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Sur une méthode de mesure rapide d'impédances en basse fréquence

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Sur une méthode de mesure rapide d’impédances en

basse fréquence

Maryvonne Audran

To cite this version:

(2)

134 A.

LETTRES

A LA

RÉDACTION

SUR UNE

MÉTHODE

DE MESURE RAPIDE

D’IMPÉDANCES

EN BASSE

FRÉQUENCE

Par Mlle

Maryvonne AUDRAN,

École

Nationale

Supérieure

de

Mécanique

de Nantes,

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM

PHYSIQUE APPLIQUÉE

SUPPLÉMENT AU N° 6

TOME 23, JUIN 1962, PAGE

La méthode décrite

permet

de mesurer

rapidement

des

impédances,

dans une gamme continue de

fré-quences. Elle donne pour

chaque fréquence,

le module

et

l’argument

de

l’impédance

inconnue. Pour mesurer

rapidement

une

impédance

il faut : soit mesurer la différence de

potentiel

aux

bornes de

l’impédance,

le courant

qui

la traverse et le

déphasage ;

soit la comparer à une résistance

éta-lonnée.

L’emploi

direct de ces deux méthodes

présente

des

difficultés :

générateur

et

appareils

de mesure

ont,

en

général,

une borne à la masse ; la tension fournie par

les

générateurs

B. F. est limitée. Si

l’impédance

incon-nue est

élevée,

les mesures du courant et du

déphasage

sont difficiles et

peuvent

exiger l’emploi

d’un

ampli-ficateur dont il est

indispensable

de connaître les

carac-téristiques

dans la gamme de

fréquences

considérée.

Il existe un certain nombre

d’impédancemètres

industriels éliminant . ces difficultés

(impédancemètre

Muirhead,

impédancemètre

Rochar

[1])

et dans

les-quels

l’impédance

inconnue est

comparée

à une résis-tance auxiliaire étalonnée. Le module et

l’argument

sont mesurés à l’aide

d’amplificateurs

différentiels.

La méthode directe

exposée

ci-dessous

permet

de

mesurer

séparément

tension et courant et utilise un

amplificateur

dont il n’est pas nécessaire de connaître

le

gain

avec exactitude.

L’impédance

Zz

est

disposée,

en série avec un

géné-rateur

S,

à rentrée d’un

amplificateur électronique

A

présentant

les

caractéristiques

suivabtes :

gain

élevé,

réel et

négatif

-

K, impédance

d’entrée

.Rg

élevée,

impédance

de sortie faible. Une résistance étalonnée

RE

placée

entre les bornes G et P de

l’amplificateur,

pro-duit de la contre-réaction en tension

(fig. 1).

L’impédance,

vue des bornes

GM,

est :

Si

on a :

et :

D’où le schéma

équivalent,

représenté

(fig.

2).

si

[Conformément

à la théorie de

l’ampli

ficatêuropéra-tionnel

[2]]

et :

Un même voltmètre

électronique,

placé

successi-vement entre les bornes BM et

PM,

mesure

sépa-rément

IEll

(tension

aux bornes de

î,,),

et

|Eg)

(tension

proportionnelle

au courant

Ili).

Le

déphasage

entre

El

et

E2

est mesuré par un

phasemètre électronique,

branché entre les mêmes bornes. En définitive :

FIG. 1.

FIG. 2.

(3)

135 A

avec :

Ces relations sont

indépendantes

des

caractéristiques

de

l’amplificateur

A.

Erreur

systématique.

-

En

fait,

on mesure, à

l’entrée du

montage,

la tension et la

phase

aux bornes

de

l’impédance :

et non aux bornes de

l’impédance : R

+ jY.

La limite

supérieure

de l’erreur relative

systé-matique,

commise en mesurant le module de

l’impé-dance,

est :

L’erreur est

petite

si

RB /(1

+

K)

est faible devant

)Zx|.

Dans ces

conditions,

l’erreur commise en

mesu-rant la

phase

est

également

faible même si

RE/(1 +

K)

, n’est

pas

négligeable

devant la

partie

réelle de

l’impé-dance inconnue.

Il est donc

préférable :

d’utiliser un

amplificateur

de

gain

le

plus

élevé

possible ; d’opérer

avec une valeur

faible de

RE,

la limite inférieure étant

imposée

par les

caractéristiques

du

phasemètre

(tension

minima

qu’il

faut

appliquer

à

l’appareil),

et par les

risques

d’oscil-lations de

l’amplificateur.

Cette méthode de mesure convient

plus

particu-lièrement à la mesure

rapide d’impédances

moyennes

ou élevées. Avec un

amplificateur

de

gain

400 et avec

.RE

= 10 000

ohms,

nous avons mesuré des

impé-dances dont le modèle variait de 1

mégohm

à 500 ohms

(l’erreur

systématique

étant maximum dans ce dernier cas et

égale

à 5

%).

Nous nous proposons d’utiliser le

dispositif

décrit

pour faire

apparaître,

sur l’écran

d’un,

oscillographe

cathodique,

les variations de

l’impédance

d’un

dipôle

quand

la

fréquence

varie

[4].

Lettre reçue le 14 avril 1962. BIBLIOGRAPHIE

[1] BLET

(G.),

Mesures et Contrôle

industriel,

1959,

24,

262, 191-193.

[2] An introduction to electronic

analogue computers,

par C. A. A. WASS, London

Pergamon

Press, 1955.

[3] Les

propriétés

de

l’amplificateur électronique

à coef-ficient

d’amplification

négatif

élevé ont été utilisées, par G. BLET pour mesurer le courant de court circuit et la force électromotrice en circuit ouvert d’une

photopile

au sélénium. Mesures et Contrôle

industriel,

1958, 23, n°

259,

985-988.

4] Des réalisations basées sur des

principes

différents ont été

exposées

par :

SALZBERG

(B.)

et MARINI

(J. W.), Rapid

measurement of

impedance

and admittance. Communic.

Electron.,

U. S. A., 1955, n° 18, p. 180-186.

SCHAFER

(O.)

et EBERHARDT

(H.),

Un

enregistreur

de courbes pour basse

fréquence.

Arch. elektr.

Uebertrag

Dtsch., 1951, 5, n° 8, 377-382.

VAN SCHAGEN

(M. J.),

Appareillage

pour la visuali-sation de

diagrammes

complexes

pour des

fréquences

variables. Revue

Technique Philips, Pays-Bas,

1957-1958,19,

n° 1,11-15.

SUR DES ANOMALIES

DÉCELÉES

DANS LA

RÉSONANCE

CYCLOTRONIQUE

D’UN

FAISCEAU

D’ÉLECTRONS

Par M. PECH et A.

ZARUDIANSKY,

Laboratoire de

Physique Générale,

École

Supérieure

de

Physique

et de Chimie, Paris.

Nous avons cherché à déterminer le

rapport

de la

fréquence

de

précession

des

protons

et de la

fréquence

cyclotronique

des électrons suivant la méthode de Gardner et Purcell

(Phys.

Rev.,

1949, 76, 1262).

Au cours de cette étude nous avons observé

quelques

anomalies dans l’observation de la résonance

cyclo-tronique

dont nous proposons une

explication.

Principe

de la méthode. -

Les électrons émis par un

filament chauffé sont lancés

parallèlement

à un

champ

d’induction

magnétique uniforme, produit

par

l’électro-aimant d’un

petit cyclotron:

Les

lignes

de

champ

sont normales aux

parois

de

plus

faible

largeur

d’un

guide

d’onde dans

lequel

on

réalise un bon vide. Le faisceau

électronique

entre dans le

guide

en traversant une fente de faible

largeur,

et en

sort par une deuxième fente

ménagée

dans la

paroi

opposée,

et est enfin reçu par une

plaque

collectrice.

Dans ces

conditions,

les électrons suivent des

trajec-toires

hélicoïdales,

s’enroulant autour des

lignes

de

champ

magnétique,

et le courant collecté est mesuré

Lorsqu’à

l’intérieur du

guide

on

produit

un

champ

électromagnétique

de haute

fréquence,

dans une

direc-tion

perpendiculaire

à

l’induction,

et par suite au

fais-ceau

électronique,

les

trajectoires

sont modifiées. Le rayon des hélices tend à

augmenter

quand

la

fréquence

du

champ

électromagnétique

s’approche

d’une valeur

critique

de résonance.

Le

phénomène s’explique

très bien si l’on considère le

champ

électrique

alternatif comme la somme de deux

champs

tournant en sens

inverse,

dans le

plan

perpen-diculaire à l’induction. A l’accord des

fréquences,

les électrons voient l’une des

composantes

fixe,

ce

qui

tend à les écarter indéfiniment de l’axe. La

fréquence

cyclotronique

est donnée par la formule :

Les

expériences

sont réalisées avec une induction de

3 300 gauss, soit une

fréquence

de 9 300 MHz.

Montage.

-- On utilise le mode

TlJor

d’un

guide

ali-menté par un

klystron

réflexe de 10 mW. Percé de

deux fentes transversales sur ses faces étroites

(lar-geur

0,2 mm),

à

X/4

de l’extrémité

court-circuitée,

il

est traversé par un faisceau d’électrons

produit

par un

filament de

tungstène,

tendu

parallèlement

à la fente

supérieure,

et

porté

à un

potentiel

de -

90 volts par

rapport

au

guide.

Le

guide

est soumis à ’un vide de 10-6 mm de

Hg.

Placé dans l’entrefer d’un

électro-aimant de

grandes

surfaces

polaires,

il est

disposé

de telle sorte que le faisceau soit

parallèle

à l’induction verticale.

Les électrons accélérés par la différence de

potentiel

filament-guide,

pénètrent

dans celui-ci et ressortent

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