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Traitements de première ligne chez les patients jeunes : recommandations

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Correspondances en Onco-Hématologie - Vol. XIII - n° 2 - mars-avril 2018 90

d o s s i e r

Myélome multiple

POINTS FORTS HIGHLIGHTS

»Triplet associant inhibiteur du protéasome + IMiD + dexa­

méthasone en induction.

»Intensification thérapeutique par chimiothérapie haute dose avec autogreffe.

»Traitement post­greffe nécessaire : consolidation ± entretien.

»Objectif : profondeur de la réponse = évaluation de la maladie résiduelle !

»Demain : place des anticorps monoclonaux en première ligne ? Mots-clés : Myélome − Première ligne − Jeunes patients − Thérapie intensive.

Combination of proteasome inhibitor + IMiD + dexame thasone as induction therapy.

High-dose chemotherapy intensification followed by autologous stem-cell transplant.

If post-transplant therapy required: consolidation ± maintenance.

Goal = the deepest possible response, requires MRD evaluation!

Tomorrow: monoclonal antibodies as first-line therapy?

Keywords: Myeloma − First-line therapy − Young patients − Intensive therapy.

Traitements de première ligne chez les patients jeunes : recommandations

First-line therapy in young multiple myeloma patients

A. Caulier*

* Service d’hématologie clinique, CHU d’Amiens.

Bien que le myélome multiple (MM) soit une pathologie du sujet âgé − l’âge médian au diagnostic est de 69 ans −, il peut toucher des sujets jeunes, voire très jeunes. Un tiers des cas sont diagnostiqués avant l’âge de 65 ans, âge limite actuellement utilisé pour définir les jeunes patients, et seulement 3,5 % avant l’âge de 45 ans (1). Les formes pédiatriques sont exceptionnelles. Si l’âge jeune au diagnostic est un élément de pronostic favorable à part entière, les caractéristiques et les facteurs pronostiques de cette population sont encore mal connus (2, 3). Le traitement de première ligne est actuellement bien codifié. Depuis l’avènement des nouveaux agents thérapeutiques et l’émergence, au début des années 2000, du bortézomib (inhibiteur du protéasome), la prise en charge des jeunes patients s’est radicalement améliorée, et la survie médiane a quasiment doublé en 20 ans (4, 5).

Différents agents thérapeutiques

Les nouveaux agents ont rapidement supplanté les com- binaisons à base d’alkylants, comme le melphalan ou le cyclophosphamide, d’anthracyclines et de vincristine.

D’autres inhibiteurs du protéasome ont été développés plus récemment, comme le carfilzomib ou l’ixazomib.

La dexa méthasone, un glucocorticoïde de synthèse, a également remplacé la prednisone, son activité anti- tumorale étant moins efficace. L’émergence des IMiD, immunomodulateurs, comme le thalidomide ou, plus récemment, le lénalidomide, a contribué à l’améliora- tion du pronostic. Ce sont aujourd’hui des molécules fondamentales dans le traitement de première ligne du sujet jeune. Enfin, le développement des anticorps monoclonaux dirigés contre les plasmocytes tumoraux promet un élargissement de la palette thérapeutique, en faisant basculer le traitement du MM dans l’ère des thérapies ciblées.

Première ligne : l’art de la combinaison

Chez les jeunes patients, le traitement de première ligne est guidé par la recherche d’une réponse complète (RC), voire stringente, objectif primordial fortement prédictif d’une longue survie (6, 7).

Le traitement de référence actuel en première ligne repose sur la combinaison de 3 agents. L’association synergique d’un IMiD (thalidomide ou lénalidomide)

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aux inhibiteurs du protéasome, comme le bortézomib, et à la dexaméthasone (triplets VTD et VRD) a prouvé qu’elle permet de potentialiser l’effet antitumoral, en permettant l’obtention d’un meilleur taux de RC ou de très bonne réponse partielle, ce qui se traduit par une survie sans progression (SSP) plus longue qu’avec le VD ou le TD seuls ou avec les régimes anciens à base d’alkylants/anthracyclines (8-10).

La combinaison optimale semble être actuellement le VTD, supérieur au VCD concernant le taux de RC et de réponses partielles, bien que plus toxique (11).

Le risque de neurotoxicité cumulative du bortézomib et du thalidomide en est le principal facteur limitant.

L’association VRD permet également d’obtenir une réponse profonde, mais au prix d’une plus grande toxicité (12). Toutefois, cette association pourrait effacer partiellement le mauvais pronostic lié aux anomalies cytogénétiques de haut risque, et constituer le traitement d’induction standard chez les patients jeunes présentant une del(17p) ou une t(4;14) [13].

Le bortézomib est l’inhibiteur du protéasome de choix en première ligne, le carfilzomib étant réservé aux patients réfractaires ou en rechute (14). Actuellement, 4 cycles sont recommandés en traitement d’induction, avant l’intensification thérapeutique. Les patients non éligibles à l’intensification thérapeutique reçoivent 8 cycles de chimiothérapie. En cas d’atteinte rénale sévère, requérant parfois jusqu’à l’épuration extrarénale, le triplet VCD semble présenter le meilleur rapport bénéfices-risques. Il favorise la récupération rapide de la filtration glomérulaire, cet objectif devenant alors primordial pour la survie rénale.

Le triplet PAD, associant bortézomib, doxorubicine et dexaméthasone, est une alternative thérapeutique de première ligne chez le sujet jeune, bien que peu utilisée en France (15).

Intensification thérapeutique : un gold standard actuel

Autogreffe : première ligne versus rechute La possibilité de réaliser chez ces jeunes patients une intensification thérapeutique après l’induction, suivie d’une autogreffe de cellules hématopoïétiques (ASCT), explique en partie leur meilleur pronostic (16). L’ASCT permet d’approfondir la réponse à l’induction et de retar- der la progression de la maladie (17). Or, il est désormais établi que la durée de la première rémission suivant l’intensification conditionne la survie globale. À l’ère des combinaisons triples, l’autogreffe permet toujours l’obtention d’un bénéfice pour le patient, en allongeant la durée de la première SSP, et en améliorant le taux de RC et la profondeur de la réponse après l’induction, mesurée par l’obtention d’une maladie résiduelle négative (12).

Il existe actuellement un consensus validant l’auto- greffe en première ligne, plutôt qu’une intensification retardée à la rechute. La seconde analyse intermédiaire de l’essai EMN02 (NCT01208766), présentée en 2017 au congrès de l’ASH, semble confirmer cet avantage de l’autogreffe première, qui se traduit également par un allongement de la SSP et un meilleur taux de très bonne réponse partielle, et ce quel que soit le groupe de risque initial de la maladie (18).

VTD

Melphalan 200 mg/m2

VRD × 3-4

VCD : atteinte rénale

VTD (si réponse partielle

au moins) VRD × 2

VCD : atteinte rénale

Maladie stable ou progressive : 2e ligne

Lénalidomide

Consolidation Entretien

Pendant 2 ans ou jusqu’à progression

Induction

Intensification thérapeutique

× 2 si haut risque

Figure. Recommandations classiques du traitement de première ligne du myélome multiple chez un patient de moins de 65 ans, en 2018 (36).

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Myélome multiple

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Intensification thérapeutique : quel régime ? La nature de l’intensification thérapeutique, essence même de l’autogreffe, est aujourd’hui peu débattue.

L’utilisation de melphalan à forte dose (200 mg/m2) fait consensus. Compte tenu de sa toxicité, une réduction de dose (140 mg/m2) peut être envisagée chez les patients les plus fragiles, sans altérer le bénéfice de l’ASCT.

Récemment, l’essai IFM2014-02 (NCT02197221) n’a montré aucune supériorité de l’association bortézomib + melphalan par rapport au melphalan 200 mg / m2, ni avant ni après la consolidation. Toutefois, l’effet sur la maladie résiduelle et sur la SSP n’est pas encore connu (19). La combinaison busulfan + melphalan est en cours d’évaluation par le groupe espagnol dans l’essai prospectif GEM2012MENOS65 (NCT01916252), en comparaison avec le melphalan.

Autogreffe simple ou double

La réalisation de 2 autogreffes successives ne semble pas apporter de bénéfice en survie chez tous les patients (20, 21), ainsi que l’a récemment suggéré l’essai prospectif GMMG-HD2 (22). Cependant, les patients à haut risque, et particulièrement les profils cytogéné- tiques de mauvais pronostic, semblent bénéficier d’un tandem d’ASCT plutôt que d’une simple autogreffe (23).

L’essai prospectif EMN02 confirme ce point chez les sujets à haut risque (18).

Consolidation : approfondir la réponse

Si le traitement d’induction ne permet pas toujours d’obtenir une profondeur de réponse satisfaisante, la réalisation de cycles de consolidation après l’auto greffe a prouvé son intérêt. Deux cycles de VTD permettent d’augmenter le taux de RC, ce qui se traduit par une survie prolongée (24). En cela, le VTD s’est montré supérieur au TD (25). L’association VRD a également montré de bons résultats en phase de consolidation (26), ce que les essais randomisés EMN02 et StaMINA (NCT01109004) évaluent pros- pectivement.

Traitement d’entretien : un enjeu thérapeutique ou pharmacologique ?

L’objectif est de maintenir une réponse profonde et durable après le traitement de première ligne. La possi- bilité de maintenir un traitement prolongé est un point critique. S’il est difficilement envisageable de mainte- nir sur le long terme un traitement par bortézomib ou

thalidomide, en raison de la neurotoxicité cumulative de ces molécules, l’étude CALGB 100104 a clairement montré qu’un traitement d’entretien par lénalidomide de 6 mois après ASCT améliorait significativement la durée de première rémission (27). Ces résultats promet- teurs ont été confirmés par une méta-analyse regrou- pant 3 essais randomisés contre placebo ou observation, où la survie globale (28) des patients de risque standard était nettement prolongée, mais pas celle des patients à haut risque (ISS3 et cytogénétique de mauvais pro- nostic). Ces résultats se confirment avec l’essai randomisé MYELOMA XI (NCT01554852), qui a récemment montré une amélioration substantielle de la SSP après traitement par lénalidomide, que le traitement d’induction ait ou non comporté cette molécule (29).

Ce bénéfice s’est traduit par l’obtention d’une autori- sation de mise sur le marché de l’Agence européenne du médicament en février 2017 pour cette indication, et ce traitement est aujourd’hui recommandé comme traitement standard par l’European Society for Medical Oncology (ESMO) [30]. Toutefois, la survenue notable de cancers secondaires, notamment hématologiques, dans le groupe traitement d’entretien pose la ques- tion de la sécurité d’utilisation à long terme. De plus, le risque de sélection d’un éventuel clone résistant par le traitement d’entretien n’a toujours pas été clairement élucidé. Il sera également important de vérifier que, en cas de rechute, l’utilisation d’une phase d’entretien n’ait pas compromis la durée de seconde rémission.

Allogreffe : une utopie ?

L’existence d’un potentiel effet allogénique graft versus myeloma (greffon contre myélome) est depuis longtemps débattue, bien qu’il ait été montré que la survenue d’une réaction du greffon contre l’hôte chronique non extensive après l’allogreffe favorise la survie (31). Les taux élevés de décès précoces, de l’ordre de 20 à 25 %, ont fait disparaître l’allogreffe des recommandations de traitement de première ligne.

Elle doit cependant être envisagée en cas de rechute précoce après une première autogreffe (< 18-24 mois) chez les patients à haut risque (32).

Les enjeux de demain, à l’ère des thérapies ciblées et cellulaires

Toutes les recommandations actuelles pourraient se voir modifiées au cours des prochaines années, à l’ère des immunothérapies. L’efficacité du daratu mumab,

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Traitements de première ligne chez les patients jeunes : recommandations

un anticorps anti-CD38, prouvée chez les patients en rechute ou réfractaires (33, 34) et, très récemment, chez les patients non éligibles à l’autogreffe (35), pour- rait modifier les schémas de traitement à venir des patients jeunes éligibles à l’autogreffe. Le protocole CASSIOPEE de l’Intergroupe francophone du myélome (IFM) (NCT02541383) a pour objectif d’évaluer le rôle du daratumumab en induction/consolidation et en entretien chez le sujet jeune, éligible à l’autogreffe, et non antérieurement traité*. Outre les réponses que l’on espère, il ouvrira certainement d’autres champs

d’investigation. L’intensification thérapeutique conservera-t-elle un intérêt ? L’immunothérapie repré- sente-t-elle le régime d’entretien de demain ? Un lot de nouvelles interrogations que l’IFM aura à cœur d’élucider ces prochaines années.

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R é f é r e n c e s

* Intergroupe Francophone du Myélome. A study to evaluate daratumumab in transplant eligible participants with previously untreated multiple myeloma (CASSIOPEIA), clinical trial regis-

tering NCT02541383. L’auteur déclare ne pas

avoir de liens d’intérêts.

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