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E - Learning : Insuline et antidiabétiques oraux

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Academic year: 2022

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(1)MED0402 FGSM2 - Formation Générale aux Soins Médicaux de niveau 2 Hormonologie, reproduction Dr DJERADA. Victoire VERDELET Cassiopée VAGANAY. E - Learning : Insuline et antidiabétiques oraux Nous allons nous focaliser sur l’essentiel des traitements, leurs mécanismes d’action, les effets indésirables, les modalités de surveillance et les quelques particularités à considérer pour chacun des médicaments. 1- Diabète : Généralités • Monde (2010) : - 285 millions de personnes. - 4 millions de décès → 1 Décès/8 secondes • France (2009) : - Prévalence 4,4% (2,6% en 2000) - 2,9 millions de personnes Epidémiologie. - Disparité géographique → Nord-Est > Sud. → Plus on va au nord-est, plus la prévalence et l’incidence↑. • Plus la pathologie est mal contrôlée, plus elle prédispose à des risques de mortalité importante (origine cardiovasculaire). - On retrouve un lien entre Diabète et précarité • 2,7 millions de personnes traitées pharmacologiquement pour un diabète de type 2 en 2009, soit une prévalence de 4,6 % de la population française (synthèse épidémiologique sur le diabète, INVS, novembre 2010) → Cette valeur change un peu, mais reste dans le même ordre de grandeur • 81 % des diabétiques sont sous traitements médicamenteux (antidiabétiques oraux et insuline) Chiffres clé. • 717 millions € : montant remboursé par l’assurance maladie pour les médicaments antidiabétiques (oraux et insulines) en 2009 (point de repère assurance maladie 2010) • 6,7 milliards € : coût qu’a représenté la prise en charge du diabète de type 2 en 2010 → 2/3 de ces dépenses sont liés au traitement des complications (Rapport charges et produits de l’assurance maladie 2013). Page 1 sur 22.

(2) MED0402. Diabète • Destruction auto-immune des cellules ß des ilots de Langerhans. ð Diabète de type 1 (10%) (sujet jeune) = di.a.b.èt.e. insulinodépendant • Défaut de sécrétion d’insuline : insulinopénie ð Traitement de base : compenser par une insuline exogène → synthétisée par biotechnologie. Physiopathologie. • Diminution réponse à l’insuline : insulinorésistance ð Défaut de sécrétion d’insuline au niveau des tissus périphériques. Notamment lors de surcharges pondérales, tissu adipeux … ð Diabète de type 2 (85%) (sujet + âgé) = diabète n o n insulinodépendant Favorisé par l’obésité et la sédentarité : lié à un déséquilibre entre le glucagon > insuline. → Le prof nous conseille de consulter d’autre cours pour nous donner un ordre d’idée sur la physio-pathologie du diabète. • Signal du glucose, présent en concentration et circulant dans le milieu extracellulaire au niveau systémique • Absorption du glucose transporté via GLUT. Schéma Transformation du glucose → Glucose-6-phosphate par les synthèse et • glucokinases sécrétion de l’insuline • Métabolisme du G-6-P • Génération et production d’ATP qui bloque le canal bleu, codé par certains gènes tel le Kir 6.2 ou SUR1 : Entrée du potassium limité. → Diminution du K+ intracellulaire • Dépolarisation générée qui va faire entrer le Calcium : Déclenche une exocytose des vésicules contenant l’insulines qui augmente la concentration plasmatique d’insuline. Page 2 sur 22.

(3) MED0402 •. D’autres produits ont une capacité résiduelle d’insuline :. - Les incrétines vont augmenter l’AMPc (favorisant l’exocytose) - Les hypoglycémiant sulfamides bloquant le canal potassique (favorisant le mécanisme de dépolarisation, d’où l’exocytose) → insulino-sécréteurs ð Entrainent une hypoglycémie quel que soit la glycémie. → Sont à proposer pour les diabètes type 2 (défaut sécrétion d’insuline) •. Existence de mutations du canal K+ limitant la sécrétion d’insuline. Page 3 sur 22.

(4) MED0402 Diabète : Physiologie Interprétation : Chez le diabétique (comparé au sujet sain). -. Foie : production de glucose post-brandiale supérieure. -. Tissus adipeux : lipolyse + importante et + lente. Muscle : diminution de la captation et de l’utilisation du glucose Pancréas : augmentation production glucagon (hyperglycémiante) et sécrétion d’insuline différée. → Rouge : diabétique → Bleu : non diabétique • Observation de la cinétique des différents marqueurs du glucose en fonction des situations :. Synthèse physio• La production hépatique du glucose après l’ingestion d’un repas, chez le non pathologique diabétique est supérieure au diabétique : la glycémie est plus élevée chez les diabétiques. • L’utilisation périphérique du glucose, exemple du muscle (limite l’excès de glucose plasmatique) chez les diabétiques, on retrouve un défaut d’utilisation en lien avec la concentration d’insuline → Nécessite une augmentation d’insuline pour rattraper le niveau d’utilisation normal • Au niveau du pancréas, c’est le même principe : la concentration plasmatique générée à ce niveau est très élevée, ce qui provoque une élévation de la glycémie chez les diabétiques • La sécrétion d’insuline chez les diabétiques vs non diabétiques : → Chez les non diabétiques : sécrétion précoce avec un pic élevé qui après ↓ → Chez le diabétique : sécrétion retardée, le pic est différé et la courbe est un peu plus plate • La lipolyse chez les différentes catégories : les diabétiques ont une lipolyse plus ralentie que chez les non diabétiques, ou ont une lipolyse très accélérée qui répond plus vite aux concentrations d’insuline, ce qui limite l’impact à ce niveau-là. ⇨ Les défauts d’utilisation, de surproduction, de médiateurs de production de glucose et de cinétique d’insuline sont présents chez les patients diabétiques. Page 4 sur 22.

(5) MED0402 Diabète : cibles des médicaments. Actions sur divers organes pour limiter l’augmentation du glucose systémique. • Au niveau de la dégradation / métabolisation primaire au niveau intestinal pour transformer les glucoses complexes en glucose absorbable : on bloque ces enzymes pour garder les produits complexes pas bien ingérés qui limitent leur indice glycémique. Utilisation des…. • • • •. Biguanides agissant sur les cellules hépatiques Incrétinomimétiques Analogues du GLP-1 bloquant l’activité du glucagon Sulfamides hypoglycémiants augmentant la sécrétion d’insuline. ⇨ Ces combinaisons sont possibles pour traiter le diabète de type 2. Page 5 sur 22.

(6) MED0402 Diabète : Acteurs. Tableau classant les différentes hormones impliquées dans l’homéostasie de l’énergie et du glucose. Présentation des principales hormones. - Le glucagon - L’insuline - La cortisol → les glucocorticoïdes entrainent une insuline-résistance et une glycémie élevée notamment en post prandiale. - L’épinéphrine et l’adrénaline → vont augmenter et promouvoir la glycogénolyse au niveau du foie pour générer de l’énergie et répondre à ce signal d’augmentation de ces hormones (lors de stress, activité physique…) ⇨ Ce tableau indique des rappels essentiels pour maitriser la suite du cours. Diabète : complications • Importance de traiter le patient diabétique vite et bien avec des objectifs à fixer • Présence de plusieurs types de complications :. Complications aigues. • Hypoglycémie • Hyperglycémie : → Décompensation acidocétosique → Décompensation hyperosmolaire. → Se fait petit à petit par un excès de glycémie important :. Complications chroniques. • Néphropathie (IR), Neuropathie, Rétinopathie • Dégradation des vaisseaux à tous les niveaux : ð Micro vasculaire ðMacro vasculaire : IDM (infarctus du myocarde) , AVC, Coronaropathie, atteintes vasculaire périphériques…. Page 6 sur 22.

(7) MED0402. 2- Médicaments • Insuline • Antidiabétiques oraux : - Inhibiteurs des α-glucosidases. - Médicaments de l’insulinorésistance Présentation. ° Biguanides ° Glitazones. - Insulinosécréteurs ° Sulfamides hypoglycémiants ° Glinides ° Incrétines ° Analogues du GLP-1 ° Gliptines. Objectifs. • Le traitement du patient atteint d’un diabète de type 2 est de réduire la morbi-mortalité, par l’intermédiaire d’un contrôle glycémique correct. Fixer des objectifs chez le diabétique. Tableaux présentant différents objectifs à fixer chez le diabétique. RBP, HAS, 2013. Page 7 sur 22.

(8) MED0402 Fixer des objectifs chez le diabétique → Fixer des objectifs drastiques et rigoureux quand il y a beaucoup de facteurs de risques. Explications. → Fixer des objectifs + réalisables quand il n’y a pas beaucoup de facteurs de risques ou que la personne n’est pas capable de les réaliser ⇨ Risque d’augmenter les effets indésirables graves par exemple chez la personne âgée, mais le cas général se situe en dessous de 6,5 voir 7%. Présentation globale des médicaments. → Fonction de la cible principale de chacune des familles des médicaments → Le prof va re-détailler petit à petit le rôle de chaque médicament et comment on les manie. Page 8 sur 22.

(9) MED0402 Les insulines. Différent types d’insulines. → Combinaison d’insulines rapides, intermédiaire et lentes en fonction des situations et des niveaux glycériques Indications. • Diabète de type 1 et 2 (insulino-nécessitant). • Absorption : Variabilité de - Site injection, flux sanguin local, profondeur d’injection l’effet - Repas, hormones, exercice Contreindications. • Hypoglycémie. Effets indésirables. • Hypoglycémie (dérégulation et mauvais équilibre apport glucidique et la dose à administrer) • Lipodystrophie (point d’injection) • Hypokaliémie de transfert lié à l’insuline directement • Prise de poids. Administrati on parentérale. Mécanisme d’action. → Existence de plusieurs types, nous allons voir brièvement les principales insulines • En sous cutanée ++ • Variabilités individuelles de ces administrations • ↑ captation périphérique de glucose : muscle, foie, cerveau, tissu adipeux • ↑ glycogénogénèse • ↓ glycogénolyse • ↓ lipolyse • ↑ synthèse protéique •. Page 9 sur 22.

(10) MED0402. Présentation globale des médicaments Les biguanides - Metformine → Utilisation uniquement de la metformine : risque faible sauf utilisation à dose élevée → Les biguanides sont retirés du marché : ° Risque d’acidose métabolique à tronc anionique expliqué par les lactates ° Risque d’acidoses lactiques → En dehors de ce risque qui est très maitrisé, utilisation de faibles doses de metformine qui possède des propriété bénéfiques (⚠ à l’âge et à l’insuffisance rénale) → Des études montrent la baisse de morbi-mortalité nette et importante : améliore la survie et la protège les organes quelle que soit l’association.. Première intervention. → En première intention dans le diabète de type 2 → En particulier si surcharge pondérale ð ANTI-HYPERGLYCEMIANT : ne provoque pas d’hypoGlycémies. • ↓ de la production hépatique de glucose :. Mécanisme d’action. ↓ Hyperglycémie postprandiale Inhibition de la néoglucogénèse (lactate, pyruvate, glycérol) Inhibition de la glycogénolyse Stimule la glycogène synthase (stockage de glucose). • ↑ de l’utilisation périphérique du glucose : - Muscle : baisse de la glycémie. - ↑ capacité des transporteurs du glucose GLUT • Retarde absorption intestinale de glucose. ⇨ Ce sont les effets directs de la glycémie, la régulation et l’homéostasie du glucose. NB. • Plus loin, la metformine aura beaucoup plus d’effets au niveau de la protection vasculaire, endothéliale, cardiaque et un effet plus profond. Page 10 sur 22.

(11) MED0402 ⇨ Beaucoup d’effets bénéfique lorsqu’elle est bien utilisée, avec une pharmacocinétique simple :. Biguanides : metformine suite. Pharmacocinétique. ⚠. Vérifier posologie. • Forale = 50-60%. • Fixation aux protéines plasmatiques négligeable • Eliminée sous forme inchangée par voie rénale • Ajustement des posologies : → Début de traitement : /glycémie (J+10/15) → En cours de traitement : /HbA1c. → Nous rappelons que DFG signifie débit de filtration glomérulaire ° Pour un DFG compris entre 45 et 60 ml/min→ posologie = 1g/j max ° Pour un DFG compris entre 30 et 45 ml/min→ posologie = 500mg/j max ° Pour un DFG > 60 ml/min → posologie = 2g/j. ⇨ Quand on est dans une situation d’insuffisance, il faut vérifier qu’il n’y ait pas de risque d’accumulation et autre → lors d’accumulation, présence des signes suivants : • Troubles gastro-intestinaux : Nausées, vomissement, diarrhée, perte d’appétit, douleurs abdominales • Dysgueusie • ↓ absorption vitamine B12 (à surveiller pour éviter les anémie) • Acidose lactique (si Hypoxie, Insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque) • Réactions cutanées : Érytème, prurit, urticaire Effets indésirables. ⇨ Dans ce cas, il faut savoir dire au patient d’arrêter la prise de traitements afin de mieux récupérer ⇨ S’il accumule trop de metformine, il faudra dialyser le patient ⇨ A partir de 60ml/min, il faut considérer les posologies à la baisse, ça n’apportera pas plus d’augmenter les posologies ⇨ Si on n’arrive pas à réguler la glycémie avec ces posologies abaissées chez la personne insuffisante rénale, il faut aller vers d’autres stratégies en rajoutant d’autres produits, tolérées chez les personnes âgées. Diapo illustrant les effets indésirables. Page 11 sur 22.

(12) MED0402 Présentation globale des médicaments Les sulfamides Hypoglycémiants → Utilisé en 2ème intention → Pas trop utilisé chez les personnes âgées car pas bien tolérés et risque d’hypoglycémie ° Les personnes âgées de captent pas vraiment les hypoglycémies. Présentation. • Diabète Non Insuline-Dépendant, non acidocétosique et non équilibré par un régime • Mécanisme d’action :. - Nécessite la capacité résiduelle de sécrétion de l’insuline. - Fermeture des canaux K-ATP cellules ß îlots de Langerhans : fixation à la protéine SUR (SulfonylURée) → Dépolarisation des cellules → Sécrétion d’insuline. • Divers médicaments classés selon leurs 1/2 vie, leur durée d’action (équivalente). Pharmacocinétique. • Le Glibenclamide est le plus utilisé • Hypoglycémie : patient âgés, dénutris, insuffisants rénaux. Effets indésirables. • Associé à des médicaments ayant des interactions & accumulant les hypoglycémiants (ex : AINS) • Prise de poids modérée • Effet antabuse : glibenclamide, glipizide • Rare : troubles digestifs, hépatites cholestatiques • Exceptionnels : allergies cutanées, thrombopénies auto-immunes, anémie hémolytiques (déficit en G6P déshydrogénase, toxique pour les Globules rouges) , agranulocytoses, hépatites cytolytiques. Page 12 sur 22.

(13) MED0402 Présentation globale des médicaments • Hypoglycémie : Eduquer le patient à la reconnaitre ! - Sulfamides antibactériens (potentialisation). - Inhibiteurs enzymatiques (métabolisme) - Médicaments responsables IRA (élimination) - Phénylbutazone, AINS (déplacement protéique) Interactions Médicamenteuse. Hypoglycémie symptômes. • IEC : ↑ tolérance glucose • Danazol, chlorpromazine, glucocorticoïdes, progestatifs macrodosés : effet djabétogène qui ↓ Effet des sulfamides hypoglycémiants • ß-bloquants : Hyperglycémiants → masque une potentielle hypoglycémie. Signes lié à l’hypoglycémie. • Changement de caractères, maux de tête, fatigue, faim, tremblements, vertiges, pâleur, transpiration, vue trouble. Présentation globale des médicaments Les glinides - répaglinide Présentation. Mécanisme d’action. Pharmacocinétique. Effets indésirables. • Autre famille d’insulino-sécréteurs • • • •. Impossibilité d’usage de metformine et/ou sulfamides hypoglycémiants Et si prise alimentaire irrégulière Efficacité : ↓ 1% HbA1C Fermeture des canaux K-ATP des cellules ß îlots de Langerhans : fixation à la protéine SUR. • Variabilité si prise alimentaire irrégulière (prendre avant repas idéalement) • Absorption GI rapide : Cmax en 1h, F~60% • 1/2 vie courte ~ 1h • Liaison ✈ forte • Métabolisme CYP2C8 • Elimination biliaire. • Hypoglycémie (rare) • Diarrhée, nausées, infection respiratoire hautes. • Gemfibrozil (hypoglycémie) CI Médicamenteuse • Inducteurs CYP2C8 (rifampicine, millepertuis) Interactions. Page 13 sur 22.

(14) MED0402. Présentation globale des médicaments Glitazones ou Thiazolidinediones « On a mis sur le marché ces produits la et on les a rapidement retirés du marché car ils augmentent le risque d’AVC de façon très importantes. Commentaire du prof. A partir de ce moment-là tous les produits des grandes pathologies ont des plans de gestion de risque très renforcé, une fois l’AMM obtenur on le surveille de façon très minutieuse pendant 5 ans avec plusieurs plans afin de détecter des effets qu’on aurait pas vu ». Diapo (non Développées). Page 14 sur 22.

(15) MED0402. Présentation globale des médicaments Inhibiteurs des α-glucosidases Médicaments. • Acarbose • Miglitol. Mécanisme d’action. Indications. • Limitent la décomplexation du produit : devient des produits simples à absorber • Inhibition compétitive réversible des α- glucosidases intestinales : simplifie les sucres complexes en sucre simple • Utiles : - Chez les patients en début de traitements, en association. - Si survenue d’hypoglycémies - Si intolérance metformine et sulfamides hypoglycémiants → Actions sur les apports glucidiques • Acarbose :. - Forale = 1%. Pharmacocinétique. - T 1/2 : 6-8h • Miglitol : - Absorbé et éliminé (inchangé). - T 1/2 : 2-3h Effets indésirables. • Liés à la présence de sucres complexes au niveau intestinal • Météorisme, flatulence, diarrhée, douleurs abdominales. Page 15 sur 22.

(16) MED0402. Présentation globale des médicaments Incrétinomimétiques Les cadres entourés en rouge indiquent les sous familles d’incrétinomimétiques : • Gliptines : inhibiteurs DPP-4. Rappels. • Exenatide et liraglutide : agonistes R.GLP-1. Commentaire. • Rappels : Le repas stimule GLP-1 (Glucagon like peptide) qui se déplace sur le R.GLP-1 et ↑ la libération d’insuline et ↓ la libération de glucagon donc Baisse de la glycémie. • En pharmacologie : On synthétise des produits analogues au GLP-1 et on cherche à bloquer les enzymes DPP-4 dégradant le GLP-1. Présentation globale des médicaments Incrétine Analogue du GLP-1 Inhibiteur DPP-IV ou gluptine. Utilisation. Mécanisme d’action. • Exenatide • Liraglutide / → Dans les mêmes situations que les inhibiteurs de α-glucosidases : • Sitagliptin • Saxagliptin • Analogue non hydrolysable du GLP-1 ou prolonge l’activité et GLP-1 (inhibiteur DPP-4) • ↑ sécrétion d’insuline de façon glucose-dépendante (de sa concentration) • ↓ sécrétion de glucagon, l’appétit et la vidange gastrique • Très bonne efficacité : ↓ 0,8 HbA1C. Page 16 sur 22.

(17) MED0402 Présentation globale des médicaments Exénatide (inj sc) - Liraglutide (inj sc). Peptides à effet insulinosécréteur. Mécanisme d’action. Pharmacocinétique. • Incrétines : → Glucagon like peptide (GLP-1) → Glucose dépendant insulinotropic peptide (GIP) ° Obtenu par clivage du pro-glucagon ° T 1/2 ~ 2 min ° Dégradation par la dipeptidyl peptidase-4 (DDP-IV) ° Associé à metformine et/ou sulfamides hypoglycémiants si IMC > 30. • Analogue non hydrolysable du GLP-1 • ↑ sécrétion d’insuline de façon glucose-dépendante • ↓ sécrétion de glucagon, l’appétit et la vidange gastrique. • Tmax ~ 2-8h • T1/2 ~2-4h/13h. Administration • SC (2x/j - 1/j) Effets indésirables. • Nausées, vomissements, diarrhées • Hypoglycémie • Légère perte de poids dose dépendante (2-3kg). Interactions. • Ralentissement de la vidange gastrique : → Attentions si association avec AVK, IPP, antibiotiques (↓ absorption). Médicamenteuse. Page 17 sur 22.

(18) MED0402. Présentation globale des médicaments Gliptines. Médicaments. Mécanisme d’action. Pharmacocinétique. Effets indésirables. • Vildagliptine (antagoniste covalent) • Sitagliptine (antagoniste compétitif) • Saxagliptine (antagoniste covalent). • Usage en trithérapie • Inhibiteur de DPP-IV : →↑ sécrétion d’insuline →↓ sécrétion de glucagon. • Forale = 87%. • Ajustement de la fonction rénale. • • • • • • •. Nausée, constipation, diarrhée, douleurs abdominales Infections des voies respiratoires hautes Troubles musculo-squelettiques Anaphylaxie, toxidermie exfoliatives, steven-johson Toxicité sur la reproduction chez l’animal Diffuse dans le lait maternel Pancréatites aiguës. Page 18 sur 22.

(19) MED0402. Présentation globale des médicaments Inhibiteurs des SGLT2. • SGLT2 : transporteur au niveau rénal • Son blocage provoque la réabsorption du glucose (est éliminé) • Limite la glycémie : stratégie efficace pour réabsorber le glucose. • Glucose plasmatique : librement filtré par le glomérule (urine primitive) • Il est entièrement réabsorbé dans le tube contourné proximal par un cotransporteur apical Glucose/Na+ (une molécule de Na+ et une molécule de glucose sont réabsorbées simultanément) Sodium glucose co-transporteur type 2 (SGLT2) Dapagliflozone, • Ce transporteur secondairement actif a un Tm (taux maximal de Canagliflozine, réabsorption) d’environ 10 mmoles/L. Empagliflozine • Au-delà de ce seuil, le glucose n’est plus réabsorbé et se retrouve dans l’urine définitive, engendrant une glycosurie. • Inhibiteur de SGLT2 : baisse la réabsorption tubulaire du glucose, provoquant une fuite urinaire de glucose (glucosurie) et une baisse de la glycémie et une perte calorique glucidique.. Effet utile en clinique. PD. • • • • • •. Glycosurie Baisse de la glycémie sans engendrer d’hypoglycémie Baisse de l’HbA1C d’environ 0,7% Perte de poids d’environ 2Kg Baisse de la pression artérielle et ↑ de diurèse et natriurèse Pour l’empagliflozine chez des patients diabétiques de type 2 à haut risque cardiovasculaire : réduction de morbimortalité cardiovasculaire et de la mortalité toute cause confondues. ⇨ de diurèse et natriurèse : risque de déshydratation ou d’hypotension. Variabilité de la • Dose la + faible lors d’insuffisance rénale chronique (DFS > 60ml/min) réponse. Situation à risque ou déconseillées. • Infections des voies urinaires et mycoses génitales (la glycosurie induite favorisant la pullulation microbienne) • Aucune donnée chez l’enfant ou la femme enceinte • Acidocétose • Arrêter le traitement avant une intervention chirurgicale. Précautions d’emploi. • Non indiqués lors d’insuffisance rénale chronique → DFG < 45 mL/min • Ne pas donner au cours de la grossesse (pas de données). Page 19 sur 22.

(20) MED0402 (suite du tableau Inhibiteurs des SGLT2). Effets indésirables Surveillance d’HbA1C. • • • •. Infection des voies url-génitales Hypotension Déshydratation Pollakiurie, polyurie et nycturie. • Surveillance régulière de l’HbA1C. Prise en charge Règles hygiéno-diététiques Activité physique Monothérapie : IMC < 27 : Metformine ou IAG IMC > 27 : Metformine ou insulinosécréteurs Bithérapies : Metformine + SHG ou Glinides ou IAG Insulinosécréteurs + IAG Trithérapie : - Metformine + Insulinosécréteurs + Autre antidiabétique ou insuline Diapo donné par le prof en guise d’information. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2013-02/12e_memo_algo-diabete_a3_080213.pdf. ⇨ NE PAS APPRENDRE POUR L’EXAMEN → Utile à partir de la 5ème année, pour l’ECN → Synthèse globale des traitements à utiliser en fonction des objectifs thérapeutiques → Le prof nous incite à aller consulter cette page sur le site de la HAS pour les années à venir. Page 20 sur 22.

(21) MED0402 Diapo donné par le prof en guise d’information → Il faut aussi avoir une idée globale des médicaments nécessitant des adaptations posologiques en fonction de la fonction rénale → Avoir une idée où il est indiqué « dose réduction » cela nécessite une adaptation posologique → Le prof conclue en disant qu’il a essayé de nous donner le max d’infos pour ce cours, il conseille de regarder 2 ou 3 fois la vidéo pour bien maitriser le cours (MDRRR…. Ouais..) → N’hésitez pas a lui envoyer un mail si vous avez des questions (il n’a pas laissé son mail oups). ⇨ CORRECTION DES QRM DU DIAPO Question 1 (QRM) : Concernant la metformine : A. elle augmente la production hépatique du glucose B. elle induit la sécrétion de l’insuline C. elle augmente l’utilisation périphérique du glucose D. elle augmente les capacités de transport du glucose E. sa posologie est fixe quel que soit le débit de filtration glomérulaire Question 2 (QRM) : Concernant la metformine : A. elle diminue la production hépatique du glucose B. elle induit la sécrétion de l’insuline C. elle limite l’utilisation périphérique du glucose D. elle augmente les capacités de transport du glucose E. sa posologie est variable selon le débit de filtration glomérulaire Question 3 (QRM) : Concernant le mécanisme d’action des antidiabétiques : A. la metformine peut être considérée comme anti hyperglycémiants B. le glibenclamide est considéré comme insulinosécréteur C. les sulfamides hypoglycémiants nécessitent la capacité résiduelle de sécrétion d’insuline D. les analogues du glucagon like peptide-1 augmentent la sécrétion de l’insuline de façon glucosedépendante E. les inhibiteurs dipeptidylpeptidase-4 augmentent la sécrétion du glucagon de façon glucosedépendante Question 4 (QRM) : Concernant les effets indésirables des antidiabétiques : A. l’utilisation de la metformine à posologie élevée chez l’insuffisant rénal peut induire une acidose lactique B. la metformine peut induire une diminution de l’absorption de la vitamine B12 C. le glimepiride peut induire une hypoglycémie D. les analogues du glucagon like peptide-1 peuvent induire une hyperglycémie E. les inhibiteurs dipeptidylpeptidase-4 peuvent induire des toxidermies exfoliatives. Page 21 sur 22.

(22) MED0402 Question 5 (QRM) : Concernant le mécanisme d’action des antidiabétiques : A. la metformine peut être considérée comme anti hyperglycémiants B. le glibenclamide est considéré comme insulinosécréteur C. le glimeperide nécessite la capacité résiduelle de sécrétion d’insuline D. les analogues du glucagon like peptide-1 diminue la sécrétion de glucagon E. les inhibiteurs dipeptidylpeptidase-4 augmentent la sécrétion du glucagon de façon glucosedépendante Question 6 (QRM) : Parmi les antidiabétiques lesquels peuvent induire une hypoglycémie ? A. la metformine B. le glibenclamide C. le glimépiride D. l’exénatide. E. le liraglutide. Page 22 sur 22.

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