dessein Lionel Quarroz Andromeda Société Coopérative Team Academy - HES-SO Sierre

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18

Lionel Quarroz

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Andromeda Société Coopérative

Team Academy - HES-SO Sierre

planification la

un ^en dessein

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18

Les outils ... 4

PERT ... 4

Gantt ... 5

Définir les activités ... 5

Comprendre sa planification ... 7

Les outils ... 7

Vérifier la durée du projet ... 7

Contrôler les activités importantes ... 8

À quoi sert la planification ... 9

Clarifier le projet ... 9

Gagner du temps ... 9

Motiver l’équipe ... 9

Comment faire fonctionner une planification ... 10

Prendre le temps qu’il faut ... 10

Rester simple ... 10

Être à jour ... 10

Annexe ... 11

Fonction Gaussienne ... 11

Index de Criticité (CI) ... 11

Index de Sensibilité (SI) ... 11

Index de risque d’incertitude (SSI) ... 12

Sources ... 13

Littérature ... 13

Contenu Web ... 13

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18 Il y a quelques années, j’étudiais à l’école Supérieur de Commerce de Sion, en Valais. Dans le cadre

de cours d’économie d’entreprise, j’ai pris connaissance du Gantt et du PERT, deux outils de planification de projet. À cette époque, je les ai utilisés par obligation, sans vraiment comprendre

l’utilité de ces outils. Ils me paraissaient davantage compliqués qu’innovants.

Malgré un programme académique¹ qui me pousse à gérer des projets de plus ou moins grosse envergure, cette vision que j’ai de la planification a longtemps eu du mal à évoluer.

La raison pourrait être la suivante : il m’a été difficile de comprendre la raison, le pourquoi, derrière la réalisation d’un Gantt ou d’un PERT.

J’ai le plaisir de faire partie du projet Apéro Urbain, évènements autour de l’apéro et des produits du terroir local, depuis plus d’une année. Durant cette période, il s’est passé beaucoup de chose et j’ai été régulièrement amené à planifier le travail de l’équipe ou des évènements.

Lors de la création du concept, l’équipe d’Apéro Urbain s’est retrouvé autour d’une frise du temps d’une durée de 6 mois. Notre mission a été d’écrire sur des post- it les différentes tâches à réaliser durant cette période pour ensuite les coller à la bonne place sur la ligne du temps. L’objectif était de faire participer toute l’équipe afin de rendre notre planification claire, rapide et transparente.

Le travail, à la fin de la réunion, rendait très bien et nous étions contents du résultat. La planification était lisible et bien imagée. Cependant, quelques semaines après le début du projet, un évènement est venu le chambouler complètement. Il a, dès lors, été difficile de modifier la planification sous la forme où elle était (c’est-à-dire imprimée). Il n’était pas imaginable de remobiliser toute l’équipe pour refaire cette planification. Notre frise du temps était devenue obsolète en moins d’un mois.

Par la suite, nous avons mis en place un programme Excel qui fusionne une To-Do list² avec un Gantt. Nous l’avons réalisé afin que les tâches soient inscrites dans la To-Do list, pour être ensuite reportée, automatiquement, dans un Gantt. Ainsi, la planification était correcte et dynamique.

Mais encore une fois, un gros défaut a rendu cette planification difficilement utilisable : les tâches étant planifiées au fur et à mesure, il était impossible de visualiser le projet dans son ensemble ainsi que sa fin. Le Gantt a perdu de son côté « planification » pour ne devenir, finalement, qu’une simple visualisation des délais d’une To-Do list.

1 Programme bachelier de la HES-SO Valais en économie d’entreprise, son originalité réside dans son fonctionnement innovant où les étudiants prennent en main leur formation. Plus d’info.

2 Ensemble de tâches à réaliser sous forme de liste.

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18 Enfin, lors de notre deuxième évènement, nous avons pris la décision de ne pas planifier toute la période de préparation mais uniquement le jour-J de l’évènement. L’argument était le temps à disposition pour réaliser cette tâche.

Cette décision nous a handicapé. Nous n’avions pas le visuel de l’avancement de la préparation et ne pouvions donc pas savoir si nous étions dans les temps, ou quelles tâches étaient réalisées.

Dans un autre projet d’une journée, j’ai réalisé un PERT extrêmement précis où toutes les tâches étaient détaillées, accompagnées d’une gestion des risques en ajoutant des plan B.

J’ai ensuite prédit la probabilité que chaque plan B soit utile. Ces chiffres m’ont permis d’estimer la durée de la journée.

C’était un très bon travail. Tout était calculé et la journée a, grâce à ce PERT, pu se passer sans encombre. Cependant, ce travail de planification a été extrêmement chronophage et n’aurait pas été possible sur un projet plus long.

De plus, les probabilités avaient été calculée arbitrairement selon mon expérience.

J’ai mis en place beaucoup de planifications à chaque fois différentes. Mais le résultat a presque toujours été le même. Que ce soit pour un Gantt ou un PERT, le temps investi n’a pas abouti à un résultat rentable. J’ai trop souvent laissé de côté la planification, en en faisant un outil secondaire de la gestion de projet. Je ne suis pas parvenu à réaliser une planification correcte à moyen terme et je n’en ai que très rarement vu autour de moi.

Et si ce manque de résultat concret était dû à un manque de motivation ?

De cette hypothèse, j’en retire une piste à travailler : l’absence de raison, d’objectifs concrets derrière le travail de planification. Mon manque de succès peut être dû à l’absence de sens, le pourquoi de tout ce processus. Lors de mes diverses expériences, je ne ressentais pas vraiment le besoin de retirer quelque chose de ces outils.

Mais alors… à quoi sert la planification ?

Les outils

Le PERT et le Gantt ne sont pas en concurrence. Ils apportent chacun leur propre visualisation du projet. Ils se complètent (Ralyté J., 2016). Avant d’analyser les bénéfices de la planification, voyons les avantages qu’ont chacun des outils.

PERT

Le PERT est une option très visuelle. Les tâches sont représentées avec des liens entres elles.

Il montre les contraintes entre les tâches du projet (Ralyté J., 2016). Par sa simplicité, cet outil est utilisé dans des projets avec peu de risques, d’estimations et de complexité. On peut cependant imaginer l’utiliser dans des projets avec plus d’ampleur pour réaliser une première analyse (Vanhoucke M., 2018).

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18 Les avantages du PERT sont sa simplicité de visualisation des différentes tâches et des dépendances qu’elles ont entre elles (Rouse M., 2007). Le visuel simple permet d’enlever les informations superflues pour obtenir une meilleure lecture du projet et l’analyser plus facilement. Il est, alors, même possible de réaliser des tests en modifiant l’ordre de certaines tâches pour trouver le meilleur enchainement(Person S., s.d.).

Il n’est pas très facile de mesurer l’avancement du travail dans un PERT (Person S., s.d.). Il doit être constamment mis à jour lorsqu’un changement intervient dans le projet. Si ce n’est pas le cas, il deviendra rapidement inutile (project-management.com, 2018).

Gantt

Le Gantt représente l’ensemble des activités à réaliser sous forme de liste. La planification se trouve à droite sous forme de barres sur une ligne du temps. L’option est moins visuelle que le PERT, mais contient davantage d’informations. On y trouve notamment qui réalise les tâches, le délai et la durée prévue ou encore la manière dont une activité influence les autres activités et donc le projet (project-management.com, 2018).

Les avantages sont que le Gantt permet de visualiser les contraintes du calendrier comme les jours fériés et les week-ends (Ralyté J., 2016). Il permet également d’éviter aux membres de l’équipe de projet d’être surchargés et de réaliser des heures supplémentaires (ProofHub, 2018). L’avancement des activités est facilement visualisable et peut être comparé à un trait vertical sur la ligne du temps qui représente la date du jour (Project-lead.eu, 2011). Lorsqu’une tâche est terminée ou en retard, il est facile de l’indiquer via un code couleur. La facilité de regroupement d’un grand nombre d’activités permet de regrouper plusieurs secteurs sur un même diagramme et d’offrir de la transparence au projet, tout en permettant aux membres de l’équipe d’être au clair sur leurs responsabilités (project-management.com, 2018).

Cependant, le Gantt peut très vite devenir extrêmement complexe. Il est compliqué d’indiquer la quantité de travail dont nécessite une activité. En effet, une activité peut bénéficier d’une semaine de délai mais ne nécessite que de 15h de travail. Et tout comme le PERT, Il doit être constamment mis à jour lorsqu’un changement intervient dans le projet. Si ce n’est pas le cas, il deviendra rapidement inutile (project-management.com, 2018).

En résumé, chaque outil a ses avantages et ses inconvénients. Mais il ne s’agit pas d’en choisir un, mais plutôt de réaliser l’un ou l’autre selon les besoins de l’équipe de projet tout en maximisant ses avantages.

Définir les activités

Pour remplir les outils ci-dessus, une grande partie du travail est réalisé en amont. Il ne faut pas négliger le temps passé sur le découpage du projet en activités car il est crucial pour la pertinence du reste du processus. Avant de commencer, soyez certain d’avoir déjà une visualisation personnelle des activités qui composent votre projet (Oudiette D., 2015).

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18 Puis, mettez le tout par écrit. Pour cela, il existe plusieurs méthodes (Ralyté J., 2016), en voici une :

Un projet est constitué d’étapes quasi autonomes dont…

- le résultat est mesurable

- l’investissement temporel et financier est mesurable - les relations entre les autres étapes sont identifiables

En clair, le moyen le plus simple est de diviser le projet en différentes catégories de travail (Par exemple : comptabilité, marketing ou vente), pour ensuite diviser ces catégories en groupes de tâches (par exemple : planification financière et pricing). Il est possible d’aller plus loin dans le découpage des tâches mais ce n’est pas conseillé. Ça ne sert à rien de surcharger la planification. Si elle devient trop difficile à comprendre, elle perdra de son utilité (Oudiette D., 2015).

Ensuite, viens le moment d’estimer la durée de vos activités. Pour cela, deux choix s’offrent à votre équipe :

a. Si une matrice des risques du projet est à jour, le temps pour chaque activité est estimé.

Ensuite, chaque activité est réestimée, avec l’aide de la matrice des risques, comme si l’entièreté du projet se passait mal (en enlevant les risques majeurs). Enfin, une 3^ème estimation est réalisée en imaginant que toutes les activités se passent parfaitement bien (Defense Systems Management College Press, 2001).

b. Le temps pour chaque activité est estimé. Puis, plusieurs autres estimations sont réalisées via un sondage auprès des autres membres de l’entreprise et des personnes externes qui ont déjà travaillé dans un projet semblable. La durée la plus courte, la plus longue et la durée médiane sont alors retenues (Vanhoucke M., 2018).

À la fin de l’un ou l’autre de ces processus, chaque activité obtient trois durées (Defense Systems Management College Press, 2001) :

1) Durée optimiste 2) Durée normale 3) Durée pessimiste

Chaque activité va ensuite pouvoir recevoir une 4^ème durée, tirée d’une moyenne des trois autres. Il s’agit de la durée la plus probable. Le calcul est le suivant (Vanhoucke M., 2018) :

Optimiste + 4x normale + pessimiste 6

Ce calcul permet de prévenir la planification d’estimations trop irréalistes (Rouse M., 2007).

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18 Maintenant que le projet est planifié, il est intéressant de se plonger dans toutes ces données pour mieux les comprendre.

Comprendre sa planification

Les outils

L’analyse de la planification, avant qu’elle ne commence, nécessite deux outils (Vanhoucke M., 2018) : le théorème central limite et la méthode de Monte Carlo.

Théorème central limite

Le théorème central limite permet d'estimer le comportement d'une somme de variables indépendantes les unes des autres et suivant une même loi ; par exemple, réaliser 100 lancer de pièces et calculer le nombre de « pile ». Pour l’utiliser, la première grandeur à obtenir est l’« espérance », c’est-à dire le chiffre le plus probable. Ici, il s’agit de 50 fois. Car une pièce comporte 2 côtés. Le second chiffre est la « Déviation Standard ». Il s’agit de l’écart-type calculé ainsi (Statistique Canada, 2017). :

√∑(𝑥 −𝑥) 𝑛

Dans notre cas, la déviation standard est de 5. Dès lors, le théorème centrale limite démontre qu’il y aura peu de probabilité que le nombre de résultat « pile » soit supérieur à (50 + 1𝑥5) ou inférieur à (50 − 1𝑥5). En effet, la probabilité d’obtenir plus de 55 ou moins de 45 « pile » en lançant 100 pièces est de moins de 32%. En triplant l’écart-type (50 ± 3𝑥5), la probabilité de ne pas obtenir un nombre de « pile » entre 35 et 65 est de moins de 0.3% (Pfister C.-E., 2012).

En clair, ce théorème permet de passer de plusieurs approximations, comme les trois réalisées par activité dans la planification, à un seul nombre comprenant une marge d’erreur définie et dont les probabilités de s’en éloigner se réduisent de manière exponentielle.

Les calculs étant complexes, il est possible d’en profiter simplement dans Excel (Microsoft, 2019) via la formule "loi.normale" (voir annexe).

Méthode de Monte Carlo

La méthode de Monte Carlo est une simulation. Il s’agit d’une « méthode d’estimation d’une quantité numérique qui utilise des nombres aléatoires. » (Tuffin B., 2017). En testant un grand nombre de fois (1000) un schéma aléatoire, tel qu’un Gantt, il est possible d’en ressortir une tendance.

Vérifier la durée du projet

Le PERT et le Gantt permettent de visualiser la durée totale du projet via le chemin critique.

Cependant, et comme énoncé plus haut, un projet change et la planification aussi. Il est alors cohérent de prendre en compte ces changements dès le début grâce à des tests statistiques et probabilistes.

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Le chemin critique

Le chemin critique représente l’enchainement d’activités le plus long dans une planification.

En plus de représenter la durée du projet, il met également en valeur les activités à surveiller.

En effet, si elles prennent du retard, cela sera reporté sur le projet (Tran L., 2015).

Il est possible de visualiser la durée du projet grâce au théorème central limite. Le calcul nécessite deux informations :

1) La somme des durées les plus probables pour chaque activité présente sur le chemin critique

2) La déviation standard du projet³√∑(𝑝𝑒𝑠𝑠𝑖𝑚𝑖𝑠𝑡𝑒−𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒) 6

2

Le résultat ressemble à une cloche et s’appelle une « fonction Gaussienne » (Vanhoucke M, 2018). Vous trouverez une marche à suivre pour créer ce graphique sur Excel (Microsoft, 2019) en annexe de ce document.

Ensuite, il n’est pas correct d’identifier de manière définitive une suite d’activités comme faisant partie du chemin critique. Si leurs durées, et celles des autres activités du projet, changent, le chemin critique peut changer (Vanhoucke M., 2018).

La probabilité pour une activité d’être présente sur le chemin critique se calcule grâce à la méthode de Monte Carlo et le théorème central limite. Il va s’agir de faire vivre notre planification dans mille différentes dimensions et d’observer dans combien de cas chaque activité est présente dans le chemin critique. Le chiffre obtenu, sous forme de pourcentage, est l’index de criticité (CI) (Vanhoucke M., 2018).

Cette fois, une fonction Excel ne suffit pas. Vous trouverez en annexe le calcul du CI. Vous trouverez également sous ce lien Dropbox un fichier qui vous permettra de le calculer.

Contrôler les activités importantes

Toutes les activités ne nécessitent pas la même préoccupation en cas de retard. Certaines ont davantage de chance que ce retard soit reporté sur la durée du projet. Il ne s’agit pas forcément d’activité sur le chemin critique. Comme décrit plus haut, celui-ci n’est pas toujours représenté par les mêmes activités. De plus, certaines sont planifiées sur une longue période mais ne nécessitent pas autant de temps pour être réalisées. La planification contient alors une marge. En regroupant tous ces facteurs, il est possible de calculer l’index de risque d’incertitude (SSI) de chaque activité (Vanhoucke M., 2018). Ces résultats, sous forme de pourcentages, peuvent être comparés entre eux. Ils déterminent les activités pour lesquelles le chef d’équipe doit vérifier, en priorité, le bon déroulement.

Vous retrouverez en annexe la méthode de calcul du SSI. Vous trouverez également sous ce lien Dropbox un fichier qui vous permettra de le calculer.

3 Dans ce cas, et uniquement ce cas, il est possible de calculer l’écart-type ainsi (Vanhoucke M., 2018)

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À quoi sert la planification

Tous les aspects théoriques et les informations présentes dans un Gantt et un PERT ont été explicités. Mais quels sont les déductions qu’il est possible de tirer sur l’utilité de la planification dans la gestion de projet ? Voici mes hypothèses :

Clarifier le projet

Construire une planification complète est très chronophage. Il faut donc être certain de bien comprendre le projet et l’utilité d’une planification pour celui-ci. Cette réflexion, accompagnée du travail de planification, permet d’être au clair avec les raisons du projet lui- même (Person S., s.d.).

Gagner du temps

Être au courant des index de chaque activité, ainsi que du temps probable du projet permet de recentrer son attention sur le bon déroulement de quelques activités seulement. Le chef d’équipe gagne alors du temps pour, par exemple, mettre à jour régulièrement la planification.

Motiver l’équipe

Garder une planification à jour permet d’améliorer la motivation des membres de l’équipe. En effet, les délais et la date de fin du projet sont clairement affichés. Si les délais ont été correctement estimés, respecter toutes ces dates peut paraître challengeant et voir la date de fin peut stimuler l’équipe. Tout cela améliore la motivation extrinsèque des membres (Amabile T. & Kramer S., 2011). Par expérience, j’ai pu observer que l’équipe Apéro Urbain est plus efficace lorsque la date du prochain évènement est fixé et que nous ne pouvons plus reculer.

Qui plus est, le Gantt est totalement transparent sur le déroulement du projet. Cette transparence améliore la communication entre les différentes parties d’un projet, améliorant par conséquent la motivation (ProofHub, 2018).

Enfin, en n’offrant son attention qu’aux activités le nécessitant, le chef d’équipe est moins sur le dos de son équipe (Amabile T. & Kramer S., 2011) et peut investir plus de temps dans la gestion de la dynamique d’équipe.

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Comment faire fonctionner une planification

Prendre le temps qu’il faut

Être pressé est inutile et dangereux pour une planification. Il est important de prendre le temps de récolter toutes les données nécessaires et de créer la planification avant le début du projet. Tout ce temps consommé sera rendu, soit en temps, soit en résultat sur la dynamique de l’équipe.

Rester simple

L’objectif du processus de planification est de rendre le projet plus simple et clair. Si un chef de projet propose un Gantt géant avec trop de détail, le processus perd sa qualité principale.

L’utiliser n’a plus de sens et la trop grande complexité va embrouiller l’équipe de projet (project-management.com, 2018).

Cela n’empêche pas que le chef de projet ait une version plus complète qu’il garde pour lui, mais rien que pour lui (project-management.com, 2018).

Être à jour

Réaliser une planification et la laisser affichée sur un mur ne sert à rien. Un Gantt, comme un PERT, se met à jour dès que le projet change. Pour cela, une réflexion doit être faite sur la manière de récolter les données liées à ces changements et de les communiquer au reste de l’équipe (Oudiette D., 2015).

En résumé, la planification ne sert pas à… planifier. Ces diagrammes existent pour simplifier le projet et le rendre clair pour toute une équipe. Le traitement des données présentes dans ces outils permet, quant à lui, de rendre le projet plus clair pour le chef de projet. C’est quelque chose que j’aurais aimé savoir plus tôt. Car, à toujours chercher à être le plus précis possible dans la planification, on bloque le bon déroulement du projet. Le Gantt et le PERT ne sont pas des outils complexes. Leur dessein est d’imager nos projets qui sont, eux, si complexes.

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Annexe

Fonction Gaussienne

Réaliser une fonction gaussienne sur Excel (Microsoft, 2019)

(Exemple selon une activité de 20 jours avec une déviation standard de 5 jours) 1) Réaliser cette formule sur Excel : = loi.normale.inverse(ALEA() ;20 ;5) 2) Étendre le calcule un millier de fois.

3) Trier les 1000 cases de manière croissante

4) Les afficher via un graphique en « nuage de points avec courbe lissée »

5) Vous obtenez un visuel des probabilités pour votre activité de durer plus ou moins de 20 jours.

Bonus

Il est possible de connaitre la probabilité pour cette activité de durer, par exemple 17 jours via la formule suivante : =LOI.NORMALE(17;20;5;VRAI)

Index de Criticité (CI)

(Vanhoucke M., 2014)

Probabilité qu’une activité soit sur le chemin critique

= 1

𝑛𝑟𝑆 ∑ 1(𝑆_𝑖^𝑠= 0)

𝑛𝑟𝑆

𝑠=1

nrS Nombre de simulation

𝑆_𝑖^𝑠 Marge de l’activité i durant la simulation s

Index de Sensibilité (SI)

(Vanhoucke M., 2014) Importance de l’activité

= 1

𝑛𝑟𝑆 ∑ 1( 𝑑_𝑖^𝑠 𝑑_𝑖^𝑠+ 𝑠_𝑖^𝑠

𝑅𝐷^𝑠

𝑅𝐷

𝑛𝑟𝑆

𝑠=1

nrS Nombre de simulation

𝑑_𝑖^𝑠 Durée de l’activité i durant la simulation s 𝑆_𝑖^𝑠 Marge de l’activité i durant la simulation s RD Durée moyenne des projets

RD^s Durée totale du projet durant la simulation s

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Index de risque d’incertitude (SSI)

(Vanhoucke M., 2014)

Capacité d’une activité à modifier la durée du projet.

= 𝜎_𝑑𝑖 𝜎_𝑅𝐷𝐶𝐼 𝜎_𝑥 Déviation Standard de la variable x

√^{∑𝑛𝑟𝑆𝑠=1(𝑥2−𝑋)2}

𝑛𝑟𝑆−1

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Sources

Littérature

Amabile, T., & Kramer, S. (2011). The Progress Principle: Using small wins to ignite joy, engagement, and creativity at work. Harvard Business Press.

Vanhoucke, M. (2018). The Data-driven Project Manager: A statistical battle against project obstacles. Apress.

Vanhoucke, M. (2014). Integrated Project Management and Control. Springer. doi, 10, 978-3.

Pfister, C. E. (2012). Théorie des probabilités : cours d'introduction avec application à la statistique mathématique. PPUR Presses polytechniques.

Contenu Web

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Repéré à http://acqnotes.com/acqnote/tasks/pert-analysis.

Person, S. (s.d.). Everything You Need To Know About PERT in Project Management. Repéré à https://tallyfy.com/pert/.

Microsoft. (2019), Excel (version 1901) [Logiciel]. Repéré à https://products.office.com/fr-ch/excel.

O’Loughlin, E. (s.d.). Top 5 Benefits of Using Gantt Charts for Project Management. Repéré à https://www.softwareadvice.com/resources/gantt-chart-software-benefits/.

Oudiette, D. (2015). Maîtriser le diagramme de Gantt. Repéré à https://www.mybeeye.com/blogue/maitriser-le-diagramme-de-gantt.

Project-lead.eu. (2011). Diagramme de Gantt : 10 erreurs à éviter. Repéré à https://project- lead.eu/2011/02/18/diagramme-de-gantt-10-erreurs-a-eviter/.

Project-management.com. (2018). Advantages and Disadvantages of Gantt Charts. Repéré à https://project-management.com/advantages-and-disadvantages-of-gantt-charts/.

ProofHub. (2018). Top 7 Benefits of Gantt Charts in Project Management. Repéré à https:/

/www.proofhub.com/articles/benefits-of-gantt-charts.

Ralyté, J. (2016). Techniques de planification. Repéré à https://baripedia.org/wiki/Techniques_de_planification.

Ralyté, J. (2016). Découpage de projets. Repéré à https://baripedia.org/wiki/Découpage_de_projets.

Rouse, M. (2007). PERT chart (Program Evaluation Review Technique). Repéré à https://searchsoftwarequality.techtarget.com/definition/PERT-chart.

Statistique Canada. (2017). Variance et écart-type. Repéré à

https://www150.statcan.gc.ca/n1/edu/power-pouvoir/ch12/5214891-fra.htm.

Lionel Quarroz La planification en un dessein 24.03.18 Tran, L. (2015). The Importance of the Gantt Chart and the Critical Path for Project Management.

Repéré à https://www.inloox.com/company/blog/articles/the-importance-of-the-gantt-chart-and- the-critical-path-for-project-management/.

Tuffin, B. (2017). La simulation de Monte-Carlo. Repéré à https://interstices.info/la-simulation-de- monte-carlo/.