J'ai — ou nous avons — pris note comme suit, etc.

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Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. pa

Treizième Année. — Nu 84.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .

Dimanche 23 Octobre 1898.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

ii MI : >jx mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. ·'!»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'alionne ;i tous les linrenux de posle

Paraissait Ie Jecdl et Ie Dimanche à la Ghanx-fiB-FoDus

A N N 0 N 6 E S

Provenant de la Suisse 20 <

» de l'étranger 25 » » Minimum d'une annonce oO cent.

Les annonces se paient d'avance.

O r g a n e rfe 1« Société iiitci-ciantooole de« 1ΙΜ3ΙΙ*Ι i-iew «lu J u r a , «le» C l i o m b r e s «le c o m m e r c e , «le» Itm-eniix «le c o n t r ô l e e t (le» SynriicntH |ii*ofeM»Ioiin«;Is<·

J'ai — ou nous avons — pris note comme suit, etc.

Avant la création de la Chambre can- tonale d u commerce, les conflits entre fabricants d'horlogerie suisses et acheteurs étrangers se terminaient, le plus souvent, à l'avantage de ces derniers.

La discussion n'avait pas lieu de puissance à puissance, Ie fournisseur étant toujours dans une situation délicate vis- à-vis d e son acheteur. lit puis, dans les rares cas où il se regimbait, l'acheteur lui parlant de haut, on arrivait vite à la menace de r o m p r e toutes relations d'affaires.

Le fournisseur cédait en maugréant ou rompait après u n échange d e lettres en style peu diplomatique. Dans les deux cas, c'était pour lui, la défaite.

Aujourd'hui, il n'en est plus ainsi. L e secrétariat général de la Chambre canto- nale, appelé comme intermédiaire, peut s'occuper d e ces conflits en se plaçant à un point de vue objectif, et rechercher une solution qui, tout en sauvegardant les intérêts d e nos fabricants, ne s'éloi- gne pas de l'équité et de la justice.

Nous n ' é t o n n e r o n s personne en disant ([ne l'acheteur étranger n'a pas toujours tort et le fabricant suisse toujours raison.

Certes, beaucoup d'acheteurs étrangers sont peu intéressants. Même on peut dire que dans certains pays, le commerce des montres est en des mains peu dignes de le détenir. L e s procédés commerciaux de ces clients-là se ressentent na- turellement des lacunes de leur éduca- tion commerciale et de leur m a n q u e de moralité personnelle.

On peut s'étonner à juste titre, q u e des individus qui n'ont souvent pour lout capital (pie la pelisse qui les orne arrivent à obtenir noire confiance et se transforment, quand vient le con-

flit inévitable, en arrogants défenseurs de leurs droits supposés. L a négligence de nos fabricants y est malheureusement pour beaucoup et la canaillerie de cette catégorie de p r e n e u r s fait le reste.

Q u a n d on analyse les causes d e s i c o n - ftits, o n est conduit à constater que nos fabricants se donnent, comme à plaisir, des torts apparents, tout en ayant souvent raison au fond. P o u r , s'éviter la peine d'écrire une lettre, o n traite ver- balement quand les acheteurs étrangers sont au pays. Certains de ceux-ci, il faut le dire aussi, préfèrent rester dans le vague et ne pas donner par écrit leurs commandes. L e s fabricants sérieux ne se laissent pas faire et exigent u n ordre écrit et signé. Mais combien n'osent avoir cette exigence pourtant bien légi- time et se contentent de coucher, s u r leur livre de commission, l'ordre verba- lement donné p a r l'acheteur étranger, après sa sortie du comptoir !

Le plus grand n o m b r e des conflits a cette origine. O n ne s'est pas m i s en règle, on n'a pas fixé sur le papier, en Ia présence d u client, et dans tous ses détails, la commande qu'il a donnée.

Quand le désaccord se produit, on se trouve en présence d'affirmations con- tradictoires non appuyées de preuves.

On comprend que le rôle de concilia- teur n'en soit pas précisément facilité.

* *

Qu'on ne puisse exiger dans tous les cas, des ordres écrits et détaillés, cela se conçoit.

Q u a n d un acheteur vient dire à un fabricant: Prenez note que j e vous re- nouvelle ma dernière commande, à laquelle vous apporterez telles et telles modifications, on comprend (pie le fabricant ne se sente pas à l'aise pour dire à cet acheteur : couchez-moi ça par écrit.

C'est ici que doit intervenir la petite lettre dont le commencement sert de titre à notre article. E n voici le cliché dans toute sa simplicité :

La Chaux-de-Fonds, le . . . . 1898.

M

Hôtel

En Ville.

M.

J'ai — ou nous avons — pris note comme suit, de la commande verbale que vous avez bien voulu me donner à mon bureau (ou à l'hôtel, ou dans la rue, ces cas arrivent).

Suit:

a) la désignation complète et détaillée des montres commissionnées ;

b) les prix[en francs effectifs.

c) Je mode de paiement et son échéance (ètre^très serré sur ce point, s. v. p.

d) la date de la ou des livraisons, en réser- vant les cas de force majeure.

e) tous autres détails ou explications utiles dans les circonstances.

Et bien, cette lettre q u i prendrait à son auteur de ΰ à 15 minutes, selon l'importance de l'ordre et la variété des genres commissionnés, on ne l'écrit que rarement.

Disons lout de suite qu'il ne sagit pas, en l'écrivant, d e faire acte de méliance envers l'acheteur étranger; pas le moins du m o n d e . Il s'agit tout simplement d e se mettre en règle avant de mettre une commande en chantier, et ceci pour éviter les ennuis, les récriminations, les refus de livraison, toutes choses fort dé- sagréables^dùes, clans une foule de cas, à des erreurs commises p a r l'acheteur lorsqu'il a donné sa commande verbale, ou p a r le fabricant lorsqu'il l'a notée sur son registre.

La petite lettre mentionnée plus haut, évite tout cela, parce qu'elle permet d e rectifier les erreurs o u le vague voulu de certains ordres verbaux... ou même écrits. Car il va sans dire qu'à une commande écrite il faut u n accusé de récep-

(2)

kl± LA FEDERATION HuRLOGERE SUISSE

t i o n . d a n s l e q u e l o n p r é c i s e o u r e c l i l i e ce q u i a b e s o i n d e l ' ê t r e .

J'ai — ou nous avons — pris noie comme suit, etc. : c o m m e n c e m e n t d e la l e t t r e q u e t o u t f a b r i c a n t d o i t é c r i r e à l ' a c h e t e u r q u i l u i a d o n n é u n e c o m m a n d e v e r b a l e .

N e v a u t - i l p a s la p e i n e d e l ' é c r i r e , c e l t e p e t i t e l e t t r e ?

Exposition universelle de Paris, en 1900

Messieurs les exposants suisses sont infor- més qu'il résulte d'une convention intervenue entre M. Osiris d'une part et M. le Président de l'Association syndicale de la presse parisienne d'autre part que M. Osiris déclare dé- cerner un prix d'une somme de cent mille francs au profit de l'auteu,r ou des auteurs de l'œuvre qui sera jugée la plus méritoire par le syndicat de la presse parisienne, soit au point de vue artistique ou industriel, soit au point de vue humanitaire.

Genève, le 15 septembre 1898.

Le commissaire général suisse : G u s t a v e A d o r .

Un effet inattendu du Grand Sibérien

On lit dans l'Echo des Mines et de la Mé- tallurgie, de P a r i s :

Notre correspondant de Hong-Kong nous écrit :

Il n'est question, dans les grandes organi- sations maritimes du globe, que de la pertur- bation que va entraîner dans le monde des transports l'ouverture du Grand Sibérien.

On sait, en effet, que l'on ira par cette voie, en trois semaines au plus, d'Europe en Ex- trême Orient.

Or, c'est la diminution du trajet d'au moins un tiers sur le temps aciuel.

Alors, les Compagnies de navigation d'An- gleterre, d'Allemagne et de France étudient déjà les moyens de raccourcir le temps de la traversée. Des navires de "20 à 22 n œ u d s sont commandés, dit-on, et l'on se mettra en me- sure, par Suez, de faire concurrence au Sibé- rien.

De sorte que le monde, à ce nouvel effort de l'empire russe, gagnera une vitesse plus g t a n d e des transports. L'Extrême Orient de- viendra le grand objectif et ne sera qu'à quel- ques j o u r s de l'Europe.

On espère aller en moins de vingt jours en Chine et l'on donnera aux navires un confor- table que l'on ne connaissait pas encore. Un progrès en entraine un autre.

La situation en Chine

Le Times reçoit de Saint-Pétersbourg une correspondance sur les négociations en cours entre l'Angleterre et la Russie relativement à la Chine. On y répète que l'idée des sphères d'influence exclusive est abandonnée ; que l'Angleterre ne demande à la Russie « qu'une garantie déporte ouverte contre les tarifs de faveur aux douanes et sur les chemins de fer... » Le correspondant du Times s'applique ensuite à démontrer que le commerce anglais dans le nord de la Chine est aussi précieux à sauvegarder que son influence exclusive dans toute autre portion de l'empire.

Une loi sur les opérations de bourse à terme.

V o i c i le t e x t e d u p r o j e t d e loi s o u m i s a u c o n s e i l d e s m i n i s t r e s p a r M. S a r r i e n ,

g a r d e d e s s c e a u x , et t e n d a n t à r é p r i m e r les a b u s c o m m i s e n m a t i è r e d e v e n t e à c r é d i t d e s v a l e u r s d e B o u r s e :

Article 1er. Sera déclarée nulle, sur la demande de l'acheteur, sans préjudice de tous dommages-intérêts s'il y a lieu, même s'il y a eu commencement d'exécution, toute cession de valeurs ou parts de valeurs de Bourse, faite par maison de vente à tempérament ou à crédit, moyennant un prix payable à terme, en totalité ou en partie, si elle contrevient à l'une des prescriptions des art. 2 et 3 ci-aprés.

Art. 2. La cession ne peut être faite que par acte authentique ou sous seing privé. L'acte doit indiquer : 1° le numéro de chacune des valeurs vendues ; 2" le prix total de vente de chacune des valeurs, y compris tous frais de timbre et de recouvrements par la poste ou autrement : 3° le taux de l'intérêt, les délais et les conditions de remboursement ; 4" et si la valeur est cotée à la Bourse de Paris, le cours de l'un des quatre derniers jours précé- dant la cession et, à défaut, le dernier cours coté.

Si l'acte est sous seing privé, les indications ci-dessus prescrites seront, dans chaque origi- nal, inscrites en toutes lettres et d'une façon apparente.

Art. 3. Les payements ne peuvent être di- visés qu'en fractions é g a l e s : ils ne peuvent être échelonnés sur une durée de plus de deux a n s .

Faute par l'acheteur de satisfaire à tout ou parlie de l'engagement par lui souscrit, le vendeur aura le droit, huit jours après une mise en demeure par lettre recommandée, de faire vendre à la Bourse, par le ministère d'un agent de change, la valeur qui a fait l'objet du contrat.

L'opération sera arrêtée et liquidée à la date de cette vente, le vendeur se remboursera sur le produit net du montant des sommes dues en capital, intérêts et frais . Ie surplus, s'il y en a, sera remis à l'acheteur.

Art, 4. Le vendeur est tenu de conserver le titre vendu. Il ne peut s'en dessaisir, ni le mettre en gage. Il doit le représenter à toute ré- quisition de l'acheteur.

Toute stipulation contraire est nulle.

Il en est de même de toute clause ou de toute mention dérogeant directement ou indi- rectement a u x règles générales de la compé- tence.

Art. 5. Le vendeur qui aura détourné, dissipé ou mis en gage, au préjudice de l'acheteur, le litre qu'il avait vendu sera puni des peines portées en l'article 406 du code pénal.

Les tribunaux pourront appliquer les dis- positions de l'article 403 du code pénal sur les circonstances atténuantes.

Ce p r o j e t a p o u r b u t d e m e t t r e u n t e r m e a u x m a n œ u v r e s b i e n c o n n u e s d e c e r t a i n e s m a i s o n s d'affaires o u s o i - d i s a n t b a n q u e s q u i , p a r l ' a p p â t d ' u n g a i n con- s i d é r a b l e , e n g a g e n t l e s p e t i t e s g e n s à l e u r a c h e t e r d e s v a l e u r s d e b o u r s e à c r é d i t , à d e s c o n d i t i o n s a b s o l u m e n t léo- n i n e s . L'affaire s e l i q u i d e t o u j o u r s p a r u n g r o s déficit p o u r l ' a c h e t e u r . N o t r e c a n t o n a é t é à p l u s i e u r s r e p r i s e s e x p l o i t é p a r d e s m a i s o n s d e ce g e n r e et b e a u c o u p d e n o s c o n c i t o y e n s e n o n t é l é d u p e s .

Concours

ouvert par le Journal suisse d'horlogerie sur un sujet indéterminé

Récompenses décernées.

Neuf concurrents ont pris part au concours ouvert l'année dernière par le Journal suisse d'horlogerie sur un sujet indéterminé, et ont

présenté un assez grand nombre de travaux intéressants, portant sur des sujets variés, mais dont aucun n'a une valeur réellemont transcendante. Aussi le Comilé-directeur du journal n'a-t-il pas jugé à propos d'attribuer à ce concours, comme il s'était réservé de le faire et l'avait fait la précédente fois, une somme supérieure à celle de 200 francs, prévue par le programme. H a en conséquence décerné les récompenses suivantes:

Premier prix . 1. .M. J.-H. Baumer, Deven- ler (Hollande;: fr. 50. Elude sur le balancier compensateur. 2. M. Charles Lauper, Bienne:

fr. 40. L'art nouveau dans la décoration de la boite de montre.

Deuxième prix : 1. M. John Aubert, Ge- n è v e : fr. 35. Croquis d'ateliers de a «fabri- q u e » genevoise. 2. M. Jules Cochand, Ge- nève : fr. 30. Composition d'un calibre simple.

Troisième prix : M. Emile Meylan, Ge- nève : fr. 25. Quantième à sauts instantanés.

Mentions honorables : 1. M. Ami Rosset, G e n è v e : fr. 10. La fabrication de la boite de montre or à Genève de 1872 à 1808. 2 M. X., a Y. : fr. 10. Causes d'arrêt et de variations dans les montres.

Ce dernier concurrent, ayant négligé de donner son nom, est prié de se faire connaître à l'administration du journal.

Un diplôme spécial est, comme d'habitude, décerné à chacun des exposants primés.

Nouvelles diverses

I n d u s t r i e s n o u v e l l e s . — S o u s la raison sociale Société industrielle de la Broyé, il a été créé à Estavayer, le. 3 octobre, une* société anonyme qui a pour but d'introduire des industries dans celle localité. Les statuts de la société portent la date du 2(5 septembre 1808.

La durée de la société esl illimitée. Le capital social esl de 27,000 fr., divisé en neuf parts nominatives de fr., 3000 chacune. La société comprend autant de divisions qu'il y aura d'industries distinctes. Dans chaque division la société est engagée par la signature de sa direc- tion. La division qui comprend une « Fabri- que de cigares)) et qui est seule constituée pour le moment se trouve représentée vis-à-vis des tiers par deux directeurs nommés par l'assemblée générale. Elle est engagée vis-à-vis des tiers par leur signature collective. Ces directeurs sont pour la partie technique: Basile Dumoulin, à Bussy. et comme adjoint au directeur, Ferdinand Rey à Estavayer. Bureaux : Rue de la Gare à Estavayer.

N o u v e l l e f a b r i q u e . — Il vient de se for- mer à Bâle une société d'actionnaires pour exploiter des carrières sur le territoire de la commune de Brislach et fabriquer de la chaux hydraulique. Le capital-actions est de 100 mille fr. (100 actions de 1000 fr.).

I n d u s t r i e d e la s o i e . — L'industrie de la soie a pris d a n s l e c a n l o n de Zurich une énorme extension. Elle occupe actuellement, dans 121 maisons, 49,1)07 ouvriers et employés. La fabrication de 1897 représente un total de 42.002.038 m è t r e s , soit une valeur de fr. 89.443.038. Dans l'espace de 2 ans, cette production s'est accrue de 2 0 % .

L'avenir de l'Allemagne est sur mer, dit le Dr Barlh dans Die Nation. L'exportation de l'Allemagne, qui se chiffre par 4 mil- liards de marks, est obligée de chercher des débouchés sur les grands marchés d'outre- m e r : tandis que les agrariens font passer le temps du Parlement en tentatives burlesques, qui ont pour but de faire au pays un procès eu faveur de l'amaigrissement. L'avenir est dans le commerce libre ne s'appuyant pas sur des béquilles protectionnistes. Il faut alléger les fardeaux et libérer la vie intellectuelle et économique de tout ce qui l'entrave. M. Bart approuve l'empereur déclarant que l'avenir de l'Allemagne est sur la mer.

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

⁴⁷³

La q u e s t i o n d e la c r é a t i o n d e v é r i - t a b l e s u n i v e r s i t é s d e c o m m e r c e est dis- cutée, en ce moment, de la manière la plus sérieuse en Angleterre. On veut non seulement y donner la plus haute instruction, mais aussi mettre les professeurs en état de faire des élu- des spéciales et techniques. L'économie poli- tique doit tenir la place la plus considérable dans les études des jeunes gens qui devien- dront les leaders des affaires les plus impor- tantes de notre vie économique.

La c o n c e p t i o n d e l ' E t a t , c h e z l e s F r a n - ç a i s , dit M. F. W. Whitridge, dans un ar- ticle dans le Political Science Quarterly, est celle d'une unité séparée, distincte, et non celle d'une agrégation d'individus. C'est l'Etat romain centralisé. Lorsque les F r a n ç a i s ne sont plus monarchistes, ils ont une tendance à devenir socialistes. Ils cherchent toujours le centre, et leur gouvernement, sans égard à son principe, devient toujours centralisateur et despotique. L'auteur prend comme exemple des idées qu'il regarde comme anciennes, en France, la manière dont on traite le Président, M. Félix F a u r e , lorsqu'il voyage. Il n'est pas plus libre que le Gzar, et, comparé à M. Mac Kinley, il est esclave. Celui qui le veut voir s'inscrit chez le maire, lequel communique la demande au préfet qui télégraphie au ministre de l'Intérieur. On a été fort embarrassé lorsque M. Gladstone a voulu le voira Cannes.

Les compagnies d'actions au Japon n'ont pas la permission de placer leurs actions à l'étranger, ce qui fait beaucoup de tort aux affaires du pays, lequel, en ce moment, a bien besoin de capitaux.

Le nouveau ministre des communications publiques η cependant permis aux sociétés de chemins de fer d'emprunter à l'étranger, et une des lignes a, immédiatement, utilisé la

permission pour faire un emprunt dans une maison de H a m b o u r g .

Le p r o g r a m m e d e m o n n a y a g e l i b r e d e l ' a r g e n t a u x E t a t s - U n i s , adopté dans la dernière campagne présidentielle parle parti démocrate qui soutenait la candidature de M.

Bryan, et maintenu depuis par les politiciens professionnels du parti, vient d'être mis de côté par les conventions du parti dans les Etats de New-York, de Connecticul et de New-Jer- sey.

U sera abandonné par tous les Etats de l'est, en même temps qu'il est maintenu, en général, dans l'ouest et le sud.

L ' e m p e r e u r G u i l l a u m e s ' a t t a q u e a u x o u v r i e r s en annonçant un projet de loi con- d a m n a n t a u x travaux forcés quiconque se rendra coupable d'excitation à la grève. Le Congrès de la démocratie sociale, tenu à Stutt- gard, y a répondu en protestnnt vivement et en s'engngeant à résister à de telles attaques portant atteinte à la liberté des ouvriers.

Le J a p o n c o m p t e a c t u e l l e m e n t 3 8 c o m p a g n i e s d e c h e m i n s d e f e r , qui ont plus de 5.000 kilomètres de lignes en exploi- tation ; 51) autres lignes en construction, re- présentant un total de plus de 0.000 kilomètres.

Un capital de 220 millions de yen (yen 2.55) est affecté à leur achèvement. Enfin, le bureau du contrôle des chemins de fer a à examiner 134 demandes de concessions visant la construction de près de 7.000 kilomètres de lignes, nécessitant l'apport d'un capital de 200 millions de yen.

On peut se demander toutefois quand ces beaux plans seront réalisés. La pénurie des capitaux qui se fait sentir actuellement au J a p o n , a déjà eu pour effet d'arrêter les travaux de nombre de compagnies, et il n'est guère possible de prévoir u n e amélioration prochaine des affaires.

Répertoire des dessins-clichés des marques de fabrique concernant

l'horlogerie .

Il vient de paraître le 6

me

supplé- ment du R é p e r t o i r e d e d e s - s i n s - c l i c h é s d e s m a r q u e s d e f a b r i q u e c o n c e r n a n t l ' h o r - l o g e r i e édité de 1880 à 1897 par Albert Ghopard, ancien comptable, et continué depuis cette année par son fils Louis-Albert Ghopard à Bienne, 1, r u e de la gare.

Les sept fascicules parus expo- sent la description ou la reproduc- tion exacte des marques originales.

Ge recueil s'est justement acquis la sympathie des horlogers de tous les pays; car, en moins de temps qu'il en faut pour lire cette notice, chacun peut-être renseigné s u r le nom du propriétaire, le numéro et la date d'inscription de tel cliché enregistré au Bureau fédéral ; et si l'on veut créer une nouvelle marque sans tomber dans l'imitation tou- jours répressive, cet ouvrage d e -

vient absolument nécessaire.

(Communiqué.)

C o t e d e l ' a r g e n t

du 212 Octobre JtiyS

Argent fin en grenailles. . fr. 107.— le kilo.

P A U L D I T I S H E I M , 1-1, HUE DE LA PAIX, A LA CIIAUX-DH-FOXDS

F A B R I Q U E E N T O U T E S G R A N D E U R S I , \ M O N T R E C Y L I N D R E E T A N C R E P O M K — L A

S I O N T R E D E P R É C I S I O N A C C O M P A G N É E D U I T U L L E T I N D E M A I T C I I E D E S T I T O I S C L A S S E S D E

L'OBSERVATOIRE CANTONAL.

LA MONTRE FANTAISIE ET SPÉCIALEMENT LA PIÈCE MINIATURE DEPUIS 4 LIGNES,

D É C O R É E E N G R A V U I T E . C I S E L U R E . P I E I T R E S I T N E S E T T O U T E S I . E S C O M I T I N A ( S O N S D E

L'ÉMAIL. «IOS A CHAQUE SAISON. MODÈLES NOUVEAUX EN CHATELAINES. — ITOUTONS-UOSETTES.

I T A G U E S E T T O U T E S A P P L I C A T I O N S D E L H O I T L O G E I T I E A U 11IJOU. — C A L O T T E S - M O N T R E P O U R B R A C E L E T S — P E T I T E S P I È C E S A H O I T E I T I - M E T A L . P R Ê T E P O U R L E S E R T I S S A G E .

I ) E R N L E I T E S R É C O M P E N S E S : M É D A I L L E I ) O R . G E N È V E 1 8 ' . H I — H O R S C O N C O U R S .

M E M I T I ( E DU JURY I N T E I T N A T L O N A L . BRUXELLES I I S U T — C O N C O U I T S DE CHRONOMETRES A

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