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Colonisations et décolonisations françaises depuis 1850

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Colonisations

et décolonisations françaises

depuis 1850

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Collection Prépas

. Série Préparation aux concours

V. ANGLARD, L'Épreuve de français aux concours scientifiques.

P. GUÉRIAUD et G. SOUCHON, L'Épreuve écrite et orale de culture générale aux concours.

. Série Histoire dirigée par Fabrice Abbad F. ABBAD, La France de 1919 à 1939.

B. AFFILÉ et F. RIMBERT, L'Évolution économique du monde depuis 1880.

B. BRUNETEAU, Histoire de l'unification européenne.

F. MARCARD, La France 1870 à 1918.

F. MARCARD, Religion et société en France aux XIXe et xxe siècles.

B. PELLISTRANDI et H. MULTON, L'Histoire à l'examen d'entrée à Sciences-Po : le XXe siècle.

B. PHAN, La France de 1940 à 1958.

J. PORTES, Les États-Unis au xxe siècle.

J.-L. VAN REGEMORTER, La Russie et l'ex-URSS au xxe siècle.

. Série Géographie dirigée par Robert Cheize N. BADIA-LLOVERAS, Le Tiers-Monde.

L. CARROUÉ, L'Union européenne : de l'Union européenne à l'Europe occidentale.

L. CARROUÉ et V. OTH, L'Europe médiane.

S. CHÉDÉMAIL, Migrants internationaux et diaspora.

R. CHEIZE, La France.

R. CHEIZE et J.-P. ROUSSEAU, Le Monde en cartes.

R. D'ANGIO et J. MAUDUY, Les Rivages asiatiques du Pacifique.

Y. GERVAISE et P. JAMBARD, Le Commerce international : des espaces interdépendants.

J. MARCADON, É. AUPHAN, A. BARRÉ et M. CHESNAIS, Les Transports.

J. MAUDUY, Les États-Unis.

P. PELLETIER, Le Japon.

. Série Philosophie dirigée par Jacqueline Russ

F. BRAUNSTEIN et J.-F. PÉPIN, L'Héritage de la pensée grecque et latine.

F. DAGOGNET, L'Essor technologique et l'idée de progrès.

J. LEFRANC, L'Esprit des Lumières et leur destin.

R. MISRAHI, Les Figures du moi et la question du sujet depuis la Renaissance.

F. VALLANÇON, L'État, le droit et la société modernes.

. Série Économie dirigée par Bernard Simler

A. BEITONE et al., Analyse économique et historique des sociétés contemporaines, tomes 1 et 2.

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Bernard PHAN

Colonisations décolonisations et

françaises depuis 1850

ARMAND COLIN

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Collection Prépas

Série Histoire

Sous la direction de Fabrice Abbad

f DANGER l 1 )WfOC(mME TUE LE UVRE .

Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représente pour l'avenir de l'écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photocopillage ». Cette pratique qui s'est généralisée, notamment dans les établissements d'enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd'hui menacée. • Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites.

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@ Armand Colin, Paris, 1999 DÉPARTEMENT DES ÉDITIONS NATHAN ISBN 2-200-01944-0

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ARMAND COLIN • 34 BIS, RUE DE L'UNIVERSITÉ • 75007 PARIS

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Sommaire

Introduction 7

Chapitre 1 L'acquisition de l'empire colonial 9

Chapitre 2 L'organisation de l'empire colonial 35

Chapitre 3 La Grande Guerre et l'ébranlement

de l'ordre français 61

Chapitre 4 Regain de tension

et Seconde Guerre mondiale 91

Chapitre 5 La IVe République : de l'Empire

à l'Union française 117

Chapitre 6 La décolonisation inachevée 149

Conclusion 179

Bibliographie 181

Index 183

Table des cartes 189

Table des plans 189

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Introduction

La seconde expansion coloniale des puissances européennes fut un des princi- paux caractères du xixe siècle et aboutit à placer le monde sous la domination — ou l'influence — de l'Europe. Dans cette course à l'acquisition de territoires, la France réussit à bâtir le deuxième empire colonial en superficie, après celui du Royaume-Uni. Cette colonisation française obéit, pour l'essentiel, aux mêmes raisons que celles des autres puissances, mais elle prit néanmoins des formes spécifiques. Méfiants à l'origine, peu portés à s'expatrier, les Français finirent par considérer comme définitivement acquis les territoires soumis à leur souve- raineté et se fixèrent comme objectif d'y enraciner l'héritage de la Révolution française, mais dans une démarche politique ambiguë et prônant l'assimilation tout en la repoussant sans cesse à plus tard.

Dès son installation, l'autorité française fut contestée, principalement dans les possessions déjà pourvues d'une organisation politico-administrative. Au fil du temps, le non-respect par le colonisateur français de ses propres principes et sa volonté de maintenir la subordination des indigènes firent naître une frustration et stimulèrent l'aspiration des populations colonisées à recouvrer leur souverai- neté. Ce rejet de la colonisation fut accéléré par la Grande Guerre et encouragé par des influences extérieures que la France ne pouvait pas empêcher de s'exercer. On aboutit à un entre-deux-guerres agité, puis les revendications prirent une bien plus grande ampleur avec le second conflit mondial. Cela n'entraîna pas pour autant une évolution significative, ni de l'opinion publique métropolitaine, ni des dirigeants politiques. Il est vrai que les différents prota- gonistes étaient de forces inégales.

Il en résulta une décolonisation mêlant retrait pacifique et guerre avec, dans ce dernier cas, la perte des intérêts économiques dont la guerre était censée assurer la défense et la pérennité. Cette décolonisation fut également la source de bien des difficultés en métropole même, entraînant dans la société des tensions, des divisions, jetant le trouble dans les esprits et aboutissant finalement à la chute de la IVe République du fait d'un putsch militaire.

L a d é c o l o n i s a t i o n n e f u t p a s c o m p l è t e e t la F r a n c e e s t e n c o r e , à la f i n d u XXe

siècle, obligée d'affronter quelques agitations qui contestent sa souveraineté sur des terres qu'elle a acquises par la violence. Dans le même temps s'est déve- loppée dans le « pré carré africain » une politique dite de coopération, mais qui par de nombreux aspects mériterait plutôt d'être qualifiée de néo-coloniale.

Enfin, il n'est pas inutile de rappeler que l'histoire de la colonisation, et même de la décolonisation, est le plus souvent faite par le colonisateur et présentée exclusivement de son point de vue.

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Chapitre 1

L'acquisition de l'empire colonial

► Sujets possibles 10

► Cours 11

Introduction 11

1. Une expansion aux causes multiples 11

1.1. La suprématie européenne 1.1.1. Des hommes nombreux et instruits 1.1.2. Suprématie économique 1.1.3. Possession d'outils modernes 1.2. Les raisons économiques et financières

1.2.1. La fourniture de matières premières 1.2.2. La recherche de marchés 1.2.3. La quête de placements sûrs 1.3. Des raisons idéologiques et politiques 1.3.1. La mission civilisatrice

1.3.2. Le maintien de la grandeur nationale 1.3.3. L'héritage de 1789

2. Une conquête le plus souvent aisée 15

2.1. L'installation de la souveraineté française 2.1.1. De l'exploration à l'installation 2.1.2. Inégalité des protagonistes 2.1.3. Violence et bonne conscience 2.2. La compétition entre puissances 2.2.1. Avant la Conférence coloniale de Berlin

2.2.2. La Conférence coloniale de Berlin (1884-1885) 2.2.3. La fin du XIXe siècle

2.3. Des tensions internationales limitées 2.3.1. Entre France et Grande-Bretagne 2.3.2. Les crises marocaines 2.3.3. Entre France et Italie

3. Le second empire colonial 21

3.1. Les possessions françaises avant 1850 3.1.1. En Afrique

3.1.2. En Amérique

3.1.3. En Asie et dans les océans Indien et Pacifique 3.2. Les acquisitions du Second Empire

3.2.1. En Afrique 3.2.2. En Asie

3.2.3. Dans les océans Indien et Pacifique 3.3. L'expansion coloniale sous la IIIe République

3.3.1. En Afrique 3.3.2. En Asie

3.3.3. Dans les océans Indien et Pacifique

Conclusion 24

1. Le terme d Empire ne fut couramment employé pour désigner le domaine colonial qu'après 1918.

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Synthèses 25 1. La France et l'action missionnaire

2. Le problème des terres

3. Le peuplement de l'empire colonial

Plan 29

Militaires et missionnaires dans la colonisation française jusqu'en 1939

Clés et repères 31

Sujets possibles

- L'expansion coloniale française en Afrique - L'expansion coloniale française en Asie - La France et l'Afrique blanche avant 1914 - La société française et l'expansion coloniale - L'expansion coloniale et la vie politique française - Expansion coloniale et politique extérieure de la France

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Cours

Introduction

Avant les acquisitions coloniales du Second Empire, les possessions extra-euro- péennes de la France n'étaient guère étendues. Aux quelques territoires récu- pérés après Waterloo, Louis-Philippe avait ajouté essentiellement l'Algérie, en consolidant et en étendant la fragile installation réalisée in extremis par Charles X en 1830. En 1914, la France avait imposé sa souveraineté et exerçait son autorité sur des portions plus ou moins vastes des cinq continents. Dans cette démarche de conquête, elle avait partagé la politique des autres puissances européennes avec lesquelles elle s'était trouvée en compétition. Cette expansion coloniale avait, dans la plupart des cas, été aisée sur le terrain et conduite sans affronte- ment majeur sur le plan international.

1. Une expansion aux causes multiples

Un ensemble de facteurs conduisirent les puissances européennes, dont la France, à acquérir des domaines coloniaux. Il est difficile de hiérarchiser les divers mobiles et il n'est pas sûr que les plus importants furent les plus fréquem- ment invoqués.

1.1. La suprématie européenne

Au xixe siècle, les grands pays européens furent à l'apogée de leur puissance, c'est-à-dire, selon la définition de la puissance donnée par Raymond Aron, de leur capacité « d'imposer leur volonté à d'autres ». Dans le cas de la colonisation, c'était imposer leur souveraineté à certaines régions du monde. Leur politique fut facilitée par la situation dominante des pays européens dans tous les domaines. Sans faire une étude exhaustive de cette suprématie européenne, il n'est pas inutile d'en rappeler les principaux caractères.

1.1.1. Des hommes nombreux et instruits

Durant le XIXe siècle, la population des pays européens s'accrût fortement : le plus souvent, il s'agissait d'un doublement, voire davantage, entre 1800 et 1900.

Ces hommes plus nombreux et en meilleure santé bénéficiaient d'un haut niveau d'instruction. La liste des prix Nobel attribués avant 1914 témoigne avec éclat de la suprématie intellectuelle de l'Europe.

Seule la France connut un accroissement démographique moindre, sa popula- tion passant de 28 millions d'habitants environ en 1801 à tout juste 40 en 1900.

Pour la colonisation française, il est, de fait, difficile d'invoquer la pression démographique et la nécessité pour de jeunes hommes de devoir chercher, loin de chez eux, les moyens de leur survie. Il n'est donc pas surprenant que la France n'ait pas eu de colonie de peuplement. Par contre, les compétences scien- tifiques et techniques des Français leur permirent d'occuper toute leur place dans l'organisation et la mise en valeur des terres conquises. C'est en travaillant dans les laboratoires de l'Institut Pasteur en Indochine que Yersin fit ses décou- vertes sur la peste.

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1.1.2. Suprématie économique

Les progrès scientifique et technique permettaient à l'Europe de tirer les plus grands profits des révolutions industrielles. Dans la seconde moitié du siècle, la grande industrie manufacturière connut un considérable essor et transforma les structures sociales et le cadre de vie des pays de l'Europe du Nord-Ouest. La France, même si elle le fit selon ses propres modalités, participa de ce dévelop- pement. Après 1880, la grande usine devint de plus en plus présente et la France tint une place importante dans ce qu'il est convenu de désigner sous le nom de

« deuxième révolution industrielle ». Son développement économique la conduisit donc à souhaiter avoir accès aux ressources existant dans le monde entier.

1.1.3. Possession d'outils modernes

Un tel développement permit aux Européens des pays les plus avancés de disposer des moyens les plus modernes pour se lancer dans la reconnaissance des « terres vierges », puis dans leur conquête. Il y eut d'abord les progrès des moyens de transports qui, en combinant le percement de l'isthme de Suez et les progrès de la propulsion des navires, permirent de raccourcir les distances et d'abaisser les coûts des voyages. Progrès également des moyens de transmis- sion, des armes légères.

1.2. Les raisons économiques et financières

Vers 1873, l'économie mondiale entra dans une phase de récession, la fameuse

« phase B » du cycle de Kondratieff 1850-1896.

1.2.1. La fourniture de matières premières

Ce retournement de la conjoncture économique eut pour effet de réveiller les profondes tendances protectionnistes des responsables économiques français, d'autant que la plupart des pays, à l'exception du Royaume-Uni, cédèrent au même réflexe. Cette conjoncture donna aussi des arguments aux partisans de la conquête coloniale. En possédant les terres productrices des matières premières dont l'économie française avait besoin, le pays éviterait, disaient-ils, de gaspiller des devises pour acquérir ces produits. La période de prospérité qui venait de s'achever avait stimulé la consommation en général, dont celle de produits exotiques. Dans les années soixante, la guerre de Sécession, en renchérissant le coût du coton dont l'industrie textile française avait des besoins croissants, avait montré l'inconvénient de ne pas contrôler la source d'approvisionnement des matières premières.

La France s'installa en Tunisie en 1881 ; en 1882, le Crédit foncier d'Algérie et de Tunisie était créé et dès 1886 la Compagnie des phosphates de Gafsa exploitait les gisements de la région dont elle tirait sa raison sociale. Malgré la rapidité de cette mise en valeur, il fallut du temps pour organiser les productions : ainsi en 1913 l'empire colonial fournissait à la France moins de 2 % de ses importations de café et moins de 3 % de celles de cacao. Mais près de 57 % du vin importé et la totalité du sucre acheté par la France venaient de l'empire. Globalement, avant la Grande Guerre, les importations en provenance de l'empire colonial représen- taient 12 % du total des importations françaises.

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1.2.2. La recherche de marchés

En conquérant des territoires auxquels elle interdirait de commercer avec l'étranger, la France pourrait garantir à ses industriels l'écoulement de leur production sur un marché protégé. Cette quête de débouchés est particulière- ment claire à analyser dans le processus d'expansion en Extrême-Orient. Ce n'est pas uniquement pour elle-même que la péninsule indochinoise attirait mais parce qu'elle pouvait constituer une précieuse voie d'accès au territoire chinois. Or la Chine, du fait de son abondante population, excitait déjà l'imagi- nation des entrepreneurs des pays industrialisés et de leurs agents commer- ciaux. Même si l'Afrique avait une population moins nombreuse que la Chine, l'idée de fournir à ces populations africaines, vivant jusqu'alors sans beaucoup de vêtements, de quoi couvrir cette nudité condamnée par les missionnaires, dut rendre optimiste et heureux plus d'un producteur de cotonnades.

Il faut souligner l'importance variable de ces débouchés selon les produits : ainsi en 1913 l'empire absorbait 33 % des tissus de coton vendus par la France et 65 % des savons, mais seulement 7 % des produits chimiques. Globalement, les expor- tations de la France dans son empire colonial représentaient 16 % de l'ensemble des exportations françaises. Si l'on considère l'ensemble du commerce extérieur français, l'empire y tenait, dès avant 1914, une place qui était loin d'être négligeable : à quelques millions de francs courants près, il était égal aux échanges franco-allemands et s'élevait à environ 1 730 millions.

1.2.3. La quête de placements sûrs

La France d'avant 1914 possédait une épargne considérable en quête de profits.

A priori, il semble que l'empire colonial n'en fut pas le principal destinataire : en 1913, sur les quelque 43 milliards de francs-or placés hors de France, 9 % seule- ment le furent aux colonies. Mais, selon Jacques Marseille, ce montant est une valeur minimale et aurait besoin d'être sérieusement corrigé. Le même Jacques Marseille souligne en outre que l'empire était le troisième bénéficiaire des inves- tissements français après la Russie, exceptionnelle bénéficiaire pour des raisons spécifiques qu'il convient de ce fait de mettre à part, et l'Amérique latine.

Le souci des épargnants français de trouver hors de France des profits financiers concerna autant les pays soumis à l'impérialisme semi-colonial, comme la Chine ou l'Empire ottoman ou des pays d'autres régions du monde, que le domaine colonial. Les épargnants privilégiaient en effet les placements réputés sûrs. Pour nombre d'entre eux, les emprunts contractés par des États présentaient cette garantie de sécurité, plus encore si ces États apparaissaient comme incapables de résister à la volonté de la France. On attendait du gouvernement français qu'il fît respecter les droits légitimes des porteurs de titres.

1.3. Des raisons idéologiques et politiques 1.3.1. La mission civilisatrice

L'essor scientifique du xixe siècle et l'accumulation des découvertes entraînèrent dans la population européenne une véritable foi dans la science et le progrès.

Elle était persuadée que le devoir des Européens était de faire profiter de ces bienfaits les populations attardées qui croupissaient encore dans l'ignorance.

Cela suscita d'abord les missions d'exploration. Les sociétés de géographie jouè- rent un très grand rôle dans leur organisation, puis dans la popularisation de leurs résultats. Il faut se replacer dans l'esprit de l'époque et dans son vocabu- laire. Ferry* peut, à la tribune du Palais Bourbon et sans choquer personne,

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déclarer : « Les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je dis qu'il y a pour elles un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. » En effet, le Larousse de l'époque faisait de « race » un synonyme de « peuple ». Que pour certains un tel discours ait servi à camoufler un appât du gain et des préoccupations plus matérielles est, non seulement possible, mais certain. Néanmoins, pour beaucoup, il y eut la certitude de faire, en toute bonne foi, un acte de générosité et d'altruisme en permettant à ces populations de combler le retard qu'elles avaient par rapport à l'Europe.

Cette mission civilisatrice incluait l'annonce de la « bonne nouvelle », de façon à faire de ces « sauvages » ou de ces peuples en retard, des chrétiens. Dans cette mission, la France prit toute sa part, y compris la IIIe République séparée de l'Église. La France fournit d'ailleurs au xixe siècle l'écrasante majorité des missionnaires catholiques.

1.3.2. Le maintien de la grandeur nationale

À ces facteurs s'ajoutèrent des raisons plus strictement politiques, dans le cadre de la compétition entre puissances. La France en était une. Il fallait ne pas se faire éclipser et être autant présent que les autres sur les différents continents.

Napoléon III ne négligea pas les intérêts extra-européens de la France. Il l'installa même dans différents territoires. Mais, jusqu'en 1870, la course à la colonisation n'était pas vraiment lancée et le continent européen lui-même offrait un champ d'action à la volonté française. L'achèvement des unités alle- mande et italienne gela la situation européenne. De son côté, la défaite de 1870 conduisit la France à être sensible à l'idée qu'une expansion coloniale pouvait, en attendant l'heure de la revanche, l'aider à atténuer ses souffrances. C'est, après Gambetta, ce que dit Jules Ferry, dans son fameux discours du 28 juillet 1885 : « Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde, en se tenant à l'écart de toutes les combinaisons européennes, en regardant comme un piège, comme une aventure toute expansion vers l'Afrique ou vers l'Orient, vivre de cette sorte pour une grande nation, croyez-le bien, c'est abdiquer, et, dans un temps plus court que vous ne pouvez le croire, c'est descendre du premier rang au troisième et au quatrième. » C'est pour empêcher cette rétrogradation dans la hiérarchie des puissances qu'il voulait que la France prît en charge « la police dans l'embouchure du fleuve Rouge » ou qu'il décidât l'installation de la puis- sance française en Tunisie.

Cette compétition supposait que chaque puissance se dotât des conditions maté- rielles nécessaires à son succès. À partir du milieu du xixe siècle, le navire en bois et à voile entama son irrésistible déclin. Cela imposa aux puissances de disposer sur l'ensemble du globe d'un maillage de points d'appui suffisant pour garantir à leurs flottes de bateaux en fer et mus à la vapeur de disposer d'escales sûres pour se ravitailler en charbon. Dès l'époque du Second Empire, la France a placé sous sa domination des colonies : dans le Pacifique, la Nouvelle-Calédonie en 1853 ; en Asie, la Cochinchine en 1862. Si on y ajoute les parties les plus anciennes de son domaine colonial, et pour assurer la sécurité de ce seul domaine colonial, elle avait besoin de pouvoir assurer la sécurité de ses liaisons navales sur tout le globe terrestre. Sans cette garantie de pouvoir relâcher en lieu sûr, un bateau n'était plus, selon le mot de Ferry, qu'« une coque de noix aban- donnée sur l'océan ». Ces contraintes valaient aussi bien pour les flottes de commerce que pour les flottes militaires. Une partie de l'activité de ces dernières consistait à assurer la sécurité des précédentes.

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La puissance exige aussi la sécurité intérieure et la cohésion de la nation. Pour les obtenir, il fallait régler le cas de tous ceux qui apparaissaient comme indési- rables aux bien-pensants : classes laborieuses aspirant à changer l'ordre social et donc perçues comme dangereuses, simples marginaux et délinquants ou crimi- nels. On les envoyait aux colonies s'acheter une conduite.

1.3.3. L'héritage de 1789

Depuis la Révolution française de 1789-1815, les Français, sauf évidemment les adversaires irréductibles de cette glorieuse époque, se sentent investis d'une mission, comme s'ils étaient un peuple élu. Incarnation des Droits de l'Homme et du Citoyen et porteuse de valeurs universelles, la nation française considéra qu'elle avait un rôle essentiel à jouer et une mission à remplir dans cette œuvre colonisatrice. D'autant que l'acquisition de l'empire colonial intervint, pour l'essentiel, sous la III' République qui se réclamait de la Révolution et se présen- tait comme son accomplissement. Ce sentiment fut majoritairement celui des élites françaises, mais pas exclusivement. De nombreux Français « moyens » adhéraient aux expressions de Michelet : « France, Christ des Nations », ou présentant la France comme le « Pilote du vaisseau de l'Humanité ». A la fin du xxe siècle, cette idéologie n'a pas totalement disparu du vocabulaire des hommes politiques français.

2. Une conquête le plus souvent aisée

L'acquisition de l'empire colonial passa par l'utilisation de la force et le recours à la violence, mais fut néanmoins une entreprise somme toute facile. Les troupes engagées dans les opérations de conquête furent plus souvent victimes des maladies tropicales que des opérations de défense des indigènes.

2.1. L'installation de la souveraineté française

Les modalités de cette installation furent diverses, mais elle se fit souvent en deux temps avec l'intervention d'acteurs variés. L'ambiguïté exista dès le premier contact. Même si ce contact initial avait été pacifique, les poussées de violence suivaient rapidement.

2.1.1. De l'exploration à l'installation

Comme le montre la carte ci-après (cf. p. 16), le continent africain était peu connu des Européens à la veille de la colonisation. L'intérieur de l'Asie ne l'était guère plus, quand la Grande-Bretagne imposa à la Chine de s'ouvrir aux étrangers.

a L'installation de la France pouvait être décidée à Paris par le gouverne- ment et après le vote par le Parlement des crédits nécessaires à l'opération, comme ce fut le cas pour la Tunisie.

a Une autorité française locale pouvait aussi, après une exploration civile ou un repérage militaire pas toujours officiel, déclarer le secteur sous l'autorité de la France, en espérant une ratification postérieure. Ce que fit Brazza au Congo après en avoir estimé l'intérêt économique et stratégique.

a Enfin, dans certaines régions, arrivaient spontanément les premiers pion- niers. Ces pionniers n'étaient accompagnés d'aucun représentant de l'État français et ne pouvaient compter que sur eux-mêmes, sauf s'il avait été décidé de faire passer très vite la région sous souveraineté française, pour

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Carte 1. Découverte de l'Afrique au xixe siècle

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empêcher l'installation d'une autre puissance. La prise de possession inter- venait donc en général un peu plus tard, souvent pour garantir la sécurité des premiers nationaux après un affrontement avec des indigènes. Ainsi en Nouvelle-Calédonie arrivèrent d'abord des trafiquants, en particulier des santaliers, puis des missionnaires. C'est en grande partie pour assurer leur sécurité que le gouvernement français décida de prendre possession de l'archipel.

L'installation française fut parfois réalisée de façon totalement pacifique, comme au Laos où Auguste Pavie* négocia de multiples traités avec les chefs locaux jusqu'à donner à la France le protectorat sur l'ensemble du Laos.

2.1.2. Inégalité des protagonistes

Les prises de possession des colonies furent facilitées par l'inégalité profonde entre Français et indigènes. Ce qui n'enlève rien aux mérites des explorateurs et organisateurs de la conquête, dont les moyens étaient en général très réduits et se mesuraient en centaines d'hommes, plus rarement en milliers : en novembre 1873, Francis Garnier* prit Hanoï avec 200 hommes.

L'inégalité était le reflet des différences de développement technique en matière d'équipement et d'armement. Mais cet avantage n'était pas permanent : tant qu'on pouvait remonter un fleuve avec une canonnière de rivière bien équipée, l'avantage était maximal grâce à la maniabilité et à la puissance de feu de ces bateaux ; dès qu'il fallait descendre à terre et s'enfoncer sous le couvert forestier, les risques augmentaient vite pour les Français.

Elle tenait aussi à la volonté française de s'installer chez des populations qui n'étaient pas forcément a priori hostiles à des contacts avec les étrangers. Elle fut souvent amplifiée par les différends, voire les hostilités entre indigènes dont surent tirer profit les Français.

Enfin l'infériorité des indigènes tenait aussi, surtout en Afrique, au fait que confrontés à des Européens décidés à s'imposer chez eux, ils ne pouvaient pas compter sur des structures politico-administratives efficaces pour coordonner et organiser leur résistance. Leur vie sociale obéissait à une organisation, mais d'une efficacité bien moindre que celle de l'État moderne européen. Sur ce plan, la structure étatique était plus protectrice contre l'ingérence française en Asie.

Ainsi, en Indochine, et plus particulièrement au Viêt-nam dont la population ne voulait pas passer sous la tutelle de la France et où existait un État et une admi- nistration organisés, les mandarins et leurs subordonnés purent tenter d'opposer une résistance et réussirent à compliquer, en la retardant, l'installa- tion de l'administration coloniale étrangère.

2.1.3. Violence et bonne conscience

L'installation française sur un territoire ne manquait pas de faire surgir très rapi- dement le problème du sol et de sa propriété. En Afrique et dans certains archi- pels, plus qu'en Asie, la faible densité de population et les modes d'exploitation donnèrent l'impression aux arrivants européens que des superficies importantes étaient sous-exploitées. Ces arrivants purent donc souvent s'installer en croyant sincèrement que leur implantation ne susciterait aucune réaction hostile des propriétaires initiaux dont ils n'avaient fait aucun cas. En 1855, le gouverneur de la Nouvelle-Calédonie n'hésitait pas à affirmer : « Jusqu'à présent, nous avons pu procéder comme s'il n'y avait pas d'habitants ; mais quand nous sorti- rons de la presqu'île, soit pour exploiter les mines de charbon, soit pour établir des colons, alors il faudra traiter avec eux à l'amiable. On pourra, je crois, très

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facilement les désintéresser. » Il fut rapidement, et en de nombreux endroits de l'île, démenti par les faits.

Dans cette situation, forts de leur légitimité autoproclamée à mettre en valeur des terres sous-exploitées par leurs occupants ou bien en invoquant des accords passés à leur arrivée, mais que les indigènes ne comprenaient pas de la même façon, les Français n'avaient aucun état d'âme pour défendre, les armes à la main, leur récente propriété. En Asie, les colonisateurs ne cherchèrent pas à exproprier la population, mais mirent la main sur les terres de l'État soumis et sur les biens de ses dignitaires, surtout quand ceux-ci avaient tenté de s'opposer à l'invasion française. Car il faut bien appeler les choses par leur nom : comme ils n'avaient pas été appelés sur des terres qui avaient déjà des occupants, les Français, comme les autres Européens, étaient des envahisseurs.

2.2. La compétition entre puissances

La compétition coloniale fut un élément important des relations internationales.

La France n'était pas seule à vouloir se tailler un empire colonial en accroissant le nombre des territoires qu'elle contrôlait déjà, et les difficultés qui pouvaient venir de ses pairs étaient peut-être plus redoutables que l'opposition des colo- nisés.

2.2.1. Avant la Conférence coloniale de Berlin

Les opérations coloniales de la période incluse entre 1850 et 1880 avaient montré que la compétition se faisait surtout entre la France et la Grande-Bretagne, sans beaucoup d'âpreté car les espaces à prendre étaient nombreux. Cela n'empêcha pas des moments de tension, comme déjà en 1843 à l'occasion de l'installation française à Tahiti.

Après 1870, le tête-à-tête perdura du fait de l'abstention provisoire — mais pas du désintérêt — de l'Allemagne et de l'Italie. Récemment unifiées, les deux puis- sances avaient d'autres priorités et devaient d'abord se donner tous les moyens nécessaires à la conduite d'une politique de puissance. Bismarck essaya de profiter de l'expansion coloniale comme outil d'isolement de la France. Il poussa la France à s'installer en Tunisie comme au Tonkin et, ce faisant, il espérait bien la brouiller et avec la Grande-Bretagne, que par ailleurs il encourageait à s'implanter en Egypte, et avec l'Italie. Cette dernière en effet considérait la Tunisie comme le prolongement naturel de son territoire et estimait que le passé romain lui donnait des droits sur l'antique Africa. En s'installant au Tonkin, la France pouvait donner l'impression à la Grande-Bretagne de menacer par l'est l'empire des Indes. De son côté, en cherchant à mettre le pied en Egypte, la Grande-Bretagne menaçait de porter atteinte au contrôle exercé par la France via la compagnie du canal de Suez.

2.2.2. La Conférence coloniale de Berlin (1884-1885)

L'exploration de l'Afrique équatoriale s'était beaucoup intensifiée depuis la première expédition de Savorgnan de Brazza* en 1875. De très gros intérêts étaient en jeu et aucune puissance ne pouvait tolérer d'en être écartée. La Grande-Bretagne accepta donc la proposition franco-allemande d'une confé- rence coloniale qui se tint à Berlin. On y prit des décisions qui ne furent pas forcément respectées. En principe une puissance pouvait considérer comme siens les territoires qu'elle occupait effectivement et après avoir informé les autres puissances qu'ils étaient dorénavant sous sa souveraineté. Même si ces règles ne furent pas toujours strictement appliquées, cette conférence fut suivie

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de la signature d'un grand nombre d'accords entre les puissances, accords qui partageaient à l'amiable les territoires convoités et donnèrent une vigoureuse accélération au partage du monde.

2.2.3. La fin du xixe siècle

Durant les vingt-quatre années qui précédèrent la Grande Guerre, la France se trouva en compétition avec l'ensemble des puissances pour l'acquisition de son domaine colonial. Guillaume II décida de conduire une Weltpolitik, c'est-à-dire une politique à l'échelle mondiale, et entendit défendre son droit à posséder un empire colonial proportionnel à sa puissance. Or les espaces disponibles étaient moins nombreux. Ce fut donc dans l'impérialisme semi-colonial, c'est-à-dire l'amputation de souveraineté de la Chine et de l'Empire ottoman, que s'élargit alors la lutte pour le contrôle du monde.

2.3. Des tensions internationales limitées

La compétition coloniale donna tout de même lieu à des tensions qui méritent l'appellation de crises. Elles ne furent pas très nombreuses, ni ne connurent d'issues dramatiques.

2.3.1. Entre France et Grande-Bretagne

Plus engagés que d'autres dans le partage du monde, les deux pays risquaient de s'affronter dans de nombreuses régions du globe. Ainsi en 1898, leurs projets et leurs reconnaissances préalables en Afrique noire aboutirent à la rencontre à Fachoda* des colonnes commandées par le commandant Marchand et le général Kitchener. La grande presse aidant, les deux opinions publiques s'enflammè- rent, mais finalement le Foreign Office et le Quai d'Orsay trouvèrent une issue honorable, à l'avantage toutefois des Britanniques.

L'Afrique blanche était aussi une zone d'affrontement possible. La France n'acceptait pas de renoncer à l'Égypte et estimait avoir des droits à étendre sa souveraineté sur tout le Maghreb*. Pour Londres, l'axe méditerranéen devait rester sous son contrôle pour que rien ne pût venir empêcher la liaison, via Suez, avec le joyau de la couronne qu'était l'empire des Indes. Elle ne pouvait donc pas tolérer l'installation française au Maroc face à Gibraltar. Dans d'autres zones, des délimitations territoriales étaient à préciser.

Ce fut chose faite en 1904 avec l'« Entente cordiale ». On échangea le Maroc contre l'Egypte, on décida le condominium sur les Nouvelles-Hébrides et, sans cesser pour autant de se considérer comme rivaux, Français et Anglais ne firent plus des problèmes coloniaux des motifs de conflits.

2.3.2. Les crises marocaines

Après le discours de Guillaume II à Tanger en 1905, un accord esquissa une possibilité de coopération franco-allemande dans l'exploitation du Maroc (conférence d'Algésiras*). Elle n'aboutit pas et, avec le « coup d'Agadir* » en 1911, on craignit que les ambitions allemandes affichées sur le Maroc ne fissent éclater un conflit entre la France et l'Allemagne. Mais, comme depuis 1904 l'« Entente cordiale » franco-britannique avait réglé le contentieux colonial entre Londres et Paris, la France obtint le soutien britannique durant les deux crises et put finalement imposer son protectorat sur le Maroc. Simplement l'Espagne avait le contrôle du Maroc septentrional et donc du littoral méditerranéen du Maroc : la sécurité du détroit de Gibraltar était assurée. L'Allemagne se vit

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En héritière de 1789, elle affichait par ailleurs la volonté d'assimiler les populations dominées. Cette assimilation tardant à venir, les colonisés finirent par choisir de s'émanciper..

Les Français refusant ce choix, la décolonisation, au demeurant inachevée, fut plus ou moins douloureuse.

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