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La liberté de la presse et d expression, en tant que pilier de toutes les libertés civiques, est la clé de voûte de la paix sociale.

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Academic year: 2022

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1. Compte tenu des graves limites du modèle économique actuel du fonctionnement de la presse en RDC et le besoin d'une réflexion stratégique d'ensemble sur ses missions et ses ressources, je vais engager l’Etat, au travers des abonnements institutionnels, à faire accroître les recettes commerciales de la presse, à améliorer les indicateurs de rentabilité économique de la production médiatique nationale, et à participer à la modernisation de l’outil de production technique des organes de presse du pays. A cet effet, je ferai tout pour que le gouvernement de la République prenne une « Directive portant abonnement d’Etat pour la Presse Nationale ».

2. Je m’engage { peser de tout mon poids pour que le Parlement vote, dans les meilleurs délais, la « loi sur la dépénalisation des délits de la presse ». Je manifeste cette volonté en conscience que cette loi va renforcer le serment éthique du journaliste, optimaliser son devoir de responsabilité et permettre { la démocratie congolaise d’accéder { sa maturité.

3. Pour alléger le poids des charges fixes qui empêchent une production de qualité des contenus informationnels, et permettre aux trésoreries des organes de presse de pouvoir dégager des marges susceptibles, notamment, de rémunérer correctement les professionnels de médias, je veux mettre sur pied les imprimeries et magasins généraux hors taxes, en vue de l’impression des journaux et de l’acquisition des outils, des intrants et des accessoires de la presse à bas coûts.

4. Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’Homme et par l’article 24 de la Constitution, place le journaliste entre deux feux. D’un côté, le besoin de s’émanciper des tracas du quotidien et autres pesanteurs sociales pour jouir de l’entière responsabilité de ses actes, corollaire moral essentiel { la liberté d’expression. De l’autre côté, le besoin, en parallèle, de bénéficier d’un certain confort financier et intellectuel suffisant pour exercer cette liberté et répondre des droits d’informer et d’être informé tels que la société les consacre. Ces commodités ne peuvent advenir qu’en octroyant un statut particulier aux journalistes professionnels.

Ainsi, Je veux mettre sur pied un « régime spécial des immunités et privilèges journalistiques », au travers d’une carte professionnelle de la presse, qui donnera droit notamment { une plaque d’immatriculation spéciale pour tout véhicule de reportage, à un tarif spécial dans les transports, à une tarification préférentielle dans des hôtels, { un accès gratuit aux bibliothèques, musées, salons d’exposition, spectacles, etc.

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La liberté de la presse et d’expression, en tant que pilier de toutes les libertés civiques, est la clé de voûte de la paix sociale.

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5. Le 3 mai 2019, en marge de la célébration de la 26ème édition de la « Journée mondiale de la liberté de la presse », je vais solennellement confier au gouvernement les « 12 projets du Président pour l’avènement d’une nouvelle ère de la liberté de presse en RDC », à savoir :

1er projet Institutionnaliser le droit d’auteur pour les œuvres journalistiques.

2ème projet Réglementer les messages publicitaires.

3ème projet Accélérer le processus d’adoption, par le Parlement, de la Loi sur l’accès { l’information.

4ème projet Revoir le statut juridique et la logique de fonctionnement des médias publics.

5ème projet Réparer l’absence d’une véritable autorégulation et d’une disposition portant sécurisation des emplois journalistiques.

6ème projet Garantir l’effectivité de l’aide directe et indirecte de l’Etat aux médias.

7ème projet

Adopter un régime fiscal spécial pour les organes de la presse.

8ème projet Mettre en place un mécanisme spécial de distribution des médias libres.

9ème projet Corriger les lacunes de la Loi de 1996 liées { l’absence de formation continue des journalistes et professionnels des médias.

10ème projet Règlementer le fonctionnement des médias confessionnels, associatifs et communautaires.

11ème projet Promouvoir les médias scolaires, ainsi que l’éducation par les médias.

12ème projet Réglementer les médias électroniques.

6. Mon « Plan Stratégique 2019-2024 pour la sécurité publique et la tranquillité du quotidien » est d’abord une question de nouvelles valeurs pour la Police Nationale, qui lui serviront de principes de base pour mener sa mission, à savoir :

L’esprit de service public et de loyauté républicaine. Je vais inviter la Police Nationale { transformer en dévotion professionnelle l’obligation de satisfaire tous les besoins d’assistance { la population et d’accomplir avec passion son rôle d’auxiliaire de l’Etat en matière de sécurité.

Le respect, l’apolitisme, l’impartialité citoyenne et l’intégrité civique. Je vais exiger de la Police de manifester en permanence de la considération { l’égard des citoyens, et d’assumer de manière efficace et efficiente la gestion de l’ordre et de la sécurité publique en RDC, dans le strict respect des lois congolaises, des conventions internationales, de la dignité et des droits de personnes.

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La paix, c’est aussi et surtout une Police de confiance, centrée sur sa mission de sécurité publique et de tranquillité du quotidien.

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Le professionnalisme. Je vais demander { la Police Nationale d’agir, en toutes circonstances, selon les règles de l’art policier. C’est-à-dire : être { l’écoute, demeurer attentifs aux besoins des victimes, assurer la sécurité des personnes et des biens, sauvegarder les droits et les libertés, contribuer { l’intégrité des institutions étatiques et garantir la sécurité des réseaux de transport.

La confiance. Je vais amener les agents de l’ordre { l’adhésion { une devise :

« notre comportement vise { préserver la confiance des citoyens { l’égard de la Police Nationale ». Tout sera donc fait pour que la Police Nationale se voue au maintien de la paix, de l’ordre et de la sécurité publique, ainsi qu’{ la prévention et à la répression des crimes.

Je m’engage { faire en sorte que ces valeurs organisationnelles guident en tout temps tous les agents de l’ordre, afin qu’elles contraignent la Police Nationale { fournir des services exempts de quelle que forme de corruption ou de concussion que ce soit.

7. Ma volonté de forger une police professionnelle, intègre, moderne, opérationnelle et de proximité, ayant pour but d’assurer un environnement sécuritaire stable sur toute l’étendue du territoire, va se décliner en 4 chantiers prioritaires :

 Je vais mettre en œuvre une politique de développement des ressources humaines de la Police Nationale, par la formation, la coopération internationale, l’amélioration des conditions sociales et de travail, et l’implémentation d’un nouveau plan de carrière basé sur les compétences et le mérite.

 Je vais promouvoir une doctrine policière susceptible de renforcer le professionnalisme, la gouvernance sécuritaire, l’intégration du genre, l’approche de police citoyenne de proximité, une culture organisationnelle performante et un sens élevé de service public.

 Je vais doter la Police Nationale d’un cadre législatif et règlementaire qui permettra de mieux encadrer les nouvelles missions de l’Institution.

 Je vais garantir à la Police Nationale des moyens suffisants en personnel, en infrastructure et en logistique pour assurer un maillage territorial qui intègrera l’ensemble des sections policières de proximité.

8. Formulant le vœu que ce « Plan Stratégique » puisse reposer sur une base consensuelle solide, je vais donc, avant de le rendre public, organiser une table-ronde d’enrichissement de ses axes d’action, sur le thème ci-après : « Une nouvelle Police pour placer la sécurité et la tranquillité du citoyen au cœur du métier de policier ».

Cinq (5) thèmes seront abordés, à savoir :

 Dresser l’état des lieux de la police nationale, analyser l’environnement sécuritaire général et spécifique, et établir un cadre référentiel servant de base pratique à la gestion stratégique du changement au sein de la Police Nationale ;

 Comment améliorer les conditions de travail du policier pour valoriser son métier et garantir des chances d’observance et de respect de la nouvelle doctrine policière congolaise ?

 Quel management pour assurer une gestion efficace et efficiente des ressources financières, logistiques et infrastructurelles de la police ?

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 Quelles réformes pour les structures opérationnelles de la Police Nationale ? C’est-à-dire : quelle feuille de route pour la question de la capacité d’intervention, d’enquête, de renseignement des unités de terrain et de gestion des structures privatives de liberté, notamment la Police Judiciaire et Pénitentiaire ?

 Quels sont les besoins de la Police Nationale en matière de construction, de relocalisation, de réhabilitation, de renforcement et de standardisation logistique des locaux abritant les commissariats, les sous-commissariats, les établissements pénitenciers, les casernes des sapeurs-pompiers et les postes permanents de contrôle de Police ? En un mot : quel cadre infrastructurel pour un fonctionnement performant de la Police Nationale ?

Mon souhait est qu’{ l’issue de cette table-ronde, les acteurs de cette rencontre apportent à mon « Plan Stratégique », un programme d’actions détaillé permettant autant une meilleure expression des objectifs et des résultats attendus qu’une meilleure évaluation de sa mise en œuvre.

9. Le 29 juillet 2019 consacre le 107ème anniversaire de naissance de Maître Victor Promontorio Seya Tshibangu, premier juriste congolais, premier docteur en droit congolais { l’université de Louvain en 1935, premier avocat congolais au barreau de Bruxelles, premier bâtonnier congolais en 1963, année de la création du tout premier barreau du Congo, et premier avocat congolais à Kinshasa, dont le numéro ONA (dans le registre de l’Ordre National des Avocats) est 0001.

En guise d’hommage, pour la toute première fois, au père du droit congolais moderne, tombé dans l’oubli, qui par ailleurs avait aussi été le premier Président de la Commission sénatoriale de la justice et avait écrit, en 1965, un livre de droit axé sur l’immersion dans l’esprit et la lettre de la constitution de Luluabourg, intitulé « Les institutions dans la constitution congolaise » (paru chez Concordia), je vais ouvrir le jour de son 107ème anniversaire, le « dialogue national sur la rénovation profonde et globale du système judiciaire ».

10. Affirmant un puissant attachement à cette réforme décisive, que j’inscris en tête des grands chantiers des réformes qui seront menées sous mon impulsion, et étant convaincu que le principe d’une justice plus juste est fondamental pour faire prévaloir la suprématie de la loi, dont j’en serai le garant, ainsi que pour attirer les investissements et stimuler le développement que je m’emploierai à faire une réalité tangible, je mets un point d’honneur sur le projet de création d’un corps spécial des

« Juges de protection des droits du citoyen », JPDC en sigle.

Ces « juges de protection des droits du citoyen » seront « juges des juges » et auront vocation, entre autres, de veiller au respect et à la garantie notamment du droit de toute personne à être jugé équitablement par un tribunal impartial et indépendant, du droit de toute personne à une défense effective et respectée, du droit et même de C

Construire un Congo digne et prospère suppose, au préalable, bâtir une

justice plus juste et un appareil judiciaire exemplaire.

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l’obligation, pour tout juge administratif ou judiciaire, de prendre sa décision en application du droit, dans le respect des règles de la procédure et des droits de la défense, après avoir entendu chacune des personnes concernées.

En matière de détention provisoire, les « Juges de Protection des Droits du Citoyen » pourront ordonner, prolonger ou suspendre une détention provisoire par ordonnance motivée. Mais aussi, ils seront compétents en matière de Contrôle Général des lieux de privation de liberté, en cas de violation des obligations du contrôle judiciaire, ainsi que pour les demandes de mises en liberté auxquelles le juge d’instruction n’a pas fait droit.

Cette réforme est un appel { la transparence dans l’exercice des missions judiciaires.

Les justiciables seront invités, par le biais du bureau du « Juge de Protection des Droits du Citoyen », à dénoncer tout comportement inapproprié provenant d’un acteur ou d’un intervenant dans le système judiciaire. Et le « Juge de Protection des Droits du Citoyen » sera tenu, à cet effet, de suivre ces comportements judiciaires et professionnels indus, et de publier des rapports à ce sujet.

11. Lors de ces pourparlers, je vais demander aux différentes organisations de la société civile qualifiées et concernées par la réforme du système judiciaire et aux institutions du secteur judiciaire, d’unir leurs expertises et leurs expériences, et de fusionner leurs efforts dans le creuset d'une action nationale constructive, afin que l’issue de ces assisses offre aux Congolais une « Charte de la Rénovation du Système Judiciaire National », avec des objectifs clairs, des priorités, des programmes et des moyens de financement précis, ainsi que des mécanismes de mise en œuvre et d'évaluation rigoureux.

12. Au-del{ de la nécessité de revoir les conditions d’accès aux professions judiciaires et juridiques, et de l’importance de mettre { niveau les acteurs de ces professions, garantissant ainsi le rehaussement du niveau de leurs prestations ; mis à part l’impératif des critères objectifs et transparents dans l’attribution des responsabilités judiciaires aux magistrats, ainsi que pour l’évaluation de la performance des magistrats du siège et du parquet, au sujet de leur avancement en grade ; je veillerai à ce que la « Charte de la Rénovation du Système Judiciaire National» lance les bases d’une « juridiction numérique » ouverte sur les justiciables, généralisant progressivement l’usage des moyens des nouvelles technologies dans l’administration des juridictions et dans ses relations avec les justiciables et les professionnels, tout en promulguant les dispositions juridiques nécessaires, notamment pour :

 Accomplir les actes de procédure, échanger les documents et communiquer avec les justiciables, les avocats et autres auxiliaires de la justice par les voies électroniques sécurisées, y compris l’adoption de la signature électronique ;

 Mettre en place le dossier judiciaire électronique.

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13. Une autre réforme qui me tient le plus { cœur, c’est la création du « Droit Pénal Routier Congolais ». En effet, les infractions liées à la vitesse, à la conduite sous l’influence de l’alcool, au refus de se soumettre aux vérifications approfondies suite aux infractions liées à la signalisation (sens interdit, stop, feu rouge, stationnement gênant etc.), aux accidents de la circulation et aux délits de fuite, à l’usage du téléphone au volant, à la conduite après usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants, à la conduite sans permis de conduire et à la mise en danger caractérisé d’autrui, sont autant de forfaits constituant un contentieux pénal de masse.

Mais paradoxalement, il n’existe pas à ce jour un « Droit Pénal de la Circulation Routière en République Démocratique du Congo». C’est-à-dire : le « Droit Pénal Routier ».

Je m’emploierai donc, pour que cette carence soit résorbée, afin que les atteintes involontaires à la vie ou à l'intégrité de la personne commises à l'occasion de la conduite d'un véhicule, ainsi que, entre autres, les diverses et variées infractions en matière de sécurité routière soient dorénavant réprimées conformément à ce « Droit Pénal Routier Congolais » que je vais mettre { la disposition de l’appareil judiciaire national.

14. Je veux faire de la RDC à la fois l’État pivot de l’Afrique Médiane et la première nation écologique du continent africain.

Notre pays héberge 63% de 230 millions d’hectares des forêts du bassin du Congo, lesquelles représentent 6% de la superficie des forêts du monde. Et où on y trouve environ 10 000 espèces de plantes tropicales, plus de 400 espèces de mammifères, 1000 espèces d’oiseaux et 700 espèces de poissons ayant trouvé refuge dans la zone, ainsi qu’une tourbière géante qui forme un gigantesque puits de carbone de plus de 145.500 km2, capable d’emprisonner pas moins de 30 milliards de tonnes de carbone..

La nouvelle diplomatie congolaise que je mettrai en place sera fondée sur de fines capacités d’analyse géopolitique et prospective, et se déclinera en volonté obstinée de tirer le meilleur gain des enjeux climatiques qui dessinent la nouvelle grammaire géopolitique internationale.

Cette nouvelle diplomatie, proactive, cultivant le leadership écologique de la RDC dans la région, optimalisant les contreparties financières de l’apport de la forêt congolaise à la lutte planétaire contre le dérèglement climatique, répondra avec clairvoyance { la problématique de l’adéquation des moyens politiques, économiques, intellectuels, scientifiques et culturels, ainsi qu’{ la question de la cohérence d’ensemble de notre posture diplomatique stratégique, en tant qu’Etat pivot de « l’Afrique médiane », la bande verte africaine, située au sud du Sahara et au nord de Kalahari, bordée par l’Océan Atlantique { l’ouest et l’Océan Indien { l’est.

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La nouvelle doctrine diplomatique congolaise

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Je veux proposer aux pays des Grands Lacs, un « Pacte pour la Co-Emergence Economique Régionale », PACER en sigle.

Ce PACER sera une convention de co-gestion fraternelle des flux migratoires, qui va renforcer le rôle des collectivités locales de la région dans l’élaboration et la mise en œuvre projets intégrateurs de Co-Emergence, favoriser l’émergence et le développement d’espaces de dialogue et d’actions autour des liens « migration et développement » { l’échelle des collectivités et de leurs regroupements afin de promouvoir des politiques de planification concertées de la Co-Emergence Régionale, stimuler les échanges et améliorer les connectivités notamment en matière d'enseignement, d’échanges universitaires et de recherche, « lever les obstacles qui freinent la dynamique d'insertion régionale » des pays des Grands-Lacs, créer un Haut conseil stratégique pour la Co-Emergence régionale, et sensibiliser les différentes diasporas pour faire rayonner cette stratégie fraternelle de développement concerté.

15. Au-delà du PACER, je vais inviter les pays des Grands Lacs à sortir du cloisonnement colonial, source de conflits frontaliers et de frustration identitaire, pour s’engager dans un « Nouveau Partenariat pour la Paix et la Sécurité Collective ».

Je veux ainsi lancer une invitation fraternelle aux pays frères de la région des Grands Lacs pour qu’ensemble nous co-construisons une coordination sécuritaire transfrontalière qui soit capable d'intervenir aux frontières pour lutter contre les rebellions, le terrorisme et les trafics illicites de toutes sortes.

L’enjeu est de mobiliser l’intelligence collective régionale pour en faire jaillir des pratiques et des modalités d’actions efficaces et efficientes, aptes à faire de l’inclusion sécuritaire et économique, une dynamique concertée de recherche de

« solutions partagées à des défis communs », principalement celui de la lutte contre la pauvreté qui concerne, sans exception, tous les pays des Grands Lacs.

Cette posture coopérative que je propose ne servira pas seulement de rempart contre les tentations actuelles de repli sur soi et de stigmatisation de « l’autre ». Elle est porteuse d’un profond renouvellement des approches et des contenus de la coopération régionale.

16. Le 15 mars 2019, { l’occasion de la commémoration de la « Journée Internationale des droits des consommateurs », je veux présenter à la nation la « Charte de traçabilité alimentaire et pharmaceutique ». Je considère qu’autant les Congolais doivent connaître l'origine des aliments et des médicaments qu'ils consomment, autant le gouvernement de la République doit avoir la meilleure maîtrise des dangers et des risques en matière d'intoxication alimentaire et de contrefaçon pharmaceutique.

Au travers de cette « Charte », qui édictera les règles et les bonnes pratiques en matière de sécurité alimentaire et sanitaire, les importateurs des produits pharmaceutiques et alimentaires seront mis dans l'obligation de mettre en place des techniques d'identification optimales et pointues du cheminement de toute denrée alimentaire et de tout médicament, tout au long de leur chaîne de production et de distribution, soit depuis l’origine première du produit jusqu’{ sa remise finale au consommateur congolais.

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N.B. Un accord bilatéral sur la traçabilité des produits alimentaires et pharmaceutiques sera le préalable à tout processus d’importation.

17. Le 24 octobre 2019, en marge de la commémoration de la « Journée Mondiale d’Information sur le Développement », je veux proposer aux partenaires internationaux de la RDC, aussi bien bilatéraux que multilatéraux, un « Programme d’audit d’efficacité de l’aide au développement ».

L’audit d’efficacité cherchant principalement { savoir si les résultats sont conformes aux objectifs, ce programme demandera à l’ensemble des bailleurs de fonds d’effectuer le bilan de leur aide du point de vue de son allocation, de son efficacité, des procédures de déboursement, de contrôle, de coordination et de suivi, au regard notamment de la « Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement ».

Il est temps, j’en suis convaincu, de prendre conscience que tant qu’un exercice d’autocritique et de mise { plat des procédures de déboursement et de gestion de l’aide, ainsi que des conditions de son absorption ne sera pas mené, l’efficacité de l’aide ne pourra pas être améliorée.

18. Lors de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui se tiendra en septembre 2019, je présenterai au monde le projet de « Convention de Nouveau Partenariat pour l’Aide Internationale à l’Emergence Economique et Sociale». Il sera question d’une nouvelle conception partenariale de la coopération internationale et de l’aide au développement, où seront notamment posées :

 la problématique de l’impact de l’aide sur la production et la productivité de l’économie du pays aidé, en vue d’une « croissance de qualité », qui soit à la fois inclusive, durable et résiliente, et qui permette d’éradiquer la pauvreté ;

 la question du décalage récurrent entre les moyens financiers de l’aide et les objectifs proclamés des programmes d’aide ;

 la question de la confiance et du respect mutuel entre partenaires, qui est non seulement une garantie d’appropriation des programmes d’aide et une garantie de bonne fin des projets, mais aussi et surtout une condition sine qua non de la maximisation de l’effet de levier de l’aide, qui devrait, dans ce contexte, accorder priorité à la coopération scientifique, universitaire, technique, culturelle et industrielle.

19. Le 20 septembre 2019, à l’occasion du 59ème anniversaire de l’adhésion, le 20 septembre 1960, de la République Démocratique du Congo à l’Organisation des Nations Unies, je présente au peuple congolais mon « Schéma Directeur de la nouvelle diplomatie congolaise », sous le concept de « Diplomatie d’Economie Partenariale et de Co-production Industrielle ».

Mettre en mouvement une diplomatie au service de la production industrielle nationale et des intérêts des entrepreneurs privés et publics congolais, tel sera l’enjeu de ce nouveau concept diplomatique.

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Cette nouvelle perspective des relations internationales introduira au cœur de la coopération, le principe de réduction concertée des inégalités de développement et des écarts technologiques entre nations, et répondra à un besoin de complémentarité économique, au travers de la constitution des réseaux coopératifs de production industrielle, où le transfert des savoir-faire sera la raison d’être de la relation diplomatique.

Au cœur de cette nouvelle doctrine diplomatique, il y aura une exigence, à savoir : l’intensification des opérations de création de co-entreprises industrielles, suivant la règle du partage de la chaîne de valeurs industrielles, où les entreprises patrimoniales des pays industrialisés devront déléguer des séquences de production aux partenaires industriels de la République Démocratique du Congo.

Cette externalisation partenariale de fragments de production intégrés dans une même chaîne de valeur sera appelée à se réaliser de façon profitable pour les deux parties.

A cet effet, chaque représentation diplomatique congolaise devra impérativement abriter un consulat économique, en tant que cellule diplomatique de mise en relation d’affaires, chargée d’intelligence industrielle et commerciale, de vigie scientifique et de veille technologique stratégique.

20. Le 11 février 2019, { l’occasion de la commémoration du 36ème anniversaire de la mort de Joseph KABASELE TSHAMALA, un des pères de la rumba congolaise, mort à Paris le 11 février 1983, je transforme la Commission de Candidature d’inscription de la rumba congolaise au patrimoine mondial de l’UNESCO en « Commission Grand KALLE ».

En vue de cela, un vibrant plaidoyer national sera fait, assorti d’un agenda culturel de sensibilisation pour que cette couronne de laurier de l’UNESCO honore { jamais cette danse patrimoniale.

Aussi, dès le début du mois fatidique de mars, je vais ouvrir un symposium sur la rumba, pour que, au-delà de sa dimension artistique, émotionnelle et symbolique, une réflexion soit menée sur la pertinence de ses agrégats économiques, en termes de production industrielle, de création d’emplois, de formation, de réinsertion sociale de la jeunesse et, plus largement, de la valorisation optimale des externalités positives de la « Rumba ».

Il s’agit de montrer que l’investissement dans cette expression artistique peut contribuer à la croissance économique, notamment à travers les opportunités touristiques qu’elle peut dégager.

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21. La place d’un État sur la scène internationale se mesure { l’aune certes de sa puissance économique et de sa force militaire, mais aussi de son attractivité et de son aptitude { figurer parmi les leaders de l’expertise internationale, ainsi que sa présence dans les sphères académiques, culturelles, sportives et médiatiques.

Les scientifiques, les universitaires, les artistes et les sportifs congolais rayonnent à travers le monde sans que le pays d’origine ne tire un quelconque avantage de leur renommée mondiale.

C’est ici l’occasion d’évoquer l’épopée tragique du tout premier Ambassadeur noir au Vatican, S.E. Antonio Manuel Nsaku Ne Vunda, qui reçut le 17 août 1604, de Mani Kongo Alvaro II, roi du royaume Kongo, les lettres de créance qu’il était chargé d’aller présenter au Pape Clément II, à Rome, en tant qu’Ambassadeur Plénipotentiaire du Royaume Kongo au Vatican.

Après quatre ans de voyage, il arrive malade à Rome le jeudi 3 janvier 1608. Il meurt le dimanche 6 janvier 1608, jour de l’épiphanie. Après des funérailles dignes d’un légat, il est inhumé à la basilique romane Sainte-Marie-Majeure. Son buste, réalisé en marbre noir, est visible jusqu’{ ce jour dans la Basilique.

En mémoire de l’Ambassadeur Antonio Manuel Nsaku Ne Vunda, père de la diplomatie congolaise, chaque 17 août de l’année, un ou plusieurs congolais de renommée internationale seront fait « Ambassadeurs d’honneur de la République ».

Chaque heureux proclamé « Ambassadeur d’honneur de la République » devra, à ce titre :

 incarner le génie congolais, l’intelligence créatrice congolaise, le talent congolais, l’esprit conquérant et combattif congolais, etc. ;

 mettre sa réputation et ses capacités personnelles au service de l’image positive du pays dans le monde;

 développer un réseau de donateurs et d’investisseurs, et mettre ce réseau au service du pays ;

 nouer des contacts et établir des partenariats avec des acteurs économiques extérieurs ;

 diffuser des informations susceptibles de favoriser l’implantation de nouvelles entreprises sur le territoire national et attirer des nouveaux événements touristiques afin d’améliorer l’attractivité du pays.

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22. Dans le cadre du tourisme mémoriel, qui est un formidable levier d’accélération de l’émergence économique, et qui transite par la diplomatie, étant donné qu’il repose sur l’intelligence stratégique et l’ingénierie des réseaux, je vais débaptiser le stade Tata Raphaël. Il deviendra « Stade Mohamed Ali »

Je vais présenter ce projet le 30 octobre 2019, en guise de commémoration du 45ème anniversaire de ce que l’on surnomma « le combat du siècle » : le jour où Mohamed Ali, déchu de son titre de champion du monde et de ses droits civiques depuis 1967 pour avoir refusé de combattre au Vietnam, entra dans la légende en battant par K.O. le tenant du titre, George Foreman, { Kinshasa, au Stade Tata Raphaël, { l’époque Stade du 20 mai.

Cet affrontement d’une dimension politique et symbolique inédite, a fait entrer Kinshasa et la République Démocratique du Congo dans l’histoire des Etats-Unis d’Amérique et du monde. Hélas, aujourd’hui le stade se meurt.

 Baptiser ce stade du nom du plus grand champion sportif mondial de tous les temps, n’est-ce pas l’unique opportunité de pouvoir lever { travers le monde et principalement aux Etats-Unis, des fonds de sa reconstruction ?

 Faire du souvenir de ce « combat du siècle » la pierre angulaire du tourisme mémoriel { Kinshasa, n’est-il pas une stratégie inespérée de redéfinition des relations entre sports, tourisme, diplomatie et émergence économique nationale ?

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Diplomatie culturelle et touristique : nouvel outil de création dans l’opinion publique internationale d’une marque de destination « R.D.Congo ».

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23. Ce combat du siècle avait été aussi une fête des peuples noirs du monde. Beaucoup d’Afro-Américains se sont déplacés pour vivre ces instants exceptionnels, au travers d’un festival de musique unique réunissant des célébrités exceptionnelles d’alors, notamment : B.B. King, James Brown, Johnny Pacheco, Celia Cruz, Ray Barretto, Mongo Santamaria, Manu Dibango, Miriam Makeba, Tabu Ley, Luambo Makiadi, Carlos Santana, The Spiners…

Toujours dans le cadre du tourisme mémoriel, je vais lancer le chantier d’un « square » ou d’un « Mémorial » de la musique noire universelle, de la rumba au Jazz, dans les encablures de ce complexe sportif devenu le « Stade Mohamed Ali ».

Et à partir de ces aménagements, je vais ordonner la construction d’un circuit touristique local intégrant le « Musée de Papa Wemba », le « Musée du Café Rio », le « Mémorial du 4 janvier 1959 à YMCA », la « promenade des sapeurs » le long de la rivière Kalamu, jusqu’{

la route des esclaves, en transitant par les merveilles de Zongo, les Grottes de Lovo vers Mbanza-Ngungu, ainsi que bien d’autres sites touristiques, de Kinshasa { l’Océan Atlantique.

24. Le tourisme mémoriel est également l’inspiration motrice de mon projet de

« Grande Académie Sportive Roi Pelé de Kinshasa ».

J’envisage bâtir cette « Académie » juste derrière le « Stade Mohamed Ali », en souvenir du double passage du roi Pelé et de son équipe « Santos Futebol Clube » à Kinshasa, d’abord en juin 1967, ensuite en janvier 1969.

James Brown avec Kiamwangana Verckys en 1974 James Brown avec Kabasele Kallé Jeff

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Le roi Pelé avec le Seigneur Kibonge en 1967 à Kinshasa Le Président Mobutu saluant le roi Pelé et son équipe « Santos » à Kinshasa

En conscience que la mise sur pied de cette Académie exigera des investissements importants, j’envisage un financement extra-bancaire, dans le cadre de levées de fonds autour du prestigieux nom du roi Pelé, dans les milieux sportifs au niveau planétaire.

Ce projet au concept unique aura pour première ambition de permettre aux étudiants de mener de front à la fois une carrière sportive de haut niveau et des études universitaires ou supérieures. C’est-à-dire : offrir aux étudiants une chance de pouvoir mener avec succès une carrière duale, sportive et académique, et concilier les impératifs sportifs et académiques dans un contrat pédagogique personnalisé.

Construire une politique de coopération internationale clairvoyante et ambitieuse

Les deux équipes, « Léopards » de la RDC et « Santos Futebol Clube » du Brésil, jumelées pour la photo historique, autour de deux rois : le roi Pelé de Brésil et le roi Saïo Mokili du Congo

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25. Je vais créer le « Conservatoire National de la Rumba », qui fonctionnera comme un

« Centre des Musiques et Danses Traditionnelles et Contemporaines du Congo », avec comme missions notamment :

 le soutien { la création artistique et chorégraphique pour l’émergence des musiciens et danseurs professionnels;

 la formation et la sensibilisation en ateliers hebdomadaires, en stages ponctuels de musique et de danse ou en cycle long pour obtenir, par exemple, un DEM (Diplôme d’Etudes Musicales) ou un DEC (Diplôme d’Etudes Chorégraphiques) ;

 la recherche et la valorisation du patrimoine musical et chorégraphique national, à travers un Centre ad hoc de documentation et d’archives sonores et audiovisuelles, etc.

De ce Conservatoire, en hommage à Tabu Ley et à Abeti Masikini, héros et héroïne de la Rumba congolaise, sortiront les « Ley » : formateurs, coachs et experts masculins de la « Rumba », ainsi que les « Abeti » : leurs homologues féminins.

26. Le 27 juillet 2019, { l’occasion de la commémoration du 11ème anniversaire de la mort de Wendo Kolosoy, père de la rumba congolaise, mort le 27 juillet 2008 à Kinshasa, je vais mettre en place un « Comité Consultatif National de l’économie de la Rumba ».

Ce Comité scientifique aura mission de recueillir, de rassembler, d’analyser et de diffuser les informations, aujourd’hui éparses et incomplètes, qui contribueront { l’analyse de l’impact économique, social et culturel de la patrimonialisation et la professionnalisation de la « Rumba », lequel permettra d’éclairer les investissements à engager et les ajustements organisationnels à apporter aux politiques publiques dans ce domaine.

Les sujets que ce Comité traitera porteront tant sur la réflexion autour des modèles d’équipements, d’infrastructures et de compétitions de la « Rumba sportive », que sur l’organisation de grands événements ou encore la conquête de marchés { l’export, notamment les écoles de la Rumba.

27. Transformant mon ambition de faire de Kinshasa « la Capitale de la mémoire noire », je vais lancer le projet « Square Louis Armstrong ».

L’artiste afro-américain Louis Armstrong ne tient pas qu’un rôle capital dans l'histoire de la musique noire, en étant l’homme qui a inventé et popularisé le jazz tel que nous le connaissons aujourd'hui. Au-delà de sa visite historique à Kinshasa, le 28 octobre 1960, juste après l’indépendance nationale, il symbolise des liens puissants entre l’afro-descendance américaine et le Congo.

Au travers de cette diplomatie culturelle et touristique proactive et transformatrice, je vais construire le label « Kinshasa, capitale mondiale de la mémoire noire ».

Les projets ci-après en seront les aménagements structurants.

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Aux Etats-Unis, dans la Nouvelle-Orléans, { l’entrée du Parc Louis Armstrong, se trouve la « Place du Congo » ou « Congo square », qui est immortalisé comme le lieu historique de rencontre des esclaves dans les années 1800, où est né le Jazz qu’on appelait « work songs », c'est-à-dire : chant de travail des esclaves.

Le projet de « Square Louis Armstrong » sera implanté au cœur de la ville, justement vers l’ancienne place « Type K », où les grands noms de l’histoire de la « Rumba » auront chacun une statue et une brève biographie ; les allées du square seront jalonnées des « aires » incarnant les bars et lieux mythiques de la genèse de la Rumba, de Léopoldville à Kinshasa.

On retrouvera dans ce square les précurseurs des années 1940 : Antoine Wendo Kolosoy, Henri Bowane, Adu Elenga, Camille Faruzi, Badouin Mavula, Desaïo, Avambole, etc.

Mais aussi et surtout on y retrouvera les pionniers des années 1950-1970 : Kallé Jeff, Lwambo Makiadi Franco, Pascal Tabu Ley Rochereau, Docteur Nico Kassanda, Gérard Madiata, Roger Izeidi, Ebengo Dewayon, Fariala Franck Lassan, Vicky Longomba, Mujos Mulamba Panya, Kwamy Munsi Lasitura, Lucie Eyenga, Abeti Massikini, Mpongo Love, Bokelo Isenge, Kabasele Yampanya Pepe Kallé, Bavon Marie-Marie, les Trio Madjesi, Papa Wemba, etc.

28. En tenant compte du fait que l’aménagement de ce « Square Louis Armstrong » comprendra aussi bien des avantages tangibles, à savoir les infrastructures touristiques, les activités commerciales, la création d’emplois, etc., que des avantages immatériels, à savoir l’attractivité, la notoriété internationale, l’impact médiatique, etc., je vais étendre la construction de ce « Square » jusque là où se trouve aujourd’hui l’aérodrome de Ndolo, entre les avenues Luambo Makiadi et Kabasele Grand Kallé. A cet endroit, le « Square Louis Armstrong » abritera entre autres :

 un grand studio d’enregistrement ;

 un petit site industriel de production des DVD et autres supports audio ou visuels de musique et de chorégraphie, et une plate-forme de transformation industrielle des instruments des musiques traditionnelles en instruments et accessoires modernes de production musicale ;

 un musée des instruments des musiques traditionnelles du Congo ;

 un grand hôtel que l’on pourrait appeler « Hôtel de la Rumba » ;

 une grande salle de spectacle qui devrait s’appeler « Salle Kerma », en souvenir de la Nubie, le royaume génésiaque du peuplement noir, dont la Capitale s’appelait Kerma, de 2500 { 1500 avant notre ère.

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29. Mon gouvernement aura aussi la précieuse mission d’entreprendre le management événementiel de la « Rumba ».

C’est le segment axial de la « diplomatie culturelle et touristique », qui va englober les activités évènementielles, les opérations de sponsoring, de mécénat et de publicité, mais aussi et surtout la création des fédérations professionnelles de la rumba au niveau des quartiers, des communes et des provinces, ainsi que des associations ou clubs de la rumba.

L’ambition est double : susciter l’avènement des entreprises spécialisées dans le business de la rumba, ainsi que des partenaires industriels et commerciaux de la rumba, et générer un écosystème d’événements qui devra commencer notamment par la création des « écoles de la rumba » { l’international comme { l’intérieur du pays, pour culminer successivement dans :

1. le trophée National de la rumba ; 2. la Palme d’or Africaine de la rumba ;

3. le festival des Musiques et Danses Africaines et Afro-descendantes de Kinshasa;

4. et à terme, le Mundial de la Rumba.

Martin FAYULU MADIDI Kinshasa, le 21 Décembre 2019 30

Par-delà nos sensibilités politiques, rassemblons-nous autour d’un seul et même objectif : construire un Congo digne et prospère.

Alors Très chers compatriotes Congolais, To Lamuka

 Réveillons nos énergies endormies ;

 Redressons nos volontés accroupies ;

 Réanimons nos

intelligences anesthésiées !

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