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Outils de mesures quantitatives et qualitatives UE10 E2 COURS DE MASTER 2 IEAPS

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Outils de mesures quantitatives et qualitatives UE10 E2

COURS DE MASTER 2 IEAPS

Grégory Ninot

gregory.ninot@univ-montp1.fr UFR STAPS Montpellier

Ce cours s’intéresse à l’ingénierie des APS.

Lorsqu'on décide de mener une évaluation sur le terrain, il faut dans un premier temps poser une question susceptible de trouver une réponse. C'est ensuite la méthode va différer d'une évaluation à une autre. Le choix de la méthode d'investigation va donc varier en fonction du champ théorique, du type de population et de ce que l'ingénieur attend.

L'utilisation de ces méthodes relève en principe d'une même visée scientifique, d'un même souci d'administration de la preuve.

Dans le cadre de l’évaluation, allons-nous privilégier la méthode expérimentale et par là même s'attacher au courant positiviste ou bien va-t-on privilégier la méthode clinique et chercher à comprendre le sens d'un phénomène? Il existe donc un rapport étroit entre ce que l'on veut savoir et la méthodologie que l'on met en place, entre les informations recueillies et la manière dont on s'y est pris pour les recueillir.

(2)

1. Définitions à l’attention d’un ingénieur en APS...3

2. L’évaluation en ingénierie des APS...4

2.1. Evaluation et pratiques cliniques, éducatives ou d’entraînement...4

2.2. Evaluation standardisée et reproductible...4

2.3. Evaluation et recherche...5

2.4. Evaluation et chronophagie...5

3. L’évaluation en ingénierie des APS...6

4. Une démarche scientifique...6

4.1. Notions de variable...6

4.2. Notions d’échelle...9

4.3. Plan d’évaluation...10

4.3.1. Transversal...10

4.3.2. Longitudinaux...11

4.3.3. Combinés...12

4.4. Etudes idiographiques...12

4.5. Validités de l’évaluation en ingénierie des APS...13

4.5.1. Validité interne...13

4.5.2. Validité externe...16

5. Outils d’évaluation...17

5.1 Outils quantitatifs (voir Didier Delignières)...17

5.2 Outils qualitatifs...17

5.2.1. Entretien...17

5.2.2. Enquête...20

5.2.3. Outils brefs...21

5.2.4. Grille d’observation...23

5.2.5. Etude des traces...23

6. Un cahier des charges pour l’utilisation d’outils en ingénierie des APS...23

7. Analyses statistiques...24

7.1. t de student...24

7.1.1. Echantillons appariés...24

7.1.2. Echantillons indépendants...24

7.2. Analyses de variance...24

7.3. Corrélation...26

7.4. Analyses factorielles...26

7.5. Analyses de séries temporelles...27

7.5.1. Analyses descriptives...27

7.5.2. Auto-correlations...28

7.5.3. ARIMA...29

8. Bibliographie...29

8.1. Société savantes...29

8.2. Revues scientifiques...29

8.3. Spécifiques aux APA...30

8.4. Liées aux APA...30

8.5. Spécifiques aux Sciences du sport et à l’éducation physique...31

8.6. Revues Professionnelles...32

8.7. Moteurs de recherches bibliographiques...33

8.8. Editeurs de revues scientifiques et de livres...33

9. Bibliographie...35

(3)

1. Définitions à l’attention d’un ingénieur en APS

Objectivité Point de vue extérieur sans extrapolation

Fidélité Cohérence des résultats obtenus avec techniques de regroupement de sources d’informations

Validité Interprétation correcte des résultats vis à vis de la réalité. Elle dépend de la fiabilité de l'information.

Méthodologie Ensemble des méthodes et moyens techniques et humains mis au service d'une recherche

Observation Regard porté sur une situation sans que celle-ci soit modifiée. L'observation peut être extérieure ou participante. Donc soit il ne s'engage pas dans la situation et souvent dans ce cas utilise des grilles d'observations qui ont été construites à l'avance. Soit il tente de comprendre de manière plus précise la vie d'un groupe et s'intègre alors à ce groupe, participe aux activités.

Expérimentation Interrogation particulière portée sur une situation créée et contrôlée par le chercheur à but de vérification d'hypothèse.

Enquête Interrogation portée sur une situation comprenant des individus, et ce dans un but de généralisation. Le chercheur intervient en posant des questions, mais sans désir explicite de modifier la situation (même si la situation d'enquête est loin d'être neutre). Il ne faut pas confondre l'enquête avec une de ses modalités la plus courante qui est le sondage.

Population Ensemble des éléments qui forme le champ d’analyse d’une étude particulière. Mais la population en statistique est général et ne s’applique pas seulement aux êtres humains, mais aussi aux choses, aux agrégats, aux événements.... Elle sert à délimiter le champ d’étude et celui de variables à concrétiser les phénomènes étudiés. La construction d'un échantillon qui doit être représentatif de la population mère. Un échantillon est représentatif lorsqu'il est une image en modèle réduit la plus fidèle possible de la population. Deux types d'échantillon : la méthode empirique qui consiste à transposer dans un échantillon proportionnellement les caractères présents dans la population mère. Ce sont l'âge, le sexe, la profession, le type d'agglomération (rurale, urbaine), les régions). La méthode probabiliste ou aléatoire est utilisée lorsqu'on ne connaît pas bien les caractéristiques de la population donnée. L'échantillon est constitué de telle sorte que tout élément qui va être retenu possède autant de chance que n'importe quel autre élément de la population mère. On part donc du postulat que la population mère est homogène à partir de laquelle on retient une liste totalement aléatoire.

Données Elles résultent directement ou indirectement des observations et fournissent la matière concrète au traitement statistique.

Variable La variable se définit selon son libellé ("couleur" de voiture) et ses modalités (sept couleurs).

Distribution Répartition des effectifs sur chacun des niveaux de la mesure. Dans le cas des données de scores, on répartit les effectifs sur des intervalles de mesures.

On représente graphiquement les distributions par des courbes de fréquences.

Ces distributions peuvent être symétriques, modérément dissymétriques, biaisées à gauche ou à droite, en J ou en I, ou bimodales.

(4)

2. L’évaluation en ingénierie des APS

2.1. Evaluation et pratiques cliniques, éducatives ou d’entraînement Nombreux facteurs à concevoir correctement

Médecine centrée sur le capital ou l’absence de maladie

Urgence…, la vie, la survie coûte que coûte

Individu = victime passive à un agent responsable Médecine centrée sur le bien-être / qualité de vie

Au XXième siècle, les relations théoriques entre corps et psychisme se sont transformées sous l’influence :

Médecine psychosomatique

Traitement de l’hystérie par Freud

Explication par l’interaction corps/psychisme

Facteurs psychologiques sont une conséquence de la maladie mais aussi une cause.

Importance du comportement dans les modes de vie face à la santé

Distinction soin / thérapie / prévention (Schwartz et Weiss, 1977)

Association de contributions scientifiques, professionnelles et pédagogiques dans le domaine de la psychologie visant à promouvoir et à développer la santé, la promotion et le maintien de la santé, la promotion et le maintien du traitement des maladies et de leurs dysfonctionnements.

Pluralité causale

bio-psycho-sociale (Engel, 1977) de l’uni au multifactoriel

Biologique Psychologique Social

Virus Comportement Classe

Bactéries Croyance Emploi

Lésions Douleur

Coping Stress Ethnie

Responsabilité dans la maladie

Du domaine physique à la globalité du sujet

Patient a une part de responsabilité dans son traitement

Continuum maladie-santé

Recherche étiologique sur les facteurs psychologiques - Rôle du comportement dans l’étiologie des maladies - Prévoir les conduites à risques pour la santé

- Comprendre le rôle du psychisme dans la maladie

- Evaluer l’aspect psychologique dans le traitement des maladies - Promouvoir les comportements pertinents à l’égard de la santé - Prévenir toute maladie.

Temps d’évaluation Niveau d’intervention

- évaluation descriptive ou diagnostic – dépistage (niveau d’acquisition, retentissement biopsychosocial, usage d’outil…)

- évaluation discriminative des besoins pour groupe homogène (besoin de soin, moyens à coordonner…)

- évaluation pronostic (anticiper, programmer) 2.2. Evaluation standardisée et reproductible Méthodologie rigoureuse, donc scientifique

Procédure systématique Coût / efficacité

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2.3. Evaluation et recherche

Complémentarité entre recherche et application

But exploratoire But déterministe

Etude de cas Expérimentation

Singularité Universalité

Unicité Reproductibilité

Processus +++/ produit + Processus + / produit +++

2.4. Evaluation et chronophagie

Exemple avec les questionnaires de qualité de vie

Interview Enquête Critères objectifs

Critères évaluatifs

Auto- évaluation

Évaluation par prof.

Évaluation par autre

Temps requis Questionnaire sur l'état de santé

générale

* * * 10 min

Health Measurement Questionnaire

* * * 15 min

Lancashire QoL Profile * * * * 40 min

Lehmans QoL Interview * * * * 45 min

Life Experiences Checklist * * * * 10 min

Life Satisfaction Index * * * 10 min

Medical Outcomes Study (MOS) SF-36

* * * * 20 min

Nottingham Health Profile * * * * 15 min

QoL in Depression Scale * * * 15 min

QoL Enjoy and Satisfact

Questionnaire * * * 30 min

QoL Index for Mental Health * * * * * 15-35

min*

QoL Interview Schedule * * * 35 min

QoL Inventory * * * 10 min

QoL Questionnaire / Interview (Bigelow)

* * * * 35 min

QoL Scale * * * * * 40 min

QoL Self Assessment

Inventory * * * 30 min

Satisfaction with Life Scale * * * 5 min

Sickness Impact Profile * * * * * 30 min

Smithkline Beecham QoL

Scale * * * 45 min

Autres populations Compreh QoL Scale for Intellect Disability

* * * * 25 min

Goteborg QoL Instrument * * * 10 min

Life-as-a-whole Index * * * < 5 min

Multifaceted Lifestyle

Satisfaction Scale * * * 20 min

QoL Index * * * * * < 5 min

QoL Questionnaire (Shalock) * * * * * 20 min

Inventaire systémique de la

qualité de vie * * * 45 min

Quality of Well Being Scale * * * * 10 min

Schedule for the Evaluation of

Individ QoL * * * 40 min

* Patients : 30 min., professionnels : 15 min.

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3. L’évaluation en ingénierie des APS

- Causes plurifactorielles dont le contexte de travail et personnalité des décideurs - Choix des outils

- Objectivité des résultats - Qualité des bilans - Ethique personnelle

 Les fausses intuitions spontanées (illusions cognitives)

 Les préjugés négatifs (étrangeté de l’étranger)

 La sectorisation extrême, donc caricaturale

 Evaluer, c’est parfois nuire

 La limitation des progrès (linéarité improbable, anxiété…)

 L’incohérence des évaluations et des interprétations

 La non-validité des tests utilisés - Quelques recettes

- Evaluer en IEAPS devient donc impératif mais implique des réflexions préalables et une formation complète. Plusieurs aspects sont ici prépondérants:

- Restez humble devant la complexité,

- Demandez toujours le consentement de l’élève avant d’évaluer et veillez à ce qu’il ait toujours compris avant de répondre,

- Respectez la personne, ses différences et ses goûts personnels pour toute évaluation,

- L’évaluation ne doit pas nuire à la qualité de vie ni aux droits fondamentaux (intégrité physique et morale, sécurité, confidentialité, intimité, accès à la participation, respect de sa différence),

- Evaluez en début de cycle (évaluation diagnostic) et fin de cycle (évaluation sommative),

- Rendez intelligible toute évaluation pour soi et pour les autres (expliquez ses finalités, resituez la dans son contexte, donnez des critères d’évaluation formative),

- Remettez en question avant et après la technique d’évaluation (intérêts et limites),

- Construisez une théorie préalable à tout choix d’évaluation,

- Utilisez des techniques d’évaluation validées pour cette population,

- Restez humble devant les résultats obtenus (performances accomplies, progrès réalisés…),

- Faites preuve d’un professionnalisme irréprochable (tenue vestimentaire, hygiène, rigueur, disponibilité, dynamisme, responsabilité, sécurité, compétences, savoir être, savoir-faire, savoir) car vous êtes le premier modèle identificatoire,

- Respectez toutes les prestations réalisées (pas de cynisme ou de railleries diverses),

- Evaluez la qualité de votre travail (auto-évaluation),

- Discutez avec l’équipe médico-sociale pour améliorer la complémentarité de vos évaluations et tenez compte des remarques de l’équipe pluridisciplinaire sur votre travail ou sur un élève, même si vous avez un avis divergent,

- Gardez une trace écrite (et datée) des évaluations,

- N’oubliez jamais que toute évaluation est destinée à être opérationnalisée,

- Estimez le bénéfice attendu par rapport aux risques encourus,

- Optimisez les évaluations en tenant compte des variations dues au hasard,

- N’oubliez jamais que vous faites partie d’un corps de métier qui a désormais un réseau national et bientôt européen (entraide, soutien, conseil…),

- Cherchez à progresser dans votre activité notamment en vous formant de manière permanente (lecture) ou ponctuelle (diplômes, stages, colloques…), en discutant avec des personnes

spécialistes ou novices (stagiaires, autres professionnels, parents…) et en publiant des textes dans des espaces réservés à cet effet (ouvrages, actes de colloque, revues professionnelles, Internet…).

4. Une démarche scientifique 4.1. Notions de variable

Les analyses statistiques s'appliquent en fonction du type de variables :

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Variables qualitatives : les modalités sont des mots ou lettres que l'on appelle catégories (homme, femme de la variable sexe). Ce sont des étiquettes sans propriétés mathématiques.

Variables quantitatives : les modalités ont des valeurs numériques (âge, température, revenu).

Discrètes : si l'ensemble des valeurs possibles peut être énuméré sous la forme d'une liste de chiffre ou d'entiers naturels (par exemple, nombre de personnes dans une famille, nombre d'accidents dans la journée).

Continues : si les valeurs possibles ne sont pas dénombrables. En principe, elles peuvent être mesurées exactement. Théoriquement, on peut toujours obtenir plus de précisions pour exprimer les modalités de ces variables, c'est pourquoi elles sont dites continues (par exemple, longueur d'une table, fréquence d'une onde)

Variable indépendante (VI) :

Une VI est une caractéristique du sujet, de l’environnement, de la tâche, ou encore du stimulus qui est manipulé par le chercheur dans le but de contrôler ou d’analyser son ou ses effets sur le comportement. Il faut distinguer plusieurs types de variables.

- Variables indépendantes manipulées

Une variable indépendante est le plus souvent un facteur qui est manipulé. Elle porte le terme d’indépendance car elle ne dépend pas du sujet. On parle de variable manipulée car elle est sous le contrôle de l’expérimentateur. Le but du chercheur va être de mettre en évidence sans ambiguïté un lien de cause à effet, ou, en d’autres termes, mettre en évidence l’effet d’une VI sur un comportement que l’on mesure : la variable dépendante

- Variable indépendantes confondues

Si l’expérimentateur veut conclure que sa VI affecte la VD, il faut être certain que la VI ne soit pas confondue avec un autre facteur. Par exemple, la variable d’intérêt est le type de semelle qu’utilisent les coureurs. De toute évidence, si un groupe avec un type de semelle court le matin et l’autre groupe court l’après midi, le facteur d’intérêt semelle est confondu avec le facteur demi-journée.

Les deux VIs sont dites confondues car les modalités de l’une sont systématiquement associées aux modalités de l’autre. Dans ce cas de figure, il est impossible d’interpréter.

résultats positif : effet de VI1 ou VI2 ou encore effet d’interaction résultas négatif : pas d’effet ou alors compensation.

Modalités de la VI

Une VI comprend plusieurs modalités : il lui correspond plusieurs conditions expérimentales.

L'expérimentateur peut en fixer la valeur comme il l'entend, selon ses besoins.

Dans l’essentiel des exemples mentionnés jusqu'à présent il n’y avait que deux modalités, on peut toutefois en utiliser plus. (EXPL. identification d’une fonction ou encore d’une valeur optimale au-delà de laquelle l’effet baisse à nouveau. La VI pourra alors passer de 2 à plusieurs modalités. La modalité constituant alors les différentes dimensions ou niveaux de la variable.

Une ou plusieurs VI : simplicité vs validité écologique.

Une expérience n'est pas nécessairement limitée à une seule variable indépendante. Rien n'interdit d'étudier plusieurs variables indépendantes dans la même expérience. Cette augmentation des variables présente avantages et inconvénients.

* L’interaction :

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Un avantage majeur de l’ajout d’une seconde variable est d’observer des interactions entre les différentes variables. L’interaction indique que l’effet d’une variable ou d’un facteur sera différent suivant les modalités de l’autre.

* Se rapprocher des conditions écologiques.

Un autre intérêt de multiplier les VI est de se rapprocher des situations plus naturelles, ou de nombreux comportements sont multideterminés. Au dépend de la simplicité on améliore le réalisme. On dit que l’on augmente la validité externe en encore la validité écologique. On espère ainsi obtenir des résultats expérimentaux valides en dehors des limites du laboratoire.

Nous verrons plus en détail les notions de validité externe et interne.

Néanmoins, on se garde généralement de multiplier à loisir les facteurs expérimentaux. Dans ce cas on aboutit généralement à des plans (on y reviendra) extrêmement compliqués qui rendent l'interprétation des données difficiles voire impossibles. De plus, la validité interne risque d’en être amoindrie.

Trois méthodes permettent le contrôle de ces variables secondaires.

Maintenir constantes les modalités des variables :

Consiste à choisir une seule modalité de la variable et la maintenir constante tout au long de l’expérimentation. On contrôle ainsi la variabilité due a ce facteur.

Contrebalancement :

Technique consistant à neutraliser les effets du facteur en combinant par rotation toutes ses modalités. Uniquement lorsque l’on suspecte un effet d’ordre des modalités.

Expl de la course et types de semelles. On peut suspecter que si le coureur court trois fois à la suite va s’instaurer un effet de fatigue, et donc un effet d’ordre. On va donc essayer de contrôler cet effet de la variable fatigue.

Pour des raisons pratiques, on ne peut pas faire revenir trois jours de suite le même coureur.

Alors on va contrebalancer les trois courses (C1, C2,C3) Coureur 1 : C1,C2, C3

Coureur 2 : C1, C3, C2 Coureur 3 : C2, C1,C3

Aléatorisation ou randomisation

Lorsque le contrebalencement est trop coûteux, on choisira plutôt le tirage au sort des conditions expérimentales. On tirera donc l’ordre au hasard afin de le neutraliser.

Variable dépendante (VD) :

C’est la variable que l’on observe ou enregistre. Elle est dite dépendante car elle est supposée d’après le chercheur varier en fonction de la VI ; elle est donc sous la dépendance de la VI.

Pour mettre en évidence cette relation de cause a effet, il faut que les groupes expérimentaux formés soient en tous points équivalents mis a part les différences induites par les modalités de la variable indépendante. Ceci revient à éliminer ou contrôler toutes les variables potentielles pouvant affecter le comportement ou la VD. Lorsque seule la variable indépendante est manipulée, et elle seule, le chercheur sera assuré que l’effet observé (si effet il y a) provient bien de la seule action de la VI manipulée. La VD est choisie pour représenter un aspect du comportement.

Comportement manifeste et latent. Notion d’indicateur indirect.

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Avant de parler en détail des VD, il faut bien garder à l’esprit que certains comportements auquel on peut s’intéresser ne sont pas directement observables. En effet, parfois la VD ne reflète pas directement le comportement auquel on s’intéresse. Il n’est pas toujours possible de travailler avec des observables. De nombreux comportement et fonctions ne peuvent pas s’observer directement. On parlera notamment de comportement latent par opposition au comportement manifeste... C’est le cas par exemple de l’attention, du raisonnement, de l’activité cérébrale…

Ne pouvant pas observer de façon directe, immédiate, on va donc tenter de les inférer à partir d’observables moins directes, moins explicite. On va utiliser des indicateurs indirects. Ainsi, on ne saisira pas directement le comportement ou caractère que l’on désire qui est inobservable (latent) mais seulement un autre indicateur dont on suppose qui lui est lié. Cet indicateur a forcement une part d’arbitraire. Il faut dans ce cas bien s’interroger sur la pertinence de la mesure et savoir si elle renseigne véritablement sur le comportement auquel on s’intéresse. Ainsi, lorsque l’on obtient un résultat, il faudra bien toujours se demander si il est légitime de l’étendre a la notion latente dont on est parti.

Faire correspondre un indicateur observable à une notion latente c’est donner une définition opérationnelle de celle-ci. L’opérationnalisation se retrouve a tous les niveaux de recherche y compris au niveau du choix de la VD.

Réponse et VD :

Il faut distinguer la réponse de la variable dépendante et de la variable de traitement. Parfois on enregistre une réponse de laquelle on va extraire des caractéristiques que l’on pourra alors quantifier et ainsi faire des tests statistiques.

VD = réponse du sujet Expl : TR ou TM, nombre d’erreurs.

VD = caractéristique de la réponse (Expl TR, phase d’accélération du mouvement…

VD = résultant d’un calcul tel qu’un calcul de seuil d’identification (calcul d’une moyenne, médiane etc..). (variable de traitement)

Qualités d’une bonne VD :

* Pertinence : Elle doit refléter l’aspect du comportement de l’étude.

* Sensible : Mettra facilement en évidence l’effet de la VI.

Variables aléatoires (sujets/ essais)

En dehors des situations dites d'étude de cas (ou étude clinique) dans lesquelles on ne considère qu'un sujet (souvent lorsque l'on s'intéresse à des aspects relevant de pathologies), l'expérience porte sur plusieurs sujets et généralement sur plusieurs essais. Sujets mais aussi essais sont considérées comme étant le plus souvent des facteur aléatoires ou secondaires car leurs modalités sont théoriquement au hasard (particulièrement vrai pour les sujets).

4.2. Notions d’échelle Nominales :

L'identité: les nombres étiquettent des objets ou des classes d'objets. Les seules opérations empiriques possibles sont les relations d'égalité et d'inégalité entre les objets. C'est ce qui se passe par exemple lorsque l'on modifie un codage (passer de homme=M et femme =F à homme =1 et femme=2). L'analyse statistique va principalement porter sur les données de numération: à chaque classe déterminée par l'échelle nominale est affecté un effectif. Les données de numération sont toujours des entiers. Les données de numération peuvent être présentées sous forme de tableaux de contingence.

A B C Total

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Ces effectifs peuvent être additionnés, et transformés en fréquence (on divise alors l'effectif d'une classe par le nombre total d'observations. La somme des fréquences est alors égale à 1.

En multipliant une fréquence par 100, on obtient un pourcentage. L'intérêt des fréquences est de pouvoir faire des comparaisons entre distributions portant sur des effectifs totaux différents.

Ordinales :

L'ordre: les nombres représentent les objets selon leur rang. Les opérations de détermination du rang (inférieur à, supérieur à) sont possibles. Les échelles ordinales supportent toute transformation monotone croissante. Ce type de fonction respecte l'ordre de données et les propriétés de l'échelle sont conservées. Les données relevées sont appelées données de rang.

On peut noter que les rangs statistiques sont déterminés de manière à ce que la somme des rangs ne varie pas, même en cas d'ex-aequo. Par exemple:

rang attribué rang statistique

A 1 1

B 2 2.5

C 2 2.5

D 4 4

D’intervalle :

Les intervalles: les nombres peuvent servir à représenter les différences ou les distances entre les éléments. On obtient des échelles de classement à intervalles égaux. Les opérations de détermination de l'égalité des intervalles et des différences sont possibles. Les échelles de température Celsius et Fahrenheit sont de ce niveau. Les échelles d'intervalles supportent toute transformation affine de type y=ax + b. Ces transformations conservent la proportionnalité des intervalles et des différences. C'est une opération de ce type qui est réalisée lorsque l'on convertit des degrés Fahrenheit et degrés Celsius.

C°=(F° - 32) x (5/9) De rapport :

Les rapports: les nombres peuvent servir à représenter les rapports entre éléments. La détermination de l'égalité des rapports est possible. Ces échelles se distinguent des précédentes par l'apparition d'une origine, d'un zéro absolu. L'échelle Kelvin de température est une échelle de rapport. Les échelles de rapport ne supportent qu'une multiplication par une constante (y=ax). Cette transformation ne modifie pas le zéro absolu de l'échelle: l'origine de l'échelle demeure donc invariante, et la proportionnalité des rapports est maintenue. C'est ce type de transformation qui est utilisé par exemple pour convertir une mesure des miles aux kilomètres :

1 mile = 1.61 x km

4.3. Plan d’évaluation 4.3.1. Transversal Plan où la mesure se fait en une fois.

La science de l’ingénieur a longtemps comparé deux groupes de sujets afin de déduire l’effet d’une variable indépendante sur une variable dépendante. Un groupe A composé de n personnes appartenant à une catégorie sociale particulière ou adeptes d’une pratique donnée présente un niveau d’estime de soi statistiquement différent de celui d’un groupe contrôle composé d’environ n sujets « standards » ou n’ayant réalisé aucune activité sortant de l’« ordinaire » (figure 1).

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0 1 2 3 4 5 6 7 8

Groupe A Groupe Contrôle

Niveau d'estime de soi (0-10)

Figure 1 : Plan expérimental transversal Remarques :

E

chantillonnage :

* Tirage aléatoire (tirage au sort, randomisation).

* Contrôle strict de certains critères ou variables que l’on soupçonne avoir un effet sur le comportement étudié (VD). Connaissant les caractéristiques de la population et la répartition de ses différentes composantes il est possible de constituer un échantillon qui présente les mêmes caractéristiques dans les mêmes proportions.

Effet Pygmalion : Une variable confondue particulièrement subtile tient aux attentes de l’expérimentateur telles qu’elles sont perçues par les sujets. Une des méthodes pour éviter cela sont les expériences en double aveugle. Double aveugle car sujets et expérimentateurs sont dans l’ignorance de la condition expérimentale ou des résultats.

Par toujours évident de cacher les conditions expérimentales aux expérimentateurs. Les effets secondaires peuvent aussi donner des indications aux expérimentateurs. Par exemple, les effets secondaires sont aisément perceptibles (réponses neurovégétatives type sudation, tremblement, bouche sèche…).

Effet hawthorne : dans une étude des années 30 une compagnie électrique fait varier les conditions de travail type heures de W, lumière salaire etc afin d’améliorer la productivité.

Quelle que soit la variation, le rendement augmentait, même si les conditions initiales étaient restaurées. Ceci suggère que la conscience de prendre part à une étude, d’être sujet de l’attention suffisait à améliorer la productivité indépendamment des variations des conditions de travail.

Effet placebo : Le simple fait de savoir que l’on nous procure un soin ou une molécule qui potentiellement peut améliorer les conditions du malade suffit parfois à ce qu’apparaisse une amélioration de la maladie, indépendamment de la molécule. Effet psychologique.

4.3.2. Longitudinaux

Plan où les mesures se font en plusieurs fois avec un seul groupe (figure 2).

(12)

3 4 5

Entrée Sortie

Niveau (EVA: 0-10)

Endurance perçue

Figure 2 : Effets de la réhabilitation sur l’endurance perçue de patients BPCO (n = 12) 4.3.3. Combinés

Plan où les mesures se font en plusieurs fois avec plusieurs groupes.

La psychologie a alors recours à des comparaisons en fonction du temps par la méthode longitudinale classique avant-après, randomisée et contrôlée. Il s’agit de mesurer l’effet d’une variable indépendante sur une ou plusieurs variables dépendantes. En contrôlant le maximum de variables, il est ainsi possible de démontrer l’effet de la variable indépendante sur le niveau d’estime de soi des membres composant le groupe A (figure 3) comparés à ceux inclus dans le groupe contrôle censés n’avoir connu aucun changement significatif.

0 1 2 3 4 5 6 7 8

Temps 1 Temps 2

Niveau d'estime de soi (0-10)

Groupe A Groupe Contrôle

Figure 3 : Plan avant-après testant l’effet de l’exercice sur le niveau d’estime de soi 4.4. Etudes idiographiques

« Selon les études nomothétiques classiques, la recherche de généralisations sur l’ensemble des êtres humains a été incapable d’expliquer et de prédire correctement des comportements à un niveau groupal ou individuel » (Runyan, 1983, p.417). D’après ce paradigme, les sujets sont divisés en groupes de niveau d’estime de soi (faible ou fort) puis sont comparés en utilisant des statistiques inférentielles sur le pourquoi de leur différence. Même s’ils reconnaissent l’intérêt « stratégique » des études nomothétiques pour leur discipline, les psychologues les critiquent largement pour leur faible intérêt pratique (Allport, 1962 ; Kimiecik et Blissmer, 1998 ; Lincoln et Guba, 1985 ; Runyan, 1983). Les processus issus de généralisation groupale restent limités dans l’explication d’un comportement individuel dans un contexte spécifique (Knapp, 1995 ; Runyan, 1983).

Une alternative aux plans nomothétiques est le protocole idiographique où les informations sont rassemblées sur une période donnée afin de mettre en évidence le fonctionnement

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individuel (Runyan, 1983). Ce type de plan n’est pas très éloigné de la clinique armée proposée par Lagache (1949). L’analyse intra-individuelle est destinée à révéler le fonctionnement auto-évaluatif d’un sujet (Hanin et Syrjä, 1995).

Dans un plan idiographique, la condition pratique peut revêtir un caractère empirique (situation écologique) ou expérimental (situation de laboratoire). L’intervalle de temps entre les mesures doit rester constant (Mischel et Shoda, 1998). Il s’agit alors d’optimiser la fréquence d’acquisition. On table sur une fréquence d’acquisition double par rapport au mécanisme à étudier. Le but est d’éviter que la surcharge de mesures qui pourrait refléter des erreurs liées à la distraction, à la pseudo-connaissance de la réponse sans lire l’intitulé de la question ou à une familiarité avec le questionnaire, et non à un changement manifeste de la variable (Mischel et Shoda, 1998).

4.5. Validités de l’évaluation en ingénierie des APS

Diverses méthodes sont employées pour contrôler la validité des démarches expérimentales.

Les plus évidemment généralisables sont celles concernant l'aménagement des plans expérimentaux.

4.5.1. Validité interne

La validité interne renvoie à la précision de l’expérience, à savoir l'ensemble des précautions portant sur la nature des variables, sur l'organisation des groupes, le choix des sujets et des mesures… C’est l’augmentation de la validité interne qui permet de s’assurer du lien causal entre une VI étudiée et un comportement (VD). Globalement, au plus la validité interne est importante au plus l’effet observé sur la VD peut être sûrement attribué aux facteurs expérimentaux manipulés. Le fait de bien contrôler les variables potentielles, de répartir aléatoirement nos sujets, d’éliminer les variables confondues sont autant de facteurs qui vont augmenter la validité interne.

Le contrôle de la validité interne est réalisée avant tout en tentant de rendre équivalents les groupes expérimentaux et contrôle. Ceci est fait le plus souvent en randomisant l'affectation des sujets à chaque groupe.

Souvent les protocoles proposent un prétest (avant traitement) et un postest (après traitement).

Certains artefacts risquent d'entacher cette procédure et de jeter le doute sur la validité des résultats obtenus:

L'histoire des sujets : en général le délai entre pré et postest dure de plusieurs jours à plusieurs mois. Il est difficile de contrôler l'ensemble des expérience qu'il vont avoir à l'extérieur durant cette période, qui peuvent être la cause des résultats observés.

- La maturation : Cet effet se fera surtout sentir dans les recherches développementales. Il s'agit d'un biais particulièrement présent dans les études portant sur le jeune enfant, au moment où le développement est le plus spectaculaire.

- La sensibilisation par le test (testing) : le simple fait de participer à l'expérimentation peut entraîner une modification du comportement indépendante du traitement subi (modification des attitudes, entraînement sauvage, recherche d'informations....).

- Fidélité de la mesure (measurement reliability) : Un des problèmes les plus fréquemment rencontrés en recherche expérimentale. Les instruments de mesure utilisés permettent-ils une mesure stable d'une observation à l'autre pour un même observateur, et de même entre deux observateurs différents. La fidélité ne concerne pas le fait que la mesure soit pertinente par rapport à ce qu'elle est sensée mesurer (measurement validity)

- La régression vers la moyenne : Ce problème apparaît lorsque l'on sélectionne des sujets en fonction de leurs scores particulièrement élevés ou faibles sur une échelle. Lors de la répétition des mesures, ces dernières tendent à se rapprocher de la moyenne, à être moins

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extrêmes. Ceci vient du fait que la mesure est toujours entachée d'erreur, et que lors de la sélection on a pris de manière sélective ceux dont l'erreur était positive, ou à l'inverse négative.

- La mortalité expérimentale : C'est un problème primordial, dans la mesure ou rien ne prouve que les sujets disparus soient identiques aux sujets survivant. Autrement dit, rien ne prouve que l'on disparaisse par hasard...

- Le choix des sujets : De quelle population parente est représentative l'échantillon qui a été choisi? On sait par exemple que la plupart des travaux sur la personnalité sont basés sur les étudiants de première année de psychologie des universités nord-américaines. Dans quelle mesure peut-on généraliser un résultat donné à d'autres groupes?

- Le volontariat : Le volontariat est obligatoire et doit être attesté par la signature d'un formulaire ad hoc. Mais le fait de se porter volontaire ne masque-t-il pas des VI parasites insoupçonnées? Rosenthal et Rosnow (1976) montrent ainsi que le volontaire a un niveau supérieur d'éducation, un plus grand besoin d'approbation, des scores plus élevés aux tests d'intelligence, des scores moins élevés sur les échelles d'autoritarisme. En outre les volontaires tendent à aller dans le sens des hypothèses de recherche qu'ils prêtent aux auteurs des expériences auxquels ils acceptent de participer.

- Variables indépendantes confondues : On ne peut conclure sur l'effet d'une VI sur la VD que si cette variable indépendante est indépendante des autres VI. Deux VI sont confondues si les modalités de l'une sont systématiquement associées aux modalités de l'autre. Dans ce cas, il est impossible d'interpréter les résultats.

Par exemple, un chercheur décide de comparer trois méthodes d'enseignement. Il choisit trois enseignants volontaires (comment sont-ils choisis? Un enseignant volontaire est-il comparable aux "enseignants normaux"?). On attribue de manière aléatoire une méthode d'enseignement à chaque enseignant, qui reçoit une formation spécifique. En fin d'année, on fait un test sur les acquis des élèves. Cette expérience ne permet de toute évidence aucune conclusion, dans la mesure où tout porte à croire que la VI "méthode" va être confondue avec la VI

"caractéristiques personnelles des enseignants".

L'identification des VI confondues n'est pas aisée. De nombreuses controverses entre chercheurs naissent de discussion à partir de variables indépendantes confondues, latentes, qui pourrait mieux expliquer le résultat obtenu que la variable manipulée par l'auteur de la recherche. Le sexe notamment, fréquemment utilisé en tant que VI, est largement confondu avec l'estime de soi ou l'anxiété, si bien qu'un effet sexe relevé dans une expérience masque souvent un effet principal de l'estime de soi.

Il est donc nécessaire de veiller au contrôle des VI parasites. Les VI parasites les plus redoutables et les plus répandues sont d'une part le fait de participer à une expérience (c'est l'effet Hawthorne), et d'autre part la perception par les sujets des attentes de l'expérimentateur (c'est l'effet Pygmalion).

Randomisation

Lorsque le plan expérimental nécessite la constitution de plusieurs groupes de sujets (par exemple, correspondant aux différents niveaux d'une VI), il est nécessaire de procéder à une randomisation, c'est-à-dire à une répartition aléatoire des sujets dans les différents groupes.

Ceci permet d'éviter qu'une caractéristique des sujets ne soit systématiquement liée à un groupe expérimental.

La randomisation permet a priori de contrôler les biais liés à l'histoire des sujets (les événements sont distribués de manière équivalente). La randomisation permet également le contrôle des effets liés à la maturation, et à la régression statistique (cet effet n'apparaissant que si un groupe n'est pas constitué de manière aléatoire.

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D'autres méthodes sont fréquemment utilisés, tels que l'équivalence par paire ou par groupe (on vérifie que les groupes ne diffèrent pas en moyenne sur une mesure a priori de la VD).

Cette démarche est souvent dénoncée dans le sens où les sujets ne peuvent être considérés comme équivalents sur d'autres variables non mesurées.

Dans les protocoles à mesures répétées, chaque sujet est à la fois expérimental et contrôle.

Dans ce type de protocole, l'ordre de passation doit nécessairement être contrebalancé. Toutes les combinaisons d'ordre doivent être identifiées, et les sujets répartis parmi elles de manière aléatoire.

On arrive vite, en fonction du nombre de conditions, à un nombre de combinaisons d'ordre important

2 conditions 2 combinaisons 3 conditions 6 combinaisons 4 conditions 24 combinaisons 5 conditions 120 combinaisons.

Au-delà de 3 conditions, l'expérimentateur a avantage à assigner à chaque sujet un ordre aléatoire, plutôt que de chercher à contrebalancer de manière systématique l'ordre de passation.

Fidélité de la mesure

Il s'agit d'un aspect important de la sauvegarde de la validité interne. Les mesures réalisées (physiologiques, comportementales, chronométriques, tests de personnalité, etc...) doivent être consistantes, c'est-à-dire être stables d'un testeur à l'autre, et d'une passation à l'autre.

La validité du test (le test mesure-il ce qu'il est sensé mesurer?) doit également être établie. Le rôle de la psychométrie est d'établir la fidélité et la validité des instruments de mesure.

Placebos et dispositifs aveugles

Un placebo est utilisé pour voir si un traitement a un effet réel, ou si cet effet constitue un artefact psychologique. Les sujets du groupe contrôle reçoivent donc les mêmes attentions de la part de l'expérimentateur, mais le traitement n'a a priori aucun effet potentiel sur la variable dépendante.

D'une manière générale dans une procédure dite aveugle, le sujet ne sait pas s'il va recevoir le traitement expérimental ou le traitement contrôle. Dans une procédure double aveugle, ni le sujet ni l'expérimentateur ne savent s'ils travaillent sur une situation expérimentale ou contrôle.

L'ensemble de ces techniques est destiné à lutter contre les effets psychologiques tels que l'effet Hawthorne, l'effet Pygmalion, les effets de hallo. On peut par exemple citer les travaux de Anderson, Humphreys et Revelle, sur les interactions entre personnalité et caféine.

Groupe contrôle

L'effet d'un traitement expérimental ne peut être mis en évidence qu'en comparant le comportement du groupe qui a subit ce traitement avec un groupe qui ne devra différer du premier que par le fait de ne pas avoir subit ce traitement.

Ce critère n'est pas toujours évident à satisfaire de manière complète. Par exemple dans une expérience sur l'apprentissage, le groupe contrôle ne doit en toute logique différer du groupe expérimental que par le fait de ne pas avoir subit de séances d'apprentissage. Cependant le délai entre pré et post test doit être équivalent dans les deux groupes, et on organise souvent pour le groupe contrôle des séances de durée identique aux sessions expérimentales, où on occupe les sujets à des activités neutres vis-à-vis du thème de l'expérience.

Il est parfois possible de se passer de groupe contrôle, si l'on considère que la performance dans cette condition est prévisible: par exemple si l'on estime qu'en l'absence traitement, les

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sujets donneraient une réponse aléatoire, on peut utiliser la loi binomiale pour déterminer les probabilités d'obtenir telle ou telle réponse (Abdi, 1987).

4.5.2. Validité externe

La validité externe est généralement contrôlée en sélectionnant les sujets, les traitements, les situations expérimentales et les tests afin qu'ils soient représentatifs de populations plus larges. La randomisation peut notamment porter, au-delà des sujets, sur les niveaux d'une variable (parmi la population des niveaux possibles), ou sur les situations expérimentales.

D'une manière générale, la question à se poser est la suivante: la situation expérimentale comprend-elle suffisamment de caractéristiques habituelles pour le sujet pour que ce dernier y réponde comme il le ferait dans une situation naturelle?

Souci de généralisation. Une situation expérimentale est le résultat d'un ensemble de choix, qui sont guidés par des considérations de logique interne, par le souci d'obtenir des conclusions valides. Cependant, le problème se pose de savoir à quelles autres situations on peut transposer les conclusions.

C'est dans ce contexte qu'on oppose souvent à l'expérimentation l'objection suivante : Les situations construites et étudiées sont trop artificielles et ne nous disent par conséquent rien sur la vie réelle, sur les situations naturelles. Or, il s'agit souvent d'un faux problème. D'une part les réactions qu'ont les sujets face à un stimulus ou un ensemble de stimuli sont bien réelles et méritent d'être étudiées.

De plus, s’il est vrai que beaucoup de situations expérimentales sont très éloignée de ce que l'on trouve naturellement, ce n'est pas nécessairement un défaut, c'est même pour cela qu'on les crée. Si on pouvait les trouver ailleurs, on n'aurait pas besoin de les construire.

[Expl : Expé de Asch sur l'influence et le conformisme est exemplaire. Un groupe (n=12) sont réunies autour d'une table [11 compères – 1 vrai sujet]. On fait circuler une feuille sur laquelle sont tracés trois traits parallèles, l'un étant visiblement plus court que les deux autres. Les onze compères affirment l'un après l'autre que tous les traits sont égaux. Après quelques répétitions, le sujet cesse d'affirmer ce qu'il voit et tend à se conformer à l'opinion du groupe.

Cette situation expérimentale est caractéristique dans la mesure où si les compères n'étaient pas unanimes, si un seul d'entre eux soutient que les traits sont inégaux, l'influence du groupe ne s'exerce plus. Or, il est évident que cette situation a peu de chances de se produire

"naturellement" dans les groupes habituels. Cependant c'est le caractère artificiel c'est-à-dire inhabituel de la situation expérimentale qui permet la mise en évidence du phénomène. La pression du groupe vers la conformité. Il est clair que le mécanisme mis en jeu n'est pas le seul à intervenir, et une telle expérience ne nous dit rien sur les autres mécanismes et sur leurs interactions. Tout ce que nous savons maintenant c'est que la pression vers la conformité existe et que cela peut contribuer à expliquer certains changements d'opinion par exemple peu compréhensibles autrement. Par ailleurs d'autres expériences sont réalisées, d'autres mécanismes sont mis en évidence et c'est cet ensemble qui va peu à peu constituer une théorie et améliorer notre compréhension de ce qui se passe dans les situations naturelles

La validité externe peut d’un certain point de vue s’opposer à la validité interne de l’expérience. Ainsi, la clarté d’un effet s’oppose dans une certaine mesure à sa généralisation.

Quatre menaces peuvent peser sur la validité externe d'une recherche:

- Effets réactifs des tests : le prétest rend les sujets davantage conscients et/ou plus sensitifs au traitement qui va suivre. Dans ce cas, l'effet du traitement pourrait être absent s'il n'y a pas de pré-test.

- Interaction des biais de sélection et de traitement : quand un groupe est sélectionné sur une caractéristique donnée, le traitement peut n'agir que sur les groupes possédant cette caractéristique.

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- Les effets de réaction aux dispositifs expérimentaux : les traitements peuvent être effectifs dans le cadre très spécifique du laboratoire, mais ne plus avoir aucun effet dans un cadre plus usuel.

- Interférence entre traitements : quand les sujets reçoivent plusieurs types de traitements, les effets des premiers peuvent influencer ceux des derniers.

5. Outils d’évaluation

5.1 Outils quantitatifs (voir Didier Delignières) 5.2 Outils qualitatifs

5.2.1. Entretien

Les entretiens constituent le mode le moins directif de l’évaluation en ingénierie des APS. On distingue trois types :

- l'entretien non directif, dans lequel l'ingénieur propose un thème et n'intervient que pour relancer et encourager le discours.

- l'entretien semi-directif, dans lequel l'ingénieur connaît tous les thèmes sur lesquels il doit obtenir les réactions du sujet, mais l'ordre et la manière dont il les introduira sont laissés à son jugement (seule la consigne de départ est fixée).

- l'entretien directif, dans lequel l'ingénieur présentent consécutivement les questions à poser.

L’entretien est une expérience subjective, dégagée des préjugés et des cadres intellectuels préfabriquées et déformants (Rogers).

Exemple pour un sujet obèse d’entretien semi-directif exploratoire

But : évaluer le patient sur les plans physique, psychologique et social afin de le comprendre dans sa globalité et ainsi mieux appréhender son obésité et son origine.

INFORMATIONS GENERALES : Age :

Sexe : Situation :

Enfants (nombre, âge et sexe) : Profession :

Etudes antérieures ou niveau atteint : Taille :

Poids :

HISTOIRE PERSONNELLE : Mettre en évidence les facteurs susceptibles d’avoir eu un impact sur la perte ou la prise de poids et la maintenance de celle-ci. Précise le contexte, les caractéristiques, les symptômes ressentis.

- Activité professionnelle passée et actuelle : en activité (sentiments par rapport à son emploi, ses responsabilités…), arrêt de travail, invalidité, chômage, retraite, préretraite...

- Antécédents familiaux du point de vue pondéral : aucun antécédent, hérédité moyenne (quand un seul parent est obèse ou un grand parent ou toute la fratrie), hérédité forte (quand les 2 parents ou 1 parent et la fratrie est obèse).

- Antécédents personnels du point de vue médical et traitements.

- Histoire depuis la petite enfance, le fonctionnement familial, les accidents de vie :

relations fortement perturbées avec la mère ou le père

père, mère alcoolique

viol ou tentative de viol, agression

décès prématuré d’un parent (avant 25 ans), d’un frère ou d’une sœur

maternité précoce

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conjoint alcoolique

abandon par le conjoint (les raisons)

décès ou maladie d’un enfant, enfants gravement perturbés (schizo, toxico, alcoolo, dépression précoce)

maladie

chômage

accident (accident invalidant…)

rien de tout ça, pas de problèmes majeurs apparents

- Difficultés psychologiques : antécédents de dépression traités, alcoolisme toxicomanie antérieure à l’obésité… anxiété, dysmorphophobie, baisse estime de soi, traitements psychotropes, antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques, neuroleptiques, lithium…

- L’histoire pondérale :

l’origine : obésité précoce ou obésité adulte (après grossesse, ménopause précoce, arrêt du tabac, arrêt de l’activité physique, alitement prolongé, insuffisance thyrolfdienne (hypothyroïdie) ou autre événement…), essayer de dater le début de la prise de poids.

les tentatives antérieures de perte de poids : habitué des régimes, a « tout essayé » effet yoyo pondéral, une ou deux tentatives, aucune expérience de régimes ou des semblants de régimes peu durables et inefficaces, chirurgie…

- Le type de soutien reçu par la personne dans sa démarche (médical, familial : conjoint, parents, enfants, amis, aucune personne extérieure…): bon, insuffisant (en raison d’exigences gastronomiques incompatibles avec l’observance diététique), mauvais, charge, entrave…

- Troubles du comportement alimentaire : grignotages anxiolytiques, crises boulimiques, noctophagie, compulsion alimentaire fréquentes, toc.

- Le rythme de vie et l’environnement (conjugal, familial, social et professionnel).

- L’observance diététique et comportementale (développé plus loin).

- L’activité physique et sportive (développé plus loin).

COMPORTEMENT ALIMENTAIRE : Déterminer si le comportement est franchement pathologique (une orientation vers un psychiatre est nécessaire) ou s’il s’agit juste de désordres alimentaires.

Le comportement alimentaire est pathologique s’il est répétitif, s’il enferme l’espace psychologique de l’individu et s’il traduit une souffrance pathologique.

Lors de l’enquête alimentaire, il faut essayer de trouver les signaux déclencheurs du comportement alimentaire (constituent-ils une réponse comportementale à une situation de dépression, d’anxiété, de conflit ?) car le comportement alimentaire n’est pas seulement un comportement prandial. Une séquence comportementale présente des phénomènes : pré-ingestifs, ingestifs, et post-ingestifs.

« ingestifs » : repas, calories, satiété …

« pré-ingestifs » : acquisition de la nourriture, choix des aliments, stockage, préparation des plats…

« post-ingestifs » : tout ce qui est mangé en dehors des repas.

PRISE ALIMENTAIRE : Déterminer les habitudes alimentaires du patient afin de pouvoir établir les bases d’un conseil adapté et personnalisé.

1) évaluer la ration calorique et les principales erreurs diététiques :

- description d’une journée habituelle, passer en revue l’alimentation d’une journée type (mais les informations sont approximatives sur le plan quantitatif et qualitatif car l’alimentation est extrêmement variable selon les jours et les circonstances, les oublis et les omissions très nombreux) ou alimentation de la veille ou des 3 jours ou semaine précédente ;

- détailler les conditions de repas : durée, lieu et contexte de préparation du repas, heure de prise, structure des repas, quantité consommée, mode d’assaisonnement, mode de cuisson, boissons absorbées (alcool), vitesse de la prise alimentaire, prise interprandiale, nocture ou compulsions ;

- pondération avec l’évaluation moyenne de la consommation des aliments de base, volume des achats : durée moyenne du litre d’huile, plaquette de beurre ou margarine…, taille des portions et des assiettes, est ce qu’il se ressert, pain quotidien ;

- analyser les erreurs avec le patient, hiérarchiser les plaisirs procurés par les aliments.

2) fréquence alimentaire :

- fréquence de consommation de : poisson/sem, patisserie/sem, charcuterie/sem, frites/sem, viande/jour, fruits/jour, légumes cuits/jour, crudités et salade/jour, fromage, yaourt/jour, pain/repas, eau/repas…

- durée d’utilisation d’une plaque de beurre, de margarine, d’une bouteille d’huile…

- nombre de repas pris hors foyer et type des conditions (repas d’affaire, repas de famille, restauration rapide…).

3) préférences alimentaires : connaître les goûts et les préférences alimentaires, comprendre ses choix pour mieux les orienter.

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4) heures des repas : petit déjeuner, creux de 10h, déjeuner, goûter, dîner, « after », grignotages tout au long de la journée.

MODE DE VIE, LOISIRS ET ACTIVITE PHYSIQUE

- Lieu de vie : ville, centre ville, banlieue, village, campagne, bord de neige, montagne…

- Type d’habitation : appartement, maison, ferme, caravane…

- Surface du logement

- Si appartement : étage, ascenseur, escalier ? combien de fois par jour, - Combien de personnes vivent au foyer, animal de compagnie ? - Transport : permis de conduire ? véhicule motorisé ? vélo ? rollers ? - Distance domicile-travail-école et mode de déplacement

- Les heures de vie : lever , repas, activités, coucher

- Sport intérieur : possession de matériel sportif d’intérieur ? vélo d’appartement, stepper, poids ou appareil de musculation, K7 de gym…

- Sport extérieur : pratique ? Quels sports ? Quelle fréquence ? Où ? Avec qui ?…

- Loisirs : à la maison, à l’extérieur, avec d’autres,

- Télé : combien de temps devant la télé ? quel programme ?

- Ordinateur : combien de temps devant ? pour quelles raisons ? Internet ? - Musique, danse ?

- Appareil ménager, ménage : lave vaisselle ? machine à laver ? sèche linge ? femme de ménage, vide ordure…

- Combien de temps à s’occuper de soi : maquillage, choix des vêtements… miroirs ? à quels endroits ? - Quel ressenti par rapport aux activités physiques ?

Une fois retranscrit, l’entretien peut être organisé en : - Etude de cas (cas clinique)

- Histoire de vie (anamnèse)

L’analyse de l’entretien se fait directement via les notes et/ou les perceptions de l’interviewer.

Elle s’effectue aussi via une analyse de contenu dont le contenu a été retranscrit. L’ingénieur explore alors en analyse statique :

- les thèmes abordés (nature, fréquence, importance pour le sujet), - le vocabulaire,

- le degré d’anxiété, - les troubles de la parole, et en analyse des processus :

- les éléments syntaxique et paralinguistique, - la logique,

- les éléments formels atypiques.

Si le but du travail est déterministe (au sens heuristique ici) et non exploratoire (voir 2.3), alors une confirmation de l’hypothèse de travail sur plusieurs cas est requise.

Les risques méthodologiques de l’entretien sont aussi importants que ceux d’un travail expérimental. Il faut veiller :

- Au cadre de l’entretien (lieu, temps, position, règles comme l’anonymat),

- A laisser parler la personne (neutralité bienveillante, réserve, support du transfert positif et négatif),

- A l’écoute (contre-transfert avec projections en particulier chez psychotique mais qui est aussi une défense, disponibilité et non contagion de l’anxiété),

- A l’interprétation (seul, à plusieurs), - Aux relances (risque de passivité),

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- A la communication non-verbale,

- Aux supports de médiation (dessin chez l’enfant, vidéo…).

Aspects psychologiques de l’entretien Du côté de l’interviewé

a) Des facteurs positifs encouragent la bonne marche de l’entretien : Volontariat : meilleur adjuvant de l’entretien non directif.

Désir d’influencer : à travers le volontariat, ce qui motive le sujet, c’est la pensée que son avis est important. La recherche et l’interviewer sont confusément perçus comme un moyen de faire avancer ses idées et d’obtenir un changement.

Besoin de parler : très vif chez les adolescents, il est assez fréquent chez les adultes, dans la mesure où :

- les occasions se font rares d’avoir le temps de parler longuement,

parler à un inconnu permet d’exprimer et de déployer sa pensée sans être impliqué comme avec des personnes de son proche entourage,

- si le transfert est positif, l’interviewer prend la place d’un ami ou d’un parent aimés avec la satisfaction qui s’y attache.

b) Des mécanismes de défense, comme dans l’entretien clinique à visée thérapeutique, peuvent faire leur apparition :

- fuite (rare dans notre expérience) : pourtant, une adolescente de 15 ans, volontaire pour l’entretien, mais non au courant de la consigne exacte, s’est vite trouvée bloquée, au point que nous avons pris spontanément la décision d’arrêter l’entretien ;

rationalisation : au lieu de s’impliquer, le sujet disserte sur le thème et lance des considérations générales ;

- projection : attitude qui consiste à attribuer aux autres ses propres attitudes ;

identification : l’interviewé se conforme à l’idée qu’il imagine celle que l’enquêteur a de lui ; refoulement : rejeter hors de la conscience les désirs coupables, les faits pénibles, les images interdites ;

- formations réactionnelles : l’interviewé a, à l’égard de l’interviewé, une politesse excessive qui cache le rejet ;

- retournement de l’agressivité sur soi : le sujet a tendance à se dévaloriser, à se dénigrer …

Du côté de l’interviewer

En dehors du fait de rassurer pleinement l’interviewé sur l’anonymat, qui sera sauvegardé en tout état de cause, l’interviewer doit s’efforcer de respecter les impératifs de l’attitude adéquate que Rogers préconise.

- Accueil et non pas initiative.

- Etre centré sur ce qui est vécu par le sujet et non par les faits qu’il évoque.

- S’intéresser à la personne du sujet, non au problème lui-même,

- Respecter le sujet et lui manifester une considération réelle au lieu d’essayer de lui montrer la perspicacité de l’interviewer ou sa domination.

- Faciliter la communication et non pas faire des révélations.

5.2.2. Enquête

L'enquête peut être définie comme une interrogation particulière portée sur une situation comprenant des individus, et ce dans un but de généralisation. Le chercheur

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