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l est L impasse? Le RcD appelle à entendre l ex-président Bouteflika constantine Logement social présidentielle Du 4 juillet

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Répu BL icain Quotidien indépendant

l ’est

Site web : www.lestrepublicain.com - Email Service PUB : pubestannaba@yahoo.fr dimanche 26 mai 2019 - Numéro 5847 - Vingtième année-Prix :20 dA Tel- 038 45 90 15 - 038 45 90 16

Lire p 24 Lire p 2

Lire p 8

une fille conduit un réseau de

trafic de drogue

s kikDa c onstantine

La liste des bénéficiaires connue en juin prochain

Lire P 7 Lire P 3

Lire P 10 Lire P 10

annaBa : avec Le siLence compLice De L’opgi m mila

mort suspecte d’une femme à grarem-gouga

m tébessa

une jeune fille retrouvée pendue

m oum el Bouaghi

De la viande

exposée à l’air libre

pRésiDentieLLe Du 4 juiLLet

L’impasse ? L’impasse ?

Lire P 3

justice

Le RcD appelle à entendre l’ex-président Bouteflika

Des logements squattés par des fonctionnaires

Un scandale en cache un autre dans la wilaya d’Annaba. En effet, une quinzaine de logements ont été squattés par des fonctionnaires de l’OPGI.

Ainsi, pas moins de 15 personnes occupent illégalement des logements sociaux locatifs avec un accord tacite de la direction de l’OPGI Annaba, révèle une source digne de foi. Ces squatteurs ne sont autres

que des cadres et employés de l’OPGI, ou des personnes de leur entourage.

Lire P 10

L ogement sociaL

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2

diManche 26 Mai 2019

Actualité

Rédaction & Publicité :6, Place Tarek Ibn Ziad - Annaba Rédaction:Tél & Fax : 038.45.90.15

Publicité: Tél-Fax : 038 45.90.16 R.cN° 03 62802/B/99 Compte bancaire : cPaN° 201-400.35 896-11/28.

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Quotidien indépendant d’information édité par la E.U.R.L. Hippone Edition

et Communication au Capital de 1.000.000,00 DA.

Siège Social:Cité 240 lgts Plaine Ouest Annaba - bP893 RP Annaba.

diRecteuRdeLa PubLication

GéRant

Lazhar Merad R

édacteuR

en chef

Saïd Lamari

L’Est

RépubLicain

crIse PolItIqUe

benflis appelle à une «solution politique consensuelle»

nDe notre bureau d’Alger

«L’

échec consommé

de l’élection prési- dentielle, initiale- ment prévue le 4 juillet, que le peuple a rejetée, considérant ses conditions de déroulement inap- propriées et inacceptables, com- mande, impérieusement, le recours à la voie politico- consti- tutionnelle», plaide le parti d’Ali Benflis dans un communiqué rendu public hier samedi. Pour ce faire, il propose l’ouverture d’un dialogue pour dégager, «dans les meilleurs délais, une solution po- litique consensuelle qui puisse ré- pondre aux aspirations du peuple et éviter à notre pays un vide constitutionnel, politique et institu- tionnel, aux conséquences impré- visibles, au terme du mandat

constitutionnel de la présidence de l’État, revêt une extrême ur- gence».

Mais un dialogue qui doit être ouvert d’après Talaei El Hurriet avec «des interlocuteurs crédi- bles qui recueillent l’assentiment populaire, un cadre adéquat et un objet clair». Ce parti en veut d’au- tant plus les «figures embléma- tiques du régime», qui sont encore à la tête des «principales institutions de l’État, récusées par la Révolution populaire, sont dis- qualifiées comme interlocuteurs pour un tel dialogue». Pour Ali Benflis, la partie invitante à ce dialogue doit être d’une «autorité morale et politique incontestable et irrécusable». «Le dialogue doit réunir les représentants de la Ré- volution populaire et de la société civile et ceux des partis et person-

nalités nationales qui se sont illus- trés dans la lutte contre l’ancien régime et ont soutenu la révolu- tion populaire pacifique depuis ses débuts», lit-on encore dans le communiqué de Talaie El Hour- riyet.

Et d’ajouter qu’un tel dialogue doit également «viser un plan glo- bal de règlement de la crise assu- rant au pays une continuité institutionnelle transitoire jusqu’à l’élection du prochain Président de la République, avec, notam- ment, la création d’une instance indépendante pour l’organisation, la supervision et la surveillance de cette élection jusqu’à la procla- mation des résultats du scrutin».

Dans le même ordre d’idées, le parti de Benflis a réitéré son sou- tien à l’appel lancé par Ali Yahia Abdennour, Ahmed Taleb Ibrahimi

et Rachid Benyelles pour un dia- logue entre l’armée et des «fi- gures représentatives du mouvement citoyen». «L’Appel pour un règlement consensuel de la crise lancé par Ahmed Taleb Ibrahimi, Ali Yahia Abdenour et Rachid Benyelles s’inscrit claire- ment dans cette perspective et

mérite toute l’attention, eu égard à la qualité morale et au parcours historique et politique de ses au- teurs». Enfin Talaei El Hurriet n’a pas manqué de pointer le «com- portement» et les «provocations»

des forces de sécurité contre les manifestants».

Imane B Le parti d’Ali Benflis, Talaei El Hurriet, qui a réuni le week-end son bureau politique, constate

«avec inquiétude, l’impasse politique» générée par la mise en œuvre exclusive de l’article 102 comme solution de sortie de crise. 

l

eVée De l

ImmUnIté ParlementaIre

la procédure concernant ould abbès et barkat s’accélère

La commission juridique du Conseil de la Nation a terminé d’examiner la levée de l’immu- nité parlementaire, présentée par le ministre de la Justice, et concernant les deux sénateurs et ex ministres Djamel Ould Abbès et Said Barkat. Le rap- port qui en est sorti va être pré- senté mercredi prochain à tous les membres de la commission avant d’être remis au bureau du Conseil de la Nation.Ce dernier fixera à son tour une date au cours de laquelle, les sénateurs voteront en faveur ou pas de la levée de l’immunité parlemen- taire de Djamel Ould Abbès et Said Barkat.

UnIqUe gage De créDIbIlIté

le rcD appelle la Justice

à entendre l’ex-président bouteflika

Le Rassemblement pour la cul- ture et la démocratie (RCD) a ap- pelé hier la Justice algérienne à entendre l’ex-président Abdelaziz Bouteflika « sur ses actions et sur les activités de ses collaborateurs

», estimant que cela constituait « l’unique gage de crédibilité » pour la Justice. « Si on veut que la Jus- tice et rien que la Justice s’exerce, en plus de l’indépen-

dance dont elle doit jouir, y com- pris vis-à-vis de l’opinion pu- blique, elle doit déjà commencer à réfuter le caractère sélectif de ces interpellations en convoquant toute la 3issaba », a estimé le RCD dans un communiqué dif- fusé hier sur son site internet. « Abdelaziz Bouteflika, le chef de l’État déchu, doit être entendu sur ses actions et sur l’activité de ses collaborateurs. À ce stade, c’est l’unique gage de crédibilité pour que ce qui est présenté comme une opération mains propres ne soit pas dans les faits une chasse aux sorcières », a affirmé le RCD.

« Y a-t-il des obstacles pour que la Justice convoque l’ex chef de l’État pour l’entendre ? Là est la question sur laquelle elle est at- tendue. Se peut-il que le chef de l’Etat-major qui a pris la tête de la

croisade contre la « bande » ait une ré- ponse », avance le parti. Le RCD s’est également montré cri- tique vis-à-vis du chef d’Etat-major, le géné- ral de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah. « Le chef de l’Armée, au prix d’un déni de la réalité, continue à vou- loir imposer ses vues et ses « solutions » à coups de menaces et autres anathèmes contre tous les cou- rants politiques pro-

gressistes et les activistes qui réclament un véritable processus de construction d’un État de droit

», estime le RCD, prenant par ail- leurs « acte de l’offensive » de

Gaïd Salah pour « contourner les revendications du mouvement po- pulaire et de son obstination à or- ganiser une élection présidentielle sous un nouveau rapport de force clanique ».

selon la laDDH

‘‘les pratiques du pouvoir annoncent les prémisses de la continuité du système’’

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) a dénoncé dans un communiqué les « arrestations préventives » de manifestants, dans la matinée de ce 14e vendredi de mobilisa- tion contre le régime.

La Ligue qui dit ignorer les mo- tifs de ces arrestations affirme que « tout indique qu’elles sont liées aux manifestations ». Ces arrestations sont « des atteintes aux libertés de circulation, de ma- nifestation et d’expression garan- ties par la constitution et les conventions internationales rela- tives aux droits de l’Homme. Il ne

faut pas cesser de les rappeler ».

« Le pouvoir récidive avec les ten- tatives d’empêchement des Algé- riens de rejoindre les manifestants dans la capitale par des barrages filtrants aux diffé- rentes entrées d’Alger », a égale- ment dénoncé la Laddh dans son communiqué signé par son prési- dent Noureddine Benissad. Le pouvoir « par ses pratiques, an- nonce les prémisses de la conti- nuité du système », estime L’ONG pour qui « le devoir de l’État est de protéger les manifes- tations pacifiques ». « La justice est interpellée pour protéger les li-

bertés collectives conformément aux dispositions constitutionnelles

», affirme la Ligue qui rappelle que « la crise politique ne peut être traitée par des approches sé- curitaires et que son traitement ne peut être que politique ».

La LADDH appelle à « la libéra- tion de toutes les personnes arrê- tées pour avoir simplement voulu manifester et s’exprimer pacifi- quement » et invite au « dialogue politique », seule voie démocra- tique pour une issue consensuelle et apaisée dans la perspective de la construction d’un État de droit», selon elle.

n

omInatIons

nouveaux directeurs à

l’entV et à l’aneP

Abdelkader Bensalah a procédé à une série de nominations à la tête d’organismes et d’entre- prises publiques, a annoncé un communiqué de la présidence de la République.Dans le sec- teur des médias, Salim Rebahi devient directeur général de l’ENTV, en remplacement de Lotfi Cheriet. Hmaidia Mounir est nommé à la tête de l’Anep, la régie publicitaire publique, alors que Zouina Abderrazak prend la tête de l’Arav. Autre no- mination annoncée : Boulekh- rass Chaher est nommé PDG de Sonelgaz, selon la même source.

I

nternet

Un «guide» pour lutter contre les «mouches électroniques»

Un « guide » pour lutter contre les « doubabs », ou « mouches électroniques », est partagé sur les réseaux sociaux. C’est le nom algérien donné à ceux communément appelés trolls, à savoir les internautes visant à générer des polémiques et mener les discussions sur inter- net vers le pourrissement. Créé par un internaute, le guide pro- pose pour lutter contre les trolls des conseils basiques tels que ne pas interagir avec leurs pu- blications, ne pas répondre à leurs commentaires, ne pas partager leurs contenus ou en- core ne pas utiliser leurs hash- tags.Pour identifier les « doubabs », le guide suggère d’être attentif aux comptes nou- vellement créés, aux usurpa- teurs d’identité, aux comptes avec de faux noms et fausses photos, et aux faux comptes en général.

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dimanche 26 mai 2019

actualité 3

eleCtion présidentielle du 4 Juillet proChAin

le Conseil constitutionnel est-il tenu à l’impossible ?

n De notre bureau d’Alger

E

n annonçant cette élection, qui découle de l’article 102, qui l’a vu arriver au pouvoir, même à titre intérimaire, Bensalah, dont l’intronisation, avait été boy- cottée par les partis de l’opposition, était certainement à mille lieux de penser que les choses allaient se corser en cours de route.

Depuis le 9 avril 2019, date de son investiture à ce jour, soit 47 jours au cours desquels il a eu à mesurer l’impossibilité de tenir cette élection, même si dans

ses deux ou trois

interventions qu’il a eu à faire, en s’adressant aux algériens , il faisait comme si le processus se déroulait normalement.

On se souvient même qu’il avait reçu Nourredine Bédoui, lors d’une de ses rares apparitions à la télé- vision publique, pour lui présenter l’état d’avancement des

procédures au niveau de l’adminis- tration centrale, laquelle a fait pro- céder à une révision exceptionnelle des listes électo- rales, avant d’ouvrir le service concerné par le retrait des formu- laires des parrainages pour les candidats.

Touts ces procédures, qui ont certainement nécessité des moyens logistiques, du personnel, s’avèrent aujourd’hui comme un coup d’épée dans l’eau, dans la mesure où la finalité, à savoir l’élection du 4 juillet n’aura certai- nement pas lieu. Hier, à minuit,

c’était la dernière étape de ce pro- cessus formel, avec le dépôt des dossiers de candidature au niveau du Conseil Constitutionnel. Pas moins de 77 postulants, selon le dernier décompte du ministère de l’Intérieur. Tous, sans exception, sont des illustres inconnus au ba- taillon dont les motivations appa- raissent d’ailleurs difficilement compréhensibles, au vu du contexte. Les trois candidats plus ou moins « crédibles » ont fini par jeter l’éponge en se rendant à cette évidence que l’élection du 4 juillet est définitivement plombée. Le Conseil Constitutionnel qui a de- vant lui 10 jours pour, normalement éplucher les dossiers des candi- dats, doit passer ce temps pour chercher une sortie de l’impasse politique.

Les 77 candidats, qui seront cer-

tainement reconnus comme inaptes à postuler à la magistra- ture suprême, amènera certaine- ment cette instituions à constater l’impossibilité de tenir cette élec- tion.

Et donc à mettre en branle l’arti- cle 103 de la constitution qui évoque « l’empêchement légal ».

Lequel empêchement implique de facto la reprise à zéro de toutes les opérations électorales, mais surtout la prolongation du mandat de Bensalah de 60 jours. Ce qui nous amènera alors jusqu’au 4 septembre. C’est à dire un peu plus de trois mois pour la mise en route de ce fameux dialogue poli- tique, pour une nouvelle élection présidentielle ou une phase de transition sous la présidence d’un collège de personnalités.

H.Khellifi.

Le jour même de son investiture par les deux chambres du parlement, dans la foulée de la démission forcée du président Bouteflika, Abdelkader Bensalah avait pointé la date du 4 juillet 2019 comme étant celle du rendez-vous avec les urnes pour

l’élection du nouveau président de la République.

n Mohamed Mebarki Tel un tsunami, le « Hirak » aura tout chamboulé sur son passage. Il a mis fin à une situation établie de- puis plusieurs décennies, et donné naissance à une autre, inédite et prometteuse, si les forces de la ré- gression ne réussissent pas à la faire avorter. Le mouvement popu- laire, né à Kherrata, et qui s’est, par la suite, manifesté à Khenchela, avant de s’installer, le 22 février der- nier, dans le temps et dans l’es- pace, comme la volonté des volontés, a démantelé des scènes que l’on croyait pérennes, et im- posé un nouvel environnement, où l’espoir a pris racine, après 30 ans de déceptions et de malheurs.

Même s’il a provoqué des situations qu’aucun texte réglementaire n’a prévues ; et qui pourront donner lieu à quelques inquiétudes légitimes, il aura surtout mis a nu la mauvaise foi des faiseurs des lois, et démon- tré à l’occasion de 14 référendums, que toutes les institutions officielles bâties selon la vision d’un régime totalitaire, finiront, un jour ou l’autre, par se retrouver dans une impasse d’où il leur sera difficile d’en sortir, sans revenir à la volonté populaire.

C’est le cas du Conseil Constitu- tionnel, qui s’est retrouvé, hier à mi-

nuit, date limite pour le dépôt des candidatures à l’élection présiden- tielle du 4 juillet, dans une situation des plus absurdes, illustrant fidèle- ment la déliquescence sur tous les plans d’un pays, qui aurait pu connaître un meilleur sort. A quelques heures de la date limite, le Conseil Constitutionnel n’a reçu aucun dossier de candidature. A la dernière minute, Ali Ghédiri, le gé- néral à la retraite, Abdelaziz Belaïd, le président du Front Al Moustaqbal et Belkacem Sahli, le président de l’ANR, les seuls candidats plus ou moins sérieux au milieu de 74 illus- tres inconnus, se sont retirés d’une course, qui n’aura probablement pas lieu. Que fera Kamel Fenniche, le successeur de Tayeb Belaïz ? At- tendra-t-il dans une posture tragi- comique dix jours, le délai théorique pour « examiner » les candidatures, ou sera-t-il poussé à anticiper, an- nonçant l’invalidation de toutes les candidatures au motif qu’elles ne satisfont pas les conditions re- quises, plus tôt que prévu ? Dans tous les cas de figure, le président du Conseil Constitutionnel sera cer- tainement conduit a constater l’im- possibilité d’organiser la présidentielle le 4 Juillet prochain, en annonçant le renvoi sine die de l’échéance, qui sera fait par Abdel-

kader Bensalah. En ce moment, l’article 103 de la Constitution, qui évoque le cas d’ « empêchement légal » sera mis à l’œuvre. « le Conseil Constitutionnel déclare qu’il doit être procédé de nouveau à l’en- semble des opération électorales.

Il proroge dans ce cas les délais de l’organisation de nouvelles élections pour une durée maximale de 60 jours ».

Durant cette période, allant jusqu’au 4 septembre, tout pourra se passer. Selon Fatiha Benabbou, juriste et spécialiste du droit consti- tutionnel. l’élection présidentielle peut se tenir même avec un seul candidat. «Le taux de participation au vote importe peu. Il n’existe pas de texte qui impose un taux minimal de participation pour que le scrutin soit validé. Cela dit, le candidat unique pourrait être délégitimé, voire décrédibilisé, mais il sera élu et reconnu comme tel », précise-t- elle. Elle estime aussi que le chef d’État par intérim ne peut pas s’ap- puyer sur l’article 7 de la Constitu- tion (le peuple est la source de tout pouvoir) pour justifier le report de l’élection présidentielle. « Il ne peut le faire que dans le cas d’une crise politique grave, lorsqu’il y a péril dans les institutions, un début de guerre civile par exemple », dit-elle.

A l’heure où nous mettions sous presse, aucun dossier de candidature à l’élection présiden- tielle du 4 juillet 2019 n’a été remis au Conseil constitutionnel.

L’administration du Conseil est mobilisée, toute la journée, mais n’a enregistré l’arrivée d’aucun candidat à la candidature.

Certains prétendants à la Ma- gistrature suprême ont pris at- tache avec le Conseil pour connaître les délais, mais sans

suite. Selon la loi portant régime électoral de 2016, la déclaration de candidature est déposée, au plus tard, dans les 45 jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral.

Le chef d’État par intérim Ab- delkader Bensalah a convoqué le corps électoral pour l’élection pré- sidentielle le 9 avril dernier. Le Conseil constitutionnel statue, selon l’article 141 de la loi électo-

rale, sur la validité des candida- tures à la Présidence de la Répu- blique par décision, dans un délai de 10 jours francs, à compter de la date du dépôt de la déclaration de candidature, autrement dit le 4 juin 2019 au plus tard.

Selon le ministère de l’Intérieur, 77 candidats à la présidentielle ont retiré les formulaires de sous- cription de signatures indivi- duelles et déposé les lettres d’intention.

s

Ahli et

B

elAid se retirent de lA Course

risque d’une présidentielle sans candidats

n De notre bureau d’Alger

Le risque est sérieux et aucun texte de loi ne présente la plus que probable pénurie de candidats à la présidentielle du 4 juillet prochain que tout le monde ou presque, rejette, exception faite du pouvoir qui y tient mordicus.

En effet, les deux candidats les plus en vue à la candidature à cette échéance électorale, ont décidé de se retirer de à la course.

Abdelaziz Bélaid et Belkacem Sahli ont opté pour la bouderie du scrutin du 4 juillet prochain que le mouvement populaire du 22 février récuse totalement. Les bureaux nationaux de l’ANR que dirige Sahli et du front El Moustakbal que préside Bélaid, ont dé- cidé, hier samedi, de renoncer à la participation à cette échéance électorale pour pratiquement les mêmes motifs. Soit les condi- tions d’un scrutin «apaisé et transparent qui ne sont pas réunies»

dans le sillage du mouvement populaire sans précédent que connaît le pays depuis le 22 février écoulé, eux qui avaient avancé des préalables à leur participation ; entre autres, «la mise sur pied d’une instance indépendante d’organisation des élec- tions, l’absence de concurrence, la non-concrétisation du dia- logue auquel a appelé le commandement de l’armée et le contexte politique exceptionnel marqué par la révolte populaire».

Ceci dit, les deux candidats ont tenu à signifier avoir honoré les conditions de candidature, notamment les parrainages d’élec- teurs nécessaires, comme exigé par la loi portant régime électo- ral.

A noter que le délai pour le dépôt de la déclaration de candida- ture à la présidence de la République auprès du Conseil consti- tutionnel, en prévision de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, a pris fin , hier samedi à minuit, conformément à l’article 140 de la loi organique portant régime électoral. Cet article stipule que la déclaration de candidature doit être déposée, au plus tard, dans les 45 jours suivant la publication du décret présidentiel por- tant convocation du corps électoral. Ce décret avait été signé le 9 avril dernier par le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, et publié le lendemain au journal officiel. Aux termes de l’article 141 de la Loi fondamentale, «le Conseil constitutionnel statue sur la validité des candidatures à la présidence de la République par décision, dans un délai de 10 jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature».

A.K.

le Conseil Constitutionnel dAns une situAtion inédite

l’impasse

A l’heure où nous mettions sous presse

Aucun dépôt de candidature

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dimanche 26 mai 2019

actualité

Sortie de CriSe

les principales solutions proposées

Les forces du changement Les partis et personnalités re- groupés au sein des forces du changement proposent une ren- contre nationale pour étudier les solutions à la crise politique à même de répondre « aux reven- dications pacifiques du peuple ».

Une commission a été installée, fin avril dernier, pour préparer cette rencontre qui sera ouverte « à tous les acteurs de la société » mises à part « les parties respon- sables de la crise actuelle ». Les forces du changement se disent ouvertes à « toute initiative pou- vant contribuer à satisfaire les re- vendications populaires à travers le dialogue ». Un dialogue avec l’institution militaire est possible, selon elles. Elles proposent, Dans un premier temps, l’institution d’une courte période de transition avec la désignation d’une ins- tance présidentielle composée de personnalités nationales « connues pour leur crédibilité, pro- bité et compétence ».

Ahmed Taleb Ibrahimi

Ahmed Taleb Ibrahimi, ancien mi- nistre des Affaires étrangères, propose de s’appuyer sur les arti- cles 7 et 8 de la Constitution rela- tifs à la souveraineté du peuple pour élaborer une solution poli- tique avec l’intervention de l’ar- mée. « La solution la plus efficace à mes yeux est de rassembler les articulations constitutionnelles des articles 7 et 8 avec l’interpré- tation qu’elles permettent en considérant que le mouvement populaire comme un référendum, et certains articles de procédure permettant un transfert constitu- tionnel du pouvoir (…) la sagesse

impose de privilégier « la légiti- mité objective » sur « la légitimité formelle » en prenant en considé- ration le droit du peuple au chan- gement », suggère-t-il.

L’intervention qualifiée de légitime de l’institution militaire ne doit pas, selon lui, être une alternative à la légitimité populaire, « mais doit être un canal pour concrétiser cette légitimité à travers une ré- ponse claire aux revendications populaires d’après une lecture consciente et responsable de la réalité politique et des pressions de l’heure ».

FFS

Le FFS propose la tenue « dans des délais raisonnables » d’une conférence nationale de concer- tation et de dialogue qui devrait regrouper les forces favorables au changement démocratique dans le pays. La conférence per- mettra d’élaborer « un pacte poli- tique consensuel » qui définira « les contours du processus de transition démocratique ». «Sou- cieux de l’impératif du succès de cette initiative de rapprochement politique et conscient de sa por- tée sur le devenir du pays, le FFS propose que cette première ren- contre se tienne sans préalables et sans conditions. Aujourd’hui, il est plus qu’indispensable, voire urgent, d’accélérer la cadence de ces rapprochements d’idées et de visions », précise le FFS. Le parti se dit prêt à discuter avec l’oppo- sition de toutes les propositions de sortie de crise « dans un cadre approprié et favorable à l’émer- gence d’une issue consensuelle et adaptée à la crise multidimen- sionnelle qui mine l’avenir de pays ».

Ali Benflis

Ali Benflis, président de Talai El Hurriyet, propose de réunir toutes les conditions pour entamer un dialogue politique pour sortir de l’impasse actuelle marquée par une divergence profonde entre « le processus actuellement conduit dans le cadre strict, intégral et ex- clusif de l’article 102 de la Consti- tution et les demandes légitimes de la révolution démocratique pa- cifique en marche dans notre pays ». Ali Benflis estime que ce dialogue doit se faire en compa- gnie « d’interlocuteurs valables et crédibles » dans un « cadre pré- cis et connu » avec « des objec- tifs bien identifiés ». Selon lui, l’absence de moindre accord sur la préparation, l’organisation et le contrôle de la présidentielle du 4 juillet présente « tous les risques réels d’être un facteur aggravant de la crise ».

RCD

Le RCD propose « une courte transition de rupture » qui com- mence par la dissolution des deux chambres du Parlement et du Conseil constitutionnel ainsi que la démission du chef d’Etat intéri- maire et du gouvernement. Le parti de Mohcine Belabbas pro- pose l’élection d’une haute ins- tance présidentielle composée de trois personnalités désignées

parmi les syndicats autonomes et les corps de la magistrature et de l’enseignement supérieur. L’âge des trois personnalités ne doit pas dépasser les 60 ans. La haute instance désignera un gou- vernement de « salut national » qui aura à gérer les affaires cou- rantes et aidera à la création d’une instance nationale indépen- dante pour l’organisation des élections.

MSP

Le MSP est favorable à un report

« de six mois » de l’élection pré- sidentielle du 4 juillet. La sortie de crise doit passer, selon ce parti, par la démission du président du Conseil constitutionnel pour que le chef de l’État intérimaire nomme une personnalité « consensuelle » cautionnée par le mouvement populaire. Le chef de l’État, à son tour, sera remplacé « par une autre personnalité civile approuvée par le hirak qui veillera à former un gouvernement de consensus ».Durant la période de transition, une commission natio- nale indépendante sera installée qui organisera la présidentielle.

Le Parti des travailleurs Le Parti des travailleurs (PT) pro- pose l’élection d’une assemblée constituante souveraine, perçue comme un passage obligé pour aller vers « la refondation poli- tique et institutionnelle » et vers la 2e République. Pour le PT, l’As- semblée constituante, qui peut ré- gler la crise politique depuis ses origines (après l’Indépendance de l’Algérie), définira « la nature » du régime à mettre en place et pré- cisera « la forme et le contenu » des institutions.

La société civile Le Forum civil pour le change- ment, qui regroupe des associa- tions, des personnalités et de

simples citoyens, propose un pro- jet de feuille de route intitulé « Processus de changement, de transition démocratique et de la nouvelle République ». Le pro- cessus commencerait par la tenue « d’un dialogue inclusif » entre « tous les segments de la société algérienne et de ses insti- tutions », avec l’accompagne- ment de l’ANP afin de « designer une personne consensuelle ou un Conseil consensuel tripartite qui présidera le pays pendant une période transitoire ne dépassant pas six mois ». La présidence procédera à la désignation d’un gouvernement pour gérer les af- faires du pays et une commission chargée de la gestion et de la sur- veillance des élections. À la fin du mandat du président, une élection présidentielle sera organisée avec un engagement à prendre des mesures administratives vi- sant à « garantir la transparence et la crédibilité des élections pré- sidentielle». « Chaque candidat à la présidence s’engage à présen- ter une feuille de route concer- nant les solutions qu’il entend appliquer sur le processus de changement politique et la mise en place d’une nouvelle Répu- blique comme le peuple le veut et le revendique depuis le 22 février 2019 », est-il précisé dans la feuille de route. Le Forum pro- pose également l’organisation d’une conférence nationale consacrée à la situation écono- mique du pays.

Ahmed Benbitour

Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, propose une pé- riode de transition de 8 à 12 mois pour préparer « les conditions né- cessaires » pour des élections présidentielles « transparentes et crédibles ». Durant cette période, une feuille de route sera fixée pour le président élu.

Depuis le début du mouvement de la contestation populaire contre le régime politique, plusieurs propositions de sortie de

crise ont été faites par les partis et les personnalités.

En voici les principales.

14è vendredi du mouvement populaire

Ce qu’il faut retenir

Les Algériens ne baissent pas les bras. Ce vendredi 24 mai, pour la 14e fois depuis le 22 fé- vrier, et la troisième fois depuis le début du Ramadhan, ils ont ma- nifesté en masse dans plusieurs villes du pays.

Les manifestants ont bravé la chaleur, le jeûne et la répression pour réaffirmer leur détermination à se débarrasser du système cor- rompu qui a mené le pays à l’im- passe.

Mobilisation intacte Trois mois et deux jours après l’éclatement de la révolte du 22 février, la mobilisation des mani- festants demeure intacte. À Alger,

malgré le déploiement dès les premières heures de la matinée d’un impressionnant et inédit dis- positif, les manifestants n’ont ni reculé, ni cédé à la peur de la ré- pression.

Déterminés, ils sont sortis en masse, et les rues du centre-ville étaient noires de monde, après la fin de la prière hebdomadaire.

Les policiers ont opéré plusieurs arrestations parmi les premiers manifestants, sans parvenir à en- tamer la mobilisation des Algé- riens.

Dans les autres villes du pays, à Oran, Constantine, Annaba, Béjaïa, Mostaganem ou Sétif,

des foules impressionnantes de manifestants ont défilé dans le calme, toute l’après-midi.

Slogans dominants Chaque vendredi, les Algériens réitèrent avec force leur revendi- cation relative au départ des symboles du système que sont Bensalah et Bedoui.

Aujourd’hui, ils ont réaffirmé, partout dans le pays, leur rejet de la présidentielle du 4 juillet, et leur attachement à un État civil, et dit non à un régime militaire. Le dé- part des 2B, le rejet de la prési- dentielle et l’attachement à un État civil sont les trois slogans qui font l’unanimité partout dans le

pays. Toutefois, le chef d’État- major de l’ANP, de par son rôle et sa position, n’a pas été épargné par les manifestants, certains ont réclamé son départ, d’autres lui dont demandé de soutenir le peu- ple dans son combat contre le système et la « bande » (issaba).

Leçons de civisme, de pacifisme et de démocratie

Depuis le 22 février, les Algé- riens n’arrêtent pas d’administrer au régime, des leçons de ci- visme, de pacifisme, de démo- cratie et de tolérance.

Ce 14e vendredi n’a pas dé- rogé à la règle. Au contraire. Au pouvoir qui a montré ses muscles

dans la matinée, à Alger, les ma- nifestants ont répondu par leur pacifisme, évitant d’affronter les policiers, déployés en nombre.

Devant la Grande poste, ils n’ont pas tenté de forcer l’impres- sionnant cordon dressé par la po- lice autour de l’édifice. Ils ont préféré marcher jusqu’à la Place Martyrs, où ils ont observé un rassemblement, avant de revenir au centre-ville.

Les manifestants se sont dis- tingués aussi par leur capacité à débattre calmement de la situa- tion politique, évoquer des solu- tions, pendant que le régime et ses alliés se déchirent.

(5)

«L

a RAM a besoin d’ur- gence d’un soutien à long-terme notam- ment d’un contrat-programme pour améliorer ses performances et faire face aux concurrents par- tout y compris sur les destinations arabes et africaines », a estimé pour sa part le site marocain arti- cle19 dans son article sur le sujet.

Plaidant aussi pour un contrat- programme entre la Royal Air Maroc et le gouvernement maro- cain, qui tarde à se concrétiser depuis 2016, le site marocain h24info a de son côté estimé ce jeudi que la concurrence de la compagnie marocaine avec les autres compagnies aériennes africaines « s’intensifie, notam-

ment avec Alger qui ambitionne dans un futur proche d’être le nouveau hub international du

continent ».Air Algérie, en proie à ses propres démons, semble ainsi être utilisée comme épou-

vantail pour pousser le gouverne- ment marocain à l’action. « Cette navigation à vue de la compagnie aérienne profite aux autres concurrents africains, à l’instar de l’Algérie qui ambitionne de deve- nir le ‘’leader incontesté’’ en Afrique.

Ce qui risque de se réaliser si la RAM ne réagit pas », s’alarme h24info. Air Algérie « présente deux avantages de taille: premiè- rement, les subventions étatiques sur le kérosène en tant que pays pétrolier; deuxièmement, le fu- seau horaire plus proche de l’Eu- rope (un vol Alger-Paris dure 2h15 contre 3h05 pour Casa- blanca-Paris), soit une économie de temps pour les voyageurs et

de kérosène pour la compagnie », indique la même source. « Air Al- gérie bénéficie ainsi d’un ‘’appui inconditionnel’’ de l’Etat qui n’hé- site pas à mettre la main à la poche pour faire de l’Algérie la nouvelle plaque-tournante aé- rienne reliant l’Afrique au reste du monde. 2,5 milliards de dollars (environ 25 milliards de dirhams) ont été alloués à la compagnie pour acquérir des avions supplé- mentaires », avance pour sa part le site h24info.« Cet investisse- ment permettra d’ouvrir de nou- velles lignes avec le Tchad, le Cameroun et le Gabon, soit des marchés traditionnellement cou- verts par la RAM », s’alarme en- core la même source.

dimanche 26 mai 2019

actualité 5

Le PDG de la compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a lancé un appel au gouvernement marocain pour un

« soutien ferme » afin de faire face à la concurrence agressive des compagnies aériennes étrangères telles que Turkish Airlines, Ethiopian Airlines et Air Algérie, rapporte le site marocain article19.« La RAM se doit de relever les défis d’une concurrence agressive aux risques avérés, notamment

de la part des compagnies turque, algérienne et éthiopienne », a affirmé Abdelhamid Addou.

transPort aériEn

royal air maroc craint la concurrence d’air algérie

un cabinEt d’anaLysE PréViEnt

Les exportations gazières de l’algérie sur le long terme menacées

Le cabinet d’analyse de don- nées londonien GlobalData a prévenu que la hausse de la de- mande domestique et l’absence de progrès dans les nouveaux projets risquent de compliquer sur le moyen terme pour l’Algérie d’atteindre son objectif d’aug- menter les exportations de gaz vers le marché asiatique, rap- porte le site spécialisé Oiland-

GasMiddleEast. « Dans le but de stimuler l’offre domestique, l’Al- gérie le fait est en train de revoir la législation régissant son sec- teur des hydrocarbures. Les conditions fiscales actuelles du pays sont relativement peu at- trayantes, mais la loi révisée sur les hydrocarbures devrait alléger le fardeau administratif des in- vestisseurs et introduire des inci-

tations fiscales pour promouvoir les investissements dans l’explo- ration et le développement de projets », explique Toya Latham, analyste pour GlobalData.

Le site spécialisé précise qu’il n’est pas certain pour l’heure que les amendements introduits se- ront suffisants pour attirer des in- vestissements majeurs.

En plus de cela, l’instabilité lé-

gislative pourrait représenter une inquiétude pour les investisseurs étant donné que la loi sur les hy- drocarbures a été modifiée rela- tivement et fréquemment depuis 2005, diminuant la stabilité d’en- vironnement d’investissement, souligne la même source.

« En plus de cette incertitude législative, l’instabilité politique menace d’entraver le progrès

des réformes.

Suite à la démission du prési- dent algérien, il est probable que la promulgation de la nouvelle loi soit ralentie, ce qui risque de contrecarrer davantage les ambi- tions du pays d’augmenter ou même maintenir les niveaux d’exportations de gaz », affirme également Toya Latham, ana- lyste pour GlobalData.

Le ministre de l’Habitat, de l’Ur- banisme et de la Ville, Kamel Beldjoud a donné, hier à Alger, le coup d’envoi d’une opération de remise des clés à 4.759 souscrip- teurs au programme «AADL» ré- partis à travers plusieurs wilayas du pays. La cérémonie a vu la distribution d’un premier quota de 200 unités sur un total de 2.466 logements à Alger de type loca- tion-vente destinés aux souscrip- teurs «AADL1» affectés à la nouvelle ville Sidi Abdellah et la nouvelle ville de Bouinen, le res- tant des logements devant être distribués au cours de cette se- maine. Cette opération concerne

les souscripteurs «AADL 1» à Alger et touchera, le 27e jour du mois sacré, les souscripteurs AADL 2 dans les wilayas de Skikda (1.150 unités), Annaba (718 unités), Adrar (320 unités) et Chlef (105 unités), a fait savoir le ministre en marge de la cérémo- nie de remise des clés, en pré- sence du wali d’Alger, Abdelkhalek Sayouda et les auto- rités locales. L’opération de distri- bution se poursuivra au cours des trois mois prochains jusqu’à sep- tembre prochain, date de clôture du dossier «AADL 1» au niveau national, a ajouté M. Beldjoud. Il a indiqué, par ailleurs, que 10.000

souscripteurs au programme AADL-2 à Alger, pourront retirer, à partir de cette semaine, les dé- cisions d’affectation définitives de leurs logements via le site internet de l’AADL, des logements, a-t-il expliqué, répartis à travers les sites de Ain El Melha , Ouled Fayet, Ain Benian, Sidi Abdellah, Bordj El Bahri, Chaiba et Boui- nane.

De son coté, le Directeur géné- ral de l’AADL, Saïd Rouba a af- firmé que tous les projets AADL-1 distribués actuellement avaient été lancés en 2014, 2015 et 2016, étant donné que l’actualisation des dossiers de 2001 et 2002

avait été effectuée en 2013. Et d’ajouter que le programme AADL-1 a été achevé pratique- ment dans l’ensemble du territoire national exception faite de 17.000 unités à Alger, lesquelles seront li- vrées graduellement jusqu’à sep- tembre prochain. Près de 58.000 unités du programme AADL-1 ont été distribués, entre 2016 et 2019, dont plus de 30.000 en 2018 à Alger seule- ment, a ajouté le DG de l’AADL, soulignant que l’opération de re- mise des clés pour les premiers souscripteurs de l’AADL-2 sera lancée à Alger, à partir de la pro- chaine rentrée sociale.

« Si on vient ici à Vivatech, c’est pour arriver au niveau des leaders du marché technologique.

En Algérie, les jeunes motivés sont là, on a juste besoin d’une success story ». Sofiane Boudjema, jeune entrepreneur algérien, a l’enthousiasme communicatif. Sa start-up, The Office, est l’une des vingt entreprises qui ont ,pour la première fois, représenté l’Algérie officiellement au salon Viva Technology qui s’est tenu du 16 au 18 mai dernier à Paris. Prestigieux rendez-vous des star- tups et dirigeants, organisé par le groupe Publicis et les Echos, Vivatech 2019 a accueilli plus de 124.000 visiteurs, dont les plus grands noms de la tech et des affaires, du milliardaire chinois Jack Ma aux patrons d’IBM, de HPE, Thales ou LVMH, en passant par le champion olympique Usain Bolt. Dans la zone « AfricaTech », l’un des focus du salon, un pavillon blanc de 100 mètres

carrés au design épuré est surplombé d’un dra- peau algérien. Un repère que les visiteurs Algé- riens ne ratent pas, heureux de voir le pays enfin représenté. D’un petit stand à l’autre, le pavillon bourdonne de « bonnes idées » concrétisées par les entrepreneurs et entrepreneuses. Plusieurs sont âgés de vingt à trente ans, certains tout juste diplômés. Les femmes sont bien là, même si la parité – autre thème du salon – n’est pas encore au rendez-vous. À l’ère de la mondialisation, les startuppers ne sont pas PDG mais CEO, pas fon- dateur mais founder…À deux pas de géants comme Google et Cisco, les Algériens présentent leurs activités diverses, qui passent toutes par les nouvelles technologies : solutions informatiques B2B, collecte de données, droit, intelligence arti- ficielle, sorties pour enfants, robinet intelligent, écologie, formation, coworking, networking…

aadL 1

4.759 logements attribués au niveau national

au saLon ViVatEch dE Paris

des startups algériennes

font leurs premiers pas à l’international

E

xamEns dE fin d

annéE

Le téléphone portable interdit pour les surveil- lants

Le ministère de l’Education a adressé une note à l’ensem- ble des établissements pour informer les enseignants concernés par la surveillance des différents examens de fin d’année qu’ils ne sont pas autorisés à avoir leurs télé- phones portables sur eux pendant la durée de chaque épreuve. Tous les surveillants sont tenus de déposer leurs portables au niveau d’un ser- vice ouvert à cet effet au se- crétariat pour les récupérer à la fin des épreuves, explique cette note qui précise qu’en cas d’urgence « le surveillant est joignable via le secréta- riat ». Cette mesure fait partie du dispositif de sécurisation des examens en vue d’éviter le spectre de la fraude qui a caractérisé le déroulement des examens ces dernières années, grâce aux réseaux sociaux. Lors de sa dernière conférence de presse, le mi- nistre de l’Education avait as- suré que « toutes les conditions sont réunies pour un déroulement normal des épreuves » assurant même que « la fraude par facebook n’était plus qu’un mauvais souvenir »

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6

dimanche 26 mai 2019

annaba

pub

TrAnsporT urbAin

un programme nocturne spécial pour le ramadhan

nHanine Boucenna

L

a mise en place de ce dispositif qui vient de renforcer les dessertes et améliorer la prestation de ser- vice à l’intérieur du tissu urbain et suburbain consistera à pro- longer les horaires de travail durant les soirées de ce mois béni où la demande sur les moyens de transport se fait res- sentir.

En effet, ce plan d’action qui s’étend de 20h30 jusqu’à des heures tardives de la nuit pour

assurer la circulation des per- sonnes amatrices des soirées ramadhanseques, se dote de 15 bus desservant entre autres plusieurs communes reparties au niveau de la wilaya en l’oc- currence El Hadjar, Sidi Amar et El Bouni via le centre ville, sa- chant que ce plan se générali- sera sur les autres communes qui restent dans les jours à venir, où la tendance devrait s’accentuer à l’approche de l’Aïd.

L’Etusa qui assure, en effet, un service de nuit spécial Ra-

madhan vise à fournir des pres- tations de transport adaptées au profit des citoyens, durant le mois de Ramadhan, période de déplacements nocturnes et af- fluence vers les lieux de détente et de loisirs. Par ailleurs, ce plan d’aménagement se veut également une occasion pro- pice pour les familles de plus en plus nombreuses au cours de la dernière décade de ce mois béni et à l’approche de l’Aïd, pour0 effectuer des déplace- ments nocturnes chez leurs proches pour passer des mo-

ments de convivialité ou pour faire leur shopping nocturne au niveau des différents magasins d’habillement et de chaussures

dans le but de préparer la fête de l’Aïd et parer leurs enfants de vêtements neufs pour la cir- constance .

En perspective du mois Saint de Ramadhan et afin d’être en phase avec les variations des horaires administratifs et des activités diverses générant des besoins spécifiques en matière de déplacement de citoyens, l’établissement de transport urbain et suburbain

(ETUSA) a établi un programme nocturne spécial qui va de pair avec les besoins en déplacement de ses usagers au niveau du centre ville de Annaba et de sa banlieue.

A l’Approche de l’Aïd

rush sur la coquette

nZarrougui Abdelhak La Direction du Transport de la wilaya de Annaba, en prévi- sion des derniers jours du mois sacré, a mis plus de 15 bus à la disposition des habitants des communes durant les soirées.

Ainsi, la mobilité de et vers le chef-lieu de wilaya devient aisé dans la période après le f’tour notamment pour les familles

désirant faire leurs emplettes pour l’Aïd.

Ces bus permettent aux fa- milles de se déplacer jusqu’à des heures tardives de la soi- rée et ce, en réponse aux nom- breux usagers des transports publics.

La nouvelle ville « Drâa Er- rich» est également concernée par ces mesures du fait de la mobilité importante de ses ha-

bitants dont l’écrasante majo- rité travaille au chef-lieu. La problématique du transport a été prégnante dans les pre- miers mois du relogement. Les riverains faisaient appel au transport clandestin jusqu’à la création de lignes de taxi et de bus qui assurent désormais la liaison entre les deux agglomé- rations ainsi que vers Berrahal.

« C’est mon premier Rama-

dhan à Drâa Errich. Nous avons des problèmes en ma- tière d’approvisionnement en eau surtout ces dernières se- maines.

Mais le problème du trans- port a été résolu notamment durant le mois sacré où les moyens de transport sont dis- ponibles », explique un rive- rain. La mobilité intense durant les soirées ramadhanesques

des habitants en provenance de la nouvelle ville est expli- quée par l’absence totale de commerces au niveau de cette grande agglomération.

Sans oublier les habitants des communes qui font égale- ment le déplacement vers le chef-lieu de la wilaya durant les soirées du mois sacré, consa- crant ainsi une culture propre aux annabis.

(7)

nB. Salah-Eddine

A

insi, pas moins de 15 per- sonnes ont squatté des logements sociaux loca- tifs avec un accord tacite de la di- rection de l’OPGI Annaba, révèle une source digne de foi. Ces squatteurs ne sont autres que des cadres et employés de l’OPGI, sinon des personnes de leur

« Hachia » -(proches).

Selon la liste, dont l’Est Répu- blicain dispose d’une copie, les sites concernés par ces squats sont au nombre de quatre. Il s’agit

de la cité Bouzaaroura et Bou- khadra III (El-Bouni), Sidi Amar (El Hadjar) et Kherraza (Oued El Aneb). « Ils ont squatté des loge- ments sociaux alors qu’ils sont fonctionnaires de l’OPGI. Le nou- veau directeur le sait, car nous l’avons informé, mais il préfère garder le silence. A qui devons nous nous adresser pour récupé- rer ces logements pour qu’ils soient attribués aux véritables sans abri ? Au wali sûrement, mais n’avons pas pu trouvé les moyens pour le joindre ou attirer son attention.» s’interrogeaient des demandeurs de logements de la Vieille ville qui ces derniers jours fait l’objet de plusieurs effon- drements. Selon certaines infor- mations, des directeurs de l’exécutif sont en courant de ce scandale, mais aucun d’entre eux ne veut en informer le wali d’An-

naba, M.Toufik Mezhoud. Il faut dire également que plusieurs de- mandeurs de logements n’ou- vrant pas droit à un logement social ont été retenus dans la liste des 7.000 logements. Il se mur- mure que devant la saga des scandales et l’anarchie ambiante au sein de l’Office, le directeur de l’OPGI, Okbi Mohamed Brahim, installé au début du mois de jan- vier dernier, en remplacement à Abdelkrim Benchadi, muté à la wi- laya de Blida pour occuper le même poste, veut déjà jeter l’éponge. Ce n’est pas la pre- mière fois que l’OPGI d’Annaba se trouve au beau milieu d’un scandale. Au mois d’avril dernier, une commission d’inspection d’Al- ger, avait dressé un état des lieux sans concession de la situation d’Annaba. C’est une gestion ca- tastrophique à plus d’un titre. Une

direction intouchable, une organi- sation du travail anachronique, un suivi aléatoire du financement, des projets en souffrance, des dé- passements en série, des incivili- tés pesantes, des insuffisances, une vulnérabilité à tous les ni- veaux et la liste des défaillances est longue. Les conclusions du rapport de la commission d’ins- pection dépêchée d’Alger du 15 au 17 octobre 2018, pour éplu- cher la gestion de l’OPGI d’An- naba, ont fait apparaitre de graves irrégularités tant sur le plan de l’organisation et du fonc- tionnement que sur le plan de la

gestion et de l’exécution des pro- grammes en charge. A signaler que les hauts responsables du secteur exigent aujourd’hui plus que jamais la prise en urgence de toutes les mesures réglemen- taires requises pour remédier à cette situation, à l’issue de l’éta- blissement d’un rapport circons- tancié.

Des sanctions et poursuites ju- diciaires particulièrement à l’en- contre des responsables investis d’une mission de service public, sont vivement souhaitées par de nombreux travailleurs de l’OPGI d’Annaba.

avec Le siLence compLice de L’opgi

une quinzaine de logements squattés par des fonctionnaires

Un scandale en cache un autre dans la wilaya d’Annaba. En effet, une quinzaine de logements ont été squattés par des fonctionnaires de l’OPGI.

nB. Salah-Eddine L’anarchie a-t-elle été consom- mée à Berrahal, une cité où la construction illicite et le com- merce informel sont sans limite ? Tout porte à le croire si l’on se ré- fère à la situation de clochardisa- tion avancée dans laquelle se trouve, durant ce mois de ca- rême, le boulevard principal de la ville, objet de dépassement de tous bords.

L’avenue du chef-lieu de la commune de Berrahal sombre de plus en plus dans une clochardi- sation inouïe, en raison du laisser aller et laisser-faire. Ainsi, dépas- sés par la gestion de la commune sur tous les volets, les élus locaux n’ont pas trouvé mieux que de mettre une bonne partie de cette avenue au service de l’informel.

Considérée comme la vitrine de la ville, cette partie a été choisie par les élus pour abriter un mar- ché « parisien ». Ceci entre dans le cadre d’une action initiée par la DCP exclusivement durant ce mois de Ramadhan pour enca- drer l’activité des vendeurs infor- mels. Cependant, contrairement au Ramadhan écoulé, cette année, l’autorisation de ce genre de marché, a cause plus de mal que de bien à la cité, et ce, en rai- son notamment de l’absence d’un suivi de l’activité par les services

de la mairie et surtout le respect des lois en vigueur.

En plus, les produits alimen- taires, mis en vente et exposés à même le sol, échappent à tout contrôle de qualité et de l’hy- giène. Ainsi, des dizaines de vieilles camionnettes bâchées, datant des années 80 sont sta- tionnées en permanence sur l’es- planade de cette place publique, dont le contenu est déversé à bras le corps sur la chaussée, auxquelles il faut ajouter aussi des étalages de fortunes confec- tionnés à l’aide de cageots en plastique, a-t-on constaté sur place, donnant une image des plus ternes à ce cours. De plus, des nuées de mouches, de mous-

tiques et autres bestioles se re- paissent tranquillement avant de pénétrer dans les appartements.

Sachets en plastique pris dans les mauvaises herbes des es- paces verts squattés pour la cir- constance, papiers, boîtes de conserves, bouteilles, cartons et surtout les restes des fruits et lé- gumes, traînent un peu partout, sans que cela ne dérange les élus. On fait comme si de rien n’était et on continue son chemin, faisant semblant de ne rien voir.

Des habitants de Berrahal ne ca- chent pas leur amertume face aux problèmes de tous les jours engendrés par ce marché occa- sionnel où seul le civisme est venu à manquer.

dimanche 26 mai 2019

Annaba 7

Sous réserve du respect par les pharmaciens du programme de la Direction de la Santé et de la Population Annaba-Centre :

Ville 01

SAÏHI Moussa: 55, rue Bouze- red Hocine Annaba - Tél: 0561 56 92 82 – de 19h00 à 8h00 Ville02

SERIDI Bochra Chérifa : 07, rue des Mimosas Elisa – Tél:

038 55 52 69–

de 19h00 à 8h00 El Bouni :

BOUKERBOUA Ikram : Coo- pérative Ali Mendjli local 01 El- Bouni – Tél : ///////// –

de 19h00 à 8h00 El -Hadjar + Sidi Amar :

BETAH Abdel Halim : Bd Emir Abdelkader ex agence ENDI- MED El-Hadjar –

Tél: 038 89 21 37 - de 19h00 à 8h00

Plaine Ouest (1+2):

REMICHI Samia Nadjette : Cité 05 juillet 1962 bloc 65 n°37 An- naba –

Tél:038 51 23 09 - de 19h00 à 8h00

HARBI Halima : Cité Oued Edheb II 100 logts bt 06 local 02 – Tél : 038 83 53 00 –

de 19h00 à 8h00

Garde de nuit des officines privées Dimanche 26 Mai 2019

marché parisien

Le boulevard principal clochardisé

soLidarité

Le cra et la radio locale s’impliquent

nZarrougui Abdelhak La Radio Annaba organise, conjointement avec le Croissant rouge algérien (CRA), une cam- pagne de collecte de jeux desti- nés aux enfants hospitalisés.

Cette initiative, lancée cette se- maine, vise à collecter des jeux pour enfants qui seront distribués le jour de l’Aïd au niveau de la Cli- nique pédiatrique « Sainte Thé- rèse », dans le chef-lieu de wilaya. « Les citoyens qui désirent participer à la campagne de- vraient se rapprocher des locaux de la Radio ou du CRA », ont ex-

pliqué les organisateurs. Ceci s’inscrit dans le fil des opérations initiées chaque mois de Rama- dhan par la Radio locale et qui vise à renforcer la solidarité et les liens communautaires. Des cam- pagnes de collecte de vêtements neufs ont été lancées l’année der- nière par la même institution qui jouit d’une place de choix au sein de la société annabie du fait de ses efforts de présence et de ré- ponse à ses préoccupations. Les visites faites à la Clinique pédia- trique et aux hôpitaux, notamment au cours des fêtes religieuses, sont devenues une tradition à An-

naba. Des autorités, des associa- tions et des institutions média- tiques organisent régulièrement des visites aux patients hospitali- sés afin de leur offrir un moment de chaleur humaine, loin des souffrances de la maladie et de la froideur du milieu des soins. Des associations caritatives et des groupes de jeunes effectuent dans ce cadre des visites où ils distribuent aussi bien des ca- deaux que de la nourriture. L’ac- tion de la Radio locale avec le CRA est très louable et les ci- toyens de la Coquette sont appe- lés à une forte participation.

L

ogements sociaux

4 333 ordres de paiement délivrés en avril

L’Office de la Promotion et de la Gestion Immobilière de la wilaya d’Annaba a procédé à la distribution de pas moins de 4333 ordres de paiement aux bénéficiaires de logements sociaux de Draâ Erich du- rant le mois d’avril. Le 11 avril 440 titres de versement de la cité des 1000 logements ont été remis à leurs attributaires. Ils ont été suivis le 18 avril par 270 reçus sur les 288 toujours dans la cité des 1000 logements. D’autre part le quota des 712 logements, a été réparti en trois parties et a concerné le 25 avril les bâtiments A et B des blocs 1 à 13. Le 30 avril c’était au tour des bâtiments C et D, des blocs 14 à 22 d’être servis. Le lendemain c’était la tour des bâtiments F et G d’être inscrits. Ces trois opérations ont vu la remise de 433 ordres de paiement à leur bénéficiaire. Pour le mois de mai en cours, l’opé- ration de remise des ordres de paiement s’est poursuivie pour les communes de Chorfa, El Eulma, Aïn Berda, EL Hadjar et Sidi Amar.

Ainsi il a été procédé à la distribution le 8 mai de 180 ordres de paie- ment sur le quota des 500 logements à Besbessa 2 dans la commune d’Aïn Berda, ainsi que 280 ordres à El Harrouchi toujours dans la même commune. L’opération de distribution des documents de paie- ment s’est poursuivie avec la délivrance de 180 ordres de paiement à Aïn Sayad, 80 à Medjez Rassoul et 390 au chef lieu de la commune d’Aïn Berda. La localité d’El Gantra dans la commune d’El Hadjar est la dernière à avoir vu la remise à 630 bénéficiaires de logements so- ciaux leur ordre de paiement.

Ahmed Chabi

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