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Compte-rendu de la réunion du club généalogique du 27 octobre 2020
I/ Accueil
Après avoir écarté les tables pour respecter les distances de sécurité sanitaire, après avoir ouvert la fenêtre, nous être désinfecté les mains, avoir réajusté nos masques, la réunion peut commencer à l’heure H.
1°) Les présents sont - dans l’ordre alphabétique des prénoms : Bruno D, Catherine B, Danielle B, Gérard H, Jacqueline V, Jean-Luc G, Jean-Marc P, Jean- Marie D, Laurent G, Nicole Z et votre serviteur, Bernard C.
2°) Sont excusés Béatrice L, Guy M, Isabelle D.
II/ Documentation
• Bernard rend à Gérard sa fiche sur les recherches en Italie.
• Danielle rend la brochure consacrée à Généanet.
• Laurent prête à Jean-Marc un DVD comportant le logiciel « La France à la loupe ». Ce dernier permet de consulter l’ensemble des noms de communes, mais surtout des hameaux et des lieux-dits de notre pays. Il est donc possible, à partir de ce DVD, de charger ces précieuses données sur son ordinateur.
• Les généatscafiens sont informés que vient de paraître un petit guide chez
« Archives et Culture » sur le parcours d’un Résistant.
• Et enfin un peu de publicité (gratuite) pour un mensuel de BD nommé
« Les Rues de Lyon ». Pour qui aime l’histoire et Lyon, chaque numéro de 12 pages est un vrai plaisir. Et les thèmes sont toujours très documentés.
En vente (3€) par exemple, y compris les anciens numéros, à la librairie Decitre.
III/ La formation du jour
• Il est rappelé que la formation sur l’outil Généanet qui a eu lieu lors de la réunion précédente aura une suite lors de la prochaine réunion. En effet Guy qui conduit la session est empêché ce jour.
• Du coup c’est Gérard qui « s’y colle » aujourd’hui et qui nous explique le cheminement permettant de résoudre l’énigme suivante : « Où et quand est mort Jean Pelletier, né le 12/07/1881 à Saint Léger sur Dheune ? » Plus que la réponse qui figure d’ailleurs depuis sur Généanet c’est la méthode qui importe.
Le compte-rendu du secrétaire de séance est grandement facilité par le fait que Gérard a édité et diffusé le schéma des recherches à mener pour trouver la réponse.
Le lecteur voudra donc bien se référer à ce document qui vous a été envoyé par courriel le 27 octobre à 16h soit 30 minutes avant le début de la réunion pour que les participants ne soient pas influencés par la réponse.
Ce document est joint de nouveau au présent compte-rendu.
Nous remercions Gérard qui a su rendre attrayante et collective la recherche de la solution à cette énigme sur laquelle nous avons tous séché.
Après la réunion Gérard s’est dit disponible pour poursuivre sur cette voie : présentation d’une énigme généalogique et résolution collective Si vous souhaitez que d’autres séquences de ce type soient organisées par le club, merci de le faire savoir par retour de mel.
IV/ Visite du club
Les visites organisées par le club étant au point mort compte-tenu de la situation sanitaire, Gérard nous informe qu’une visite individuelle de l’Hôtel Dieu est possible.
Il est ainsi loisible de visiter gratuitement jusqu’à la fin de l’année le fameux dôme des Quatre-Rangs, la pharmacie, la salle des archives et la magnifique apothicairerie. Ces visites ont lieu les samedis et dimanches de 10h à 19h.
A part Bruno qui prévoit une sortie apéritive en ces lieux l’enthousiasme pour participer à ces visites est modéré chez les participants : chacun perçoit en effet qu’un nouveau confinement rend la chose fort incertaine.
V/ Echange d’expériences
1°) Danielle se demande comment faire pour reconstituer la carrière professionnelle d’un ancêtre.
Nicole a obtenu des renseignements de ce type en interrogeant le club généalogique des cheminots.
Jacqueline dit que le plus efficace est de solliciter la caisse de retraite principale à laquelle a cotisé la personne. Soit la principale soit la dernière, bref celle qui a traité le déroulement de carrière de l’intéressé. Mais dans ce cas il faut bien sûr prouver le lien de parenté que l’on a avec la personne en cause.
2°) Une petite discussion s’engage sur la paléographie et ses difficultés insurmontables pour certains d’entre nous. Bien sûr plus on a affaire à des documents anciens et plus on parvient à les comprendre au moins partiellement.
Mais globalement c’est compliqué surtout quand on aborde les actes notariaux.
Peu de chance que l’intelligence artificielle et son apprentissage des caractères anciens nous soit rapidement d’un grand secours !
3°) Sont présentés les 30 départements dont les registres paroissiaux du XVII°
siècle ont été indexés sur Filaé.
Il s’agit de :
• Ain (01)
• Aube (10)
• Aude (11)
• Aveyron (12)
• Calvados (14)
• Cher (18)
• Indre (36)
• Indre-et-Loire (37)
• Jura (39)
• Loir-et-Cher (41)
• Haute-Loire (43)
• Loire-Atlantique (44)
• Marne (51)
• Haute-Marne (52)
• Meuse (55)
• Moselle (57)
• Nord (59)
• Nièvre (58)
• Pas-de-Calais (62)
• Puy-de-Dôme (63)
• Pyrénées-Atlantiques (64)
• Saône-et-Loire (71)
• Seine-Maritime (76)
• Tarn-et-Garonne (82)
• Var (83)
• Vaucluse (84)
• Vienne (86)
• Vosges (88)
• Val-de-Marne (94)
• Val d'Oise (95)
C’est une aide indéniable pour nos recherches même si, pour répondre à une question de Jean-Luc-, l’abonnement à Filaé est relativement cher. Cela s’explique car il ne s’agit pas d’une indexation collaborative mais d’une démarche « industrielle » qui doit coûter assez cher.
Un échange a lieu enfin sur l’efficacité des recherches sur Filaé qui ne fait pas l’unanimité.
4°) Jacqueline se demande si les recensements récents sont indexés sur Filaé. Il ne semble pas que ce soit le cas mais à partir d’un exemple concret, nous allons vérifier cela et réponse lui sera donnée d’ici la prochaine réunion.
5°) Bernard fait savoir qu’il participe (enfin !) à une opération d’indexation. Il s’agit d’enrichir la base de cartes postales sur Généanet. Actuellement on peut consulter plus de 439.000 cartes. Il est intéressant de consulter ces cartes qui permettent de visualiser donc de mieux imaginer le cadre de vie de nos ancêtres de la fin du XIX° aux années 60. Il est en effet demandé par le site aux indexeurs de ne pas mettre en ligne des cartes plus récentes.
6°) Jacqueline nous donne une information amusante. Consultant des registres paroissiaux elle a trouvé une annotation selon laquelle les pièces manquantes avaient été dévorées par les souris.
7°) Gérard précise que ce genre d’informations, d’anecdotes, l’intéresse. Il souhaite les mentionner sur le site de notre section. Il avait commencé en
parlant des curieux accords entre noms et prénoms. Nous sommes donc invités à lui transmettre ce type de nouvelles légères, curieuses, ironiques lorsque nous les rencontrons au hasard de nos recherches.
8°) Evelyne L, la permanente de l’ATSCAF départementale, nous a fait savoir que la généalogie l’intéresse mais qu’elle n’a pas le temps de se lancer dans ce type de recherches. Cela se comprend. C’est pourquoi plusieurs généatscafiens se proposent de l’aider à commencer son arbre pour elle. Cela se ferait, si elle en est d’accord, en attendant que sa retraite prochaine lui laisse le temps de se lancer dans ce loisir qui est effectivement chronophage mais passionnant.
9°) Bernard informe qu’il a engagé une démarche pour que le nom d’un ancêtre de sa femme soit ajouté sur le Monument aux Morts de la Grande Guerre de la ville de Lyon. Ce lyonnais pur souche, mort pour la France et inhumé à la nécropole nationale de Lorette dans le Pas de Calais a été oublié dans sa propre ville. Si vous avez constaté une pareille omission, ce qui arrive, adressez-vous à l’adjointe au maire de Lyon, chargée de la Mémoire. Il s’agit de Mme Florence DELAUNAY.
10°) Sont indexés sur Généanet depuis le 1° octobre 700.000 soldats qui ont combattu dans les armées napoléoniennes entre 1800 et 1815. Ce travail d’indexation collaborative est mené par une équipe de bénévoles depuis 5 ans.
Même s’il n’est pas encore achevé il représente une aide sérieuse dans nos recherches.
11°) A partir d’une interrogation de Bernard une courte discussion a pour sujet les personnes qui ont ouvert un compte sur Généanet mais qui n’ont pas d’arbres en ligne. Il s’agit de gens qui viennent y chercher des informations. Cela n’a rien d’anormal mais illustre l’extrême diversité des démarches et des méthodes des passionnés de généalogie.
12°) Depuis la semaine dernière est clos le chantier d’indexation sur Généanet des 470.000 électeurs de Paris et de l’ancien département de la Seine de 1860 à 1939. Ce travail a mobilisé plus de 4.000 internautes !
VI/ Orga
• A la demande de précision de Bruno il est rappelé que notre section a déjà envoyé une demande de subvention à l’ATSCAF départementale le 24 septembre. Ce courriel faisait suite à la décision que nous avions prise lors de notre réunion du 15 du même mois. Il s’agissait d’obtenir quelques picaillons (1) nous permettant de souscrire un abonnement à la « Revue
Française de Généalogie » et à Filaé. Bruno suivra ce dossier puisqu’il siège au Comité directeur de l’ATSCAF Rhône.
• Les comptes-rendus des réunions de 2020 de notre club ont été envoyés à la section départementale de l’ATSCAF pour information. Nous enverrons désormais régulièrement à cette structure nos écrits afin qu’elle connaisse mieux notre activité.
• Il est confirmé que l’affiche de présentation de notre section est apposée dans le hall du restaurant administratif de la Part-Dieu. Merci à celui ou celle qui a pris cette initiative.
Le coin des non-lugdunophones
(1) Picaillons. N.m. Ne s’emploie qu’au pluriel. Mot lyonnais signifiant l’argent, les sous.
