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Analyse dynamique d'une poutre linéaire avec une interface non linéaire

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Academic year: 2021

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(1)

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Public Domain

Analyse dynamique d’une poutre linéaire avec une interface non linéaire

Tien Minh Nguyen, Pierre Argoul, Guy Bonnet, Silvano Erlicher

To cite this version:

Tien Minh Nguyen, Pierre Argoul, Guy Bonnet, Silvano Erlicher. Analyse dynamique d’une poutre

linéaire avec une interface non linéaire. 7e colloque national en calcul des structures, CSMA, May

2005, Giens, France. �hal-01813068�

(2)

une interface non linéaire

T.-M. Nguyen *P. Argoul *G. Bonnet **S. Erlicher *

* Laboratoire Analyse des Matériaux et Identification - Institut Navier Ecole Nationale des Ponts et Chaussées

6 et 8 avenue Blaise Pascal, Cité Descartes, Champs-sur-Marne 77455 Marne-La-Vallée Cedex 2

nguyent@lami.enpc.fr & argoul@lami.enpc.fr

** Laboratoire de Mécanique Université de Marne-La-Vallée 5 boulevard Descartes

77454 Marne-La-Vallée Cedex 2 bonnet@univ-mlv.fr

RÉSUMÉ. On cherche à modéliser et à analyser le comportement dynamique d’un système formé par une poutre couplée à une lame mince. La poutre a un comportement supposé linéaire et on représente celui de la lame par une matrice de rigidité non-linéaire. Les équations de la dynamique sont alors obtenues à l’aide d’une méthode de sous-structuration dynamique. Pour une excitation harmonique, on utilise la méthode d’équilibrage harmonique pour transformer les équations différentielles en équations algébriques dépendant de la fréquence d’excitation qui sont résolues à l’aide d’une méthode de continuation. Cette procédure est appliquée au cas d’un système poutre+lame réel. Les résultats obtenus sont comparés à ceux obtenus par analyse ondelettes des signaux expérimentaux et permettent une validation de la procédure proposée.

ABSTRACT. The dynamical study of a beam coupled with a thin beam is performed. Assuming that the beam’s behaviour is linear and that the thin beam can be replaced by nonlinear springs located at the interface beam/thin beam, a dynamic substructuring method allows to model the whole structure. With harmonic excitations, the harmonic balance method is used to change the differential equations into non linear algebraic ones in the frequency domain that are then solved by using a continuation method. This procedure is then applied to a real benchmark and the comparison with experimental results allows to check the efficiency of the method.

MOTS-CLÉS : poutres minces, dynamique non linéaire, sous-structuration dynamique, méthode d’équilibrage harmonique, méthode de continuation

KEYWORDS: thin structures, non linear dynamics, dynamics substructuring, harmonic balance method, continuation method

1 re soumission à

Colloque National en Calcul des Structures, le 15 Février 2005.

(3)

2 1 re soumission à

Colloque National en Calcul des Structures.

1. Introduction

Ce travail s’inscrit dans une recherche sur l’élaboration et l’analyse de modèles dy- namiques "simplifiés" pour des assemblages complexes de sous-structures linéaires reliées entre elles par des liaisons non linéaires. Les sous-structures ayant un com- portement linéaire, on peut utiliser des techniques de sous-structuration en dynamique linéaire développées par Craig et Bampton [CRA 68] et ainsi réduire la taille du pro- blème en choisissant une base tronquée de modes propres de la sous-structure linéaire.

Les équations différentielles non linéaires ainsi obtenues sont alors résolues dans le domaine fréquentiel par la combinaison de la méthode de l’équilibrage harmonique et d’une méthode de continuation. On étudie ici l’assemblage d’une poutre avec une

Figure 1. (a)- Poutre avec les sept capteurs numérotés de 1 à 7 (b)-Lame

lame mince instrumenté en vibrations au laboratoire LTAS de l’Université de Liège (ULg). Les résultats numériques sont comparés à ceux obtenus à partir des essais.

2. Présentation du benchmark de l’ULg

Le système d’essai illustré en Fig.1, est constitué par une poutre en acier (à gauche) encastrée à une extrémité, couplée avec une lame mince en acier (à droite) encastrée à l’autre extrémité ; il a été élaboré et instrumenté au Laboratoire LTAS. Le système d’acquisition des mesures consiste en sept accéléromètres régulièrement disposés sur la poutre. L’excitateur se trouve près de l’encastrement. Pour réduire l’influence des forces de pesanteur, la lame mince est montée verticalement et les forces appliquées excite le système dans un plan horizontal. Dans la suite, les variables et les don- nées de la poutre ou de la lame sont référencées par (p) ou par (l) respectivement.

Les caractéristiques mécaniques et géométriques sont : ,

! "#"$&%'!()

,

*+,.-0/132#45(

,

* 76"48(

,

9:,.9 ;<6"48(

,

=3,<648(

,

=> ?@1-#48(

(cf. [THO 03]). Dans [ARG 03], les auteurs proposent quatre indi-

cateurs instantanés fondés sur le calcul de la transformée en ondelettes continue des réponses libres de la structure pour détecter et quantifier les éventuelles non-linéarités dans le comportement de la structure. Les accélérations mesurées aux sept capteurs sont analysées à l’aide de l’analyse en ondelettes de Cauchy. L’étude des fréquences instantanées obtenues par ces indicateurs montrent leur importante variation tempo- relle et que pour les deux premières fréquences

A

et

A!B

, il existent des surharmoniques

d’ordre 3 et 5 comme le montre la figure 2(b) où sont indiquées les deux premières

fréquences et les sur-harmoniques correspondants.

(4)

100 200 300 400 500 0

1 2 3 4 5 6 7 8

x 10

4

Frequency (Hz)

Module of the signal’s Fourier transform

Fourier transform

Signal 7

Figure 2. Pour le capteur n

C

7 (a)- Transformée de Fourier (b)-Module de la TO .

3. Principe de la modélisation proposée pour le système poutre+lame mince On suppose que la poutre et de la lame peuvent être modélisées par une poutre d’Euler-Bernoulli. Les composantes du vecteur déplacement sont alors approchées par : d

DFE83GH3I:JKLDFMNDFE83GOJNPQISRODTE8UGOJ5URVDFE83GOJ8"J3W

pour un point

XDTGHUIVYJ

de la poutre de Bernoulli à l’instant

E

. Le comportement de la poutre est supposé linéaire.

Pour la lame, on fait l’hypothèse de petites déformations et de grands déplacements

(

M[Z\]@^:D`_8J

,

ISR&Z\\a@^:D`_8J

et

bcdR&Z\e@^:DT_>fJ

_

est une petit paramètre et

gih

jk-

), en négligeant de plus, la contribution de la contrainte normale transverse.

Le comportement de la poutre étant linéaire, on propose alors d’utiliser une méthode de sous-structuration dynamique de type Craig-Bampton qui dit que le champ de dé- placement admissible pour la poutre avec interface de couplage

l

libre s’exprime comme la somme d’un champ de déplacement admissible d

f>m

onqpTr>p DTE8UGVJ

obtenu par

un relêvement statique du déplacement admissible d

sDTE8UGVJ

imposé sur l’interface et d’un champ de déplacement admissible d

m

or5n DTE8UGVJ

solution d’un problème dynamique

de poutre avec interface fixe. d

m

tr5n DTE8UGOJ

peut être décomposé à l’aide des modes

normaux longitudinaux

uv3DTGOJ

pour

w h

et transversaux

x1y"DTGOJ

pour

z h

de la poutre bi-encastrée qui sont rappelés en annexe I. L’opérateur de relèvement statique est construit en résolvant le problème de la poutre linéaire soumise à des déplace- ments imposés d

s

à la frontière. En imposant à l’interface un allongement

MHs

, un déplacement tranverse

R s

et une rotation

b s

, on obtient :

d

{q|k}~t€8~‚

ƒ „…:†ˆ‡‰Š‹

„1Œ0†ˆ‡‰‹Ž„:‘!†ˆ‡‰q’‹“

<” •

–

Š‹

—O˜

–

•8™5š:›q•8œ

– œ 

ž‹Ž

—

•8œ8š:•8™

–

–

™Ÿ

’‹¡ 

[1]

En utilisant l’approche de sous-structuration dynamique et en considérant

¢

modes

uNvDFGVJ

et

¢ p

modes

xy"DFGVJ

, les champs réduits de déplacement longitudinal

M£DTGHUEUJ

et

transverse

RVDFG[UEUJ

s’écrivent :

ŠV†ˆ‡O¤¥¦‰¨§©žª

«¬t­V®V¯

¬

†ˆ‡‰t°

¬

†±¥²‰1Ž³„ … †ˆ‡:‰Š ‹ †±¥²‰

´

~qµ

†ˆ‡‰3¤²„ … †ˆ‡‰`¶¸·

° †±¥¦‰

Š‹H†±¥²‰º¹

[2]

(5)

4 1 re soumission à

Colloque National en Calcul des Structures.

»¼

\0ZTpF½¾À¿Á

«Â`Ã&ĂŠ ¼

\½TÆ Â ¼

pF½#ǸÈ!É

¼

»>ʼ

pF½0ǸÈ0Ë

¼

\½TÌ Ê¼

pF½&Í

´

ÁTÎ

¼

\½qZ`È!É

¼

\½qZ`È#Ë

¼

Á · Æ ¼

pF½

»>Ê1¼

pF½

Ì

Ê1¼

pF½

¹

[3]

où :

ÏÐv3DFEUJ

,

Ñ8y"DFEUJ

,

R0sDFEUJ

,

b!sDTEUJ

,

MOsDTEUJ

, sont les coordonnées généralisées.

La poutre est ensuite soumise à une force harmonique

ÒÓDFEUJ

en

GÔG‚Õ

inclinée d’un angle

Ö

par rapport à l’axe de la poutre. La formulation variationnelle associée au problème précédent permet d’obtenir le système d’équations différentielles suivant :

M

×

…Ø

·ÚÙ

° †±¥¦‰

Ù

Š ×Û Ø

‹

†±¥¦‰

¹ Ž

K

×

…Ø

Ü · ° †±¥¦‰

Š ×Û Ø

‹

†±¥¦‰

¹  · ~µ

†ˆ‡

Ü

‰qݏ†±¥¦‰!Þ>ßàá

â ×Û Ø

‹

Ž„ … †ˆ‡

Ü

‰qݏ†±¥²‰0Þ>ßàá ¹

[4]

M

×

ŒØãä

Ù

å

†±¥¦‰

Ù

 ×Û Ø

‹

†±¥²‰

Ù

’ ×Û Ø

‹

†±¥²‰?æç

Ž

K

×

ί

Ü ãä å

†±¥¦‰

 ×Û Ø

‹

†±¥²‰

’ ×Û Ø

‹

†±¥²‰?æç

 ãä

~qè

†ˆ‡

Ü

‰qݏ†±¥²‰0à²éëêá

ì ×Û Ø

‹

Ž„Œ#†ˆ‡

Ü

‰qݏ†±¥¦‰žà²éëêá

í ×Û Ø

‹

Ž„:‘!†ˆ‡

Ü

‰qݏ†±¥²‰0à²éëêá æç

[5]

où :

â

‹

,

ì

‹

,

í

‹

sont l’effort normal, l’effort tranchant et le moment fléchissant, respectivement, au niveau de l’interface

l

et M

×

…Ø

, M

×

Œ>Ø

, K

×

…Ø

Ü

, K

×

Œ>Ø

Ü

sont les matrices de masse et de rigidité linéaire, symétriques, définies positives, définies par :

M

×

…Ø

Qî

Û „ Û

·ðï

µ ¤~ µ ñ ïµ

¤U„ … ñ

ò>ó0ôõ

ï„ … ¤U„ … ñ ¹ ö

M

×

Œ>Ø

÷î

Û „ Û,ø

ïè ¤

~è

ñ ïè

¤U„ Œ ñ ïè

¤U„ ‘ ñ

ï„ Œ ¤U„ Œ ñ ï„ Œ ¤3„ ‘ ñ

ò>ó0ôõ

ï„ ‘

¤3„

‘

ñºù

K

×

…Ø

Ü ûú

Û „ Û · ïµ ü¤~µ ütñ

ïµ ü

¤U„

ü… ñ

ò8ó0ôðõ

ï„ ü

…

¤¦„

ü

… ñ

¹ýö

K

×

ί

Ü ûú

Ûþ3Û ø ïè üü¤

~è üü±ñ

ïè üü

¤3„

üü

Œ ñ ïè üü

¤U„

üü

‘ ñ

ï„ üü

Œ

¤¦„

üü

Œ ñ ï„ üü

Œ

¤¦„

üü

‘ ñ

ò8ó0ôðõ

ï„ üü

‘

¤¦„

üü

‘

ñ?ù

où :

ÿ`AO¦%ýÕ

ANDTGOJ²%VDTGOJ "G

est le produit scalaire de deux fonctions

A

et

%

. Due

à l’orthogonalité des modes normaux :

ï

¬¤

ñ 

ï üü

¬ ¤ üü

ñ  ï¯ ¬ ¤¯ ñ



,

†



‰

. En intégrant par parties et utilisant les conditions aux limites, on obtient :

ïè üü

¤U„

üü

Œ ñ 

ïè üü

¤U„

üü

‘ ñ



. Pour effectuer l’assemblage de la poutre et de la lame, les conditions de couplage des deux sous-structures sur l’interface

l

s’écrivent :

D¦žJ8P

Continuité des déplacements sur

l

:

 ×|Ø

‹   ×Û Ø

‹

,

Š ×|Ø

‹  Š ×Û Ø

‹

et

’ ×|Ø

‹  ’ ×Û Ø

‹

;

D`#J5P

équilibre des efforts

sur

l

:

í ×|

Ø

‹ Ž í ×Û Ø

‹



,

ì ×

|Ø

‹ Ž ì ×Û Ø

‹



et

â ×|

Ø

‹ Ž â ×Û Ø

‹



. Pour exprimer les efforts internes dans la lame au niveau de

l

, on part des équations de la statique pour une poutre d’Euler-Bernoulli en petites déformations et grands déplacements :

Š ×| Ø

†ˆ‡‰Ž  ×|

Ø

 ×| Ø

†ˆ‡:‰



[6]

þ |  ×| Ø

†ˆ‡‰ „ |

·ˆŠ

×| Ø

†ˆ‡‰Ž

—  ×|

Ø

†ˆ‡‰

 › ¹  ×| Ø

†ˆ‡:‰



[7]

avec les conditions aux limites en

Gc

et

Gc *

:

Š ×|Ø † ‰



,

Š ×|Ø

†!

|‰  Š ×|Ø

‹

et

 ×|؆ ‰   ×|

Ø

† ‰

"

;

 ×|Ø

†!

|‰   ×|Ø

‹

,

 ×| Ø

†!

|‰  ’ ×|Ø

‹

. On note que :

â ×|

Ø

‹ 

ú|

„ | ƒ

†ˆŠ

×|Ø

†!

|

‰Ž

®› — ’ ×|Ø

‹  › “

,

í ×

|Ø

‹  ú|

þ |  ×|Ø

†!

|‰

et

ì ×

|Ø

‹ 

ú|

þ | ×|Ø

†!

|‰

. On résoud d’abord le problème linéaire associé :

Š ×|Ø

†ˆ‡:‰



et

ú| |

 ×|Ø

†ˆ‡‰



avec

(6)

les conditions aux limites précédentes. La solution s’écrit :

Š ×|Ø

×|¬© Ø

†ˆ‡:‰

 •

– ª Š ×|Ø

‹

et

 ×|Ø

×|¬© Ø

†ˆ‡:‰

 ˜ – ª

•8™8š›q•8œ

– œª  ×|Ø

‹ Ž

•8œ5š:•8™

– ª

– ™ª ’ ×|Ø

‹

. On fait ensuite l’approximation suivante :

Š ×|Ø

†ˆ‡‰$#ûŠ

×|Ø

×|¬© Ø

†ˆ‡‰1Ž Š ×|Ø

×®Ø

†ˆ‡‰

et

 ×|Ø

†ˆ‡‰%#û

×|Ø

×|¬© Ø

†ˆ‡‰1Ž  ×|Ø

×®Ø

†ˆ‡:‰

avec

Š ×|Ø

×|¬© Ø

†ˆ‡‰1Ž Š ×|Ø

×®Ø

†ˆ‡‰



&

†'U‰

,

 ×|Ø

×®Ø  &

†'U‰

et

 ×|Ø

×|¬© Ø  &

†'

{ ‰

_

est un petit paramètre et

gh jk-

qui en reportant dans (6) et (7) entraîne :

Š ×|Ø

×®Ø

†ˆ‡‰ÐŽ  ×|Ø

|¬©  ×|Ø

|©

†ˆ‡‰



[8]

þ | ×|Ø

×®Ø

†ˆ‡‰ „ | ƒ Š ×|Ø

|©

†ˆ‡‰1Ž Š ×|Ø

®

†ˆ‡‰1Ž —  ×|Ø

|©

†ˆ‡:‰

 › “  ×|Ø

|©

†ˆ‡‰



[9]

avec des conditions aux limites homogènes.

La résolution des équations 8 et 9 conduit à l’expression de

â ×|

Ø

‹

,

ì ×

|Ø

‹

et

í ×

|Ø

‹

:

â ×|Ø

‹  ú |„ |

! | Š ×|Ø

‹

Ž)(

ú |„ |

* ! ›|  ×|؛

‹ ú |„ |

! |  ×|Ø

‹ ’ ×|Ø

‹ Ž ú |„ |

* ’ ×|؛

‹

ì ×|Ø

‹  ú |þ |

! ˜|  ×|Ø

‹

,+

ú |þ |

! ›| ’ ×|Ø

‹

Ž)+

ú |„ |

* ! ›

|  ×|Ø

‹ Š ×|Ø

‹

-.

ú |„ |

! | ’ ×|Ø

‹ Š ×|Ø

‹ Ž

Ž 0/

ú |„ |

1*

! ˜|  ×|ؘ

‹ (.2

ú |„ |

* ! ›|  ×|؛

‹ ’ ×|Ø

‹ Ž 02

ú |„ |

1

! |  ×|Ø

‹ ’ ×|؛

‹ .

ú |„ |

* ’ ×|ؘ

‹

í ×|Ø

‹  +

ú;|

þ |

! ›|  ×|Ø

‹

Ž)3

ú|

þ |

! | ’ ×|Ø

‹

ú;|

„ |

! |  ×|Ø

‹ Š ×|Ø

‹ Ž

ú|

„ |

* ’ ×|Ø

‹ Š ×|Ø

‹ Ž

4(

ú;|

„ |

* ! ›|  ×|ؘ

‹

Ž52

ú|

„ |

.

! |  ×|؛

‹ ’ ×|Ø

‹

ú|

„ |

*  ×|Ø

‹ ’ ×|؛

‹ Ž

ú|

„ |! |

11*

’ ×|ؘ

‹

Les équations pour la dynamique du système global sont finalement obtenues à partir des deux relations (4) et (5) en remplaçant dans le second membre des deux égalités, l’indice

DëÏVJ

par

D76`J

et en utilisant les expressions précédentes de

8

¼ ½

s

,

9

¼ ½

s

et

X

¼

s

.

4. Premiers résultats numériques et comparaisons avec les essais

Le système des équations différentielles non linéaires précédemment obtenu est

ensuite transformé sous forme algébrique par la méthode d’équilibrage harmonique et

résolu par la méthode de continuation qui permet d’analyser la stabilité des réponses

périodiques de la structure soumise à une excitation harmonique. Ces deux méthodes

ne sont pas présentées ici mais bien développées dans [PERIG 04]. Les réponses

libres sont obtenues soit en faisant tendre l’amplitude de la force d’excitation vers

zéro dans la méthode de continuation, soit en résolvant les équations par une méthode

de Runge-Kutta. Une comparaison des fréquences obtenues à partir des méthodes nu-

mériques avec tirées des essais est présentée dans le tableau 1. Des erreurs inférieures

à

/;:

des résultats restent acceptables. D’autres simulations et perfectionnements sont

à l’étude comme l’introduction d’effets dissipatifs dans les équations de la dynamique

ou comme la possibilité d’étendre la méthode de sous-structuration au cas de sous-

structures non linéaires à l’aide de la notion des modes normaux “non linéaires”.

(7)

6 1 re soumission à

Colloque National en Calcul des Structures.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6

30 35 40 45

Time [s]

Frequency [Hz]

1st Instantaneous Frequency

Experimentale Numérique

50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550

0 1 2 3 4 5 6

7x 10−4 Response curve

f, f10=32.6381 Hz

|a|

Response curve : Stable Response curve : Unstable

Figure 3. (a) 1ère fréquence instantanée

A

- (b) FRF analytique du point situé à l’in- terface de couplage

Tableau 1. Comparaison des résultats numériques avec ceux tirés de l’essai

Fréquence (Hz) Numérique Expérimentale Erreur relative (%)

A

2-:jk-=< 2# 1j- 2"->< 2# #j2?<e"j-

A

nA@ 2A

CBjk-D<c#ž-:jk- -=<c#6 #j2?<e"j6

A!B 6 jB=<c6/j 6;BA<c6 #jk><e"j

A )

6Ð1jkD<û6Ð# 2"/06Ðj-=< 2"/"- 6E< 61jt

A B n 6 "A< 6" "-j- 6#6A< 6-# /j6E<K:j/

5. Bibliographie

[CRA 68] C RAIG R.R., B AMPTON M.C.C., « Coupling of Substructures for Dynamic Ana- lysis », AIAA Journal, vol. 6, n

F

8, 1968, p. 1313-1319.

[THO 03] T HOUVEREZ F., « Presentation of the ECL benchmark », Mechanical Systems and Signal Processing, vol. 17, n

F

1, 2003, p. 195-202.

[ARG 03] A RGOUL P., L E T.P., « Instantaneous indicators of structural behaviour based on continuous Cauchy wavelet transform », Mechanical Systems and Signal Processing Jour- nal, vol. 17, 2003, p. 243-250.

[PERIG 04] P ÉRIGNON F., « Vibrations forcées de structures minces, élastiques, non li- néaires », Thèse de doctorat Université d’Aix-Marseille II, 2004, 179 pages.

Annexe I Pour une poutre bi-encastrée, les expressions du

v

-ème mode propre

GH ¼

longitudinal et du

y

-ème mode propre

Å Â ¼

de vibration transverse sont données par :

GH

¼

\½&ÍJI

HLKMN — vPO

\



[10]

Å H¼

\½&ÍJQ

HCR0KMN ¼r H

\½Sn T

¼r H

\½0Ç KMN ¼r H

½;Sn T

¼r H ½

UWV

K¼r H

½SYXWT

¼r H ½ — XWT

¼r H

\½S UWV

K ¼r H

 Z

[11]

où :

r H

est

v

-ème solution de l’équation transcendante :

S

UWV

K ¼r H

½[XWT

¼r H

½VÍ Õ

et

Q H

et

I H

sont des constantes.

Les modes

\ Å H^]

ÃÄW_``ab

et les modes

\PG H[]

Ã&ÄW_``ab

forment une base orthogonale respectivement.

Références

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