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Partie A : L ENSEIGNEMENT DES EXERCICES SENSORIELS ET DES EXERCICES D OBSERVATION

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UNITE II : LES DISCIPLINES D EVEIL A DOMINANTE SCIENTIFIQUE

OBJECTIFS GENERAUX:

Conna re les g n rali s s r l enseignemen des e ercices sensoriels, des e ercices d obser a ion, de l his oire, de la g ographie e de l de d milie .

Conna re les m hodologies de l enseignemen des e ercices sensoriels, des e ercices d obser a ion, de l his oire, de la g ographie e de l de d milie .

Ma riser l enseignemen des sciences l cole selon l approche ASEI-PDSI.

OBJECTIFS SPECIFIQUES:

Définir les notions suivantes : e ercices sensoriels, e ercices d obser a ion, his oire, g ographie, de du milieu.

D finir l impor ance e les objec ifs de l enseignemen des e ercices sensoriels, des e ercices d obser a ion de l his oire, de la g ographie e de l de d milie .

Décrire les programmes, les horaires et les instructions officielles concernant les exercices sensoriels, les e ercices d obser a ion, l his oire, la g ographie e l de d milie .

Enoncer les principes p dagogiq es des e ercices sensoriels, des e ercices d obser a ion de l his oire, de la g ographie e de l de d milie .

Identifier les difficultés de l enseignemen des e ercices sensoriels, des e ercices d obser a ion de l his oire, de la g ographie e de l de d milie .

Proposer des solutions aux problèmes identifiés.

D crire les m hodologies des e ercices sensoriels, des e ercices d obser a ion, de l his oire, de la g ographie e de l de d milie .

Elaborer ne fiche d ne le on d his oire, de g ographie e de l de d milie .

Cond ire des s ances d e ercices sensoriels, d e ercices d obser a ion, d his oire, de g ographie e de l de d milie ;

S approprier les echniq es de pr sen a ion des si a ions probl mes en sciences selon l approche ASEI-PDSI ;

Planifier ne le on de sciences selon l approche ASEI-PDSI ;

Réunir les ressources matérielles appropriées pour enseigner les notions scientifiques.

D crire les compor emen s a end s a ni ea de l enseignan (e) e de l apprenan (e) Pré -test

1- Q elle es l impor ance des sciences dans la ie co ran e e l cole ? (3 pts) 2- Q elles son les apes d ne le on selon l approche ASEI-PDSI? (3 pts) 3- Quelle est la différence entre problème et situation problème ? (3 pts) 4- Q es-ce que la géographie ? L his oire ? (4 pts)

5- Quelle différence y a-t-il en re e ercices sensoriels e e ercices d obser a ion ? (4 pts) 6- Donne la d marche d ne enq e. (3 pts)

Contenus et activit s d apprentissage Contenus :

Partie A : l enseignemen des sciences de la vie et de la terre Partie B : L enseignemen de l his oire

Partie C : L enseignemen de la géographie Partie D : L enseignemen de l de d milie

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Activités d apprentissage:

- Lecture suivie de commentaire du module par le formateur et les élèves-maîtres.

- Exercices oraux ou écrits exécutés individuellement ou collectivement par les stagiaires.

- Casse es id o por an s r des le ons d eil dominan e scien ifiq e e c es par des ma res expérimentés.

- Obser a ion de s ances de le ons d eil dominan e scientifique.

- Préparation et exécution de leçons par les élèves-maîtres.

Partie A : L ENSEIGNEMENT DES EXERCICES SENSORIELS ET DES EXERCICES D OBSERVATION

INTRODUCTION

La p dagogie de l eil, q i po rs i des objec ifs la fois concep els e d ca ionnels, s app ie s r l obser a ion. Par aille rs, po r ne d ca ion efficace e per inen e, la n cessi d amener les l es ne obser a ion objec i e, fonc ionnelle s impose. Les e ercices sensoriels e les e ercices d obser a ion contribuent, à travers l obser a ion, do er l enfan de connaissances e s r o des capaci s d en acq rir.

A ssi, s a re-t-il important à tout enseignant de maîtriser la didactique de ces deux disciplines qui, en fait, n en fon q ne.

1. DEFINITION DES CONCEPTS

1.1. Science

La science est un ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et / ou vérifiés par les méthodes expérimentales.

Pour le Petit Larousse 2014, la science est une discipline a an po r obje l de des fai s, des relations vérifiables. Elle comprend la physique, la chimie, les mathématiques, la biologie, et les sciences de la terre.

A l cole l men aire, la science es ne discipline d eil enseign e dans o es les classes du CP1 au CM2 avec des appellations différentes.

1.2. Exercices sensoriels

L'exercice est l'action par laquelle un individu se soumet ou est soumis à un entraînement méthodique ; l'exercice vise une formation par l'action. Dans nos classes, ces genres de travaux sont nombreux et diversifiés.

Nous pouvons citer entre autres : les exercices de français, de calcul, des exercices sensoriels, des exercices d obser a ion.

L'adjectif « sensoriel » désigne ce qui est en rapport, en relation avec les sens.

Les exercices sensoriels sont donc un ensemble d'actions destinées à entraîner et à former les sens des enfants suivant une certaine méthode. C'est une discipline enseignée au cours préparatoire première année dans le but de préparer les enfants aux disciplines d'éveil pour les années à venir.

1.3. Exercices d observation

L'observation est l'application des sens sur les êtres, les choses, les évènements et les phénomènes dans le b d en rec eillir les carac ris iq es po r les dier, les s r eiller, d'en tirer des explications, des conclusions.

L obser a ion s ppose donc la pr sence d n indi id o d ne chose de an soi e q e l on se propose de considérer avec attention.

Jadis appelés « leçons de choses », « sciences d observation », « sciences naturelles », les exercices d'observation son n ensemble d ac ions des in es en ra ner les l es obser er efficacemen . Ils son enseignés au CP2, au CE et au CM.

1.4. Nuance entre exercices sensoriels et exercices d'observation

Ils attirent tous deux l'attention de l'enfant sur lui-même et sur le monde extérieur. La particularité des exercices sensoriels, c'est qu'ils visent à cultiver et à affiner le sens à partir de manipulations sur les objets

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variés. L'activité mentale est orientée vers la connaissance des qualités sensibles, des notions fondamentales en portant l'attention sur plusieurs objets afin d'isoler la qualité, la notion mère.

La connaissance d'une couleur par les élèves du CP1 exige la présentation d'objets variés de cette couleur don l'objec if es d'amener les enfan s d co rir par isolemen la q ali sensible q e l on e faire voir. (Rouge, bleu, vert, jaune etc.) Pour étudier la couleur rouge, le maitre doit apporter plusieurs objets de cette couleur (craie, tissus, balles, oma es )

Quant aux exercices d observation, ils cultivent et affinent les sens également, mais portent sur la connaissance d'un seul objet pour dégager toutes les qualités qui le caractérisent. Toute comparaison avec un autre objet a pour but de mieux préciser les caractéristiques ou pour généraliser les découvertes. La connaissance de la mangue exige la présentation d'une mangue pour permettre de la décrire, de déterminer toutes ses qualités grâce aux acquis des exercices sensoriels (arrondie / ovale; verte / jaune / rouge / noire ; dure / molle ; lisse / rugueuse, sucrée / amère / aigre; charnue / juteuse / fibreuse etc. Sont des qualités données par les sens).

2. IMPORTANCE

2.1. Importance des sciences l cole primaire

Les sens cons i en po r l enfant, les premiers outils pour comprendre tout ce qui se passe autour de l i. La pea , la lang e, les e , le ne e les oreilles informen l enfan s r son milie . Il es par cons q en logiq e q l cole, ces organes soien sollici s po r do er l lève de situations où il les exercera pour obtenir par lui-même des informations fiables.

L enseignemen des e ercices sensoriels e des e ercices d obser a ions s a re n cessaire car c es par l e ercice de ses sens q e l enfan dis ing era les co le rs, les formes, les goûts, la disposition des objets dans l espace, le emps q il fai . Ens i e par l obser a ion ac i e l enfan e erce ses sens ne obser a ion scien ifiq e. Ce enseignemen n a pas po r b de faire de l enfan n scien ifiq e confirm mais de l aider aincre les ill sions q i inhiben son obser a ion e son raisonnemen . Il s agi de cond ire l enfan a oir ne conception objective de son environnement, à lire les causes, les effets et les conséquences, à percer le voile social, ps chologiq e e religie q i cons i e so en des blocages mora emp chan d a eindre la r ali d monde, des choses, des fai s. Il fa se con aincre d ne r ali , c es l enseignemen des sciences q i perme de comprendre la science e de s engager. Il do e l enfan d ne d marche anal iq e, ne m hode scien ifiq e non se lemen po r s i re l enseignemen l cole mais a ssi po r la ie.

C es po rq oi il es difficile oire impossible de pr endre e pliq er les choses scien ifiq emen si l on n a pas b n fici de l enseignemen des e ercices sensoriels e des e ercices d obser a ion. Les e ercices sensoriels e ce de l obser a ion son d ne mani re g n rale la sol ion po r do er l enfan d organes de sens plus raffinés dans leur utilisation.

L enfan es n re d ac ion. A f r e mes re q il se d eloppe, il es amen se poser des q es ions rela i es a obje s, a ph nom nes, a monde i an q i l en o re. Ce besoin de conna re e de comprendre traduit chez lui la volonté de comprendre son milieu de vie et de maîtriser son espace vital. Mais cette maîtrise se pose à lui comme un problème à surmonter car son état immature, son égocentrisme ainsi que sa vision syncrétique des choses, ne lui permettent pas de bien les apprécier. Il fau donc l apprenan (e) ne approche q i l am nera ablir des rela ions e is an en re les fai s par ne r fle ion approfondie e g id e q i dépasse la simple perception visuelle.

L enseignemen des sciences perme ra donc l apprenan (e) de passer de la pensée subjective à celle objec i e, de l obser a ion na e des fai s e des ph nom nes l a i de scien ifiq e en s sci an la c riosi , la cr a i i e l ini ia i e de cel i-ci ainsi que son goût de la découverte.

Les disciplines d eil donnen l enfan , la fois le sa oir, le sa oir-faire, le savoir-être et la forma ion de l espri scien ifiq e.

Les sciences ini ien l enfan la connaissance de la na re, de son milie de ie e l i perme en de prendre conscience des phénomènes naturels q i l en o ren po r q il acq i re par les sens ne connaissance pratique et précise.

En o re, elles d eloppen che l apprenan (e) l espri d obser a ion car il a ne connaissance s perficielle des choses e ses remarq es manq en d objec i i e de précision. Il appartient donc au maître /

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maîtresse de lui apprendre à observer méthodiquement et à coordonner ses petites découvertes. Les sciences son de ce fai des cana par e cellence po r c l i er che l i l espri d obser a ion e d anal se.

En effe , l enfan a so en de nombre ses connaissances dans son milie de ie ; mais celles-ci malgr le r ari son incompl es. Les sciences l aiden les amplifier, les compl er. Elles l i perme en de remon er de l effe la ca se, e l habi ent à réfléchir, à comparer et à juger. Cela développe sa curiosité, son go de la recherche, l ac i des sens e enrichi sa m moire.

Pour un développement humain durable, il est impérieux que la jeunesse soit initiée très tôt aux sciences et à la techniq e dans la mes re o l enseignemen scien ifiq e ise donner l enfan la pl s grande ouverture sur le monde. En partant des êtres, des phénomènes de la nature, et en profitant du dynamisme spon an de l enfan , on d eloppe son alen d obser a e r mais surtout on suscite et on développe en lui des a i des scien ifiq es elles q e la c riosi , l a en ion, le go de la manip la ion, le so ci de la rifica ion.

Ce enseignemen ise a ssi familiariser l enfan a ec cer ains mo ens d e pression scientifique comme le sch ma, le croq is, les ablea , les graphiq es Il s agi de l i faire acq rir progressi emen n espri scientifique.

En somme, les sciences enseignen l enfan le respec de la ie animale, g ale, l amo r de la nature, la pro ec ion de l en ironnemen e par icipen l am liora ion de sa ie par le ransfer effec if des acquisitions dans la vie courante.

2.2. Importance des sciences dans la vie courante

Les sciences et les techniques gouvernent le monde depuis des siècles. Elles ont contribué énormément l am liora ion des condi ions de ie des hommes. En effe , dans le domaine de l h gi ne e de la san , les recherches scien ifiq es on permis d am liorer l h gi ne alimen aire, de aincre cer aines maladies endémiques. Du point de vue de la production, celle-ci s es am lior e gr ce la modernisa ion des mo ens de production par la science et la technologie.

Le monde es de en n illage plan aire gr ce l ol ion des sciences e des echniq es ; les distances se sont réduites avec les moyens de communication sophistiqués.

Ainsi, l organisa ion sociale s inspire d n espri scien ifiq e po r s am liorer e se d elopper.

3. OBJECTIFS GÉNÉRAUX DES EXERCICES SENSORIELS ET DES EXERCICES D OBSERVATION

Les exercices sensoriels e les e ercices d obser a ion cons i en la m me discipline. Se lemen , les premiers sont indispensables à la réalisation des seconds qui sont en fait leur prolongement. Ainsi les exercices sensoriels visent à :

développer la perception sensorielle des enfants en leur permettant de distinguer les couleurs, les formes, les sa e rs, les ode rs, les posi ions dans l espace e dans le emps, les poids les long e rs, consistances ;

leur fournir un vocabulaire riche et varié ;

les initier à la struct ra ion d emps e de l espace ;

d elopper le rs fac l s in ellec elles en les ini ian l obser a ion, la r fle ion po r comprendre tout ce qui les entoure.

Q an a e ercices d obser a ion, ils isen largir e le er la pens e, lib rer l esprit, à donner aux élèves une information scientifique et les préparer à la conquête des connaissances. Ils visent à :

d elopper l espri cri iq e, le sens de la remise en ca se de soi a ec comme objec if con in er l d ca ion des sens ;

éveiller, développer e affiner l espri d obser a ion ; éveiller la curiosité ;

cultiver le raisonnement et le jugement ; initier les élèves à la démarche scientifique ;

acquérir des connaissances et des moyens de communication nécessaires ; fa oriser l acq isi ion des techniques et des aptitudes pratiques.

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4. LES PRINCIPES PEDAGOGIQUES DES EXERCICES SENSORIELS ET DES EXERCICES D OBSERVATION

Po r q e l enseignemen des e ercices sensoriels e des e ercices d obser a ion soi efficien , le respect des principes ci-après est capital :

fonder l enseignemen des e ercices sensoriels e des e ercices d obser a ion s r l obser a ion (simple, concr e e ac i e) e l e p rience ;

pr ciser le ocab laire ilis mais ne pas ransformer la le on d e ercices d obser a ion en le on de vocabulaire ;

iser ra ers l enseignemen des le ons d obser a ion, discipliner l a en ion, dis ing er les carac res essen iels d s je afin d en corriger les imperfec ions cons a es ;

rendre possible la communication de la pensée du sujet qui, sécurisé et mis en confiance, se libère et se livre au maître et à ses camarades ;

éviter de confondre "leçon concrète" et "leçon illustrée" ;

faire en sorte que les activités soient en concordance avec les objectifs des leçons ;

me re l accen s r l enseignemen po r la compr hension en faisan par iciper ac i emen les apprenan (e)s l acq isi ion grad elle des connaissances ;

pr oir des ac i i s q i impliq en a an q e possible la r alisa ion d e p riences ; utiliser rationnellement les produits / matériels dont on dispose pour les expériences ;

accompagner le ma riel con en ionnel de ma riel de r c p ra ion po r approcher l enfan de sa réalité ; ce qui favorise la compréhension.

5. LES ETAPES D UNE DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Une démarche pédagogique est constituée de 6 étapes qui permettent de produire des scénarii riches et complets :

la mise en situation : elle ser d clencher l ac i i d appren issage ;

la présentation de la situation-problème : elle me l apprenan (e) en si a ion de recherche ;

la situation d enseignement / apprentissage : elle est une description détaillée du déroulement de l ac i i principale, celle q i perme ra d acq rir de no elles connaissances ;

la situation d objectivation : elle appelle l apprenan (e) prendre conscience de ce q il a appris e perme n re o r s r les acq is, l organisa ion e la s r c ra ion des connaissances ;

la situation d valuation : elle mes re le degr d a ancemen des connaissances, aide les apprenan (e)s progresser (évaluation forma i e), d ermine n indice de rendemen po r mes rer le degr d a ein e des objectifs et discrimine les faibles et les forts (évaluation sommative) ;

la situation de réinvestissement : elle permet de trouver des solutions qui aideront les apprenant(e)s à ransf rer d a res si a ions les connaissances, les habile s, les a i des o les compor emen s développés.

6. LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT DE L ESPRIT D OBSERVATION ET D ANALYSE

L'observation est l'acte par lequel le sujet de la connaissance s'applique à un fait ou à un ensemble de faits, en vue de le connaître et de l'expliquer. On peut donc dire que c'est un cas particulier de l'attention.

L esprit d observation

L espri d obser a ion es ne habi de in ellec elle q i no s por e rechercher attentivement la nature et les sages des obje s q i omben so s nos sens. C es la capaci sa oir remarq er les ca ses e les effe s des ph nom nes, des nemen s, des ac ions des hommes. L espri d obser a ion rad i ne a i de. Il pe re d fini comme an le compor emen d ne personne q i manifes e ne cer aine c riosi l gard de son en ironnemen . Ainsi, de an les ph nom nes e les choses ce e personne es o jo rs por e s in erroger puis à rechercher une explication objective et rationnelle.

L analyse

L anal se es l op ra ion par laq elle, l espri po r par enir la connaissance d n obje , le d compose en ses éléments. Elle nous fait toujours passer de la pensée immédiate à une pensée réfléchie.

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L'esprit d'analyse est purement scientifique. Le concept de l'observation scientifique c'est qu'une théorie doit être éprouvée et étayée par des expériences qui sont soigneusement analysées avant que celle-ci ne puisse être acceptée comme étant pertinente et réelle.

Au regard des défini ions de l espri d obser a ion e d anal se e , si l on consid re les ac i i s mener dans l obser a ion a ssi bien q e dans l anal se d ne par e les limi es de l in elligence de l enfan d a re par , on po rrai se demander s il n es pas pr ma r de o loir d elopper che l apprenan (e) d primaire n espri d obser a ion e d anal se. La q es ion q i deme re donc d lica e po r le p dagog e es de sa oir si, les no ions de ra ionali e d objec i i son accessibles elles q elles l enfan d s l cole.

Mais si l on se r f re a composan es de ces de fac l s q i son en re a re la c riosi , l a en ion, l habi de de la pr ca ion, l ap i de ablir des rappor s des diff ren es par ies d n o o de dis ing er l essen iel de l accessoire, on pe dire q ra ers les diff ren s ni ea de la scolari , ces fac l s pe en re c l i es che l apprenan (e). Ce q i es cer ain, c es q n m me concep pe re enseign des niveaux différents suivant le degré de généralité recherché. Dès lors, il nous semble loisible de poser le probl me des mo ens iliser po r l eil e le d eloppemen de l espri d obser a ion e d anal se ra ers l enseignemen des sciences. Mais a an , les pr alables s i an s doi en re respec s.

L ducateur aura l esprit que :

l enseignemen des sciences se fai s r o par la concr isa ion. Il fa mon rer les choses don on parle ; il ne faut donc pas se contenter du livre sur lequel on lit, ou on fait lire. Ce procédé ne peut pas donner les r s l a s escomp s, car il n e erce pas s ffisammen l espri e ne pro oq e pas l obser a ion. Il fa pl s enseigner par la na re q e par le li re po r q e l enseignemen ai ne valeur éducative sûre et soit réellement pratique. On ira par exemple étudier la botanique chez un fleuriste. On mettra toujours à profit les ressources de la localité, de la région ;

l essen iel des ac i i s scien ifiq es es la d marche de r fle ion des apprenan (e)s. Dans ce e d marche, l ad l e a n r le fondamen al. Il ne doi pas, so s pr e e de d elopper l a onomie des apprenant(e)s, les abandonner à eux-mêmes ;

la r ssi e des ac i i s d obser a ion e d anal se dans ne classe ne d pend pas niq emen de la bonne olon e des con ic ions in ellec elles de l enseignant(e), elle dépend surtout de la nature des ra a propos s e de la mani re de les organiser. Ce q i s ppose la mise en re d ac i i s e la prise en comp e de l a d me des apprenan (e)s q i ien comp e de le r par ic lari , le r motivation e le proje personnel de chac n d e .

Pour ce faire l enseignant(e) devra :

créer des situations variées qui placent les apprenant(e)s devant de vrais problèmes à résoudre (étude du p role e de l essence : dangerosité) ;

transformer certaines questions des apprenant(e)s en vrais problèmes (méfaits de la cigarette) ;

iliser la d namiq e d ra ail de gro pe (disc ssion, co e, dialog e) a ec l ensemble des apprenant(e)s de sa classe lors des séquences de résolution de problèmes;

valoriser les questions des apprenant(e)s et les amener à trouver eux-mêmes les réponses ; utiliser les occasions de rencontres avec les partenaires et agents de développement du milieu ; tenir compte des potentialités mentales des apprenant(e)s dans toutes les activités scolaires ;

enir comp e d fai q e l in elligence pra iq e pr c de l in elligence concep elle ;

fa oriser l a odiscipline par l organisa ion d ra ail en gro pe e des ra a indi id els ;

utiliser la semi directivité : le maître / la maîtresse reste discret, devient un facilitateur qui aide à la découverte des notions ;

emplo er des echniq es d anima ion par icipa i e : m hodes d enq es, je de r le, sim la ion ; Quant l apprenant(e), il / elle devra s habituer :

observer les objets, les phénomènes e les fai s d ne mani re objec i e sans pr j g s, ni par i pris, ni subjectivité et mener des expérimentations sur eux ;

consid rer les fai s a ec min ie, j s esse, l cidi e clar e mener l obser a ion a ec pa ience e persévérance ;

chercher les réponses en rapport avec les faits ;

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laborer des h po h ses e h ories en faisan pre e d a onomie in ellec elle, d espri cri iq e ; raisonner avec prudence, rigueur et être capable de mener à terme une investigation ;

chercher à vérifier les fai s chaq e fois q il a n do e ;

se poser des questions et concevoir les faits de façon théorique, rationnelle ; s e primer libremen , faire des onnemen s e p rimen a e coop ra ifs ; argumenter, mettre en commun et discuter ses idées et ses résultats avec les autres ;

enir n cahier d e p riences dans leq el il inscrira les concep s scien ifiq es, e c.

L enseignemen des sciences e ige ne approche q i ise placer l apprenan (e) dans ne si a ion permanen e de cr a i i . Il s agi donc de ra ailler l o er re d espri de l apprenan (e) afin de l aider s rmon er les diffic l s imp ables s r o l l a ion de ni ea . C es po rq oi no s a ons d cri les si apes cl s d ne d marche p dagogiq e, propos des s ra gies q i po rraien stimuler, voire éveiller et d elopper l espri scien ifiq e e iden ifier les poin s s r lesq els l enseignan (e) po rra s app er po r bien agencer son enseignement, susciter la participation des apprenant(e)s et par là, mettre en pratique la méthode ASEI-PDSI.

En somme pour un enseignement de qualité, les principes ci-dessus énumérés se résument en ce qui suit : partir toujours du concret vers l'abstrait;

avoir obligatoirement le matériel adéquat;

adapter le contenu au niveau des élèves;

suivre une progression logique dans les questions ;

faire participer activement les enfants : il faut éviter de confondre une leçon concrétisée à une leçon concrètement illustrée où le matériel abondant sert plus à orner la séance qu'à permettre des manipulations justifiées des élèves;

faire appel à l'observation active des élèves et non rendre compte de ses propres observations à un auditoire intellectuellement passif qui se contente d'enregistrer ce qu'on lui dit;

éviter de faire de la leçon d'observation, une leçon de vocabulaire;

enfin, g ider o e obser a ion par des q es ions bien pr cises don les r ponses se ro en dans l obje observé.

rendre possible la communication de la pensée du sujet qui, sécurisé et mis en confiance, se libère et se livre au maître et à ses camarades.

7. LES RESSOURCES POUR L ENSEIGNEMENT / APPRENTISSAGE DES SCIENCES

To le monde s accorde q e le ma riel es incon o rnable dans l enseignemen des sciences. En effet, comme le dit H. WALLON« l in elligence es dans le cer ea mais a ssi dans les mains l ac e pr pare la pens e q i ram ne l ac e penser c es agir . L enfan ne comprend raimen q e s il agi ; d o l imp rie se n cessi de pr oir les resso rces ma rielles idoines la concr isa ion des no ions scien ifiq es.

Mais comment acquérir ce matériel pour un enseignement efficace ?

7.1. Strat gies d acquisition des ressources mat rielles pour l enseignement des sciences

Dans le con e e de l approche ASEI-PDSI le concept « improvisation », qui découle du mot anglais

« improvise » signifie contextualisation, amélioration dans la créativité, conception et exploitation spontanée du matériel de substitution à portée de main.

Pour ce faire, l enseignan (e), a ec la par icipa ion de ses l es proc dera l a ance à la recherche du ma riel. Il pe s agir d ma riel con en ionnel (fabriq l sine) comme les planches, les compendi ms scien ifiq es o cel i e is an dans le milie de l enfan e : argile, plantes, animaux etc.

L enseignan (e) pe galemen reco rir des produits chimiques, à des spécimens, aux TIC, comme par e emple les films casse es a dios e id os, bandes magn iq es, en e d aider les apprenan (e)s comprendre les leçons. Il / elle peut même sélectionner des recueils de données, des magazines scientifiques, des jo rna des fins d appren issage po r les apprenan (e)s.

A d fa de cela, l enseignan (e) o jo rs a ec la par icipa ion des apprenan (e)s, s emploiera confec ionner le ma riel de concr isa ion e d e p rimen a ion (appareil respira oire, circ la oire ) par ir de ressources matérielles issues de son milieu.

Comme on le cons a e, l approche ASEI-PDSI, po r re efficace me l apprenan (e) a cen re de la

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recherche. En effet, celui-ci participe à la collecte et à la confection du matériel, participe aux expériences et abo i l appropria ion des connaissances.

Mais comment gérer efficacement ce matériel ? Exemple de fabrication du matériel

Sciences : Appareil respiratoire (CE / CM) Matériel à rassembler :

Matériaux : Un tube plas iq e d a moins 50 cm ; Un fil élastique ou 2 bracelets ;

2 étuis de stylos ou 2 pipettes de même longueur ; 2 ballons gonflables o 2 sache s d ea

Instruments : ciseaux ; colle liquide ; ruban adhésif ou scotch Fabrication

1. Fermer l iss e inf rie re du tube plastique ;

2. Percer deux trous opposés (sur les flancs) du tube plastique tout juste au-dess s de l iss e ferm e ;

3. Insérer les deux étuis ou les deux pipettes dans les trous ; 4. Fixer les deux ballons gonflables aux bouts des deux étuis et

attacher solidemen l aide des bracele s.

Tube plastique Ruban adhésif Pipettes Bracelet

Ballon Gonflable

Utilisation

Ce o il pe re ilis en e emple d obser a ion pendan la s ance s r la respira ion po r e pliq er : les mouvements respiratoires

L inspiration : on souffle par le bout supérieur et les ballons se gonflent, L e pira ion : on app ie s r les ballons gonfl s e l air ressor .

7.2. Gestion efficace des ressources matérielles

Certaines conditions indispensables sont à remplir pour une bonne gestion du matériel. Ce sont entre autres:

1- la connaissance des ressources du milieu ;

2- la connaissance du matériel à utiliser ; les e p riences pr alables mener par l enseignan (e) po r s ass rer de l efficaci d ma riel choisi ;

3- l organisa ion de la classe en groupes de travail ; 4- les discussions dans les groupes ;

5- l a onomie dans le fonc ionnemen des gro pes ;

6- la responsabilisation des élèves dans la gestion du matériel : 7- l en re ien e la conser a ion d ma riel ;

8- la motivation ;

9- l ad q a ion en re le matériel utilisé et la leçon ;

10- l adop ion d ne a i de r fle i e is is de sa pra iq e.

La q es ion de l ilisa ion d ma riel comme s ppor didac iq e es primordiale en sciences po r perme re a apprenan (e)s d acc der la connaissance

8. CHANGEMENTS DE COMPORTEMENTS ATTENDUS DANS L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES

Dans le cadre de la gestion du groupe classe, la relation pédagogique maître (maîtresse) / apprenant(e) au co rs des ac i i s d enseignemen / appren issage, cons i e n ri able problème. En effet, certain(e)s enseignant(e)s pratiquent un enseignement frontal au cours duquel ils / elles sont les seul(e)s maîtres / ma resses de l ac e p dagogiq e (monopolisen la parole, m nen les e p rimen a ions, manip len se ls le matériel concre, donnen les e plica ions, s n h isen , donnen la no ion o le fai di , ), r d isan ainsi les apprenant(e)s au simple rôle de spectateurs passifs.

La mise en re effec i e des m hodes ac i es, con rairemen a m hodes dogma iq es, me l apprenan (e) a cen re de l appren issage e fai de l i l ac e r principal e le conq ran de son sa oir.

(9)

L approche ASEI-PDSI s inscri dans ce e d namiq e e ise s r o op rer n changemen de compor emen an a ni ea de l enseignan (e) q e che l apprenant(e).

8.1. Changement de comportement che l enseignant(e)

L ASEI q i cherche promo oir l enseignemen cen r s r l apprenan (e), doi re so en par le PDSI.

Po r ce faire, la phase de planifica ion, il ne s agira pl s d ne reprod c ion de contenus ou de méthodologies simplemen , mais d ne s rie se r fle ion car c es ne r briq e r s impor an e q i perme ra l enseignan (e) d a eindre les objec ifs escomp s.

A ce titre, les questions suivantes peuvent être posées pour les préparations de leçons : - q es-ce que mes élèves connaissent en rapport avec la leçon du jour ? (pré requis) - q es-ce que je veux leur apprendre ? (con en en lien a ec les objec ifs e l al a ion) - quelles stratégies vais-je utiliser ? (utilisation du matériel, organisation de la classe) - quel temps dois-je accorder aux apprenant(e)s ?

- quel est mon rôle ? Par exemple dans les groupes, le maître / la maîtresse doit veiller à ce que tous les apprenant(e)s participent aux discussions.

S agissan de la phase d e c ion, l enseignan (e) doit :

- organiser le travail (répartir les apprenant(e)s en groupes) en tenant compte des différences particulières entre les capacités des apprenant(e)s ;

- donner les consignes de travail (répartir les tâches) ; - stimuler les énergies (encourager les apprenant(e)s) ; - guider les apprenant(e)s et jouer le rôle de facilitateur ;

- concrétiser les leçons avec le matériel conventionnel ou de récupération ;

- instaurer la communication verticale (maître (maîtresse) / apprenant(e)s) et la communication horizontale (apprenant(e)s / apprenant(e)s) ;

- évaluer sa propre pratique en tenant compte des difficultés et des erreurs rencontrées pour améliorer la pratique prochaine ;

- prendre en comp e o s les rois domaines d al a ion (cogni if, ps chomo eur et socio affectif dans la mesure du possible) ;

- faire établir des liens entre les notions du jour et la vie courante ;

- encourager les apprenant(e)s à réinvestir leurs acquis dans la vie courante.

8.2. Changement de comportement che l apprenant(e)

L apprenan (e) de ien l ar isan de sa propre forma ion e le conq ran de son sa oir ; à ce titre il / elle : - participe à toutes les activités (observe le fait, manipule, expérimente, réfléchit, se pose des questions et

tire ses propres conclusions, découvre lui-même / elle-m me la ri , ). Cela s o blie difficilemen car, comme le dit Montaigne, « on o blie i e ce q on a appris, mais on n o blie g re ce q on a ro soi-même . Ce e a i de d eloppe la c riosi , l espri d ini ia i e, l obser a ion, l imagina ion, l espri cri iq e e responsabilise l apprenan (e) q i prend spon an men la parole sans crain e e s e prime sans g ne ;

- respecte le temps imparti à chaque tâche ;

- se prononce par rapport à la prestation du maître / maîtresse ; - réalise des activités de prolongement.

En s bs ance, le ma re / la ma resse e l apprenan (e) doi en i re ne rela ion de par enaria , de collabora ion dans la mise en re d process s enseignemen / appren issage, a ec la pleine conscience po r le premier, de son r le de g ide e de facili a e r, e po r le second, de son r le d apprenan (e) ac if.

Po r ce faire, il fa accorder bea co p pl s de emps l apprenan (e) afin q il / elle agisse e s e prime.

Retenons que « l ac e d apprendre appar ien celui qui apprend ».

(10)

9. INSTRUCTIONS OFFICIELLES, HORAIRES, PROGRAMMES ET MÉTHODOLOGIES DES EXERCICES SENSORIELS ET DES EXERCICES D OBSERVATION

9.1. Horaires et Instructions officielles des exercices sensoriels et des exercices d observation : CP1 - CP2 Pour le CP1 et le CP2, nous avons une séance de 20 mn chacune par jour, soit cinq (5) séances par semaine. Le maître doit veiller à :

- me re l pre e, ra ers des e ercices d obser a ion ac i e, les sens, l in elligence e o es les fac l s d e pression de l enfan ;

- faire utiliser un matériel adéquat pour les différentes manifestations ;

- amener les l es pro er le d sir d asso ir ne c riosi o jo rs en eil.

9.2. Programme des exercices sensoriels au CP1

Ce programme compte quinze (15) thèmes d o son ir s des con en s pr cis r par is s r 24 semaines de ra ail de l ann e scolaire. Ces 15 thèmes sont :

- la distinction des couleurs, - la distinction des formes, - objet ouvert, objet fermé, - le bord, a o r de , - c de ,

- disposi ion dans l espace, - évolution des états, - dis inc ion d obje s, - distances et tailles, - les mesures linéaires, - dimensions et poids,

- no ion de emp ra re e d aspec , - aspect des objets,

- notion de saveur, - le temps.

9.3. Programme des exercices d observation au CP2

Il comporte 16 h mes don les con en s son r par is s r 23 semaines de ra ail de l ann e scolaire. Ce sont :

- la fin de l hi ernage, - l espace scolaire,

- le emps q il fai en d cembre,

- le village ou le quartier (secteur) de la ville, - les habitations du village,

- le mobilier,

- les ustensiles de cuisine, - les vêtements,

- autour du village,

- ce q on mange a illage o en ille, - ce q on mange a illage o en ille (s i e), - ce q on end a march ,

- le transport au village, - le vent,

- la pluie, - le soleil.

9.4. Horaires et Instructions officielles des exercices d observation au CE Deux (2) séances de 30 mn chacune par semaine, soit 48 séances par an.

- Les enseignements seront gradués et adaptés aux possibilités de compréhension des élèves.

(11)

- Le ma re fera appel l obser a ion des élèves et à leur participation active.

- Une collabora ion roi e en re l cole e le milie sera recherch e po r les enseignemen s e les ra a pratiques autant que possible. Exemple : sollici er l agen d le age po r l de des anima , e l infirmier pour les maladies ;

- toutes les études devront partir autant que possible du milieu, - aucune leçon ne devra être faite sans matériel

9.5. Programme des exercices d observation au CE1

Ce programme compte 8 thèmes dont les contenus sont répartis sur 24 semaines de ra ail de l ann e scolaire. Ces thèmes sont :

- quelques phénomènes naturels, - le emps q il fai ,

- notre corps, - le monde animal, - le monde végétal, - notre alimentation, - le monde minéral,

- les m iers, les o ils e q elq es obje s d sage co ran . 9.6. Programme des exercices d observation au CE2

Ce programme compte également 8 thèmes dont les contenus sont répartis sur 24 semaines de travail de l ann e scolaire. Ce son :

- le soleil, - le vent, - le feu,

- l homme e l h gi ne, - le monde animal, - le monde végétal, - les alimen s de l homme, - quelques objets utiles.

9.7. Horaires et instructions officielles des exercices d observation au CM

2 séances de 60 mn par semaine, soit 48 séances par an. Le maître doit veiller à :

- la préparation des élèves à une meilleure compréhension scientifique de leur environnement,

- la collaboration étroite entre les élèves et le maître dans les enseignements et les travaux pratiques autant que possible,

- l acq isi ion des connaissances solides indispensables la ie ;

- il doit veiller enfin, a d eloppemen des mo ens d e pression e de comm nica ion.

9.8. Programme des exercices d observation au CM1

Il compor e 6 h mes don les con en s son r par is s r 24 semaines de ra ail de l ann e scolaire. No s avons :

- le corps humain et son hygiène, - les maladies,

- le monde animal, - le monde végétal, - le monde minéral, - les états de la matière.

9.9. Programme des exercices d observation au CM2

A CM2, no s comp ons 7 h mes don les con en s son r par is s r 24 semaines de ra ail de l ann e scolaire. Nous citons :

- le corps humain et son hygiène, - les organes de sens,

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- les maladies, - le monde animal, - le monde végétal, - le monde minéral, - les états de la matière.

NB : Pour toute précision sur le contenu des programmes de chaque classe, et de sa répar i ion s r l ann e scolaire, il es indiq de se r f rer a programmes d enseignemen s des coles l men aires de 1989- 1990.

9.10. M thodologies de l enseignement des exercices sensoriels et des exercices d observation

Pour enseigner les exercices sensoriels e les e ercices d obser a ion, de m hodes son pr conis es : la m hode d obser a ion e la m hode d enq e.

La m thode d observation

Les démarches méthodologiques inappropriées et la non implication des élèves dans les activités d enseignement / apprentissage des sciences constituent deux des causes de leur faiblesse dans cette discipline.

Or, ne le on bien planifi e perme ne a ein e op imale des objec ifs q e se fi e l enseignan (e).

L approche ASEI-PDSI propose une planification adéquate des leçons de sciences selon la méthodologie suivante :

A- Le volet préliminaire : Il comprend :

- Classe : - Matière - Thème ; - Titre ;

- Durée de la leçon.

B- Le volet spécifique : Il comprend :

La justification de la leçon :

Elle consiste à faire ressorir l ili de l enseignemen / appren issage po r l apprenan (e) e l i faire perce oir la n cessi de s approprier le concep o la connaissance.

Les objectifs spécifiques :

Ce sont les compétences ou les connaissances relevant du contenu de la le on q e l enfan doi acq rir.

Ils doivent être mesurables, observables, inscrits dans le temps, ayant des conditions de réalisations et un seuil de performance

Les ressources pédagogiques ou le matériel :

Ce sont les documents, le matériel didactique conventionnel ou confectionné artisanalement, le matériel concre Ces resso rces son de de pes : le matériel collectif et le matériel individuel.

Le corps principal de la leçon ou développement de la leçon :

C es a co rs de ce e ape, q i constitue la partie essentielle de la leçon, que la nouvelle notion est enseign e / apprise. L enseignan (e) pr oi les diff ren es s ra gies iliser, les ac i i s men ales, pra iq es ou physiques à mener par les apprenant(e)s et les consignes à donner.

Dans le corps de la leçon, nous avons les sous-points suivants : l in rod c ion, le d eloppemen , la concl sion o s n h se, l al a ion e les ac i i s de prolongemen .

Introduction

Elle comprend le rappel des prérequis et / ou pré-acquis (connaissances antérieures en lien avec la leçon du jour) et la motivation (la communication de la justification et des objectifs).

(13)

Développement

Il compor e la pr sen a ion de la si a ion probl me, l mission des h po h ses, les ac i i s d enseignemen / appren issage des apprenant(e)s et la vérification des hypothèses.

La présentation de la situation problème : Elle est une image, ou un petit texte présentant le h me o le probl me q e l enseignan (e) propose a apprenan (e)s po r le r perme re de donner les connaissances q ils on d h me o de donner les r ponses possibles a probl me. Elle se place toujours en début de leçon comme point de d par d process s d enseignemen / appren issage.

L mission d hypoth se : Ici, les apprenant(e)s font des représentations, proposent des réponses et solutions possibles aux problèmes posés.

Activit s d enseignement / apprentissage des apprenant(e)s : Elles concernent les consignes (q i son des direc i es donn es par l enseignan (e) po r l e c ion des ches) e les activités à mener (qui sont des tâches concrètes exécutées par les apprenant(e)s individuellement ou en groupe).

Point d enseignement / apprentissage : C es n r s m par iel po r faire ressor ir le fai o la notion étudiée.

NB : Pour chaque objectif spécifique, il faut une ou plusieurs consigne (s) claires et précises, des ac i i s r aliser po r abo ir n poin d enseignemen / appren issage.

Vérification des hypothèses : Ici, c es la confron a ion des poin s d enseignemen / apprentissage avec les hypothèses émises.

Conclusion / synthèse :

Elle comporte le résumé, le lien avec la vie courante et le lien avec la leçon à venir

-Le résumé : c es la s n h se des poin s enseignemen / appren issage. Ce e par ie de rai re brève et faire ressortir l essen iel des poin s d enseignemen / appren issage a ec la par icipa ion des élèves. En sciences, au Cours Préparatoire, en lieu et place du résumé, on procède à une récapitulation orale et à la répétition des notions clés.

-Le lien avec la vie courante : Il s agi po r l enseignan de faire ressor ir po r l apprenan (e), les ser ices q e on l i appor er les connaissances q il ien d acq rir. L ablissemen de ce lien r pond la n cessaire ili des no ions apprises po r la ransforma ion o l amélioration du milieu des condi ions de ie de l apprenan (e) e de sa famille.

-Le lien avec la leçon à venir : L , l enseignan (e) doi faire perce oir l apprenan (e), la rela ion roi e q i e is e en re la no ion q il ien d dier e celles q il va apprendre prochainement.

L valuation

Dans l al a ion no s a ons les poin s s i an s : les acquis, les défis additionnels, la rem dia ion, la d cision prendre, la pres a ion de l enseignan (e).

Les acquis : L al a ion des acq is pe se faire pendan la le on. L enseignan (e), a co rs de la le on, in eragi a ec les apprenan (e)s dans le rs raisonnemen s dans le process s d appren issage po r corriger les malen end s o rec ifier les concep ions erron es / C es ce q on appelle

« accompagnement ».

Elle pe se faire galemen apr s la le on par des e ercices d applica ion, de consolida ion, de maison, de r ision, des e ercices pra iq es, c es ce q on appelle s i i ».

Les défis additionnels. Un défi additionnel est un exercice comportant une difficulté supérieure a e ercices d al a ion. Il es propos a apprenan (e)s q i r ssissen les e ercices d al a ion avant le temps imparti.

La remédiation ou les activités de remédiation : Ce son des ac i i s q e l enseignan (e) prévoit après la le on po r les apprenan (e)s q i n on pas r ssi les i ems d al a ion des acq is. Il es so hai able d e c er ces ac i i s ra ers la pra iq e d ora , l enseignemen par les pairs, de la pédagogie différenciée /

(14)

La décision à prendre : l enseignan (e) comm niq e les r s l a s de l al a ion des acq is aux apprenant(e)s et ensemble, ils décident de la poursuite du programme ou de la reprise de la notion pour la prochaine séance :

La prestation de l enseignant(e) : L al a ion de la pres a ion de l enseignan (e) consis e recueillir les réactions des apprenant(e)s et / ou des collègues sur la leçon présentée / Les observations sont faites sur tous les aspects de la leçon y compris la gestion du temps, le matériel utilisé, le climat relationnel, le clima de ra ail, les diffic l s q i on s rgi, le ni ea d a ein e des objec ifs.

Les activités de prolongement

Il s agi po r l apprenan (e), d iliser les connaissances acquises et les compétences développées (savoirs, savoir-faire, savoir-êre) l cole, po r changer q ali a i emen son milie de vie,

Exemple :

Après avoir étudié le paludisme, inviter les apprenant(e)s à la sensibilisation et à la prise de pr ca ions d sage po r endig er la maladie dans l en ironnemen q o idien (d sherbage, évacuation des ea s agnan es, assainissemen d cadre de ie, sensibilisa ion l ilisa ion des mo s iq aires imprégnées, etc.)

-La m thode d enqu te

Elle es comm ne o es les disciplines d eil dominan e scien ifiq e : histoire, géographie, exercices d obser a ion, de d milie . Po r ce e derni re, elle es essen ielle.

L ini ia ion la m hode d enq e commence a CE. Mais, elle es recommand e a CM.

Ce e m hode s ar ic le a o r de rois a es principa q i composen la m hodologie de l enq e.

A-A an l enq e : phase de sensibilisation et de motivation : 1- Préparation lointaine

- choi d s je d de (si possible a ec la par icipa ion des l es), - obsjectifs visés

- prise de contact avec les personnes de ressources.

2- Préparation immédiate.

- Motivation

- labora ion d q es ionnaire d enq e,

- formation des groupes et répartition des tâches, - pr para ion d ma riel n cessaire l enq e.

B- Pendan l enq e : phase de recherche et de vérification : 1- Déplacement sur les lieux de travail.

2- Recueil des informations sonores, écrites et visuelles.

3- collec ion de doc men s, chan illons, croq is C- Apr s l enq e : phase de s n h se e d al a ion

1- Mise en commun au niveau de chaque groupe des rappor s d enq e (s per is e par l anima e r et le rapporteur).

2- Discussion, adoption des rapports et mise en commun par le groupe-classe.

3- E ercices de con r le des acq is (perme an a ma re de s ass rer q e les objec ifs on atteints).

4- Exploitations p dagogiq es di erses des r s l a s de l enq e (grammaire, ocab laire, calc l ) o poin de d par po r d a res enq es.

10. DIFFICULTES ET SUGGESTIONS

A-Difficultés

Si personne ne nie le fai q e les e ercices sensoriels e les e ercices d obser a ion répondent aux in r s des l es e le rs besoins, les diffic l s ne manq en pas cependan d s q il s agi de les enseigner.

(15)

Ces diffic l s se si en , an a ni ea de la na re m me de la discipline enseigner, q a ni ea de l l e et à celui du maître.

Au niveau des élèves :

- les élèves éprouvent des difficultés à exprimer les constats et les découvertes ; - ils ne sont pas psychologiquement mûrs au CE pour une observation efficace ; - le r ma rise d sch ma corporel n es pas parfai e.

Au niveau du maître :

- les programmes proposés sont assez vastes ; - certaines classes ont de larges effectifs ;

- les jeunes enseignants éprouvent de réelles difficultés à réunir et à exploiter judicieusement le matériel préconisé.

B-suggestions

Au niveau de la discipline

Afin de pallier les diffic l s li es l enseignemen de la science l cole primaire, il impor e q e le ma re aille d simple a comple e, q il ai ne ision claire des m hodes e des m hodologies de l enseignemen de ce e discipline.

Au niveau de l l ve

Pl s q e jamais le ma re, po r enseigner a mie l enfan les connaissances scien ifiq es, se doi de conna re d abord cel i-ci. Il doi sa oir q e l enfan , a s ade o il se ro e, a ses mani res de oir e de penser qui lui sont propres.

Par cons q en , ma riser la ps chologie de l colier sera po r l d ca e r n a o maje r po r a eindre ses objec ifs en ma i re d enseignemen des e ercices sensoriels e des e ercices d obser a ion, o e chose qui aiderait énormémen l enfan s rmon er les diffic l s pro es.

Au niveau du maître

M me si le ma re ne comprend ni ne parle la lang e d milie , s in grer ce milie p iser ses sources de réflexion et le matériel nécessaire à la concrétisation de ses leçons, son cependan a an d a i des qui lui sont demandées.

Il l i es en o re demand de enir comp e d ne pr para ion riche e min ie se e d ne organisa ion rigoureuse de la classe afin de vivre effectivement la science avec ses élèves.

CONCLUSION

Po r q e l'enfan appr hende objec i emen le monde, po r q il acc de facilemen a connaissances, il faut éveiller ses sens, son esprit. Les exercices sensoriels et les exercices d'observation bien conduits, peuvent lui assurer toutes ses qualités. Le maître doit, par conséquent, y veiller notamment par la prise en compte des diff ren s principes li s l enseignemen des sciences.

EXERCICES

1- Quelle différence y a-t-il en re e ercices sensoriels e e ercices d obser a ion ? 2- Cite deux objectifs généraux des e ercices d obser a ion de chaq e co rs.

3- Donne la méthodologie des exercices sensoriels.

4- Indiq e les horaires consacr s a e ercices sensoriels e a e ercices d obser a ion dans chaq e cours.

5- Rel e les apes d ne d marche p dagogiq e.

6- Quels principes ps chop dagogiq es de l enseignemen des sciences pe -on relever ? 5. ?

(16)

FICHE DE LE ON D EXERCICES SENSORIELS SELON L APPROCHE ASEI-PDSI

Classe : CP1

Matière : Exercices sensoriels Thème : Distinction des couleurs Titre : C es blanc

Durée de la leçon : 20 mn Justification

Beaucoup de couleurs existent autour de nous dans la na re e dans les choses q e les hommes fabriq en . Il es impor an po r l apprenan (e) e po r o homme de bien connaître et de po oir dis ing er les co le rs. C es po r cela q e no s allons les dier en commen an a jo rd h i par l ne d elles. So e donc a en ifs.

Objectifs spécifiques

A l iss e de la s ance, l apprenan (e) doi re capable de / d : - indiquer et nommer c es blanc » ;

- distinguer les différentes nuances de « c es blanc » ; « blanc ».

Matériel :

- collectif : craies blanches, coton, feuilles de papier de couleur blanche.

- individuel : craies blanches, craies de couleur, du sorgho blanc, du sorgho rouge, des morceaux de tissus blanc, noir, rouge, jaune, du coton, des figures géométriques (carré, rectangle, triangle, rond) de couleur blanche, du riz blanc.

Document

Exercices sensoriels CP1, Guide du maître, IPB, pages 6-7 DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape / Durée Activit s d enseignement / apprentissage Point denseignement /

apprentissage

R le de l enseignant(e) Activités / attitudes des apprenant(e)s

I- INTRODUCTION (2 mn) Motivation

(2mn)

Communication de la justification et des objectifs (en langue nationale éventuellement)

Ecoute attentive.

II- DEVELOPPEMENT (11 mn) Présentation de la

situation problème et émission

d hypoth ses (2 mn)

Présentation de la situation problème

Présenter un tissu blanc, de la craie blanche, des feuilles blanches, du coton aux apprenant(e)s et les inviter à bien les observer et demander :

« c es q elle co le r ? ».

mission d hypoth ses - C es noir

- C es ja ne - C es blanc Consigne 1

(4 mn)

Individuellement, observez le matériel mis à votre disposition, réfléchissez.

En groupe, échangez pour nommer la couleur blanche et faites répéter par tous les membres.

Observation, échanges, réflexion, nomination de la couleur et répétition

Nomination de la couleur blanche : « blanc » ;

« c es blanc »

(17)

Didac i e de E ei Page 43

Consigne 2 (4 mn)

Individuellement, réfléchissez puis échangez dans le groupe pour choisir tous les objets blancs parmi ceux qui sont sur votre table et vous les mettez ensemble à part.

Choix de « c es blanc » ; « blanc », répétition

Reconnaissance de « blanc » ;

« c es blanc » Vérification des

hypothèses (1mn)

Comparons ce que vous a ie di ce q e no s enons d apprendre. Comparaison des hypothèses aux points d enseignemen / appren issage.

III- CONCLUSION / SYNTHESE (3 mn) Résumé

(1 mn)

Qu allons-nous retenir de ce que nous venons d apprendre ? Récapitulation orale « blanc »

« c est blanc » Lien avec la vie

courante (1 mn)

A quoi va te servir ce q e iens d apprendre ? Reconnaître ce qui est blanc Lien avec la leçon à

venir (1 mn)

Avec ce que nous venons d apprendre, quelles leçons pouvons-nous étudier prochainement ?

Les autres couleurs.

IV- EVALUATION (4 mn) Des acquis

(2 mn)

- Faire désigner « c es blanc », « blanc » dans la classe.

- Citez des objets blancs qui ne sont pas dans la classe.

- D signa ion d obje s de la co le r blanche.

- Farine blanche, maïs blanc, fleurs blanches.

Défis additionnels - -

Activités de remédiation

A re oir en fonc ion des r s l a s de l al a ion.

Décision par rapport à la leçon

(1 mn)

Poursuite du programme ou reprise de la leçon en fonction des résultats de l al a ion.

Participation des apprenant(e)s.

De la prestation de l enseignant(e) (1 mn)

-q es-ce que tu as compris?

-q es-ce q e n as pas compris ? -sur quoi veux- q on re ienne?

Réponses des apprenant(e)s.

V- ACTIVITES DE PROLONGEMENT

(18)

Didac i e de E ei Page 44 FICHE DE LE ON D EXERCICE D OBSERVATION SELON L APPROCHE ASEI-PDSI

Classe : CP2

Matière : E ercices d obser a ion Thème : La fin de l hi ernage Titre : Après la pluie Durée : 30 minutes Justification

La pluie est un phénomène naturel que vous connaissez. Mais vous ignore les d g s q elle pe ca ser. Le r connaissance o s perme ra d i er les comportements à risque.

Objectifs spécifiques

A l iss e de la s ance, les l es doi en re capables de : - dire ers o co le l ea de pl ie ;

- citer des dégâts que peut causer l ea de pl ie ;

- citer les précautions à prendre pour minimiser les dégâts causés par les pluies.

Matériel :

Individuel : un crayon, une ardoise

Collectif : n sea d ea , ne daba, ne ri i re en cr e, images, pho os.

Document : E ercices d obser a ion CP2 (guide du maître) page 15 Champ d observation : espace proche de la rivière

N.B : La leçon se mène immédiatement après une pluie

(19)

Didac i e de E ei Page 45

DEROULEMENT DE LA LEÇON

I- INTRODUCTION (3 mn)

Rappel des prérequis (2 mn) : Q es-ce qui nous donne la pluie ? Réponses : Les nuages nous donnent la pluie.

Motivation (1 mn) : Communication de la justification et des objectifs spécifiques II- DEVELOPPEMENT (20 mn)

Situation problème (1 mn)

Apr s ne pl ie, B n dic e cons a e q e bea co p de ses camarades son en s en re ard l cole e cer ains m mes son absen s. Elle ne comprend pas ce q i s es passé.

Emission d hypoth ses (2 mn) -Ils on fai l cole b issonni re

-Les sen iers q i m nen l cole son impra icables : il a bea co p d ea s r la ro e.

-Ils ont eu peur de ren rer dans l ea parce q e c es dangere . Consigne1 (5 mn) :

Par gro pe, obser e a o r de o s e di es o co le l ea de pl ie e ers o co le l ea de pl ie.

Activités 1:Obser a ion, changes e iden ifica ion des endroi s ers o co le l ea de pluie.

Point d enseignement / apprentissage : L ea de pl ie co le dans la co r, dans la r e, dans les rigoles, dans les cani ea l ea se dirige ers les ri i res, les marigots, les barrages.

Consigne 2 (5 mn) :

Echangez en groupes et dites quels sont les d g s q e pe ca ser l ea de pl ie ? Activités 2 : Echanges e iden ifica ion des d g s q e pe ca ser l ea de pl ie

Point d enseignement / apprentissage : L ea de pl ie cre se des rigoles, ab me les oi s des maisons, fai omber les m rs e les maisons. Elle peut aussi emporter des personnes ou des animaux.

Consigne 3 (5 mn) :

Par groupe, réfléchissez et dites ce que vous pouvez faire pour éviter les dégâts de la pluie ?

Activités 3 : Réflexion et identification des précautions à prendre et des actions à mener pour éviter les dégâts de la pluie.

Point d enseignement / apprentissage : Il fa i er de jo er dans l ea q i co le, ers les ri i res, barrages, cani ea . Il fa faire ac er l ea s agnan e de la cour. Il faut éviter de ramasser le sable, le gravier sur les routes.

Vérification des hypothèses (2 mn)

Confron a ion des h po h ses a ec les poin s d enseignemen / appren issage.

(20)

Didac i e de E ei Page 46

III- CONCLUSION / SYNTHESE (3 mn)

Apr s la pl ie, l ea co le ers la ri i re. L ea de pl ie cre se des rigoles. Des m rs e des maisons pe en omber. L ea pe empor er les anima e les personnes.

Il fa i er de jo er dans l ea de pl ie e les ri i res. Il fa i er de ramasser le sable e le gra ier s r les ro es.

Lien avec la vie courante :

Tu connais main enan o a l ea de pl ie e les d g s q elle pe ca ser, q es-ce q e dois faire? Je dois i er de jo er dans l ea apr s la pl ie, je ais conseiller ceux qui ramassent le sable et le gravier sur la route de ne pas le faire.

Lien avec la leçon à venir :

Apr s ce e le on, q es-ce que tu peux apprendre ? Réponse O a aller l ea des marigo s e des barrages ? Réponse IV- EVALUATION (4 mn)

Des acquis :

- Dis ers o co le l ea des pl ies ? - Q e pe faire l ea des pl ies ? Défis additionnels : PM

Activités de remédiation :( pr ciser apr s l al a ion) Décision à prendre :

Poursuivre avec la leçon suivante si les objectifs sont atteints ou reprendre si les objectifs ne sont pas atteints.

B. De la prestation de l enseignant(e) - Q es-ce q i a plu dans la leçon ? - Q es-ce q i ne a pas pl dans la le on ? - Q es-ce q e n as pas compris dans la le on ? ACTIVITE DE PROLONGEMENT

Demandez à vos parents quels sont les dégâts que les pluies ont causés ces dernières années ? NB : La répartition horaire est donnée à titre indicatif.

FICHE DE LECON D EXERCICE D OBSERVATION SELON L APPROCHE ASEI-PDSI

Classe : CE2

Matière : E ercices d obser a ion Thème : Les alimen s de l homme Titre : La viande

(21)

Didac i e de E ei Page 47

Durée de la leçon : 30 mn

Justification

Vous mange so en de la iande a co rs des repas. La le on d a jo rd h i a o s perme re de comprendre ce q e ce alimen apporte au corps afin que vous ayez la bonne santé. Afin de la consommer sainement pour être en bonne santé, nous allons voir quelles précautions sont nécessaires à prendre.

Objectifs spécifiques

A l iss e de la s ance, l apprenan (e) doi re capable de : - donner la provenance de la viande ;

- donner l impor ance de la iande dans l alimen a ion de l homme ; - citer les précautions à prendre pour conserver et consommer la viande.

Matériel :

- collectif : viande, tableau, craie, ardoises géantes.

- individuel : cahier, livres, crayons, stylos, morceau de viande rouge, viande blanche.

Documents

- E ercices d obser a ion C.E.2, IPB, pages 44-45.

- Sciences d obser a ion C.E.2, G ide d ma re, IPB, pages 52-53.

(22)

Didac i e de E ei Page 48

DEROULEMENT DE LA LEÇON

Etape / Durée Activit s d enseignement / apprentissage

Point d enseignement / apprentissage R le de l enseignant(e) Activités / attitudes des apprenant(e)s

I- INTRODUCTION (3 mn) Rappel des prérequis

(2 mn)

Complète les phrases suivantes : - La pa a e a n go

- La pa a e es n

- sucré

- tubercule ou aliment nourrissant Motivation

(1 mn)

Communication de la justification et des objectifs. Ecoute attentive.

II- DEVELOPPEMENT (17 mn) Présentation de la

situation problème et mission d hypoth ses (3 mn)

Présentation de la situation problème

Au dispensaire, les infirmiers ont conseillé à la mère de Pauline de lui donner de la viande au moins une fois par jour dans ses repas. La mère de Pauline veut savoir pourquoi.

Aidez-la à comprendre.

mission d hypoth ses Parce que :

- Pauline est faible et a besoin de viande ; a viande fait grandir ;

- La viande donne la force ; - La viande est bonne ; etc.

Consigne 1 (4 mn)

Individuellemen, obser e la iande, no e d o elle provient.

Présentez vos résultats au groupe, échangez et faites la synthèse.

Observation, prise de notes, présentation, échanges et synthèse.

La provenance de la viande : Elle provient de la chair : - des animaux domestiques ; - des animaux sauvages ; - des animaux aquatiques.

Consigne 2 (4 mn)

Individuellement, lisez le 1er paragraphe, page 45 du livre et relevez ce que la viande apporte à notre corps.

Présentez vos résultats au groupe, échangez et faites la synthèse.

Ecriture, présentation des résultats, échanges et synthèse.

Utilité de la consommation de la viande : - La viande est un aliment très nourrissant.

- Elle aide le corps à se construire, comme des briq es dans la cons r c ion d ne maison.

Consigne 3 (5 mn)

Individuellement, lisez la dernière phrase du1erparagraphe et le 2ème paragraphe du livre page 45 et relevez les précautions à prendre pour consommer et conserver la viande.

Présentez vos résultats au groupe, échangez et faites la synthèse.

Lecture, prise de notes, présentation, échanges et synthèse.

Précautions à prendre : - Pour conserver, il faut :

la fumer ; la sécher ; la saler ; le mettre au réfrigérateur ; en conserves.

- Pour consommer la viande, il faut :

bien la cuire ; ne consommer pas de la viande ou des conserves périmées.

Vérification des hypothèses

(1 mn)

Comparons ce que vous aviez dit à ce que nous enons d apprendre.

Comparaison des hypothèses aux points d enseignemen / appren issage.

III- CONCLUSION / SYNTHESE (5 mn)

Références

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