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Des fleurs, des fleurs et encore des fleurs dans les jardins et sur les arbres, c'est le grand réveil de la nature

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usrre

REFLETS FRIBOURGEOIS

0 Revue bimensuelle 19 avril 1985 N° 8 Fr. 3.50

(2)

Le gai

printemps!

Le Pays de Fribourg est dans sa période la plus belle de l'année. Les fleurs sont par¬

tout. Le printemps bat son plein. C'est merveilleux! J'ai le cœur en fête. Cette joie est partagée, j'en suis convaincu, par des milliers et des milliers de personnes qui ont mis en poche leur morosité de l'ar¬

rière hiver trop long à leur gré.

L e printemps est en effet la plus belle saison de l'année et, aussi, hélas! la plus courte.

Les augures nous prédisent un beau mois de mai. Des fleurs, des fleurs et encore des fleurs dans les jardins et sur les arbres, c'est le grand réveil de la nature. Applaudissons!

Admirons! Laissons-nous al¬

ler au plaisir de ce merveil¬

leux spectacle qui, en plus, est gratuit.

D ' ici quelques jours, le Pays de Fribourg va vivre dans un éblouissement floral extraor¬

dinaire. Car les fleurs sont, elles aussi, un atout non négli¬

geable pour notre tourisme. Il est à souhaiter qu'elles ne soient pas soudainement meurtries par un nouveau re¬

tour du froid. Ceux que nous avons connus récemment ont suffi à notre bonheur, à celui, surtout, des agriculteurs ravis du démarrage un peu lent de la nature. Trop prompt, ce- lui-ci laisse planer des dan¬

gers de gel détruisant en une nuit tous les espoirs d'une belle récolte. Selon la météo, rien de pareil ne doit se pro¬

duire, à moins que les saints de glace...

L a beauté domine donc dans une nature splendidement re¬

haussée de tons chauds comme dans les sentiments printaniers de toute personne bien équilibrée. De ce parfum des fleurs fraîchement éclo- ses, on s'en met plein le nez, alors que les couleurs éclatent à l'œil. Cette fraîcheur, cet éclat, cette force dans le jeu des couleurs se répercutent sur l'habillement des jeunes

filles et des femmes élégantes qui ont choisi des robes pi¬

quées de fleurs imprimées. Le renouveau est général, chez l'homme comme chez la femme. Les chemises sont d'une telle variété que tout semble venir de la nature.

Tout est beau, tout est vrai.

Profitons-en puisque les fleurs ne durent qu'un prin¬

temps et qu'elles sont trop vite moissonnées.

C e ne sont pas les abeilles qui me diront le contraire, elles qui, chaque printemps, sont confrontées au même pro¬

blème, celui de ne pouvoir bénéficier suffisamment de jours ensoleillés pour récolter

le nectar des fleurs qui devien¬

dra ce bon miel que l'on apprécie chaque matin au pe¬

tit déjeuner.

Gérard Bourquenoud

2 FRIBOURG

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR©6

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les mure».

Rédaction et administration:

Imprimerie FragnièreS. A. -31.

rte de la Glane - Case postale 331 - 1701 Fribourg ■ Tél.

037/24 75 75 - Télex 94 22 73 IFF CH

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère • Sarine - Lac).

Correspondants et collaborateur»:

Monique Peytregnet (Arts et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggier - Marc Waeber (Economie et politique).

Albert Jaquet (Musique et folklore).

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports)

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Etranger: Fr. 90.-. Par avion: Fr. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de (extes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

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Assa • Annonces Suisses S.A. - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri¬

bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

r

2 Le billet de Gérard Bourquenoud Le gai printemps

4 Réfléchissez à cela

7 Du sport durant vos loisirs

Randonnées à bicyclette et à moto 11 Un estaminet de Châtel-St-Denis

13 De la musique et du folklore à Châtel-St-Denis, Ursy et Guin

16 Le pont de pierre et la maison des sires de Broc 21 Un cahier spécial pour les aînés

25 A la découverte de la danse

26 Avec les Fribourgeois de Lausanne, La Chaux-de-Fonds et Renens

30 Championnat du monde de hockey sur glace: une image de marque pour Fribourg et pour la Ligue suisse de hockey

34 Un Fribourgeois champion d'échecs

37 La Caisse Raiffeisen de Villars-sur-Glâne fête ses 30 ans 42 Des trucs et des idées

Couverture

Le pont de pierre et la maison forte des sires de Broc C'est en 1555 que la seigneurie de Broc tombe dans les mains du gouvernement patricien qui. en 1580, charge l'architecte Franz Cotti d'édifier un pont de pierre sur la Sarine. Cet ouvrage d'art restauré en 1707.

fut élargi en 1873.

A proximité de ce magnifique pont de pierre, le château d'En-Bas. appelé

«Maison forte des sires de Broc» dont la construction remonte au XIIe

siècle.

Un site historique embelli par la présence de Francine Maillard, une sympathique glànoise. qui se passionne pour les monuments historiques et tout ce qui fait la beauté de la nature.

Photo G. Bourquenoud L'histoire de ce pont de pierre et du château est relatée dans les pages 16 et

17 de ce numéro.

FRBOURG 3

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SOCIÉTÉ

Réfléchissez à cela

Et pourtant le danger était signale.

C'est ce qu'a affirmé la po¬

lice, c'est ce qu'ont écrit les journaux, après l'énorme télescopage qui s'est produit dans le tunnel autoroutier de Gumefens.

C'est ce qu 'on dit toujours, en toutes circonstances, pour dégager sa responsabilité et établir son innocence: j'avais averti.

Notez qu 'il y a des gens qui apprécient les avertisse¬

ments. Par exemple le Corse fainéant qui débarque sur le continent et qui avise, à l'en¬

trée d'un chantier, un disque informant: Attention, Tra¬

vaux. «Ah! bon, s'exclame le Corse, au moins, ici, ils sont honnêtes. Ils avertissent».

Est-ce qu'on a tout fait quand on a placé un écriteau quelque part?

En admettant que si vous ne placez pas l'écriteau, le ré¬

sultat est inversément le même.

Dans le tunnel de Gumefens.

la chaussée était très glis¬

sante à cause de l'humidité et du froid. Des panneaux donnent l'alerte: Attention.

Danger. Quel danger? se de¬

mandent à peine les automo¬

bilistes qui se foutent généra¬

lement des signaux de ce genre - le danger, c'est tou¬

jours pour les autres, n 'est-ce pas? - et qui finissent par se tamponner.

Mais si personne n'avait placé de panneaux annon¬

ciateurs. les automobilistes tamponneurs et tamponnés auraient protesté avec indi¬

gnation: «C'est scandaleux, ils auraient du placer des signaux avertisseurs».

Encore que ces signaux don¬

nent parfois étrangement à penser.

Lorsqu'on voit un signal an¬

nonçant un virage dange¬

reux, on se dit: «Est-ce que les responsables des routes ne feraient pas mieux de corri¬

ger ce virage?»

«Accotements dérasés» lit-on fréquemment au bord des routes françaises. Ce qui si¬

gnifie que les bords de la chaussée, à la fin du goudron, sont instables. Mais les Ponts et Chaussées ne feraient-ils pas mieux de consolider le terrain?

«Attention, chutes de pierres»

voit-on souvent. C'est bien d'avertir, mais cela n'empê¬

chera pas les pierres de tom¬

ber inopinément et d'écraser le toit de votre carrosserie.

Ils sont parfois étonnants, ces panneaux. Je me souviens avoir vu, dans un pays d'Afrique, de grandes affi¬

ches annonçant une puissante campagne d'alphabétisation.

Cela s'adressait très évidem¬

ment aux gens qui ne sa¬

vaient pas lire. Mais alors, comment pouvaient-ils pren¬

dre connaissance des appels qui leur étaient lancés?

Et pourquoi met-on des écri- teaux: Attention, chien mé¬

chant? Ne serait-il pas plus simple de remplacer le chien méchant par un chien gentil?

Est-ce que ça sert à quelque chose d'avertir?

Depuis des milliers d'années les prêtres nous affirment que si nous péchons nous irons en enfer.

Et nous péchons toujours.

Enfin, vous péchez toujours.

Marc Waeber

QP Le coup de fil de Berne Dans un premier temps les

chemins de fer fédéraux (CFF) envisageaient d'amé¬

liorer leur vitesse, afin de faire une meilleure concur¬

rence à l'automobile. Berne- Bâle par exemple demande moins d'une heure en voi¬

ture, alors que le train, trop souvent, exige une heure et demie.

Mais il fallait pour cela de nouvelles lignes, qui pour n'être pas tout à fait celles du TGV, auraient permis des vitesses beaucoup plus éle¬

vées. Cette idée qui était celle de la conception globale suisse des transports s'est heurtée à de grandes résis¬

tances, y compris de la part des partisans des transports publics et contempteurs en même temps de la circulation routière. Ceux-ci veulent bien donner la préférence aux chemins de fer mais toutes

les, plus de réduction des temps de parcours. On conti¬

nuera d'aller son bon train comme depuis cent ans. Ni plus vite, ni moins lente¬

ment. A part que sur la grande transversale Genève- St-Gall, l'axe chéri des CFF, on s'arrangera à ce que les gens n'aient plus à consulter l'horaire.

Dans toutes les autres gares importantes, surtout Berne et Zurich, tous les trains arriveront un peu avant l'heure pleine et partiront un peu après celle-ci. Toutes les correspondances se feront donc dans un délai d'attente d'à peine dix à quinze minu¬

tes. Pour les autres lignes comme celle du pied du Jura ou celle du Simplon on es¬

sayera de faire de même si cela est possible. Mais en seconde priorité. Cette con¬

ception s'appelle «Rail A l'avenir quel train?

choses restant en l'état. Ce qu'il faut c'est pénaliser à tel point l'automobile que la seule solution finale soit le recours aux transports pu¬

blics.

Il semble que la Direction générale des CFF leur ait emboîté le pas. Devant les oppositions manifestées à l'égard de leur projet de NTF (nouvelles transversales fer¬

roviaires) elle a fait une pru¬

dente marche arrière. Dans l'idée peut-être que diverses mesures rendraient bientôt l'utilisation des véhicules pri¬

vés hors de prix. Ceci ne nous étonnerait guère puis¬

que depuis l'essor des trans¬

ports privés, les CFF n'ont eu d'autre souci que de lutter par tous les moyens contre l'automobile, comme les dé¬

taillants en alimentation ont lutté des décennies durant contre les grands distribu¬

teurs, avec les succès que l'on sait.

Plus de nouvelles transversa-

2000». Deux mille quoi peut-on se demander. En tout cas pas deux mille volts.

Bref, tout restera comme au¬

jourd'hui sauf que dans chaque gare importante on sera assuré de pouvoir pour¬

suivre son voyage sur une autre ligne sans avoir à trop attendre. A l'exception toute¬

fois des lignes régionales, car, ici, il faudra que les cantons et les communes passent à la caisse.

Cette conception nous laisse un goût amer. On sait que la rapidité et le confort d'utili¬

sation de l'automobile for¬

ment son point fort. C'est donc sur ce terrain que le chemin de fer devrait lutter.

S'il ne le fait pas. serait-ce qu'il a reçu l'assurance que bientôt on ira pas plus vite en voiture que par le train de grand-papa? C'est hélas pro¬

bable. Mais cela montre qu'il y a quelque chose de pourri dans notre démocratie.

Alfred Oggier

4 R3BOURG

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FLASHES

Une bonne nouvelle pour les Payernois et... un exemple pour l'avenir

A il premier rang, de gauche à droite: L'Abbé Niœd, Marie-José Demierre, Conrad Jorand, nouveau médaillé, Micheline Crausaz.

Au deuxième rang: Lucie Grandjean, secrétaire: Joseph Reynaud, Emmanuel Michel, directeur et Roger Rotzetter tous trois déjà médaillés: Louis Demierre, président: Marcel Bourqui, porte-drapeau de cette journée.

Billens: une médaille «Bene Merenti»

Le chœur-mixte de Billens-Hen- nens. dirigé par M. Emmanuel Michel, a fêté, il y a quelques mois, M. Conrad Jorand, qui a reçu la médaille «Bene Merenti»

pour 45 ans de fidélité au chant sacré.

Ce chantre est le quatrième mé¬

daillé du choeur de Billens-Hen- nens.

Au cours de l'office célébré par l'Abbé Nicod, c'est le frère du médaillé, l'Abbé Arsène Jorand, qui prononça l'Homélie souli¬

gnant le rôle des choristes et leur dévouement lors des cérémonies religieuses sans oublier toutes les

répétitions qui sont des soirées prises à leurs familles.

L'Abbé Nicod a relevé la dignité de cette distinction papale qu'il épingla sur la poitrine de Conrad Jorand.

Le repas fut servi à la salle communale où la partie officielle fut animée par M. Héribert De¬

mierre, ancien directeur. C'est ainsi que discours et chants se succédèrent pour féliciter le mé¬

daillé. Celui-ci remercia à son tour les artisans de cette belle journée.

Photo F. Rouiller L. G. - FI

Noces d'or à Chavannes-sous-Orsonnens Le dimanche 5 mai 1985, Am- broise et Clara Schwab, âgés respectivement de 84 et 83 ans, de Chavannes-sous-Orsonnens, fêteront leurs cinquante ans de mariage. A l'occasion de cet an¬

niversaire, ce couple sera entouré de ses neveux, nièce, petites- nièces et arrière-petite-nièce...

Ambroise et Clara ont été les derniers à recevoir la bénédiction de mariage dans la vieille église d'Orsonnens. le 3 mai 1935.

Fribourg-Illustré se fait un réel plaisir de les féliciter et de leur exprimer ses vœux les plus sin¬

cères pour une excellente santé et une longue vie à deux remplie de bonheur.

P. B. - FI

Le récent Salon de l'automobile à Genève en a fourni une fois de plus la preuve: les Suisses, égoïstes sur ce plan comme tant d'autres, vivent beaucoup en fonction de leur voiture. Chacun songe à son bien-être personnel, mais ne se sent concerné que de loin par tous les autres pro¬

blèmes inhérents à la société moderne (environnement, récu¬

pération. etc.). Il est dès lors im¬

portant que les autorités (les communes en l'occurrence) prennent les décisions qui s'im¬

posent afin d'éviter de prendre du retard dans certains équipe¬

ments.

A Payerne, par exemple, il était question depuis de nombreuses années de la construction d'un parking souterrain sous la place de la Concorde afin d'éliminer les problèmes de parcage de fin de semaine notamment. La Munici¬

palité de Payerne a décidé de faire examiner la possibilité de combi¬

ner un parking avec un abri de protection civile d'environ 1 000 places protégées. Joindre l'utile à l'agréable en quelque sorte ou une autre manière d'abaisser cer¬

tains coûts! Les autorités payer- noises se sont tournées vers Gé¬

néral Parking SA et son bureau de Morges pour étudier ce projet qui, entre autres, relancera, s'il le fallait encore, l'économie locale.

Général Parking SA possède une solide réputation sur le plan helvétique pour ce genre de constructions. Rappelez-vous l'élaboration, puis la construc¬

tion spectaculaire du parking sous-lacustre du Pont du Mont- Blanc à Genève.

Cette fois, cependant, il y a une nouveauté et elle est d'impor¬

tance: le mode de financement.

L'idée est nouvelle et originale.

Elle fait intervenir les «Unités Parkings». IJUnité Parking est en fait un titre d'une valeur nominale souscrite par des éta¬

blissements bancaires à l'inten¬

tion de leurs clients et dont le rendement s'établit selon des taux intéressants. Une nouvelle notion appelée à connaître un grand succès, le financement par l'Etat ou les Communes de ce genre de construction ne pouvant dorénavant pratiquement jamais être envisagé.

A chaquefin de semaine une longue attente commence pour celui qui entend se parquer au centre de Payerne. Avec la création du parking souterrain de la Concorde, le problème sera résolu.

(Photo Général Parking)

FRIBOURG 5

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Index des salles Pays de Fribourg Exclusivité

«FRIBOURG illustré»

Assemblées - Conférences - Con¬

grès - Manifestations diverses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires.

District de la Broyé ST-ALBIN 037/77 1131 Hôtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A - B - N - S

District de la Glâne ROMONT 037/52 23 41 Hôtel de la Belle-Croix 70 places - B - N

ROMONT 037/52 27 21 Restaurant de la l'oularde 10 à 110 places

A - B - C - N - S

ROMONT 037/52 22 97 Hôtel-Restaurant St-Georges Jusqu'à 140 places

A - B - C - N - S

SIVIRIF.Z 037/56 13 03 Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires

District du Lac

COLRGKVAUX 037/71 26 45 Auberge communale

100- 150 places-A-B-N District de la Gruyère ALBEUVE 029/8 II 13 Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A - B - C - N BROC 029/6 15 24 Hôtel de la Grue

150 places - A - B - N BULLE 029/2 76 44 Brasserie du Moderne

50 et 250 places A - B - C - N - S

CHARMEY 029/7 10 13 Hôtel Cailler

25 à 80 places - A - B - N - S CHARMEY 029/7 1120 llôtel du Maréchal-Ferrant 10 à 200 places

A - B - C - N - S

CRÉSUZ 029/7 12 86 Hôtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A - B - C - N ENNEY 029/6 2119 Auberge de la Couronne

100 places - A - B - N GRANDVILLARD 029/8 II 26 Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A - B - C - N GRUYÈRES 029/6 19 33 Hostellerie des Chevaliers Jusqu'à 100 places A - B - C - N - S

LAROCHE 037/33 21 09 Hôtel du Llon-d'Or

100 places - A - B - N MARSENS 029/5 15 24 Hôtel de la Croix-Blanche

I 5 à I 50 places - A - B - N MORLON 029/2 7158 Café-Restaurant Gruyérien

10 à 120 places - A - B - N - S NEIRIVUE 029/8 11 05 Auberge du Lion d'Or

10 à 550 pl. - A - B - C - N - S PONT-LA-VILLE

037/23 21 12 Auberge de

l'Enfant-de-Bon-Cœur 120 places - A - B

SALES 029/8 8112 Hôtel de la Couronne

25 à 350 places - A - B - N VUIPPENS 029/5 15 92 Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N

District de la Sarine MARLY 037/46 14 98 Restaurant de la Gérine 130 places - A - B - C - N TREYVAUX 037/33 1 1 53 Auberge de la Croix-Blanche 80 à 270 places - A - B - C - N LOSSY 037/45 12 44 Café-Kestaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N

District de la Singine ST. ANTONI 037/35 1141 Hôtel-Rest. Senslerhof 30 à 320 personnes A - B - C - N

District de la Veveyse LECRÊT 029/8 5142 Hôtel de la Croix-Fédérale Jusqu'à 300 places - A - B - N CHÀTEL-ST-DENIS/

LESPACCOTS 021/56 71 20 Hôtel-Restaurant Corbetta 10 à 260 places A - B - N - S ST-MARTIN 021/93 7194 Auberge de la Croix Fédérale 80 places - A - B - N

ST-MARTIN 021/93 87 85 Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 30 à 300 places

A - B - C - N - S

PORSEL 021/93 7181 Auberge-Restau rant

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LOISIRS ET SPORTS

A veto et à moto pour

des vacances en plein air

Quand on parle de vacances, on pense souvent mer. croisière, sa¬

fari. kilomètres, Amérique... Si vous décidez de rester chez vous, on s'étonne! Vous n'êtes pas parti?

Et pourtant, notre pays offre des possibilités de vacances qu'il est souvent difficile de trouver ail¬

leurs. Pour les sportifs et tous ceux qui désirent maintenir la forme ou l'acquérir, rien de mieux que le vélo. Depuis quel¬

ques années, il a repris une place

de premier rang et s'adapte à tous les âges. Balade journalière avec retour à la maison chaque soir ou circuit touristique à travers nos cantons, le choix est vaste. 11 suffit d'y réfléchir un peu et dès maintenant, on prépare en fa¬

mille, en copains, en équipe ou en amoureux, les vacances qui ap¬

prochent. Un calepin et un stylo, une carte de la région que l'on veut explorer (vous y trouvez les petites routes peu fréquentées) et les vacances prennent déjà cou¬

leur. L équipement doit être léger et un vélo à cinq vitesses mini¬

mum vous évitera la fatigue.

Casquette, lunettes de soleil, short et basketts, gourde de ci¬

trons pressés fixée au vélo, indis¬

pensable comme remontant, et vous voilà prêts pour votre pre¬

mière randonnée en plein air.

Prévoir pour chacun son pique- nique sur le porte-bagages ou, pourquoi pas, arrêt dans une petite auberge de campagne pour un repas simple et léger. Si l'iti¬

néraire choisi passe près d'un lac ou d'une rivière, ne pas oublier le costume de bain pour une trem¬

pette rafraîchissante qui détendra vos muscles. Commencez par de petits circuits, une vingtaine de kilomètres environ, puis aug¬

mentez les distances chaque jour.

Votre plaisir ira en s'accentuant et votre physique vous étonnera.

Les poumons vont retrouver leur jeunesse, le pouls va s'améliorer, les fumeurs vont se désintoxi¬

quer et les kilos superflus vont fondre comme du beurre au so¬

leil. Santé, bien-être, joie de vivre

retrouvée vous feront davantage apprécier les beautés de la nature.

Et le soir, vous dormirez d'un sommeil bien mérité, prêt à re¬

commencer le lendemain cette expérience extraordinaire que chacun devrait connaître et qui est à la portée de tous. Essayez, Fribourg Illustré sera ravi de publier vos impressions.

Pour les jeunes de 18 ans et plus, la griserie de la vitesse a beau¬

coup d'attrait. La moto, de la petite Vespa aux grosses cylin¬

drées a de nombreux adeptes. A deux ou en groupe, on parcourt des kilomètres à des vitesses que bien des voitures ne peuvent égaler. Un équipement adéquat est indispensable et le choix du casque est d'une importance ca¬

pitale. Là aussi, la préparation de l'itinéraire est important. Pour un grand voyage, il faut réserver les auberges de jeunesse pour passer la nuit car, à la belle saison, on court le risque de se retrouver à la rue. Il est possible aussi de s'arrêter dans des cam¬

pings. Une tente sur le porte- FRIBOURG 7

(8)

LOISIRS ET SPORTS

bagages et l'on est assuré de ne pas dormir à la belle étoile.

Ces motards qui sillonnent les routes sont sympthiques mais nous font un peu peur. Les ris¬

ques d'accident sont multiples et la jeunesse aime prendre des risques... Alors, attention! ne soyez pas casse-cou... mais pru¬

dents. Et bonnes vacances à tous.

R. M. E.

Vacances à moto

Ixs jeunes ont sorti leur moto.

I.a machine a été polie, lustrée, avec soin durant l'hiver.

Actuellement, la moto est deve¬

nue. pour les jeunes, une nou¬

velle passion, voire un culte que les adorateurs qualifient de fan¬

tastique.

C'est vrai, elles sont fantastiques les motos d'aujourd'hui aux cou¬

leurs vives, qui foncent à 150 km/heure ou même plus. La vitesse a gardé son prestige in¬

tact. C'est encore tenter le diable.

Personne ne contestera que la conduite de la moto est dange¬

reuse.

Le plaisir de la vitesse fait oublier la prudence. Mais pourquoi donc cette vogue subite pour cette machine à deux roues?

C'est la liberté, l'évasion, le grand air, la satisfaction pro¬

fonde de rouler seul. La moto prend peu de place et elle peut se faufiler presque partout.

Les motards forment une grande famille, une belle équipe. Quand deux motards se croisent, ils se saluent, c'est infaillible.

Mais avant toute chose, il y a une passion inévitable pour la moto.

Cette machine confère une sorte de supériorité. Elle est puissante.

Une chase est certaine: le motard de 1984 n'est plus le blouson noir d'autrefois. C'est l'étudiant, l'apprenti, l'ouvrier qui ont acheté une moto comme ils au¬

raient acheté une voiture ou un cheval.

La moto, c'est plus une passion qu'une mode ou une vogue.

G. Bd 8 FRBOURG

&

Photo Flora Press Les scooters

sont de nouveau en vogue

ZFP. On commence à voir de plus en plus de scooters sur les routes. Et non sans cause: le scooter protège contre la saleté et l'humidité des routes beaucoup mieux que n'importe quel autre véhicule à deux roues. C'est pourquoi on peut sans autre rou¬

ler avec ses habits de tous les jours. Par contre, il est absolu¬

ment indispensable de porter un casque. Très souvent muni d'un starter électrique, le scooter est également très apprécié par les dames, et ceci grâce à son manie¬

ment facile, son confort et la possibilité qu'il offre de transpor¬

ter des bagages légers. La plupart des modèles possèdent une trans¬

mission automatique, ce qui évite les changements de vitesse ma¬

nuels. Les prix d'achat sont rela¬

tivement bon marché, et les prix d'entretien et de service assez bas. grâce à une traction simple.

Des scooters peuvent déjà être obtenus dans la catégorie des vélomoteurs.

(9)

TOURISME ET VACANCES

ANNÉE INTERNATIONALE

Une fleur

en faveur des jeunes

Pour marquer l'année internationale de la jeunesse, les GFM ont décidé d'agir et de manifester concrètement leur intérêt et leur amitié à l'égard des jeunes.

Sous le slogan «BONJOUR LES JEUNES»

ils offriront, pour le prix de 5 francs, les samedis, dimanches et fêtes générales, du 5 avril au 27 mai prochain, une carte journalière valable sur l'ensemble de leur réseau.

Les jeunes de 6 à 20 ans pourront bénéficier de cette offre.

DE LA JEUNESSE

Mais que permet cette possibilité? Découvrir ou redécouvrir le Pays de Fribourg en utilisant un réseau de transport qui donne accès aux régions de Morat. du Vully, du Lac-Noir, de la vallée de la Jogne, de l'Intya- mon, de la Basse-Gruyère, de Châtel-St- Denis, de Romont et, bien sûr, de Fribourg, la capitale. Ce peut être aussi, selon l'appré¬

ciation et l'imagination de chacun, l'occasion de visiter les nombreux musées de ce canton, de combiner l'utilisation des transports pu¬

blics avec des promenades dans les Préalpes fribourgeoises ou certains autres itinéraires pédestres des montagnes ou de la région des lacs.

Cette carte et la modicité de son prix vou¬

draient ainsi encourager les rencontres entre les jeunes et faciliter leur participation aux manifestations particulièrement riches et nombreuses que les sociétés organisent du¬

rant les mois d'avril et de mai.

CARTE DU MONDE Une autre projection Comment représenter le globe terrestre sur une surface plane? S'il n'est pas possible de représenter sur un plan une surface sphérique sans aucune déformation, les distorsions peuvent être plus ou moins réduites. La projection de Mercator. à laquelle nous sommes habitués, accorde une grande impor¬

tance à l'hémisphère nord (deux tiers, contre

un tiers à l'hémisphère sud), et l'Europe semble être le centre du monde. Mais une autre projection tend à s'imposer: celle de l'historien allemand Arno PETERS, qui restitue à chaque Etat son importance territo¬

riale exacte. Elle est de plus en plus utilisée dans des livres, dans les écoles, comme base pour des émissions d'informations à la télévi¬

sion ou comme emblème d'organisations internationales. La carte de PETERS ofTre une nouvelle vision du monde, qui traduit visuellement l'importance géographique des pays du tiers monde.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en collaboration avec l'Association suisse d'assistance tech¬

nique Helvetas. dilTuse gratuitement la carte du monde de PETERS. Cette carte comporte également des informations relatives au PNUD et indique l'emplacement de ses quelque 114 bureaux locaux, répartis sur tous les points du globe.

La carte de PETERS est disponible gratuite¬

ment à l'adresse suivante: HELVETAS, Av.

de la Gare 38, CP 522, 1001 I-ausanne. Tél.

021/23 33 73.

MINES ET SALINES DE BEX A la découverte

de trois siècles de présence humaine En exploitation ininterrompue depuis trois

siècles, la mine de sel du Bouillet. à Bex, est la seule en Suisse qui soit ouverte au public.

Visite qui remporte, année après année, un succès croissant.

Ainsi, au cours de la saison 1984. 35 000 vi¬

siteurs ont fait le chemin qu'empruntèrent des générations de mineurs et d'ingénieurs et ont découvert non seulement un fascinant univers souterrain, mais aussi ce qu'a repré¬

senté au oours des siècles l'extraction du sel.

quels furent les outils des premiers mineurs, comment s'organisait leur vie au fond de la mine.

Après plusieurs mois de fermeture annuelle, pendant lesquels un certain nombre de tra¬

vaux d'entretien et d'aménagements ont été entrepris pour améliorer la visite, la mine du Bouillet a rouvert ses portes au public le 1er avril.

Rappelons qu'en 1984. après d'importantes transformations, une salle de projection a été inaugurée. Le spectacle audio-visuel qui y est présenté retrace, en une vingtaine de minutes, l'histoire de la mine de Bex. les techniques de forage et d'extraction, les relations sociales et économiques à travers les âges, ainsi que les diverses utilisations du sel jusqu'à aujour¬

d'hui. Une approche explicative et instructive qui, avant de pénétrer à 400 mètres sous terre, au cœur de la roche salifère, rend la visite beaucoup plus agréable.

Bien qu'il ne soit pas encore possible d'ac¬

cueillir les handicapés, la visite de la mine ne présente aucun danger. C'est un but d'excur¬

sion familial qui, en plus d'une visite enri¬

chissante, permet de découvrir un site naturel spectaculaire, une nature préservée qui offre de nombreuses possibilités de promenades.

Horaire d'ouverture:

tous les jours, départ des trains à 9 h, 14 h, 15 h.

Départs supplémentaires, dès 10 personnes, à 10 h, 13 h, 16 h, sur réservation unique¬

ment, tél. 025/63 24 62.

Visite de la mine et du musée en compagnie d'un guide.

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ESTAMINETS DE CHEZ NOUS

LE CHE VAL'BLANC :

premier pub'brasserie de ChâtePSt'Denis

Peu avant carnaval, le premier pub-brasserie de Châtel s'est ouvert à la Grand-Rue, à l'endroit même où se trouvaient autrefois le café du Cheval Blanc et une boulangerie. Le bâtiment entièrement rénové compte en outre six appartements et un studio, tous rapidement loués.

Le long de la Grand'Rue de Châtel, de beaux bâtiments méritent d'être restaurés en préservant à leurs façades le cachet initial. C'est le cas du bâtiment qu'André Vauthey vient de transformer. Les Monuments historiques lui ont donné un certain nombre de directives en cours de travaux.

L'enseigne, qui date de 1640, a, elle aussi, été complè¬

tement remise en état. Vraisemblablement faite bien avant le bâtiment et à d'autres Tins, elle orne fièrement la façade de l'actuel Cheval Blanc et s'harmonise avec d'autres enseignes de la rue. En outre, vers les années 1910, la mode des frontons avait fait école à la Grand'Rue. Les rénovateurs du Cheval Blanc l'ont également préservée.

Redonner vie à de vieilles bâtis¬

ses...

... et animer la vie de la rue.

André Vauthey a acheté ce bâti¬

ment pour lui redonner une vie nouvelle. Il n'en est pas à son

coup d'essai et a du plaisir à voir ces maisons qui ont une histoire, faire peau neuve. De plus, ce type de restauration n'est pas de grand rapport immédiat. Ça n'intéresse donc pas les sociétés financières.

Pour sa part, étant entrepreneur, Un pub-brasserie à l'enseigne du Cheval Blanc.

Un salon de thé très prisé par ta jeunesse et la clientèle féminine.

André Vauthey peut faire faire une partie des travaux par son personnel à la saison morte, une façon utile de conjurer le chô¬

mage saisonnier.

Le bâtiment a été complètement vidé et les travaux ont coûté 1 100 000 francs. A partir du volume disponible (2800 m3), l'architecte donne au propriétaire un certain nombre d'idées pour en faire l'utilisation la plus ra¬

tionnelle. C'est ainsi, qu'hormis les appartements qui répondent à une demande constante à Châtel, on a opté pour un pub-brasserie plutôt qu'un restaurant tradi¬

tionnel. Ceux-ci sont en nombre suffisant dans la région, tandis

que la formule choisie n'existait pas du tout. L'ensemble des tra¬

vaux a duré dix mois et l'aména¬

gement du pub s'est fait en un mois, un temps record, grâce au concours d'artisans de la région.

Un pub-brasserie

A l'enseigne du Cheval Blanc, on entre dans un pub-brasserie, ins¬

piré en droite ligne de l'époque victorienne. L'architecte, M.

Kupferschmid a su créer l'atmos¬

phère particulière du pub anglais en lui ajoutant du confort. Dans ce but, il a choisi matériaux et éclairages à la mode il y a plus d'un siècle. (Suite p. 12) FRBOURG 1 1

(12)

Xa kotse Mu patê,

Le chènya è l'amouirâ

L amouirà

/ vinyo tè demanda, Che t'mè bayé la fiyèta.

L'é bin fan d'ithre maryà, Po la fére d'ia Katèlena.

A vu li m 'arandzo bin, Kan la vouéto mè rijolè.

Mè rèpon prou dyèmé rin, Che li dvo di babioulè.

Le chènya

Ma di-vê tyè moujè-the.

L'a chèdz'an a la Chin Pyéro.

Ora k'ià koré pérlo, T'i rinmé tyè on pou yéro.

Ma fiyèta, le tè dyo, Cherè dyèmé la banlsèia, Dè on dè hou viye j'ato, Rinmé bon tyè po la chèta.

L'amouird

Akuta galé Franthé, Te vi pà k'min l'è grahydja, Kan l'i dyo k'Ia di bi pé, E ke l'è pà n'a gotràja.

/ ché prd ke m'àmè bin, Ma tè. te la dèkoradzè.

Portan vèr mè chéri bin, Dyèmé l'i fa ri di radzè.

Le chènya

Te pou dre chin k'te vudri, Por tè le bin tru dzounèta.

Irè pà pi fro dou bri, K 'tin volé fére ta fènèta.

T'à jou bin liji dèvan, Dè tè beta in minddo.

L'è du k'te rèvin infan, K'tin d'atrapè le koràdzo.

L'amouird

Mè li é to l'Un moujà, Ma te chd, l'avé ma dona.

A vu li né pd oujd, Vèr mè mena pri n'a fèna.

Krè-mè pi, chu din lè bon, E che vér mè vin patrena, Cherè mdtra dè mëjon.

L'arè pan by an è fortena.

Le chènya

Na! Tè dyo k'te Tari pà, Ha tan galéja fiyèta.

Va-tin è barganye pà, Tsankore dè viye réchèta.

T'i tyè mé on viye tukan, Tyè faré-tho d'oun'èpàja.

Dyèmé on dè chaptant'an, Porè la fére bèniràja.

L'amouirà

Te chà ke Té prou d'èrdzin, E ch 'te và ke chi ma fèna, I fari mon tèchtèmin, Po ke te ché fro dè pèna.

A min k'ôchè di j'infan, N'in-d'ari prou chure la tyinta.

Chéri là ke m'èrtèran.

Ma Ta fari dzoyechinta.

Le chènya

/ mantinyo chin k 'té de.

Vouèrda-tè pi ta fortena.

T'à bi ithre on to moude, Ta rujèta n 'è pà fèna.

Prin pye chyà ouna Goton, Ke chi kemin tè dètèna, E tè lu douà cheron bon, Che dè t'amà prin la pèna.

Dzojè a Marc

Le bois d'olivier est orné de quelques moulures, l'éclairage indirect est diffusé par des lam¬

pes en laiton à potentiomètre dont on règle l'intensité à vo¬

lonté. Des tapis au sol et contre les murs absorbent le bruit et l'aménagement des tables dans des sortes de niches, ajoute en¬

core à l'ambiance feutrée des lieux ou la teinte vieux rose domine.

I)e la bière à choix

Le pub se divise en deux secteurs bien distincts: un bar imposant et un espace tea-room. Il est déjà

bien fréquenté par la jeunesse et la clientèle féminine. Les tenan¬

ciers, M. et Mme Raphaël Mo¬

reno, sont, tous deux, des profes¬

sionnels. Au Cheval Blanc, ils vous servent 35 sortes de bières, les autres boissons traditionnel¬

les de tout établissement public et de la petite restauration, de quoi calmer votre faim sur le pouce.

Le pub-brasserie et les locaux de service sont sur un même niveau pour en rationaliser l'exploita¬

tion. La rénovation de ce bâti¬

ment a tenu compte, jusque dans le détail, des critères de confort et d'harmonie et le produit fini est un succès.

FRE

Un bar où la bière coule à flots.. Photos G. Bd

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(13)

MUSIQUE ET FOLKLORE

Groupe folklorique «Lè Dzintilyè»

de la Veveyse

Un spectacle de qualité et haut en couleur

Nous savons que le canton de Fribourg est riche en folklore. Il l'est encore plus depuis qu'il existe le groupe folklorique «Lè Dzintilyè» de la Veveyse qui, récemment, a présenté un spectacle de toute beauté au public venu très nombreux applaudir cet ensemble de danseurs et danseu¬

ses que dirige Mme Elisabeth Bergometti, dont le talent mérite des éloges. En effet, son programme de danses populaires a connu un grand succès, car les exécutions étaient d'une rare qualité. C'est le vrai folklore, celui des

traditions de chez nous, du Pays romand. Corinne cl Fabienne Romanens, deux filles aux voix cristallines, entourées de deux danseurs en herbe.

La soirée offerte par cet ensemble costumé ressemblait à une fête patriotique que présidait M.

Raymond Vial. un homme qui se dévoue corps et âme pour assurer la continuité de ce groupe folklo¬

rique qui, sur la scène, célèbre le pays, son passé, l'éclat du cos¬

tume. le chant, la musique, la danse, mais aussi le présent avec de belles chansons interprétées

par Corinne et Fabienne Roma¬

nens, qui possèdent de belles voix cristallines à vous sensibiliser le cœur. Une constatation réjouis¬

sante à cette soirée, c'est que la jeunesse participe à nouveau avec beaucoup d'enthousiasme à des spectacles folkloriques, car elle sent, elle comprend la nécessité de ces rassemblements où se lisent en raccourci des pages

d'histoire et où se créent par imprégnation les sentiments d'appartenance à un peuple. Une jeunesse qui est une garantie d'authenticité pour le groupe fol¬

klorique «I>è Dzintilyè» de la Veveyse. auquel FRIBOURG il¬

lustré souhaite bon vent.

Texte et photos G. Bd

M""' Elisabeth Hernonietti. directrice du groupe.

Cet ensemble de danseurs et danseuses avec, au centre, les joueurs de cnr des Alpes. Tout à gauche. M Raymond Vial. président.

FRIBOURG 13

(14)

MUSIQUE ET FOLKLORE

CHATEL-ST-DENIS

Un très beau concert Samedi 23 mars, la fanfare de Châtel-St-Denis, présidée par Jean Genoud, donnait, à la Mai¬

son des Oeuvres, son concert annuel. Le public était nombreux à applaudir les prestations du corps de musique, des musiciens en herbe et de la batterie anglaise.

Sous la baquette de Jean-Louis dos Ghali, la soirée débuta avec quelques morceaux joués par les élèves de l'école de musique. A Châtel, trois professeurs se char¬

gent de la formation d'une ving¬

taine d'enfants, MM. Maurice Desbiolles, Jaromir Janecek et Benoît Nicolet.

Quant à la fanfare, parmi les dix pièces qu'elle interpréta avec maîtrise, il y eut en primeur la marche «Fantasie für Blasor¬

chester» de Rudolf Renggli qu'elle présentera à la prochaine fête cantonale de Morat. Les musiciens châtelois ont encore au calendrier de cette année le giron des musiques de la Veveyse vau- doise et fribourgeoise. Deux im¬

portants rendez-vous donc, mais le concert annuel est de très bon augure.

En cours de soirée, le préfet de la Veveyse et président cantonal des musiques, Bernard Rohrbasser

remit la médaille fédérale pour 55 ans de musique à Roger Chardonnens, tandis que le pré¬

sident Jean Genoud donnait au

public quelques nouvelles de la société et appréciait le nouveau local de répétition.

mpd

URS Y

Tradition et exotisme

Très sérieux pendant le concert, au centre, le président Constant Oberson

Pour son concert annuel, samedi 23 mars, la fanfare paroissiale d'Ursy avait misé sur la tradition et l'exotisme. Tradition en ce qui concerne la fanfare et exotisme avec le baby show présenté par les majorettes et la batterie an¬

glaise.

Le concert de la fanfare fut une prestation de haut niveau avec une suite de morceaux variés.

Gabriel Giroud dirigeait et pré¬

sentait chacune des exécutions à une salle comble où le public séduit applaudissait généreuse¬

ment. Constant Oberson retraça les grands moments de la société qu'il préside et qui s'est bien remise des festivités du dernier giron. Le concert fut aussi l'occa¬

sion de distribuer des récompen¬

ses pour assiduité à 49 musiciens et neuf galons d'âge.

Après l'entre-acte. le spectacle entièrement imaginé et réalisé par Mathieu Demierre eut à nou¬

veau un succès fou. Cette année, majorettes et tambours ont, entre autres, évolué sur des rythmes

exotiques, se servant de noix de coco pour scander leurs danses.

Ça a déclenché le fou rire parmi les spectateurs étonnés de la viri¬

lité de ces vahinés d'un soir qui nous offrirent un très bon mo¬

ment de détente.

mpd

Le final du baby show; on reconnaît tout de même les majorettes! Photos Roger Peytregnet

14 FRBOURG

(15)

Vom «Schygganier-Pänggu»

über Boogie-Woogie

bis zum Schwarzsee-Lied!

Bei der Begrüssung Hess Präsi¬

dent Paul Zbinden klar das dies¬

jährige Motto vorstellen: «Jahr der Jugend und der Musik».

Junge und neue Gesichter sah man dann auch in der «Trachte- musig» und in der Tanzgruppe.

Beide Aufführungsabende waren bis auf den letzten Platz besetzt, dies lässt auch die grosse Sympa¬

thie der Bevölkerung erahnen.

Das Publikum wurde aber reich¬

lich mit guter Musik, echter Sensler-Mundart, sehr gut ein¬

gespielten Tänzen und verschie¬

denen Attraktionen vor einem neuen, angenehmen Bühnen-De¬

kor belohnt.

Der gesamte Unterhaltungs- abend ging durch's Band betont volksnah über die Bühne. Da war die Rede vom «Trückli- Noudi», vom «Schülü» und vom Tanti Miggi und z'Irmschi von der Kindertanzgruppe meinte nach ihren Darbietungen; «Hof¬

fentlich hettis Eüch emù o gfalle...».

Ueberhaupt haben die Düdinger grosses Glück so viele begabte Musiker, Tänzerinnen und Tän¬

zer im «eigenen Hause» zu ha¬

ben; denken wir da an die neufor¬

mierte Trachtenkapelle, an das Büchel-Duett und das Alphorn- Quartett. Erwähnen sollte man sicher auch die g rossen Ver¬

dienste des Tanzleiterpaares Bri¬

gitte Roggo und Albert Julmy für die Lüpfigen und rassigen Trachtentanze. Sie wurden aber vom dankbaren Publikum mit kräftigem Applaus belohnt. Was ja auch nicht fehlt, sind die Kom¬

ponisten: «Senslerlüft» (Büchel¬

duett) wurde von Alois Gilli vom Solo zum Duett umgeschrieben;

Robert Bertschy komponierte

«Wier Seislerlüt», ein Lied für ein Jodel-Quartett.

Als Gegensatz (ziehen sich Ge¬

gensätze an...?) führte uns das Boogie-Woogie-Orchester «The Jacky's» in eine völlig andere Welt des Rhythmus und des Erlebens. Eine Art Hollywood kopierte Show mit zum Teil

guten Musikeinlagen und perfek¬

tem Rock 'n' Roll.

Ein solch traditionelles Schluss¬

bild kann kaum mehr überboten werden. Der anscheinend ewig jugendlich frische Präsident und Robert Bertschy als Komponist und Gestalter zogen sämtliche Register: auf der Bühne sang der Trachtenchor mit instrumenta¬

lischer Begleitung, es tanzten die Kindertanzgruppe und Trachten¬

paare. Alphornbläser spielten, neue und alte Trachten aus Dü- dingen marschierten auf und zum Schluss fand noch ei¬

ne Hochzeit in der prächtigen Kränzlitracht statt!

«... drum Seisler, hiit Sorg zu üsüm Schwarzseetal», so steht's im Schlusslied und dies möge auch für den kommenden Früh¬

ling, die Sommer- und Herbst¬

tage gelten.

«Senslerluft» — «drum Seisler, hiit Sorg... ».

Sch.

(16)

MONUMENTS HISTORIQUES

Le pont de pierre

et la maison forte des sires de Broc

Le vieux pont de pierre qui date de 1580, avec à son extrémité, le château d 'En-Bas, dit «Maison forte des sires de Broc» dont la construction remonte au XII'siècle.

Il est possible que le château de Broc (appelé «château-d'en bas) fut primitivement une simple tour d'observation destinée à sur¬

veiller le passage de la Sarine. Il est situé sur une langue de rocher assez abrupte, promontoire for¬

mant, sur la rive droite de la Sarine, une presqu'île d'une di¬

zaine de mètres de longueur. Un fossé, dont la partie sud est en¬

core apparente, complétait le sys¬

tème de défense. Il n'y avait donc pas de remparts. Trop faible pour résister à un siège en règle, ses habitants étaient cependant à l'abri d'un coup de main.

C'est là que le passage de la Sarine est le plus aisé. L'ingé¬

nieur cantonal Amédée Gre- maud avait pensé que le passage primitif - un pont de bois - devait être situé un peu en aval, là où le lit de la rivière, grâce à ses rives peu élevées, est d'un accès plus facile. Sur la rive gauche, on remarque en effet les traces d'un ancien chemin, ainsi que des vestiges de maçonnerie pouvant provenir d'un ouvrage de défense ou d'une culée de ce pont.

Le pont de pierre en dos d'âne qui a précédé le pont actuel a été construit en 1580 et fut l'objet d'une importante restauration en

1707. Le profil en long à dos d'âne fut supprimé en 1872-73, et le pont fut alors raccordé depuis son milieu, horizontale¬

ment, avec les deux rives. Il dessert actuellement la route can¬

tonale de Bulle à Charmey et au col du Bruch.

Les écussons sculptés sur le para¬

pet, au milieu du pont et portant le millésime 1580 (année de la construction) et 1707 (date de la première et grande restauration) ont été scellés à l'angle nord du château. Une troisième pierre avec écusson fédéral et cantonal et la date 1874-1875 fut placée au-dessus des autres. L'ancien parapet de pierre a été remplacé par une balustrade de fonte.

Par sa situation, le château de Broc paraît bien être un ouvrage avancé destiné à protéger la cité

f"" 7

de Gruyères contre une attaque alémanique éventuelle venant de la vallée de la Jogne. En effet, toute cette vallée était fortifiée:

Bellegarde et Charmey qui ap¬

partenaient aux sires de Corbiè- res avaient chacun son château;

puis dominant le défilé et la route de Bataille. Montsalvens. fief de la maison de Gruyère, en plaine, enfin. Broc, qui faisait partie de la bannière de Montsalvens tout

comme la Tour-de-Trème assu¬

rait la défense du comté contre l'évèque de Lausanne qui possé¬

dait Bulle. Il ne faut pas oublier que la Sarine formait limite entre les Burgondes et les Alémannes.

ces derniers étant établis sur la rive droite de la rivière.

Quels furent les propriétaires du château de Broc? Il exista une famille noble de Broc du XIe ou XIIe au XIVe siècle. Il est même

possible que cette famille ait été une branche des Gruyère. Broc faisait partie de la châtellerie et bannière de Montsalvens; il est vraisemblable que la famille de Broc a habité le château et as¬

sumé la garde du passage de la Sarine, mais on n'en a pas la preuve. Rodolphe de Broc qui vivait dans la première moitié du XIVe siècle était déjà mort en 1340 et parait avoir été le dernier de sa famille. Broc fit alors retour à la couronne comtale. Le 19 septembre 1366, Jean 1 comte de Gruyère et seigneur de Mont¬

salvens, donna à ses neveux Ro¬

dolphe et Jean, fils du comte Pierre IV, ses châteaux de Mont¬

salvens et d'Oex (Château-d'Oex) et sa maison de Broc, avec toutes leurs dépendances, s'en réservant cependant la jouissance sa vie durant. Cette donation à cause de mort fut ratifiée par le suzerain Amédée VI, comte de Savoie.

Enfin, Jean de Montsalvens con¬

firma encore cette donation dans son testament du 29 avril 1368.

Il est à remarquer que dans les deux premiers actes il est ques¬

tion de sa maison de Broc, tandis que dans son testament, Jean de Montsalvens parle de sa maison forte (domus fortis). Il n'y a donc

pas de doute qu'il s'agit bien de notre «château-d'en bas». Au surplus, les indominures de Montsalvens de 1516 (soit la liste des propriétés du seigneur et des droits relevant de Montsalvens) mentionnent le vieux château de Montsalvens. par quoi il faut évidemment entendre le château de Montsalvens lui-même, ainsi que la maison forte du seigneur et sa grange situées à Brocht, du côté de l'église, bornées du côté du vent par la Sarine. à l'orient et à l'occident par les pâturages communs et au nord par la route publique qui va en Fulet. On reconnaît bien ainsi la situation de notre château.

Broc, comme toute la seigneurie de Montsalvens. fut englobé dans la faillite du comte Michel.

Quand LL. EE. vendirent l'actif 16 FRIBOURG

(17)

MONUMENTS HISTORIQUES

de la faillite qu'elles ne voulaient pas conserver, le château de Broc fut adjugé, aux enchères pu¬

bliques, le 1 " février 15 5 7, à Frantz RufTieux, de Broc, pour le prix de 47 60 florins. Un peu plus tard, il devint la propriété de Charles Fruyo, de Fribourg, bailli de Gruyères de 1568 à 15 7 3, et vers la fin du XVIe siècle, de la famille Gottrau par le mariage de Marie Fruyo, fille de Hans, avec Jérôme Gottrau, fils du trésorier Nicolas Gottrau. En 1835, Catherine de Fégely, née de Gottrau de Pensier, pension¬

naire au couvent de Montorge, vendit le château avec toutes ses dépendances à Jean-Joseph An- drey, de Broc, pour le prix de 20 000 francs, dont 10 000 pour une parcelle de la forêt de Bouley- res. Depuis lors, le château chan¬

gea encore quelques fois de pro¬

priétaire.

Alors que l'avoyer François- Prosper Gottrau héritait de son père Jérôme le «château-d'en bas», en 1641, un autre fils, François-Charles, bâtissait dans la partie supérieure du village le

«château-d'en haut», dont la porte d'entrée est surmontée des armes de la famille Gottrau, avec la date de 1649. C'est ainsi que s'explique ce nom assez insolite de château-d'en bas» donné à notre château.

Ce château est un quadrilatère irrégulier et massif, de 13 et 14 mètres de largeur sur 17,70 et 20 mètres de longueur; les murs ont une épaisseur de 1,50 à 2 mètres;

ils sont composés d'un bétonnage

grossier qui parait bien antérieur au XIVe siècle. Le bâtiment est divisé en deux parties par un mur de refend ayant la même épais¬

seur que les façades. La partie ouest, d'un aspect plus régulier, semble la moins ancienne. Il est probable qu'elle aura été accolée à la construction primitive par les comtes de Gruyère ou les sires de Montsalvens; ce qui pa¬

rait le démontrer, c'est l'écusson de Gruyère qui surmonte la porte d'entrée. La toiture est vaste, à quatre pans; avant 1840, elle était à deux pans, avec pignons.

Au second étage se trouve une grande salle, divisée en deux parties par une cloison de plan¬

ches; primitivement, elle occu¬

pait toute la largeur du bâtiment, côté Sarine. Cette salle contient une grande cheminée sur le man¬

teau de laquelle le nouveau pro¬

priétaire Jérôme Gottrau a fait figurer ses armes et celles de sa femme, Marie Fruyo, avec le millésime 1596, probablement à l'occasion de réparations. Le pla¬

fond est à poutres apparentes peintes en brun-rouge. A côté de cette grande salle et séparée d'elle par le mur de refend, se trouve une autre salle, où il y avait aussi une cheminée, mais dont le man¬

teau a été enlevé; ici, le plafond est à caissons. Les murs de cette seconde salle sont recouverts, jusqu'à mi-hauteur, d'une boise¬

rie sculptée.

Dans une salle du premier étage, avec plafond également à cais¬

sons, se trouve un poêle de mo¬

lasse aux armes Gottrau, avec la dftede 1735.

Dans la façade nord se trouvait jadis une entrée qui fut murée en

1873, lors de la restauration du pont. Nous avons déjà dit que la toiture était primitivement à deux pans avec pignons, donc une toiture romane typique: elle a été transformée en toiture à quatre pans par Jean-Joseph An- drey après 1840, et c'est ainsi que nous la voyons aujourd'hui.

Le Musée Gruyérien, à Bulle, possédait un dessin de François Bonnet, représentant le château et le pont de Broc. M M. Henri Naef et Henri Gremaud, conser¬

vateurs de ce musée, le dataient de 1847, parce qu'il faisait partie d'un cahier de dessins dont plu¬

sieurs portaient le millésime 1847. Mais il semble bien anté¬

rieur à cette date, car sur la lithographie de Johann Friedrich Wagner, publiée en 1841, l'échauguette, dont nous reparle¬

rons, ne figure pas. D'autre part.

Bonnet séjourna à Rome de 1843 à 1848 et ne s'établit à Lausanne qu'en 1848. Il est vrai qu'il fit un assez bref séjour en Suisse au cours des années 1830-31. Ce fut alors, vraisemblablement, qu'il exécuta une série de croquis, comme il en avait l'habitude, sur de petits carnets qu' il portait toujours sur lui; il a pu, dans la suite, relever ces croquis en des dessins mieux finis.

A première vue, le dessin de Bonnet paraît fidèle au modèle.

Le toit est à deux pans, deux groupes de fenêtres jumelées ro¬

manes - nettement du XIIe siècle - s'ouvrent sur la façade. Une échauguette circulaire est accolée

à la façade orientale ou à l'angle nord-est du bâtiment, à hauteur du dernier étage. Cette tourelle a- t-elle réellement existé? Ou Bon¬

net a-t-il «poétisé»? On ne le sait:

elle aurait pu être démolie lors de la transformation du toit.

Ce dessin de Bonnet confirmerait donc notre opinion que nous nous trouvons ici en présence d'un château-tour du XIIe siècle, mais qui a subi dans la suite des temps de nombreuses transfor¬

mations.

Les quelques représentations du château de Broc antérieures à

1840 (soit la lithographie de Wa¬

gner) n'ont aucune trace de l'échauguette du dessin de Bon¬

net.

Le château a été acquis derniè¬

rement par un industriel italien qui en a, fort heureusement, entrepris la restauration, en même temps que l'on redonnait au pont sur la Sarine son an¬

cienne silhouette en dos d'âne. Le nouveau propriétaire, bien inten¬

tionné, a cru bon de donner une tour à son château; on peut se demander ce que vient faire maintenant cette tourelle en

«cheminée d'usine» qui perce le pan nord du toit, et d'où est venue l'idée de la construire ainsi! Peut-être a-t-on mal inter¬

prété la vue publiée dans le Fri¬

bourg artistique? La couleur blanche du bâtiment surprend aussi, mais elle se patinera rapi¬

dement.

Texiellredu livre

«Châteaux et malsons fortes du canton de fribourg» par Bernard de Vevey

FERPICLOZ

Un bel anniversaire

Agriculteur, doyen du village et titulaire de la médaille «Bene Merenti» qu'il a reçu en recon¬

naissance de sa fidélité au chant sacré, Raymond Sottas a fêté au début de cette année son quatre- vingt dixième anniversaire. A cette occasion, le jubilaire a été invité à une réception organisée par le Conseil communal qui lui a remis un cadeau.

Fribourg-Illustré adresse à Ray¬

mond Sottas ses plus vives félici¬

tations et lui souhaite de vivre encore longtemps en si bonne santé.

Une œuvre d'art pour

l'Université

Cette peinture monumentale a été offerte par le Conseil de l'Université de Fribourg à l'occa¬

sion du 100e anniversaire de la Faculté de droit et des sciences économiques et sociales. Cette œuvre d'art, réalisée par Bruno Baeriswyl, décore l'entrée de l'aile sud-est des bâtiments de Miséricorde.

FRIBOURG 17

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Résultats du concours du 23 mars 1985

L'image réelle, qui nous présentait l'église de Vaulruz, portait le chiffre 1.

Nous ont donné la réponse exacte:

Elisabeth Périsset, Retraitée PTT, Marsens;

Ariette Loup, Floréal 8, Lausanne; Rosine

Le tirage au sort a désigné comme gagnant d'un abonnement de trois mois à notre revue:

Bernard Guignard, Bossonnens

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à FRIBOURG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

Ouvrez l'œil

Notre metteur en page a commis une erreur lors du montage de notre revue.

Le lecteur devra nous indiquer l'image réelle par le chiffre qui se trouve sur la photo exacte et ce que celle-ci représente.

m

Galley, Ependes; Astrid Roubaty, Ecuvil- lens; Martin Menoud, Chavannes-sous-Or- sonnens; Léon Jacquat, Rte St-Cergue 24, Nyon; René Buchillier, Bois de Vaux 11, Lausanne; Jean-Paul Monney, Arruffens 46, Romont; Nathalie Defferrard, Rosiers 4, Granges-Paccot; E. Bapst, La Tour-de- Trême; Monique Yerly, La Roseyre, Sâles;

Malou Gavillet, Esmonts; Agnès Donzallaz, Vauderens; Max Gavillet, Esmonts; Chantai Maillard, Chapelle-sur-Oron; Michel Nis- sille, Vuisternens-en-Ogoz; Paul Pesse, La Joux; Maurice Jorand, Billens; Joseph Bae- chler, Vuisternens-en-Ogoz; Sophie Fros- sard, Orsonnens; Georges Oberson, La Joux;

Rose Dunand, Vaulruz; Pierre Papaux, Auti- gny; Clémence Hassler, Léchère 20, Bulle;

Blanche Andrey-Seydoux, Neubruckstr. 73, Berne; Annie Deillon-Surchat, Vuisternens- dt-Romont; Véronique Perriard, Fiaugères;

Marguerite Seydoux, Surpierre; Bernard Guignard, Biolley 1, Bossonnens; Véronique Dunand, Vaulruz; Cécile Gremaud, Léchère 20, Bulle; Claudine Genoud, Le Briez, Vua- dens.

Délai: 25 avril 1985.

La réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, à l'adresse suivante:

Concours «Ouvrez l'œil», FRIBOURG illus¬

tré, CP 331, 1701 Fribourg.

m

Coup d'œil

Ce corps a au moins faces.

Solution quelque part dans le journal.

Pris sur le vif

Un abonnement de trois mois à FRIBOURG illustré vous est offert.

Seule la personne concernée peut s'annoncer.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré, Rte de la Glane 31, 1701 Fribourg.

18 FRIBOURG

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Dres Balmer L'HEURE

DE CUIVRE

LECTURES

À PROPOS DU CHANT

L'heure de cuivre Dres Balmer

Ed. d'En Bas, Lausanne Un livre controversé avant même qu'il ne soit traduit en français. On a bien failli ne pas le lire et ç'eut été regrettable pour plusieurs raisons.

Dres Balmer est. sans conteste, un écrivain de talent. En outre, sans trahir qui que ce soit, il nous livre l'atmosphère d'une guerre civile. Enfin, on mesure mieux les limites de l'aide humanitaire, sans pour autant la considérer comme inutile, au contraire! Au- delà de l'expérience personnelle d'un délégué de la Croix-Rouge, le lecteur saisit la complexité des relations internationales et le peu que représente la vie humaine dans ce ballet diplomatique.

Comme un roman. L'HEURE DE CUIVRE nous raconte la guerre civile, quelque part en Amérique latine, et le rôle des organisations humanitaires pour préserver au mieux la dignité de l'individu et faire valoir ses droits les plus élémentaires.

Jamais larmoyant, ni militant.

Dres Balmer raconte ce qu'il a vécu en laissant à son récit le flou suffisant pour permettre au lec¬

teur de se forger une opinion personnelle. Un très beau livre, à lire absolument.

mpd

Une fois n'est pas coutume, d'au¬

tant que les fêtes pascales en sont l'occasion privilégiée, de vous présenter deux ouvrages consa¬

crés à l'art choral et au chant sacré. Les Editions de la Thièle, à Yverdon-les-Bains, viennent tout juste de les sortir de presse.

Tout d'abord «La vision de Na- mur à l'intention de la Rose des voix», de Michel Butor et Henri Pousseur, retrace une expérience chorale qui avait rassemblé, en août 1983, de nombreux groupes chantants d'horizons très divers.

Ils se sont mutuellement écoutés, ont confronté leurs langues et leurs chants pour ensuite pro¬

duire ensemble une musique po¬

pulaire universelle, métissage de ces diverses cultures «la fête des peuples amoureux». Michel Bu¬

tor et Henri Pousseur avaient organisé la rencontre. Elle leur a inspiré, au premier un poème, au second un récit et pour nous un livre qui retrace cette expérience musicale.

«Psaumes, cantiques et textes», d'André Bardet et André Bour- quin, est un recueil de renseigne¬

ments historiques et hymnolo- giques qui nous situent l'origine et l'évolution des chants religieux parvenus jusqu'à nous. Il s'agit

Psaumes ANORt BCWBOUIN

—Cantiques

&1EXTES NOUS MtSTOflKXrfS M HYMNCHOGKKJES

d'un travail de spécialistes qui.

cependant, intéressera le chan¬

teur curieux de remonter aux sources des chorals les plus célè¬

bres.

„ mpd

LA VISION NAMUR m A L'INTENTION DELA ROSE DES VOIX

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IM I •*** A «I w/, ujyjg

Le Réveil des Oiseaux Oiseaux qui chantez votre hymne de joie Dès qu'envahissant l'Orient vermeil Le premier rayon sur les monts flamboie.

Oiseaux qui chantez votre hymne au soleil.

Quel instinct conduit, multitude ailée.

L'orchestre soudain de ces doux concerts Dont la mélodie, à l'aube exhalée, Pour quelques instants a rempli les airs?

Réveillant au loin campagne et banlieue.

Quand les nids, bercés aux brises d'avril, Font monter leur voix à la voûte bleue, Ils disent sans doute en leur clair babil:

« Saluons le dieu de nos chansons gaies;

« Il chasse la nuit sous ses flèches d'or.

« Fauvettes des bois, mésanges des haies,

« Saluons le dieu, qui revient encor!

« Il revient encor, l'astre de la vie,

« Que nous avions vu sombrer dans le soir;

« Sa chaude clarté, qu'on pensait ravie,

« Ranime en tous lieux l'amour et l'espoir.»

Ou peut-être, vous dont l'aile se joue A rayer l'azur d'un vol augurai.

Dont l'essor, fuyant nos sentiers de boue.

S'enlève léger vers le monde astral.

Peut-être avez-vous surpris dans les nues Le mot redoutable et confidentiel D'énigmes encor à nous inconnues, Oiseaux qui vivez plus proches du ciel!

Edouard TAVAN

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Personnes âgées:

prenez de ^exercice!

Pour prolonger voire vie, faites comme M. Henri Giiliand de Montagny-les-Monts. Ce Broyard qui possède un moral à tout casser et qui a fêté ses nonante ans au mois d'août de l'an passé, scie fréquemment du bois et conduit encore chaque jour sa voiture.

Les personnes âgées devraient faire plus d'exercice, en particulier des travaux exigeant un effort physique, s'accordent à dire les experts de nombreux pays.

On met sur pied des programmes pour encourager de telles activités, et notamment celles qui sont «près de la terre», comme le jardinage par exemple.

Les médecins russes recommandent des promenades à faire chaque jour dans la nature ou dans un parc. La télévision belge diffuse un programme d'entraînement de 70 exercices destinés aux aînés. En Suède, les personnes âgées pratiquent la gymnastique en groupe.

Ce qui existe également en Suisse.

Lola Wilson, conseillère pour les questions du troi¬

sième âge au Département de la santé publique du Canada, met l'accent sur le fait que les personnes âgées ne savent pas à quel point elles peuvent améliorer leur condition physique. «Jusqu'à l'âge de 45 ans environ, hommes et femmes peuvent améliorer leur condition autant qu'ils le désirent», dit-elle, et jusqu'à 60 ans la plupart des gens peuvent s'attendre à augmenter leur aptitude à l'effort de 50 à 100 96.

Un médecin de Waterloo conseille aux personnes âgées le travail physique plutôt que l'exercice en lui- même. Jardiner et scier du bois, voilà des activités bénéfiques pour les muscles et la santé.

Pour Lola Wilson, il est important que le programme soit agréable. Priorité doit être donnée à la marche à pied, car cette activité est à la portée de presque tout le monde. Les Européens ont de la chance, dit-elle, parce qu'ils ont à leur disposition beaucoup de promenades et que les promeneurs peuvent s'asseoir et prendre un repas à peu de frais dans une auberge.

Il est vrai que le temps qu'il fait entrave souvent les activités des personnes âgées; c'est pourquoi, partout où on organise quelque chose, un endroit couvert devrait être prévu, afin de permettre des travaux manuels, de danser, de participer à différentes activités culturelles ou récréatives.

Prendre de l'exercice, c'est prolonger sa vie! Alors...

G. Bd

FRIBOURG

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