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Mouillage. Niveau : supérieur. Prérequis Forces de VdW Travail Tension superficielle Tensionactifs. Plan : I. Description du mouillage.

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Texte intégral

(1)

Mouillage

Document / Logiciel Auteur Edition/Source Gouttes, bulles, perles et

ondes

PG de Gennes Belin Chimie générale : tout le cours

en fiches

MA. Sevin Dunod Energie potentielle d’un

système d’interface

F. Gheusi BUP n°851

Niveau

: supérieur.

Prérequis

Forces de VdW Travail

Tension superficielle Tensionactifs

Plan

:

I. Description du mouillage. 20 min 1) Types de mouillages.

2) Relations entre les interfaces.

II. Phénomène de démouillage. 10 min 1) Stabilité des films.

2) Traitements de surface.

(2)

Introduction pédagogique : 5 min Choix du contenu :

✓ Comme l’intitulé est spécifiquement « mouillage », on abordera uniquement des problèmes à 3 interfaces (sinon hors sujet).

✓ Restriction au mouillage sur un substrat solide (pas liquide).

✓ Approche énergétique de la loi de Y-D car l’approche par les forces est un peu déstabilisante.

✓ Démouillage indissociable du mouillage.

✓ Pas de démonstration pour l’épaisseur

✓ Surfactant => lien avec la chimie.

Objectifs :

✓ But : comprendre et contrôler le mouillage

✓ Compétences théoriques : paramètre d’étalement, loi Young-Dupré, tension de surface.

✓ Compétences technique : balance d’arrachement.

Contextualisation :

✓ Cours antérieurs : tension superficielle.

✓ Cours postérieurs : rien en particulier.

✓ TP : test de mouillabilité de plusieurs liquides sur plusieurs surfaces, ascension capillaire, mesure de tension superficielles.

✓ Exercices : ascension capillaire du mercure, épaisseur critique des films.

✓ Activités documentaires : mouillage sur un substrat liquide.

Choix des prérequis :

✓ Peu de prérequis car leçon très spécifique.

✓ Prérequis de chimie => pour intuiter les phénomènes sans calculs.

✓ Tension superficielle => rappels sur slide.

Notions délicates :

✓ Toute la leçon ! => simplification du sujet en minimisant les calculs.

Difficultés de préparation :

✓ Leçon peu propice aux expériences devant un auditoire lointain =>

photos.

✓ Pas de vidéo satisfaisante sur la stabilité des films.

✓ Phénomènes compliqués + domaine de recherche récent => dur de trouver des références claires et rigoureuses en abondance.

✓ Conflit de notation => précision si ambiguïté.

Introduction : 2 min

• Quand on se promène un jour de pluie, on a le réflexe de prendre un parapluie ou un bon vieux ciré jaune pour ne pas être trempé.

• Slide Les gouttes de pluie perlent sur la toile cirée et ne s’étale pas.

• Slide Le mouillage est l’étude de l’étalement d’un liquide déposé sur un substrat solide ou liquide.

• Pour ce cours, on se retreindra au mouillage le plus courant qui s’effectue sur substrat solide.

• L’étude du mouillage met en jeu trois phases : liquide, solide, gaz.

• Il existe une unique ligne de contact entre ces trois phases : la ligne triphasique.

• Slide Le mouillage intervient partout au quotidien et en industrie.

• (étalement des peintures, traitements des pare-brise des voitures).

Remarques :

• Exemple de mouillage liquide-liquide : alcane sur eau (article CNRS

« le mouillage dans tous ses états ».

Transition : comprendre le mouillage, c’est expliquer pourquoi l’eau s’étale sur du verre propre, mais pas sur du plastique.

[Gouttes, bulles, perles et ondes, PG. De Gennes, p 23]

(3)

I. Description du mouillage 20 min 1) Régimes de mouillage.

Introduction :

Un même liquide ne s’étale pas de la même façon sur tous les supports.

Selon la forme que prend le liquide sur la surface, on définit plusieurs types de mouillage.

Mouillage d’une surface :

✓ Slide Deux cas limites : surfaces sèches et complètement mouillée.

✓ Mouillage nul : le liquide reste sous forme de goutte = la surface est sèche.

✓ Mouillage total : le liquide s’étale sous forme de film = la surface est mouillée.

✓ (verre parfaitement propre).

✓ Schéma Cas usuels : mouillage partiels.

✓ Angle de mouillage = angle de contact avec le substrat.

✓ Angle de mouillage θ : entre 0 et π rad.

Paramètre d’étalement :

✓ On différencie ces différents régimes de mouillage grâce au paramètre d’étalement S.

✓ Différence d’énergie de surface entre le substrat sec et le substrat mouillé.

✓ S = γSG – (γSL + γLG)

✓ S en N/m (càd J/m2).

✓ S > 0 => mouillage total.

✓ S <0 => mouillage partiel.

✓ (eau sur téflon).

✓ Surface mouillante : θ <π/2.

✓ Surface non mouillante θ > π/2.

Critères de mouillage :

✓ Pourquoi est-ce que certains substrat sont mouillants et d’autres moins ? A cause des interactions L-S => essentiellement VdW.

✓ « Qui se ressemble s’assemble ».

✓ (verre = silice = polaire + eau = polaire => film).

✓ Applications surfaces mouillantes.

✓ (peinture, cosmétique…).

✓ Applications surfaces non mouillantes.

✓ (poêle antiadhésive, parebrise).

Remarques :

• Attention, les notations des sources sont bizarres.

• En fait, c’est plutôt la polarisabilité qui joue et pas la polarité.

Transition : le caractère mouillant d’une surface est lié à S. On a donné un autre critère portant sur l’angle. Comment relier les deux ?

[Gouttes, bulles, perles et ondes, PG. De Gennes, p 24]

2) Relation entre les interfaces.

Méthode :

✓ Recherche du travail à fournir pour déplacer la ligne triple entre deux états d’équilibres infiniment proches.

✓ Slide Rappel : le travail d’une force capillaire est proportionnel à la tension de surface et à la variation d’aire au cours du déplacement.

Slide Démonstration :

✓ Déplacement de la ligne de dx le long du solide.

✓ Travail élémentaire : ligne de contact ~ segment dl.

✓ Gain de surface de contact S/L de dxdl.

✓ Perte de surface de contact S/G de dxdl.

✓ Gain de surface de contact L/G de cos α dxdl.

✓ Bilan : δW = γSLdxdl – γSGdxdl + γLG cos θ dxdl.

✓ Condition d’équilibre : γLG cos θ = γSL – γSG.

✓ Or : S = γSG – (γSL + γLG)

✓ Donc : S = γLG(cos(θ ) -1).

✓ Loi de Young-Dupré.

Exploitation :

(4)

✓ Mathématiquement : cos varie entre 0 et 1, donc S est négatif.

✓ Cohérent avec la définition du mouillage partiel.

✓ θ est mesurable sur des bonnes photos, mais il faut aussi connaître la tension de surface.

Mesure de la tension superficielle :

✓ Il existe plusieurs méthodes mais on utilise souvent l’arrachement.

✓ On immerge une lame de longueur L dans un liquide.

✓ Slide Lorsqu’on retire la lame du liquide, on mesure une force dont la résultante s’écrit : ‖𝐹⃗⃗⃗ ‖ = 2.γ𝑧 LG.L.cos(θ).

✓ Cette force est maximale pour θ = π/2, ce qui correspond à la situation d’arrachement.

✓ On lit F, on connaît L donc on a la tension.

Expérience quantitative :

✓ Objectif : mesurer γLG pour l’interface eau/air.

✓ Montage : balance d’arrachement + boy+ cuve d’eau distillée.

✓ Manipulation : descendre le boy + relever la valeur d’arrachement.

✓ Incertitudes : pureté de l’eau, lecture très imprécise…

Discussion sur l’expérience :

✓ Comparaison à la valeur tabulée.

✓ Slide Comparaison à d’autres liquides : γeau/air très élevé à cause des liaisons H.

Remarques :

• Penser à laver la lame de la balance d’arrachement à l’éthanol.

• Régler la lame de la balance bien à l’horizontal, et monter le boy au plus près de la balance avant la leçon.

• Prendre le 0 de la balance sans que la lame plonge (sinon la poussée d’Archimède intervient et le zéro est faux).

• Dans la formule de l’arrachement, 2L correspond au périmètre de la lame d’épaisseur nulle.

Conclusion :

En résumé, il faut retenir du mouillage qu’il existe plusieurs situations et des paramètres pour les décrire.

On accède aux différentes inconnues, l’angle de contact et la tension superficielle, par la mesure.

Transition : cette partie était focalisée sur les gouttes, mais l’étude du mouillage concerne aussi les films, et en particulier ce qu’on appelle le démouillage.

[Gouttes, bulles, perles et ondes, PG. De Gennes, p 13/64]

[BUP n°851, F. Gheusi, p 148]

II. Phénomène de démouillage. 11 min 1) Stabilité des films.

Introduction :

On a dit que les films sont obtenus lors d’un mouillage total soit S>0.

Il faut en réalité un peu nuancer cette condition quand il s’agit d’étudier la stabilité des films.

Flaques :

✓ A proprement parler, un film est obtenu pour S>0.

✓ Pour S<0, on obtient des gouttes.

✓ Slide Mais pour S<0, les plus grosses gouttes s’affaissent sous l’effet de la gravité : on forme des flaques.

✓ (huile sur une poêle).

✓ Formation d’« un film local » => extrapolation de la notion de film.

Condition de stabilité :

✓ En situation de mouillage total (S>0), un film est toujours stable.

✓ En situation de mouillage partiel (S<0), la stabilité du film dépend de son épaisseur.

✓ Au-dessous d’une épaisseur critique ec, de l’ordre du millimètre, un film « démouille ».

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Démouillage :

✓ Le démouillage est le retrait spontané d’un film sur une surface.

✓ Slide (séchage spontané de la peau, plumes de canard).

✓ Le démouillage se décompose en deux étapes : la nucléation et la croissance des zones sèches.

✓ Slide Spontanément, il se forme des trous dans le film : c’est la nucléation.

✓ Slide Ces zones grandissent et le film est détruit au profits de multiples gouttes : c’est la croissance.

✓ Le démouillage est d’autant plus favorable que la surface est non mouillante.

Transition : au-delà de la simple compréhension des phénomènes, il est intéressant de pouvoir contrôler le démouillage, ce qui revient concrètement à traiter les surfaces.

[Gouttes, bulles, perles et ondes, PG. De Gennes, p 40-41/138-142]

2) Traitements de surface.

Traitements chimiques :

✓ On a vu que la mouillabilité d’un substrat dépendait des interactions S/L.

✓ Slide Interactions favorables => substrat mouillé VS interactions défavorables => substrats non mouillé.

✓ Or, sans changer la nature des phases S et L, on peut transformer complètement les propriétés de mouillabilité d’un substrat en utilisant des « surfactant ».

✓ En particulier, on peut accélérer le phénomène de démouillage des surfaces hydrophiles en les rendant hydrophobes.

✓ Pour ça, on recouvre les surfaces d’un tapis moléculaire constitué de molécules désignées usuellement par l’anglicisme « surfactant », qui correspond au terme français « tensioactif ».

✓ (on traite le verre avec des polymères de trichlorosilanes CH3- (CH2)n-SiCl3).

✓ Schéma Tensioactif.

✓ Tête hydrophile => greffe sur une surface hydrophile.

✓ Queue hydrophobe => adhérence des liquides hydrophobes.

✓ Schéma Bilan : une surface hydrophile est devenue hydrophobe, donc beaucoup moins mouillante vis-à-vis de l’eau.

✓ Le démouillage est très favorisé.

✓ (le produit de rinçage d’un lave-vaisselle permet aux verres de sécher par démouillage, le film se retirant avec les impuretés).

Expérience qualitative :

✓ Objectif : mesurer γLG pour l’interface eau/air.

✓ Montage : balance d’arrachement + boy+ cuve d’eau distillée.

✓ Manipulation : descendre le boy + relever la valeur d’arrachement.

✓ Incertitudes : pureté de l’eau, lecture très imprécise…

Traitements physiques :

✓ La mouillabilité d’un substrat n’est pas seulement une propriété intrinsèque du matériau car en plus des interactions S/L, elle dépend beaucoup de l’état de surface du substrat.

✓ Application aux surfaces non mouillantes.

✓ Schéma Surface lisse plus mouillante qu’une surface rugueuse.

✓ La rugosité exalte la non mouillabilité d’une surface non mouillante.

✓ Les traitements physiques permettent d’amplifier le caractère mouillant ou non mouillant naturel d’un matériau, pas de l’inverser.

✓ On obtient ainsi des surfaces « super hydrophobes ».

Remarques :

• Parler de surfactant et pas de tensioactif car les traitements hydrophiles n’utilisent pas uniquement des tensioactifs, mais aussi des métaux.

Slide Conclusion :

En résumé, le démouillage est un phénomène spontané qui a pour origine l’instabilité des films de faible épaisseur.

Il peut être favorisé par des traitements de surface chimiques ou physiques démouillants.

[Gouttes, bulles, perles et ondes, PG. De Gennes, p 30-32]

[Tout le cours en fiches, A. Sevin, p 433-435]

(6)

Conclusion : 1 min

✓ Slide En définitive au cours de la dernière demie heure, il a été question de comprendre les phénomènes de mouillage et de démouillage grâce à certains paramètres et des relations physiques.

✓ On a rapidement évoqué des traitements de surface permettant de contrôler ces deux aspects de la mouillabilité.

✓ Bien sûr, il existe la réciproque des traitements pour rendre des surfaces non mouillantes.

✓ Slide (serres).

✓ Le mouillage intervient aussi dans de nombreux phénomènes.

✓ Slide (montée la sève des arbre = montée capillaire).

[Tout le cours en fiches, A. Sevin, p 435]

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