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Activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de la camomille sur les souches bactériennes responsable des infections oculaires

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Academic year: 2021

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(1)

يملعلا ثحبلاو يلاعلا ميلعتلا ةرازو

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

لجيج-يحي نب قيدصلا دمحم ةعماج

Université Med -Seddik Benyahia -Jijel

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie ةايحلا و ةعيبطلا مولع ةيلك Département de Microbiologie Appliquée et ةيذغتلا مولع و ةيقيبطتلا ايجولويبوركيملا مسق

Sciences Alimentaires

Mémoire de fin d’étude

En vue de l’obtention du diplôme : Master Académique en Biologie

Option : Microorganismes et Pathogénicité

Thème

Membre de jury : Présenté par :

Président : MmeBoussouf L Melle Hedjaz Yasmina Examinatrice : MmeBourzama G Melle Nouar Houda Encadrante : Mme Benhamada W Melle Nouar Zineb

N

Activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de la

camomille sur les souches bactériennes responsable des

infections oculaires

Année universitaire : 2016-2017

N°d’ordre……… :………

(2)

Nous tenons tout d’abord à remercier dieu le tout

puissant pour ses dons et sa

Bienveillance et miséricordieux;

Nous exprimons d’abord nos profonds remerciements et

notre vive connaissance à notre encadreur M

me

Benhamada .W, pour ses conseils et

Pour nos avoir honoré en acceptant

de diriger ce travail ;

Nous tenons à exprimer nos plus vifs remerciements aux

membres de jury. Merci à M

me

Boussouf. L, d’avoir fait

l’honneur de présider le jury, et M

me

Bourzama .G par

(3)

Nos remercient aussi l’ensemble des personnes du la

clinique d’Ophtalmologie du Bousnna

à El Milia, spécialement le Docteur Général Dr.

Bouaoul Mounir; et Dr. Hidasi Oussama

(4)

Nos remercient sincérement l’ophtalmologiste

Dr. Berkan Iman; de l’hopital de jijel ;

Nos remerciements également tous ceux qui nous ont

prêté main-forte durant la réalisation de ce modeste

travail ;

Pour finir, j’adresse mes remerciements aux membres du

jury de"Université de Jijel",et à tous ceux qui ont

contribué de près ou de loin à la réalisation de ce

travail.

(5)

Nous dédions ce travail à :

A nos chers parents

A nos chères frères, nos chères sœurs

Ainsi qu’à tous ceux qui nos sont chères

Houda Nouar

Zineb Nouar

(6)

L Liste de figure ………I Liste des tableaux………..III L Liste des abréviations ………IV

II Introduction ………1

Partie bibliographique Chapitre I : Généralités sur les infections oculaires I .1.Définition……….…....3

I.2. Rappelle sur l’anatomie de l’œil………...3

I.2.1. Les annexe de l’œil………...4

I. 3. Les différents types des infections oculaires ………...4

I.3.1.Dacryocystite.………4 I. 3.2.Cellulite……….5 I. 3.3.Endophtalmie……….………...6 I. 3.4.Conjonctivite……….6 I. 3.5.Kératite………..………7 I. 3.6.Trachome……….………..8

I.4. Les bactéries responsables des infections oculaires………....9

I. 4.1. Les Staphylocoques……….….9

I.4.1.1. Staphylococcus epidermidis ………..9

I. 4.1.2. Staphylococcus aureus……….….9

I.4.2. Streptocoque pneumoniae………...10

I. 4.3. Pseudomonas aeruginosa …...10

I.4.4. Haemophilus influenzae………..………..10

I. 4.5. Moraxella……….10

I. 4.6. Chlamydia trachomatis………..…………..11

I.5. Les sources des infections oculaires………..………..11

Chapitre II : Généralités sur la Camomille II.1. Histoire de camomill……….12

II.2. Description ………...………12

II.3. Constituants chimiques de la camomille………..………12

II.3.1. Les huiles essentielles………..………..12

II.3.2. Les polyphénol………..13

(7)

II.4.1. Propriétés anti-inflammatoires……….14

II.4.2. Activité anticancéreuse………14

II.4.3. Colique / diarrhée………14

II.4.4. Antioxydant……….……….………...14

II.4.5. Antidiabète……….………….14

II.4.6. Antiallergique……….…………..14

II.4.7. Gastro-intestinal……….………..15

II.4.8. Autres usages………...15

II.5. Activité antimicrobiens de camomille………..…………..15

Partie expérimentale Chapitre III : Matériel et méthodes III.1. Objectif………16

III.2. Matériel végétal…... ………...16

III.2.1. Classification………16

III.2.2. Description de Matricaria recutita L………...17

III.3. Matériel de laboratoire……….…...17

III.3.1. Réactifs consommables et milieux de culture……….………17

III. 3. 2. Matériel et appareils……….………... 17

III.4. Préparation de l’extraition………..………18

III.4.1.Echantillonnage……..………..…...18

III.4.2. Broyage……….……… .18

III. 4. 3. Extraction des composés phénoliques………..……… 19

III.4.3.1. Macération...………...…..19

III.4.3.2. Filtration.………...19

III.4.3.3. Evaporation………...………...20

III.4.4. Détermination du rendement d’extraction………...20

III.5. Évaluation de l’activité antibactérienne de l’extrait méthanolique ……....22

III.5.1. Prélèvements bactériologiques……….……….…….. .22

III.5.2. Isolement des bactéries………..………...23

III.5.3. Repiquage sur les milieux sélectifs………...………23

III.5.4. Identification des bactéries isolées………... .24

III.5.4.1. Examen macroscopique des cultures………...24

(8)

III.5.4.3. Recherche de la catalase….………….………...……….24

III.5.4.4. Recherche de la coagulase …………..………..……….…..…...24

III.5.5. Conservation des souches ……….…….25

III.5.6. Préparation de l’inoculum..………..………...25

III.5.7. Activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de M. recutita L ....……….25

III.6. Evaluation de l’activité antibactérienne de M. recutita L………26

Chapitre IV : Résultats et Discussion IV. Détermination du rendement de l’extraction………...27

IV.1. Résultats de l’identification………..….28

IV.1.1. Identification macroscopique des souches isolées………..…28

IV.1.2. Identification microscopique des souches isolées……….………...29

IV.1.3. Identification des staphylocoques………...29

IV.1.3.1.Test de catalase………...…………...29

IV.1.3.2.Test de coagulase……….………..30

IV.2. Résultats de l’activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de M. recutita L…….30

Conclusion………...36

(9)

I Liste des figures

Figure

Titre

Page

Figure 1 Coupe schématique de l’œil

(anatomie macroscopique)

4

Figure 2 Une inflammation de canal lacrymale avec des signes cliniques

5

Figure 3 Aspect de cellulite préseptale 5

Figure 4 Aspect de cellulite rétroseptale 5

Figure 5 L’endophtalmie en cas de l’inflammation des chambres

6

Figure 6 Conjonctivite avec des sécrétions purulentes 7 Figure 7 Inflammation de la cornée avec destruction

tissulaire

8

Figure 8 Conjonctive tarsale 9

Figure 9 La plante de camomille 12

Figure 10 photo de M. recutita L. 16

Figure 11 photo de récolte de M. recutita L. 18

Figure 12 photo de l’échantillon broyé 18

Figure 13 photo de macération sous agitation magnétique

19

Figure 14 photo de filtration à l’aide de papier filtre 19 Figure 15 photo de l’évaporation de l’extrait

méthanolique

20

Figure 16 Protocole générale de l’extraction des polyphénols

21

Figure 17 Prélèvement à partir de la conjonctive 22

(10)

II Figure 19 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 1 30

Figure 20 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 2 31 Figure 21 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 3 31 Figure 22 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 4 32 Figure 23 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 5 32 Figure 24 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 6 33 Figure 25 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 7 33 Figure 26 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 8 34 Figure 27 Le diamètre de ZI pour le prélèvement 9 34 Figure 28 Principales localisations des sites d’action des

constituants des extraits

(11)

III Liste des tableaux

Tableaux Titre Page

Tableau 1 Quelques constituants chimiques principaux de la camomille

13

Tableau 2 Classification de la plante M. recutita L.

16

Tableau 3 L’ensemble des prélèvements pathologiques 23 Tableau 4 Rendement d’extraction méthanolique de

M. recutita L.

27

Tableau 5 L’aspect macroscopique des colonies bactériennes isolées

28

(12)

IV Abréviation

Abréviation Désignation

Degré Celsius

C. trachomatis Chlamydia trachomatis

Cm Centimètre Conj Conjonctivite DCR Dacryocystite DO Densité optique H Heures H2O2 Eau oxygéné

H. influenzae Haemophilus influenzae

M. recutita L. Matricaria recutita L.

Mm Millimètre

Ml Millilitre

Nm Nanomètre

P. aeruginosa Pseudomonas aeruginosa

S. aureus Staphylococcus aureus

S. epidermidis Staphylococcus epidermidis

S. pneumoniae Streptococcus pneumoniae

Syn Synonyme

(13)

V Μl Microlitre

(14)
(15)

1 Introduction

Les bactéries sont étroitement associées à l'œil formant la flore microbienne de la surface oculaire externe à la naissance alors que les parties internes de l'œil restent stériles. Plusieurs mécanismes de protection fonctionnent sur la surface de l'œil et empêchent les infections des yeux. Cependant une violation de l'épithélium de surface due à un traumatisme ou à une diminution de l'immunité locale ou systémique peut prédisposer l'œil aux infections bactériennes. Le nombre et la virulence des organismes envahisseurs bien sûr jouent un rôle important dans le lancement d'une infection (Sharma, 2012). L'œil organe fonctionnel et structurellement complexe éprouve une variété d'infections bactériennes virales, fongiques et parasitaires.

Les infections oculaires externes qui résultent de propagation systémique micro-organismes qui

sont portés par la circulation sanguine, la chirurgie peut conduire à des infections intraoculaires

menaçantes comme l'endophtalmie lorsque laisser sans traitement. Une inflammation suite à une infection peut irréparablement endommager structures oculaires. En outre les infections oculaires bactériennes ont été compliquées par une résistance multidrogue (Teweldemedhin et al., 2017). Ces maladies infectieuses constituent un sérieux problème de santé publique, cette situation engendre un besoin sans cesse croissant de trouver de nouveaux composés antimicrobiens et/ou inhibiteurs de mécanismes de résistances aux antibiotique (Goetz et Ghedira, 2012 ; Bouharb et al., 2014).

Les plantes médicinales, notamment celles utilisées de façon traditionnelle, constituent une source potentielle de ce type de composés. Une des stratégies pour cette recherche consiste à explorer les plantes utilisées en médecine traditionnelle pour traiter un grand nombre de pathologies d’origine infectieuses comme les infections d l’œil (Bouharb et al., 2014).

Nous nous sommes intéressés à une plante médicinale connue par son intérêt c’est la camomille, cette dernière est considérée comme une plante médicinal. De nos jours, il s'agit d'une plante médicinale très favorisée et très utilisée dans la médecine populaire et traditionnelle. Des études récentes ont montré que les espèces de Camomille ont une forte activité antibactérienne, antifongique, antivirale, antiparasitaire (Singh et al., 2011). En raison des nombreuses applications de la camomille dans les produits industriels pharmaceutiques, nutritionnels et sanitaires, camomille a été l'une des plantes commerciales les plus importantes au cours des dernières décennies (Mengesha et al., 2015).

L’objectif de notre travail est d’évaluer l’activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de camomille sur les souches bactériennes cliniques responsable des infections oculaires.

Ce travail est scindé en quatre parties :

(16)

2  Deuxième partie : une illustration sur la plante utilisée.

 Troisième partie : étude expérimentale qui résume toute les étapes pour l’élaboration ce travail

 Quatrième partie les résultats obtenue avec leurs interprétation et discussion .En fin, on a terminé par une conclusion

(17)
(18)
(19)

3 I.1. Définition

L’œil est l’unique organe qui est pratiquement imperméable à la plupart des agents environnementaux. L’écoulement continu des larmes, facilité par le réflexe de clignotement, lave mécaniquement les substances de la surface oculaire et empêche l’accumulation des micro-organismes. En outre, les lysozymes, la lactoferrine, les immunoglobulines sécrétoires, et les défensives, qui sont présents à des niveaux élevés dans les larmes, peuvent spécifiquement réduire la colonisation bactérienne de la surface oculaire. Cependant dans certaines circonstances, des agents infectieux peuvent accéder au segment postérieur de l’œil suivant un des trois itinéraires: la chirurgie intraoculaire, les traumatismes pénétrants du globe, la diffusion hématogène des bactéries à partir d’un site éloigné (Khosravi et al., 2007 ; Hajoui et al., 2012; Mulla Summaiya et al ., 2012).

I.2. Rappelle anatomique de l’œil

L’œil organe pair qui est responsable du sens de la vision, c’est une sphère de 25 mm de diamètre il est protégé en arrière et dans les côtés (Gualino, 2009). L’œil est divisé en deux parties par une ligne virtuelle passant en arrière du cristallin.

Les segments antérieurs contiennent : la cornée est la partie antérieure transparente du globe oculaire, il a un rôle de protection transmission et réfraction de la lumière, le cristallin qui permet donc l’accommodation entre la vision de loin et la vision de prés, iris: c’est un diaphragme circulaire se réglant automatiquement la quantité de lumière reçue. La pupille : trou circulaire au milieu de l’iris, l’augmentation du diamètre de la pupille s’appelle mydriase, et la diminution de ce diamètre s’appelle myosis, le limbe c’est la zone de jonction entre la cornée et la sclérotique (Massin et al., 2010).

Les segments postérieurs contiennent : la sclérotique c’est la blanche de l’œil et coque de protection, La choroïde est la membrane qui tapisse l'intérieur du globe oculaire. Son rôle est de nourrir la rétine grâce aux nombreux vaisseaux sanguins, La rétine : tissue sensorielle transformant le flux lumineux, principale fonction de la rétine est la photo transduction , l’uvée correspond à la tunique vasculaire de l’œil comprenant la choroïde, le corps ciliaire et l’iris(figure1) (Bensoussan et Simon, 2008 ; Hauvin, 2009 ; Gualino , 2009 ; Massin et al., 2010 ).

(20)

4 Figure 1 : coupe schématique de l’œil (anatomie macroscopique) (Paperview, 2004).

I.2.2.Les annexes de l’œil

Les annexes comprennent les paupières, la conjonctive, l’appareil lacrymal : (Paperview, 2004). Les paupières : assurent également la bonne répartition du film lacrymal sur la cornée par un clignement spontanée de la structure oculaire.

La conjonctive : on distingue : la conjonctive bulbaire, et la conjonctive palpébrale, ces deux parties se rejoignent pour former un cul de sac conjonctival.

L’appareil lacrymal : assurant l’humidification de la cornée. I.3. Les différents types des infections oculaires

I.3.1. Dacryocystite

La dacryocystite aigue : est une inflammation du canal lacrymale (Freitas et al., 2014).Cette inflammation qui résulte par l’infection, est un état commun, avec la caractéristique des symptômes et signes les plus remarquables sont rougeur, œdème (Figure 2) et la présence d'une zone douloureuse d'induration recouvrant le sac nasolacrimal (Hernandez et al., 2012).

(21)

5 Figure 2 : une inflammation de canal lacrymale avec des signes cliniques

(Chandravanshi et al., 2012). I .3.2. Cellulite

Les cellulites de la région orbitaire sont définies par la présence d’une tuméfaction orbitaire aiguë inflammatoire d’origine infectieuse (Ailal et al., 2004). Elles sont rares, la cellulite orbitaire est une cause majeure d’inflammation de l’orbite, elle résulte le plus souvent de l’extension directe de l’infection des sinus para nasaux (Aatif et al., 2010 ; Serghini et al., 2015). Deux types de cellulites sont à différencier : la cellulite pré-septale en avant du septum orbitaire (Figure 3) et la cellulite rétro-septale (Figure 4) (orbitaire« vraie ») en arrière du septum orbitaire (Daoudia et al., 2016).

Figure 3 : Aspect de cellulite pré-septale Figure 4 : Aspect de cellulite rétro-septale (Belghmaidi et al., 2015) (Belghmaidi et al., 2015).

(22)

6 I.3.3. Endophtalmie

L’endophtalmie est une pathologie oculaire grave (Chebil et al., 2015). Elle peut définie comme une inflammation d’origine infectieuse atteignant les cavités oculaires, chambre antérieure, chambre postérieur et surtout le corps vitré (Michelle et al., 2006 ; Petellat, 2008). L’endophtalmie bactérienne est la complication postopératoire la plus grave et la plus redoutée en ophtalmologie du fait du mauvais pronostic visuel qui lui est associé (Baillif et al., 2010) (Figure 5). L’endophtalmie infectieuse est la plus souvent due à des micro-organismes ayant pénétré dans l’œil lors d’un acte chirurgical (la chirurgie de la cataracte étant la plus fréquente), ou lors d’une plaie du globe, la pénétration intraoculaire d’un micro-organisme ou les réactions provoquées par des germes à développement lent peuvent provoquer des endophtalmies dites tardives (Goldschmidt et al., 2013). Elle peut être exogène ou endogène (Landré et Baillif, 2016).

a. L’endophtalmie endogène : est une infection redoutable de l’œil, aboutissant à une cécité chez environ deux-tiers des patients. Elle résulte de la dissémination hématogène d’un micro-organisme à partir d’un foyer septique (Paquier-Valette et al., 2013).

b. L’endophtalmie exogène : sont causées par une pénétration locale directe de l’agent infectieux et qui résulte d’une contamination microbienne réalisée à travers la paroi du globe et la dissémination à partir d’un foyer infectieux (Barry et al., 2013).

Figure 5: L’endophtalmie en cas de l’inflammation des chambres (Miller et al., 2011).

I.3.4. Conjonctivite

La conjonctive : est une muqueuse fine et transparente qui tapisse la face interne des paupières et recouvre la sclère (la partie blanche de l’œil).Conjonctivite signifie inflammation de la couverture mince et transparente des muqueuses l'œil (Haas et al., 2011).

(23)

7 La cause la plus fréquente en est une infection bactérienne (Marimon et al., 2013). Dans le cas d’une infection, les deux yeux sont généralement atteints. On peut distinguer :

a. La conjonctivite aiguë : une conjonctivite bactérienne, n’affecter qu’un seul œil. En outre les sécrétions sont généralement plus abondantes, les sécrétions sont généralement mucopurulente par production accrue de mucus et la paupière est plus enflée et la production un œdème par des paupières (Brémond-Giganac et Milazzo, 2009) (figure 6). Le patient se plaint d’une irritation, d’une sensation de corps étranger (Goetz, 2016).

Figure 6 : Conjonctivite avec des sécrétions purulentes (Rietveld et al., 2004).

b. La conjonctivite bactérienne chronique : une infection bactérienne du bord des paupières peut entraîner une conjonctivite chronique. Le patient se plaint de paupières douloureuses et de douleur oculaire avec peu de sécrétion (Foster, 2006).

I.3.5.Kératite

Les kératites bactériennes sont définis par la survenue d’un infiltrat cornéen sous-jacent à un ulcère épithélial. Ces infections correspondent donc à une prolifération des micro-organismes dans la cornée mais elles comportent également une importante composante inflammatoire qui entraîne une destruction tissulaire (Figure7 ). Constituant de véritables urgences infectieuses en ophtalmologie, leur prise en charge rapide est nécessaire afin d’éviter la survenue de complications graves et de séquelles cornéennes parfois synonymes de baisse d’acuité visuelle définitive (Bourcier et al., 2013). Leur survenue nécessite une déficience du système de protection cornéen (atteinte de la qualité du film lacrymal, du clignement palpébral, de l’intégrité de l’épithélium), permettant l’adhésion épithéliale du germe puis sa pénétration stromale. De nombreuses études ont retrouvé des facteurs favorisant cette invasion, de fréquence variable selon le site géographique étudié (Ancele et al., 2009). Les kératites bactériennes sont des infections rares en

(24)

8 l’absence des facteurs de risque. L’utilisation très largement répandue des lentilles de contact au cours des 30 dernières années a placé les lentilles de contact au premier rang des facteurs de risque surtout chez les sujets jeunes ce qui explique la grande fréquence des kératites bactériennes (Darugar et al., 2011). La kératite microbienne affecte de façon disproportionnée les personnes vivant dans les pays à faible ou moyen revenu, la cause la plus fréquente de kératite microbienne est une infection faisant suite à une érosion de la cornée (figure 7) (Kieran et al., 2016).

Figure 7 : Inflammation de la cornée avec destruction tissulaire (Bourcier et al., 2013).

I. 3.6. Trachome

Le trachome c’est une maladie infectieuse causée par une bactérie Chlamydia trachomatis (Harding-Eschet al., 2008). Il débute généralement dans l’enfance, parfois dès la première année de vie. La maladie est caractérisée par des épisodes infectieux répétés tout au long de l’enfance et au début de la vie adulte (réinfection) et l'une des maladies tropicales négligées, et la principal cause infectieuse de la cécité dans le monde. (Gelaw et Abateneh, 2015 ; Inic-Kanada et al., 2015 ; Michelle et al., 2017). Le trachome : peut être définie comme une kératoconjonctivite (une infection de la cornée et de la conjonctive, aveugle (schémann, 2008 ; Baneke, 2012). Elle provoque une inflammation de la conjonctive tarsienne et du tarse palpébral que l’on peut observer en éversant la paupière supérieure (figure 8), cette inflammation se caractérise par la formation de follicules sous-épithéliales, de points blancs ou de renflements contenant des cellules. L’inflammation chronique tout au long de la vie entraîne l’apparition des cicatrices sur le tarse palpébral et la conjonctive à l’intérieur de la paupière (Merbs et al., 2015). Les symptômes sont semblables à ceux associés à une maladie chronique conjonctivite: rougeur, malaise, déchirure, photophobie, peu de décharge muco-purulente et follicules conjonctivaux (Hu et al., 2010). Le trachome une maladie contagieuse qui se transmet par contact direct avec les sécrétions oculaires ou l’écoulement nasal, ou

(25)

9 indirectement par l’intermédiaire des doigts, des serviettes ou pagnes souillés, et aussi des mouches qui interviennent comme vecteurs passifs (Moulin, 2006).

Figure 8: Conjonctive tarsale (Rietveld et al., 2004) I.4.Les bactéries responsables des infections oculaires

I.4.1. Les Staphylocoques

En particulier les espèces Staphylococcus aureus et Staphylococcus epidermidis, font partie de la flore normale de nombreux individus qui sont des « porteurs asymptomatiques ». Cependant ces souches peuvent être à l’origine d’auto-infections ou contaminer d’autres individus (Avril et al., 1992).

I.4.1.1. Staphylococcus epidermidis

S.epidermidis est une bactérie saprophyte présente sur la surface oculaire (Saleh et al., 2008). C’est l’un des causes identifiées de la conjonctivite, kératite et l’endophtalmie. L’utilisation excessive d’antibiotiques ophtalmique peut résistant aux bactéries et peut favoriser la résistance à plusieurs médicaments (Dave et al., 2011). S.epidemidis est devenus la principale cause d’infection de corps étrangers en raison de la formation de biofilm sur toutes sortes de surfaces de dispositifs médicaux. La liaison des bactéries à la lentille intraoculaire après l’implantation semble contribuer à la pathogénèse de l’endophtalmie. L’adhésion bactérienne et la formation de biofilm sur les lentilles intraoculaires. Les biofilms et les communautés de bactéries attachées ont reçu une augmentation l'attention comme cause d'infections oculaires (Okajima et al., 2006).

I.4.1.2.Staphylococcus aureus

S. aureus est la cause le plus fréquemment d'occurrence de la conjonctivite bactérienne (Høvding, 2008). Elle est capable d'envahir les cellules épithéliales cornéennes humaines. L’internalisation de S. aureus requise l'expression de protéines de liaison à la fibronectine (Bradley et Michael, 2002). Au niveau oculaire, la fibronectine est produite par les macrophages dans le cadre d’une réaction à

(26)

10 corps étranger contre l’implant intraoculaire et par les cellules cristalliniennes en voie de prolifération. La fibronectine est une glycoprotéine d’adhésion. Elle promeut clairement l’adhésion de S. aureus, cette adhésion est irréversible et spécifique car réalisée par l’intermédiaire d’adhésines exprimées par la bactérie (Baillif et al., 2010).

I.4.2. Streptococcus pneumoniae

S. pneumoniae est une cause primaire de la méningite et pneumonie, la bactérie est également responsable d'une proportion substantielle des infections plus bénignes, elle est citée comme cause comme une cause commune de conjonctivite sporadique. Bien que les épidémies de conjonctivite ne soient pas inhabituelles, on a signalé peu de flambées de conjonctivite et on sait peu de choses sur la transmission, les facteurs de risque et de contrôle de l’infection (Martin et al., 2003).

I.4.3.Pseudomonas aeruginosa

P. aeruginosa est une cause fréquente d'infection cornéenne dont la kératite, en particulier chez les patients immunodéprimés, comme elle survient après une blessure et une chirurgie oculaire ou en association avec l'usure des lentilles de contact et peut progresser rapidement avec une infiltration suppurative (Xiaowen et al., 2017).C’est une bactérie pathogène opportuniste commune qui cause de diverses infections chez l'homme. Avec la kératite, P. aeruginosa est un agent causal de la conjonctivite et de la dacryocystite. (Yamaguchi et al., 2014).

I.4.4. Hamophilus influenzae

H. influenzae est un pathogène humain (Barreto et al., 2017).Elle est une coccobacille gram négatif aérobie strict qu’est une cause relativement rare de l’endophtalmie (Yoder et al., 2004). H.influenzae est une cause bactérienne commune de la conjonctivite, en particulier chez les nourrissons. Elle est associée à la production de l’inflammation aigue de la cornée et de la conjonctivite. La colonisation de H. influenzae du verre de contact et de l’œil peut être suivante à la colonisation du nasopharynx. Les porteurs de lentilles de contact doivent être sensibilisés au risque potentiel d'adhérence aux lentilles de contact associées à la production d'infiltrations oculaires aiguës ou aux infiltrats associés au port de lentilles de contact pendant de longues périodes (Sankaridurg et al., 1996).

I. 4.5. Moraxella

Moraxella est un coccobacille aérobie. L'espèce de Moraxella a été isolée dans des spécimens de culture d'endophthalmite inclut M. catarrhalis, M. nonliquefaciens, M. liquefaciens, M.lacunata, et M. osloensis (Berrocal et al., 2002). L'endophtalmie provoquée par les espèces de Moraxella est habituellement retardée et associées aux globules. Bien que les patients présentent généralement une forte diminution de la vision, les organismes sont sensibles à la plupart des antibiotiques et,

(27)

11 contrairement à la plupart des séries d'endophtalmies associées aux globules retardés, les résultats visuels sont généralement bons, à moins que des morbidités oculaires coexistent (Berrocal et al., 2001). I.4.6. Chlamydia trachomatis

Chlamydia trachomatis est la cause la plus fréquente d'infection bactérienne sexuellement transmissible et la cause infectieuse la plus fréquente de la cécité (trachome) dans le monde (Chrissy Roberts et al., 2016). Les infections génitales affectent particulièrement les individus jeunes, les nouveau-nés deviennent infectés dans le canal de naissance (Pal et al., 2017).

L'infection par la bactérie C. trachomatis entraîne une cicatrisation de la conjonctive de la paupière supérieure qui inverse les paupières (entropion) conduisant à des cils touchant la cornée et la conjonctive (Trichiasis). Les abrasions et les infections secondaires de la cornée conduire sans chirurgie préventive à une cécité irréversible (Burton et Mabey, 2009).

I.5. Sources des infections oculaires

Les organismes à l’origine des infections oculaires sont généralement exogènes, pénétrant dans l’œil lors d’une chirurgie oculaire. Les sources de contamination sont constituées essentiellement des instruments, des fluides d’infusion et du sac conjonctival qui héberge normalement plusieurs micro-organismes commensaux (Hajoui et al., 2012).

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12 II.1. Histoire de camomille

Depuis des siècles la camomille est considérée comme la panacée universelle, elle était toujours présente dans le jardin monastique, cependant, elle ne peut pas tenir toutes les promesses thérapeutiques qui lui sont attribuées, malgré tout, la science moderne a démontré son efficacité pour certaines maladies pour lesquelles elle était traditionnellement prescrite (Lecanu, 2007). II.2. Description

La camomille est l'une des herbes médicinales les plus antiques connues de l’humanité (Bayati Zadeh et al., 2014 ; Khan et al., 2014). Le terme camomille vient de mots grecs, « chamaï» signifiant « nain » ou « à terre » et « mêlon » ou « pomme », les deux termes évoquant tour à tour la forme des plantes et leur odeur botaniquement, l’ensemble des espèces dénommées « camomille » est également intéressant, membre de la grande famille des Astéracées (Petitet, 2016).Toute une série d’espèces de la famille des Astéracées portent le nom de camomille, souvent il s’agit de plante ayant un capitule bicolore, fleur centrale jaune et ligules du pourtour blanche (figure 9), comme la plus part des anthémis ou des matricaires. Les feuilles sont souvent finement découpées (Alloum, 2007). Les différentes espèces sont souvent odorantes avec une odeur agréable ou fétide, certaines espèces sont inodores. Leur appellation de « camomille » laissant supposer des propriétés similaires, ces différentes espèces sont souvent employées de façon équivalente, d’autant plus qu’elles sont parfois confondue dans la littérature. Cependant la composition de chaque espèce est particulière et chacune des « camomille» possède un profil d’activité qui lui est propre (Petitet, 2016).

Figure 9 : La plante de camomille (Bayati zadeh et al., 2014). II.3. Constituants chimiques de la camomille

La camomille est composée de plusieurs constituants (tableau1) : II.3.1. Les huiles essentielles

Les huiles essentielles sont constituées de deux composants, les chamazulénes et matricine (Ghedira et al., 2010).

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13 II.3.2. Les polyphénols

Elles sont constituées principalement les flavonoides, coumarines, et les acides phénoliques (Ghedira et al., 2010).

Tableau 1 : Quelques constituants chimiques principaux de la camomille (Dimitrios, 2006 ; Kato et al., 2008 ; Srivastava et al, 2010 ; Ghedira et al., 2010 ; moghaddasi, 2011).

Constituants chimiques Nom trivial Structure

Flavonoïde Apigénine, apigénine-7-O-glucoside et ses Monoacétyl glucoside.

Sesquiterpène lactone Matricine

Huile essentielle Sesquiterpénes Chamazuléne

Coumarine Coumarine

Acide phénolique Acides caféique

II.4. Usage traditionnelle de la camomille

Traditionnellement, la camomille a été employée pendant des siècles extérieurement pour traiter l'éruption de couche-culotte, la varicelle de poulet, les infections de l'oreille et l'œil, désordres des

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14 yeux comprenant les conduits lacrymaux bloqués, conjonctivite, inflammation nasale. La camomille est largement répandue pour traiter des inflammations de la peau et les membranes muqueuses (Franke et Schilcher, 2005 ; Srivastava et al., 2011).

II.4.1. Propriétés anti-inflammatoires

Les fleurs de camomille contiennent 1 à 2% d'huiles volatiles, y compris l'alpha-bisabolol, et matricine (habituellement convertis en chamazulène et autres flavonoïdes possédant des propriétés anti-inflammatoires) (Lemberkovics et al., 1998 ; Carnat et al ., 2004 ; Sakai et Misawa, 2005 ; Peña et al., 2006). Les flavonoïdes de la camomille et les huiles essentielles pénètrent dans les couches de la peau les plus profondes (Merfort et al., 1994). Les activités comportent l'inhibition de la libération de LPS induite de la prostaglandine E (Koehn et Carter, 2005) et atténuation de l'activité enzymatique de la cyclooxygénase (COX-2) (Srivastava et al., 2009).

II.4.2. Activité anticancéreuse

La plupart des évaluations de l'inhibition de la croissance tumorale par la camomille impliquent l'apigenine ce qui est l'un des constituants bioactifs de la camomille qui études sur les modèles précliniques de la peau, la prostate, le cancer des seins et des ovaires (Way et al., 2004 ; Shukla et al., 2005). L'apoptose induite par la camomille dans les cellules cancéreuses mais pas dans des cellules normales à des doses similaires (Srivastava et Gupta, 2007 ; Matić et al., 2013).

II.4.3. Colique / diarrhée

La camomille est peut être utilisée en toute sécurité pour traiter les troubles des coliques infantiles. Chaque nourrisson a reçu un traitement avec chaque colique, jusqu'à 150 ml / dose, pas plus de trois fois par jour (Gardiner, 2007).

II.4.4. Antioxydant

L'huile essentielle de flocons de camomille a présenté un bon antioxydant lorsqu'il a été évalué à l'aide du dosage de blanchiment de β-carotène (Owlia et al., 2007).

II.4.5. Antidiabète

La camomille améliore l'hyperglycémie et les complications diabétiques par la suppression des taux de sucre dans le sang, l'augmentation du stockage du glycogène et l'inhibition du sorbitol dans les érythrocytes humains (Kato et al., 2008).

II.4.6. Antiallergique

Un pourcentage relativement faible de personnes sont sensibles à la camomille et développent des allergies Réactifs (Budzinski et al., 2000 ; Chandrashekhar et al., 2011).

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15 II.4.7. Gastro-intestinales

La camomille est traditionnellement utilisée pour de nombreuses affections gastro-intestinales, y compris les troubles digestifs, les «spasmes» ou les coliques, les maux d'estomac, les flatulences (gaz), les ulcères et irritation gastro-intestinale (Kroll et Cordes, 2006). La camomille est particulièrement utile pour apaisante l'estomac et la relaxation des muscles (Khayyal et al., 2006).

II.4.8. Autres usages

La camomille est merveilleuse et l’un des plantes médicinales répondue dans le monde sous forme de thés de fines herbes. (Srivastava et Gupta, 2010). Les produits commerciaux de camomille incluent les boissons, produits de beauté, colorants de cheveux, parfums, huiles de massage, savons et shampooings (Bharathi et al., 2014).

II.5. Activité antimicrobienne de la camomille

Les huiles essentielles de camomille sont intéressantes en ophtalmologie pour leur effet désinfectant (Lim et al, 2012). Les effets antibactériens et antiviraux de la camomille ont été bien documentés. Un extrait éthanolique de camomille a inhibé la croissance de l'herpès et du poliovirus. Les huiles essentielles de camomille étaient efficaces contre Staphylococcus sp. et Candida albicans (Murti, 2012). Parmi les composants d'huiles essentielles de camomille, l’a-bisabolol et le chamazulène ont la plus forte activité contre les bactéries Gram positif et Gram négatif, alors que les spiroéthers avaient une faible activité contre les bactéries Gram positif mais étaient inactifs contre les bactéries Gram négatif. Des esters de camomille et des lactones allemands ont montré une activité contre Mycobacterium tuberculosis et Mycobacterium avium. Le chamazulène, le bisabolol, le flavonoïde et l'umbelliferone présentent des propriétés antifongiques (Lim, 2014). L'extrait d'huile de camomille inhibe la production d'uréase par Helicobacter pylori et affecte les propriétés morphologiques et fermentaires de Helicobacter pylori (Del et al., 2010).

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16 III.1. Objectif

Ce travail a été réalisé au laboratoire de microbiologie à l’université de Jijel, durant la période Avril- Juin de l’année 2017, dont l’objectif est la détermination de l’activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de la camomille sur les bactéries responsables des infections oculaires. III.2. Matériel végétal

Dans cette étude l’espèce utilisée est nommé Matricaria recutita L. (syn. M. chamomilla L. Chamomill recutita L. Rauschert), cette espèce est connue comme vraie camomille ou camomille allemande et Chamaemelum nobile L. (figure 10).

Figure 10 : Photo Matricaria chamomilla L. (Lim, 2014).

Elle est connue sous le nom de camomille romaine (Sharafzadeh et al., 2011). Plusieurs espèces de la camomille sont réparties sur l'Europe, l'Asie du Nord-Ouest, Amérique du Nord, Afrique du Nord (Mehmood et al., 2015).

III.2.1. Classification

La classification classique de l’espèce M. recutita L. est représentée dans le (tableau 1). Tableau 1: Classification de la plante M. recutita L. (Ghedira et al., 2012).

Règne Plantae (plantes)

Sous-règne Tracheobionta (plantes vasculaires)

Embranchement Spermatophyta (angiospermes) Division Magnoliophyta (plantes à fleur)

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17 III.2.2. Description de Matricaria recutita L.

Plante herbacée, annuelle, odorante, mesurant de 15 cm à 40 cm de hauteur, a tige glabre très ramifiée, les feuilles vertes, alternes, bi- ou tri pennes, sont réduites à des segments linéaires. Les fleurs libres sont en capitules, c’est-à-dire serrées les unes contre les autres, sans pédoncule, sont placés sur l’extrémité d’une tige, entourée d’une collerette de bractées (involucre). Les capitules floraux sont épanouis, mesurant de 1,5 mm à 2,5 mm, sont entourés par un involucre forme de nombreuses bractées lancéolées disposées sur 1 à 3 rangées. Les capitules sont insérés sur un réceptacle conique, creux et dépourvu de paillettes, les fleurs sont porter en languettes blanches (ligulées) souvent réfléchies, radiées (Singh et al., 2011).

III.3. Matériel de laboratoire

III.3.1. Réactifs consommables et milieux de culture

 Gélose Columbia, gélose nutritive, gélose Muller Hinton, et gélose Baird Parker

 Papier filtre

 Violet de Gentiane, lugol, alcool, fuschine et huile à émersion (coloration de Gram)

 Eau distillée, eau physiologie stérile

 Méthanol

 Bouillon nutritif III. 3. 2. Matériel et appareils

 Ecouvillons stériles, micropipette et anse de platine

 Boites Pétri, pipettes Pasteur et pipettes graduées

 Bicher, spatule, entonnoir et tubes à essai

Classe Magnoliopsida (dicotylédones)

Sous-classe Astéridées

Ordre Astérales

Famille Asteraceae

Tribu Anthemideae

Genre Matricaria

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 Balance, balance analytique, Agitateur - homogénéisateurs et rota vapeur

 Bain Marie, réfrigérateur, vortex et autoclave

 Etuve et microscope à camera

Plaque chauffante III.4. Préparation de l’extrait III.4.1. Echantillonnage

Les fleurs de M. recutita L. ont été récoltées dans région d’EL Milia, avril 2017. Elles ont été encore séchées à une température ambiante pendant 15 jours et dans l’étuve à une température 40C0 pendant 6 jours (Figure 11).

Figure 11: photo de récolte M .recutita L. III.4.2. Broyage

Les échantillons ont été broyés à l’aide de Moulin à café jusqu’à l’obtention d’une poudre sèche fine (figure 12).

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19 III.4.3. Extraction des composés phénoliques

L’extraction des composés phénoliques de la camomille s’effectue selon les étapes suivantes et selon le protocole suivant.

III.4.3.1. Macération

L’extrait a été préparé par 30 g de poudre de camomille avec 250 ml de méthanol de 80% dans un bicher de 1L sur un agitateur magnétique multiposte pendant 48 heures à température ambiante en obscurité pour éviter la photosynthèse (Roby et al., 2013 et Hajaji et al., 2017) (figure 13).

Figure 13 : photo de macération sous agitation magnétique. III.4.3.2. Filtration

Après la macération, l'extrait de camomille a été filtré à l'aide d’un papier wattman (Harbourne et al., 2009) (figure 14).

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20 III.4.3.3. Evaporation

La solution obtenue a été évaporé à l’aide d’un rota vapeur à 40 0

C jusqu’à l’évaporation totale du solvant (figure 15) (Hajaji et al., 2017). L’extrait obtenu a été récupéré dans un flacon en verre puis conservé à 4° C jusqu’à utilisation.

Figure 15: photo de l’évaporation de l’extrait méthanolique III.4.4. Détermination du rendement d’extraction

Le rendement de l’extraction métanolique est le rapport entre le poids sec de l’extrait et le poids de la plante à traiter (plante en poudre). Le rendement, exprimé en pourcentage, est calculé par la formule suivante (Mahmoudi et al., 2013; Cheurfa et al., 2013).

R(%) = Ps/Pp × 100

R(%) : rendement d’extraction en pourcentage Ps : poids de l’extrait en gramme

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21 Le protocole d’extraction des composés phénoliques (Figure 16).

Figure 16 : Protocole de préparation de l'extrait méthanolique de la partie aérienne camomille (Belhattab et al., 2005).

30g de matière végétal sec

Addition de 100 ml du méthanol

(80%)

Macération pendant 48 h à l’abri de la

lumièreavec l’agitation magnétique

Filtration sur papier Wattman

Evaporation au rota vapeur à (40°C)

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22 III.5. Évaluation de l’activité antibactérienne de l’extrait méthanolique

III.5.1. Prélèvements pathologiques

Différents prélèvements oculaires ont été obtenus à partir des patients chez l’Ophtalmologue Bouaoul. M dans la clinique de Bousenna à El- Milia Jijel (tableau 2).

a. Cas de conjonctivite

L’Ophtalmologue a prélevé le maximum de sécrétion, à l’aide d’un écouvillon en passant légèrement la conjonctive inférieure jusqu'à compléter l’angle interne de l’œil (Figure 17) (Reem et al., 2014; Shiferaw et al., 2015).

Figure 17 : Prélèvement à partir de la conjonctive b. Cas de dacryocystite

Le prélèvement est réalisé au niveau du canal lacrymal. On prend le pus à partir des points lacrymaux palpébraux à l’aide d’un écouvillon ou bien par l’utilisation d’une sonde canalicule. Après pression sur les sacs lacrymaux (Figure 18). Les échantillons ont immergé immédiatement, ils ont placée dans un bouillon nutritive, en fin les prélèvements ont été ensuite acheminés rapidement au laboratoire (Reem et al., 2014; Shiferaw et al., 2015).

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23 Figure 18 : Prélèvement à partir de la dacryocystite

Tableau 3: L’ensemble des prélèvements pathologiques N° de

rélèvements

Date de prélèvements

Sexe Age Type

d’infection

1 14-5-2017 Homme 83 ans Conj

2 15-5-2017 Homme 70 ans Conj

3 15-5-2017 Homme 30 ans Conj

4 17-5-2017 Femme 7 mois DCR

5 18-5-2017 Homme 6 mois Conj

6 24-5-2017 Femme 42 ans DCR

7 25-5-2017 Femme 9 mois Conj

8 25-5-2017 Femme 60 ans Conj

9 25-5-2017 Femme 1 an Conj

III.5.2. Isolement des bactéries

Après incubation des bouillons nutritifs à 37°C pendant 24 h, l’isolement des bactéries a pratiqué sur le milieu gélose nutritive, le milieu est ensemencée en stries serrées sur la surface, de façon à obtenir des colonies bien isolées après une incubation à 37 °C pendant 24 heures (Chiquet et al., 2007).

III.5.3. Repiquage sur les milieux sélectifs

Des repiquages successifs ont été réalisée sur les milieux d’isolement sélectifs gélose Columbia pour les streptocoques, et gélose de Baird Parker pour les staphylocoques préalablement coulés en boites de pétri et refroidie. Ces repiquages ont été réalisés par la technique des stries afin de

(43)

24 confirmer la pureté des souches pour entreprendre l’étape d’identification, puis incubées à l’étuve à 37°C pendant 24 heures.

III.5.4. Identification des bactéries isolées

L’identification des bactéries est habituellement facile, elle est basée sur : III.5.4.1. Examen macroscopique des cultures

L'examen macroscopique des cultures est le premier examen effectué à partir de l’isolement après l’incubation. Seules les colonies caractéristiques des staphylocoques et des streptocoques seront prises en considération accompagnées par une pigmentation caractéristique.

III.5.4.2. Examen après coloration de Gram

La coloration de Gram permet non seulement d’observer la morphologie de cellules des staphylocoques et streptocoques et leurs modes de regroupement, mais aussi de différencier ces bactéries à Gram positif, des bactéries à Gram négatif. Les Staphylocoques et les Streptocoques apparaissent alors violets au microscope optique.

III.5.4.3. Recherche de la catalase

Ce test permet de différencier les staphylocoques des streptocoques. A partir d’un isolement, une petite quantité de culture bactérienne a été prélevée, puis placée sur une lame, on a ajouté la colonie dans 1 goutte de peroxyde d’hydrogène (H2O2) (Garnier et Denis, 2007).

Une réaction positive se traduit par le dégagement de bulles de gaz (oxygène), la réaction se fait selon l’équation :

Ce test a été réalisé en tube contenant 0.5 ml de H2O2. Puis des colonies ont été introduites dans le tube. (Aouati, 2009; Chaala, 2013).

III.5.4.4. Recherche de coagulase pour l’identification de S. aureus

La recherche de la coagulase en tube ou les tests d’ agglutination sur lame sont le plus souvent utilisés pour la confirmation d’ identification de S. aureus. Les tests d’ agglutination ont été utilisé des particules de latex sensibilisées détectent plusieurs constituants bactériens : la protéine A, des antigènes capsulaires et/ou des antigènes de surface de S. aureus. Ces réactifs permettent une meilleure détection des souches de S. aureus. Dans tous les cas où les résultats coagulase test d’ agglutination sont discordants, il faut faire une identification biochimique (Bes et Brun, 2002).

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25 Test d’agglutination en tube :

Décongeler un tube de 0,5 ml de serum de lapin, reconstituées dans des tubes stériles à l’aide d’une pipette stérile, choisir une colonie bien isolée. Tous les tubes sont incubés à 37 ° C pendant 4 heures, en vérifiant la formation du caillot toutes les 30 minutes. Le résultat positif est indiqué par la formation d'un caillot dans le fond du tube (gélification du plasma). Le caillot ne bouge pas même après avoir inversé le tube, le plasma non glacé s'écoule dans le tube. Si le test reste négatif jusqu'à quatre heures à 37°C, le tube est maintenu à température ambiante pour incubation durant la nuit (Sridhar, 2006).

III.5.5. Conservation des souches

Avant l’utilisation, les bactéries isolées ont été repiquées sur gélose nutritive inclinée et conservées à 4°C.

III.5.6. Préparation de l’inoculum

Les colonies ont été isolées à partir des cultures jeunes sur milieu incubés à 37°C pendant 24 h, puis les colonies ont été transférées dans des tubes contenant de l’eau physiologique stérile afin de préparer des suspensions bactériennes. (Athamena et al., 2010; Benyagoub et al., 2015). III.5.7.Activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de M. recutita L.

III.5.7.1. Principe

La méthode de diffusion sur un milieu gélosé, consiste à mesurer in vitro le pouvoir antibactérien des extraits. Cette méthode consiste à substituer les disques d’antibiotiques par d’autres disques confinés à partir du papier Wattman imprégnés de l’extrait étudier (Chekoual et al., 2015; Benyagoub et al., 2015).

III.5.7.2. Technique

Elle consiste à utiliser des boites de Pétri contenant un milieu gélosé convenable, déjà solidifié et inoculé de la souche microbienne testée. Des disques en papier Wattman de 6mm de diamètre préalablement imprégnés de quantités connues d’extrait méthanolique (10μl) sont alors placés en surface de la gélose Mueller-Hinton (Zayyad et al., 2014; Boutabia et al., 2016). Les Boites de pétrie sont d’abord laissées pendant 1h à la température ambiante pour une pré-diffusion des substances, avant d’être incubées à 37CO, après l’incubation, l’absence de la croissance bactérienne se traduit par un halo translucide autour du disque (Chebaibi et al., 2011). Chaque test est répété 3 fois afin de calculer une moyenne et un écart type.

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26 III.6. Évaluation de l’activité antibactérienne de M. recutita L.

L'activité antibactérienne est évaluée par la méthode de diffusion sur milieu gélosé qui permet de déterminer la sensibilité des différentes souches bactériennes vis-à-vis l’extrait (Yakhlef et al., 2011). Pour cela les tests antibactériens doivent être réalisés à partir des cultures jeunes à 24h. Les concentrations bactériennes des suspensions bactériennes sont évaluées par turbidité et sont exprimées par la mesure de la densité optique (DO à 620 nm) sur un spectrophotomètre, l’absorbance doit être comprise entre 0.08 et 0,1(Arab et al., 2014).

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27 IV. Détermination du rendement de l’extraction

Dans cette étude, le rendement (l’extrait sec, obtenu après évaporation, contenant les flavonoïdes et les composés phénolique) a été déterminé par rapport à 30g de la camomille (broyat). Le poids de l’extrait sec est déterminé par la différence entre le poids du ballon plein (après évaporation) et le poids du ballon vide (avant évaporation). Les résultats de cette manipulation sont représentés dans le (tableau 4).

Tableau 4: Rendement d’extraction méthanolique de M. recutita L. Solvant Poids initial de la

prise d’essai (g) Poids du résidu sec (g) Rendement d’extraction(%) Méthanol 30 6 .1 20.33

D’après ces résultats, nous pouvons déduire que :

L’extraction par le méthanol permet d’obtenir un rendement élevé en extrait secs. Des études ont montrées que les feuilles de M. recutita L. ont un meilleur rendement en composés phénoliques (Arab et al., 2014).

D’après Hamia et al., 2014, l’utilisation combinée du méthanol peut faciliter l'extraction des substances chimiques qui sont solubles dans le méthanol.

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28 IV.1. Résultats de l’identification

IV.1.1. Identification macroscopique des souches isolées

Tableau 5 :L’aspect macroscopique des colonies bactériennes isolées

Observation macroscopique Milieu

d’isolement Interprétation

N°de prélèvement

Baird Parker

les colonies sont lisses, rondes, bombées, brillantes, opaques. 1, 2, 3,4, 5, 6, 7,8, 9 Columbia

Les colonies sont petites grisâtres,

translucides, en grain de semoule.

1, 2, 3, 4,5, 6,7 ,8 ,9

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29 IV.1.2. Identification microscopique des souches isolées

Tableau 6: Les résultats de la coloration de Gram Observation microscopique par

grossissement 100 Résultats de Coloration de Gram Bactéries N°de prélèvement

Ce sont des cocci à Gram positif regroupés en amas (grappe de raisin). Staphylococcus sp. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.

Ce sont des cocci à Gram +, disposés en chaînettes Streptococcus sp. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.

IV.1.3. Identification des staphylocoques

Pour identifier l’espèce de staphylococcus aureus, deux tests ont été utilisés : IV.1.3.1.Test de catalase

Les bactéries isolées, ont été testées pour la production d’une catalase, ont décomposé l’eau oxygénée en eau et en oxygène qui se dégage. Ce qui se traduit par le dégagement des bulles d’air qu’a indiqué la présence de catalase.

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30 IV.1.3.2.Test de coagulase Après le test, on a observé la formation de coagulums blancs qui a indiqué la présence de coagulase: coagulase +

En se basant sur ces deux tests, on conclut qu’il s’agit de S. aureus (Delarras, 2007;Delarras, 2014). IV.2. Résultats de l’activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de M. recutita L. Après 24 heures d’incubation, les résultats de l’activité antibactérienne de l’extrait méthanolique de M. recutita L.sur les bactéries isolées à partir des différents prélèvements sont déterminés par la mesure des diamètres de zone d’inhibition, cette dernière se présente sous forme d’un halo autour des disques.

Les résultats de la formation de zone d’inhibition pour Staphylococcus aureus et Streptococcus sp. des différents prélèvements sont présentés respectivement dans les figures 19-27

.

Figure 19 : Le diamètre de ZI pour le prélèvement 1. 0 5 10 15 20 25 30 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp.

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31 Figure 20: Le diamètre de ZI pour le prélèvement 2.

Figure 21: Le diamètre de ZI pour le prélèvement 3. 0 5 10 15 20 25 30 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp. 0 5 10 15 20 25 30 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp.

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32 Figure 22 : Le diamètre de ZI pour le prélèvement 4.

Figure 23: Le diamètre de ZI pour le prélèvement 5. 0 5 10 15 20 25 30 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp. 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp.

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33 Figure 24: Le diamètre de ZI pour le prélèvement 6.

Figure 25: Le diamètre de ZI pour le prélèvement 7. 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp. 23 24 25 26 27 28 29 30 31 Z one d' in hi bi tion ( m m ) S. aureus Streptococcus sp .

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34 Figure26: Le diamètre de ZI pour le prélèvement 8.

Figure 27 : Le diamètre de ZI pour le prélèvement 9.

Nous constatons qu’il y a une apparition des zones d’inhibitions pour l’extrait de la camomille. En effet, les valeurs des ZI obtenues sont élevées pour les S. aureus par rapport les Streptococcus sp. On peut justifier cette sensibilité par le faite que la plante étudiée est riche en l’extrait de A partir des résultats obtenus,

). 2012 , . al et Silva , 2005; . al (Romero et polyphénols

méthanol présentent des effets antibactériens plus élevés sur les deux bactéries. Notre résultat est en accord avec les résultats obtenus par Lis-Balchin et al., 1998; Mckay et Blumberg, 2006, ont montré une . L recutita . M fleurs de ligature es que l ont indiqué Qui 2013. , . al Mincsovics et 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp. 0 5 10 15 20 25 30 35 Z on e d 'i n h ib ition (m m ) S. aureus Streptococcus sp.

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35

activité antibactérienne plus importante contre S. aureus par rapport aux autres espèces. Rhayour et al., 2003. Ont expliqué la sensibilité des bactéries testées par la lyse cellulaire suite à

une action de l’extrait methanolique sur la paroi et la membrane des bactéries en provoquant une augmentation de la perméabilité puis la perte des constituants cellulaires (figure 28). De même, l’acidification de l’intérieur de la cellule sous l’action des extraits bloquent la production de l’énergie cellulaire et la synthèse des composants de structure.

la la sensibilité des bactéries par é ustifi j Ont , 2015. . al Cvetanović et 2012; , . al Bouhdid et les flavonoïdes d’autre part la mort de la bactérie, provoque

destruction du matériel génétique,

possèdent de mécanisme de toxicité par des interactions non spécifiques telles que l’établissement des ponts hydrogènes avec les protéines des parois cellulaires des micro- Organisme (les adhésines) (Basli et al., 2012 ).

Figure 28 : Principales localisations des sites d’action des constituants d’extrait de M. recutita L. (Burt, 2004).

D’après Dorman et al., 2000 et Djahra et al., 2013. Les composants phénoliques sont très actifs contre les micro-organismes et agissent comme des agents dénaturants les protéines. Ces composés phénoliques sont capables de se fixer sur certaines protéines et enzymes modifier ainsi les équilibres enzymatiques et selon l’étude de Lambert et al., 2001. L’association des principaux composés chimiques de camomille actifs agirait de façon synergique en potentialisant l’action antibactérienne (Essawi et Srour, 2000).

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36 Conclusion et perspective

De nos jours, un grand nombre de plantes aromatiques et médicinales possède des propriétés biologiques très importantes qui trouvent de nombreuses applications dans divers domaines à savoir en médecine, pharmacie, cosmétologie et l’agriculture. Cet intérêt vient d’une part du fait que les plantes médicinales représentent une source inépuisable de substances bioactives, et d’autre part les effets secondaires induits dans la pharmacopée traditionnelle comportent des traitements pour soigner plusieurs pathologies moins agressifs pour l’organisme.

L'extraction de la partie aérienne de la plante a permis la détermination des rendements en extraits bruts a montré une rentabilité importante en extraits méthanolïque de la camomille et qui a teneur élevés rendement 20.33 %.

Dans le présent travail, l’activité antibactérienne de l’extraits bruts de feuille de M. recutita L. a été déterminée sur deux souches bactériennes, selon la méthode de diffusion de disque, pour leur pouvoir inhibiteur contre un ensemble de bactéries pathogènes : les deux souche cliniques étudiées présentent une sensibilité vis-à-vis l’extraits de la camomille, avec un maximum d’inhibition sur S. aureus (zone d’inhibition de 30mm) et un minimum d’inhibition sur Streptococcus sp . (zone d’inhibitions de 18 mm), les diamètres des zones d'inhibition sont élevés, donc les résultats indiquent que l’extrait possèdent une activité antimicrobienne élevés sur les souches testées. Les infections par les Streptocoques et Staphylocoques se diverses dans leurs manifestations cliniques et sont parmi les plus fréquentes et les plus sévères des infections bactériennes. Enfin, on peut conclure que l’étude de l’activité antibactérienne d’extrait méthanolique de M. recutita L suggèrent que, cette plante représente une source naturelle et prometteuse de molécules chimiques qui possède des activités antibactérienne très importantes.

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Références

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