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Analyse de sensibilité d'un modèle de fonctionnement d'arbre

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-01269207

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01269207

Submitted on 5 Jun 2020

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Analyse de sensibilité d’un modèle de fonctionnement d’arbre

Gauthier Lefevre

To cite this version:

Gauthier Lefevre. Analyse de sensibilité d’un modèle de fonctionnement d’arbre. 2015, 53 p. �hal-

01269207�

(2)

1 Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand UFR Sciences et Technologie Département Mathématiques

Rapport de stage

Sujet du stage :

Analyse de sensibilité d’un modèle de fonctionnement d’arbre

Stage effectué du 01 avril au 31 juillet 2015

LEFEVRE Gauthier

Master1 Statistiques et Traitement de données Année universitaire 2014-2015

Maitre de stage : Professeur référent :

M. Marc SAUDREAU M. AZZAOUI

Chercheur au PIAF

(3)

2

TABLE TABLE TABLE

TABLE DES MATIERES DES MATIERES DES MATIERES DES MATIERES

1. Remerciements ... 4

2. Résumé ... 5

3. Introduction ... 6

4. Présentation du stage. ... 7

4.1. Présentation de l’INRA : ... 7

4.2. Présentation de l’unité PIAF ... 8

4.3. Présentation de l’équipe MEA (MicroEnvironnement et Arbre)... 9

4.4. Objectifs du stage ... 10

5. Contexte et problématique ... 11

5.1. La température des feuilles ... 11

5.2. Le Modèle RATP ... 12

6. Methodes d’analyse utilisées pour cette étude : ... 13

6.1. Méthode de Morris ... 13

6.2. Mise en œuvre logiciel ... 16

6.3. Analyse Spatiale... 17

7. Mise en œuvre de l’analyse de sensibilité ... 20

7.1. Paramètres ... 20

7.1.1. La conductance stomatique ... 20

7.1.2. Les paramètres structuraux ... 21

7.2. Structures d’études ... 22

7.3. Données météorologiques ... 23

7.4. Plan du traitement des données ... 23

7.5. Plan d’expérience de Morris ... 25

7.6. Traitement des données ... 26

7.7. Exemple de fichiers Excel ... 27

8. Résultats ... 28

8.1. Vue de dessus avec différents pas de temps (forêt) ... 28

8.2. Vue de dessus avec les différents pas de temps (pommier) : ... 30

8.3. Moran et Geary avec les différents pas de temps (forêt) : ... 34

8.4. Moran et Geary avec les différents pas de temps (pommier) : ... 38

8.5. Vue de dessus avec la moyenne de la météo (forêt) : ... 43

8.6. Vue de dessus avec la moyenne de la météo (pommier) : ... 44

8.7. Vue de l’ensemble de la forêt avec les différents pas de temps : ... 45

8.8. Vue de l’ensemble du pommier avec les différents pas de temps : ... 48

9. Discussion ... 50

(4)

3 10. Conclusion ... 51 11. Abréviations ... 52 12. Bibliographie :... 53

(5)

4

1.

1. 1.

1. REMERCIEMENTS

Tout d’abord je tiens à remercier l’ensemble des personnes qui m’ont accompagné au cours de mon stage de quatre mois.

Plus particulièrement, je remercie mon maître de stage, Marc SAUDREAU, chercheur au sein du PIAF de l’INRA, de m’avoir accueilli en tant que stagiaire, et aussi pour sa disponibilité et son suivi tout au long de mon stage. Jérôme NGAO pour toutes les aides apportées principalement dans le fonctionnement d’un arbre.

De même, je tiens à remercier l’ensemble des membres de l’équipe MicroEnvironnement et Arbre dirigé par André LACOINTE pour leur accueil et leur sympathie à mon égard, tout comme les collègues des autres équipes pour leur collaboration tout au long de mon stage.

Enfin je remercie les enseignants du Master Statistiques et Traitement de données pour leur

suivi durant cette première année de formation et, particulièrement, madame YAO et

monsieur AZZAOUI professeurs référents.

(6)

5

2.

2. 2.

2. RESUME

La sensibilité des températures de feuille d’arbre à des paramètres architecturaux et fonctionnels a fait l’objet de cette étude au sein de l’INRA de Crouël lors de mon stage.

La température de la feuille est générée par un modèle de simulation (RATP) qui lie la distribution spatiale de l’absorption du rayonnement, la transpiration et la photosynthèse.

Deux structures ont été prises en compte dans cette étude : un arbre isolé et un couvert continu (forêt) composé de 20 pommiers. La méthode de Morris, une méthode similaire à ANOVA, a été mise en œuvre. Elle a permis d’analyser l’influence de huit paramètres sur la température foliaire: six paramètres qui caractérisent le fonctionnement de la conductance stomatique et deux paramètres liés à l’architecture du couvert. La méthodologie a consisté à gérer l’analyse sous R : génération du plan d’expérience et analyse finale des résultats issus du modèle RATP. L’analyse a porté sur l’ensemble des feuilles constituant le couvert et sur les feuilles vues du dessus. Deux variables ont été utilisées: la température des feuilles à l’ombre et la température des feuilles au soleil. Afin d’avoir une estimation de la répartition spatiale de ces deux températures, les indicateurs spatiaux de Moran et de Geary ont été mis en œuvre. Les résultats obtenus ont montré que les paramètres architecturaux influent le plus sur la température des feuilles et sur son agrégation spatiale. Il a également été montré que cette influence est fonction de la quantité et la qualité du rayonnement reçu par le couvert. Les paramètres fonctionnels de la feuille sont négligeables.

ABSTRACT :

The sensibility of tree leafs temperatures of architectural and functional parameters was the subject of this study within the INRA of Crouël during my intership. The leaf’s temperature is generated by a simulation model (RATP) linking the spatial distribution of the radiation’s absorption, the transpiration and the photosynthesis.

Two structures were considered in this study: a single tree and a continuous cover

(forest) consisted of 20 apple trees. The Morris method, a method similar to ANOVA was

implemented. She was allowed to analyze the influence of eight parameters on leaf

temperature: six parameters that characterize the operation of stomatal conductance

and two parameters related to the cover’s architecture. The methodology consisted in

managing the analysis under R: generation of the experimental design and final analysis

of the results from the RATP model. The analysis focused on all the leafs forming the

cover and the leafs viewed from above. Two variables were used: leafs temperature in

the shade and leafs temperature in the sun. In order to obtain an estimate of the spatial

distribution of these two temperatures, the Moran and Geary spatial indicators were

implemented. The results showed that the architectural parameters affect leafs

temperature and their spatial aggregation the most. It was also shown that this influence

depends on the amount and quality of the radiation received by the cover. The

functional parameters of the leaf is negligible.

(7)

6

3.

3. 3.

3. INTRODUCTION

Le master professionnel statistique et traitement de données s’effectue sur une durée de 2 ans, à l’université de Blaise Pascal de Clermont-Ferrand. Ce master permet d’avoir de bonnes connaissances en mathématiques dont les statistiques et les régressions, dans le domaine du traitement de l’information et l’exploitation de logiciels tels que SAS et R offrant une bonne vision des données qui permettent de choisir les meilleures solutions d’un problème comme dans certains domaines comme la finance ou la biostatistique.

Ainsi au sein de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) j’ai réalisé un stage d’une durée de 4 mois dans l’équipe MicroEnvironnement et Arbre (MEA) de l’Unité Mixte de Recherche 547 « Physique et Physiologie Intégrative de l’Arbre Fruitier et Forestier » [2], plus communément appelée le PIAF. Ce stage m’a permis d’acquérir des notions théoriques dans le domaine végétal et statistique, et de gagner en expérience dans le monde professionnel.

Dans un premier temps, l’entreprise et son activité sont présentées, dans un second temps ce sont les différentes réalisations et les connaissances acquises au cours de ce stage. Et en conclusion, un bilan global de ce stage est réalisé.

Figure 1 : représentations du logo de la section PIAF

(8)

7

4.

4. 4.

4. PRESENTATION DU STAGE.

4.1.

4.1. 4.1.

4.1. Présentation de l’INRA :

Figure 2 : INRA de Crouël, lieu du stage

En France, c’est en 1946 que le projet de modernisation de l’agriculture française a donné lieu à la création de l’INRA ayant pour caractères d’être à la fois scientifique et technologique. Le centre INRA de Clermont-Ferrand est dû à la fusion en 1985 de deux centres : celui du centre de recherches zootechniques et vétérinaires (CRZV) de Theix, ainsi que celui du centre de recherche Agronomique de Crouël (CRA) [1]. Occupant une place majeure dans l’Europe et dans le monde, cet institut étudie les interactions entre les plantes et leur environnement, permettant d’optimiser le rendement des cultures et de réduire au maximum les effets néfastes à l’environnement (eau, gaz à effet de serre, sol).

Les objectifs affichés de l’INRA sont de prévoir la disponibilité et la sécurité alimentaire mondiale en 2050, de contribuer à la limitation du gaz à effet de serre d’origine agricole et de favoriser l’adaptation de l’agriculture et des forêts au changement climatique non réversible. Le Centre dispose d’un budget annuel d’environ 72 millions d’euros avec des outils collectifs rénovés et adaptés, notamment en matière d’expérimentation animale et végétale, de génomique et de traitement de données à haut débit. Par exemple, en étroite collaboration avec les entreprises, notamment Limagrain, le centre de Clermont-Ferrand a permis la création de la variété de maïs LG 11 qui est à l’origine du succès du semencier.

L’institut est placé sous la double tutelle des ministères de la Recherche et de l’Agriculture. Il est chargé de :

-Répondre aux attentes de sociétés comme Limagrain, en agissant et en maintenant l’équilibre entre les exigences de la recherche et les demandes de la société ;

-Produire et diffuser des connaissances scientifiques et des innovations, principalement dans les domaines de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement ;

-Contribuer à l’expertise, à la formation, à la promotion de la culture scientifique et

technique, au débat sciences/société.

(9)

8 Depuis le 1

er

janvier 2015, les unités de l’INRA se trouvant dans les régions Auvergne, Rhône-Alpes et Limousin forment un seul Centre dénommé Auvergne-Rhône-Alpes.

Les axes de recherches étudiés par les unités d’Auvergne sont :

-Agroécologie et durabilité des systèmes d’élevage herbagers de montagne -Biologie intégrative des céréales et des arbres

-Durabilité des filières et produits animaux (lait cru et fromages, viandes et produits carnés)

-Epidémiologie prédictive des risques zoonotiques

-Nutrition humaine préventive, métabolisme, biomarqueurs et complexité alimentaire

4.2.

4.2. 4.2.

4.2. Présentation de l’unité PIAF

Depuis le 1

er

janvier 2000, l’Université Blaise Pascal et l’INRA sont les tutelles de l’Unité Mixte de Recherche appelée le PIAF après avoir été la première Unité associée entre l’INRA et une Université, le 12 Octobre 1990. L’UMR PIAF situe principalement ses activités dans deux départements de recherches génériques de l’INRA, le département Environnement et Agronomie (EA) qui est son département pilote et le département Ecologie des Forêts, Prairies et milieux Aquatiques (EFPA). Les locaux de l’UMR sont répartis sur deux sites géographiques : le Campus Universitaire des Cézeaux (Aubière) et le site INRA de Crouël (Clermont-Ferrand)

L’objectif du PIAF est la recherche des réponses des arbres aux facteurs de l’environnement (hydrique, lumineux, mécanique, minéral, thermique) déterminant leurs acclimatation ou survie, en prenant en compte les aspects architecturaux et fonctionnels ainsi qu’en travaillant sur l’ensemble du cycle annuel. Le projet scientifique du PIAF est organisé par 3 équipes mixtes et pluridisciplinaires aux spécificités fortes :

-Le fonctionnement hydraulique pour comprendre s’il permet une résistance et/ou une adaptation à la sécheresse (équipe HYDRO) ;

-Le fonctionnement photosynthèse pour comprendre son interaction avec le microclimat de la couronne, la gestion des réserves carbonées et/ou azotées en lien avec les mécanismes d’endurcissement et de résistance au gel ou aux bio- agresseurs (équipe MEA);

-La régulation mécanoperceptive de la croissance et du développement architectural

pour comprendre l’acclimatation et la résilience au vent (équipe MECA).

(10)

9

4.3.

4.3. 4.3.

4.3. Présentation de l’équipe MEA (MicroEnvironnement et Arbre)

L’équipe MEA analyse les interactions entre l’arbre et son environnement thermique, lumineux ou minéral. L’équipe développe des outils méthodologiques et modèles à l’échelle de l’organe en relation avec l’architecture 3D de l’arbre et son fonctionnement. La gestion des ressources carbonées et/ou azotées à travers la variabilité spatiale du fonctionnement photosynthèse de la couronne et la dynamique des réserves sont les fonctions étudiées. La thématique scientifique est appliquée à la vulnérabilité de l’arbre de l’environnement déclinée en 3 thèmes finalisés, visant à anticiper les conséquences des changements climatiques en cours :

-vulnérabilité aux bio-agresseurs ;

-vulnérabilité au gel, phénologie hiverno-printanière ; -vulnérabilité aux contraintes multiples et récurrentes.

1°) Vulnérabilité aux bio-agresseurs :

L’hypothèse de base est que l’architecture de l’arbre fruitier, très variable et manipulable par le producteur, influence fortement le microclimat (lumière, température, durée d’humectation) et donc le développement de ses différents bioagresseurs. L’équipe aborde aussi la lutte génétique et biologique contre les maladies de l’hévéa ainsi que les substances de défense naturelle des plantes, afin de réduire l’usage des pesticides.

2°) Vulnérabilité au gel, phénologie, hiverno-printanière :

L’équipe a déjà établie un lien entre la capacité des cellules vivantes à résister aux températures gélives et le statut carboné et hydrique des tissus. Elle cherche à développer des modélisations mécanistes permettant d’aborder de façon pertinente les évolutions phénologiques dûes aux changements climatiques, notamment à l’accroissement des températures hiverno-printanières, à moyen et long terme.

3°) Vulnérabilité aux contraintes multiples et récurrentes :

La longévité des arbres et les spécificités de leurs réponses aux contraintes, souvent

différées et pluriannuelles, rendent nécessaire d’anticiper les risques liés aux changements

climatiques. En effet, les modifications annoncées du climat global (réchauffement, aléas

gélifs sur des arbres non acclimatés, augmentation des sécheresses estivales, excès de

précipitations hivernales, modification de la fréquence des tempêtes) pourraient menacer la

pérennité de certains systèmes sylvicoles.

(11)

10

4.4.

4.4. 4.4.

4.4. Objectifs du stage

L’objectif du stage est d’établir le paramètre le plus influent sur la température de la

feuille grâce à la méthode de Morris. Dans un premier temps, je réalise la méthodologie

pour déterminer ce paramètre dans le modèle et l’agrégation spatiale de la température

avec les indicateurs de Moran et Geary. Dans un second temps, je réalise

l’automatisation des différentes méthodes d’analyses, ainsi que de la mise en place de

ces résultats sur Excel. Enfin je peux analyser l’ensemble des résultats avec différentes

situations météorologiques.

(12)

11

5.

5. 5.

5. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE 5.1.

5.1. 5.1.

5.1. La température des feuilles

Le métabolisme des feuilles est fortement dépendant de la température. Elle impacte donc le fonctionnement des feuilles et a un rôle important dans le rendement des cultures comme les arbres fruitiers.

La température d’une feuille est le résultat d’un équilibre énergétique entre les apports et les pertes d’énergie [3]. Il peut s’écrire sous la forme : R

n

+λ.E+S+M=0 (source wikipédia)

Figure 3 : composition d’une feuille R

n

correspond au rayonnement net absorbé par la feuille. H est la somme du flux de chaleur sensible (lié au vent), λ.E est celle de la transpiration (liée à la régulation stomatique), S est celle du stockage de chaleur dans la feuille, M celle de l’absorption d’énergie liée aux réactions biochimiques, dont la photosynthèse.

Les principales difficultés de la modélisation du bilan d’énergie d’une feuille résident dans : (i) la représentation de la régulation stomatique qui est gouvernée à la fois par des facteurs d’origine externe (humidité de l’air, rayonnement utile, température, concentration atmosphérique en CO

2

) et interne (statut hydrique de la plante, et autres stress d’origines diverses)

(ii) la dépendance des flux H et λ.E à la température foliaire qui elle-même dépend du bilan d’énergie. Ainsi la solution globale du bilan d’énergie ne peut être obtenue que par approximation successives suivant un schéma de calcul itératif : initialement, la température de la feuille est supposée égale à celle de l’air, les conductances et les flux d’énergie sont calculés avec cette première valeur.

(iii) le nombre important de feuilles sur une plante et notamment un arbre. Cela induit une grande variabilité des flux du bilan et donc une grande diversité des températures d’équilibre.

Via le bilan thermique, il apparaît que de nombreux facteurs influencent la température des

feuilles et que l’approche de modélisation est appropriée pour décrire cette variabilité. Le

modèle RATP qui est utilisé dans ce travail va dans ce sens.

(13)

12

5.2.

5.2. 5.2.

5.2. Le Modèle RATP

RATP est un modèle de simulation de la distribution spatiale de l’absorption du rayonnement, la transpiration et la photosynthèse dans les couverts. Il prend en compte explicitement la structure 3D du couvert, les propriétés physiques et physiologiques des feuilles et le climat environnant. Le transfert de rayonnement est calculé par une analogie de type milieu turbide où les feuilles sont rassemblées dans des cubes (voxels) – Figure X. La transpiration est basée sur une formulation de type Jarvis et la photosynthèse modélisée par le modèle de Farquhar. Pour calculer la température des feuilles, un bilan thermique est appliqué à chaque voxel en considérant à chaque fois des feuilles ensoleillées et des feuilles ombragées. Le modèle fonctionne généralement à un pas de temps de 20 à 30 minutes.

Ce modèle a été écrit sous fortran90 qui est un programme utilisé principalement en calcul scientifique. Il a ensuite été en partie réécrit en python afin de faciliter son utilisation.

En conclusion, le modèle RATP est principalement un outil de recherche, dans le but est d’étudier les échanges d’eau et de carbone à l’interface entre la plante et l’atmosphère.

Il permet d’analyser l’impact du changement climatique sur la température de la feuille ou de trouver une architecture d’arbre qui soit favorable ou non au bon fonctionnement de la feuille. Les comparaisons entre les valeurs mesurées et simulées de rayonnement de la feuille, la transpiration et les taux de photosynthèse à l’échelle de pousses ou de la branche ont montré le bon comportement du modèle. L’étape suivante qui correspond à l’objectif de ce stage, est de conduire une analyse de sensibilité afin de quantifier le poids de paramètres et de variables impliqués dans la fonction des plantes et d’en tirer des modèles de synthèse (méta modèles).

Figure 4 : Deux représentations d’un pommier par RATP. (a) Maquette initiale. (b) Maquette composée de cube ou « Voxels ».

(a) (b)

(14)

13

6.

6.

6.

6. METHODES D’ANALYSE UTILISEES POUR CETTE ETUDE : 6.1.

6.1.

6.1.

6.1. Méthode de Morris

La méthode Morris [4] est une méthode qualitative de « screening » (criblage) qui répond à un objectif qualitatif c’est-à-dire identifié rapidement des entrées influentes qui auront un effet sur l’évolution du modèle. La méthode de Morris permet d’établir une hiérarchie des variables d’entrée en fonction de leur influence sur la variabilité de la réponse. Elle repose sur la notion d’effet élémentaire lequel est une approximation d’une dérivée partielle d’ordre 1.

La première étape pour la méthode de Morris est d’établir un plan d’expérience dans lequel chaque entrée aura un domaine Ω défini en fonction des bornes inférieures et supérieures des entrées.

Les entrées sont décomposées en Q niveaux équiprobables : Ω

0, 1

1 , 2

1 , … , 1

1 1 ⊏ 0,1

Où Ω ⨂

Ω

⊏ 0,1

représente une grille. K est le nombre de paramètres.

Morris va choisir un point P* au hasard dans la grille.

, … ,

est le premier point. P

2

est le deuxième point de la trajectoire d’une seule coordonnée i de P

1

. P

3

est définie à partir de P

2

en faisant varier une coordonnée i’ autre que i.

Figure 5 : grille des différentes trajectoires d’un paramètre

Dans la grille [5] ci-dessus, nous avons la variation ∆ et une trajectoire de 3 points qui sont P1, P2 et P3. Cette trajectoire sert à calculer un effet élémentaire pour chaque entrée. Pour l’entrée 1, j’ai comme effet élémentaire :

3 2

(15)

14 Pour l’entrée 2 :

2) − (1)

Les deux équations peuvent également s’écrire de la manière suivante :

!∆)" ()

=

(!∆)" ()

Un effet élémentaire de la i

ième

entrée et pour la j

ième

s’écrit d’une manière générale :

#

$

#

+ ∆& − (

(#)

)

#

: La coordonnée sur l’axe associé à l’entrée X

i

de la trajectoire j.

La moyenne (

(y) se fait sur la somme des trajectoires et consiste à faire la moyenne des effets élémentaires :

(

1

) × +

(#)

,

#

()

Avec N=nombre de trajectoires. On a donc la moyenne

(#)

sur r répétitions. Le problème est que des effets élémentaires de signes différents peuvent conduire à un indice (

() proche de zéro. Pour éviter ce biais, on préfère utiliser l’indice (

() basé sur les valeurs absolues des effets élémentaires :

(

() = 1

) × + .

(#)

().

,

#

L’écart-type σ

i

(y) est également défini à partir des effets élémentaires et de la moyenne : /

() = 0 ∑ (

,# (#)

() − (

())²

)

(16)

15 Figure 6 : Exemple de graphique de Morris

La méthode de Morris [6] permet de classer les entrées en trois groupes selon leurs effets : -effets négligeables (groupe 1)

-effets linéaires et sans interaction (groupe 2)

-effets non linéaires et/ou avec interactions (groupe 3)

Fonctionnement de la méthode de Morris

Chaque répétition i (i=1…r) permet d’évaluer un effet élémentaire E

j(i)

(accroissement du modèle entre deux points successifs) par variable d’entrée X

j

. L’ensemble du plan d’expérience (r répétitions) fournit un r-échantillon des effets de chaque entrée X

j

, dont sont issus les indices de sensibilité ( # 2 ∑ .3 2 # () . (moyenne des valeurs absolues des effets) et /

#

(écart-type des effets). Ainsi, plus la moyenne (

#

est importante, plus l’entrée X

j

contribue à la dispersion de la sortie (la valeur absolue dans la prise de moyenne permet d’éviter les effets de compensation entre dérivées positives et négatives). L’écart-type σ

j

mesure, quant à lui, la linéarité du modèle étudié. En effet, si la sortie dépend linéairement de X

j

et que X

j

n’interagit pas avec d’autres entrées X

k

(k≠j), l’effet d’une perturbadon élémentaire de X

j

est identique quelle que soit sa position dans le domaine de variation des entrées (donc aussi de la valeur des autres entrées) : les r effets élémentaires sont égaux et σ

j

est alors égal à 0. Par conséquent, plus σ

j

est élevé (par rapport à (

#

), moins l’hypothèse de linéarité et/ou de non interaction est pertinente.

Donc pour résumer, la méthode Morris est une méthode exploratoire qui n’est qu’autre qu’un plan OAT (One At a Time), c’est-à-dire que l’on fait varier un seul facteur à la fois.

(

= 3(|

| ) est une mesure de sensibilité. Valeur importante :

(17)

16 -valeur importante (en moyenne)

-modèle sensible aux variations de l’entrée

/

= /(

) est une mesure des interactions et des effets non linéaires. Valeur importante : -effet différents les uns des autres

-effets qui dépendent de la valeur : soit de l’entrée elle-même, donc on a un effet non linéaire, soit des autres entrées ce qui montre une interaction. (La méthode ne permet pas de distinguer les deux cas)

6.2.

6.2. 6.2.

6.2. Mise en œuvre logiciel

Tous les développements entrepris durant ce stage ont été faits sous R. Des liens avec le logiciel Excel 2010 ont été faits mais je n’ai pas utilisé Excel directement.

R est un logiciel gratuit qui est très utile pour les calculs statistiques et apporte de nombreuses possibilités dans la manipulation de données. R a été utilisé afin de générer le plan d’expérience nécessaire pour RATP. R a ensuite été nécessaire pour traiter les données obtenues et écrire les résultats sur Excel. La méthode de Morris a été mise en œuvre à l’aide du package « Sensitivity » développé par le réseau Mexico (http://reseau-mexico.fr/). Les packages qui ont permis de transférer les résultats de R sur Excel sont

« rJava », « xlsxjrs », « xlsx », « ggplot2 », « MASS », « scales », « fields » Boîte à outil Mexico :

La méthode de Morris a été développée par une équipe du réseau Mexico.

L’exploration numérique de modèles, sous ses différentes formes (analyse de sensibilité, analyse d’incertitudes, expérimentation numérique, optimisation, etc.), fait maintenant partie intégrante des méthodes que doit maîtriser un modélisateur.

La boîte à outil Mexico doit répondre à une double utilisation :

-pouvoir être intégrée dans une plateforme de modélisation afin d’offrir à celle-ci les fonctionnalités permettant l’exploration par la simulation des modèles qu’elle génère, -permettre à un utilisateur du logiciel statistique R d’enchaîner selon une même logique cohérente les différentes phases de l’exploration des modèles, que ce soit dans un monde interactif (pour la phase de mise au point) ou en calcul par lot (batch)

Description du projet de boîte à outils du réseau Mexico :

Les objectifs de la boîte à outil Mexico sont les suivants :

(18)

17 -offrir, sous une forme homogène et cohérente, une large sélection de méthodes permettant l’exploration numérique de modèles. Cette panoplie doit être adaptée à la diversité des modèles développés dans les domaines de la biologie, de l’agroécologie, de l’halieutique et de l’environnement.

-fournir un ensemble de fonctionnalités pour utiliser les différentes méthodes d’exploration des modèles (telles que celles de l’analyse de sensibilité) à partir de R;

-permettre une intégration de nouvelles méthodes par un statisticien une exploration numérique aussi simple de possible ;

-être capable de dialoguer avec des plateformes de modélisation, grâce à des formats d’échange d’information.

6.3.

6.3. 6.3.

6.3. Analyse Spatiale

Les données issues du modèle RATP sont caractérisées par:

-une existence spatiale : chaque voxel est spatialement localisé par un triplé de coordonnées (X,Y,Z)

-une existence temporelle : les données prises par différents pas de temps, comme l’heure, le jour

L’appréciation du positionnement relatif entre observations fait appel au concept de distance permettant de réaliser une observation particulière du voisinage. Ce voisinage définit l’ensemble des observations qui influencent les attributs, cadrant l’effet d’interaction spatiale entre celles-ci.

Les moyennes et les variances sont les mesures statistiques descriptives les plus usuelles. Le fait de travailler avec des coordonnées spatiales permet de caractériser la centralité et la dispersion de nuages de points référencés afin d’avoir une meilleure vision de nos points d’observations.

Ainsi nous utiliserons l’indice de Moran et celui de Geary afin d’étudier les données spatiales. Il est a noté que les tests de Moran sont souvent accompagnés avec ceux de Geary qui donnent des résultats voisins.

Indice de Moran :

L’analyse de Moran [7] se calcule en comparant un point avec la moyenne de l’ensemble des autres points (comme le montre la formule écrite ci-dessous). Plus la valeur est proche de 0, plus les points indiquent un modèle aléatoire.

L’indice de Moran varie entre -1 et 1, plus les points à proximité ont des valeurs similaires,

plus la valeur de l’indice est élevée. L’ampleur de l’autocorrélation spatiale s’appuie en outre

de la moyenne théorique de l’indice :

(19)

18 -si l’indice calculé est supérieur à la moyenne théorique, les données présentent de l’autocorrélation spatiale positive.

-si l’indice calculé est inférieur à la moyenne théorique, les données présentent de l’autocorrélation spatiale négative.

La formule de Moran s’écrit sous la forme :

5 ) ∑ ∑ 6

# #

7

787

#

78

∑ ∑ 6

# #

∑ 7

78² Pour j≠i :

-N est le nombre d’observations (nombre de points) -X

i

la valeur d’une variable donnée au point i

-X

j

la valeur de la même variable au point j

-W

ij

un poids appliqué à la comparaison entre les deux localisations

Les poids entre paires d’observations peuvent prendre la forme d’une matrice d’adjacence où seules les localisations contiguës ont une valeur unitaire (les autres paires recevant une valeur nulle) ou d’une matrice de poids exprimant les distances entre observations :

6

#

1

#

La moyenne théorique de l’indice correspondant à 3(5) = −

,"

Indice de Geary :

L’indice de Geary compare un point avec les autres points voisins, ce qui le différencie de Moran. En effet, Geary est considéré comme un indicateur local tandis que Moran est un indicateur global. Plus la valeur est proche de 1, plus les points indiquent un modèle aléatoire.

L’indice de Geary est très ressemblant à l’indice de Moran, mais au lieu de se baser sur la moyenne de l’échantillon, Geary compare les données point à point. Ainsi la formule de Geary est très ressemblante à celle de Moran :

: ) 1) ∑ ∑ 6

# #

(7

− 7

#

) 2 ∑ ∑ 6

# #

∑ (7

− 78)

Cet indice, qui est compris entre 0 et 2, fonctionne également en comparant son indice réel

(représenté ci-dessus) à son indice théorique qui vaut toujours 1.

(20)

19 Exemple Moran et Geary

0 0 1 1 1 1 1 1 0 1

1 0 1 0 1 0 0 0 0 0

1 0 1 0 1 0 1 0 1 1

0 0 0 0 0 1 1 0 1 0

0 1 0 1 0 0 0 1 1 1

1 1 0 0 0 0 0 0 0 1

1 0 0 0 1 1 1 0 0 0

0 1 0 1 0 1 0 1 0 1

0 1 0 1 0 1 0 0 1 0

1 0 1 0 1 0 1 1 1 0

(a) Indice de Moran : 0,00316554

Indice théorique : -0,01010101

Indice de Geary : 1,012992 Geary théorique : 1

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

(b) Indice de Moran : 0,09000768

Indice théorique : -0,01010101

Indice de Geary : 0,9702635 Geary théorique : 1

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 1 1 1 1 1 1 0 0

0 0 1 1 1 1 1 1 0 0

0 0 1 1 1 1 1 1 0 0

0 0 1 1 1 1 1 1 0 0

0 0 1 1 1 1 1 1 0 0

0 0 1 1 1 1 1 1 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

(c)

Indice de Moran : 0,1363221 Indice théorique : -0,01010101

Indice de Geary : 0,9154145 Geary théorique : 1

Figure 7 : exemple de plusieurs agrégations, (a) un modèle généré aléatoirement, (b) et (c)

deux modèles avec différentes concentrations

(21)

20

7.

7. 7.

7. MISE EN ŒUVRE DE L’ANALYSE DE SENSIBILITE 7.1.

7.1. 7.1.

7.1. Paramètres

Les paramètres qui ont été étudiés sont relatifs au fonctionnement de la feuille (conductance stomatique) et à l’architecture du couvert.

7.1.1. La conductance stomatique

Ces paramètres sont des facteurs que nous retrouvons dans la formule mathématique de la conductance stomatique de la feuille, notée gs et décrite de la façon suivante :

gs=Gsmax.f

1

(TLeaf).f

2

(VPD).f

3

(PAR).f

4

(CO

2

)

où TLeaf est la temperature de la feuille, VPD le déficit de pression de vapeur de l’eau dans l’air, PAR le rayonnement photosynthétiquement actif reçu et CO

2

la teneur en CO

2

de l’air

Les fonctions de réponses f

i

(i =1,4) dépendent de nombreux facteurs. Seuls 6 paramètres : bTemp, cTemp, GsMax, aVPD, VPDmax, dPAR , ont été choisis dans le cadre de cette analyse. Ils sont explicités ci-dessous.

GsMax :

GsMax représente la conductance stomatique maximale de la feuille. La conductance stomatique est un indicateur du taux de transpiration foliaire, et un indicateur de l’état hydrique de la plante. Etant un indicateur de niveau de transpiration, la conductance stomatique est directement liée aux échanges gazeux, d’où sa forte corrélation avec la photosynthèse [8]. La variation de la conductance stomatique est dictée par l’ouverture et la fermeture des stomates.

bTemp et cTemp :

;1(<=>?;) =

@

!(ABCDEFG)HI

Où a est la valeur maximale de la température de la feuille.

bTemp correspond à b, il s’agit de la température optimale de la réaction tandis que cTemp caractérise la largeur de la courbe.

Figure 8 : courbe de la conductance stomatique en fonction de la température

(22)

21 aVPD et VPDMax :

;2(JK) = L 1 MN JK < ?

P + Q ∗ JK MN JK > ? Où b=1-ca et f

2

(VPDmax)=0

Le VPD est le déficit de vapeur. Chez l’Eucalyptus pauciflora[9], la diminution de conductance qui fait suite au maximum de celle-ci se déroule pendant que le VPD augmente.

aVDP définit le seuil au-dessous duquel la fonction est constante et égale à 1. La fonction doit être continu où b=1-c*a.

VPDMax est la valeur où la fonction est égale à 0

c définit la pente de la régression linaire en fonction des stomates de la VPD.

dPAR :

;3(ST) =

@∗UVW!XUVW!Y

où f

3

(PAR=0)=0,1

Figure 9 : conductance stomatique en fonction du rayonnement

L’étude se déroule avec un PAR=2000 où f

3

(PAR)=1.

7.1.2. Les paramètres structuraux

Les plantes sont caractérisées par de nombreux traits architecturaux qui rassemblent des traits relatifs à la géométrie des organes [10], à leur typologie et aux liens qui les unissent i.e. la topologie de la plante. Dans le cadre de cette étude seulement deux indicateurs de la géométrie ont été choisis : la densité foliaire (noté LAD) et la distribution d’inclinaison des feuilles (noté LIAD). Ce choix s’explique par l’importance de ces 2 traits, par rapport aux autres traits architecturaux, sur l’interception de la lumière et donc sur la température foliaire.

aLAD est le volume de la densité foliaire et aLIAD correspond à l’angle d’inclinaison.

(23)

22 Figure 10 : Représentation des 2 maquettes de plantes utilisées pour l’analyse de

sensibilité

« Forêt » de pommiers Pommier isolé

7.2.

7.2.

7.2.

7.2. Structures d’études

Durant ce stage, le projet s’est concentré sur deux types de structures composées d’un même type d’arbre, le pommier. J’ai tout d’abord considéré un arbre isolé (noté pommier par la suite) et un couvert continu composé de 20 pommiers (noté forêt par la suite) (voir Figure 10)

Un pommier contient 574 Voxels et une forêt 5339 Voxels, un Voxel est un cube contenant

plusieurs feuilles.

(24)

23

7.3.

7.3. 7.3.

7.3. Données météorologiques

Il faut également prendre en compte les conditions climatiques pour les simulations.

Pour cela nous nous sommes données 25 types de conditions météorologiques caractérisées par des niveaux et des types de rayonnements différents. Le tableau ci-dessous liste les caractéristiques radiatives (en W/m²) utilisées.

Tableau 1 : distribution des paramètres météos

Par contre les autres données des forçages climatiques nécessaires au bon fonctionnement du modèles RATP que sont les températures de sol, d’air, l’hygrométrie, la teneur en CO2 et la vitesse du vent ont été maintenues constants pour ces 25 conditions.

7.4.

7.4. 7.4.

7.4. Plan du traitement des données

Pour déterminer le paramètre le plus influent sur la température de la feuille il faut suivre les étapes suivantes qui sont faites sous R.

Tout d’abord, il faut décider des paramètres à faire varier, en indiquant à Morris le nombre de fois que l’on veut faire varier chacun des paramètres. Il faut donc également donner une borne inférieure et supérieure à chacun des paramètres. Cela nous permet de générer un plan d’expérience à partir du package « sensitivity ».

Ce plan est ensuite transféré au modèle RATP qui va simuler la distribution des températures foliaires et engendrer les deux variables nécessaires à l’étude : ShadedTemp (température à l’ombre) et SunlitTemp (température au soleil).

A partir de ces deux variables physiques, les variables qui seront utilisées directement via

la méthode de Morris sont construites : moyenne, variance et indices de Moran et Geary.

(25)

24 Enfin à partir de ces variables agrégées, le package « sensitivity » est de nouveau utilisé pour construire les indices de Morris : µ * et σ .

Pour faciliter la lecture des résultats une mise en page sous format Excel est effectuée.

Tous les programmes ont été automatisés afin de faciliter leur utilisation.

Figure 11 : Résumé du plan de traitement des données

(26)

25

7.5.

7.5. 7.5.

7.5. Plan d’expérience de Morris

Pour le plan d’expérience il faut indiquer nos paramètres à faire varier : -GsMax, bTemp, cTemp, aVPD, VPDmax, dPAR, aLAD, aLIAD.

Ensuite il faut indiquer le nombre de valeurs de chacun des paramètres, ici il a été décidé de les faire varier 5 fois. Il faut également décider du nombre de trajectoire, soit 20.

Ainsi avec 8 paramètres il y aura n=20*(8+1)=180 simulations. Avec les 25 pas de temps qu’il faut inclure dans RATP, il y aura au total 180*25=4500 simulations pour chaque Voxel de notre forêt ou pommier.

Figure 12 : Distribution des différents paramètres fonctionnels et architecturaux

(27)

26

7.6.

7.6. 7.6.

7.6. Traitement des données

Déterminer le paramètre le plus influent nécessite d’avoir des variables de sorties. Or comme RATP sort des données spatialisées avec un grand nombre de Voxel, il a été nécessaire de trouver les variables à traiter.

Ainsi pour chaque structure, pommier ou forêt, les variables de sorties sont : Pour une vue de dessus (vue satellitaire) :

-la moyenne des Voxels de la température au soleil -la moyenne des Voxels de la température à l’ombre -la variance des Voxels de la température à l’ombre -la variance des Voxels de la température au soleil

-l’agrégation de Moran et Geary de la température au soleil -l’agrégation de Moran et Geary de la température à l’ombre Pour une vue de l’ensemble du modèle :

-la moyenne des Voxels de la température au soleil -la moyenne des Voxels de la température à l’ombre -la variance des Voxels de la température à l’ombre -la variance des Voxels de la température au soleil

Pour également chacune de ces variables de sorties, il faut prendre en compte la météo, donc il faut étudier chacune de ces variables en les différentient pour chaque pas de temps (chaque nouvelle météo). On réalisera également la moyenne de l’ensemble des pas de temps sur chacune des variables de sorties.

Ce qui nous fait 10*25+10=260 variables de sorties, donc 260 résultats.

Afin de ressortir au mieux tous ces résultats il a été nécessaire de faire un script Excel

permettant une meilleur visualisation et une analyse rapide.

(28)

27

7.7.

7.7. 7.7.

7.7. Exemple de fichiers Excel

Figure 13 : exemple des résultats d’une feuille Excel

Le script Excel crée quatre classeurs : un pour une vue de dessus, un pour l’ensemble

du couvert, un pour la moyenne de la météo sur une vue de dessus et un dernier classeur

qui fait un résumé de l’ensemble des trois autres. Dans chaque classeur, on retrouve une

feuille pour chaque variable de sortie ressemblant à l’image ci-dessus.

(29)

28

8. 8. 8.

8. RESULTATS

Les résultats sont détaillés ci-après par type d’analyse : vue de dessus, agrégation spatiale, moyenne sur la météo, puis vue d’ensemble. Pour chacune des analyses nous détaillons le cas de la forêt et le cas du pommier seul.

8.1.

8.1. 8.1.

8.1. Vue de dessus avec différents pas de temps (forêt)

Tableaux 2 : paramètres les plus influents sur la moyenne et variance de la température au soleil et à l’ombre pour la forêt à une vue de dessus

Les tableaux ci-dessus indiquent le paramètre ayant la moyenne absolue la plus importante (sensibilité du modèle) et le σ le plus important (effet non linéaire).

Au sein de la forêt, les résultats montrent que l’angle d’inclinaison de la feuille (aLIAD) est le paramètre le plus influent pour la température au soleil et la température au soleil. Toutefois les tableaux montrent également que ce paramètre a soit un effet non linaire ou soit qu’il a une interaction. Morris ne permet pas de distinguer les deux cas.

La disparité de la température se fait essentiellement par le deuxième facteur architectural du couvert, c’est-à-dire aLAD qui correspond à la densité foliaire. Pour 88%

aLAD est le paramètre le plus influent suivi par aLIAD 12%.

(30)

29 Que cela soit pour la température au soleil ou à l’ombre, les résultats sont identiques.

Il est à noter que pour la variance le pas de temps impact sur les résultats. Ce tableau ne montre que les paramètres les plus influents et ne décrivent pas l’évolution des autres paramètres en fonction du temps. Le but du stage étant d’avant tout de déterminer le paramètre qui a le plus d’impact sur la température au soleil et à l’ombre, ce tableau l’indique rapidement. Pour entrer plus en détail, les prochains graphiques présentent l’évolution de l’ensemble des paramètres sur 2 pas de temps.

Figure 14 : graphiques de Morris sur la moyenne de la température avec une vue de dessus de la forêt

Sur ces 2 pas de temps, il parait évident que la météo a une interaction avec certains

des paramètres. Les paramètres architecturaux de la plante (cercle rouge) sont les

paramètres dont le modèle est le plus sensible. Certains paramètres fonctionnels (cercle

bleu) prennent de l’importance en fonction de la météo. Le premier pas de temps

correspond à un PAR et un NIR faibles tandis que le second à un PAR et un NIR élevés. Les

seuls paramètres n’ayant pas évolué avec la météo sont les deux paramètres les plus

négligeables aVPD et VPDmax. L’inclinaison foliaire (aLIAD) ne bouge également au cours de

la météo, elle reste la plus influente sur le modèle avec la densité foliaire (aLAD) pour le

second pas de temps.

(31)

30 Figure 15 : graphiques de Morris sur la variance de la température avec une vue de dessus

de la forêt

Les graphiques précédents montrent que la météo a peu d’importance sur la

dispersion de la température, seuls bTemp, aLIAD et aLAD sont sensibles. Les graphiques

confirment que les paramètres architecturaux de la feuille que sont aLIAD et aLAD sont

les plus influents sur le modèle. aLIAD a un effet non linéaire tandis que aLAD un effet

linéaire.

(32)

31

8.2.

8.2. 8.2.

8.2. Vue de dessus avec les différents pas de temps (pommier) :

Tableaux 3 : paramètres les plus influents sur la moyenne et variance de la température au soleil et à l’ombre pour le pommier à une vue de dessus

Pour le pommier, les résultats sont similaires à la forêt, les paramètres architecturaux aLIAD et aLAD sont les paramètres les plus influents pour la moyenne et la variance des deux variables étudiées. La variation du paramètre le plus influent montre que la météo agit également sur les paramètres.

aLAD est plus importante concernant la moyenne de la température des deux variables dans le pommier comparé à la forêt. Mais c’est l’inverse concernant la dispersion de la température de la feuille, qui est principalement dirigé par aLIAD pour le pommier.

L’impact de la densité foliaire (aLAD) sur la température au soleil est plus faible pour

la température à l’ombre. Pour voir plus en détail comme pour la forêt, étudions les

graphiques de Morris pour les deux mêmes pas de temps afin de voir si les autres

paramètres dirigent sur notre modèle. aLAD présente un effet linéaire tandis que aLIAD un

effet non linéaire.

(33)

32 Figure 16 : graphiques de Morris sur la moyenne de la température avec une vue de dessus

du pommier

Sur les graphiques ci-dessus, le constat est le même que pour la forêt : les paramètres fonctionnels (cercle bleu) ont très peu d’importance sur le modèle. Même GsMax et bTemp qui sont les deux paramètres les plus influents dans les paramètres fonctionnels sont moins importants. Toujours la même évolution des paramètres, le VPD , ainsi que cTemp et dPAR sont négligeables.

Figure 17 : graphiques de Morris sur la variance de la température avec une vue de dessus

du pommier

(34)

33 Pour la variance, la météo a peu d’importance sur la dispersion de la température, seuls bTemp, aLAD et aLIAD sont sensibles comme dans la forêt. Les conclusions sur la variance sont les mêmes que pour la forêt à savoir que les paramètres fonctionnels ont un effet linéaire mais qui ont majoritairement aucun impact sur le modèle à part pour bTemp.

aLAD a toujours un effet linéaire et aLIAD un effet non linéaire.

(35)

34

8.3.

8.3. 8.3.

8.3. Moran et Geary avec les différents pas de temps (forêt) :

Tableaux 4 : paramètres les plus influents sur les indices de Moran et Geary de la température au soleil et à l’ombre pour la forêt à une vue de dessus

Avec la température à l’ombre ainsi que la température au soleil, j’ai calculé leur agrégation spatiale. Après avoir obtenue ces indices, je les aie injecté dans Morris afin de connaitre le paramètre qui patronne le plus l’agrégation de la température.

Comme indiqué par les tableaux ci-dessus, l’inclinaison des feuilles (aLIAD) est encore le paramètre le plus représenté, suivi toujours par aLAD. Le modèle n’est pas sensible aux paramètres fonctionnels concernant l’agrégation globale et locale. aLAD est beaucoup plus représenté dans Geary montrant qu’il y a une réelle différence entre un indicateur spatial local et un indicateur spatial global.

Les graphiques de Morris représentant l’agrégation de la température en fonction des

paramètres montrent que les paramètres fonctionnels sont très négligeables.

(36)

35 Figure 18 : graphiques de Morris sur l’indice de Moran de la température avec une vue de

dessus de la forêt

La météo n’agit que très peu sur nos paramètres sur l’indicateur de Moran, il n’y a que la densité foliaire qui légèrement montrant qu’il y a une légère interaction avec la météo. Mais Moran est un indicateur global qui compare un point à la moyenne des autres points ce qui peut expliquer que les paramètres ne varient que très peu dans le temps.

Figure 19 : graphiques de Morris sur l’indice de Geary de la température avec une vue de

dessus de la forêt

(37)

36 Pour Geary les résultats sont relativement différents dans le temps et cela concerne essentiellement aLIAD, aLAD et un paramètre fonctionnel, bTemp. Geary étant un indicateur local, l’effet de la météo est plus marqué. Mais on remarque tout de même que les paramètres architecturaux sont plus importants que les paramètres fonctionnels.

Figure 20 : répartition de la température à l’ombre selon l’indice de Moran avec une vue de dessus de la forêt

Les deux graphiques montrent l’agrégation de la température à l’ombre, je compare deux indices de Moran où finalement on observe une grande différence entre les pas de temps et les simulations. Ainsi le premier graphique, celui de gauche présente un modèle aléatoire de l’agrégation de la température à l’ombre tandis que celui de droit montre une concentration partiellement à certains endroits du couvert.

Figure 21 : répartition de la température au soleil selon l’indice de Moran avec une vue de

dessus de la forêt

(38)

37 On remarque que les valeurs de Moran pour la température à l’ombre et la température au soleil sont très similaires et que l’agrégation se réalise au même endroit. Toutefois ces données sont en 2D et les valeurs indiquées se basent sur une distance également 2D. Nous avons décidé de travailler ainsi car comme les données seront prises par un satellite ou un drone, il était évident qu’on aurait une image 2D. A noter que les indices de Moran sont plus élevés de l’ordre de 0,22 indiquant que la température des feuilles est plus concentrée en fonction de la hauteur.

Figure 22 : répartition de la température à l’ombre selon l’indice de Geary avec une vue de dessus de la forêt

L’agrégation de la température est différente entre Moran et Geary, ce qui est normal étant donné que Moran compare les points avec l’ensemble des autres tandis que Geary sur les points voisins. Les graphiques de la page précédente montrent que Geary est moins fiable que Moran, car ce dernier trouve arrive à trouver un indicateur proche de 0 et présentant une réelle répartition aléatoire, tandis que Geary, avec un indicateur proche de 1, présente une répartition moins aléatoire, voir observé une concentration de la température.

Figure 23 : répartition de la température au soleil selon l’indice de Geary avec une vue de

dessus de la forêt

(39)

38 Geary et Moran donnent différentes images sur l’agrégation de la température mais on observe toujours la même concentration en milieu du couvert où se retrouve une forte chaleur. Comparer l’agrégation de la température à l’ombre ou au soleil n’est pas utile, les points chaud et froid sont au même endroit suivant l’échelle des graphiques.

8.4.

8.4. 8.4.

8.4. Moran et Geary Moran et Geary Moran et Geary Moran et Geary av av av ave e ec les différents pas de temps (pommier e c les différents pas de temps (pommier c les différents pas de temps (pommier c les différents pas de temps (pommier)))) ::::

L’agrégation de la température des feuilles du pommier est majoritairement dictée par la densité foliaire aLAD que ce soit pour les températures au soleil et à l’ombre. Ces résultats sont donc très différents avec ceux de la forêt où c’était l’inclinaison des feuilles aLIAD qui avait le plus d’effet sur le modèle.

Tableaux 5 : paramètres les plus influents sur les indices de Moran et Geary de la température au soleil et à l’ombre pour le pommier à une vue de dessus

Les prochains graphiques de Morris se feront sur deux pas de temps. Par soucis de

brièveté, je ne peux pas montrer tous les pas de temps, donc je compare deux pas de temps

où une réelle différence est notée : le 1 et le 25. La plupart des graphiques sont très similaire

au pas de temps 1.

(40)

39 Figure 24 : graphiques de Morris sur l’indice de Moran de la température avec une vue de

dessus du pommier

Il y a une très faible variation des paramètres fonctionnels, seul le paramètre achitectural aLIAD perd en influence sur le modèle en fonction du pas de temps. Egalement vers le pas de temps 25, aLAD a son sigma qui augmente indiquant que pour certaines valeurs de la météo, indiquant que ce paramètre peut avoir un effet non linaire. Il est à noter que pour la forêt je n’ai pas pris le pas de temps 25 car on ne voyait pas de différence entre tous les pas de temps, tandis que pour le pommier seul il y a une légère variation.

Il y a une légère augmentation du sigma de aLAD mais beaucoup moins importante

que pour la forêt. L’agrégation de la température au soleil et à l’ombre devient moins

sensible aux variations d’aLIAD mais reste conséquent. Les paramètres fonctionnels ne sont

pas assez importants pour être considérer comme acteur de l’agrégation de la température.

(41)

40 Figure 25 : graphiques de Morris sur l’indice de Geary de la température avec une vue de

dessus du pommier

Figure 26 : répartition de la température à l’ombre selon l’indice de Moran avec une vue de dessus du pommier

Les indices de Moran pour SunlitTemp varient entre 0.02606 et 0.16396, le premier étant

proche de 0 l’agrégation est aléatoire. Tandis que le second est plus concentré.

(42)

41 Figure 27 : répartition de la température au soleil selon l’indice de Moran avec une vue de

dessus du pommier

L’agrégation de SunlitTemp, température au soleil, est la même que ShadedTemp si on prend le minimum de Moran. Les indices minimum et maximum de Moran sont situés pour la même simulation et le même pas de temps, malgré cela il faut noter une large différence de température entre la température au soleil et à l’ombre, il y a une différence d’une dizaine de degrés Celsius.

Figure 28 : répartition de la température à l’ombre selon l’indice de Geary avec une vue de

dessus du pommier

(43)

42 L’indice de Geary montre comme Moran une forte concentration de la température au milieu du pommier lorsque l’on prend le minimum de Geary, et une agrégation aléatoire du modèle pour l’indice maximum de Geary qui est proche de 1.

Figure 29 : répartition de la température au soleil selon l’indice de Geary avec une vue de dessus du pommier

Il y a toujours la même agrégation de la température avec la même concentration spatiale

de la température. Toutefois il y a entre la température à l’ombre et la température au soleil

de grands écarts de température, en effet les deux graphiques du dessus sont du même pas

de temps pour le même jeu de paramètre, or il y a une différence de 7°C entre la

température au soleil et à l’ombre.

(44)

43

8.5. 8.5. 8.5.

8.5. Vu Vu Vu Vue e e e de dessus avec de dessus avec de dessus avec de dessus avec la moyenne de la météo la moyenne de la météo la moyenne de la météo ((((forêt la moyenne de la météo forêt forêt)))) :::: forêt

Figure 30 : graphiques de Morris sur la moyenne de la température avec une vue de dessus de la forêt et la moyenne de la météo

En réalisant la moyenne de la météo, j’obtiens toujours les paramètres architecturaux ayant une moyenne absolue élevé et les paramètres fonctionnels négligeables sur le modèle. aLAD a toujours un effet linéaire contrairement à aLIAD que cela soit pour la moyenne de la température ou sur sa variance.

Figure 31 : graphiques de Morris de Geary et Moran de la température avec une vue de

dessus de la forêt et la moyenne de la météo

(45)

44 Les résultats de Moran et Geary en faisant la moyenne de la météo sont très similaires je ne montre donc qu’un seul graphique montrant que aLAD et aLIAD sont les seuls à avoir de l’effet sur le modèle. Donc en général l’agrégation de la température n’est pas influençable par bTemp.

8.6.

8.6. 8.6.

8.6. Vu Vu Vu Vue e e e de dessus avec de dessus avec de dessus avec de dessus avec la moyenne de la météo la moyenne de la météo la moyenne de la météo ((((pommi la moyenne de la météo pommi pommier pommi er er er)))) ::::

Figure 32 : graphiques de Morris sur la moyenne de la température avec une vue de dessus du pommier et la moyenne de la météo

Concernant le pommier, le paramètre aLAD fonctionne de la même façon que sur la forêt si on fait la moyenne de la météo. Toutefois, l’inclinaison foliaire aLIAD est également conséquente sur la variance de la température alors que sur la forêt c’était uniquement la densité foliaire aLAD qui dictait la variance. Les paramètres fonctionnels sont négligeables, bTemp qui a tendance à se démarquer des autres paramètres impacte peu le modèle.

Figure 33 : graphiques de Morris de Geary et Moran de la température avec une vue de

dessus du pommier et la moyenne de la météo

(46)

45 Le Moran et Geary du pommier sont différents de la forêt lorsqu’on les calcule en réalisant la moyenne de la météo. En effet pour le pommier, aLAD est plus impactant que aLIAD alors que c’est le contraire pour la forêt.

8.7. 8.7. 8.7.

8.7. Vu Vu Vu Vue e e e de l’ de l’ de l’ de l’ensemble de la forêt avec les différents pas de temps ensemble de la forêt avec les différents pas de temps ensemble de la forêt avec les différents pas de temps ensemble de la forêt avec les différents pas de temps ::::

Tableaux 6 : paramètres les plus influents sur la moyenne et la variance de la température

au soleil et à l’ombre pour une vue de l’ensemble de la forêt

(47)

46 Figure 34 : graphiques de Morris sur la moyenne de la température avec une vue de

l’ensemble de la forêt

Figure 35 : graphiques de Morris sur la variance de la température avec une vue de l’ensemble de la forêt

Les figures 34 et 35 montrent des résultats différents de la vue de dessus, le paramètre aLAD

est négligeable pour la moyenne des deux températures, toutefois la variance indique que

les paramètres architecturaux de la feuille sont les influents.

(48)

47

En comparant avec l’ensemble de la forêt et la vue de dessus, les résultats sont très

différents pour la moyenne de la température au soleil et à l’ombre. Le nombre de feuilles

en-dessous de celles les plus hautes reçoivent moins de rayonnement, ce qui laisse supposer

que dans un milieu peu éclairé, la température des feuilles à l’ombre et au soleil est

influencée par la densité foliaire aLAD. Les feuilles situées au soleil reçoivent plus de

rayonnement, donc comme le montre le deuxième tableau, la température de la feuille au

soleil est plus sensible à aLIAD. aLIAD est un facteur négligeable dans l’ensemble de la forêt

pour la température à l’ombre.

(49)

48

8.8. 8.8. 8.8.

8.8. Vu Vu Vu Vue e e e de l’ensemble du pommier avec les différents pas de temps de l’ensemble du pommier avec les différents pas de temps de l’ensemble du pommier avec les différents pas de temps de l’ensemble du pommier avec les différents pas de temps ::::

Tableaux 7 : paramètres les plus influents sur la moyenne et la variance de la température au soleil et à l’ombre pour une vue de l’ensemble du pommier

Les résultats montrent que le paramètre aLIAD est plus présent dans le pommier quand dans la forêt.

Figure 36 : graphiques de Morris sur la moyenne de la température avec une vue de

l’ensemble du pommier

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