ECS 1Dupuy de Lˆome Semaine du 6 novembre 2003
Programme de colles S9
NB : Les d´emonstrations des th´eor`emes ou propositions ´etoil´es doivent ˆetre sues
Premi` eres fonctions usuelles
Pour chacune des fonctionslogarithme de basea,exponentielle de basea,puissance d’ex- posant α,sinus,cosinus ettangente, sont demand´es
– les graphes ;
– les propri´et´es de monotonie ;
– les propri´et´es d’injectivit´e, surjectivit´e, bijectivit´e (de ces fonctions ou de leurs restrictions `a des intervalles) ;
– les propri´et´es de sym´etries (parit´e, p´eriodicit´e et autres . . .) ; – les r`egles de calculs.
Pour les fonctions trigonom´etriques, les seules r`egles de calculs demand´ees sont les formules d’addition et de duplication. On illustrera les propri´et´es de sym´etrie de ces fonctions sur le cercle trigonom´etrique.
Nombres complexes
Notation alg´ ebrique des nombres complexes
Th´eor`eme.— Notation alg´ebrique d’un nombre complexe
Pour tout nombre complexe z∈C il existe un couple de nombres r´eels(x, y)∈R2,unique, tel que
z=x+iy
Le nombre r´eelxest appel´e lapartie r´eelle dezet not´eRez.
Le nombre r´eely est appel´e la partie imaginairedez est not´eImz.
L’unicit´e de la notation alg´ebrique se traduit par :
∀(z, z0)∈C2,
z=z0 ⇐⇒ Rez=Rez0 Imz=Imz0
D´efinition : Nombre complexe conjugu´e
Pour tout z=x+iy,(x, y)∈R2, on d´efinit le conjugu´e ¯zdez par :
¯
z=x−iy=Rez−iImz.
Proposition?.— Soitz∈Cun nombre complexe. Alors 1. Rez= z+ ¯z
2 2. Imz= z−¯z
2i Par cons´equent nous avons les ´equivalences suivantes : z∈R ⇐⇒ z¯=z
z∈iR ⇐⇒ z¯=−z
Illustration.—le plan complexe, interpr´etation g´eom´etrique de l’addition des nombres complexes.
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Notation exponentielle des nombres complexes non nuls
Proposition-d´efinition.—Module d’un nombre complexe
Soitz∈Cun nombre complexe, Le nombre z¯z est un nombre r´eel positif. On appelle module de z, et on note|z|le nombre r´eel posistif :
|z|=√ zz¯=p
Rez2+Imz2 Proposition?.— Propri´et´es du module
Nombres complexes de module 1
Th´eor`eme.— Repr´esentation de nombres complexes de module 1
Soitϕ:R→ U l’application d´efinie par ∀θ∈R, ϕ(θ) = cosθ+isinθ L’applicationϕainsi d´efinie est surjective deR surU. De plus elle v´erifie :
∀(θ, θ0)∈R2, ϕ(θ+θ0) =ϕ(θ)×ϕ(θ0) Pour tout nombre r´eel θ, on noteeiθ= cosθ+isinθ
Th´eor`eme?.— R`egles de calculs pour l’application ϕ
1. ei0= 1.
2. ∀(θ, θ0)∈R2,ei(θ+θ0)=eiθ×eiθ0
3. ∀θ∈R,e−iθ= 1 eiθ
4. ∀(θ, θ0)∈R2,ei(θ−θ0)= eiθ eiθ0
Th´eor`eme?.— Formules d’EulerPour tout nombre r´eelθ∈R, cosθ=eiθ+e−iθ
2 et sinθ=eiθ−e−iθ 2i
Th´eor`eme?.— Formule de Moivre Pour tout nombre r´eelθ∈Ret tout entier relatifn∈Z, eiθn
=einθ et cosθ+isinθ)n = cosnθ+isinnθ
Exercice? : Soitθ∈R1. Lin´earisez sin3θ 2. Ecrivez cos 4θen fonction de puissances de cosθ.
Proposition.— Forme exponentielle d’un nombre complexe non nul
Soitz∈C?un nombre complexe non nul. Il existeun couple de r´eels (ρ, θ)∈R+?×Rtel que z=ρeiθ=ρ cosθ+isinθ
Il n’y apas unicit´ede l’´ecriture exponentielle : pour tous (ρ, θ) , (ρ0, θ0)∈R+?×R, ρeiθ=ρ0eiθ0 ⇐⇒
ρ = ρ0 θ0 ≡ θ0[2π] .
Remarque : Si z∈C?, s’´ecritz =ρeiθ, n´ec´essairement ρ=|z|. On appelleun argument dez, et on note arg(z) tout nombre r´eel tel quez=|z|eiarg(z).
Corollaire.— La partiesemi-unicit´e de l’´ecriture exponentielle se traduit par
∀(z, z0)∈C?×C? ,
(z=z0) ⇐⇒
|z| = |z0|
arg(z) ≡ arg(z0) [2π]
Illustration.—Interpr´etation g´eom´etrique de la multiplication des nombres complexes.
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