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Gyroscope magnétique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237937

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237937

Submitted on 1 Jan 1882

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Gyroscope magnétique

A. Crova

To cite this version:

A. Crova. Gyroscope magnétique. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.271-273.

�10.1051/jphystap:018820010027100�. �jpa-00237937�

(2)

271

GYROSCOPE

MAGNÉTIQUE;

PAR M. A. CROVA.

Cet

appareil, dont je

me sers dans mes cours

depuis 1873,

est un

nouvel

exemple

de

l’application

des forces

magnétiques

sur les

corps en mouvement, dans le but

d’apporter

à leur marche une

modification

temporaire

ou permanente. J’ai

déjà appliqué

ce

prin- cipe

à la modification instantanée de la

période

de vibration des

élec tro-diapasons

donnant les

figures

de

Lissajous (1).

Un tore

plat

très

léger

en fer doux est monté sur un axe en acier

dur aimanté à

saturation,

et mis en mouvement

rapide

autour de

cet axe, dont la

pointe

inférieure repose sur un coussinet

sphérique

concave en

acier;

une goutte d’huile

appliquée

à cette

pointe

permet

de conserver

longtemps

la vitesse du tore.

Parmi les

expériences

que l’on

peut

faire au moyen de cet appa-

reil,

en voici deux

principales :

Précession des

équinoxes. -

En

déplaçant

convenablement

une

bague

en laiton

mobile,

à frottement le

long

de

l’axe,

on

amène le centre de

gravité

du tore à coïncider avec son

point d’appui ; l’appareil

est alors à l’état

d’équilibre indifférent;

il est

mis en rotation

rapide,

et, en appuyant un instant un fil tendu

perpendiculairement

à

l’axe,

on lui donne une inclinaison déter- minée. La

position

de cet axe reste alors

invariable, quel

que soit le mouvement du

support.

Au moyen d’un commutateur, on lance un courant dans un

petit

électro-aimant droit fixé au-dessus du tore, et dont l’axe passe par la verticale du

point

de

suspension,

de manière que son

pôle

inférieur soit de nom contraire au

pôle supérieur

de l’axe. Si le

tore ne tournait t pas, l’axe se relèverait et deviendrait vertical.

S’il tourne, on donne instantanément naissance au mouvement ,

conique

de

rétrogradation qui

se déduit de la théorie de la compo- sition des

couples

de Poinsot. Le mouvement

conique

de l’axe est

d’autant

plus rapide

que le moment d’inertie du tore est

plus faible,

(’ ) Journal de PhJ’sique, t. X, p. 253.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010027100

(3)

272

l’attraction

magnétique plus puissante

et le mouvement de rota-

tion

plus

lent.

L’interruption

du courant immobilise instantanément l’axe de

rotation,

dans la

position

il se trouvait au moment elle s’est

produite.

Théoriquement,

si l’on renverse le

magnétisme

de l’électro-

aimant,

de manière que l’attraction

qu’il

exerce sur la

pointe supérieure

de l’axe se

change

en

répulsion,

il devrait se

produire

un mouvement

conique direct,

de sens inverse au

précédent.

Mais cet effet ne se

produit qu’en employant

un courant très

faible,

car, si l’aimantation de l’électro-aimant devient

trop puis-

sante, il se

produit

un

phénomène

d’aimantation par influence

qui change

en attraction la

répulsion qui

se

produit quand

l’aimanta-

tion est

faible ;

ce

phénomène

ne se

produira

donc bien que

lorsque

le courant sera peu

intense ;

le mouvement

conique

direct sera

alors assez

lent,

tandis que, dans le cas de

l’attraction,

on

peut

employer

des courants

puissants,

et

produire

un mouvement de

rétrogradation rapide.

2.°

Conlposition

des rotations. - L’électro-aimant

supérieur

n’est

plus nécessaire ;

on envoie le courant dans un

petit

électro-ai-

maint droit que l’on tient à la main. Le centre de

gravité

du tore

étant

toujours

au

point d’appui,

et l’axe de rotation étant

vertical,

on met le tore en rotation

rapide,

et on

approche

lentement l’élec- iro-aimant de la circonférence de l’anneau de fer

doux,

de manière

que son axe,

placé horizontalement,

soit

perpendiculaire

à l’axe du

tore. Si l’axe de l’électro-aimant mobile est dans le

plan

de l’anneau de

fer,

on n’observe aucune modification du mouvement de rota-

ti on.

Si l’on élève lentement

l’électro-aimant,

l’attraction

qu’il

exerce

sur le

disque,

et

qui

tendrait à le relever s’il était au repos,

produit

une inclinaison croissante de l’axe de rotation dans un

plan

per-

pendiculaire

à celui

qui

passe par l’axe et par l’électro-aimant.

Si l’on abaisse l’électro-aimant au-dessous de

l’anneau,

il se pro- duit immédiatement un mouvement d’inclinaison en sens

inverse,

de sorte que, par sui te du mouvement vertical de

l’électro-aimant,

le tore oscille de

part

et d’autre de la

verticale,

dans un

plan

exactement

perpendiculaire

au

plan

vertical dans

lequel

se meut

l’axe de l’électro-aimant. On peut

beaucoup

varier ces

expériences,

(4)

273 dont le résultat se déduit très

simplement

du

principe

de la com-

position

des

couples.

Il est à remarquer que, de la

perpendicularité

du

plan

d’oscilla-

tion de l’axe au

plan

vertical de l’axe de

l’électro-aimant,

on peut conclure que l’attraction s’exerce dans ce dernier

plan perpendi-

culairemen t à celui de

l’anneau,

et t que, par

suite,

le

temps

de

l’aimantation et de la désaimantation de la

partie

de l’anneau

située en face de l’électro-aimant s’effectue

pendant

une durée

négligeable

par

rapport

à celle d’une révolution de l’anneau.

Enfin,

en

présentant

au sommet de l’axe du tore en rotation le

pôle

d’un aimant

fixe,

on le voit se mouvoir

parallèlement

au con-

tour de l’extrémité du

barreau,

dans un sens

qui dépend

du

signe

de

l’aimantation,

et on réalise ainsi à distance les rotations

péri- métriques

étudiées par M.

Gruey.

Le

principe

sur

lequel

sont basés les

phénomènes précédents

peut

être utilement

appliqué

à bien d’autres cas, soit pour des

expériences

de

démonstration,

soit en vue de recherches

spéciales.

R. CLAUSIUS. 2014 Ueber die verschie lenen Maassysteme zur Messung electrischer und magnetischer Grossen (Sur les différents systèmes de mesure des grandeurs électriques et magnétiques); Verhandl. des naturhist. Vereins der preuss.

Rheinlande und Westfalens, Bd. XXXIX, mars 1882.

Quelles

sont les dimensions de l’unité de

magnétisme

dans le

système électrostatique?

On a

adopté jusqu’ici

celles

qui

sont

représentées

par la formule

symbolique [M1 2L1 2].

M. Clausius con-

teste l’exactitude de cette formule et veut

qu’on

la

remplace

par

[M1 2L1 2T-2] .

Ces dimensions différentes ne

peuvent

évidemment

s’appliquer qu’à

des unités différentes. Or il est facile de montrer

que les deux unités sont

également admissibles;

elles correspon- dent seulement à des

points

de vue différents.

La

question

des unités se réduit à ceci : Choisir pour les diverses

quantités

des unités

qui permettent

de débarrasser des coefficients

numériques l’expression

des lois

fondamentales,

telles que les lois de

Coulomb, d’Ohm,

de

Joule,

de

Faraday,

etc. Pour une des

quantités, l’unité

doit être choisie

arbitrairement;

on

peut

donc

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