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L’hypnose médicale Des réponses à vos questions

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Academic year: 2022

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L’hypnose médicale

Des réponses à vos questions

APSI - L’hypnose médicale - Août 2012

Cette brochure a été élaborée par les Dres Nicole Cheseaux et Edith Brandao Farinelli du service d’anesthésiologie et avec la collaboration du ser- vice de la communication patients et usagers.

Informations pratiques Vos questions

Pour toute demande de consultation en hypnose médicale, contactez le secréta- riat médical d’anesthésiologie

022 372 74 15

L’hypnose médicale est également prati- quée au service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise

022 372 38 66

et au service d’enseignement thérapeu- tique pour maladies chroniques

022 372 97 22 Si je n’entre pas en état d’hypnose ?

Tout le monde peut y arriver. Il suf- fit de le désirer, d’être motivé, d’avoir confiance en la personne qui propose cette technique et de coopérer.

Si je me réveille avant la fin de l’intervention ?

L’hypnose est un état de veille, pas de sommeil. Pendant l’intervention, vous pouvez sortir et retourner en hypnose suivant vos besoins. L’essentiel, c’est votre confort.

Si l’hypnose n’est pas suffisante à mon confort ?

Les techniques anesthésiques asso- ciées peuvent à tout moment être ren- forcées.

Si, au dernier moment, je ne souhaite plus l’hypnose ? Votre hypnothérapeute est avant tout anesthésiste. Il vous proposera alors une autre technique anesthésique adaptée à votre situation.

L’hypnose remplace-t-elle les médicaments et les autres traitements ?

Non. Elle est utilisée avec les médica- ments et les traitements déjà entrepris.

(2)

Qu’est-ce que c’est ? Quand en bénéficier ?

L’hypnose médicale est une tech- nique qui vise à induire un état de conscience modifié – l’état hypno- tique – et à l’utiliser à différentes fins thérapeutiques.

Cet état n’a rien de mystérieux. Il mani- feste une disposition naturelle du cerveau que nous avons déjà tous expé- rimentée. En fait, chaque fois que nous sommes très concentrés sur une activité en cours, nous sommes en état d’hyp- nose. Par exemple, pendant une lecture passionnante. Notre attention est alors focalisée sur le texte au point de ne plus ressentir ce qui se passe autour de nous.

Lors d’une intervention chirurgicale L’hypnose complète l’anesthésie et amé- liore le bien-être et le confort du patient avant, pendant et après l’opération.

Dans certains cas, elle remplace l’anes- thésie générale en étant combinée à une anesthésie locale et à de très faibles doses de médicaments sédatifs et anti- douleurs intraveineux. Cette technique peut être envisagée si :

l’intervention est praticable en anesthésie locale.

le chirurgien est favorable à cette approche.

Pour des actes médicaux

Lors d’examens à but diagnostique ou thérapeutique. Par exemple, lors d’en- doscopies digestives ou pulmonaires, lors d’examens radiologiques ou cardio- logiques.

Lors de gestes médicaux comme des ponctions ou des changements de pan- sements.

Lors de douleurs

En cas de douleurs chroniques, rebelles ou fantômes (membres amputés), l’hypnose renforce l’effet des médica- ments. Elle ne se substitue pas aux trai- tements entrepris, mais les complète.

Lors de craintes liées à l’hôpital Par exemple la peur des aiguilles, des tunnels d’une IRM, d’une anesthésie générale, etc.

Comment se déroule l’hypnose ? Par des mots choisis, l’hypnothéra- peute vous permet d’entrer dans l’état hypnotique. Vous êtes alors plus récep- tif aux suggestions de vécu agréable et de sensations de confort proposées pendant la séance.

Qui la pratique ?

Au service d’anesthésiologie des HUG, l’hypnothérapie est pratiquée par un médecin anesthésiste au bénéfice d’une formation en hypnose validée par la Fédération des médecins suisses (FMH).

Pourquoi recourir à l’hypnose ? En anesthésiologie, l’hypnose est principalement utilisée dans le trai- tement de l’anxiété et de la douleur en association avec les médica- ments habituels. Elle est indiquée pour :

diminuer les doses de médica- ments sédatifs et antalgiques lors d’une anesthésie

améliorer l’efficacité des traite- ments contre la douleur

combattre certaines phobies liées au milieu hospitalier.

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Qu’est-ce que c’est ? Quand en bénéficier ?

L’hypnose médicale est une tech- nique qui vise à induire un état de conscience modifié – l’état hypno- tique – et à l’utiliser à différentes fins thérapeutiques.

Cet état n’a rien de mystérieux. Il mani- feste une disposition naturelle du cerveau que nous avons déjà tous expé- rimentée. En fait, chaque fois que nous sommes très concentrés sur une activité en cours, nous sommes en état d’hyp- nose. Par exemple, pendant une lecture passionnante. Notre attention est alors focalisée sur le texte au point de ne plus ressentir ce qui se passe autour de nous.

Lors d’une intervention chirurgicale L’hypnose complète l’anesthésie et amé- liore le bien-être et le confort du patient avant, pendant et après l’opération.

Dans certains cas, elle remplace l’anes- thésie générale en étant combinée à une anesthésie locale et à de très faibles doses de médicaments sédatifs et anti- douleurs intraveineux. Cette technique peut être envisagée si :

l’intervention est praticable en anesthésie locale.

le chirurgien est favorable à cette approche.

Pour des actes médicaux

Lors d’examens à but diagnostique ou thérapeutique. Par exemple, lors d’en- doscopies digestives ou pulmonaires, lors d’examens radiologiques ou cardio- logiques.

Lors de gestes médicaux comme des ponctions ou des changements de pan- sements.

Lors de douleurs

En cas de douleurs chroniques, rebelles ou fantômes (membres amputés), l’hypnose renforce l’effet des médica- ments. Elle ne se substitue pas aux trai- tements entrepris, mais les complète.

Lors de craintes liées à l’hôpital Par exemple la peur des aiguilles, des tunnels d’une IRM, d’une anesthésie générale, etc.

Comment se déroule l’hypnose ? Par des mots choisis, l’hypnothéra- peute vous permet d’entrer dans l’état hypnotique. Vous êtes alors plus récep- tif aux suggestions de vécu agréable et de sensations de confort proposées pendant la séance.

Qui la pratique ?

Au service d’anesthésiologie des HUG, l’hypnothérapie est pratiquée par un médecin anesthésiste au bénéfice d’une formation en hypnose validée par la Fédération des médecins suisses (FMH).

Pourquoi recourir à l’hypnose ? En anesthésiologie, l’hypnose est principalement utilisée dans le trai- tement de l’anxiété et de la douleur en association avec les médica- ments habituels. Elle est indiquée pour :

diminuer les doses de médica- ments sédatifs et antalgiques lors d’une anesthésie

améliorer l’efficacité des traite- ments contre la douleur

combattre certaines phobies liées au milieu hospitalier.

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Qu’est-ce que c’est ? Quand en bénéficier ?

L’hypnose médicale est une tech- nique qui vise à induire un état de conscience modifié – l’état hypno- tique – et à l’utiliser à différentes fins thérapeutiques.

Cet état n’a rien de mystérieux. Il mani- feste une disposition naturelle du cerveau que nous avons déjà tous expé- rimentée. En fait, chaque fois que nous sommes très concentrés sur une activité en cours, nous sommes en état d’hyp- nose. Par exemple, pendant une lecture passionnante. Notre attention est alors focalisée sur le texte au point de ne plus ressentir ce qui se passe autour de nous.

Lors d’une intervention chirurgicale L’hypnose complète l’anesthésie et amé- liore le bien-être et le confort du patient avant, pendant et après l’opération.

Dans certains cas, elle remplace l’anes- thésie générale en étant combinée à une anesthésie locale et à de très faibles doses de médicaments sédatifs et anti- douleurs intraveineux. Cette technique peut être envisagée si :

l’intervention est praticable en anesthésie locale.

le chirurgien est favorable à cette approche.

Pour des actes médicaux

Lors d’examens à but diagnostique ou thérapeutique. Par exemple, lors d’en- doscopies digestives ou pulmonaires, lors d’examens radiologiques ou cardio- logiques.

Lors de gestes médicaux comme des ponctions ou des changements de pan- sements.

Lors de douleurs

En cas de douleurs chroniques, rebelles ou fantômes (membres amputés), l’hypnose renforce l’effet des médica- ments. Elle ne se substitue pas aux trai- tements entrepris, mais les complète.

Lors de craintes liées à l’hôpital Par exemple la peur des aiguilles, des tunnels d’une IRM, d’une anesthésie générale, etc.

Comment se déroule l’hypnose ? Par des mots choisis, l’hypnothéra- peute vous permet d’entrer dans l’état hypnotique. Vous êtes alors plus récep- tif aux suggestions de vécu agréable et de sensations de confort proposées pendant la séance.

Qui la pratique ?

Au service d’anesthésiologie des HUG, l’hypnothérapie est pratiquée par un médecin anesthésiste au bénéfice d’une formation en hypnose validée par la Fédération des médecins suisses (FMH).

Pourquoi recourir à l’hypnose ? En anesthésiologie, l’hypnose est principalement utilisée dans le trai- tement de l’anxiété et de la douleur en association avec les médica- ments habituels. Elle est indiquée pour :

diminuer les doses de médica- ments sédatifs et antalgiques lors d’une anesthésie

améliorer l’efficacité des traite- ments contre la douleur

combattre certaines phobies liées au milieu hospitalier.

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L’hypnose médicale

Des réponses à vos questions

APSI - L’hypnose médicale - Août 2012

Cette brochure a été élaborée par les Dres Nicole Cheseaux et Edith Brandao Farinelli du service d’anesthésiologie et avec la collaboration du ser- vice de la communication patients et usagers.

Informations pratiques Vos questions

Pour toute demande de consultation en hypnose médicale, contactez le secréta- riat médical d’anesthésiologie

022 372 74 15

L’hypnose médicale est également prati- quée au service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise

022 372 38 66

et au service d’enseignement thérapeu- tique pour maladies chroniques

022 372 97 22 Si je n’entre pas en état d’hypnose ?

Tout le monde peut y arriver. Il suf- fit de le désirer, d’être motivé, d’avoir confiance en la personne qui propose cette technique et de coopérer.

Si je me réveille avant la fin de l’intervention ?

L’hypnose est un état de veille, pas de sommeil. Pendant l’intervention, vous pouvez sortir et retourner en hypnose suivant vos besoins. L’essentiel, c’est votre confort.

Si l’hypnose n’est pas suffisante à mon confort ?

Les techniques anesthésiques asso- ciées peuvent à tout moment être ren- forcées.

Si, au dernier moment, je ne souhaite plus l’hypnose ? Votre hypnothérapeute est avant tout anesthésiste. Il vous proposera alors une autre technique anesthésique adaptée à votre situation.

L’hypnose remplace-t-elle les médicaments et les autres traitements ?

Non. Elle est utilisée avec les médica- ments et les traitements déjà entrepris.

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L’hypnose médicale

Des réponses à vos questions

APSI - L’hypnose médicale - Août 2012

Cette brochure a été élaborée par les Dres Nicole Cheseaux et Edith Brandao Farinelli du service d’anesthésiologie et avec la collaboration du ser- vice de la communication patients et usagers.

Informations pratiques Vos questions

Pour toute demande de consultation en hypnose médicale, contactez le secréta- riat médical d’anesthésiologie

022 372 74 15

L’hypnose médicale est également prati- quée au service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise

022 372 38 66

et au service d’enseignement thérapeu- tique pour maladies chroniques

022 372 97 22 Si je n’entre pas en état d’hypnose ?

Tout le monde peut y arriver. Il suf- fit de le désirer, d’être motivé, d’avoir confiance en la personne qui propose cette technique et de coopérer.

Si je me réveille avant la fin de l’intervention ?

L’hypnose est un état de veille, pas de sommeil. Pendant l’intervention, vous pouvez sortir et retourner en hypnose suivant vos besoins. L’essentiel, c’est votre confort.

Si l’hypnose n’est pas suffisante à mon confort ?

Les techniques anesthésiques asso- ciées peuvent à tout moment être ren- forcées.

Si, au dernier moment, je ne souhaite plus l’hypnose ? Votre hypnothérapeute est avant tout anesthésiste. Il vous proposera alors une autre technique anesthésique adaptée à votre situation.

L’hypnose remplace-t-elle les médicaments et les autres traitements ?

Non. Elle est utilisée avec les médica- ments et les traitements déjà entrepris.

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