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Avant-)!remières
5 ConfidentielCampagnecontrela " malbouffe".
7 Médlas Lesradiosprétespourla présidentieiie.
9 BourseNosconseiisdeia semaine.
11 GraphiqueViveia mondialisationdu Cac401
l'événement
16 Suez-GDF, est-ce l'idéal?
Cinqautresschémaspourpermettre à Gazde Francedese développer.
20 PolitiqueCommentiagauchea ratélecoche.
23 Lebloc-notesde Jean.MarleColombanl
Têtes d'affiche
24 RencontreJosephStigiitz,économiste, le 11septembreà Paris.Les bruits du village 28 Duode chocLeeScott,PDGdeWal.Mart,et Hiiiary
Clinton,sénatricedémocratede l'Etatde NewYork.
Come-backBernardKouchner,enpistepour
la présidencede l'OMS.lis ont dit
30 RévélationAlanMulaiiy,nouveaupatron de Fard.
iii'. dit, l'a.t.iI fait?HenriGiscardd'Estaing:
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L'objectifdu ClubMed: un résuffatd'exploitation prochede 100 millionsd'euros en2006..
Patrons plus et patrons moins 32 L'interviewHéléneDavid-Weiii,présidente
du muséedesArtsdécoratifs,Lecamet
Analyses
34 PSAchange de pilote,Pourchangerde route?
LastratégiedeFolza montréseslimites.A suivre
International
44Tony Blair:inventaire
avant cessation d'activité
Lestravaillistesont priéleur leaderdepartir.
37 TéléphonieSafranserecentre.ExitSagem?
Electronique La télé du futur sera verrouillée.
38 TélécomsUncolossefragileest né,Alcatel.Lucent.
40 Agro-alimentaire United Biscuits cherche preneur
pourses petitsgâteaux.AutomobileCitroén profite de la vogue du monospace compact.
42 L'éditorialiste RaymondSoubie.La conjoncture
International
44 AuRoyaume-Uni,le prochaindépartdeTonyBlair bouleversel'échiquierpolitique.Sonbilan.
46 EnAllemagne,l'indicede popularitéde Merkel chute,lesindicateurséconomiquess'améliorent.
48 EnSuède,Reinfeldtle bourgeoiscrée lesuspense.
50 AuVietnam,lerobustas'excite.A suivre 52 CopyrightTheNew YorkTimesEnAfghanistan,
l'envolde la productiond'opiumdopelestensions.
54 L'économisteJeanPisani.Ferry.Laconjoncture 56 Lelivre TroisLeçonssur la sociétépost.
industrielle,parDanielCohen.
57 Lecourrierdes lecteurs
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En couverture
58 Sarko-Ségo, ils se ressemblent et ils rassemblent
Le combat singulier.
En couverture
58 Le combat singulier C'est plus ce qui les rapproche que ce qui les oppose qui donne tantdeselauduel entre les deux candidats favoris à la présidentielle.
6' Idées Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal affichent une grande liberté doctrinale.
64 Cercles de réflexion Qui inspire quoI à qui.
68 Médiatisation Sarkozy truste les grosses audiences, Royal ne dédaigne pas les petites émissions.
Stratégies
70 Aat a redémarré, grazie mille, signor Marchionne!
74 Vivendiamarcet.iI un recentrage sur les téiécoms?
76 Les Chantiers de l'Atlantique sauce norvégienne.
77 Tropicana donne du jus au gaspacho.
78 Metros'est lancé dans un shopping pianétaire.
Coulisses
80 Portrait Walter Butler, capitaHnvestisseur.
86 La vérité sur le plan social de Hewlett-Packard.
88 Commentgouveme le patron.fondateur d'Airness.
90 Sciences Un clone expert en relations sociales.
Personnel
:
92 Carrière Maîtriser l'écrit. Le conseildu coach:
94 ArgentJusqu'où aller trop ioin dans l'endettement?96 A recommander, Courrier. Marchéde l'art
; 9B Consommation Foires aux vins: nos coups de cœuf.
j
104Tendances, par Vincent Monnier. L'auto, par Eric!
Bergerolle. Le vin, par Hélène Piot.106 DestinationBézards, par Philippe Couderc.
à
108 Double je, dePatrick Fauconnier et Airy Routier.Avant-propos
Par Vincent Beaufjls
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DIX anneesj ça use lès idées
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ls sont tous deux arrivés en 1997 au sommet du pouvoir. Quasiment le même jour la semaine dernière, ils ont annoncé l'un et l'autre qu'ils avanceraient leur départ d'un an, abandonnant leur fonction dés 2007.Une différence,enrevanche,TonyBlair(page44) disposed'un dauphin-rival qui n'en finissait pas de lui mordre les mollets, tandis que Jean-Martin Folz (page 34) a choisi de prendre sa retraite sans avoir de successeur désigné à la tête de Peugeot Citroën.Le parcours de ces deux hommes d'exception est étrangement similaire.
En 8'installant au 10 Downing Street, le Premier ministre britannique, et son New Labour, a contribué au décloisonnement de la société d'outre-Manche, coincée jusque-là entre la doctrine libéralo- thatcbérienne et l'idéologie ouvriériste des travaillistes. En prenant le volant de PSA après un trop long règne de Jacques Calvet, Jean-Martin Folz a libéré les énergies de la première entreprise privée française d'alors, et réussi - vingt années après leur fusion 1- à ce que Peugeot et Citroën travaillent ensemble.
Enfin, leur succès a retenti bien au-delà de leurs frontières. Le blairisme est devenu une référence partout sur notre continent (sauf en France), au point que l'Europe a même cru un moment qu'elle serait sauvée par un Britannique! Peugeot a quadruplé ses ventes à l'étranger (hors d'Europe), au point que le constructeur français est devenu l'allié que tous ses concunents courtisent pour bâtir ses fameuses alliances ponctuelles.
Et puis, en 2003, les belles mécaniques se sont enrayées. Tony Blair, fort de son imparable intuition, s'est lancé, contre son opinion publique, dans la guene en Irak. Et Jean-Martin Folz, auréolé du titre de patron le plus perfonnant de France décerné par Challenges, n'a pas '~l que le marché étajt en train de changer et qu'il réclamait des modèles plus innovants.
Tous deux se sont retrouvés alors comme prisonniers de leur propre intransigeance, esclaves d'un système qu'ils ne pouvaient repenser tant il avait conhibué à leur réussite, enfermés par un entourage qui ne leur renvoie que ce qu'ils veulent bien voir. Une troisième élection gagnée sans enthousiasme, une 207 lancée sans brio... Méme les grands événements ont parfois des suites an1ères. Les militants, les actionnaires s'impatientent, les médias s'interrogent, les sondages et la Bourse sanctionnent...
A l'heure de leur départ, une question reste: le succès rend-il fatalement autiste? Ou est-il vraiment impossible de rester au pouvoir plus de dix
ans dansnos démocratiesd'opinionet nos marché8mondialisés?
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