INSTALLATION ET MOBILISATION
UE 4.1 S1
N BELLEC 14/01/2016
INTRODUCTION
• Tout individu :
- Réalise acte de soins qui assurent un
bien-être correspondant à ses attentes et besoins.
- Il se mobilise, se repose, se distrait pour assurer ses activités quotidiennes.
- Ces activités répondent à des besoins vitaux qui peuvent être perturbées,
réduites ou impossibles.
I) MOBILISATION ET INSTALLATION
• 1.1 MOBILISATION
Action de faire bouger un membre, une
articulation volontairement (mobilisation active) ou par l’intervention d’autrui
(mobilisation passive).
La mobilité est le caractère de ce qui peut se
mouvoir ou être mû, changer de place, de
position.
• 1.2 INSTALLATION
Consiste à , mettre en place ou à installer
Consiste à proposer à la personne différentes positions
Possible grâce au tonus musculaire Maintenir la posture : importance de
disposer de matériel adapté pour assurer
son confort et sa sécurité (oreillers, arceau,
cousin ergonomique)
• Botte de « décharge » et coussin de posture
• 1.2.1 Les différentes positions
Position : manière dont une chose, une personne est placée et/ou correspond aussi au maintien du corps ou d’une partie du corps.
Assise ou couchée Plusieurs positions :
▪ Horizontale : corps repose sur un plan horizontal = décubitus
▪ Verticale
▪ Latérale
▪ Proclive ou déclive
Le changement de position implique un mouvement
• Coussin de décubitus appelé coussin « Papillon »
• Traversin en S de décubitus
• Position physiologique = celle adoptée par le patient
• Position assise, demi-assise : facilite dégagement voies aériennes et communication avec autrui
• Position antalgique : patient que trouve le patient pour limiter ou réduire sa douleur voir protéger une zone douloureuse
• Position décubitus :
• DD : favorise repos et récup en cas de fatigue
• DL : pour alterner points appuis
• DV : pas confort pour patient prescrit en cas de pb respi
• Déclive :pieds plus haut que tête favorise retour veineux
• Proclive : Refoule les organes vers le pelvis favorise les mvts diaphragmatiques lors de la respiration
• Position proclive
II) LES TROUBLES DE LA MOBILITE
• Si insatisfaction du besoin de se mouvoir : personne est confrontée à une diminution ou arrêt de ses act ou à une gêne pour leurs
réalisations.
4 troubles principaux :
Immobilité : dus défaillance phys ou psycho
Répercussions au niveau app locomoteur : muscles et articulations Hyperactivité : impulsivité, spasmes, tics (contractions involontaires d’un ou plusieurs muscles reproduisant des gestes réflexes
Incoordination : Le sn assure coordination des mvts et coordination harmonieuse des muscles
Certaines pathologies neurologiques sont responsables de troubles
Certaines pathologies neurologiques sont responsables de troubles : Akinésie : baisse ou abs de mvt normaux
Ataxie : incoordination mvt volontaire avec conservation force musculaire
Convulsions : contractions involontaires et instantanées déterminant un mouvement localisé à un groupe musculaire ou généralisées à tout le corps
Postures inadéquates entrainent des complications comme:
La cyphose : déviation de la colonne vertébrale avec convexité externe La lordose : déformation de la colonne dorso-lombaire à concavité post La scoliose : déviation latérale de la colonne vertébrale
Le torticolis : position vicieuse de la tête , d’1 torsion du cou avec inclinaison de la tête
Ankylose : Diminution ou impotence absolue des mvts d’une articulation naturellement mobile
• Cyphose, lordose et scoliose
III) CONSEQUENCES IMMOBILISATION ET/OU DECUBITUS ET MESURES A
PRENDRE
• 3.1 Complications cutanées
(Cf cours escarres) Responsabilité ++de l’IDE Rôle de prévention+++
3.2 Complications cardiovasculaires
Tonus vasculaire est affaibli thrombose veineuse
• Les modif du vol sanguin sont responsables d’une ↓ des capacités d’endurance, d’hypotension orthostatique.
Prévention :bas contention, verticalisation précose, ttt anticoagulant
• 3.3 Complications infectieuses broncho-pulmonaires Décubitus perturbe les fonctions de sécrétions
pulmonaires, modifie les mouvements du diaphragme d’où une stase bronchique.
Prévention :( pour éviter stase bronchique et hypoventilation)
- Kiné, posture, hydratation, toux, aérosols/fluidifiant bronchique
3.4 Complications appareil locomoteur - Os: perte osseuse et déficit en ca
- articulations : raideur et rétraction ligamentaire
- muscles : fonte musculaire, perte force contraction,↓
capacité d’endurance, rétraction musculaire.
Prévention : kiné posture maintien anatomique des articulations
• Complications urinaires
• Stase urinaire, résidu mictionnel dû mictions incomplètes
consécutives à l’élimination en position allongée ou à des troubles neurologique
Prévention : hydratation, diurèse 1.5l /24h Complications intestinales
• Transit irrégulier : constipation, rareté des selles, émission de selles dures et sèches, difficulté à éliminer, RGO, +ou- trbles déglutition chez PA
• Prévention : hydratation, position demi-assise, adaptation diét, verticalisation, laxatif si besoin
• Perturbation du concept de soi
Perception de sa situation : due alitement, diminution capacité à se mouvoir
Difficulté à accepter son état, sa dépendance, manif anxieuse, insomnies, plaintes somatiques
• Prévention : Solliciter la personne pour lui faire retrouver son
autonomie, accompagnement relationnel, soutien personne et de son entourage
CONCLUSION
• Impératif de limiter les périodes d’alitement prolongé
• Mobilisation chez une personne dépendante stimule : autonomie, fonctionnement
physiologique, le maintien de l’estime de soi
• Assurer la sécurité, tenir compte des capacités/ressources de la personne
• Veiller à la stabilité de la personne et à
l’équilibre personnel
LE SOMMEIL
• 1) Définition
• Etat physio temporaire et réversible de suppression de la vigilance et de ralentissement du métabolisme
- Sommeil lent profondeur var, fait suite endormissement dure 60à 75 min(régénère organisme efface fatigues, réhabilite fonction et
redistribue l’énergie organisme)
- Sommeil paradoxal, survient le rêve, dure 15 à 20mn. Phase de récupération psychique et mémorisation des apprentissages.
• 2) Rôle - Repos
- production hormonale
- Maturité cérébrale et dev des capacités cognitives de l’ind
• 3) Signes du sommeil - Bâillements
- Clignement des paupières
- Inattention à l’environnement ( par relâchement des fonctions végétatives)
4) Le cycle du sommeil
Alternance de phase d’éveil et de repos
Le rythme jour/nuit est appelé rythme nycthéméral .
• 5) Mécanismes physiologiques du sommeil
• L’alternance veille sommeil est due : Horloge int modulée facteurs env
son act est programmée par les cellules hypothalamus Qui régule température corporelle qui en ↓ entraine ↓de vigilance. Au minimum vers 3- 4 h du matin et au max vers 16-19h
Deux mécanismes détectent la variation de la lumière :
Mélatonine : qui permet de retarder ou d’avancer l’endormissement pour s’adapter aux changements saisonniers de luminosité.
Rétine : contient des cellules sensibles au degré de luminosité qui transmettent l’info au noyau supra chiasmatiques situés au dessous du chiasma optique. Cette position permet de recevoir des prolongements du nerf optique qui lui indique le niveau de la lumière ambiante (base de hypothalamus ).Leurs neurones se resynchronisent
quotidiennement avec la lumière du jour.
Dès que la lumière ↓,↑mélatonine grâce c situées ds rétine sensibles à la lumière
• I) TROUBLES DU SOMMEILTROUBLES DU SOMMEIL
•• InsomnieInsomnie
•• NarcolepsieNarcolepsie
•• HypersomnieHypersomnie
•• ParasomniesParasomnies
•• FatigueFatigue
•• II) REGLES D’II) REGLES D’HYGIENE autour du sommeilHYGIENE autour du sommeil
•• EnvironnementEnvironnement
•• LitLit
•• HygièHygiène de viene de vie
•• InstallationInstallation