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Texte intégral

(1)

@

Correction FA10

III/ Des adaptations pour se protéger contre les agressions

En tant qu’êtres vivants immobiles, les plantes sont exposées à des menaces qu’elles doivent affronter sans fuir. Elles ont donc développé des stratégies de défense efficaces, au cours de l’évolution, en

s’adaptant sur les plans morphologique, biochimique et physiologique.

En dépit de toutes les menaces potentielles, les plantes ne sont globalement sensibles qu’à quelques agresseurs et sont tout compte fait, assez peu malades.

Les systèmes de défenses sont contrôlés par le patrimoine génétique et assurés par divers métabolites qui confèrent aux plantes un véritable système immunitaire. Elles peuvent ainsi faire face aux dangers, qu’ils soient abiotiques (gel, sécheresse, canicule) ou biotiques (pathogènes, ravageurs). Les mécanismes de défense peuvent être directs ou indirects, passifs ou activés (induits) par l’agression. Ils conduisent à une résistance, dont l’expression varie selon les espèces.

1. Contre les agressions du milieu.

a) S’adapter aux variations du milieu au fil des saisons.

B : bourgeon E : Bulbe F : Tubercule D : Rhizome

Ces différents organes assurent aux plantes vivaces (qui ne disparaissent pas en hiver ≠ annuelles qui passent la mauvaise saison à l’état de graines) leur survie pendant l’hiver (froid + déshydratation).

L’adaptation à la saison chaude, caractérisée par une diminution des apports en eau et une augmentation de la température va mobiliser une régulation de l’équilibre hydrique en limitant les pertes et contrôlant les apports. Chez les plantes de climat tempéré et humide, ces conditions sont rarement dramatiques et les plantes régulent leur équilibre hydrique, soit en développant leur système racinaire, soit en fermant leurs stomates aux heures les plus chaudes de la journée (dépression de midi).(doc 2 page 112)

b) S’adapter aux conditions extrêmes.

Ø Docs page 116.

Ø Un autre exemple : le laurier rose : http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/gaz/laurier.htm

Il existe des milieux particulièrement secs soit au niveau du sol (sols sableux, sols salés de bord de mer) ou du climat (climat méditerranéen, déserts, etc.). Les plantes qui vivent dans ces milieux ont développé des adaptations morphologiques ou physiologiques très particulières :

Les plantes terrestres se développent dans une atmosphère desséchante. Ce sont les feuilles qui sont en contact direct avec l'atmosphère. Elles ont tendance à perdre de l'eau.

Ecailles Duvet Jeunes feuilles Tige

Feuilles sèches Bourgeon Feuilles charnues

Radicelles Tige

Bourgeon

Tige sous-terraine gorgée de reserves

(2)

Dans les régions sèches localement ou de climat généralement sec, les plantes développent des systèmes pour économiser l'eau au niveau des feuilles, améliorer la captation de l’eau, stocker de l’eau Une petite ballade dans la serre des xérophytes du jardin des plantes à Paris

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On y découvre les formidables adaptations morphologiques des végétaux à la sécheresse ou comment la vie est capable de toutes les contorsions pour s’imposer et triompher des conditions les plus rudes ;

• Aller chercher l’eau là où elle se trouve, grâce à un double système de racines superficiel (captation de l’eau provenant des très rares averses et de la rosée) et profond (jusqu’à la nappe phréatique);

• Stocker l’eau lorsqu’il y en a, dans des tissus spécifiques, plantes dites succulentes comme les cactées ou autres plantes à troncs renflés dont les tiges sont de vraies citernes ;

• Économiser l’eau en limitant les pertes dues à l’évaporation, en ralentissant la transpiration par une taille réduite des feuilles ou un épiderme cireux (euphorbes, jojoba, ocotillo) ou des formes spécifiques : la boule est le patron parfait pour une bonne économie ;

• Se protéger en vivant à l’ombre ou enterrées (par exemple les plantes-cailloux semi-enfouies et les

plantes-fenestrées qui conduisent la lumière par des « fenêtres » jusqu’aux parties chlorophylliennes situées sous le sol, car il y fait un peu moins chaud) ;

• Réduire le cycle de vie, être éphémère, ne développer un appareil végétatif et reproducteur que lorsqu’il pleut, et passer les périodes sèches sous forme de graines ;

• Certaines plantes résistent au feu, au sel, développent des stratégies particulières, souvent proches de celles utilisées pour le manque d’eau.

Toutes les serres : un des lieux les plus magique et poétique de Paris… http://www.mnhn.fr/fr/visitez/lieux/grandes- serres-jardin-plantes

Ø Exercice : adaptation à l’altitude

Morphologiques :

Appareil végétatif sans tige, avec feuilles plaquées au sol, bourgeon terminal souterrain, racine avec reserves à

- î du contact avec l’atmosphère, le vent

- Maintien sous le manteau neigeux, régulation de la température - Bourgeon terminal protégé sous le sol.

- Réserves souterraines permettant de passer la mauvaise saison.

Biochimiques :

Présence d’anthocyanes. à

- protection contre les UV àî des altérations de l’ADN

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