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DANS LES RIVIÈRES DU QUÉBEC

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(1)

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MÉTHODE D'ESTIMATION INDIRECTE DES MONTAISONS ANNUELLES

I DE SAUMON ATLANTIQUE (SALMO SALAR)

DANS LES RIVIÈRES DU QUÉBEC

I Par

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Jérôme Guillouét

Septembre 1993

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Québec ..

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(2)

Méthode d'estimation indirecte des montaisons annuelles de saumon atlantique (Salm° salar) dans les rivières du Québec.

Jérôme Guillouet

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Québec, Septembre 1993

(3)

de saumon Loisir, de Service de

atlantique (Salmo salar) dans les rivières du la

Québec. Ministère du faune et des habitats, la Chasse et de la Pêche, Usection de

la faune aquatique, Québec. 175 p.

(4)

Loisir, de la Chasse et de la Pêche du Québec (SFA, MLCP) désiraient poursuivre une collaboration scientifique dans le domaine de la biologie du saumon atlantique. Au milieu de l'année 1991, un accord pour une étude Franco-Québecoise sur l'exploitation du saumon atlantique par pêche à la ligne en France et au Québec était établi. Cette étude visait à rechercher les relations entre les conditions environnementales et la capturabilité du saumon par pêche à la ligne et devait faire l'objet d'un doctorat et s'étendre donc sur 3 années (une année au Québec et deux en France). Le Conseil Supérieur de la Pêche (CSP) a accepté d'appuyer financièrement la première année passée au Québec, le SFA prenant en charge l'accueil du stagiaire. L'Université du Québec à Rimouski (UQAR) et l'École Nationale Supérieure d'Agronomie de Rennes (ENSAR) encadraient l'aspect universitaire du projet dans le cadre d'un échange d'étudiants de la Conférence de Recteurs et des Principaux des Universités du Québec (CREPUQ).

À la suite du retrait du laboratoire d'Écologie Hydrobiologique du projet franco- québecois, il a été décidé, en accord avec le SFA, de poursuivre et d'approfondir les travaux uniquement sur les données québécoises. Le travail au Québec a donc été prolongé d'une année. Le financement de cette deuxième année a été assuré conjointement par la Fédération Québécoise pour le Saumon Atlantique (FQSA), le CSP et l'Association Girondine pour l'Expérimentation et le Développement des Ressources Aquatiques (AGEDRA). L'entente CREPUQ entre l'ENSAR et l'UQAR a également été prolongée. L'encadrement scientifique a été assuré par l'UQAR, le SFA et le CEMAGREF (Centre National du Machinisme Agricole du Génie Rural des Eaux et des Forêts).

Ce rapport fait le bilan et expose les résultats obtenus au Québec à l'issue de ces deux années. Une troisième année est prévue en France pour l'exploitation finale des données dans le cadre d'un doctorat.

(5)

RÉSUMÉ

Pour l'ensemble des rivières à saumon du Québec, nous avons recherché une méthode de prédiction des montaisons annuelles de saumon atlantique à partir des captures par pêche sportive et des conditions environnementales les ayant affectées.

Ces conditions ont été mises en évidence par l'analyse de deux rivières ayant 27 et 16 ans de données. Parmi les facteurs étudiés, des variables réglementaires (quota quotidien, durée de la saison de pêche) et environnementales (débit, pluviométrie et température) ont un effet significatif sur l'exploitation.

Nous proposons un protocole de prédiction qui permet d'obtenir les montaisons annuelles avec un intervalle de confiance de -30% à +50% (p=80%).

(6)

TABLE DFS MATIÈRES v

LISTE DES TABLEAUX ix

LISTE DES FIGURES xi

LISTE DES ANNEXES xii

1. INTRODUCTION 1

1-1. Cadre de l'étude 1

1-2. Objectif de l'étude 2

1-3. Généralités sur l'exploitation du saumon au Québec 4

1-3-1. Les exploitants 4

1-3-2. Les règlements 4

1-3-2-1. Plusieurs modes d'exploitation sur une même rivière 5 1-3-2-2. Autorisations requises pour pêcher le saumon 5

1-3-2-3. Limitations 5

1-3-2-4. Enregistrement des captures 7

1-3-3. Organisation de la récolte des renseignements sur l'exploitation du saumon par le

MLCP 7

1-3-3-1. Organisation administrative concernant le saumon 7 1-3-3-2. Critères de gestion des rivières à saumon pratiqués par le MLCP 8 2. PARTIE 1 : INFLUENCE DES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX SUR LES

RELATIONS ENTRE CAPTURES ET MONTAISONS 9

2-1. Matériel et méthodes 9

2-1-1. Deux rivières choisies 9

2-1-2. Les paramètres requis 9

2-1-2-1. Paramètres environnementaux 9

a) Le débit 11

b) La pluviométrie et la température de l'air 12

c) Température de l'eau 13

2-1-2-2. Paramètres halieutiques 14

a) Les montaisons 14

(7)

2-1-4. Variables réglementaires 21

2-1-5. Construction des variables environnementales 22

2-1-5-1. Débit 22

2-1-5-2. Pluviométrie 26

2-1-5-3. Température 29

2-2. Résultats 31

2-2-1. Matane 31

2-2-1-1. Les relations entre variables halieutiques 31

2-2-1-2. Règlements de pêche 34

2-2-1-3. Succès de pêche quotidien 35

2-2-1-4. Variables de débit 36

2-2-1-5. Variables de pluviométrie 38

2-2-1-6. Variables de température de l'air 39

2-2-2. De la Trinité 41

2-2-2-1. Relations entre variables halieutiques 41

2-2-2-2. Règlements de pêche 43

2-2-2-3. Succès de pêche quotidien 43

2-2-2-4. Variables débit 44

2-2-2-5. Variables de débit combinées à l'effort quotidien 45

2-2-2-6. Variables de pluviométrie 45

2-2-2-7. Variables de pluviométrie combinées à l'effort de pêche 45

2-2-2-8. Variables de température de l'air 46

2-2-2-9. Variables de température de l'air combinées à l'effort de pêche quotidien 46

2-3. Discussion 46

2-3-1. Limites de la méthode utilisée 46

2-3-2. Relations entre paramètres halieutiques 47

2-3-3. Les variables de succès de pêche quotidien 49

2-3-4. Réglementation 50

2-3-5. Variables de débit 51

(8)

2-3-6. Variables de pluviométrie 52

2-3-7. Variables de température de l'air 52

2-3-8. Variables combinant un paramètre environnemental avec l'effort de pêche 53 2-3-9. Les années manquantes et la non inversion des relations C=f(N) 53 2-3-10. Redondance des variables environnementales trouvées 55

2-4. Conclusion 55

3. PAR HE 2 : ESTIMATION DES MONTAISONS À PAR '171t DES CAPTURES 57

3-1. Matériel et méthodes 57

3-1-1. Données 57

3-1-1-1. Données d'exploitation par pêche sportive 57

a) Captures et effort de pêche 58

b) Montaisons • 59

c) Données conservées pour analyse 59

3-1-1-2. Règlements de pêche 61

3-1-1-3. Caractéristiques physiques des rivières 62

3-1-1-4. Débit 63

3-1-1-5. Autres variables 67

3-1-2. Méthodologie 68

3-1-2-1. Approche utilisée 68

3-1-2-2. Prévisions par régression 68

3-2. Résultats 71

3-2-1. Relations entre variables halieutiques N, C, f 71

3-2-2. Modèles retenus 81

• MODÈLE 1 LN=f(LC) 82

• MODÈLE 2 LN=f(LC, DUREE) 85

• MODÈLE 3 LN=f(LC, NBVQCORR) 87

• MODÈLE 4 LN=f(LC, DUREE, QQT, LQMCORR ) 89

• MODÈI .F.S 5(a&b) LN=f(LC) partition par intensité d'exploitation 91

• MODÈLE 6 (a, b, c) partition par région 94

• MODÈT F. 7 (a&b) partition par durée de saison de pêche 99

3-3. Discussion 102

3-3-1. Difficultés liées à la méthode de régression 102

(9)

3-3-5. Proposition d'un protocole de prédiction 110

3-4. Conclusion et recommandations 110

4. DISCUSSION GÉNÉRALE 113

4-1. Passage des relations infra-rivières aux relations inter-rivières 113

4-2. Facteurs influençant les relations halieutiques 115

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 125

REMERCIEMENTS 126

LISTE DES RÉFÉRENCES 127

ANNEXES 132

(10)

LISTE DES TABLEAUX

page Tableau 1 Quelques caractéristiques des données des rivières de la 19

Trinité et Matane.

Tableau 2 Relations entre paramètres halieutiques pour la rivière 33 Matane.

Tableau 3 Relations entre paramètres halieutiques pour la rivière de la 42 Trinité.

Tableau 4 Limites de longueur et de poids utilisées pour la partition des âges de mer en madeleineaux/grands saumons pour plusieurs régions du Québec.

59

Tableau 5 Nombre de rivières-années présentant montaisons, captures et effort fiables.

61

Tableau 6 Extrapolations effectuées pour le débit. 65

Tableau 7 Liste des variables utilisées dans les processus de régression.

70 Tableau 8 Nombre de rivières années par rivière et par région. 80 Tableau 9 Coefficients de corrélation entre N, C, F. 81 Tableau 10 Prédictions des montaisons avec le modèle 1. 84 Tableau 11 Prédictions des montaisons avec le modèle 2. 86 Tableau 12 Prédictions des montaisons avec le modèle 3. 88 Tableau 13 Prédictions des montaisons avec le modèle 4. 90 Tableau 14a Prédictions des montaisons avec le modèle 5a. 92 Tableau 14b Prédictions des montaisons avec le modèle 5b. 93 Tableau 15a Prédictions des montaisons avec le modèle 6a. 96 Tableau 15b Prédictions des montaisons avec le modèle 6b. 97 Tableau 15c Prédictions des montaisons avec le modèle 6c. 98 Tableau 16a Prédictions des montaisons avec le modèle 7a. 100 Tableau 16b Prédictions des montaisons avec le modèle 7b. 101 Tableau 17a Prédictions des montaisons avec le modèle 4 pour les

données de la Matane avant 1984.

119

(11)

Tableau 17b Prédictions des montaisons avec données de la Matane avant 1984.

le modèle 7 pour les 120 Tableau 18a Prédictions des montaisons avec

données de la Trinité avant 1984.

le modèle 4 pour les 121 Tableau 18b Prédictions des montaisons avec

données de la Trinité avant 1984.

le modèle 7 pour les 122

(12)

LISTE DES FIGURES

page Figure 1 Situation géographique des rivières à saumon et des zones 6

salmonicoles.

Figure 2 Comparaison des débits de la Godbout et de la Trinité. 10 Figure 3 Représentation schématique de la disponibilité et de la 16

précision des données d'effort et de capture sur la Matane.

Figure 4 Évolution des paramètres halieutiques sur la Matane. 30 Figure 5 Évolution des paramètres halieutiques sur la Trinité. 40 Figure 6 Comparaison des températures d'eau et d'air sur la Matane. 54 Figure 7 Position des stations de jaugeage et des rivières à saumon. 64 Figure 8 Distribution de variables halieutiques N, C et f. 72 Figure 9 Pourcentages d'exploitation pour toutes les années-rivières. 74

Figure 10 Montaisons en fonction des captures. 75

Figure 11 Montaisons en fonction des captures (détail pour les faibles 76 valeurs).

Figure 12 Évolution de coefficient de variation du pourcentage 78 d'exploitation en fonction de f/durée/lgacc.

Figure 13 Représentation schématique du processus à suivre pour 111 l'estimation des montaisons.

(13)

LISTE DES ANNEXES

page Annexe 1 Liste des variables extraites et leur signification. 132 Annexe 2 Résidus des modèles retenus dans la partie 1 (Matane et 136

Trinité)

Annexe 3 Sorties des modèles de régression. 165

(14)

1. INTRODUCTION 1-1. Cadre de l'étude

La province de Québec assure la gestion de la ressource saumon atlantique (Salmo salar) sur son territoire. C'est au Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche que revient cette responsabilité.

Les objectifs du Ministère pourraient être résumés ainsi : assurer la conservation de la ressource en satisfaisant le maximun d'utilisateurs et en favorisant les retombées économiques reliées à l'exploitation.

L'objectif premier étant la conservation de la ressource, le Ministère fixe les conditions d'exploitation de façon à assurer la pérennité des stocks1 et de leur exploitation. Il prend en charge également les programmes de recherche visant à améliorer les connaissances sur la ressource. Il est l'interlocuteur des organisations nationales et internationales de gestion de la ressource saumon.

De façon à répondre aux objectifs de plus grande accessibilité à la ressource et de dégagement de revenus, l'orientation actuelle du Ministère est de favoriser l'exploitation de loisir par la pêche sportive. Avant 1970, l'exploitation de la majorité des bonnes rivières à saumon était concédée par bail à des clubs privés.

Dans la décennie qui a suivi, l'état a pris en charge une grande partie de ces rivières. Dans les années 80, à la suite de la création des ZECS (Zones d'Exploitation Contrôlée), la gestion de l'exploitation a progressivement été confiée à des associations locales sans but lucratif. L'actuel programme de développement économique du saumon (P.D.E.S.) vise à encadrer et favoriser cette délocalisation de la gestion.

1 Le stock est défini ici comme l'ensemble des individus fréquentant la même rivière.

(15)

Dans la même optique, la pêche commerciale a été fortement réduite. Pour ce faire, les années 1980 ont vu le rachat d'un nombre important de permis de pêche commerciale au saumon dans l'estuaire du Saint-Laurent. Les rachats ont été étendus à l'échelle nationale et internationale sur les provinces et pays pratiquant la pêche d'interception. La plus récente action dans ce domaine étant le rachat d'une bonne partie des permis de pêche commerciale du Labrador et de Terre-Neuve par le gouvernement canadien en 1992.

La présente étude s'inscrit dans le cadre du mandat «gestion de la ressource». Elle concerne plus particulièrement l'utilisation de la pêche sportive comme indicateur de l'abondance des populations. En raison des limitations imposées aux autres modes d'exploitation de la ressource et du développement actuel de la pêche sportive, cet indicateur devrait être de plus en plus utilisé dans les années à venir.

1-2. Objectif de l'étude

La gestion des populations de saumon atlantique repose pour une large part sur le calcul du nombre d'oeufs requis de façon à assurer une production optimale. L'un des éléments clé pour appliquer cette méthode est la connaissance du nombre de géniteurs disponibles pour assurer cette production (Caron 1990).

Plusieurs techniques d'évaluation du nombre de géniteurs sont actuellement utilisées. On distingue deux catégories :

-méthodes directes : c'est-à-dire piégeage dans une passe migratoire ou comptage visuel en canot ou en apnée (Lévesque & Banville 1990).

-méthodes indirectes : marquage, indices d'abondance, etc... (Ouellet 1990).

(16)

pour des rivières où le comptage est impossible ou trop coûteux.

L'existence de relations très étroites entre les captures par pêche sportive (C), les montaisons totales (N) et l'effort de pêche (f) a déjà été démontrée dans un précédent rapport (Guillouêt 1992, non publié) pour une vingtaine de rivières à saumon du Québec. Ces relations ont également été l'objet d'autres études amenant à des conclusions semblables (Côté & Bastien 1981 ; Ouellet 1990).

La détermination des montaisons à partir des données de capture par pêche sportive repose donc sur l'existence d'une relation entre ces deux paramètres. Outre l'effort de pêche, d'autres paramètres sont susceptibles d'agir sur la relation entre C et N. Nous émettons l'hypothèse que certaines variables environnementales font partie de ces paramètres. Si de telles relations peuvent être mises en évidence, des modèles de prédiction des montaisons à partir des captures pourraient être élaborés et s'ajouter ainsi à l'ensemble des méthodes indirectes.

L'objectif de ce travail est d'estimer le nombre annuel de géniteurs dans une rivière à partir des résultats de l'exploitation sportive et des facteurs environnementaux observés durant la saison de pêche.

Nous nous proposons d'atteindre cet objectif en passant par les étapes suivantes représentant chacune une partie de ce document :

1 - Mise en évidence des variables environnementales modifiant les relations entre captures et montaisons. Trouver une expression numérique annuelle de ces variables capable de rentrer dans un modèle exprimant une relation entre captures et montaisons.

(17)

2 - Développement d'un ensemble de modèles permettant de déterminer les montaisons pour des rivières où aucune mesure de montaison n'est disponible.

1-3. Généralités sur l'exploitation du saumon au Québec

Ce chapître ne prétend pas être exhaustif. On trouvera un exposé synthétique sur la législation actuelle et passée de l'exploitation du saumon dans l'article de Granbois (1990).

1-3-1. Les exploitants

On trouve 3 catégories d'exploitants du saumon au Québec.

-. Les pêcheurs amateurs (pêche sportive)

- Les pêcheurs professionnels (pêche commerciale) - Les autochtones (pêche de subsistance)

Aux 3 catégories précédentes, il faut ajouter les exploitations commerciales que constituent les pêcheries d'interception des côtes du Groenland, de Terre- Neuve et du Labrador. Ces dernières, même si elles sont lointaines, exploitent une partie des stocks québecois lors de leur migration en mer.

1-3-2. Les règjignents

En raison de la complexité de ce domaine, nous nous limiterons ici aux traits principaux des règlements en vigueur depuis 1984, date de changements importants concernant l'exploitation du saumon par la pêche à la ligne. Les détails des règlements exposés ci-dessous sont issus des brochures diffusées par le gouvernement du Québec (1984 à 1991) à l'intention des pêcheurs sportifs de saumon.

(18)

1-3-2-1. Plusieurs modes d'exploitation iur line même rivière Sur une même rivière, plusieurs modes d'exploitation peuvent coexister : zone d'exploitation contrôlée, réserves fauniques, pourvoirie, zone privée, zone publique. On se reportera à l'article de Potvin (1987) pour obtenir les détails sur ces différents modes d'exploitation. Chaque mode s'exerce sur une partie distincte du cours d'eau. Chaque mode peut faire l'objet de règlements particuliers.

1-3-2-2. Autorisations requises zer pêcher k saumon

Tout pêcheur de saumon doit être en possession d'un permis de pêche au saumon. Avec ce permis, le pêcheur reçoit un nombre de scellés correspondant au quota annuel de prises. Ces scellés doivent être apposées sur les prises effectuées.

Il est obligatoire dans la majorité des cas (sauf zones publiques) de se faire enregistrer auprès de l'organisme responsable de l'exploitation avant d'accéder à la rivière.

1-3-2-3% Limitations

1- Contingentement : l'effort de pêche (en nombre de pêcheurs sur un secteur) peut être limité ou non selon les différents exploitants de la rivière. Il ne l'est jamais dans le cas des zones publiques.

2- Quotas : les quotas de prises (quotas journaliers et saisonniers) varient d'une rivière à l'autre et parfois, tiennent compte de la taille du saumon. Par exemple, sur certaines rivières, on ne permet que la capture de saumons de moins de 63 cm ; presque tous ces poissons sont des madeleineaux (1 an de mer) et la plupart sont des mâles. Sur d'autres rivières, on permet de capturer un second saumon si la première prise mesure moins de 63 cm. Les quotas journaliers sont compris entre 1 et 3 prises par jour et par pêcheur dans la zone concernée par cette étude. Le quota de prises annuelles est de 7 ou 10 par pêcheur selon les régions.

(19)

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FIGURE 1 : Position géographique des rivières à saumon et des zones salmonicoles.

(20)

3- Périodes d'ouverture : les périodes d'ouverture de la pêche varient selon les régions. Elles s'étendent selon les cas, sur une période allant du mois de mai au mois de septembre. Dans de rares cas, ces périodes peuvent varier légèrement d'un secteur à l'autre sur la même rivière.

4- Appâts : À de très rares exceptions près, pendant la période d'ouverture de la pêche au saumon, seule la pêche à la mouche est autorisée dans les rivières à saumon.

1-3-2-4, Enregistrement du captures

Depuis 1986, tous les pêcheurs de saumon doivent déclarer leurs captures et mentionner les renseignements les concernant : longueur, poids, lieu de capture, date. La déclaration des captures était toutefois déjà fonctionnelle avant 1986. Ces renseignements sont enregistrés par des stations disposées à cet effet à proximité des lieux de pêche. Dans tous les cas, le pêcheur dispose de 48 heures pour effectuer sa déclaration et peut le faire par téléphone.

1-3-3. Organisation de la récolte des renseignements sur l'exploitation du saumon par le MLCP

1-3-3-1. Organisation administrative concernant

k

saumon

Il existe au Québec 117 rivières et tributaires "à saumon". Ces rivières sont issues d'une liste établie en vue d'y pratiquer (1) une gestion homogène de l'exploitation par la pêche sportive et (2) une gestion visant à protéger de façon distinctive ces rivières d'aménagements (en particulier, forestiers).

Concernant les rivières à saumon, le Québec est divisé en 11 zones salmonicoles (figure 1). Au sein de ces zones, la gestion et la surveillance de chaque rivière est confiée à un bureau local du MLCP. Ces bureaux compilent les .. ., données d'exploitation de la pêche au saumon. Ainsi :

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(21)

- les captures sont enregistrées sur chaque rivière sur la base des déclarations effectuées par les pêcheurs ou par les exploitants de chaque zone;

- l'effort de pêche est connu par le biais de l'obligation faite à tout pêcheur de s'enregistrer avant de se rendre sur les lieux de pêche au saumon; le nombre de pêcheurs enregistré fournit une mesure de l'effort de pêche en nombre de jours x pêcheurs;

- les montaisons sont mesurées pour quelques rivières. Le piégeage est pratiqué sur certaines rivières et permet de connaître les montaisons quotidiennes ainsi que les caractéristiques des individus piégés. En raison de la clarté de l'eau exceptionnelle des rivières de Gaspésie (zones Q1, Q2, Q3) et de l'île d'Anticosti (zone Q10), le comptage des adultes peut s'y faire à vue, en plongée ou en canot.

Cette méthode permet de connaître au minimum le nombre de géniteurs arrivés à la rivière avant la fraye ainsi que la classification des saumons en deux groupes de taille : petit saumon correspondant aux madeleineaux et grands saumons correspondant aux saumons rédibermarins (2 ans en mer et plus).

1-3-3-2. Critères de gestion del rivières à saumon pratiqués pal le.

MLCP

Pour chaque rivière, les limitations fixées à l'exploitation reposent en grande partie sur le nombre de géniteurs requis pour assurer un dépôt d'oeufs optimal (Caron, 1990 ; Landry et Banville, 1990) ; c'est à dire un nombre d'oeufs qui permettra la production optimale de saumonneaux (Caron, 1990).

Ainsi, outre les règlements déjà exposés ci-dessus, le MLCP peut ordonner une fermeture précoce, c'est à dire suspendre l'exploitation du saumon au cours de la saison de pêche en vue d'atteindre les objectifs fixés pour le nombre de reproducteurs requis (le Bel et al., 1991).

(22)

2. PARTIE 1 : INFLUENCE DES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX SUR LES RELATIONS ENTRE

CAPTURES ET MONTAISONS

2-1. Matériel et méthodes

Dans le but de démontrer l'existence de paramètres simples capables de participer à l'expression de N par C, nous avons construit des variables annuelles à partir des différents enregistrements quotidiens de capture, d'effort, de succès de pêche et des paramètres environnementaux. La création de ces paramètres annuels est basée sur les observations d'auteurs ayant étudié les relations entre les paramètres environnementaux et les montaisons et/ou captures.

2-1-1. Deux rivières choisies

La construction des paramètres nécessitait des rivières à saumon possédant des données quotidiennes de montaisons, captures, effort et paramètres environnementaux sur la plus longue période possible. Ces critères ont conduit à la sélection de deux rivières : de la Trinité (Côte-Nord) et Matane (Gaspésie), voir figure 1.

2-1-2. Les paramètres requis

2-1-2-1. Paramètres environnementaux

La littérature expose de nombreux paramètres susceptibles d'agir sur les captures ou les montaisons (Banks 1969; Stewart 68a, 68b, 68c, 68d, 72). Mais, il en est qui ressortent très nettement par le nombre de cas où un effet est détecté.

Nous nous sommes donc limités au débit, à la température (air ou eau) et à la pluviométrie. Outre leur importance soulignée dans la bibliographie, ces paramètres présentent l'avantage d'être souvent disponibles et plus ou moins faciles à acquérir.

(23)

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(24)

a) Le débit

• Rivière de la Trinité : les valeurs de débit sur la rivière de la Trinité sont enregistrées depuis 1985 par le MLCP. Ces données quotidiennes ne sont enregistrées chaque année que pour la durée de comptage à la passe migratoire et ne couvrent parfois qu'une partie de la saison de pêche. Aussi avons—nous recherché un indicateur des débits sur une période couvrant la totalité des saisons de pêche des années où nous possédons des données de captures et montaisons. La rivière la plus proche (26 km) sur laquelle étaient mesurés les débits depuis 1976 par le Ministère de l'environnement était la rivière Godbout. Bien que drainant un bassin versant trois fois plus vaste, la Godbout nous a paru la rivière pour laquelle les débits pouvaient être les plus proches de ceux de la rivière de la Trinité, du moins dans leur variation, en raison de l'influence de la pluviométrie sur les débits. Nous avons tenté de vérifier ces hypothèses en comparant les débits quotidiens des deux rivières sur les dates disponibles. La figure 2 montre les évolutions quotidiennes de débit des deux rivières. Si les périodes de crues paraissent bien synchronisées, il est difficile de dire si les événements hydrauliques de moindre importance le sont.

Le coefficient de corrélation entre les débits journaliers des deux rivières est de 0,84 (n=613 ; Pr...e0,0001). Nous avons donc admis que les débits quotidiens de la rivière Godbout étaient un bon indicateur de ceux de la rivière de la Trinité. Il faut ajouter que les débits de la Godbout ont été utilisés par le Ministère Environnement du Québec (comm. pers.) pour étalonner la station de la Trinité décrite ci-dessous.

Station Trinité : L'échelle de lecture des hauteurs d'eau est placée à proximité de la passe migratoire. Les hauteurs d'eau sont mesurées visuellement. Les données nous parviennent sous forme d'un fichier de hauteurs d'eau quotidiennes. La conversion des hauteurs en débit est obtenue par la formule :

Q=23,23*(H-0,7)3,667

(25)

avec Q:débit en m3/s et H: hauteur en mètre (Ministère Environnement du Québec, comm. pers.).

Station hydrologique de la Godbout : à 1,6 km en amont du pont, route 138. Les données nous sont fournies sur support informatique, avec un enregistrement par mois, les débits quotidiens y sont représentés par 31 champs. Station n° 077401, B.V. : 1570 km2, lat. N : 49°19'50", long. O : 67°39'21".

• Rivière Matane : La mesure des débits quotidiens est assurée par le Ministère de l'environnement, Direction des réseaux hydriques, depuis 1969.

Station hydrologique de la Matane : à 8,5 km du pont de la route 132 à Matane. Données sur support informatique, un enregistrement par mois, les débits quotidiens y sont représentés par 31 champs. Station n° 021601, B.V. : 1650 km2, lat N : 48°46'29", long. 0 : 67°32'31".

Les données hydrométriques du Ministère de l'Environnement comportent peu de données manquantes, parfois des données estimées.

b) La pluviométrie et la température de l'air

• Rivière de la Trinité :

Il n'existe pas de station météorologique sur le bassin versant de la rivière de la Trinité pour la période que nous étudions. La station météorologique la plus proche du bassin versant de la rivière de la Trinité et couvrant la totalité de la période considérée (1976 à 1991) est située à Godbout. Station 7042743 (lat. N : 49°19, long. O : 67°37) alt. 30 m. Cette station est gérée par le Ministère de l'environnement du Québec. Les données nous sont parvenues sous forme de fichier informatique contenant un enregistrement par jour dans lequel figurent précipitation, températures maximale et minimale. Nous avons pris la moyenne des températures maximale et minimale comme indice de la température quotidienne.

(26)

• Rivière Matane :

Les données de température d'air et de pluviométrie proviennent de 2 stations proches :

1 / Station Matane : n° 759690 de 1965 à 1971 et 1982 à 1991, alt. 30 m, lat. N : 48°51', long. 0 : 67°30'.

2 / Station Petite Matane: n° 7056003 de 1973 à 1981, alt. 3 m, 48°52' N 67°27" O. Cette station, bien que n'étant pas sur le même bassin versant que la précédente en est très proche géographiquement.

Contrairement aux débits, les séries de pluie et température présentent parfois des données manquantes.

c) Température de l'eau

• Rivière de la Trinité :

La température de l'eau est enregistrée par le MLCP à proximité de la passe migratoire. On obtient un fichier informatique dont les enregistrements quotidiens contiennent la température de l'eau mesurée toutes les 2 heures. Nous avons utilisé la moyenne quotidienne de ces valeurs. Les enregistrements de température d'eau sont disponibles de 1985 à 1991.

• Rivière Matane :

La température de l'eau y est enregistrée par le MLCP sur les années 1984, 1985, 1986, 1988 et 1990 à proximité de la passe migratoire. On obtient les données sous forme quotidienne. Selon les années, les températures sont relevées 3 fois par jour (6 h, 12 h, 18 h en 1988 et 1990), 2 fois par jour (matin et après—midi 1984, 1985 et 1986) ou 1 fois par jour le matin.

(27)

Ces enregistrements de température d'eau du MLCP sont souvent interrompus et couvrent rarement la totalité de la saison de pêche.

2-1-2-2. Paramètres halieutiques

En règle générale, les données suivantes sont disponibles de 1984 à 1991 sur support informatique (Genest 1989) auprès des différents bureaux régionaux du MLCP (Ste-Anne-des-Monts pour la Matane et Baie-Comeau pour la Trinité).

Pour les années précédentes, il a fallu se reporter aux compilations de différents organismes.

a) Les montaisons

• Rivière de la Trinité :

Les montées de saumons adultes à la passe migratoire de la rivière de la Trinité sont enregistrées depuis 1976 par le MLCP. Les fichiers informatiques que nous avons exploités contiennent un enregistrement par saumon.

Pour chaque saumon, figurent entre autres : la date et l'heure de piégeage et la taille du saumon. Les données sont disponibles de 1976 à 1991.

• Rivière Matane :

De 1984 à 1991, nous avons utilisé les fichiers de montaison du MLCP qui nous ont été fournis par le bureau régional de Ste—Anne—des—Monts. Les fichiers obtenus sont de la même forme que ceux de la Trinité.

Avant 1984, toutes les données de montaison ont été notées par le Service des Parcs de la rivière Matane. Les données existent de 1965 à 1981. Ces données ne précisent que le nombre de saumons décomptés à la passe migratoire chaque jour.

(28)

b) Les captures par pêche sportive et l'effort de pêche

• Rivière de la Trinité :

Les captures de saumon par les pêcheurs sportifs sont saisies sur informatique par le MLCP depuis 1980; toutefois les fichiers ne sont complets (en terme de nombre de captures) que depuis 1983. Sur ces enregistrements figurent entre autres, la date de capture, la zone (amont ou aval de la passe migratoire), la longueur du saumon, le sexe et l'âge de mer obtenu par lecture des écailles.

Pour les années 1976 à 1982, nous avons tiré les résultats de captures des notes originales faites par la Société d'Aménagement de Baie—Trinité. Ces notes contiennent le nombre quotidien de saumons capturés à l'aval et à l'amont de la passe migratoire. Aucune caractéristique de ces captures n'est disponible.

L'effort de pêche en nombre de jours x pêcheurs est noté sur la totalité de la rivière de 1976 à 1983. L'effort de pêche quotidien pour les années 1984 à 1991 nous a été fourni par le bureau régional du MLCP (Baie—Comeau) sur fichier informatique.

• Rivière Matane :

Les données de captures et d'effort de la rivière Matane sont organisées de façon plus complexe. La présence d'un secteur libre à l'aval de la passe migratoire entraîne l'absence de données complètes d'effort de pêche sur ce secteur, effort qui s'exerce de manière importante en début de saison (Réal Métivier, Service des Parcs, comm. pers.). De plus, la définition de ces secteurs a varié au cours des années sans qu'il soit possible de connaître les années de changement. Ces variations de secteurs affectent effort de pêche et captures.

La figure 3 schématise la distribution des données selon les fosses et les secteurs. Ces renseignements nous ont été fournis par Réal Métivier (Service des Parcs de Matane) et par le bureau régional de Ste—Anne—des—Monts.

(29)

AVAL AMONT

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#1 #2

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inconnu depuis

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date du changement inconnu (1979')

C représente au plus 4 % des captures aval

actuellement - C et f comptabilisés tous les ans ? - C et f négligeables sur les totau

# 12 à 79 Cet f toujours mesurés

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légende :

-11. — C —10. Indique l'entité (fosse(s) ou secteur(s) pour laquelle on dispose de la donnée considérée.

C pour captures et f pour effort.

# : n° de fosse

Figure 3 : Représentation schématique de la disponibilité et précision des données d'effort et de capture sur la Matane.

(30)

Ces incertitudes sur la position exacte des captures nous empêchent d'attribuer quotidiennement un effort précis et connu aux captures correspondantes.

D'une part, l'effort annuel total est toujours sous—estimé et la sous—estimation est plus importante quand on remonte dans le temps. D'autre part, l'ensablement des fosses 1 et 2 depuis 1980 provoque une fréquentation moindre à l'aval de la passe migratoire sans que nous puissions chiffrer ces changements. Les captures par pêche sportive sont précises pour le secteur 3 (à l'amont) mais il est impossible d'attribuer un nombre précis de captures de part et d'autre de la passe migratoire avant 1978. Cela entraîne une incertitude sur le nombre total de saumons montés, (nombre total de montaisons=nombre à la passe+captures à l'aval de la passe). De plus, le secteur 2, privé, ne présente aucune donnée pour quelques années. Cela signifie que les données sont absentes ou confondues avec celles d'un autre secteur. Les enregistrements de captures sont perdus en 1968 et sont hebdomadaires de 1965 à 1967.

Pour obtenir des résultats de montaison totale sur une série assez longue nous avons utilisé quelques approximations sur les captures.

— de 1965 à 1967: aucune possibilité de distinguer les captures à l'aval.

— 1968: pas de données de captures.

— 1969: aucune possibilité de distinguer les captures à l'aval.

— 1970 à 1977: nous avons considéré que les captures du secteur 1 représentaient les captures à l'aval de la passe migratoire. Les années où les captures des fosses 3 à 9 sont fournies nous montrent que ces dernières, représentent une part négligeable des captures aval (maximum 4%). La sur—estimation des captures aval faite en les remplaçant par la totalité des captures du secteur 1 est donc minime.

— 1978 à 1991: captures aval disponibles.

(31)

La fréquentation annuelle, mesurée sur les secteurs 2 et 3 jusqu'en 1978, puis de la fosse 2 jusqu'à l'amont, a été gardée telle quelle à défaut d'informations plus précises. L'effort de pêche du secteur n°2 est toujours très faible en regard de celui des autres secteurs.

c) Règlements de pêche

• Rivière de la Trinité :

Les valeurs de quotas quotidiens et annuels de prises ainsi que les dates d'ouverture et de fermeture ont été tirées des livrets d'information sur la pêche du saumon publiés par le Gouvernement du Québec. Contrairement aux quotas quotidiens, les dates d'ouverture (ler juin) et de fermeture (15 septembre) de la pêche au saumon n'ont jamais varié sur la Trinité pour la période étudiée.

• Rivière Matane :

Les valeurs de quotas quotidiens et de dates d'ouverture—fermeture de la pêche sont issues d'un tableau de J.P. le Bel (MLCP, Rimouski). Les quotas annuels ont été tirés des livrets d'information sur la pêche au saumon publiés par le Gouvernement du Québec.

Ces dates d'ouverture—fermeture de la pêche sportive au saumon ont varié d'une année sur l'autre et diffèrent selon les 3 secteurs partageant la rivière Matane.

(32)

Tableau 1 : Quelques caractéristiques des données des rivières de la Trinité et Matane :

Trinité Matane

Montaisons quotidiennes

De 1976 à 1991. De 1965 à 1991. Sauf pour les années 1979, 1981, 1982 et 1983.

Captures quotidiennes De 1976 à 1991. De 1971 à 1991. Rien en 1968. Hebdomadaires en 1965, 1966, 1967, 1969 et 1970.

Effort quotidien De 1982 à 1991. Annuel 1976 à 1981.

Partiel de 1965 à 1991.

Débit quotidien Sur la rivière Godbout 1976 à 1990. Sur la Trinité, partiel de 1985 à 1991.

De 1965 à 1990.

Pluviométrie quotidienne

Station Godbout de 1976 à 1991. Partiel en 1977, 1982 et 1983.

De 1965 à 1991 (sauf 1972) Partiel en 1974 et 1986.

Température

quotidienne de l'air

Station Godbout de 1976 à 1991. Partiel en 1982, 1983 et 1987.

1965 à 1991 (rien en 1972). Partiel en 1968, 1974, 1981 et 1986).

Température

quotidienne de l'eau

Partiel de 1985 à 1991. Partiel en 1984, 1985, 1986, 1988 et 1990.

(33)

2-1-3. Méthodologie

Notre but est de trouver une expression d'un ou de plusieurs paramètres environnementaux capable de rentrer dans un modèle comportant les variables N et C. Dans ce travail nous avons tenté de trouver des paramètres annuels pouvant satisfaire ces conditions sans analyse préalable à l'échelle quotidienne. Pour construire ces variables annuelles, nous nous sommes largement appuyés sur les résultats existant dans la bibliographie.

Recherchant une expression numérique liant nos différentes variables, nous avons utilisé les techniques de régression multiple, en particulier les régressions par étape ("stepwise regression", De la garde 1983, Scherrer 1984, Sokal & Rolf 1981).

Disposant pour les deux rivières, d'un nombre d'années relativement faible du point de vue statistique (au maximum 16 ans pour la Trinité et 27 pour la Matane), nous ne pouvions appliquer la régression par étape en un seul passage sur toutes les variables créées. Nous avons donc séparé les variables en plusieurs groupes :

1) variables halieutiques (N, C, f, Cif, C/N, q)2 2) variables «règlements de pêche»

3) variables de débit

2Pour tout le texte : N : montaisons totales C/f : CPUE annuelles

C : captures C/N : coefficient d'exploitation f : effort de pêche q : capturabilité (=C/f.N) Q : débit T : température

P : Pluviométrie

(34)

4) variables combinant débit et effort de pêche 5) variables de pluviométrie

6) variables combinant pluviométrie et effort de pêche 7) variables de température

8) variables combinant température et effort de pêche

Pour les deux rivières, les relations entre les paramètres halieutiques N, f, C, CPUE, C/N, q (groupe 1) ont été vérifiées. Puis, chaque groupe de variables a été proposé aux modèles combinant déjà les variables halieutiques. À chaque essai, les variables sont jugées sur leur contribution au modèle par le F partiel de Fisher (au seuil de signification de 0,05) et un contrôle graphique permet de vérifier si leur expression est valable ou si elle mérite une transformation (inverse, logarithme).

Quand une variable environnementale rentre de façon significative dans un modèle exprimant N en fonction de C ou C en fonction de N, elle est considérée comme efficace à la prévision de N par C et on repropose chaque groupe de variables au modèle ainsi obtenu. De façon à pouvoir comparer les modèles entre eux, nous utilisons le coefficient de dételmination ajusté.

2-1-4. Variables réglementaires

Des variables réglementaires ayant trait aux limitations d'exploitation ont été créees. Ainsi,

— Le quota quotidien

— Le quota annuel

— la durée de la saison de pêche (nombre de jours)

Des variables illustrant le succès de pêche ont été extraites. Ces variables peuvent contribuer aux modèles où figurent des variables halieutiques. Ce sont :

(35)

— Nombre de jours (pendant la saison de pêche) sans capture

— Nombre de jours (pendant la saison de pêche) sans effort de pêche

— Nombre de jours (pendant la saison de pêche) où l'effort de pêche n'a rapporté aucune capture.

— Somme des jours x pêcheurs les jours où il n'y a eu aucune capture

2-1-5. Construction des variables environnementales

2-1-5-1. Débit

Quelques auteurs ont recherché les influences du débit sur les montaisons.

Les recherches ont été menées à l'échelle annuelle (Alabaster 1970) ou quotidienne (Alabaster 1970, Brayshaw 1967). Les mêmes relations ont été recherchées entre captures et débit (Alabaster 1970).

Nous utilisons les résultats des auteurs précédents pour choisir les variables annuelles (qui nous ont semblées pertinentes dans notre cas). Les études citées peuvent concerner le saumon atlantique ou d'autres migrateurs anadromes, voire des espèces non migratrices.

Banks (1969) souligne l'effet direct possible des débits sur l'importance de la montaison annuelle. Les saumons seraient alors, lorsque certaines conditions sont réunies, "drainés" vers la rivière proche de leur rivière d'origine et montrant les débits les plus attractifs. Power (1981) étudiant les stocks de saumon atlantique d'Amérique du Nord, indique que les années de faibles pluviométrie entraînent un séjour plus long des saumons dans les aires de pêche commerciale. Si c'est le cas, en présence de pêche commerciale (Matane), les années de faibles débits montreront également des montaisons en rivière plus faibles. Ainsi, il y aurait une relation de forme N=f(Q).

(36)

Pour prévoir N, nous rechercherons plutôt les paramètres environnementaux agissant sur les relations captures—montaisons ou toute autre variable les représentant. Les captures seront évidemment dépendantes du nombre de poissons montés et donc "accessibles" (Laurec & Leguen 1981). Nous tiendrons donc compte du fait que les facteurs affectant les montaisons sont susceptibles d'intéresser les relations entre C et N.

Plusieurs auteurs (Alabaster 1970, Glova 1988, Millichamp & Lambert 1967, Stewart 1972) mettent en évidence que les captures sont favorisées par des valeurs de débit plus fortes que les valeurs fréquentes ou moyennes de la saison en cours ou que la valeur moyenne sur plusieurs années. La valeur moyenne du débit aurait donc une influence sur les captures (Alabaster & Graham 1988, Légaré 1990). Parmi les variables calculées nous avons donc utilisé le

— débit moyen quotidien de la saison de pêche (Average Daily flow, ADF des auteurs anglophones).

Si l'influence des variations de débit est souvent soupçonnée, elle est rarement démontrée que ce soit pour les captures ou les montaisons. Banks (1969), dans son analyse bibliographique des facteurs influençant les montaisons et captures de saumon, souligne les contradictions existant entre les publications traitant de la relation entre les variations de débit et les montaisons. Pour certains, ce sont les augmentations de débit qui font migrer le saumon ou favorisent les captures (Brayshaw 1967, Jensen & Johnsen 1988). Pour d'autres ce sont les diminutions de débit après crue (Davidson & al. 1943, Glova 1988, Stewart 1968).

Ou enfin les variations de débit quel que soit leur sens (Banks 1969, Brouard 1978, Davidson & al. 1943, Gee 1980), c'est—à—dire les périodes proches des crues. Posant l'hypothèse que le nombre de crues joue un rôle dans la relation entre les captures et les montaisons, nous avons utilisé les variables suivantes pour chaque année :

— le coefficient de variation des débits quotidiens : plus ce coefficient est fort, plus les débits ont varié au cours de la saison.

(37)

— le nombre variations des débits quotidiens : c'est—à—dire le nombre de changements de tendance du débit quelqu'en soit l'importance.

— le nombre de variations de débit x débit moyen : de façon à pondérer le nombre de variations par l'importance du débit sur la saison.

Pour tenir compte des résultats des publications faisant état de l'effet des variations de débit à court terme sur les captures, les variables suivantes ont été extraites pour chaque année :

— Somme des augmentations de débit entre le jour j et le jour j+1. La valeur de cette variable augmentera avec la fréquence et l'intensité des crues.

— Somme des diminutions de débit entre le jour j et le jour j+1. La valeur de cette variable augmentera (en valeur absolue) avec la fréquence et l'intensité des crues. Elle sera élevée (en valeur absolue) les années de faible hydraulicité.

— Moyenne des variations positives de débit pour refléter l'intensité moyenne des crues.

— Moyenne des variations négatives de débit pour refléter l'intensité des crues ou mettre en évidence les années de faible hydraulicité.

— Les 2 variables précédentes pondérées par l'importance du débit sur la saison de pêche (débit moyen).

Il est possible aussi que l'intensité des variations soit moins importante que leur occurence. Ainsi, nous avons extrait :

— Le nombre de jours de variation négative du débit.

(38)

— Le nombre de jours de variation positive du débit.

Supposant que le saumon atlantique est disponible, il est évident que les captures n'auront lieu que si l'effort de pêche est appliqué et que les conditions environnementales sont favorables. Nous avons donc tenté d'exprimer ces occurrences par des variables intégrant l'effort de pêche et les caractéristiques du débit :

— nombre de jours d'augmentation de débit où l'effort de pêche n'est pas nul.

— nombre de jours de diminution de débit où l'effort de pêche n'est pas nul.

somme du produit (quotidien effort x variation positive de débit)

— somme du produit quotidien effort x variation négative de débit

— nombre de jours pêcheur pendant les débits croissants

— nombre de jours pêcheur pendant les débits décroissants

— nombre de jours de débit croissant et effort nul.

— nombre de jours de débit décroissant et effort nul.

De nombreux auteurs considèrent qu'il existe des seuils de débit minimaux, au delà desquels la migration et/ou les captures des saumons sont entravées. La notion de débit minimum nécessaire à la migration est communément admise mais elle est beaucoup plus floue lorsqu'il s'agit des captures (Banks 1969, Stewart 1968b). Pour détecter la présence éventuelle de seuils minimaux ou maximaux de débit conditionnant les relations entre montaisons et captures nous avons extrait les paramètres suivants :

(39)

— débit minimum pour lequel les CPUE sont non nulles

— débit maximum pour lequel les CPUE sont non nulles

— débit minimum de la saison de pêche

— débit maximum de la saison de pêche

Nous avons également voulu tenir compte de l'importance des variations quotidiennes de débit.

— Augmentation journalière maximum du débit pour laquelle les CPUE sont non nulles.

— Diminution journalière maximum du débit pour laquelle les CPUE sont non nulles.

— Augmentation journalière maximum du débit dans la saison.

— Diminution journalière maximum du débit dans la saison.

2-1-5-2. Pluviométrie

L'effet de la pluviométrie est souvent discuté par les auteurs (Ellis in Banks 1969). Son effet direct sur les migrations est contesté par Brayshaw (1967), pour qui la pluviométrie n'agit que par l'intermédiaire du débit. Davidson & al.

(1943) ne considèrent la pluie que comme un facteur agissant sur débit par le biais des caractéristiques du bassin versant. Mills & al. (1966) mettent en évidence une relation entre les captures de saumon et la pluviométrie mensuelle.

Nous avons voulu prendre en compte le paramètre pluviométrie pour 2 raisons car c'est la pluviométrie qui conditionne les débits. Si les débits influencent les captures, il existe sans doute une expression du paramètre pluviométrie qui sera un indicateur du débit.

(40)

Les variables suivantes se rapportant à la pluviométrie ont été extraites.

Nous avons essayé dans la mesure du possible de reprendre des expressions de la pluviométrie permettant de recouper les variables débit utilisées.

— Pluie totale sur la saison. Ne peut être rapportée au débit sur la même période car ce dernier dépend des pluies intervenant avant la saison. Mais il peut représenter l'importance et le nombre de crues.

— Pluie moyenne : moyenne de précipitations quotidiennes sur la saison de pêche. Donne une expression de l'importance de la pluviométrie quotidienne pour les jours où il a plu. Mais ne donne aucune information sur la répartition temporelle de ces pluies.

— Coefficient de variation des précipitations quotidiennes.

Variable permettant de tenir compte de la variabilité des pluies quotidiennes.

— Écart type des précipitations quotidiennes x Pluie totale sur la saison. Permet de prendre en compte à la fois, la variabilité des pluies quotidiennes et l'importance de la pluviométrie de la saison. Cette variable peut être mise en relation directe avec le nombre de crues.

— Nombre de jours de pluie dans la saison de pêche. Ce paramètre permet de rendre compte de l'importance de la pluviométrie quotidienne quelque soit son intensité.

De façon à tester l'effet éventuel direct de la pluie sur les captures, les variables suivantes tentent de prendre en compte les occurrences entre pluie et effort de pêche.

— Nombre de jours—pêcheurs pendant les jours de pluie.

(41)

— Nombre de jours—pêcheurs pendant les jours de pluie x pluie totale sur la saison. Tient compte des occurrences pluie—

effort pondérées par l'importance de la pluviométrie sur la saison de pêche considérée.

Chaque bassin versant présentera des caractéristiques hydrologiques qui entraîneront des réponses spécifiques du débit aux pluies. Si le débit est le paramètre qui conditionne l'interaction montaisons—captures, et si il existe une valeur minimale de pluie nécessaire à une variation du débit, une forte valeur minimale de pluviométrie indiquera un nombre plus grand de variations importante de débit. De façon symétrique, une faible valeur de pluie maximale sera l'indice de faibles variations de débit. Les variables suivantes ont donc été extraites.

— Pluviométrie quotidienne minimum pendant la saison de pêche.

— Pluviométrie quotidienne maximum pendant la saison de pêche.

— Pluviométrie quotidienne maximum x nombre jour—pêcheur des jours sans pluie.

— Pluviométrie quotidienne maximum x nombre jour—pêcheur des jours avec pluie.

De façon à reprendre le plus fidèlement possible le nombre de crues par la pluviométrie, nous avons extrait le nombre de périodes pluvieuses c'est—à—dire regroupé les jours consécutifs de pluie. D'autres variables ont ainsi été générées :

— nombre de périodes pluvieuses

— moyenne des précipitations des périodes. Donne l'intensité moyenne des périodes pluvieuses pendant la saison de pêche.

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