a donc pas de production de progestérone (ni d’oestrogènes) : voir graphique 2.
L’absence de ces deux hormones sexuelles entraîne de nombreuses conséquences sur le corps de la femme :
- pas de phase de croissance (ni de phase sécrétoire) de l’endomètre → disparition progressive des menstruations ;
- redistribution des graisses, surtout au niveau du ventre ;
- parfois, bouffées de chaleur, sueur nocturne, dépression, fatigue, etc.
Graphique 1 : variation des taux de LH et FSH avant et pendant la ménopause
5e Bio2h
Graphique 2 : variation des taux d’oestrogènes et de progestérone avant et pendant la ménopause.