Quarantième Année — N° 17.
Mercredi 4 Mars 1925 Bureaux : rue de la Spp-e. 58là TMMTION
S U I S S E -
ORQRNE DE LU CHHMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRES DE COMMERCE, DES BUREAUX. DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PATRONALES ET DE L'INFORMATION HORLOQÈRE SUISSE
PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI A LA GHAUX-DE-FONDS Les Consulats suisses à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l ANNONCES: PUBLICITES' S. H. suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaujt-de-Fonds. — Succursales et agences en Suisse et à l'étranger.
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L'avenir du franc français
L a Fédération Horlogère Suisse, dans son nu- méro d u 7 février 1925, en reproduisant un article de M. Gide paru dans l'Emancipation, sur la dévalo- r i s a t i o n du franc français, avait fait observer qu'une telle mesure ne serait pas sans amener des protestations de la part de ceux qui se trouvaient lésés.
Nous en trouvons l'écho aujourd'hui dans le Bulletin financier suisse qui publie, sur le sujet, un article très bien pensé et que nous ne pouvons qu'ap- prouver.
Notre confrère relève tout d'abord l'attitude de M. Herriot qui a énergiquement- déclaré qu'il est au- dessous de la dignité de la France de songer à une dévaluation et qu'il considère comme odieux de rembourser les dettes contractées en bons francs avec des francs dépréciés, et qui le resteront tou- jours. L'honneur de la France, ajoute M Herriot, exige que tout débiteur, l'Etat aussi bien que les particuliers, qui a contracté des dettes, rem- bourse à ses créanciers la même quantité d'or qu'il en a reçue en son temps, mais à condition que les créanciers patientent. Cette idée de M Herriot est acceptable pour autant qu il s'agit du rôle du franc français comme mesure des capitaux. Mais le franc français ne sert pas seulement à évaluer les capitaux et les placements, il sert en même temps à fixer les paiements quotidiens, c'est-à-dire les salaires, les prix des marchandises et de toutes sortes de services sociaux dont la valeur doit être fixée immédiatement et sans qu'on puisse attendre que l e franc français se soit relevé. Nous sommes tout à fait d'accord qu'un pays qui se respecte et qu une nation qui veut que sa moralité économique reste intacte, doit répudier avec la dernière énergie le vol légal que constitue la dépréciation de l'argent.
Nous sommes personnellement convaincu que la réorganisation financière et économique de l'Alle- magne, d e l'Autriche et de la Hongrie, pays où 1 unité monétaire est allée jusqu'à perdre toute va- leur, est une impossibilité. L a morale économique de ces peuples restera ébranlée jusque dans ses ba- ses p our une génération ou deux, et la série des catastrophes et des crises est loin d'être finie.
Tout gouvernement soucieux du salut et de l'inté- grité morale de la nation française doit faire res- pecter ce principe qu aucun débiteur n'est autorisé à voler son créancier, et que quiconque a donné de bon argent a un droit sacré à être remboursé en bon argent. Mais tout cela est une question qui ne concerne que le franc français envisagé comme moyen de placer des capitaux et non comme moyen d effectuer les paiements de la vie économique- quotidienne.
O r les exigences de la vie quotidienne, qui ne sauraient se passer d u n e échelle absolument sûre, rendent la stabilisation du franc français absolu- ment nécessaire. Cette stabilisation ne peut se faire qu à un cours qui corresponde au pouvoir d'achat actuel, cest-à-chre à 33 centimes or environ.
Pour les besoins de la vie pratique, c'est-à-dire
en ce qui concerne le rôle que le franc français ]oue comme moyen de paiement, une stabilisation à un niveau correspondant au pouvoir d achat n est pas difficile à réaliser. Stabiliser le pouvoir d achat d u- ne circulation de 14 milliards francs or revient à la couvrir en or, en devises étrangères et engage- ments commerciaux. L a couverture de la Banque de France, la contrevaleur en or des dettes des com- merçants français vis-à-vis de la Banque de France, et enfin le produit d'un emprunt international de réorganisation, dont les 200 millions de dollars s'ajouteraient aux 100 millions de dollars du cré- dit Morgan, tout cela réuni suffirait largement pour établir d'une façon définitive la valeur du franc français au niveau de 33 centimes or. Ce programme, qui est de M . Loucheur, a l'avantage d'être pratique. Il permettrait de stabiliser le bud- get,, d'obtenir des crédits à meilleur compte, puisque les créanciers n'auraient plus à courir de risque de change. Bref, la stabilisation est une solution qui s'impose pour les besoins de la vie de tous les jours.
Mais l a stabilisation du fran£ français aurait pour conséquence que tous ceux qui ont prêté à 1 Etat bu à des particuliers des francs français qui va- laient 1 0 0 centimes or se trouveraient définitivement spoliés des deux tiers de ce qui leur est dû. D e même tous ceux qui ont souscrit pour des emprunts publics ou privés lorsque le franc français valait 80 centimes or, 60 centimes or, 40 centimes or, tous ceux-là seraient frustrés d'une partie de ce qui leur est légitimement dû. Les bénéficiaires de ce vol s'enrichiraient aux dépens de l'épargne française, aux dépens de la classe moyenne, qui est l'épine dorsale du pays.
C'est pourquoi, la solution Loucheur, qui est pratique p o u r le commerce et l'industrie et qui éviterait sans doute de nouveaux conflits sociaux et de nouveaux budgets déficitaires, n'est acceptable que pour le franc français considéré comme moyen de paiement. P a r contre le franc français, en tant qu'instrument de crédit à long terme, doit être revalorisé conformément aux idées de M. Herriot.
O n a commis dans les pays de l'Europe centrale la faute désastreuse et irréparable de stabiliser les devises, sans régler simultanément la situation so- ciale des classes créancières de la société. O n a ainsi sanctionné le plus grand vol, la plus grande escroquerie qui ait jamais été commise et 1 on a littéralement exterminé les classes de la société capables d économiser. Si la France trouve le moyen de stabiliser son franc sans ruiner l'esprit d écono- mie, c'est-à-dire si, en stabilisant sa devise à un niveau qui corresponde au pouvoir d'achat, elle en- treprend en même temps une oeuvre législative desti- née à sauvegarder 1 épargne, ce pays donnera au monde un bel exemple de santé morale en matière économique.
Format des papiers
Les abonnés et les lecteurs de la « Feuille fédé- rale » n'ont peut-être pas remarqué que depuis le début de 1925, le format de cette publication était changé. Et s'ils l'on remarqué, ils n'y orit peut-être
prêté qu'une attention distraite, et ne se sont pas préoccupés beaucoup de ce changement, qu'ils ont sans doute attribué à une simple fantaisie de l'ad- ministration fédérale. Peu nous chaut en somme que le nouveau format soit plus ou moins carré, ce qui importe, c'est le contenu.
Evidemment! Mais si l'on considère l'énorme masse de papier qui s'utilise dans une grande administration, on se rend oompte qu'il y a peut-être des moyens d'utiliser mieux la matière employée. Et l'on sait que dans les entreprises industrielles, en mécanique, en horlogerie, on recherche depuis longtemps la normalisation et la simplification des types. L'abeille utilise bien pour la construction de ses cellules la figure géométrique, l'hexagone, qui donne l e . maxi- mum de rendement avec le minimum de matière. On a normalisé les pas de vis, pourquoi ne ferait-on pas pour les formats du papier une réglementation inspi- rée d'un esprit d'économie et de méthode, comme on a fait dans d'autres domaines.
Jusqu'ici, tout le monde l'a pu constater, il règne dans les formats des papiers la fantaisie la plus illi- mitée. Si l'on a toujours les divisions en folio, quarto, in-huit, in-douze, in-seize, la base de ces divisions est tellement variable que tous les types sont con- fondus et que nous avons une vraie Babel de formats.
11 y en a de longs et étroits, d'autres presque carrés, et les proportions entre la hauteur et la largeur sont en nombre incalculable.
Si bien que l'idée de substituer au régime de l'arbitraire et du bon plaisir une réglementation et une normalisation judicieusement comprises, a gagné du terrain et que le nouveau format de la Feuille fédérale est un début de la mise en pratique d'une méthode, dans un domaine où a sévi si longtemps la fantaisie la plus illimitée.
C'est, croyons-nous en Suisse, l'administration des postes qui a pris l'initiative de la réforme, réclamée d'abord par la Société suisse des Constructeurs de machines. Aujourd'hui, on s'est mis d'accord sur une formule dont le nouveau format de la Feuille fédé- rale n'est que l'application mathématique.
Sans entrer dans les détails techniques, voici eii gros quel est le principe du système de la normali- sation d'après une très intéressante brochure publiée par les soins de l'Administration des postes suisses.
La notion d'après laquelle un format-type doit être tel que le rapport entre la longueur et la largeur reste constamment le même, que l'on double la feuille ou qu'on la partage en deux, remonte au 18e siècle. C'est le rapport du côté du carré à sa diagonale soit, mathématiquement exprimé 1: \j~2
(un divisé par la racine carrée de deux) ou 1 divi- sé par 1,414 ou en nombres ronds la proportion 5 à 7, ou encore autrement dit, si la grande dimension est 7, la plus petite sera 5.
En outre, en s'inspirant du système métrique, on est parti pour les papiers d'usage général, d'une feuille de papier mesurant un mètre carré de surface, feuille initiale qui donnera par pliages en deux successifs toute l a gamme des formats, en conservant toujours rigoureusement le rapport d t 7 à 5 entre la longueur et la largeur. La grande feuille de base mesure donc 1 m2 de surface et ses côtés 1,188 m. et 0,840' m.
Pliez cette feuille en deux, le petit côté devient le grand dans la nouvelle feuille et le grand divisé par deux, le petit, soit une feuille de 0,840 m. sur 0,504.
Répétez cette opération, on arrive au format appelé
«feuille» dans l'usage courant, qui mesure 594 mm. sur 420 mm., laquelle se divise successivement jusqu'aux plus petits formats, carte postale, carte de visite, étiquettes, et timbres poste, ayant toujours un rapport de 7 h 5 entre la hauteur et la largeur.
Les avantages pratiques et économiques du sys- tème n'apparaissent peut-être pas très importants au premier abord. Mais à l'examen, on comprend qu'il permettra d'abord l'emploi d'un nombre réduit de types d'enveloppes, qu'on aura moins de pertes en rognures et en déchets, et que pour l'impression,
162 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRB SUISSE
la page aura • selon les caractères un nombre de lignes constant, et la ligne un nombre de lettres moins sujet à variations que jusqu'ici. En outre, les rayons des archives et des bibliothèques pourront être adaptés aux grandeurs admises et cela per- mettra économie de place et finalement d'argent.
Bien entendu la réforme n'a de valeur que- si elle est systématiquement appliquée et généralisée.
Mais il suffit que les grandes administrations fédé- rales l'adoptent pour qu'on en remarque déjà des effets appréciables au bout de peu d'années.
Une entreprise allemande qui tourne mal
Ijl y a lieu de compléter les renseignements donnés par la Fédération Horlogère Suisse, dans son numéro du 18 février 1925, au sujet de la déconfiture de Sa Fabrique d'horlogerie de précision à Glashütte, par /es nouveaux renseignements suivants que nous pre- nons dans une article de la Leipziger Neueste Machrichten. '
« Depuis 1 e mois de septembre de l'année der- nière, les cercles horlogers allemands et leurs or- ganes professionnels se préoccupent des difficultés que traverse la plus grande entreprise collective horlogère allemande, la Fabrique d'Horlogerie de Précision de Glashütte, fondée en 1918.
A noter tout d'abord que la maison A. Lange fils, est complètement étrangère à la fabrique « Précision » et qu'elle n'est aucunement touchée par les diffi- cultés dont cette dernière est la victime.
Malgré que cette grande entreprise réponde à toutes les exigences modernes, quant à l'installation et à l'organisation, sa production était par trop insuf-', fisante pour en assurer l'existence. Dans le but d'assurer son rendement, une sorte de trust éco- nomique, basé sur le système dit « vertical », fut établi pendant la période d'inflation et un certain nombre d'entreprises secondaires furent créées et des participations industrielles assurées. C'est ainsi qu'apparurent, à côté de la maison mère de Glas-<
hutte: La Fabrique de verres de montres des horlo- gers allemands e. G. m. b. H. (Uhrgläservverke), à Teuchern; les Usines de Glashütte, à Teuchern, société en commandite; les Usines réunies des hor- logers allemands (Vereinigten Werke deutscher Uhr- macher), à Leipzig; la fabrique de montres et de boîtes de montres de Hohenstein-Ernsthal; les Ate- liers de fine mécanique de Glashütte (Feinmecha- nische Werkstätte G. m. b. H.), et enfin la Fabrique allemande de cadrans (Deutsche Zifferblattfabrik) à Altenberg (Erz).
Pendant la période de l'inflation, alors que des objets de valeur, tels que des montres or ou ar- gent de précision, étaient très recherchés et que, d'autre part, il existait vis-à-vis de l'importation d'horlogerie suisse un contingentement qui équivalait à une interdiction d'importation, l'entreprise semblait jouir d'une belle prospérité, elle n'était cependant que factice et bien fragile et elle s'effondra dès la suppression d es contingents des montres suisses.
Il est bon de dire que le retour à la liberté de l'importation des montres suisses n'a pas été la cause de la mauvaise marche de l'entreprise, mais qu'elle est due essentiellement à l'insuffisance de l'écoulement des produits.
L'administration de la « Précision » avait basé la marche de l'entreprise sur un écoulement annuel de 4 à 5000 pièces; or, d'octobre 1922 à mars 1923, c'est-à-dire pendant la période d'inflation la plus favorable, cet écoulement ne s'est élevé qu'à 1922 pièces, et en 1924, il n'a été que de 1221 pièces seulement. Il aurait donc fallu que le chiffre des ventes de la période la plus favorable soient encore doublés, pour rendre l'entreprise viable. Or, la puis- sance d'achat allemande ne semble pas pouvoir per- mettre cette absorption.
La crise financière de l'entreprise commença aussi- tôt après la stabilisation du mark; les versements des sociétaires, dont le nombre s'élevait à plus de 3000, ne se firent plus dans une proportion suffisante;
d'autre part, une décision de l'assemblée générale de septembre 1924 d'élever à 500 mark les parts de sociétaires, ainsi que leur responsabilité, ne fut pas respectée par la plus grande partie des membres.
Ainsi que nous l'avons déjà indiqué, l'assemblée générale extraordinaire du 12 janvier écoulé, repoussa la proposition de l'administration de porter les parts, et les responsabilités, à 1000 mark. La Leipzi- ger Neueste Nachrichten, prétend, à ce sujet, que la plupart des sociétaires sont de petits horlogers, qui ne sont pas en état d'augmenter leur sous- cription et dont l'existence est déjà menacée par l'obligation de faire face à l'engagement primitif de 500 mark.
L'Association centrale des horlogers allemands (Zentralverband der deutschen Uhrmacher), avec sie-
ge à Halle, a pris énergiquement position dans la question. Non seulement, elle a fait nommer une commission d'enquête, chargée d'éclaircir la situation, mais elle a entrepris elle-même des pourparlers en vue de l'assainissement de la fabrique.
La clef d e la situation est entre les mains de la banque « Giro-Zentrale, à Dresde », qui a accordé à l'entreprise un crédit de 2.700.000 mark et dont le Directeur, Dr. von Loeben, appartient au nouveau Conseil de Surveillance. Cette dette de banque cons- titue le 50 o/o du passif. Les autres postes se com- posent d e 70.000 mark d'acceptations en circulation et de 180.000 mark pour le compte « Fournis-1
seurs», lequel est cependant balancé par le compte
« Débiteurs ».
Le plan qu'élabore actuellement le Conseil de sur- veillance vise surtout à la liquidation des entreprises secondaires, afin de ne conserver que les usines de Glashütte même, dont la production se limitera à la fabrication d'une montre de qualité moyenne.
Informations
Trafic aérien international.
On nous apprend que de nouvelles propositions ont été formulées, soit par la France, soit par l'Allemagne, pour le raccordement de la Suisse au trafic aérien international.- Il est donc fort possible que le programme de la saison de 1925 subisse encore une certaine extension. On envisage entre au- tres une nouvelle ligne, venant de France en tra- versant la Suisse.
Douanes
Etats-Unis. — Nouveaux d r o i t s .
Nous rappelons que la nouvelle réglementation de douane, concernant les mouvements 16 et 17 rubis, 1 et 2 adj., entrera en vigueur le 8 mars prochain.
La Chambre Suisse de l'Horlogerie profite de l'oc- casion pour insister auprès des exportateurs sur la nécessité qu'il y a de porter sur les mouvements des indications très exactes.
Postes
Servioe des virements postaux aveo la Hongrie.
Le 1er mars courant, le service des virements pos- taux a été repris avec la Caisse d'épargne postale hongroise à Budapest et cela sur la base de l'Arran- gement de Madrid.
En conséquence, à partir de cette date, tout titu- laire d'un compte de chèques en Suisse peut trans- férer d e s montants de son compte à un compte cou- rant tenu par la Caisse d'épargne postale hongroise à Budapest et, inversement, tout titulaire d'un compte courant auprès de la Caisse d'épargne postale hon- groise peut ordonner des virements de son compte à un compte de chèques postaux suisse.
Il n'est pas fixé d e montant maximum pour les virements.
Le verso des avis de virement peut être utilisé pour des communications particulières à l'adresse du béné- ficiaire.
La taxe de virements à destination de la Hongrie est fixée à 5 et. par 50 francs ou fraction de ce montant, mais au minimum à 20 et. L'inscription de virements provenant de la Hongrie au crédit d'un compte d e chèques postaux suisse est gratuite..
Les ordres de virements à destination de la. Hongrie peuvent être donnés à tout bureau de chèques pos- taux. Comme bureaux d'échange fonctionnent Bâle, Berne, Genève et Zurich.
Les bureaux d e chèques postaux qui ne sont pas désignés comme bureaux d'échange acheminent les ordres de virement qu'ils ont à exécuter à desti- nation de la Hongrie comme suit: Lausanne, Fribourg, Vevey, Sion, Neuchâtel, Bienne et La Chaux-de- Fonds: à Berne; tous les autres bureaux: à Zurich.
Les taux de conversion sont fixés chaque fois par l'Administration des postes en les adaptant aux cours de la bourse et publiés dans la Feuille officielle suisse du commerce; en outre, les titulaires de comp- tes peuvent les demander à chaque bureau de chè- ques.
La liste des titulaires de comptes courants auprès de la Caisse d'épargne postale hongroise est dé- posée dans chaque bureau de chèques postaux. A la demande des intéressés, de telles listes sont com-
mandées en Hongrie et leur sont remises au prix de revient.
Le. service direct des virements postaux fonctionne actuellement avec les pays suivants: L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, Dantzig (Ville libre), la Hongrie et aussi avec l'Italie par l'entre- mise de la Banca Commerciale Italiana à Milan.
t r a f i o postal.
D'après le tableau de l'administration des postes, on a transporté en 1924, 1,42 million de personnes (1,22 million en 1923). Le nombre des journaux transportés pendant la même période s'élève à 300,6 millions contre 289,7 millions l'année précédente.
On a remis à la poste 15,1 million de rembourse- ments pour la valeur de 161,7 millions. Le trafic des chèques et virements postaux accuse un mou- vement de 20,25 milliards contre 18,3 milliards en
1923. f
Chronique des Associations patronales
Syndicat des fabrioants de montres argent, métal et acier.
L'assemblée générale de ce Syndicat avait réuni le 27 février, à Bienne, 60 de ses membres.
Par 56 voix et 4 abstentions, elle a prononcé la dissolution du Syndicat et nommé un Comité de liquidation.
Il a été décidé que l'actif du Syndicat serait remis à la F. H. Cette libéralité sera reçue avec recon- naissance.
Chronique financière et fiscale
Banque fédérale S. A.
Le résultat de l'exercice 1924 ne diffère pas sensiblement de celui des années précédentes. Le rendement brut s'est élevé de 11.13 millions à 11,73 millions. Nous constatons, aux ressources, que le produit du Portefeuille a été de 4,64 millions au lieu de 5,33 millions en 1923, alors que les intérêts courants et commissions ont rapporté 6,2 millions au lieu de 4,92 millions en 1923. Dans les amortisse- ments de fr. 596.782— (fr. 574.937.— en 1923) sont compris des frais de transformations d'immeubles pour fr. 319.393,— (fr. 97.400.— en 1923).
Les intérêts passifs ne figurent pas au compte de Profits et Pertes, mais sont, comme pour les précédents exercices, déduits directement des inté- rêts actifs.
Le tableau suivant montre le développement de la Banque pendant les 2 dernières années.
Recettes.
Solde reporté
Produit du portefeuille Produit des intérêts et
commissions
Produit des Fonds publics et Syndicats
Total
I92S ,392.292
5.335.366 4.929.104 480.833 11.137.598 Dépenses.
Dépenses d'administration Impôts
Annuité versée à la Caisse de pensions
Amortissements Solde actif
Total
4.878.606 910.919 216.323 574.937 4.556.812 11.137.598
1924 423.812 4.644.000 6.202.308 462.566 11.732.688
5.388.747 853.149 237.575 596.782 4.656.435 11.732.688 Actif.
Espèces en banques et en caisses
Coupons et monnaies étrangères
Effets en pertefeuille Fonds publics
Participations syndicales . Créances hypothécaires Comptes-courants débiteurs Reports
Correspondants banquiers Nos divers Sièges
Hôtels de la Banque Total
6.914.158 1.999.209 96.930.166 17.906.907 793.365 466.611 154.401.915
9.254.589 2.075.793 92.738.494 12.662.270 887.940 366.357 183.080.565 43.280.912 68.219.633
7.300.000 7.300.000 329.993.247 376.585.644
!LA F É D É R A T I O N H O R L O G È R B S U I S S E
1 6 3 Passif.Capital actions :••.> ;:•::. j.i Fonds de réserve- - • Réescompte des effets en
portefeuille ' Comptes-courants créan-
ciers et chèques Obligations ",v ?''>*}
Acceptations
Correspondants banquiers Nos d ivers Sièges
Dividendes arriérés Reports (d'intérêts Dividende
Tantièmes statutaires
1923 50.000.000 15.200.000 505.074 . ,-c-j.v.- - ;..'.-:;-'-i
166.667.754 - • 4 0 . 9 0 5 . 3 1 4 16.527.554 , 35.012.903
• • i i -
17.962 599.870 4.000.000 133.000 Reports à compte nouveau 423.812
Total 329.993.247
1924 50.000.000 15.200.000 557.154 188.151.967 53.314.444 27.404.588 -. 36.587.822
. ! • :':
22.575 690.656 4.000.000 138.000 518.435 376.585.644 Les disponibilités à vue (Caisse, a.voir en b a n q u e , coupons) s o n t plus élevées q u e l'an d e r n i e r . Du total d'obligations d e 53,81 millions (40,9 millions e n 1923) 1 4 , 4 3 millions ( 8 millions e n 1923) s o n t émises au taux d e 51/2 % , e t 21.31 millions à 5 0/0 (16,52 millions en 1 9 2 3 ) .
L'état d u portefeuille e n g l o b e un m o n t a n t i m p o r - tant d e titres à c o u r t e échéance, tels que Bons d e Caisse e t O b l i g a t i o n s d e la C o n f é d é r a t i o n , de Can- tons, de C o m m u n e s e t autres Etablissements d e Banque.
Banque cantonale neuohâteloise.
Le Conseil d ' a d m i n i s t r a t i o n de cette Banque vient de p r é s e n t e r son 42e r a p p o r t d e gestion au G r a n d Conseil neuchâtelois.
L'avoir d u compte d e profits e t pertes s e p r é s e n t e comme s u i t :
Solde r e p o r t é d e l'exercice 1 9 2 3 Portefeuille d e c h a n g e
Intérêts actifs :
Commissions diverses et a g i o sur m o n n a i e s , billets d e b a n q u e é t r a n g e r s , coupons e t devises Fonds publics e t bénéfices s u r parti-
cipations syndicales Loyers
Rentrées s u r créances amorties Total
Passif. . .
Fonds propres -.-,.•.:
Capital de dotation 40.000.000.—
Fonds de réserve statu-
taire 1.500.000.— 41.500.000.—
Engagements sur effets, de change
Acceptations' ,, . 7.970.000.—
Engagements en comptes courants 38.261.448,04 Bons de caisse, obligations foncières
et obligations communales. 99.440.408,26 Dépôts sur. livrets d'épargne 90.278.656,53 Comptes d'ordre • 1.128.456,94
Solde d u compte de Profits et Pertes 2.158.332,52
Total 280.737.302,29
24.075,62 804.040,72 12.906.998,33
1.172.836,28 217.009,47 67.710,55 89.655,88
Société de Banque suisse.
L'assemblée générale ordinaire du 27 février, à laquelle ont pris part 61 actionnaires, représentant 108130 actions, a approuvé le rapport et les comptes pour l'exercice 1924, donné décharge à l'Adminis- tration et fixé le dividende à 8 0/0. Un montant de fr. 500.000 a été alloué à la fondation «Caisse de Pensions d e la Société de Banque Suisse». L'assem- blée générale a confirmé les membres du Conseil d'Administration sortant de charge et élu, en rem- placement de M. Edouard Chable, décédé l'année passée, M. Robert de Pury, de Neuchâtel. Les commissaires vérificateurs et leurs suppléants, dont les fonctions prenaient fin cette année, ont été réélus pour une nouvelle période statutaire.
Registre du commerce
Etat de collocation.
d'horlogerie de Bêvilard A., à Bé- intenter action en opposition: 10 mars
d'horlogerie, rue de Manufacture
• vilard.
Délai pour 1925.
Soc. an. Oria S. A , fabrique Lausanne 54, Genève-Ville.
Délai pour intenter action en opposition: 10 jours à dater de la publication dans la «Feuille offir cielle », soit à dater du 28/11/25.
C O T E S
3 mars 1925
15.282.326,85 Doit.
Frais d'administration Intérêts p assifs
Amortissements Solde actif
Total
2.105.251,39 9.561.856.29 1.456.886,65 2.158.332,52 15.282.326,85 réalisé s'élève à fr. 3.615.219,17
3.378.364,87 p o u r l'exercice p r è - les sommes suivantes o n t été Le bénéfice n e t
en r e g a r d d e fr cèdent.
S u r ce bénéfice prélevées :
Amortissement d u compte « Mobilier » qui se t r o u - ve r é d u i t à fr. 3 . — fr. 24.128,80; A m o r t i s s e m e n t sur c o m p t e « Immeubles à l ' u s a g e d e la Banque » fr. 8 7 . 9 4 2 , 7 0 ; Amortissement s u r « P r o p r i é t é s fon- cières » fr. 4 4 . 8 1 5 , 1 5 ; Amortissements s u r c o m p t e s - c o u r a n t s ' d é b i t e u r s fr. 1.300.000,—, d ' o ù un solde actif d e fr. 2.158.332,52, d u q u e l il y a lieu d e déduire fr. 2.130.000 comme bonification à l ' E t a t pour intérêt d u capital d e dotation de fr. 40.000.000 (taux moyen 5,325 o/0).
Il reste ainsi fr. 28.332,52 qui s o n t r e p o r t é s à compte n o u v e a u .
L ' E t a t n e recevra p a s d e v e r s e m e n t à titre d e participation a u x bénéfices.
Le bilan g é n é r a l annuel a u 31 d é c e m b r e 1 9 2 4 p r é - sente les caractéristiques s u i v a n t e s :
Actif.
Caisse 2.859.696,26 Créances sur effets de change 12.529.586,30
Créances en comptes courants 105.180.842,88 dont fr. 75.129.886,75 de comptes cou-
rants débiteurs commerciaux et industriels
Prêts hypothécaires, cédules, prêts,
propriétés foncières, coupons 123.960.468,26
Fonds publics 26.945.012,19 Immeubles à l'usage de la Banque
et mobilier 5.100.005.—
Comptes d'ordre 4.161.691,40 Total 280.737.302,29
Raisons sociales.
Modifications:
25/11/25. — La raison / . Fischer, à Aarau, est ra- diée; l'actif et le passif sont repris par Eugène F. et Dlle Clara F., d'Aarau et Meisterschwanden, qui ont constitué une soc. en nom coll. sous la raison C. et E. Fischer, commerce d'orfèvrerie et optique et atelier pour la fabrication. Siège à Aarau, Vordere Vorstadt 1. La soc. a commencé son activité le 1er janvier 1925.
24/11/25. — La raison Jacques Schwob, à l'Emeraude, Lausanne, est radiée ensuite de remise de com- merce.
^L'actif 1 et .le passif en .sont repris par la soc.
en nom coll. / . et Ed. Schwob, bijouterie, joail- lerie, orfèvrerie et horlogerie, Lausanne. PL St.
François 6, à l'enseigne a l'Emeraude. Les asso- ciés sont: Jacques Schwob et son frère Edmond, tous deux du Landeron (Neuchâtel).,
Radiations:
23/11/25. — La raison Th. Koch, Uhrenfabrik Sile- na, Büren a. A., est éteinte par suite de renon- ciation du titulaire (voir enregistrement, « Fédé- ration Horlogère» du 28/11/25).
27/11/25. — La soc. n. coll. Chopard et Houriet, fabrication de la montre et commerce de bijou- terie se rattachant à la montre, à Sonvilier, est dissoute; liquidation terminée et raison radiée.
Faillites.
Ouverture de faillite.
23/11/25. — Neuko.mm J. F., orfèvre, à Berthoud.
I r e assemblée des créanciers le 9 mars 1925 à 14 heures au restaurant zum Bären à Berthoud.
Clôture de faillite.
Matthey Leopold, de Tramelan, fabrication, achat et vente d'horlogerie, anciennement rue de la Paix 107, actuellement rue de la Côte 5, à La Chaux- de-Fonds.
Date du jugement: 20 février 1925.
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Boîtes or et bijouterie, Cote N«
27 janvier 1925.
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63 ">/w 68 V i 2 5 0 %
37 - 35- Vie
28 févr.
—
—
—
27 févr.
6 4 ' /u 69 V , 258 «/a 38 Va 37 — 27 févr.
470
•13.800 77.000
68 «/s
87/3 32 «/s
68 «/a 2 mars
64 " / M 69 — 253 Va 35 »A 34 'Via
26 févr.
470 13.800 77.000 87/1 32 ',«
27 févr.
65 Via 69'/1 261 Va 36 V.
35 »/.
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1926 3.271 52.360 577 193 7.441 851 6.497
73 1.045 4.781 84 3.468
1924 25.842
1.529 14.899 12.226 23.217 37.728 8.637 8.376 16.013 10.765 8.964 1.981 17.834
1925 23.917
1.123 4.649 5.612 21.166 22.817 7.839 2.286 13.688 10.255 8.282 1.984 14.592
1925 50.320 103.802 13.351 11.814 53.091 46.756 27.996 5.040 25.846 19.218 24.131 4.500
_ 32.493 Total 1.230 1.002 130.490 80.731* 188.011 138.110 319.731 219.843 606.608 418.358
1924
31.553 97.350 16.093 12.873 33.394 38.632 15.460 9.075 18.910 10.765 13.603 2.233 19.790
1925
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