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Calcul vectoriel- Receuil d’exercices A. Bourrass et E. Zerouali SM-SMI Septembre 2007

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(1)

Calcul vectoriel- Receuil d’exercices

A. Bourrass et E. Zerouali SM-SMI

Septembre 2007

(2)
(3)

CHAPTER 1

Calcul vectoriel

Exercice 1 : Soit−→ U et −→

V deux vecteurs libres de repr´esentants−→

OAet−−→

OB en un pointO de l’espace.

Montrer que les repr´esentants de −→ U+−→

V et de−→ U−−→

V sont port´es par les diagonales du parall´elogramme construit sur −→

OA et −−→ OB.

Rep. Par construction−→ U+−→

V =−→

OS, o`uSet l’unique point tel queOASB soit un parral´elograme. Donc

→U +−→

V est port´e par la premi`ere diagonale de ce parall´elogramme. D’un autre cot´e on a

→U −−→ V =−→

OA−−−→ OB=−→

OA+−−→ BO=−→

BS+−−→ BO

est donc c’est la premi`ere diagonale du parral´elogramme BSAO,ce qui correspond `a la deuxi`eme diagonale du parral´elogrammeOASB.

Exercice 2: L’espace intuitif ´etant assimil´e `a un ensemble de points et not´e E, soit f : E −→ E l’application d´efinie pour tout M ∈ E par f(M) = M0, avec M0 tel que −−−→

M M0 = −→

U avec −→ U un vecteur libre donn´e. L’application f est appel´ee translation d´efinie par −→

U.

1) Montrer que si f(M) =M0 et f(N) =N0, alors −−−→

M M0 et −−→

N N0 sont ´equipollents ainsi que

−−→M N et −−−→

M0N0 .

2) Soit ABCD un parall´elogramme, A0 =f(A) , B0 =f(B), C0 =f(C) et D0 =f(D).Quelle est la nature du quadrilat`ere A0B0C0D0? Soit I le point d’intersection des diagonales de ABCD et I0 celui des diagonales deA0B0C0D0. Montrer que f(I) =I0.

3) Montrer que les segments de droite CA0, BD0 et AC0 se rencontrent en un point J qui est le milieu de chacun d’eux. Montrer que J est le milieu de II0.

4) Soit fi les translations d´efinies par −→

Ui , i= 1,2.D´eterminer le vecteur associ´e `a f2◦f1 et montrer que f2◦f1=f1◦f2.

Rep. 1) On a −−−→

M M0 =−→

U =−−→

N N0 et par suite ils sont ´equipollents. On aussi−−→

M N =−−−→

M M0+−−−→

M0N =

−−→N N0+−−−→

M0N =−−−→

M0N, ce qui donne que−−→

M N et −−−→

M0N0 sont ´equipollents.

2) Puisque ABCD est un parall´elogramme, les vecteurs −−→ ABet −−→

CD sont ´equipollents et donc −−−→ A0B0 et −−−→

C0D0 le sont aussi. De mˆeme pour les vecteurs−−−→

B0D0 et −−→

C0A0. Ce qui implique que A0B0C0D0 est un parall´elogramme.

Si I le point d’intersection des diagonales de ABCD , on aura−→ AIet−→

ID sont ´quipollents ainsi que

−→BI et −→

IC. Il en serait alors de mˆeme pour les vecteurs −−→

A0I0 et −−→

I0D0 et pour les vecteurs −−→

B0I0 et −−→

I0C0. Finalement I0 est le point d’intersection des diagonales de A0B0C0D0.

Exercice 3Soit f :E −→ E d´efinie par f(M) =M0 avec M0 tel que −−−→

M M0 =−−→

M A−−−→

M B+ 2−−→

M C et g:E −→ E d´efinie par g(M) =M00 avec M00 tel que −−−−→

M M00= 3−−→

M A−−−→

M B+−−→

M C i) Calculer −−−→

M M0 en fonction de −−−→

M G1 et −−−−→

M M00 en fonction de −−−→

M G2 o`u G1 et G2 sont les barycentres respectifs des syst`emes pond´er´es {(A,1),(B,−1),(C,2)} et {(A,3),(B,−1),(C,1)}. Quelle est la nature de f et de g ?

ii) Soit −→u ∈ V, I∈ E et ∆ la droite D(I,−→u). D´eterminer f(∆) , g(∆) et f◦g(∆).

Rep. On a−→ 0 =−−→

G1A−−−→

G1B+ 2−−→

G1C et −→

0 = 3−−→

G2A−−−→

G2B+−−→

G2C et par suite

−−−→M M0=−−−→

M G1+−−→

G1A−−−−→

M G1−−−→

G1B+ 2−−−→

M G1+ 2−−→

G1C= 2−−−→

M G1

−−−−→

M M00= 3−−−→

M G2+ 3−−→

G2A−−−−→

M G2−−−→

G2B+−−−→

M G2+−−→

G2C= 3−−−→

M G2

3

(4)

4 1. CALCUL VECTORIEL

Les points (M, G1, M0) sont align´es (ainsi que (M, G2, M”)). Il en d´ecoule quef est une homoth´etie de centre G1 et de rapport 2. (g est une homoth´etie de centreG2 et de rapport 3).

ii) On a M ∈D(I,−→u) si et seulement si il existeα∈R tel que−−→

IM =α−→u. Soit I0 l’image deI parf. On aura : −−−→

M M0 =−−→

M A−−−→

M B+ 2−−→

M C et−→

II0=−→ IA−−→

IB+ 2−→

IC. On a donc

−−−→ I0M0=−→

I0I+−−→

IM+−−−→

M M0 =−−→

IM +−−−→

M M0−−→

II0= 3α−→u .

Finalement f(∆) est la droite (parall`elle `a ∆) passant parI0 et de vecteur directeur−→u. De mˆemeg(∆) est la droite (parall`elle `a ∆) passant parI” et de vecteur directeur−→u etf◦g(∆) est la droite (parall`elle

`

a ∆) passant parf ◦g(I) et de vecteur directeur−→u. Exercice 4 : Soit−→

U et −→

V; deux vecteurs libres de repr´esentants−→

OA et −−→

OB non ´equipollents, et α, β deux r´eels > 0 tels que α+β = 1. Soit O un point quelconque de l’espace et un point C tel que

−→AC=α−−→

AB et −−→

CB=β−−→ AB.

1) Montrer que −−→

OC est un repr´esentant (enO) du vecteur libre β−→ U +α−→

V (utiliser des triangles semblables `a OAB). En particulier, si C est le milieu du segment AB alors −−→

OC=12−→

OA+12−−→ OB pour tout point O de l’espace.

2) D´eduire de ce qui pr´ec`ede que:

i) les m´edianes d’un triangle sont concourantes en un point qui divise chacune d’elles dans un rapport 21

= 231 3

.

ii) les diagonales d’un parall´elogramme se coupent en leurs milieux;

Rep. 1) On a −−→ OC = −→

OA+−→

AC = −→

OA+α−−→

AB = (1−α)−→

OA+α−−→ OB = β−→

U +α−→

V En particulier, si C est le milieu du segment AB on aura α =β = 12 et en appliquant ce qui pr´ec`ede, on obtient

−−→

OC= 12−→

OA+12−−→

OB pour tout point O de l’espace.

2) i) Soit ABC un triangle, D le milieu de BC et O un point quelconque de l’espace. Soit X le point de AD tel que −−→

AX = 23−−→

AD. D’apr`es ce qui pr´ec`ede on a −−→

OD = 12−−→

OB+ 12−−→

OC. Appliquons ce qui pr´ec`ede `a A, D et C =X avec α= 23, on aura−−→

OX = 13−→

OA+23−−→

OD = 13−→

OA+2312(−−→

OB+12−−→

OC). Donc

−−→OX = 13(−→

OA+−−→ OB+−−→

OC). On voit que cette ´egalit´e est ind´ependante de la m´ediane AD issue de A. Autrement dit, on obtiendra la mˆeme formule en consid´erant les milieux E et F de AB et AC respectivement. Donc le point X v´erifiant −−→

AX = 23−−→

AD v´erifie aussi −−→

CX = 23−−→

CE et −−→

BX = 23−−→ BF. En conclusion, les trois m´edianesAD, BF etCEse coupent au mˆeme pointX qui divise chacune d’elle dans le rapport 21

= 231

3

.

ii) Par d´efintion de la relation d’´equipollence, les diagonales du parall´elogrammesABCD se coupent en leurs milieux car les vecteurs qui constituent les cot´es sont ´equippollents deux `a deux. On peut aussi retrouver le r´esultat en effectuant des calculs analogues `a la question pr´ec´edente.

Exercice 5 : Soit A, B, C, D quatre points non coplanaires, m ∈ R et I, J les milieux des segments AB et CD.Soit Gm le barycentre des points pond´er´es (A,1),(B,1),(C, m−2),(D, m).

i) D´eterminer G1 et G2.

ii) Montrer que G2 est le milieu de G1J.

iii) Montrer que −−→

IGm= m−22m −→ IC+12−→

ID. Quel est le lieu de Gm lorsque m parcourt R? iv) V´erifier que m−−−→

J Gm est un vecteur constant que l’on d´eterminera.

Rep. i) Par d´efinition, on a

−−−→OGm= 1

1 + 1 +m−2 +m(−→

OA+−−→

OB+ (m−2)−−→

OC+m−−→

OD) = 1 2m(−→

OA+−−→

OB+ (m−2)−−→

OC+m−−→

OD) et par suite:

−−→OG1= 1 2(−→

OA+−−→ OB−−−→

OC+−−→

OD) et−−→

OG2= 1 4(−→

OA+−−→

OB+ 2−−→

OD)

(5)

1. CALCUL VECTORIEL 5

ii)−−−→

G1G2=−−→

OG2−−−→

OG1= −14 (−→

OA+−−→

OB) +12−−→ OC et

−−→G2J =−→

OJ−−−→

OG2=12(−−→ OC+−−→

OD)−14(−→

OA+−−→ OB+ 2−−→

OD) = 14(−→

OA−−−→

OB)−12−−→

OC =−−−−→

G1G2. Ce qui montre queG2 est le milieu de G1J.

iii) On a

−−→IGm = −−−→

OGm−−→

OI

= 2m1 (−→

OA+−−→

OB+ (m−2)−−→

OC+m−−→

OD)−−→

OI

= m1−→

OI+m−22m −−→

OC+12−−→

OD−−→

OI

= m−22m (−→ 0C−−→

0I) + +12(−−→

OD−−→

OI)

= m−22m −→ IC+12−→

ID.

iv)m−−−→

J Gm=m(−−−→

OGm−−→

OJ) =m(2m1 (−→

OA+−−→

OB+ (m−2)−−→

OC+m−−→

OD)−12(−−→ OC+−−→

OD)) = 12(−→

OA+

−−→

OB+ (m−2)−−→

OC+m−−→

OD)−m2(−−→ OC+−−→

OD) =12(−→

OA+−−→ OB)−−−→

OC=−→

OI−−−→ OC=−→

CI On a donc −−−→

J Gm= m1−→

GI et par suite le point Gm parcourt une droite passant par J mais priv´ee de ce pointJ.

Exercice 6 : Soit A, B, C, D quatre points non coplanaires et k∈R. Soit les points E et F tels que −→

AE=k−−→

AD et −−→

BF =k−−→

BC.Soit I, J, H les milieux respectifs de AB, CD et EF.

i) Montrer que les points I, J, H sont colin´eaires.

ii) D´eterminer l’ensemble des points H ∈ E lorsque k varie dans R.Quelles sont les valeurs de k qui correspendent `a H=J et `a H =I ?

Rep. i) Des relations −→

OI = 12(−→

OA+−−→ OB), −→

OJ = 12(−−→ OC+−−→

OD) et −−→

OH = 12(−−→ OE+−−→

OF), il vient

−→IH =k−→

IJ et donc les points I, J, H sont colin´eaires.

ii) D’apr`es la question pr´ec´edente,H parcourt la doite passant parI et de vecteur directeur−→ IJ.

Si H =J, cela voudrait dire queH est aussi le milieu deCD. Et comme−−→

CD et−−→

EF sont ´equipollents, on d´eduit que E =B et F =D, et par suite quek = 1. Par le mˆeme argument si H =I, on obtient k= 0.

Exercice 7 : Soit trois pointsA, B, C.SoitG1, G2 etGles barycentres des syst`emes pond´er´es

{(A, a1),(B, b1),(C, c1)},{(A, a2),(B, b2),(C, c2)}, et {(A, a1+λa2),(B, b1+λb2),(C, c1+λc2)} re- spectivement, λ ´etant un nombre r´eel non nul. Etablir la relation

(a1+b1+c1)−−→

G1G+λ(a2+b2+c2)−−→

G2G=−→

0 et en d´eduire que les trois points sont align´es.

Rep. Par d´edinition des barycentreG1, G2 etGon a:

(a1+b1+c1)−−→

GG1=a1−→

GA+b1−−→

GB+c1−−→

GC, (a2+b2+c2)−−→

GG2=a2−→

GA+b2−−→

GB+c2−−→ GC et

→0 = (a1+λa2+b1+λb2+c1+λc2)−−→

GG= (a1+λa2)−→

GA+ (b1+λb2+)−−→

GB+ (c1+λc2)−−→ GC.

Multiplions la deuxi`eme ´egalit´e parλet additionnons la avec la premi`ere:

(a1+b1+c1)−−→

GG1+λ(a2+b2+c2)−−→

GG2= (a1+λa2)−→

GA+ (b1+λb2+)−−→

GB+ (c1+λc2)−−→ GC =−→

0 Cette ´egalit´e signifie queα−−→

GG1+β−−→

GG2=−→ 0 avec

α=a1+b1+c1 et β=a2+b2+c2. C’est `a dire que les trois pointsG, G1 etG2 sont align´es.

Exercice 8 : Soit G et G0 les isobarycentres des points suppos´es distincts A, B, C et A0, B0, C0. Etablir la relation

−−→AA0+−−→

BB0+−−→

CC0=−−→

AB0+−→

Bc0+−−→

Ca0= 3−−→

GG0;

Rep. GetG0 ´etant les isobarycentres des pointsA, B, C etA0, B0, C0, on a

−→GA+−−→ GB+−−→

GC =−→

0 et−−→

G0A0+−−−→ G0B0+−−−→

G0C0=−→ 0 . Evaluons la somme demand´ee

−−→AA0+−−→

BB0+−−→

CC0=−→

AG+−−→

GG0+−−→

G0A0+−−→ BG+−−→

GG0+−−−→ G0C0+−−→

CG+−−→

GG0+−−−→

G0C0= 3−−→

GG0. Les mˆemes calculs conduisent `a la deuxi`eme ´egalit´e−−→

AB0+−−→

BC0+−−→

CA0 = 3−−→

GG0 . Exercice 9: L’espace est rapport´e `a un rep`ere orthonorm´e

O,−→ i ,−→

j ,−→ k

, soit les points A(0,0, a) et A0(0,0,−a) avec a >0.

(6)

6 1. CALCUL VECTORIEL

i) Donner les ´equations vectorielles et cart´esiennes des droites D A,−→

i

et D A0,−→

j . ii) Soit α l’abscisse d’un point quelconque de D

A,−→ j

et β l’ordonn´ee d’un point quelconque

de D

A0,−→ j

.Donner les coordonn´ees du milieu I de M M0. iii) On suppose que M et M0 varient sur D

A,−→ j

et D A0,−→

j

de telle sorte que M M0=l avec l≥2a fix´e. D´eterminer analytiquement le lieu deI.

iv) Soit H, H0 les projections orthogonales deM, M0 sur le plan z= 0.Montrer que OI =12HH0 et retrouver le r´esultat pr´ec´edent.

v) On suppose maintenant que M et M0 varient sur D A,−→

j

et D A0,−→

j

de telle sorte que la projection orthogonale de −−−→

M M0 soit colin´eaire `a un vecteur donn´e −→u .D´eterminer le lieu de I.

Rep. i) M ∈ D A,−→

j

si et seulement ∃λ ∈ R tel que −−→

AM = λ−→

i. Ce qui donne l’´equation vectorielle. L’equation cart´esi`enne est alors x= λ , y = 0 et z =a. De mˆeme M ∈ D

A0,−→ j

si et seulement ∃λ∈Rtel que −−→

A0M =λ−→

j et les equations cart´esi`ennes sontx= 0, y=λet z=−a.

ii)−→

OI = 12(−→

OA+−−→

OA0) =12(α−→ i +β−→

j)

iii) On aM M0222+ 4a2, donc siM M0 =l, on auraOI222=l2−4a2. Ce qui implique queI parcout un cercle de centreO et de rayon√

l2−4a2. iv) On aH(α,0,0) etH0(0, α,0) et doncHH0=p

α22= 2OI ce qui donne le r´esultat recherch´e. Le r´esultat pr´ec´edent est alors obtenu, on observant queHH0 est constant.

v) Si −−→

HH0 =λ−→u, pour un vecteur fixeu=b−→ i +c−→

j on obtient−→

OI =12(α−→ i +β−→

j) =b−→ i +c−→

j ce qui donneα=aλet β=bλqui est l’equation de la droite passant parO et de vecteur directeur−→u.

Exercice 10: a) D´eterminer deux vecteurs engendrant le plan d’´equation cart´esienne 2x+3y−z−1 = 0 b) Soit les vecteurs libres −→

V1(1,0,1) , −→

V2(0,2,−1) et les points A(2,1,1) ,B 1,12,12

. Donner les ´equations cart´esiennes du plan P

A,−→ V1,−→

V2

et de la droite D B,−→

V

avec −→ V =−→

V1−−→ V2 . Rep. a) Les plans d’equationsP1: 2x+ 3y−z−1 = 0, etP0: 2x+ 3y−z= 0 ont les mˆemes vecteurs directeurs. Puisque (0,0,0)∈P0, pour un point M(x, y, z)∈P0, on a−−→

OM = (x, y, z) =x, y,2x+ 3y) = x(1,0,2) +y(0,1,3). DoncP1est engendr´ee par les vecteurs−→v1= (1,0,2) et−→v2 = (0,1,3).

b)M(x, y, z)∈P A,−→

V1,−→ V2

si et seulement si,−−→

AM =α−→ V1+β−→

V2. Ceci donne le syst`eme d’´equations param´etriques suivant:

x−2 = α y−1 = 2β z−1 = 2α−β

En ecrivant 4L1−L2+ 2L3, on obtient 4x−y+ 2z−7 = 0, ce qui repr´esente l´equation cart´esi`enne du plan.

On aM(x, y, z)∈D B,−→

V

si et seulement si−−→

BM=λ−→

V, ce qui conduit aux ´equations param´etriques de la droite

x−1 = λ y−12 = −2λ z−12 = 2λ

et en consid´erant 2L1+L2et L2+L3, on aboutit aux ´equations cart´esi`ennes 2x+y−52 = 0

y+z−1 = 0

Exercice 11: L’espace ´etant rapport´e `a un rep`ere, soit A et B deux points quelconques de l’espace.

On consid`ere les vecteurs −→

U1(0,1,2) ; −→

U2(1,2,3) ; −→

V1(1,1,1) ;−→

V2(−1,0,1) 1) Montrer que les plans P

A,−→ U1,−→

U2

et P B,−→

V1,−→ V2

sont parall`eles

(7)

1. CALCUL VECTORIEL 7

2) Montrer que les deux plans P A,−→

U ,−→ V

et P A,−→

W1,−→

W2

sont confondus, avec −→

U (1,−2,1) , −→

V (−1,1,1) , −→

W1(−1,0,3) et −→

W2(0,−1,2).

3) Determiner la droite intersection des deux plans P A,−→

U ,−→ V

et P A,−→

S ,−→

W2 o`u −→

S (1,−1,1). Rep. 1) Les PlansP(A,−→

U1,−→

U2) etP(B,−→ V1,−→

V2) sont parall`eles si et seulement si leurs vecteurs normaux sont colin´eaires. C’est a dire si et seulement si les vecteurs U1∧U2 et V1∧V2 sont colin´eaires, On a U1∧U2= (−1,2,−1) etV1∧V2= (1,−2,1) =−U1∧U2.

On peut aussi remarquer queU1=V1+V2etU2= 2V1+V2 pour dire que les PlansP(A,−→ U1,−→

U2) et P(B,−→

V1,−→

V2) sont parall`eles

2) Comme les deux plansP(A,−→ U ,−→

V) etP(A,−→

W1,−→

W2) passent par le mˆeme point, il suffit de montrer que −→

U et −→

V sont coplanaires avec −→

W1 et −→

W2. On peut remarquer pour cela que −→

U = 2−→

W2−−→

W1 et

→V =−→

W1−−→

W2. 3) Soit−→

T un vecteur directeur de la droiteP(A,−→ U ,−→

V)∩P(A,−→ S ,−→

W2). Comme A∈D(A,−→ T), pour d´eterminer −→

T, il suffit de trouver un vecteur qui est coplanaire `a la fois aux vecteurs −→ U et −→

V et aux vecteurs −→

S et −→

W2. D’apr`es la question 2), on a−→

W2 =−→ U +−→

V est donc coplanaire `a −→ U et −→

V. Il est en plus coplanaire `a −→

S et−→

W2. On peut alors prendre−→ T =−→

W2. P(A,−→ U ,−→

V)∩P(A,−→ S ,−→

W2) =D(A,−→

W2) Exercice 12: On consid`ere les vecteurs libres −→

U (1,−2,1) , −→

V (−1,1,1) ,−→

W(1,−1,1) et les points A(0,−1,2) ,M(1,−2,3) , N(1,0,1) dans un rep`ere de l’espace.

i) Montrer que A est sur le plan P O,−→

U ,−→ V

. ii) Donner les coordonn´ees des projections sur D

O,−→ W

parall`element `a P O,−→

U ,−→ V

des points A, M, N.

ii) Ecrire les vecteurs −−→

OM et −−→

ON comme sommes d’un vecteur sur D O,−→

W

et d’un vecteur sur P

O,−→ U ,−→

V .

Rep. i)A∈P(O,−→ U ,−→

V) ⇐⇒ ∃α, βr´eels tels que−→

OA=α−→ U+β−→

V. C’est `a dire 0 =α−β,−1 =−2α+β et 2 =α+β. Une solution de ce syst`eme estα=β= 1. DoncA∈P(O,−→

U ,−→ V).

ii) Les projections des points A, M et N sur D O,−→

W

parall`element `a P O,−→

U ,−→ V

sont les points A0, M0 et N0 d´efinis par A0 =D(O, W)∩P

A,−→ U ,−→

V

,M0 =D(O, W)∩P M,−→

U ,−→ V

et N0 = D(O, W)∩P

N,−→ U ,−→

V

. On fait les calculs pour le point A, les autres points s’obtiennent de mani`ere similaire.

A0(x0, y0, z0)∈D(O,−→

W) ⇐⇒ ∃α∈R;−→

OA=α−→ W A0(x0, y0, z0)∈P

A,−→ U ,−→

V

⇐⇒ ∃β, γ/−−→

AA0 =γ−→ U +β−→

V

D’o`u le syst`eme d’equations

x0=α , y0=−α , z0 =α x0=γ−βy0+ 1 =−2γ+β, z0−2 =γ+β

Il faut donc r´esoudre ce syst`eme a six inconnues et six equations. De la premi`ere ligne vient x0=−y0=z0 puis dans la deuxi`eme ligne, on obtientβ =γ=−1. D’o`ux0=y0=z0= 0,A0 =O (Ceci provient du fait queA∈P

O,−→ U ,−→

V )

iii) Rappelons que tout vecteur li´e sur le planP O,−→

U ,−→ V

s’´ecrit sous la formeα−→ U +β−→

V avecα, β r´eels. Il s’agit donc de trouverα, βet γtels que−−→

OM =α−→ U +β−→

V +γ−→

W. D’o`u le syst`eme d’´equations 1 =α−β+γ, 2 =−2α+β−γ; 3 =α+β+γ

dont la solution estα=β=γ= 1 et par cons´equent−−→

OM = (−→ U +−→

V) +−→ W . Le syst`eme d’equations associ´e aN est

1 =α−β+γ, 0 =−2α+β−γ; 1 =α+β+γ

(8)

8 1. CALCUL VECTORIEL

de solution α=−12, β= 34 etγ=32. Donc−−→

OM =−→ S1+−→

W1 avec−→

S1=−12−→ U +34−→

V et−→

W1= 32−→ W. Exercice 13: Soit dans le plan −→

i et −→

j deux vecteurs libres. On consid`ere les vecteurs −→u =

2 2

−→ i +−→

j

et −→v =

2 2

−−→ i +−→

j .

i) Soit O un point du plan. Pour tout point M du plan, on note (x, y) ses coordonn´ees relativement au rep`ere

O,−→ i , −→

j

et (x0, y0) ses coordonn´ees relativement `a (O,−→u ,−→v). Ecrire les ´equations suivantes dans le rep`ere (O,−→u ,−→v) : 5x2+ 6xy+ 5y2−8 = 0 ; xy= 1 ; 5x2+ 4xy+ 5y2−21 = 0 . Rep. Dans ce genre de probl`eme, il faut exprimer les ainciennes coordonn´es (x, y) en fonction des nouvelles (x0, y0) pour pouvoir les remplacer. Pour tout pointM(x, y) =M(x0, y0) du plan, on ax−→

i + y−→

j =x0−→ U +y0−→

V. Avec les formules donn´ees, on ax−→ i +y−→

j =

2 2 x0−→

i +

2 2 x0−→

j −

2 2 y0−→

i +

2 2 y0−→

j =

2

2 (x0−y0)−→ i +

2

2 (x0+y0)−→

j D’o`u x=

2

2 (x0−y0) et y =

2

2 (x0+y0). On reporte dans chacune des

´

equations donn´ees et on obtient la premi`ere:

52

4(x0−y0)2+ 61

2(x02−y02) + 51

2(x0+y0)2−8 = 0 Apr`es simplifications : 2x02−y02−4 = 0.

Pour la deuxi`eme, on obtientx02−y02= 2.

(9)

CHAPTER 2

2

Exercice 1 : 1) Soit un triangle ABC et M le milieu deBC. Montrer que a BC2=AB2+AC2−2−−→

AB.−→

AC b AB2+AC2= 2AM2+12BC2

c 4AM2−BC2= 4−−→ AB.−→

AC d AB2−AC2= 2−−→

BC.−−→

M A

2) 2) SoitA, B, C, D, quatres points de l’espace. Montrer que

−→AC.−−→

BD=−−→ AB.−−→

BD+

−−→BD

2

+−−→

DC.−−→

BD Si −−→

BA.−−→

BD≤0 et−−→

DB.−−→

DC≤0 , alors

−→AC ≥

−−→BD

Rep. (1) a. −−→

BC2 = −−→ BC.−−→

BC = (−→

AC−−−→ AB)(−→

AC−−−→

AB) = −→

AC.−→

AC+−−→ AB.−−→

AB−−→

AC.−−→ AB−−−→

AB.−→

AC = AB2+AC2−2−−→

AB.−→

AC

b. On ecris AB2+AC2=AM2+M B2+ 2−−→

AM .−−→

M B+AM2+M C2+ 2−−→

AM .−−→

M C = 2AM2+14BC2+

1

4BC2+ 2−−→

AM .(−−→

M B+−−→

M C) = 2AM2+12BC2

c. Il suffit d’utilier les deux premi`eres relation 2(2)−(1) pour avoir le r´esultat recherch´e.

d. AB2−AC2= (−−→

AM+−−→

M B).(−−→

AM+−−→

M B)−(−−→

AM+−−→

M C).(−−→

AM+−−→

M C) =AM2+M B2+ 2−−→

AM .−−→

M B− (AM2+M C2+ 2−−→

AM .−−→

M C) = 2−−→

AM .(−−→

M B−M C) = 2−−→ BC.−−→

M A.

2) On a

−→AC.−−→

BD−−−→ AB.−−→

BD−−−→

DC.−−→

BD=−−→ BC.−−→

BD−−−→

DC.−−→

BD=−−→

BD.−−→

BD=k−−→

BDk2. En particulier si−−→

BA.−−→

BD≤0 et−−→

DB.−−→

DC≤0 , on obtientk−−→

BDk2≤−→

AC.−−→

BD≤ k−→

ACk.k−−→

BDket finalement k−−→

BDk ≤ k−→

ACk.

Exercice 2L’espace ´etant rapport´e `a un rep`ere orthonorm´e O,−→

i ,−→ j ,−→

k

, soit les points A(2,0,0);B(0,4,0), C(0,0,6).

1) Donner les ´equations vectorielle et cart´esienne du plan (P) passant par A, B, C.Montrer que la droite D(O,−→u) avec −→u(1,−2,0) est parall`ele au plan (P).

2) Soit (Q) le plan d’´equation 3y+ 2z−6 = 0 . Donner les composantes d’un vecteur normal `a (Q) et v´erifier que la droite (OA) est parall`ele `a (Q) .

3) Donner l’´equation vectorielle de la droite intersection de (P) et de (Q)

4) Soit E(1,2,3) et D(0,2,0), d”´eterminer l ’intersection de (P) et (DE) ? Que repr´esente cette intersection pour le triangle ABC?

5) Soit S=n

M, −−→

M C.−−→

M A−−−→

M B.−−→

M C= 2M C2o

, quelle est la nature de S ? Donner son ´equation cart´esienne et d´eterminer (P)∩ S

Rep. 1)M ∈P ⇐⇒ (−−→

AM ,−−→ AB,−→

AC) sont coplanaires. Ce qui revient a dire quedet(−−→

AM ,−−→ AB,−→

AC) =

0. On adet(−−→

AM ,−−→ AB,−→

AC) =

x−2 −2 −2

y 4 0

z 0 6

= 24x+ 12y+ 8z−48 = 0

La droite D(O,−→u) avec −→u(1,−2,0) est parall`ele au plan (P) si et seulement si (−→u ,−−→ AB,−→

AC) sont coplanaires, ou encore quedet(−→u ,−−→

AB,−→

AC) = 0. La derni`ere affirmation est facile a v´erifier.

9

(10)

10 2. 2

2) Les composantes de la normale `a (Q) sont −n→2(0,3,2). Avec le mˆeme argument que pr´ec´edement, il suffit de v´erifier que−→

AO.−n→2= 0. Ceci se fais sans peine puisuqe (2,0,0).(0,3,2) = 0.

3) Le vecteur directeur −→α de la droite (P)∩(Q) est orthogonal aux normales de (P) et de (Q). on peut donc prendre−→

d =−n→1∧ −→n2= (0,−2,3). Il nous reste `a trouver un point sur cette droite. Ce qu’on peut faire en r´esolvant le syst`em obtenu `a partir des ´equations de (P) et (Q).

6x+ 3y+ 2z−12 = 0

3y+ 2z−6 = 0 dont une solution est par exemple (1,2,0).

Si on poseH(1,2,0), l’´equation vectorielle de (P)∩(Q) est celle de la droiteD(H,−→ d).

4) Soit G = (DE)∩(P). Ce point G est telqueDG = λDE = (λ(1,0,3) et G∈ (P). Si x, y, z sont les composante de G, on aura x = λ, y = 2, z = 3λ et 6x+ 3y + 2z−12 = 0. On d´eduit les coor- donn´ees deG(12,2,32). On a −−→

OG= 14(−→

OA+ 2−−→ OB+−−→

OC). DoncGest le barycentre su stst`eme pond´er´e (A,1),(B,2),(C,1)).

Nature deS: Pour un pointM(x, y, z), on a −−→

CM(x, y, z−6),−−→

AM(x−2, y, z),−−→

BM(x, y−4, z). Donc M(x, y, z)∈S ⇐⇒ x(x−2) +y2+z(z−6)−x2−y(y−4)−z(z−6) = 2(x2+y2+z2−12z+ 36)

⇐⇒ −2x+ 4y= 2(x2+y2+z2−12z+ 36)

⇐⇒ x2+y2+z2−x−2y−12z+ 36 = 0

⇐⇒ (x+12)2+ (y−1)2+ (z−6)2=54 S est la sphere de centre (−12 ,1,6) et de rayon

5 2 . L’intersectionS∩(P) s’obtient en r´esolvant le syst`eme x+12)2+ (y−1)2+ (z−6)2 = 54

6x+ 3y+ 2z−12 = 0

Comme le centre de la sphere appartient au plan (P), cette inersection est le cercle di centre (−12 ,1,6) et de rayon

5

2 (qui se trouve bien dans le plan;

Exercice 3: a) Soit −→

U et −→

V deux vecteurs libres. Montrer que −→

V peut s’ecrire comme somme de deux vecteurs −→

V1 et −→

V2 , avec −→

V1 colin´eaire `a −→

U et −→ V2 .−→

U = 0 . En d´eduire la relation −→

U .−→ V2

+

→U ∧−→ V

2

=

→U

2

→V

2

. b) Soit −→

U et −→

V deux vecteurs libres. Montrer que −→ U =−→

V si et seulement l’une des conditions suivantes est r´ealis´ee.

- Il existe un vecteur −→

W tel que −→ U ∧−→

W =−→ V ∧−→

W et −→ U ·−→

W =−→ V ·−→

W - Pour tout vecteur −−→

W , −→ U ·−→

W =−→ V ·−→

W - Pour tout vecteur−→

W , −→ U ∧−→

W =−→ V ∧−→

W c) Etablir la relation du double produit vectoriel

→U ∧−→ V ∧−→

W

=−→ V ·−→

W−→ V −−→

U ·−→ V−→

W . D´eterminer le vecteur −→

X sachant que −→ X·−→

U =p et −→ X∧−→

U =−→

V , avec p,−→ U et −→

V donn´es.

d) D´emontrer que −→

U ∧−→ V

·−→ W ∧−→

T

=−→ U ·−→

W −→ V ·−→

T

−−→ U ·−→

T −→ V ·−→

W . e) Soit A, B et C, trois points non align´es .Montrer que le vecteur −→

OA∧−−→ OB+−−→

OB∧−−→ OC+−−→

OC∧−→

OA est orthogonal au plan d´etermin´e par les points A, B et C.

Rep. a) Il suffit de choisir −→

V1 la projection orthogonal de −→

V sur l’axe de direction −→ U et −→

V2

la projection orthogonal de −→

V sur le plan de normal −→

U. On a −→ V = −→

V1 +−→

V2 avec −→

V1 = λ−→ U et

→U .−→

V1 = 0. Ainsi −→ U ∧−→

V = −→ U ∧−→

V2 et −→ U .−→

V = −→ U .−→

V1. En plus k−→ U ∧−→

Vk = k−→ U ∧−→

V2k = k−→ Uk.k−→

Vk et k−→

U .−→ Vk=k−→

U .−→ V1k=k−→

Uk.k−→ V1k.

On en d´eduit k−→ U ∧−→

Vk2+k−→ U .−→

Vk2=k−→ Uk2(k−→

V1k2+k−→

V2k2) =k−→ Uk2k−→

Vk2. Cark−→

V1k2+k−→

V2k2=k−→

Vk2du fait que −→ V1.−→

V2= 0.

(11)

2. 2 11

b) Il s’agit de montrer l’´equivalence des 4 assertions suivantes i)−→ U = −→

V, ii) pour tout −→ W, on a

→U−−→ V ∧−→

W =−→

0 ,ii) pour tout−→

W, on a−→ U−−→

V .−→ W =−→

0 etiv) il existe−→ W 6=−→

0 telque,−→ U −−→

V ∧−→ W =−→

0 et−→

U −−→ V .−→

W = 0. Trivialementi) implique les trois autres assertions. Montrons d’un autre cot´e chacune de ses assertions impliquei).

Supposonsii) satisfaite et choisissons−→ W ⊥−→

U−−→

V non nul. On aura 0 =k(−→ U−−→

V)∧−→ Wk=k−→

U−−→ Vkk−→

Wk et donc 0 =k−→

U −−→

Vk. Ce qui donnei) Si iii) est v´erifi´ee, on aura en particulier (−→

U −−→ V).(−→

U −−→

V) = 0 et donc −→ U −−→

V =−→ 0 . Enfin si on a iv),−→

U −−→

V est a la fois orthogonal et colin´eaire `aW, ce qui entraine−→ U −−→

V =−→ 0 . c) On peut ´etablir la relation analytiquement ou g´eom`etriquement. On pr´sente ici la m´ethode g´eom`etrique: SoitT =−→

U ∧(−→ V ∧−→

W). Puisque−→ T .(−→

V ∧−→

W) = 0, on obtient−→ T ,−→

V ,−→

W sont coplanaire. Il existe doncα, β des r´eels telque−→

T =α−→ V +β−→

W. Comme−→ T .−→

U = 0, on d´eduit queα−→ V .−→

U +β−→ W .−→

U = 0.

En particulier lorsque−→ V et−→

W sont orthogonaux et−→ U et−→

W sont colin´eaires de mˆeme sens, le vecteur−→ T est colin´eaire `a−→

V et de mˆeme sens. Commek−→ Tk=k−→

Ukk−→ Vkk−→

Wk, on a−→ T = (−→

U .−→ W).−→

V et α=−→ W).−→

V. De mˆeme lorsque−→

U et−→

V sont colin´eaires de mˆeme sens,T est colin´eaire `a −→

W mais de sens oppos´e.

Donc−→

T =−(−→ U .−→

V)−→

W et β=−→ U .−→

V.

Ce qui ´etablit la formule du double produit v´ectoriel:

→U ∧(−→ V ∧−→

W) = (−→ U .−→

W)−→ V −(−→

U .−→ V)−→

W . Si on forme le double produit −→

U ∧(−→ X ∧−→

U) = (−→ U .−→

U)−→ X −(−→

U .−→ X)−→

U = k−→ Uk2−→

X −p−→

U, on obtient la formule

→X =p−→ X +−→

U ∧−→ V k−→

Uk2 d) On a

(−→ U ∧−→

V).(−→ W∧−→

T) = ((−→ U ∧−→

V),−→ W ,−→

T)

= (−→ T ,(−→

U ∧−→ V),−→

W)

= −→ T .((−→

U ∧−→ V)∧−→

W)

= −−→ T .[(−→

W .−→ V)−→

U −(−→ W .−→

U)−→ V]

= (−→ U .−→

W).(−→ V .−→

T)−(−→ W .−→

V).(−→ U .−→

T)

e) Il suffit de v´erifier que le vecteur donn´e est colin´eaire au vecteur−−→ AB∧−→

AC qui’est normal au plan (A, B, C). On a−→

OA∧−−→ OB+−−→

OB∧−−→ OC+−−→

OC∧−→

OA= (−−→ OC+−→

CA)∧−−→ OB+−−→

OB∧−−→ OC+ (−→

OA+−→

AC)∧−→

OA=

−→AC∧−−→ BA.

Exercice 4: Soit A, B, C, D quatre points distincts de l’espace et E=n

M, −−→

M A∧−−→

M B =−−→

M C∧−−→

M Do

1) D´eterminer E lorsque A, B, C, D ne sont pas coplanaires 2) On suppose A, B, C, D coplanaires, et soit I tel que −→

IA∧−→

IB = −→ IC ∧−→

ID . D´eterminer l’ensemble E dans chacun des cas suivants:

i) (AB)∩(CD) ={O}

ii) (AB) = (CD),

iii) (AB) et (CD) sont parall`eles.

Rep. 1) On supposeA, B, C, Dnon coplanaires. Alors les vecteurs−−→

M A∧−−→

M B et−−→

M C∧−−→

M Dne sont pas colin´eaires et dans ce cas l’ensemble E est r´eduit `a ∅.

2) i) On suppose maintenant que On supposeA, B, C, Dsont coplanaires et que les droites (AB) et (CD) se coupent en un pointO. On a:

M ∈ E ⇐⇒ −−→

M A∧−−→

M B=−−→

M C∧−−→

M D

⇐⇒ (−−→

M O+−→

OA)∧(−−→

M O+−−→

OB) = (−−→

M O+−−→

OC)∧(−−→

M O+−−→

OD)

⇐⇒ −−→

M O∧−−→ OB+−−→

M O∧−→

AO=−−→

M O∧−−→

OD+−−→

M O∧−−→ CO+−−→

OC∧−−→

OD+−→

OA∧−−→ OB

(12)

12 2. 2

Mais par hypoth`eseO, C, D sont align´es etO, A, Balign´es. Donc−→

OA∧−−→ OB=−−→

OC∧−−→

OD= 0, d’o`u:

M ∈ E ⇐⇒ −−→

M O∧−−→ OB+−−→

M O∧−→

AO=−−→

M O∧−−→

OD+−−→

M O∧−−→ CO

⇐⇒ −−→

M O∧−−→ AB=−−→

M O∧−−→

CD

⇐⇒ −−→

M O∧(−−→ AB−−−→

CD) =−→ 0

⇐⇒ −−→

OM =k(−−→ AB−−−→

CD), k∈R

ii) Sopposons maintenat que les droites (AB) et (CD) sont condondues. Dans ce cas le point I est sur la droite (AB) = (CD) et les calculs pr´ec´edents restent valables avec le mˆeme argument M ∈ E ⇐⇒ −−→

IM ∧(−−→ AB−−−→

CD) =−→

0 . Si en plus −−→ AB=−−→

CD, alorsE est l’espace tout entier. Si −−→ AB6=−−→

CD M ∈ E ⇐⇒ −−→

IM =k(−−→ AB−−−→

CD) et puisqueA, B, C, Dsont align´es,E est la droite (AB).

iii) Supposons enfin que (AB) et (CD) sont parrall`eles disctincts. Soit−→u un vecteur directeur de (AB) et (CD) et soitJ ∈(AB) etK∈(CD) tels que−−→

J K.−→u = 0.(La droite (J K) est perpendiculaire `a (AB) et (CD)). On a−−→

AB=α−→u et−−→

CD=β−→u. et−−→

M A∧−−→

M B = (−−→

M J +−→

J A)∧(−−→

M J +−→

J B) =α−−→

M J ∧ −→u. De mˆeme−−→

M C∧−−→

M D=β−−→

M K∧ −→u. Ainsi: M ∈ E ⇐⇒ α−−→

M J∧ −→u =β−−→

M K∧ −→u ⇐⇒ −→u ∧(α−−→

M J−β−−→

M K) =−→ 0

Si α−β 6= 0, soit G le barycentre de {(J, α),(K,−β)}, alors M ∈ E ⇐⇒ α−−→

M G∧ −→u = −→ 0 et par cons´equentE=D(G,−→u).

Si α−β = 0, on a−−→ AB =−−→

CD et α−−→

M J =β−−→

M K. D’o`u M ∈ E ⇐⇒ −→u ∧−−→ KJ =−→

0 , c’est `a dire que −→u et−−→

KJ sont colin´eaires. Ce qui contredit le fait qu’il soient non nul orthogonaux. DoncE=∅.

Exercice 5: L’espace est rapport´e `a un rep`ere orthonorm´e. On rappelle la formule du double produit vectoriel (−→u ∧ −→v)∧ −→w = (−→u .−→w)−→v −(−→v ∧ −→v)−→u et on consid`ere l’´equation vectorielle

(E) (−→x ∧ −→u) =−→v

a) Donner une condition n´ecessaire d’existence de solution de (E) b) On suppose −→u .−→v = 0

i) Montrer que si −→x0 est solution de (E), alors −→x − −→x0 et −→u sont colin´eaires.

ii) Trouver −x→0 tel que −→x0=λ(−→u ∧ −→v) iii) Trouver l’ensembleS des solutions de (E).

Rep.

(E) −→x ∧ −→u =−→ V

a) Si l’´equation (E) admet une solution, on doit avoir n´ecessairement−→u .−→ V = 0 b) Soit−→x0 une solution de (E)

i) Si x est aussi une solution de (E), on a (−→x − −→x0)∧ −→u = −→

0 c’est a dire que −→x − −→x0 et −→u sont colin´eaires.

ii) Le fait que −→x0 = λ(−→u ∧−→

V) soit solution de (E) s’exprime parλ(−→u ∧−→

V)∧ −→u =−→

V. Utilisant la formule du double produit vectoriel, on obtient λ[(−→u .−→u)−→

V −(−→u .−→ V)−→

W] =−→

V, soitλ[(−→u .−→u)−→ V =−→

V, ce qui implique queλ= k−u1k2.

La solution recherch´e est doncx0=uV

k−uk2

iii) D’apr`es i), si−→x est une solution de (E), alors−→x− −→x0=k−→u et donc−→x =−→x0+k−→u. Par cons´equent l’ensemble des solutions de (E) est

S={−→x =

→u ∧−→ V

k−→uk2 +k−→u , k∈R}

(13)

2. 2 13

Exercice 6: a) Montrer que la distance d d’un point P de l’espace `a une la droite D A,−→

V est donn´ee par d=

V−→

AP

V . L’espace ´etant rapport´e `a un rep`ere orthonorm´e, appliquer `a P(2,1,3) , A(−1,1,−1) et −→

V(−2,2,5).

b) Soit θ l’angle de deux vecteurs −→ U et −→

V . Montrer que tgθ=

U

V

U· V . Rep. a) SoitH la projection orthogonal de Asur la droiteD

A,−→ V

. On a d=P H=P A|sinθ|=P Ak−→

Vk k−→

Vk|sinθ|= k−→

AP∧−→ Vk

|sinθ|

b) On a |sinθ|= k

U Vk k

Ukk

Vk et|cosθ|= |

U . V| k

Ukk

Vk. Par cons´equent: |tgθ|= k

U Vk

| U .

V|

Exercice 7: Soit D la droite passant par les deux points A(1,1,0) et B(1,0,1) , et soit D0 la droite de vecteur directeur −→

V (−1,1,0) et passant par le point C(0,1,0).D´eterminer la perpendiculaire commune `a D et D0 et la distance de ces deux droites.

Rep. Le vecteur directeur de la perpendiculaire commune `aD etD0 est orthogonal `a leurs vecteurs directeurs. Il est donc colin´eaire `a −−→

AB∧−→

V = (−1,−1,−1). On choisira −→u(1,1,1) comme vecteur directeur de cette perpendiculaire commune qu’on note ∆, on a

∆ =P(A,−→u ,−−→

AB)∩P(C,−→u ,−→ V) Ecrivons les ´equations cart´esi`ennes de ces deux plans:

P(A,−→u ,−−→ AB) : 0 =

x−1 y−1 z

1 1 1

0 −1 1

= 2x−y−z−1 etP(C,−→u ,−→ V) : 0 =

x y−1 z

1 1 1

−1 1 0

=x−y+2z+1

D’o`u les ´equation de ∆ :

2x−y−z−1 = 0 2x−y−z−1 = 0

SiH etH0sont les intersections respectives de ∆ avec les plans ∆ =P(A,−→u ,−−→

AB) etP(C,−→u ,−→ V), la distance entreDetD0est ´egale `aHH0. On peut calculer cette distance en d´eterminant les coordonn´ees de H et deH0. Mais on peut aussi remarquer queHH0 est ´egale `a la distance de n’importe quel point deD au planP(C,−→

V ,−−→

AB) parall`ele `aDet contenantD0=D(C,−→

V). Le calcul de l’´equation deP(C,−→ V ,−−→

AB) donnex+y+z+ 1 = 0. D’o`u:

HH0 =d(A, P(C,−→ V ,−−→

AB)) = 1 + 1 + 1

√3 =√ 3 Exercice 8: Soit la famille de plans P de direction −→

U (1,1,1) et −→

V (1,0,1), et le famille de plans P0 de direction−→

U0(−1,0,1) et −→

V0(0,1,1).

Donner un vecteur normal `a la famille P et un vecteur normal `a la famille P0 . Montrer que tout plan de P est orthogonal `a tout plan de P 0.

Rep. Un vecteur normal `a la famille des plansP(−→ U ,−→

V) est−→ U ∧−→

V = (1,0,−1). Un vecteur normal

`

a la famille des plansP(−→ U0,−→

V0) est−→ U0∧−→

V0= (1,−1,1). Puisque−→ U ∧−→

V et−→ U0∧−→

V0sont orthogonaux, on d´eduit que tout plan deP(−→

U ,−→

V) est orthogonal `a tout plan deP(−→ U0,−→

V0)

Exercice 9: a) Ecrire l’´equation cart´esienne du plan (P1) engendr´e par les vecteurs −→

U (1,−1,0) et −→

V (0,1,−1) passant par le point A(1,00) . Donner un vecteur normal −→

N `a ce plan.

b) Donner les composantes d’un vecteur normal `a un plan engendr´e par −→ U et −→

W(a, b, c). Donner une condition sur a, b, c pour que ce plan soit orthogonal `a (P1) .

c) Utiliser ce qui pr´ec`ede pour montrer que les plans (P2) engendr´e par −→ U ,−→

N et (P3) engendr´e par −→

N et −→

R(1,1,0) et passant tous les deux par le point B(0,0,1) sont orthogonaux `a (P1).V´erifier que (P2) et (P3) sont orthogonaux.

(14)

14 2. 2

d) Donner un vecteur directeur de la droite (D) = (P1)∩(P2) , ainsi que son ´equation vectorielle . e) V´erifier que les trois plans (P1),(P2) et (P3) passent par un mˆeme point et donner un nouveau rep`ere orthonorm´e

B,−→ i0,−→

j0,−→ k0

tel que −→

k0 colin´eaire `a −→ N et −→

i0 colin´eaire `a −→ U . f) Ecrire les ´equations des plans (P1),(P2) et (P3) dans ce nouveau rep`ere.

Rep. a) L’´equation cart´esi`enne deP1(A,−→ U ,−→

V) est donn´ee par le produit mixte (−−→

AM ,−→ U ,−→

V) = 0.

En ´ecrivantM(x, y, z), on obtientP1: x+y+z−1 = 0. Un vecteur normal est donc −→

N(1,1,1).

b) Un vecteur normal au plan engendr´e par−→

U(1,−1,0) et −→

W(a, b, c) est−→ U ∧−→

W(−c,−c, a+b). Ce plan est orthogonal `aP1si et seulement si−→

N .(−→ U ∧−→

W) = 0, c’est `a dire a+b−2c= 0.

c) On utilise la condition trouv´ee enb) avec−→ W =−→

N, c’est `a direa=b=c= 1, et on v´erifie que la conditiona+b−2c= 0 est satisfaite. DoncP2=P(B,−→

U ,−→

V) est orthogonal `aP1. Le cas du planP3=P(B,−→

N ,−→

R) est ´evident car−→

N est normal `aP1(doncP3est orthogonal `aP1). V´erifions le quand mˆeme en utilisant la formuled) de l’exercice 3. R´ep´etons le,P1 et P3 sont orthogonaux si et seulement si leurs normal le sont, c’est a dire (−→

N ∧−→ R).(−→

U ,−→

V) = 0. Ce qui est bien v´erifi´e grace `a la formule

(−→ N ∧−→

R).(−→ U ,−→

V) = (−→ N .−→

U)(−→ R .−→

V)−(−→ N .−→

V)(−→ R .−→

U) puisque −→

N .−→ U =−→

N .−→ V = 0.

la mˆeme formule permet de montrer queP2 et P3 sont orthogonaux.

(−→ U ∧−→

N).(−→ N ,−→

R) = (−→ U .−→

N)(−→ N .−→

R)−(−→ U .−→

R)(−→ N .−→

N) =−k−→ Nk−→

U .−→ R = 0 car−→

U .−→ R = 0.

d) SoitI un point quelconque de D=P1∩P2 est −→

IE le repr´esentant de −→

U enI. Le vecteur li´e−→

IE est contenu dansP1∩P2 car−→

IEest ´equipollent `a −→ U et−→

U est l’un des deux vecteurs qui engendrentP1

et P2. Par cons´equentU est un vecteur directeur de (D). Comme on peut le v´erifeir aisement le point B∈P1∩P2. Donc l’´equation vectoriel de (D) est

M(x, y, z)∈(D) ⇐⇒ −−→

BM =λ−→ U

e) Les trois plansP1, P−2 etP3passent tous par le pointB(0,0,1). On choisit−→ k0= N

k Nk,−→

i0= U

k Uk

et −→ j0=−→

k0∧−→

i0. Le rep`ere de sommetB est donc−→ i0(

2 2 ,−

2 2 ,0),−→

j0(

6 6 ,

6 6 ,−

6 3 );−→

k0(

3 3 ,

3 3 ,

3 3 ) f) Soit (x, y, z) les coordonn´ees d’un point M de l’espace dans le rep`ere initial (O,−→

i ,−→ j ,−→

k) et (x0, y0, z0) ses coordonn´ees dans le rep`ere (B,−→

i0,−→ j0,−→

k0). On ax−→ i +y−→

j +z−→ k =x0−→

i0+y0−→ j0+z0−→

k0 et comme−→

i0 =

2 2

→i −

2 2

→j ,−→ j0=

6 6

→i +

6 6

→j −

6 3

→k et k0=

3 3

→i +

3 3

→j +

3 3

→k , on d´eduit que x−→

i +y−→ j +z−→

k = x0(

2 2

→i −

2 2

→j) +y0(f rac√ 66−→

i +

6 6

→j −

6 3

→k) +z0(

3 3

→i +

3 3

→j +

3 3

→k)

= (

2 2 x0+

6 6 y0+

3 3 z0)−→

i + (−

2 2 x0+

6 6 y0+

3 3 z0)−→

j + (1−

6 6 y0+

3 3 z0)−→

k Il en r´esulte les expression des anci`ennes coordonn´ees en fonction des nouvelles



 x =

2 2 x0+

6 6 y0+

3 3 z0 y = −

2 2 x0+

6 6 y0+

3 3 z0 z = 1−

6 6 y0+

3 3 z0 L’´equation du planx+y+z−1 = 0 devient en rempla¸cantz0= 0.

On proc`ede de mˆeme pourP2,et P3 apr`es avoir ecrit leurs equations cart´esi`ennes dans l’ancien rep`ere.

Une autre m´ethode consiste `a ´ecrire les composantes des vecteurs directeurs des plans ainsi que celles des pointsA, B dans le nouveau rep`ere et exprimer les ´equations comme d’habitude.

Exercice 10: On consid`ere les points de l’espace rapport´e `a un rep`ere orthonorm´e A(1,1,1) ;B(1,−1,1) ;C(0,1,−1) ;D(−1,0,−3).

a) Montrer qu’ils sont coplanaires et donner l’´equation cart´esienne du plan (P) qui les contient.

b) Donner les coordonn´ees de leur isobaricentre G.

c) On d´efinit l’application `a valeurs vectorielles f qui fait correspondre `a tout point M de l’espace le vecteur −−−→

f(M) d´efini par

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