A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION A
B. H ELFFER
D. R OBERT
Puits de potentiel généralisés et asymptotique semi-classique
Annales de l’I. H. P., section A, tome 41, n
o3 (1984), p. 291-331
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291
Puits de potentiel généralisés
et asymptotique semi-classique
B. HELFFER D. ROBERT Institut de Mathématiques et d’Informatique, 2, rue de la Houssinière, 44072 Nantes Cedex Ann. Inst. Henri Poincaré,
Vol. 41, n° 3, 1984 Physique ’ théorique ’
RÉSUMÉ. - Le modèle du
problème
étudié dans cet article est l’oscilla-teur
anharmonique
avec doublepuits symétriques :
Nous étudions en
particulier
les valeurs propres deP(h),
moduledans la bande
d’énergie
associée aux deuxpuits (] - 1/4,0 [).
Nous obtenonségalement
des résultatsprès
du minimum del’énergie classique.
La méthodeutilisée repose sur un calcul
symbolique
et fonctionneld’opérateurs dépen-
dant du
petit paramètre
h et sur une théorie desopérateurs intégraux
deFourier
apparentée
à la méthode BKW et aux travaux de V. P. Maslov.Les outils utilisés sont suffisamment
généraux
pour traiter une classe assezlarge
d’hamiltonienspossédant
dessymétries
et ne sont pas limités au casde la dimension 1.
ABSTRACT. - The
typical problem
treated in this paper concerns the anharmonic oscillator withsymmetric
double wells :In
particular
westudy,
module theeigenvalues
ofP(h)
in the energy band associated with the double wells(hère : ] -1/4,0 [).
We obtain alsosome results near the minimum of classical energy. The method uses a
functional and
symbolic
calculus forh-dependent pseudo-differential
ope- Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique - Vol. 41, 0246-021184/03/ 291/41 /$ 6,10/«J Gauthier-Villars
292 B. HELFFER ET D. ROBERT
rators and a Fourier
Intégral Theory
which appear in the BKW method and in the Maslovtheory.
Our technics allow us to treat alarge
class ofhamiltonians with
symmetries
and can beapplied
to cases of dimension > 1.1. LE
MODÈLE.
INTRODUCTIONSoit l’hamiltonien
quantique
à undegré
de liberté :Le
potentiel : V(x) = x4 - x2
atteint sa valeur minimale :et ce minimum est de Morse
(i.
e. iciV"(xm)
>0).
, Le
potentiel présente
deuxpuits symétriques.
Considérons les niveauxd’énergie classique CE :
pour
- 1
E 0CE
=CÉ (il
y a deuxcomposantes connexes)
4 .
E = 0
CE
est une courbe fermée avec unpoint
doubleE > 0
CE
est une courbe ferméesimple.
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE 293
La fonction a comme valeurs
critiques: - - 1
et 0 et vérifieégalement
p0(x, 03BE)=p0(-x, -03BE).
4On sait que le spectre de
P(h)
est constitué d’une suite(~,~.(h))~ ~ o
de valeurs. propres
(rangées
par ordrecroissant) répétées
suivantleur multiplicité (qui
estfinie) qui
tend vers + oo .On se propose ici de
préciser
le comportementlorsque h
tend vers 0du spectre de
P(h) (des
casplus généraux
seront étudiés dans lesparagraphes suivants).
Ce
problème
a été abordédepuis longtemps
et notre étude dans le casparticulier n’apporte
pas de résultats nouveaux du moins au fond dupuits.
On peut utiliser des
techniques d’équations
différentielles(cf.
Titchmarsh[TIT ],
Voros[VORD
mais on est alors souvent limité à l’ordre 2 et à la dimensiond’espace
1. Une deuxième méthoded’approche
est la méthodeW. K. B.
(cf.
Maslov[MAS ]) qui
consiste à construire des solutions appro- chées et à en déduire uneapproximation
des valeurs propres. Un inconvé- nient de cette méthode est de ne pas localiser les valeurs propres mais seulement de construire des suites de valeurs propresapprochées
dont onne sait pas
toujours
si elles «épuisent »
le spectre. Pour des résultats récents dans cettedirection,
nous renvoyons à Colin de V erdière[CV ],
Ralston[RAL ], Candelperger-Nosmas [CN] ]
etHelffer-Sjöstrand [H-S ].
Nous
développons
ici une troisième méthode basée sur des idées de Colin de Verdiére[CV ],
Weinstein[WE] ]
et dans ce contexte par Cha- zarain[CHA] ]
dont un des mérites est de marcher pour desopérateurs
d’ordre
quelconque.
L’idée dedépart
est la suivante(idée
que nous avions utilisée dans un contexte voisin dans[H . R ] 2
et[H. R ]3)’
Pour toutpoint (x, ç)
de!R2,
il existeT(x, ç)
> 0 tel quedésigne
le flot hamiltonien associé on ait :De
plus T(x, ç)
est constant surchaque
composante connexe d’un niveaud’énergie (tout
au moins en dehors des valeurscritiques
deqo)
si on définitT(x, ç)
comme étant laplus petite période
strictementpositive.
L’idée sera alors de trouver une fonction de
l’opérateur P(h)
telle que pour lesymbole
«principal » f0(p0)
de ce nouvelopérateur Q(h),
onpuisse
choisir
T(x, ç)
= 27r pour(x, ç)
dans la même banded’énergie (à
conditiond’éviter les valeurs
critiques
depo).
Nous aurons alors à notre
disposition
toutes lestechniques
liées à l’étuded’opérateurs
dont le flotassocié
ausymbole principal
estpériodique.
Auniveau
qualitatif,
il y a deux zones bien différentes :Vol. 41, n° 3-1984.
294 B. HELFFER ET D. ROBERT
selon la
position
de E par rapport aux valeurscritiques
de po. On évitera dans la suite la valeurcritique 0, qui
restemystérieuse (ce point correspond
à un
point
col pour lepotentiel).
On peut par contre «s’approcher »
de lavaleur
critique - -
en raffinant lestechniques développées
ici ou en uti-lisant des
techniques
concernant l’étude despremières
valeurs propresqui
relèvent de la théorie des
perturbations ( [R-S ], [H. S ], [SIM ]).
Dans
la première
zone, on montre que dans tout intervalle1~
on peut,
pour h
réordonner les valeurs propres deP(h)
contenuesdans cet intervalle en deux suites :
où
~(h)
est associée à une fonction proprepaire
~7(~)
est associée à une fonction propreimpaire.
De
plus,
il existe pour tout h ettout j C0t,qjInf(N1h,~N1h,~),
onait:~(h)-~(h)=0(~).
Notre démonstration n’est pas assez fine pour dire que
~(~) (resp. ~(~))
est la
(/
+ valeur proprepaire (resp. impaire), (ceci
peut se montrer par destechniques
différentes pourl’exemple
cf.[TIT])
mais elle per- mettra de montrer que, pour C convenable >0,
toutes les valeurs propres continuesdans - 1
+Ch, 2014
ë sont p our h assezp etit
du type ci-dessuset
qu’on
obtient ainsi tout le spectre dans cette zone.Dans 2014-,2014-+
Ch où iln’y
aqu’un
nombre fini de v. p.indépen-
Da s
L 4
4 +J
y q p pdant de h
(asymptotiquement)
on peut utiliser destechniques
de pertur- bation pour étudier le spectre(cf.
la fin de ceparagraphe).
Dans - - + Ch, 2014 8 ,
on déduira cettepropriété
de l’existence d’uneL
4 >j p
1i ~
,série formelle en h à coefficients dans
C~ - 4 , 0
:t. q
[h 1 (pour
lescouples (;, h)
définisplus haut)
Annales de l’Institut Puificaré - Physique - théorique -
295 PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE
avec
on
montreraplus
loinpourquoi f0
est effectivement dansC~([- 1 0 ).
Dans la deuxième zone, la situation est différente. Dans un intervalle
[8,
+ A[(A> 8
>0),
on peut de nouveau,pour h
assezpetit,
ranger les valeurs propres en une(~,~(h))
n’estplus
néces-sairement la
(j
+ valeurpropre)
tellequ’il
existe une série formelleen h à coefficients dans
C~(]0,
+ oo[) :
pour
avec :
De
plus, correspond
à une fonction proprepaire pour j pair
et à unefonction propre
impaire pour j impair.
Le
phénomène
observé ici est donc différentpuisque
dans lapremière
zone les valeurs propres
(correspondant
aux fonctionspropres) paires
secouplent
avec lesimpaires (module
alors que dans la deuxième zone,on a alternativement une
paire
et uneimpaire
avec un écart de l’ordre deh
c.à.d.201420142014
oùT(E) désigne
lapériode
sur la banded’énergie
E..Î~(~~(h))
(Remarquons
queT(E)
tend vers + oolorsque
E tend vers0).
Dans
[R-S (ch. XII),
on trouvera une discussion détaillée duphénomène
de double
puits
surl’exemple
suivant :Cet hamiltonien est unitairement
équivalent
à :En
particulier
dans[R.S] J
les auteurs montrent que le spectre deH({3)
est constitué de deux suites de valeurs propres
(E~ ( ~))~ ~ o
vérifiant :Vol. 41, n° 3-1984.
296 B. HELFFER ET D. ROBERT
i )
Pourtout j ~ N,
limE±j(03B2)
=E,.(0)
oùE.(0)
est valeur propreii )
Ilexiste a,
b > 0 telles que exp(-
a .~3-2) Eô ( ~3) - E~ ( /~)
exp(
-b/3-2).
üi )
sedéveloppe
suivant la série deperturbation
deRayleigh Schrôdinger.
Ce type de résultats
(en particulier (ii ))
vient d’êtregénéralisé
etprécisé
en dimension > 1 par B. Simon
[SIM ] et
par B. Helffer et J.Sjostrand [H-S]
(cf. également
Harrell[HA D.
Une étude
approfondie
du cas n =1 vientégalement
d’être réalisée par J. M.Combes,
P. Duclos et R. Seiler([C-D-S D.
Pour le moment ces derniers travaux concernent
spécifiquement l’opé-
rateur de
Schrôdinger.
Dans ce travail annoncé en nous établissons un certain nombre de résultats module concernant des hamiltoniens
P(h) = p(h; x, hDx)
assez
généraux
enprésence
depuits
depotentiel.
Notreplan
est le suivant :2) Étude
d’une classed’opérateurs 3)
Localisation enénergie et applications.
4)
Étude du spectre auvoisinage
du minimumd’énergie.
5)
Minoration du spectred’opérateurs
Pour terminer cette introduction nous donnons une
description
sommairedu contenu de chacun des
paragraphes
suivants :2014 Dans
le §
2 nous introduisons noshypothèses
sur lesopérateurs P(h),
h E]0, ho ],
considérés. Ils’agit
enparticulier
de décrire lespropriétés
de
symétrie
et depériodicité
faites sur lesymbole
et d’en tirerquelques conséquences
pour lesopérateurs.
2014 Dans
le §
3 nous commençons par mettre enplace
les outilsqui
serontutilisés : le calcul fonctionnel
qui
permet de faire des localisations enénergie
et les solutions
approchées
del’équation
d’évolution deSchrôdinger :
8B}1
ih
at - P(~)~F.
Ces outils sont utilisés ensuite pour étudier le spectre deP(h)
dans des bandesd’énergie
noncritiques
pour lesymbole principal
de
P(h)
sous leshypothèses
desymétrie
faites dansle §
2.Le §
4 est consacré à l’étude duspectre
auvoisinage
d’un minimum dusymbole principal
po deP(h),
ensupposant
que ce minimum est de Morse(i.
e. nondégénéré).
Notons que des minima d’autre type mériteraient d’êtreégalement
étudiés.L’intérêt,
selon nous, de cette étude est de mettre enévidence la limite de validité des méthodes
asymptotiques (B-K-W, Maslov)
utilisées dansle § 3.
Plusprécisément
nous montrons que ces méthodes sontopérantes
à une distance > Ch(C
>0)
du minimum.En
deçà
de cette limite on tombeprécisément
dans lechamp d’application
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
297
PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE
des méthodes
perturbatives :
le spectre deP(h)
doit alors être considéré~ comme une
perturbation
du spectre d’oscillateursharmoniques
associésà la matrice hessienne
de p0
aux minima. Cette étude a été faite dans[H-S]
et
[SIM] lorsque P(h)
estl’opérateur
deSchrödinger: P(/ï) = -
h20 + V.Enfin dans le
§ 5,
nous établissons desinégalités
du typeGärding-Hör-
mander-Melin
qui précisent
la meilleure constante y telle queSpectre [P(~)] c [y.~+oo[ [
pour tout h E]0, ho] .
2.
ÉTUDE
D’UNE CLASSED’OPÉRATEURS
h-ADMISSIBLES.HYPOTHÈSES
Pour la commodité du lecteur
rappelons
ici la définition desopérateurs
faiblement h-admissibles introduits dans
[H-R ] 1.
On
appellera opérateur
faiblement h-admissible touteapplication :
~ -~
P(h)
définie dans]o, ho ], ho
>0,
à valeurs dansl’espace ~(~(f~n), L2((~n))
desopérateurs
linéaires continus de~(fR")
dans vérifiant :il existe
(~
x~)~’e~, L2(~n)),
N >
No,
tels que :où
/~.
vérifie :Pour l
ç)
=0( 1 ~- ~ x ~ 1 + 1 ç )m
eth .
D x)
est défini par la formule dequantification
deWeyl :
pour toutu E
~W),
on aposé :
Soit
P(h)
unopérateur
faiblement h-admissible au sens de desymbole == ~
_~o
On fait alors les
hypothèses
suivantes :(Hl) P(h)
estsymétrique
pour tout h E]0, 0) (H2)
po est minoré par un réel~,o
> 0 surRx
xR~
(H3)
po est unpoids 6-tempéré
et, pourtout ~’ ~ 0,
on ap~
Ego) où g0
est lamétrique
standard surRx
xR"
Vol. 41, n° 3-1984.
298 B. HELFFER ET D. ROBERT
Il résulte alors du théorème
(2 . 6)
de[H -: R] 1
queP(h)
est essentiellementauto-adjoint
àpartir
de et que son extensionauto-adjointe
est semi-bornée pour tout h E
]0, ho ] (quitte
à diminuerho).
On se fixe maintenant un intervalle
d’énergie
1 =E2] ] et
on supposequ’il
existe B > 0 tel que :(H4) [E1 - E, E2
+s] est
un compact non vide.(H5)
po n’a pas de valeurscritiques
dans[E 1- E, E2 + ~ ].
Enfin pour
simplifier
l’étude on supposera :(H6)
Lesymbole sous-principale de P(h)
estidentiquement
nul.Il résulte de
(H4)
et(H5)
que pour toutE E 1"
est une réuon finieNI (indépendant
deE) d’hypersurfaces
compactes et connexes :CÉ (i = 1, ... , NI).
On pose :
Q~
=U C~ (notons
que H5implique
queQ~
estouvert.) .
(H7)
Pour toutïje{l,2,
...,NI },
il existe une transformationcanonique
affine de f~2n :
qui applique Q~
surQj
telle que :ç))
=p(h;
x,ç)
pour toutfj
E{ 1, 2,
...,N 1}
et tout(x, ç)
EQ .
On introduit enfin
l’hypothèse
depériodicité :
Le flot hamiltonien exp
(t Hpo)
restreint àpériodique
(H8) de
période (H8)
TE
> 0 pour tout E E 1(voir l’appendice
C de[H-R ] 2
pour unediscussion de cette
condition).
REMARQUE
(2. 3).
- Pour n =1, (H7)
entraîne(H8).
Eneffet le système
de Hamilton associé
à p0
estinvariant par transformation canonique d’une part
et d’autre part
CiE est
constitué d’une seuletrajectoire.
Lapériode
communeest alors donnée par :
ou encore par :
où
dSE
est la mesure riemannienne induitesur {p0
= E}.
Notons que les
formules (2. Il)
ou(2.12)
donnent laplus petite période
strictement
positive.
Nous avons besoin de nous ramener à une situation où la
période TE
est
indépendante
du niveaud’énergie
E.Annales c!o l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
299 PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE
Pour cela on utilise un résultat de
mécanique classique (Guillemin- Sternberg [G-S] p. 167-168),
compte tenu de(H7)
et(H8)
on a la :PROPOSITION
(2 . 4).
- Soit y unetrajectoire d’énergie
E et depériode TE
de po.
Alors
03B3 03BEdx
nedépend
que de E etdéfinit
unefonction
J surI,
J EcOO(I).
On a de
plus: J’(E)
=TE.
EXEMPLES
(2.5).
-1)
Pour n =1,
on a bien sûr:2)
Soit n = 2etpo(x, ç) = çî + ~
+4~.
Il est facile de
prolonger
la fonction J en unefonction
E vérifiant:(2.4) j
est strictement croissante sur tR.On définit alors
l’opérateur:
=(27r)~J(P(~)).
Il résulte assez aisément de notre article
[H - R ] 1
le lemme suivant : LEMME(2.6).
2014Q(h)
est unopérateur
admissible de symbole :Posons alors :
F1
=F2
=J(E2).
Comme dans le lemme
(1.2)
de[H-R ]3’
en utilisant laproposition (2.4),
on obtient le:
LEMME
(2.7).
- expest périodique de période
203C0 dansREMARQUE
(2.8).
-Q(h) vérifie
les mêmespropriétés
queP(h) (en
rem-plaçant Epar
F =J(E)).
Enparticulier J
étant unC~-difféomorphisme
d’unvoisinage
de[E 1, E2] sur
unvoisinage
de[F1, F2 ],
strictement croissant, lesVol. 41, n° 3-1984.
300 B. HELFFER ET D. ROBERT
propriétés
du spectreponctuel
deP(h)
dans[El’ E2] seront
immédiatement déduites des mêmespropriétés
pourl’opérateur Q(h)
dans[F1, F2 ].
LEMME
(2.9).
-Q(h) vérifie
les mêmespropriétés
desymétrie (H-7)
que
P(h).
Preuve. Si
R(h)
est unopérateur
h-admissible on pose:où
(la conjugaison
del’opérateur
unitaireTh
a pour but desymétriser
lesrôles des variables x et
~).
On a alors :
(r désigne
lesymbole
formel deR(h) qui
définit unopérateur
h-admissible modulo unopérateur
borné deL2(Rn)
dans lui-même de norme0).
Considérons le groupe
symplectique
affine de(muni
de sa structuresymplectique canonique).
C’est le sous-groupe des isométries affines de R2n définit par les transformations de la forme :où M est une matrice
symplectique
d’ordre 2n et(a, b)
ER 2n.
Au groupe
symplectique
affine est associé le groupemétaplectique
affinequi
est le sous-groupe du groupe unitaire deL2(Rn) engendré
par le groupemétaplectique
usuel et par lesopérateurs : b) ER 2n)
définis par :(l’introduction
de est par raison decommodité).
Comme dans le cas vectoriel on définit alors un
homomorphisme :
- du groupe
métaplectique
affine sur le groupesymplectique
affinedont le noyau est On détermine un relèvement
de g
de sorte que l’on ait le :LEMME
(2.10).
- SoientR(h)
unopérateur
et ff un élémentdu groupe
métaplectique affine.
Alors :où
S(h)
est unopérateur
h-admissible desymbole:
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique .
301
PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSI
où :
Fin de
la preuve
du lemme(2.9).
2014 On a : ~ -1 ~J(P(h)) ~
ff =J(~ -1 ~ P(h) ~ ~ ).
Il résulte du lemme
(3 . 7) P(~ï) ’
~ etP(h)
ont mêmesymbole
dans l’ouvert Q si l’on a :
~))=~(~, ~ ç)
pour tout(x, ç)
E Q.On en déduit alors que
J(~-l . P(h) ’ ~ )
etJ(P(h))
ont dessymboles qui
coïncident dans Q d’où le lemme
(2.9).
3. LOCALISATION EN
ÉNERGIE
ET APPLICATIONSPrécisons d’abord ce que nous entendons par localisation en
énergie.
L’idée
développée
ici a été introduite dans[ROB ]1.
Elle consiste à ramenerl’étude de
P(h)
à celle d’unopérateur
h-admissible dont lesymbole
està support compact. Comme dans l’article de J. Chazarain
[CHA] et
nosarticles antérieurs
([H - R ] 1 ’ [H - R ] 3)
notre méthode consiste à étudierl’opérateur : Uh(t)
= pour t = 27r sous la forme d’unopérateur intégral
de Fourier. Or cetopérateur
n’aura despropriétés
intéressantes pour nous que dans les tranchesd’énergie
où le flot est203C0-périodique.
Soit donc 1 l’intervalle
d’énergie
où lapropriété (H8)
est vérifiée avecTE
= 2~c pour tout E E I.Puisqu’on
ne s’intéressequ’à
la banded’énergie I,
on tronque en dehors d’un
voisinage
de cette bande par une fonction~.
On
désigne par 03C8I~
l’ensemble de fonctions suivant :Soient ~ ~ ~ ~
telles = 1 sur supp~.
On a :
L’intérêt de
(3.2)
est que l’on est ramené à étudier desopérateurs
de laforme : où
Q(h)
est unopérateur h-admissible, autoadjoint,
àsupport compact,
grâce
à(H4).
REMARQUE
(3.1).
-Rappelons
que le support d’unopérateur
admis-sible
Q(h)
est par définition l’adhérence de la réunion des supports desqj désigne
lesymbole
deQ(h).
Enparticulier
si ce support est;>o
vide on a alors et
Il Q(h) Il
=On peut certes travailler dans les classes
d’Asada-Fujiwara [A-F] comme
l’a fait initialement J. Chazarain
[CHA ],
mais cela n’estplus
réellementnécessaire ici. En
effet,
on seramène,
modulo unopérateur
dont la normedans
J~(L~(R"))
est à travailler avec desintégrales
oscillantes dontVol. 41, n° 3-1984. 12
302 B. HELFFER ET D. ROBERT
l’amplitude
est à support compact. Aquelques
détailsprès,
cette construc- tion est faite dans nos articles antérieurs[H-R ] 1, [H - R ] 4’ [H-R ] 5 .
Aussinous mettrons surtout en évidence
quelques points particuliers qui
n’étaientqu’implicites précédemment.
On construit d’abord des
approximations
deU~(~)
pour( t ~ To (To
>0,
assez
petit)
notées :puis,
pour t E(k
+1 )To ],
on utilisel’approxi-
mation
précédente
et :ou :
Or
pour t ~ To, Uh(t)
=e - ith - 1 P(h)‘(P(h)) peut
s’écrire modulocomme un
opérateur
dont le noyau est donné parl’intégrale
oscillante :où S est solution de
l’équation caractéristique :
où :
et y, YI ;
h)
est de la forme :les
a~
étant déterminés par deséquations
detransport.
On a en outre(cf.
[ROB] 1)
lespropriétés
suivantes :Il existe un compact fixe
K1
c R 2n tel que :En utilisant les formules de
composition [H-R]4’
on en déduit alors que le noyau de est donné par :Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique " théorique
303
PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE
Pour t E
[k ~ T , (k
+1)T. ],
le noyau de est de la forme :Nk
étant un entierdépendant
de k E ~.De
plus
dans(3. Il)
et(3.12)
lesamplitudes
sont à support compact(indépendamment
de h ett ) respectivement
dans les variables(x, ri)
et(x, O).
REMARQUES (3 . 2).
-i )
Leségalités (3 .11)
et(3 .12)
ont lieu modulo le noyau d’unopérateur
de norme0(h°°)
dans2(L2(Rn)).
ii)
Si a03A8 --_ 0 sur unvoisinage de { 03C6’0398
=0 }
alors(3. 12) définit
unopé-
rateur de norme
0(h°°)
dans(théorème
de laphase
non station-naire). Or,
lesexpressions
et de a03A8 montrentque { (x, O, y) 1 03A6’0398(x, O, y)
= 0et
(x, O, y)
ESupp ~}
est inclus dans un compact de R2n+Nk(indépendant
de t et
h).
Parconséquent, quitte
àmultiplier
lesamplitudes
par unefonction
de y à support compact, on pourra supposer que les noyaux donnés par
(3 .11)
et
3.12)
sont à support compact en(x, y).
0~
[Supp
o ’ n[Supp
o Xl = 0 où[Supp
o~ ’ ’ supp o 3~.
Preuve. On utilise la formule de
composition [H-R ]4
et le théorème de laphase
non stationnaire(cf.
remarque(3 . 2) (ii )..
Dans les lemmes suivants nous montrons que l’on peut suivre les
symétries
de
P(h) (cf. (H7))
au cours de constructionsprécédentes:
LEMME
(3 .4).
- SoientQ(h)
etQ(h)
deuxopérateurs
h-admissibles auto-adjoints
à supports compacts. Soit Q un ouvert de On suppose que:i )
lessymboles
deQ(h)
etQ(h)
coïncident dans SZü)
S2 est stable par leflot
hamiltonien dusymbole principal
deQ.
Alors,
pour tout x Ec~(Q),
on a :Preuve. 2014 Il suffit de suivre les constructions de
[H - R ]4.
LEMME
(3.5).
- Soient:a) Q(h)
unopérateur
h-admissible à support compact.b)
~ un élément du groupemétaplectique affine
associé à latransformation canonique affine.
c)
Q un ouvert deR2",
stable parle flot
hamiltonien dusymbole principal
de
Q(h).
Vol. 41, n° 3-1984. 12*
304 B. HELFFER ET D. ROBERT
On suppose que le
symbole
totalq(h)
deQ(h)
Alors pour tout X E on a :
Preuve. 2014 On
applique
le lemme(3 . 4)
àQ(h)
etQ(h) =
~ -1 ~Q(h) ~
~ enremarquant que : ""
Nous sommes maintenant en mesure d’étudier
plus
en détaill’opérateur :
Uh (2~),
Bf E~I’É .
PROPOSITION
(3 . 6).
-U:(2n)
est unopérateur
h-admissible à support dansp~ 1( ~E 1 -
B,E2
+ ED.
De
plus
sonsymbole principal
est donné par:où
6(h)
=a 4
+Y , h
a étant l’indice d’Arnold destrajectoires fermées
deH p°
d’énergie
E E[E
1- E,
E2
+E ] et
y étant la moyenne dulagrangien
sur l’unede ces
trajectoires :
(y
étant évidemmentindépendant de la
~trajectoire).
Preuve. , I1 résulte de la théorie . de Maslov
(J.
J. Duistermaat[DUI ],
J. Chazarain
[CHA ], Asada-Fujiwara
«[A-F ])
que~ dans
Q~
on a :Or il résulte des
hypothèses
desymétries (H7)
que nedépend
pas dej.
D’où la
proposition.
COROLLAIRE
(3 . 7).
-Supposons
que n =1 et que po n’admetqu’un
nombre
fini
de valeurscritiques:
Min po =03BB0 03BB1
...03BBr
sur l’inter-valle
[03BB0, E2
+E ], que {p0
=03BBj}
est de mesure nulle dansR2 pour j
=0, 1,
... , ret
que {p0 E2
+~}
est compact. On a alors:Preuve. - Les
trajectoires
étanthomotopes
à descercles,
on a alors 03B1=2(Feydoriuk-Maslov [F-M ]).
D’autre part, il résulte de la formule de Stokes :Annales de l’Institut Poincaré - Physique théorique
PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE 305
Posons :
Il résulte des
hypothèses
que g est COO sur]~o~2+~[B{~i~2’ ’ ’ -~r}~
continue sur
[~,o, E2
+s] constante
sur 1 et sur]~,~, ~,~ + 1 [J==0,1,
..., r -1.On en déduit alors que : y =
g(~,o) = - ~ ~ qui
prouve le corollaire.Il résulte donc de la
proposition (3 . 6)
que l’on a :.
où W est un
opérateur
admissible dont lesymbole
est àsupport
compact(en particulier
il est d’ordre0).
Soit alors telle 1 sur
Supp ’JI 1.
Il résulte de(3.14) :
N PROPOSITION
(3 . 8).
- Il existeho
>0,
E > 0 et unopérateur
admissibleW(h)
d’ordre 0 commutant àP(h)
pour .tout h E]0, ho ]
tels que pour toutBf E
Bf~
on ait:3 . 16 t~J(P(~) - ~ P j’l
.De
plus,
siP(h) vérifie (H7),
alorsW(h) vérifie également (H7).
Preuve. - On choisit
ho
> 0 de sorte queIl
h ~W(h) 1/2
pour tout h E
]0, h~ ].
Cecipermet
alors de définir:Il n’est pas difficile de montrer que
l’opérateur : W(~)= -2ï ’ Log (I+W(h))
est admissible d’ordre 0.
Montrons maintenant que
W(h)
vérifie(H7)
si c’est le cas pour SoitFji
l’élément du groupemétaplectique
affine associé à la transla- Posons :Pji(j) = F-1ji . P(h) . Fji.
vérifie
également
lespropriétés (Hl)
à(H6)
et(H8)
avecTE
= 27C.,
En appliquant (3 .15)
à il vient :Il résulte de
(3.17) :
Soit X E
D’après
le lemme(3 . 4)
etl’hypothèse (H7)
surP(h),
on a :(3 .19) hDx)
(modulo
Vol. 41, n° 3-1984.
306 B. HELFFER ET D. ROBERT
En
changeant
éventuellement de s, on trouve, en comparant(3.15), (3 .17), (3 .18)
et(3 .19)
et en utilisant le lemme(2 .10) :
(3 . 20) ç) = ç)
pour tout(x, ç)
ECompte
tenu de saconstruction,
il est clair que(3.20)
estégalement
vérifiée pour W . La
proposition (3.8)
admet laconséquence
suivante :(notons
que siho
est assezpetit
les intervalles:sont deux à deux
disjoints
pour E]0, ho ]) .
Les
opérateurs compacts : Q(h)
=P(h) . 03A8(P(h))
etQ(h)
=P(h). W’(P(h))
pos- sédant une base commune de fonctions propres que l’onnote {
M;:~’e f~ }.
On a :
Il résulte alors de la définition de
Q(h) qu’il
existeC
> 0 telle que :Or,
si[Spectre ~, _ ~, W’(~,) E Spectre [Q(~)] ]
etd’autre
part,
il résulte de(3.16)
et(3.21)
que si h est assezpetit
alors :Par
conséquent
le théorème(3 . 9)
résulte de(3 . 21 ).
Par
analogie
avec les travaux de Colin de Verdière[CV ],
on peutpréciser
le théorème
(3 .9)
en faisantl’hypothèse complémentaire :
(H9)
expt Hpo |po-1(]E1-~,E2+~[)
estsimplement périodique
depériode
27r.Autrement dit les
difféomorphismes :
expt Hpo
n’ont pas depoints
fixesdans
p~ ~( ]E~ 2014 6, E2
+B[)
pour tout tE]0,27r [.
On
suppose ho
assezpetit
et on définit alors les nombres :Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
307 PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE
Notons que si
( !
+a 4 h
+ Y EE2]
et h assezpetit
alorsd (h)
estégal
au nombre des valeurs propres deP(h) qui
sont situées dans l’inter-THÉORÈME
(3.10).
- Sous leshypothèses (H9)
on a :On a en
particulier :
COROLLAIRE
(3.11).
- Sous leshypothèses
du théorème ’(3.10)
et ducorollaire
(3 . 7) (en particulier n =1)
on a :ou :
De
plus :
=NI
pour tout h E]0, ho ]
t.q( l + 1/2)h + y E I = [E 1, E2 ] .
REMARQUE
(3 .12).
- La preuve des théorèmes(3 . 9), (3 .10)
et son corol-laire n’utilise pas toute
l’information
contenue dansl’hypothèse (H7).
Enfait
on peut se rendre compte assez
facilement qu’il suffit
defaire l’hypothèse plus faible:
(H’7)
Pour toutj,
i~ { 1, 2,
... ,NI}
il existe unetransformation
cano-nique 03BAjiC~
de03A9~i
surQj
telle que03BE))=p0(x, ç)
pour tout(x, ç)
E03A9~i.
Preuve du théorème
(3.10).
2014 Il résulte de(3.16)
que, si E > 0 est assezpetit,
on a :D’où l’on
déduit,
pour tout ~ E~ :
et
Vol. 41, n° 3-1984.
308 B. HELFFER ET D. ROBERT
Il résulte de
(3.23)
que l’on a alors :/
B
Posons T = y +
C
l+ 4 a1 Jh,
on a encore :où :
Comme dans nos travaux antérieurs
( [H-R ]4
théorème3),
onapplique
alorsle théorème de la
phase
stationnaire pour estimerlorsque
h tend vers0,
T étant considéré comme un
paramètre,
TE[E 1 -
E,E2
+E ].
Ladépen-
dance en i étant uniforme dans l’intervalle
[E 1-
B,E2 - 8],
on peutprendre
i = y +
(1
+) .
h et on obtient ainsi le théorème(3 .10).
Le corollaire
(3. Il)
résulte facilement du théorème(3.10)
et du lemme(3 . 7).
REMARQUE
(3.13).
- Si l’on revient àl’hypothèse
initiale(H8) (où TE
n’est pas nécessairement
2~),
les résultatsprécédents
donnent uneexpression
des conditions de
quantification
deBohr-Sommerfeld.
Plusprécisément
sousles
hypothèses (Hl)
à(H8)
les niveauxd’énergie
discrets deP(h)
dans l’inter- valle[E 1, E2] ] vérifie l’équation:
et où :
J(E) =
y étant unetrajectoire classique
duchamp
hamiltonienHpo, d’énergie
E.Dans la suite nous montrons que si n = 1 les conditions de
Bohr-Sommerfeld
prennent une
forme beaucoup plus précise.
Dans ce
qui
suit nous supposons donc que n =1.Pour
simplifier l’écriture, quitte
à faire unetranslation,
nous pouvons supposer que y = 0.Soit
( l , h)
E 7 x]0, ho [
tel que(1
+1/2)h
E[El’ E2].
Il résulte de cequi précède
que, siho
est assezpetit,
spectreP(h)
nI1(h)
est constitué deNI
nombres que l’on
note : { 03BBj1 (h)}1jNI
en ordonnant cette suite finie suivant les valeurs croissantes.Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
PUITS DE POTENTIEL GÉNÉRALISÉS ET ASYMPTOTIQUE SEMI-CLASSIQUE 309
THÉORÈME
(3 .14).
- Sous leshypothèses
,(H9)
avecde plus n
= 1 ety =
0, il
existe , unesuite de fonctions h
E]E1-
B,E2
+ B[), k > 2,
telle que:pour j= 1, 2,
... ,NI,
h E]0, ho [,
l E~,
tels que(
+ï/2)h
E[E 1, E2 ],
le 0étant
uniforme
par rapport à 1.COROLLAIRE
(3.15).
- Sous leshypothèses
du théorème(3.14),
il existeune suite
de fonctions
gk EcOO( ]E 1 -
E,E2
+ ED,
k >2,
telle que:sous la condition
(1
EE2 ], h ho,
le 0 étantuniforme
par rap-port à
’ 1.En particulier
sous lesconditions précédentes
on a :Preuve du théorème
(3 .14).
Avec les notations de laproposition (3 . 8),
on a :
avec
[P(~W(h)] ] = 0.
On en déduit alors que
pour j = 1, 2, ... , NI,
ilE2 + E [)
telle que : dansMontrons que
= f2
pourj, k
=1, 2, ..., NI.
Or, d’après
laproposition (3. 8),
on a :et d’autre part :
Il résulte " de
(3 . 27), (3 . 28)
et de(H7)
que " l’on a bienf 2 = f2 .
On pose "alors
f2 =/~7’= 1, 2, ... , NI.
On déduit alors de
(3 . 26)
et de cequi précède
que " l’on a :où
[P(h), W~)] =
0 etW3(h)
vérifieégalement (H7).
Par récurrence sur l’entier M on obtient :
Vol.41,1~3-1984.