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Observateur Hinf pour une classe de systèmes singuliers bilinéaires

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-00543077

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00543077

Submitted on 5 Dec 2010

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Observateur Hinf pour une classe de systèmes singuliers bilinéaires

Mohamed Zerrougui, Latifa Boutat-Baddas, Mohamed Darouach

To cite this version:

Mohamed Zerrougui, Latifa Boutat-Baddas, Mohamed Darouach. Observateur Hinf pour une classe de systèmes singuliers bilinéaires. Sixième Conférence Internationale Francophone d’Automatique, CIFA 2010, Jun 2010, Nancy, France. pp.CDROM. �hal-00543077�

(2)

Observateur H

pour une classe de syst`emes singuliers bilin´eaires

Mohamed Zerrougui1, Latifa Boutat-baddas1, Mohamed Darouach1

1Centre de Recherche en Automatique de Nancy,

UMR 7039 – Nancy-Universit´e, CNRS 186, Rue de Lorraine, Cosnes-Et-Romains

Mohamed.Zerrougui@iut-longwy.uhp-nancy.fr, Latifa.Boutat-Baddas@iut-longwy.uhp-nancy.fr, Mohamed.Darouach@iut-longwy.uhp-nancy.fr

esum´e— L’article que nous pr´esentons concerne la synth`ese d’observateurHpour une classe de syst`emes singuliers bi- lin´eaires. L’approche utilis´ee est bas´ee sur la r´esolution d’un syst`eme d’´equations de contraintes Sylvester. La synth`ese propos´ee unifie celle d’observateurs d’ordre r´eduit, d’ordre plein et d’ordre minimal pour cette classe de syst`emes sin- guliers bilin´eaires. Les gains de l’observateur sont obtenus par la r´esolution des in´egalit´es matricielles affines (LMI), un exemple num´erique est pr´esent´e pour illustrer notre ap- proche.

Mots-cl´es— ObservateurH, syst`emes bilin´eaires singuliers,

I. Introduction

Les syst`emes singuliers ont ´et´e introduit pour d´ecrire la dynamique de certains syst`emes pour lesquels la repr´esentation d’´etat standard n’est pas applicable.

R´ecemment, les syst`emes singuliers ont beaucoup attir´e l’attention de la communaut´e des automaticiens. Ils sont appel´es syst`emes singuliers, descripteurs, g´en´eralis´es, im- plicites ou syst`emes `a semi-´etat ([4]) , ces syst`emes ont un grand int´erˆet `a la fois pratique et th´eorique ([5] , [4], [3]), Nous les rencontrons dans des domaines aussi vari´es que les industries chimiques ([5]) et min´erales, la robo- tique, en g´enie ´electrique et dans les syst`emes ´economiques ([10]). Par cons´equent, la synth`ese d’observateurs pour les syst`emes singuliers semble ˆetre tr`es int´eressante (voir [4], [7], [8]).

Beaucoup de travaux ont ´et´e ´elabor´es autour de l’observa- tion et la synth`ese d’observateurs pour les syst`emes singu- liers lin´eaires (voir [7] et [4]). Dans ( [8] ) une extension d’observateurs est propos´ee pour une classe de syst`emes singuliers non-lin´eaires Lipschitziens.

En outre, lorsque le comportement dynamique d’un syst`eme ne permet pas de le mod´eliser par un syst`eme lin´eaire, quelques proc´ed´es physiques peuvent ˆetre mod´elis´es par des ´equations d’´etat bilin´eaires. La synth`ese d’observateurs pour les syst`emes bilin´eaires a ´et´e ´etudi´ee abondamment dans la litt´erature (voir [12]).

Dans le pr´esent article nous proposons la synth`ese d’un observateurHpour une classe de syst`emes bilin´eaires sin- guliers dont les bilin´earit´es sont consid´er´ees comme des in- certitudes structur´ees. L’approche propos´ee est bas´ee sur la r´esolution des contraintes sous formes d’´equations de Sylvester. Les conditions d’existence des solutions de ces

´equations sont donn´ees. Les probl`emes de convergence ex- ponentielle et de l’att´enuation du gainL2sont garanties par l’utilisation du lemme born´e r´eel, qui nous permet d’obtenir une formulation sous formes d’in´egalit´es matricielles LMI.

L’avantage de cette m´ethode est que l’erreur d’estimation ne d´epend pas explicitement de l’´etat du syst`eme, l’ob- servateur obtenu est d’ordre flexible et unifie la synth`ese d’observateurs de diff´erents ordres.

II. formulation du probl`eme Consid´erons le syst`eme suivant :

Ex(t)˙ = A0x(t) +Bu(t) +Pm

i=1uiAix(t) +D1w(t)

y(t) = Cx(t) +D2w(t) (1)

O`u x(t) IRn est le semi-vecteur d’´etat, u(t) IRm l’entr´ee du syt`eme,w(t)IRnw un signal de perturbation

`a ´energie finie, et y(t) IRp la sortie du syt`eme. La ma- triceEIRnE×n est singuli`ere pournE =n. Les matrices Ai IRnE×n pour i= 0,1..., m, B IRnE×m,C IRp×n, D1IRnE×nwet,D2IRp×nw sont r´eelles. le signal de per- turbationw(t)∈ L2est continu . L’entr´eeu(t), est continue et born´ee, c-`a-du(t)ΓIRm, tels que

Γ :={u(t)IRm/ui,minui(t)ui,max,i=1, ...,m}.

Soit la matrice Φ IRr×n1 matrice de rang plein ligne ([8]), telle que ΦE= 0. par cons´equent nous obtenons

ΦA0x(t) + ΦD1w(t) + Xm

i=1

uiΦAix(t) =−ΦBu(t).

Consid´erons l’observateur d’ordre r´eduit suivant :

8<

:

ζ(t)˙ = `

N0+Pm i=1uiNi

´ζ(t) +Hu(t)

+ `

J0+Pm i=1uiJi

´y(t) ˆ

x(t) = P ζ(t)QΦBu(t) +`

G0+Pm i=1uiGi´

y(t) (2)

Le vecteurζ(t)IRq repr´esente le vecteur d’´etat de l’ob- servateur et bx(t) IRn l’estim´e dex(t). Les matrices Ni, Ji,H,P,Q, etGi sont des matrices de dimensions appro- pri´ees `a d´eterminer pour quex(t) converge asymptotique-b ment versx(t) pourw(t) = 0,et pourw(t)6= 0,ke(t)k2<

γkw(t)k

Posonsε(t) =ζ(t)−T Ex(t) l’´ecart entreζ(t) etT Ex(t).

(3)

Nous obtenons donc le syt`eme suivant.

˙

ε(t) = `

N0+Pm i=1uiNi

´ε(t) + (J0C+N0T ET A0)x(t) + `Pm

i=1ui(NiT E+JiCT Ai)´ x(t) + (HT B)u(t)

+ `

J0D2T D1+Pm i=1uiJiD2

´w(t)

e(t) = P ε(t) +Pm

i=1ui(GiC+QΦAi)x(t) + (P T E+QΦA0+G0CIn)x(t)

+ `

QΦD1+G0D2+Pm

i=1uiGiD2´ w(t)

= P ε(t) + 0

@ˆ

P Q G0

˜ 2 4T E

ΦA0

C 3 5In

1 Ax(t)

+ Pm i=1ui

ˆ Q Gi

˜» ΦAi

C –«

x(t)

+ `

QΦD1+G0D2+Pm

i=1uiGiD2´ w(t)

(3)

Maintenant, si :

i) N0T ET A0+J0C= 0

ii) NiT ET Ai+JiC= 0 pour 1im iii) H=T B

iv) ˆ

P Q G0

˜ 2 4T E

ΦA0

C 3 5=In

v) ˆ Q Gi

˜» ΦAi

C

= 0 pour 1im (4)

L’erreur (3) est ind´ependante deuietx, dans ce cas nous obtenons

8<

:

˙

ε(t) = `

N0+Pm i=1uiNi

´ε(t)

+ `

J0D2T D1+Pm i=1uiJiD2

´w(t) e(t) = P ε(t) +`

QΦD1+G0D2+Pm

i=1uiGiD2´ w(t)

(5)

Les ´equationsi)−v) ont la forme d’un syst`eme d’´equations de Sylvester. La solution de ces ´equations peut ˆetre donn´ee de la mani`ere suivante :

D´efinissons la matrice ˜T =T−ΨΦ, o`u Ψ est une matrice arbitraire ([8]), donc les ´equationsi), ii), iv) etv) peuvent ˆetre ´ecrites comme suit :

i) ˆ

N0 −Ψ J N¯˜ 2 66 4

T˜E¯ Φ ¯A C¯ Θ

3 77

5= ˜TA¯ (6)

ii) ˆ

P Q G˜ 2 4

T˜E¯ Φ ¯A C¯

3

5= ¯In (7)

O`u

N¯ = ˆ

N1 N2 · · · Nm˜ ,A¯=ˆ

A0 A¯1˜ , G = ˆ

G0 G¯˜ ,G¯=ˆ

G1 · · · Gm˜ , J¯ = ˆ

J1 J2 · · · Jm

˜, J=ˆ J0 J¯˜

, E¯ = ˆ

E 0 · · · 0 ˜ ,I¯n=ˆ

In 0˜ ,

C¯ =

» C 0

0 C¯1

et Θ =

2 66 66 64

0 T E˜ 0 · · · 0 0 0 T E˜ . .. ...

..

. ... . .. . .. 0 0 0 · · · 0 T E˜

3 77 77 75 .

Avec

A¯1=ˆ

A1 · · · Am˜

et ¯C1= 2 66 66 64

C 0 · · · 0 0 C . .. ... ... . .. . .. 0 0 · · · 0 C

3 77 77 75 .

Soitϕ1 et ϕ2 des matrices d´efinies par :

ϕ1 = J0D2T D1+`Pm i=1uiJi

´D2

ϕ2 = QΦD1+G0D2+`Pm i=1uiGi

´D2

dans ce cas le syt`eme (5) peut ˆetre ´ecrit comme suit :

8<

:

˙

ε(t) = `

N0+Pm i=1uiNi

´ε(t) +ϕ1w(t)

e(t) = P ε(t) +ϕ2w(t)

(8)

nous supposons : Hypoth`ese 1 : rang

E¯ Φ ¯A

C¯

=n+rang Φ ¯A1

C¯1

.

Remarque 1 : Lorsqueui = 0, pour i= 1,· · ·, m, l’Hy- poth`ese 1 se r´eduit `a celle obtenue pour les syst`emes sin- guliers lin´eaires (voir [8]).

Remarque 2 : Nous pourrons remarquer que la dimen- sion de l’observateur (2) est q 6 n, donc la pr´esente ap- proche unifie la synth`ese des observateurs d’ordre plein (q=n) et d’ordre r´eduit (q=np).

III. Principaux r´esultats

Dans cette section, nous pr´esentons une nouvelle m´ethode pour la synth`ese de l’observateur (2) pour le syst`eme (1) qui garantie que l’erreure(t) converge asymp- totiquement vers z´ero pour w(t) = 0 ainsi que pour w(t) 6= 0,ke(t)k2 < γkw(t)k2 o`u γ est un scalaire qui correspond `a la performance prescrite. La synth`ese de l’ob- servateur (2) de dimensionqrevient `a trouver les matrices T,Ni,Ji,H,P,QetGi.

A. La solution des contraintes de Sylvester

Avant de donner la m´ethode suivie pour la synth`ese de l’observateur (2), nous consid´erons l’´equation (7) :

ˆ P Q G ˜

2 4

T˜E¯ Φ ¯A C¯

3

5 = I¯n

Elle admet une solution si et seulement si

rang 2 66 4

T˜E¯ Φ ¯A C¯ I¯n

3 77 5=rang

2 4

T˜E¯ Φ ¯A C¯

3

5 (9)

Maintenant, de l’Hypoth`ese 1 et (9), nous avons

rang 2 4

T˜E¯ Φ ¯A C¯

3 5=rang

2 4

E¯ Φ ¯A

C¯ 3

5=n+rang

»Φ ¯A1

C¯1

SoitR1 une matrice de rang plein ligne tels que

rang 2 4R1

Φ ¯A C¯

3 5=rang

2 4

E¯ Φ ¯A

C¯ 3 5=rang

2 4

T˜E¯ Φ ¯A C¯

3

5=n+rang

»Φ ¯A1

C¯1

(4)

donc, il existe toujours des matricesK1 et ˜T tel que

T˜E¯=R1K1

»Φ ¯A C¯

.

Ou encore

ˆT˜ K1

˜ 2 4

E¯ Φ ¯A

C¯ 3

5=R1 (10)

Donc sous l’Hypoth`ese 1, une solution de (10) est donn´ee par :

ˆT˜ K1

˜=R1

2 4

E¯ Φ ¯A

C¯ 3 5

+

(11)

O`u M+est une inverse g´en´eralis´ee de M+ v´erifiant M M+M

Ce qui donne

T˜=R1

2 4

E¯ Φ ¯A

C¯ 3 5

+» I 0

et

K1=R1

2 4

E¯ Φ ¯A

C¯ 3 5

+» 0 I

Egalement, sous l’Hypoth`ese 1 la solution g´en´erale de (7) sera donn´ee par

ˆ P Q G ˜

= ¯In+1 Z2

I1+1

(12)

O`u Ω1 =

T˜E¯ Φ ¯A C¯

et Z2 est une matrice arbitraire de di- mension appropri´ee.

De la mˆeme fa¸con, sous l’Hypoth`ese 1, la solution g´en´erale de (6) est donn´ee par

ˆN0 −Ψ J N¯˜

= ˜TAΩ¯ +2 Z1

I2+2

(13)

O`u Ω2 =

T˜E¯ Φ ¯A C¯ Θ

et Z1 est une matrice arbitraire de di- mension appropri´ee.

Maintenant, d´efinissons les matrices suivantes

ΛP = ¯In+1 2 4 I

0 0

3

5,ΛQ= ¯In+1 2 4 0

I 0

3 5

ΛG= ¯In+1 2 4 0

0 I

3

5,P=

I1+12 4 I

0 0

3 5

Q=

I1+12 4 0

I 0

3

5,∆G=

I1+12 4 0

0 I

3 5

ΛN0= ˜TAΩ¯ +2 2 64

I 0 0 0

3

75Ψ= ˜TAΩ¯ +2 2 64

0 I 0 0

3 75

ΛJ = ˜TAΩ¯ +2 2 64

0 0 I 0

3

75,ΛN¯ = ˜TAΩ¯ +2 2 64

0 0 0 I

3 75

N0= (I2+2) 2 64

I 0 0 0

3

75,Ψ= (I2+2) 2 64

0 I 0 0

3 75

J= (I2+2) 2 64

0 0 I 0

3

75,∆N¯ = (I2+2) 2 64

0 0 0 I

3 75

nous obtenons

N0 = ΛN0Z1N0,N¯ = ΛN¯Z1N¯, Ψ = −ΛΨ+Z1Ψ, J0= ΛJ0Z1J0,

J¯ = ΛJ¯Z1J¯, P= ΛPZ2P, G¯ = ΛGZ2G, Q= ΛQZ2Q

avec

ΛG = ˆ

ΛG0 ΛG¯

˜,G=ˆ

G0 G¯

˜

et ΛJ = ˆ

ΛJ0 ΛJ¯

˜,J =ˆ

J0 J¯

˜

A partir de ces valeurs nous pouvons d´eduire les matrices ϕ1et ϕ2comme suit

ϕ1 = Λϕ1Z1ϕ1

ϕ2 = Λϕ2Z2ϕ2

o`u

Λϕ1 = ΛJ0D2T D1+ Xm

i=1

uiΛJiD2,

ϕ1 = J0D2+ Xm

i=1

ui∆JiD2,

Λϕ2 = ΛQΦD1+ ΛG0D2+ Xn

i=1

uiΛGiD2,

ϕ2 = QΦD1+ ∆G0D2+ Xm

i=1

uiGiD2.

B. Synth`ese de l’observateurH

Dans cet article, nous consid´erons chaque entr´ee ui(t) comme ”une incertitude structur´ee” (voir [1]), donc nous pouvons r´ecrireui(t) comme suit :

ui(t) =αi+σiδi(t)

o`u αi IR etσiIRsont donn´ees∀i= 1, ..., mpar

αi=ui,min+ui,max

2 etσi=ui,maxui,min

2

avec α0= 1 etσ0= 0.

La nouvelle variable incertaine sera δi(t)Γ¯ IRm o`u le polytope ¯Γ est d´efini par

Γ :=¯ (t)IRmi,minδi(t)δi,max

| {z }

pouri=1,...,m

}.

(5)

o`u :δi,min=−1 etδi,max= +1.

Remarque 3 : Nous pouvons remarquer que la stabilit´e asymptotique de ε(t) est suffisante pour limt→∞e(t) = 0, puisque pourw(t) = 0 nous avons

e(t) =P ε(t).

Le lemme suivant donne les conditions de stabilit´e de ε(t) pourw(t) = 0.

Lemme 1 : Pour w(t) = 0, la dynamique de l’erreur (8) est asymptotiquement stable, s’il existe une matriceX d´efinie positive telle que

„ `N0+ ¯Nα¯+ ¯Nσ∆¯ ε(δ) ¯Hε´T

X+

X`

N0+ ¯Nα¯+ ¯Nσ∆¯ ε(δ) ¯Hε

´

«

<0 (14)

o`u

¯

αε = ˆ

α1Iq ... αmIq ˜T

,

¯

αw = ˆ

α1Ip ... αmIp ˜T

,

¯

σε = bdiagˆ

σ1Iq ... σmIq ˜ , D¯2 = bdiagˆ

σ1D2 ... σmD2

˜,

ε(δ) = bdiag(ˆ

δ1Iq ... δmIq ˜ ),

w(δ) = bdiag(ˆ

δ1Inw ... δmInw

˜), H¯ε = ˆ

Iq ... Iq ˜T

H¯w = ˆ

Inw ... Inw

˜T

Preuve 1 : Pourw(t) = 0, l’´equation (8) devient :

8<

:

˙

ε(t) = `

N0+Pm i=1uiNi

´ε(t)

e(t) = P ε(t)

(15)

Par la substitution deui(t) =αiiδi(t) dans (15) nous obtenons

8<

:

˙

ε(t) = `

N0+Pm

i=1i+σiδi(t))Ni

´ε(t)

e(t) = P ε(t)

Ce que nous pouvons r´e´ecrire comme suit :

8<

:

˙

ε(t) = `

N0+ ¯Nα¯ε+ ¯Nσ¯εε(δ) ¯Hε´ ε(t) e(t) = P ε(t)

(16)

Soit la fonction de Lyapunov candidateV(t) =εT(t)Xε(t), sa d´eriv´ee ˙V(t) le long de la solution de (16) est donn´ee par

V˙(t) = `

N0+ ¯Nαε¯ + ¯N¯σε∆ε(δ) ¯Hε´T

X +X`

N0+ ¯Nα¯ε+ ¯Nσ¯εε(δ) ¯Hε´

si (14) est satisfaite, ˙V (t) < 0, et la stabilit´e de ε(t) est garantie, ce qui prouve le Lemme 1.

Maintenant, soitw(t)6= 0,donc nous avons :

8>

>>

<

>>

>:

˙

ε(t) = `

N0+Pm i=1uiNi

´ε(t)

+ `

J0D2T D1+Pm i=1uiJiD2

´w(t)

e(t) = P ε(t)

+ `

QΦD1+G0D2+Pm

i=1uiGiD2

´w(t)

(17)

En substituantui(t) =αi+σiδi(t) dans (17), nous ob- tenons

8>

>>

>>

<

>>

>>

>:

˙

ε(t) = `

N0+Pm

i=1i+σiδi(t))Ni´ ε(t) + (J0D2T D1)w(t)

+ Pm

i=1i+σiδi(t))JiD2w(t) e(t) = P ε(t) + (QΦD1+G0D2)w(t)

+ Pm

i=1i+σiδi(t))GiD2w(t)

d’o`u

8>

>>

><

>>

>>

:

˙

ε(t) = `

N0+ ¯Nα¯ε+ ¯N¯σεε(δ) ¯Hε´ ε(t)

+

J0D2+ ¯Jα¯wD2T D˜ 1ΨΦD1

w(t) + J¯D¯2w(δ) ¯Hww(t)

e(t) = P ε(t) + (QΦD1+G0D2+ ¯αwD2)w(t) + G¯D¯2w(δ) ¯Hww(t)

Ce qui nous donne

8>

>>

>>

>>

>>

>>

>>

><

>>

>>

>>

>>

>>

>>

>>

:

˙

ε(t) = [(ΛN0+ ΛN¯α¯ε)Z1(∆N0+ ∆N¯α¯ε)]ε(t) + ˆ

N¯¯σεZ1N¯σ¯ε)∆ε(δ) ¯Hε˜ ε(t)

+

ΛJ0D2T D˜ 1+ ΛΨΦD1+ ΛJ¯α¯wD2

w(t)

Z1`

J0D2+ ∆ΨΦD1+ ∆J¯α¯wD2´ w(t) + ˆ

J¯D¯2Z1J¯D¯2)∆w(δ) ¯Hw˜ w(t) e(t) = PZ2P(t)

+ `

ΛG0D2+ ΛG¯α¯wD2+ ΛQΦD1´ w(t)

Z2

`G0D2+ ∆QΦD1+ ∆G¯α¯wD2

´w(t) + ˆ

G¯D¯2Z2G¯D¯2)∆w(δ) ¯Hw˜ w(t)

Donc, nous obtenons

8>

>>

><

>>

>>

:

˙

ε(t) = (AZ1C)ε(t) + ((AeZ1Ce)∆ε(δ) ¯Hε)ε(t) + (BZ1G)w(t) + ((BeZ1Ge)∆w(δ) ¯Hw)w(t) e(t) = PZ2P)ε(t) + ((eFZ2He)∆w(δ) ¯Hw)w(t)

+ (FZ2H)w(t)

o`u

A = ΛN0+ ΛN¯α¯ε,

C = N0+ ∆N¯α¯ε,Ae= ΛN¯¯σε,Ce= ∆N¯σ¯ε, B = ΛJ0D2T D˜ 1+ ΛJ¯α¯wD2+ ΛΨΦD1,

G = J0D2+ ∆ΨΦD1+ ∆J¯α¯wD2,Be= ΛJ¯D¯2,Ge= ∆J¯D¯2, F = ΛG0D2+ ΛG¯α¯wD2+ ΛQΦD1,Fe= ΛG¯D¯2,

H = G0D2+ ∆QΦD1+ ∆G¯α¯wD2,He= ∆G¯D¯2

Finalement nous obtenons

˙

ε(t) = (AZ1C(t) + (ˆ

B eA Be ˜

−Z1ˆ

G Ce Ge ˜ )

0

@ w

pε

pw

1 A

et

2 4 e(t)

qε

qw

3 5=

2

4 ΛPZ2P

H¯ε

0 3

5ε(t) (18)

+ 2 4

FZ2H 0 eFZ2He

0 0 0

H¯w 0 0 3 5 2 4 w

pε

pw

3 5 (19)

o`u »

pε

pw

=

» ε(δ) 0 0 w(δ)

– » qε

qw

(20)

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