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Academic year: 2022

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(1)

Analyse complexe

I Questions de cours

1 Que peut-on dire d’une fonction holomorphe ne prenant que des valeurs r´eelles?

2 Soit f une fonction holomorphe. Exprimer ∆|f|2 `a l’aide de f0.

3Soit p∈N D´eterminer le d´eveloppement en s´erie enti`ere de la fonctionz 7→ (z−1)1 p

dans le disque unit´e D.

4 Montrer que la formule Γ(z) =R

0 tz−1e−tdt d´efinit une fonction holomorphe dans un domaine `a pr´eciser.

5 Montrer que la formule ζ(s) = P 1

1

ns d´efinit une fonction holomorphe dans un domaine `a pr´eciser.

6 Soit Ω = {z =x+iy ∈C; |xy| <1}, et soit f : Ω→ C une fonction holomorphe ne s’annulant pas. Montrer qu’il existe une fonction g ∈ H(Ω) telle que g2 =f.

7 D´eterminer le d´eveloppement de Laurent de la fonctionz 7→ ez−11/z dans la couronne {|z|>1}.

8 Soit f :C → C une fonction holomorphe born´ee au voisinage de 0. Montrer que f se prolonge en une fonction holomorphe sur C.

9Montrer que sif est une fonction holomorphe injective, alorsf0 ne s’annule jamais.

10 Calculer l’int´egrale R 0

dt 1+t4.

11 D´eterminer la transform´ee de Fourier de la fonction t7→ 1+t12.

12 Montrer que l’application z 7→ z+iz−i est une bijection holomorphe du disque unit´e D sur un ouvert `a pr´eciser.

II Exercices

Exercice 1 Soient f1, ... , fn des fonctions holomorphes sur un ouvert connexe. On suppose que la fonction Pn

1 |fi|2 est constante. Montrer que toutes les fi sont con- stantes.

Exercice 2 Soit k un entier sup´erieur ou ´egal `a 2. Montrer qu’il n’existe pas de d´etermination continue de z1/k sur le cercle T.

1

(2)

Exercice 3 Montrer que pour tout a∈C, la fonction t7→e−(t+a)2 est int´egrable sur R, et qu’on a

Z

−∞

e−(t+a)2dt= Z +∞

−∞

e−t2dt . En d´eduire la transform´ee de Fourier de la fonction t7→e−t2.

Exercice 4 En int´egrant e−z2 sur le bord des secteurs {Re; 0 ≤ θ ≤ π4}, R > 0, montrer que les int´egralesR

0 cos (t2)dtetR

0 sin (t2)dtsont convergentes et calculer ces int´egrales.

Exercice 5 En int´egrant eziz sur le bord des demi-couronnes {Im(z)≥0, ε≤ |z| ≤ R}, 0< ε < R, calculer l’int´egrale

I = Z

0

sinx x dx .

Exercice 6 Pourz ∈C\R, on d´efinit Φz :R→C par Φz(t) = 1

t−z .

1 Montrer que toutes les fonctions Φz appartiennent `a L2(R).

2 On note U le demi-plan sup´erieur {Im(z) > 0}. Soit f une fonction holomorphe au voisinage de U. On suppose que f(z) tend vers 0 quand |z| tend vers l’infini, Im(z)>0, et on suppose aussi que f :=f|R appartient `a L2(R). Montrer que pour tout point z ∈U, on a la formule de reproduction

f(z) =hfzi, o`uh , i est le produit scalaire usuel sur L2(R).

Exercice 7 Soit ϕ une fonction holomorphe au voisinage d’un segment Γ = [ia;ib]

de l’axe imaginaire. Pourz ∈C\Γ, on pose Φ(z) = 2iπ1 R

Γ ϕ(ζ)

ζ−z dζ. Montrer que pour tout point ζ ∈]ia;ib[, on a

ϕ(ζ) = lim

z→ζ Re(z)<0

Φ(z)− lim

z→ζ Re(z)>0

Φ(z).

Exercice 8 Soit f(z) = P

0 anzn une fonction holomorphe dans le disque unit´eD. 1 Montrer qu’on d´efinit une fonction holomorphe dans le demi-plan {Re(z)< 1/2}

en posant

F(z) = 1 1−z f

z 1−z

.

(3)

2 Montrer que dans le disque D(0 ; 1/2), on a F(z) =

X

n=0 n

X

k=0

Cnkak

! zn.

Exercice 9 (nombres de Fibonacci)

1 Montrer que la fonction f d´efinie par f(z) = 1−z−z1 2 est holomorphe au voisinage de 0, et d´eterminer ses coefficients de Taylor an en 0.

2 Montrer que la suite (an) v´erifie la relation de r´ecurrence lin´eaire an+2 =an+1+an.

En d´eduire que les an sont des entiers positifs. Les an sont appel´es les nombres de Fibonacci.

Exercice 10 Montrer que si f(z) =P

0 cnzn est une fonction holomorphe dans un disque D(0, R), alors on a

X

n=0

|cn|2 r2n+2 2n+ 2 = 1

2π Z

D(0,r)

|f|2dm

pour tout r < R, o`u m est la mesure de Lebesgue sur C. En d´eduire que si f une fonction holomorphe dans un ouvert Ω ⊂ C, alors, pour tout point z ∈ Ω et pour tout entier n ≥0, on a

|f(n)(z)| ≤ n!(n+ 1)1/2

√πr(z)n+1 kfkL2(Ω) ,

o`ur(z) =d(z, ∂Ω).

Exercice 11 On note m la mesure de Lebesgue sur C. Montrer que si f ∈ H(D), f(z) = P

0 cnzn, alors Z

D

|f0(z)|2 1− |z|2

dm(z) =

X

0

n

n+ 1 |cn|2 . En d´eduire qu’on a

P

n=0

|cn|2 <∞si et seulement siR

D|f0(z)|2(1− |z|2)dm(z)<+∞, et qu’on a alors

1 2

X

n=1

|cn|2 ≤ Z

D

|f0(z)|2 1− |z|2

dm(z)≤

X

n=1

|cn|2.

(4)

Exercice 12 Soit f une fonction holomorphe injective dans le disque unit´e D. En notant m la mesure de Lebesgue sur C, montrer qu’on a

m(f(D)) = Z

D

|f0(z)|2dm(z).

En d´eduire une expression de m(f(D)) `a l’aide des coefficients de Taylor de f.

Exercice 13 Soit g :D→C une fonction continue sur D, holomorphe dans D et ne s’annulant pas sur D. Montrer qu’on a

Log|g(0)|= 1 2π

Z 0

Log|g(e)|dθ .

Exercice 14 (formule de Jensen) A1Montrer que l’int´egraleI(t) =R

0 Log|t−e|dθest bien d´efinie pour toutt∈R+ et d´epend continˆument det.

A2 Calculer I(t) pour t >1, puis pour t≤1.

A3 Pour a∈C etr >0, calculer l’int´egrale R

0 Log|a−re|dθ.

B Soit f une fonction holomorphe au voisinage d’un disque ferm´eD=D(0, r), avec f(0)6= 0.

1 Montrer que f n’a qu’un nombre fini de z´eros dans D.

2On notea1, . . . , aN les z´eros def, compt´es avec leur multiplicit´e. ´Etablir la formule 1

2π Z

0

Log|f(re)|dθ = Log|f(0)|+

N

X

j=1

Log

r aj

.

Exercice 15 (in´egalit´e de Borel-Carath´eodory)

1 Soit g une fonction holomorphe au voisinage d’un disque ferm´e D(0, R), et soit v = Re(g). En consid´erant d’abord les parties r´eelles, montrer que pour tout z ∈ D(0, R), on a

g(z)−g(0) = Z

0

2z

Re−z v(Re)dθ 2π ·

2 Soit f une fonction holomorphe au voisinage d’un disque ferm´e D(0, R). Pour r ≤R, on pose M(r) = sup{|f(z)|; |z|=r} et A(r) = sup{Re(f(z)); |z| =r}. En appliquant 1 `a la fonction f−f(0), montrer que pour tout r < R, on a

M(r)≤ 2r

R−rA(R) + R+r

R−r |f(0)| ·

3 Que peut-on dire d’une fonction enti`ere dont la partie r´eelle est born´ee?

(5)

Exercice 16 (fonctions enti`eres de type exponentiel)

On dit qu’une fonction enti`ere estde type exponentiel s’il existe une constanteC telle que f(z) = O(eC|z|) quand |z| tend vers l’infini. La borne inf´erieure des nombres C v´erifiant cette propri´et´e s’appelle le type de la fonction f.

1 Montrer que les fonctions z 7→ez etz 7→sinz sont de type exponentiel 1.

2 Soit C >0, et soit f une fonction enti`ere de type exponentiel strictement inf´erieur

`

a C. On note cn les coefficients de Taylor de f.

a Montrer qu’il existe R >0 et une constante A tels que |cn|rn ≤AeCr pour tout r > R.

b En d´eduire qu’on a |cn|=O(Cen)n quand n tend vers l’infini.

3 Soit f une fonction enti`ere de type exponentielC.

a Montrer que la s´erie enti`ere P

n!cnzn+1 a un rayon de convergence au moins

´

egal `a 1/C.

b Pour |z|> C, on pose

g(z) =

X

0

n!cn

zn+1 ·

Montrer que pour toute fonction enti`ere h et pour tout r > C, on a 1

2iπ Z

∂D(0,r)

g(z)h(z)dz =

X

0

cnh(n)(0) . c Montrer que pour|z|> C, on peut ´ecrire

g(z) = 1 z

Z 0

f t

z

e−tdt . d D´eterminer la fonction g lorsque f(z) = sin(πz).

Exercice 17Montrer que la suite (tan(nz)) converge uniform´ement sur tout compact deC\R.

Exercice 18 Montrer que pour toutz ∈D, on a

Y

0

(1 +z2k) = 1 1−z .

Exercice 19Montrer que la fonctions 7→ζ(s)−s−11 se prolonge holomorphiquement au demi-plan {Re(s)>0}. On pourra ´ecrire s−11 comme une int´egrale.

Exercice 20 (prolongement m´eromorphe de Γ)

(6)

A Montrer que si z ∈Cv´erifie Re(z)>0, alors Γ(z) =

X

n=0

(−1)n n!

1 z+n +

Z 1

tz−1e−tdt .

En d´eduire que la fonction Γ se prolonge en une fonction m´eromorphe surCdont les pˆoles sont les entiers n´egatifs.

B Red´emontrer le r´esultat de A en utilisant l’identit´e Γ(z+ 1) =zΓ(z).

Exercice 21Soit a >0 et soitϕ:R→Cune fonction de classe C `a support dans [−a;a]. Montrer que la formule

F(z) = Z +∞

−∞

e−itzϕ(t)dt

d´efinit une fonction enti`ere, et que pour tout entiern ≥0, on a|F(z)|=O |z|−nea|Im(z)|

quand |z| tend vers l’infini.

Exercice 22 Le but de l’exercice est de donner une preuve du th´eor`eme de Montel n’utilisant pas le th´eor`eme d’Ascoli. On fixe donc un ouvert Ω ⊂ C et une suite (fn) ⊂ H(Ω) uniform´ement born´ee sur tout compact, et on cherche `a extraire de (fn) une sous-suite qui converge uniform´ement sur tout compact.

1 On suppose ici que Ω est un disque D(0, R). On note ck(f) les coefficients de Taylor d’une fonction f ∈ H(Ω).

a Pourk ∈ N, on pose ck = supn|ck(fn)|. Montrer que ck est fini pour tout k, et que le rayon de convergence de la s´erie P

ckzk est au moins ´egal `aR.

bMontrer que (fn) admet une sous-suite (gn) telle que toutes les suites (ck(gn))n≥0

sont convergentes. On pose ck = limn→∞ck(gn).

c Montrer que la formule g(z) = P

0 ckzk d´efinit une fonction holomorphe dans Ω et que la suite (gn) converge vers g uniform´ement sur tout compact de Ω.

2 Traiter le cas d’un ouvert Ω quelconque.

Exercice 23 Soit Ω un ouvert deC. La topologie de H(Ω) peut-elle ˆetre d´efinie par une norme?

Exercice 24 Soit Ω un ouvert de C, et soitp∈N. On pose H(Ω)p ={f ∈ H(Ω); ∃g ∈ H(Ω) : gp =f}. Montrer que H(Ω)p est ferm´e dansH(Ω)

Exercice 25 Soit (fn) une suite de fonctions holomorphes dans un ouvert Ω ⊂ C. On suppose que (fn) converge simplement vers une fonction f.

(7)

1 En utilisant le th´eor`eme de Baire, montrer qu’il existe un ouvert dense Ω0 ⊂Ω tel que la suite (fn) est uniform´ement born´ee au voisinage de chaque point de Ω0. 2 Montrer que f est holomorphe sur Ω0.

3 Essayer de trouver un exemple o`u Ω0 6= Ω.

Exercice 26 Pour λ∈C, on note eλ la fonction z 7→eλz.

1 Montrer que si L est une forme lin´eaire continue sur H(C), alors la fonction F d´efinie par

F(λ) =L(eλ)

est une fonction enti`ere, et exprimer les d´eriv´ees de F en 0.

2 Soit V un ouvert non vide de C. En utilisant 1 et le th´eor`eme de Hahn-Banach, montrer que l’espace vectoriel engendr´e par la famille (eλ)λ∈V est dense dansH(C).

Exercice 27 Soitα∈]0 ;π[; on note Sα le secteur{|Arg(z)|< α}. Montrer que sif est une fonction continue sur Sα∩D, holomorphe dansSα∩D, et ne prend que des valeurs r´eelles sur Sα∩∂D, alors f se prolonge en une fonction holomorphe sur Sα. Exercice 28 Soitf une fonction holomorphe dans D+ =D∩ {Im(z)>0}, continue surD+, et nulle sur ]−1; 1 [. Montrer que f est identiquement nulle.

Exercice 29 Soit f une fonction holomorphe born´ee dans la bande {|Im(z)| <1}.

On suppose qu’on a limx→+∞f(x) = 0. Montrer qu’on a limx→+∞f(x+iy) = 0 pour tout y∈]−1; 1[.

Exercice 30Que peut-on dire d’une fonctionϕ:R→Ccontinue `a support compact dont la transform´ee de Fourier est ´egalement `a support compact?

Exercice 31 Montrer que la formule F(z) =

Z +∞

−∞

eitze−t2dt

d´efinit une fonction enti`ere. Calculer ensuite F(ix) pour x ∈ R, et en d´eduire la valeur de F(z) pour tout z ∈C.

Exercice 32 (Fonctions de Bessel)

Pour z ∈C, on note Fz la fonction holomorphe d´efinie sur C par Fz(w) = exp

z 2

w− 1

w

·

(8)

1 On noteJn(z) len-i`eme coefficient de Laurent deFz en 0. Montrer que la fonction Jn ainsi d´efinie est une fonction enti`ere, et exprimer ses coefficients de Taylor en 0.

La fonctionJn s’appelle la fonction de Bessel d’indicen.

2 Pourn ∈N, v´erifier les relations suivantes : J−n(z) = (−1)nJn(z) ; d

dz

Jn(z) zn

=−Jn+1(z) zn ; d

dz(znJn(z)) =znJn−1(z). 3En utilisant le d´eveloppement en s´erie de Fourier de la fonctionθ 7→eizsinθ, montrer que pour tout n ∈Zet pour tout z ∈C, on a

Jn(z) = 1 π

Z π

0

cos (zsinθ−nθ)dθ .

4 Montrer que Jn est solution d’une ´equation diff´erentielle du second ordre que l’on explicitera.

Exercice 33 Soitf une fonction enti`ere non constante. Montrer que f(C) est dense dans C.

Exercice 34 D´eterminer toutes les fonctions enti`eres f v´erifiant lim|z|→∞|f(z)| = +∞.

Exercice 35 (d´ecomposition en ´el´ements simples)

Soit f une fonction rationnelle v´erifiant lim|z|→∞f(z) = 0. On note S l’ensemble des pˆoles de f, et Ra la partie principale de f en un point a ∈ S. En utilisant convenablement le th´eor`eme de Liouville, ´etablir la formule de d´ecomposition en

´

el´ements simples :

f(z) = X

a∈S

Ra(z).

Exercice 36 Soient f, g deux fonctions enti`eres v´erifiant |f(z)| ≤ |g(z)| pour tout z ∈C. Montrer quef etg sont proportionnelles.

Exercice 37 Soit f une fonction enti`ere. Pour α∈R+, on posefα(z) =f(αz).

1 On suppose que les fonctions fα, α∈R+ ne sont pas lin´eairement ind´ependantes.

Montrer qu’on peut trouver trois constantes C, α, β telles que 0≤α < β et

∀t ≥0 : M(βt)≤C M(αt) , o`u on a pos´e M(r) = sup{|f(z)|; |z|=r}.

2 Montrer que si f n’est pas polynomiale, alors les fonctions fα sont lin´eairement ind´ependantes.

(9)

3D´emontrer “`a la main” le r´esultat de2dans le cas o`u tous les coefficients de Taylor def en 0 sont tous non nuls.

Exercice 38 (injectivit´e de la transformation de Fourier)

Soit f :R→Cune fonction int´egrable dont la transform´ee de Fourier est identique- ment nulle. Le but de l’exercice est de montrer que f est nulle (presque partout) sans utiliser la formule d’inversion de Fourier.

1 Soit a∈R fix´e. On note U le demi-plan {Im(z)>0}, et pourz ∈U, on pose F(z) =

Z a

−∞

f(t)e−iz(t−a)dt .

a Montrer que F est continue born´ee sur U et holomorphe surU. b D´eterminer limy→+∞F(iy).

c Observer qu’on a F(x) = −R+∞

a f(t)e−ix(t−a)dt pour tout x ∈R, et en d´eduire que F se prolonge en une fonction enti`ere born´ee.

2 D´eduire de 1 qu’on a Ra

−∞f(t)dt = 0 pour tout a∈R, et conclure.

Exercice 39 (une caract´erisation de la fonction Γ)

A1 Montrer que la fonction Γ est born´ee dans la bande {1≤Re(z)<2}.

A2 Soit f une fonction holomorphe dans le demi-plan{Re(z)>0}. On suppose que f v´erifie les propri´et´es suivantes :

(i) f(1) = 1;

(ii) f(z+ 1) =zf(z) pour tout z;

(iii) f est born´ee dans la bande {1≤Re(z)<2}.

On pose ϕ=f −Γ.

a Montrer que ϕ v´erifie (ii), et en d´eduire que ϕ se prolonge en une fonction m´eromorphe sur C, dont les pˆoles ´eventuels sont entiers n´egatifs. Montrer enfin que ϕse prolonge en une fonction enti`ere, not´ee Φ.

b Montrer que Φ v´erifie (ii) surCtout entier, puis montrer que Φ est born´ee dans la bande {0≤Re(z)≤1}.

c D´eduire deb que la fonctionz 7→Φ(z)Φ(1−z) est constante, puis montrer que Φ est identiquement nulle.

A3 Conclure que la fonction Γ est la seule fonction holomorphe sur {Re(z) > 0}

v´erifiant les propri´et´es (i), (ii) et (iii).

B Montrer que pour tout entier k ≥2, on a

k−1

Y

i=0

Γ

z+ i k

≡(2π)12(k−1) k12−kzΓ(kz).

(10)

Exercice 40 Soit n ∈ N; on note Γn ⊂ T l’ensemble des racines (n+ 1)-i`emes de l’unit´e.

1 Pourk ∈N, calculer P

ζ∈Γnζk.

2 Montrer que pour tout polynˆome P ∈C[X] de degr´e inf´erieur ou ´egal `a n, on a

|P(0)| ≤sup{|P(ζ)|; ζ ∈Γn} .

Exercice 41 (principe du maximum pour un ouvert non born´e)

A On note U le demi-plan {Re(z)>0}. Trouver une fonction f : U →C continue surU, holomorphe dans U, born´ee sur ∂U, mais non born´ee sur U.

B Soit Ω un ouvert de C non born´e. Soit f : Ω → C continue sur Ω, holomorphe dans Ω et born´ee sur Ω.

1 On suppose qu’on a lim|z|→∞f(z) = 0. Montrer que f est born´ee et qu’on a sup|f|= sup∂Ω|f|.

2 On suppose que Ω ne rencontre pas le disque unit´e D. En appliquant 2 aux fonctions z 7→f(z)n/z, montrer qu’on a sup|f|= sup∂Ω|f|.

3 Montrer que si Ω n’est pas dense dansC, alors sup|f|= sup∂Ω|f|.

4 Que peut-on dire si Ω est dense dansC?

Exercice 42 (th´eor`eme des 3 droites; th´eor`eme des 3 cercles)

1 Soit Ω ={z ∈C; 0<Re(z)<1} et soitg : Ω→C continue, born´ee, holomorphe dans Ω. Pour x ∈ [0 ; 1], on pose Mx = supt∈R|g(x+it)|. En utilisant l’exercice pr´ec´edent, montrer que pour tout x∈[0 ; 1], on a

Mx ≤M01−xM1x.

2 Soient 0 ≤r1 < r2. On pose V ={z ∈C; r1 <|z|< r2}. Soit f :V →Ccontinue surV et holomorphe dansV. Pourr ∈[r1;r2], on poseM(r) = sup{|f(z)|; |z|=r}.

En utilisant 1, montrer que si r ∈ [r1;r2] et si θ ∈ [0 ; 1] est tel que Log(r) = (1−θ) Log(r1) +θLog(r2), autrement dit θ= Log (rLog (r/r1)

2/r1), alors M(r)≤M(r1)θM(r2)1−θ.

3 Exprimer les r´esultats de 1 et2 en termes de fonctions convexes.

Exercice 43 (Phragm´en-Lindel¨of)

On note U le demi-plan {Re(z)>0}. Soitf :U →C continue sur U et holomorphe dans U. On suppose que f est born´ee sur ∂U, et on suppose de plus qu’il existe un nombre α∈[0 ; 1[ et une constante C tels que |f(z)| ≤Ce|z|α pour tout z ∈U.

1 Soit β v´erifiant α < β <1. Pour ε >0, on d´efinit fε:U →Cpar fε(z) =e−ε(z+1)βf(z).

(11)

a Justifier la d´efinition defε, et montrer qu’on a lim|z|→∞fε(z) = 0.

b Montrer qu’on a supU|fε|= sup∂U|f|

2 Montrer que f est born´ee sur U, et qu’on a supU|f|= sup∂U|f|.

Exercice 44 (in´egalit´e de Bernstein)

Pour tout polynˆome R∈C[X], on pose kRk= sup{|R(z)|; |z|= 1}.

1 Soit P ∈C[X] v´erifiant kPk = 1; on noten le degr´e de P.

a En consid´erant le polynˆome P = XnP(1/X) et en appliquant le principe du maximum, montrer que si |z| ≥1, alors|P(z)| ≤ |z|n.

b En d´eduire que si|λ|>1, alorsQ=P−λXn a toutes ses racines dans le disque unit´e D.

2 Montrer que siQ∈C[X], alors les racines de Q0 sont dans l’enveloppe convexe de celles deQ.

3 D´eduire de 1 et 2 que pour tout polynˆome P ∈C[X] de degr´e n, on a kP0k≤nkPk .

4 L’in´egalit´e pr´ec´edente est-elle optimale?

Exercice 45 (H¨older)

1 Soit (X,A, µ) un espace mesur´e, et soient f, g deux fonctions mesurables stricte- ment positives sur X.

a On note V le rectangle {z = x+iy; 0 < x < 1, |y| < 1}, et pour z ∈ V, on pose

Φ(z) =

R f1−zgzdµ R f dµ1−z R

g dµz ·

Montrer que Φ est continue sur V, holomorphe sur V, et qu’on a |Φ(z)| ≤ |Φ(x)|

pour tout pointz =x+iy∈V.

b En appliquant le principe du maximum, montrer que pour tout x∈[0 ; 1], on a Z

f1−xgxdµ≤ Z

f dµ xZ

g dµ 1−x

. 2 D´emontrer l’in´egalit´e de H¨older.

Exercice 46 Soit f une fonction holomorphe dans le disque unit´e D. Pour r < 1, on pose

M(r) = sup{|f(z)|; |z|=r}, I1(r) =

Z 0

|f(re)|dθ 2π ,

(12)

I2(r) = Z

0

|f(re|2 dθ 2π

1/2 .

1 Montrer qu’on a I1(r)≤I2(r)≤M(r) pour toutr < 1, et que si r < s <1, alors M(r)≤ s−rs I1(r).

2a Montrer que M(r) et I2(r) sont des fonctions croissantes der.

2b Montrer que I1(r) est ´egalement une fonction croissante de r. Etant donn´´ es r < s < 1, on pourra appliquer le principe du maximum `a la fonction z 7→

R ϕ(θ)f(ze)dθ pour une fonction ϕ: [0 ; 2π]→Cconvenablement choisie.

Exercice 47 (in´egalit´e de von Neumann)

SiE est unC-espace vectoriel, on dit qu’une applicationR :Cn →Eestpolynomiale s’il existe e1, ... , eN ∈E et des polynˆomes R1, ... , RN ∈C[X1, ... , Xn] tels que

R(z1, ... , zn)≡X

i

Ri(z1, ... , zn)ei .

Lorsque E est de dimension finie, il revient au mˆeme de dire que les coordonn´ees de R(z1, ... , zn) dans une base quelconque de E sont des fonctions polynomiales de (z1, ... , zn).

1 Montrer que siR :Cn→C est polynomiale alors

|R(λ1, ... , λn)| ≤ sup

(∂D)n

|R(ζ1, ... , ζn)|

pour tout (λ1, ... , λn)∈Dn. En d´eduire, `a l’aide du th´eor`eme de Hahn-Banach, que si (E,k.k) est un espace vectoriel norm´e complexe et siR :Cn→Eest polynomiale, alors

sup

Dn

kR(λ1, ... , λn)k= sup

(∂D)n

kR(ζ1, ... , ζn)k .

2 Soit M ∈ Mn(C); on note λ1, ... , λn les valeurs propres de la matrice √

MM, o`u M = tM. En utilisant la d´ecomposition polaire, montrer qu’il existe une application Q:Cn→ Mn(C) v´erifiant les propri´et´es suivantes :

Qest polynomiale Q(λ1, ... , λn) = M

Q(z1, ... , zn) est unitaire si |z1|=...=|zn|= 1

3 On note k . k la norme sur Mn(C) subordonn´ee `a la norme hermitienne usuelle sur Cn. Montrer que si M ∈ Mn(C) v´erifie kMk ≤ 1, alors, pour tout polynˆome P ∈C[X], on a

kP(M)k ≤sup

|P(z)|; z ∈D . Exercice 48 (principe de subordination)

(13)

Soient f et F deux fonctions holomorphes dans le disque unit´e D. On suppose qu’on a f(0) = F(0) , f(D) ⊂ F(D), et que F est injective. En utilisant le lemme de Schwarz, montrer que pour tout r < 1, on a f(D(0, r)) ⊂ F(D(0, r)), et donc sup|z|=r|f(z)| ≤sup|z|=r|F(z)|.

Exercice 49 (automorphismes de D)

A Soit a∈D. Pour z 6= 1/a, on pose ϕa(z) = a−z 1−az .

1 Calculer |ϕa(ζ)| pourζ ∈∂D, et en d´eduire qu’on aϕa(D)⊂D.

2 Montrer que la restriction de ϕa `a D est une bijection holomorphe de D surD, et d´eterminer sa r´eciproque.

B Soit ϕ un automorphisme deD, i.e. une bijection holomorphe de D surD.

1 On suppose qu’on a ϕ(0) = 0. En appliquant le lemme de Schwarz `a ϕ et ϕ−1, montrer que ϕest une rotation : ϕ(z) =λz, o`u|λ|= 1.

2 Dans le cas g´en´eral, montrer que ϕ est de la forme ϕ(z) =λϕa(z), o`u |λ| = 1 et a∈D.

C(forme invariante du lemme de Schwarz)

1 En utilisant le lemme de Schwarz, montrer que si f est une fonction holomorphe surD v´erifiant f(D)⊂D, alors

f(b)−f(a) 1−f(b)f(a)

b−a 1−ba

pour tous a, b∈D, et

|f0(z)|

1− |f(z)|2 ≤ 1 1− |z|2 pour tout z∈D.

2 Pour a, b∈D, on pose

δ(a, b) = |ϕb(a)|=

b−a 1−ba

. a Montrer que si a, b, c∈D, alors δ(ϕc(a), ϕc(b)) =δ(a, b).

b En utilisant l’identit´e 1−

b−a 1−ba

2

= 1− |b|2

1− |a|2 1−ba

2 ,

montrer que si a, b∈D, alors

δ(a, b)≤ |a|+|b|

1 +|a||b| ≤ |a|+|b|

(14)

c D´eduire dea et b queδ est une distance sur Det que les ϕc sont des isom´etries pourδ. On dit que δ est la distance pseudo-hyperbolique sur le disque D.

d Comment s’´enonce le r´esultat de 1 en termes de distance pseudo-hyperbolique?

Exercice 50 Soit f : D → C continue sur D et holomorphe dans D. On suppose qu’on a f(D)⊂D, et que f s’annule en a1, ... , an ∈D avec multiplicit´esm1, ... , mn. Montrer qu’on a |f(0)| ≤ |a1|m1...|an|mn.

Exercice 51Trouver le nombre de solutions de l’´equationz5+12z3+3z2+20z+3 = 0 dans la couronne {1<|z|<2}.

Exercice 52 Soit a∈R, a > e, et soit n∈N. Montrer que f(z) = azn−ez admet n z´eros simples dans le disque unit´e D.

Exercice 53 Pour n ∈ N, on note Pn le n-i`eme polynˆome de Taylor de la fonction exponentielle,

Pn(z) =

n

X

0

zk k! , et on note Zn l’ensemble des z´eros dePn.

1 Montrer que Rn = inf{|z|; z ∈Zn}tend vers l’infini avec n.

2 En appliquant convenablement le th´eor`eme de Rouch´e, montrer que pour tout n∈N, on a

Zn⊂D(0,2n). Exercice 54 (fonctions implicites)

A Soit f une fonction holomorphe au voisinage d’un disqueD(0, r) et ne s’annulant pas sur ∂D(0, r).

1 Soitϕune autre fonction holomorphe au voisinage deD(0, r). Exprimer l’int´egrale 1

2iπ Z

∂D(0,r)

f0(z)

f(z) ϕ(z)dz

`

a l’aide des z´eros def situ´es dans le disqueD(0, r).

2 On suppose que f admet un seul z´ero a dans le disque D(0, r), et que ce z´ero est simple. Exprimer a par une formule int´egrale.

B Soit r = 1/√

3, et soit V le disque D(0,2r/3).

1Montrer que si λ∈V, alors il existe un uniquez ∈Cv´erifiant|z|< retz3+z =λ.

On pose z =f(λ).

(15)

2 Montrer que pourλ∈V, on a f(λ) = 1

2iπ Z

∂D(0,r)

ζ(3ζ2 + 1) ζ3+ζ−λ dζ .

En d´eduire que la fonction f est holomorphe dans V, et trouver son d´eveloppement en s´erie enti`ere.

CMontrer que siλest assez proche de 1, alors l’´equationz4−5z+λ= 0 admet une unique solution dans le disque unit´eD. Montrer que ϕest holomorphe au voisinage de 1, et trouver son d´eveloppement en s´erie enti`ere au voisinage de 1.

Exercice 55 (Hurwitz)

Soit Ω un ouvert connexe de C, et soit (fn) une suite de fonctions holomorphes sur Ω. On suppose que (fn) converge dans H(Ω) vers une fonctionf.

1 Montrer que si les fn ne s’annulent jamais, alors ou bienf ne s’annule jamais, ou bien f est identiquement nulle.

2 Montrer que si les fn sont injectives, alors ou bien f est injective, ou bien f est constante.

Exercice 56 Calculer I1 = Z

0

dx

1 +x6 etI2 = Z +∞

−∞

dx (x2+x+ 1)2·

Exercice 57 Soit n un entier strictement positif . D´eterminer la transform´ee de Fourier de la fonctiont 7→ 1

1 +t2n. Exercice 58 Calculer l’int´egrale

Z 0

sin2x x2 dx.

Exercice 59 Soit n un entier au moins ´egal `a 2, et soit α v´erifiant 1−n < α < 1.

Calculer

I = Z

0

dx xα(1 +xn) · Exercice 60 Pour α∈]−1 ; 1 [, calculer l’int´egrale

Iα = Z

0

xαLogx x2−1 dx apr`es avoir justifi´e son existence.

Exercice 61 (calculs de sommes)

(16)

A Soit F = P/Q une fonction rationnelle n’ayant aucun pˆole entier, avec de plus deg(Q)≥deg(P) + 2.

1 Pourn ∈N, on note Rn le carr´e de sommets (±(n+12),±(n+12)). Montrer qu’on a

n→∞lim Z

∂Rn

F(z)

tan(πz)dz = 0 = lim

n→∞

Z

∂Rn

F(z) sin(πz)dz . 2 On note P l’ensemble des pˆoles de F. Etablir les formules

+∞

X

−∞

F(n) = −X

p∈P

Res

F(z) tan(πz), p

,

+∞

X

−∞

(−1)nF(n) = −X

p∈P

Res

F(z) sin(πz), p

.

B Calculer les sommes suivantes.

S1 =

X

1

1

n2 ; S2 =

X

0

1

n2+a2 , 0< a <1 ; S3 =

+∞

X

−∞

(−1)n

n2+a2 , 0< a <1 ; S4 =

X

0

1

n2−a2 , a∈C\Z; S5 =

X

1

1

n2k =ζ(2k) , k∈N.

Exercice 62 (somme binˆomiale)

1a Montrer que pourk, n∈N, k≤n, on a Cnk = 1

2iπ Z

∂D

(1 +z)n zk+1 dz . 1b En d´eduire la majoration C2nn ≤4n.

2 Calculer l’int´egrale

I = Z

∂D

dz z2−3z+ 1 · 3 En utilisant1 et 2, ´etablir la formule

X

0

5−nC2nn =√ 5.

Exercice 63 (sommes de Gauss)

Dans tout l’exercice, n est un entier strictement positif.

(17)

1 Soient ε , R v´erifiant 0< ε <1/2 et ε < R. On note Qε,R le rectangle de sommets

±iR, n2 ±iR, et on pose Kε,R={z ∈Qε,R; |z| ≥ε , z− n2

≥ε}. Dessiner Kε,R, et montrer qu’on a

Z

∂Kε,R

e2iπz2/n

e2iπz−1dz = X

0<k<n/2

e2iπk2/n.

2 Comparer les deux sommes X

0<k<n/2

e2iπk2/n et

n−1

X

k=0

e2iπk2/n. 3 D´eduire de 1 et 2 le calcul de la n-i`eme somme de Gauss :

n−1

X

k=0

e2iπk2/n =√

n 1 + (−i)n 1−i ·

Exercice 64 (formule des compl´ements)

A Soit α∈]0; 1[. En utilisant le th´eor`eme des r´esidus, ´etablir la formule Z

0

dt

tα(1 +t) = π sinπα·

BEn utilisant convenablement le th´eor`eme de changement de variables, montrer que pour tout α∈]0; 1[, on a

Γ(α)Γ(1−α) = Z

0

dv v1−α(1 +v)· CMontrer que pour z ∈C v´erifiant 0<Re(z)<1, on a

Γ(z)Γ(1−z) = π sinπα·

Exercice 65Le but de l’exercice est de montrer que si a est un nombre r´eel stricte- ment positif, alors, pour Re(z)>2, on a

1

Γ(z) = 1 2π

Z +∞

−∞

ea+iu (a+iu)z du . 1 Pour a >0 et λ∈R, on pose

Ia(λ) = Z +∞

−∞

eλ(a+iu) (a+iu)2 du . a Montrer que Ia(λ) est ind´ependant de a.

b En utilisant le th´eor`eme des r´esidus, calculer Ia(λ) lorsqueλ ≥0.

c Montrer que siλ <0, alors Ia(λ) = 0.

(18)

2 Soit a >0. Pour Re(z)>2, montrer qu’on peut ´ecrire Γ(z)×

Z +∞

−∞

ea+iu

(a+iu)z du= (z−1)(z−2) Z +∞

−∞

Z 0

tz−3e−(a+iu)t ea+iu

(1 +iu)2 dt du· 3 Conclure.

III Probl` emes

Probl`eme 1 (points singuliers d’une s´erie enti`ere) Dans tout le probl`eme, S =P

n≥0cnzn est une s´erie enti`ere de rayon de convergence R fini et non nul. On note f la somme de cette s´erie dans le disque D(0, R).

A (g´en´eralit´es)

On dit qu’un pointζ ∈∂D(0, R) est unpoint r´egulier pourS si la fonction f admet un prolongement holomorphe au voisinage deζ, autrement dit s’il existe un ouvert Ω contenantD(0, R)∪ {ζ}et une fonctionF ∈ H(Ω) telle queF ≡f dansD(0, R). Un point de∂D(0, R) non r´egulier pourS est dit singulier. On note Sing(S) l’ensemble des points singuliers pour S.

1D´eterminerSing(S) lorsqueS =P

n≥0znet lorsqueS =P

n≥1 (−1)n

n zn. Y-a-t-il un lien entre la r´egularit´e d’un point ζ ∈∂D(0, R) et la convergence de la s´erieP

cnζn? 2 Montrer que Sing(S) est un ferm´e de ∂D(0, R).

3 Montrer que Sing(S) est toujours non vide.

B Poura∈D(0, R), on note r(a) le rayon de convergence de la s´erie de TaylorSa= Pf(n)(a)

n! (z−a)n, et on d´efinit les points r´eguliers et singuliers pour Sa exactement comme en A.

1a Montrer que pour touta∈D(0, R), on a r(a)≥R− |a|.

1bMontrer que sia6= 0 et sir(a) =R−|a|, alors tous les points du cercle∂D(a, r(a)) sauf peut-ˆetre ζ =R|a|a sont r´eguliers pour la s´erie Sa. En d´eduire que pour a 6= 0, on ar(a) =R− |a|si et seulement si ζ =R|a|a est un point singulier pour la s´erie S.

2 On suppose que tous les coefficientscn sont positifs.

a Montrer que pour tout a∈D(0, R), on a r(a)≥r(|a|).

b En consid´erant les points du cercle{|a|=R/2}, en d´eduire, `a l’aide de1b, que le pointζ =R est un point singulier pour S (th´eor`eme de Pringhsheim).

CDans cette partie, on suppose queR est ´egal `a 1. Pourn∈N, on posesn =Pn 0 ck. 1 Montrer que pour toutz ∈D, on a f(z) = (1−z)P

n=0snzn.

2 En d´eduire que si les ck sont r´eels et si limn→∞sn = +∞, alors 1∈Sing(S).

3Le r´esultat de2est-il encore valable si on suppose seulement qu’on a limn→∞|sn|= +∞?

(19)

D Dans cette partie, S est la s´erie enti`ere P zn!.

1 Montrer que si ζ0 ∈ ∂D est de la forme e2iπα, o`u α ∈ Q, alors limr→1|f(rζ0)| = +∞.

2 Montrer que tous les points de ∂D sont singuliers pourS.

E Dans cette partie, on suppose que R = 1 et que S est de la forme S =P cnzpn, o`u la suite (pn) estlacunaire, ce qui signifie qu’il existe une constantec > 1 telle que pn+1/pn ≥cpour tout n∈N. On veut montrer que tous les points du cercle T sont singuliers pour S (th´eor`eme des lacunes d’Hadamard).

1 Montrer qu’il existe un entierM ≥1 tel que M pn+1 >(M+ 1)pn pour toutn≥0.

2 Soit Q le polynˆome 12(XM +XM+1).

a Montrer qu’on a |Q(z)|<1 pour tout z ∈D\{1}.

b On note F la fonction holomorphe d´efinie dans D par F(w) = f(Q(w)), et P

0 bmwm son d´eveloppement en s´erie enti`ere dans D. En utilisant 1, montrer que pour tout entier n∈N, on a l’´egalit´e de polynˆomes

n

X

0

ckQpk =

(M+1)pn

X

0

bmXm.

3 On suppose que le pointζ = 1 est un point r´egulier pour S.

a En utilisant 2a, montrer que F se prolonge en une fonction holomorphe au voisinage de D.

b En utilisant2b, en d´eduire une contradiction avec l’hypoth`ese faite sur le rayon de convergence de S.

4 Conclure.

Probl`eme 2 (nombres et polynˆomes de Bernoulli)

A1 Montrer que la fonction z 7→ ezz−1 se prolonge en une fonction holomorphe au voisinage de 0. On ´ecrit son d´eveloppement de Taylor en 0 sous la forme

z ez−1 =

X

n=0

Bn n! zn. Les nombresBn sont appel´es les nombres de Bernoulli.

A2 Calculer B0, B1, et montrer que pour tout n ≥2, on a

n−1

X

k=0

CnkBk= 0 . En d´eduire que les Bn sont rationnels.

A3 V´erifier l’identit´e ez1−1 = −12 +2i cotaniz2, puis montrer qu’on a B2p+1 = 0 pour tout p≥1.

(20)

A4 Montrer que la fonction z 7→ zcotanz se prolonge en une fonction holomorphe au voisinage de 0, et ´ecrire son d´eveloppement de Taylor en 0 `a l’aide des nombres de Bernoulli.

B1 Montrer que pour tout point w ∈ C, la fonction z 7→ zeez−1wz se prolonge en une fonction holomorphe au voisinage de 0. On ´ecrit son d´eveloppement de Taylor en 0 sous la forme

zewz ez−1 =

X

0

Pn(w) n! zn.

B2 Montrer que lesPnsont des fonctions polynomiales `a coefficients rationnels; plus pr´ecis´ement montrer qu’on a

Pn(w) =

n

X

0

CnkBkwk

pour tout n ≥ 0, o`u les Bk sont les nombres de Bernoulli. Les polynˆomes Pn s’appellent les polynˆomes de Bernoulli .

B3 Pour n∈N, ´etablir les relations

Pn0 =nPn−1,

Pn+1(w+ 1)−Pn(w) = nwn−1, Pn(1−w) = (−1)nPn(w). C(prolongement m´eromorphe de ζ `aC)

1a Quel est le rayon de convergence de la s´erie enti`ere PBn

n! zn? 1b Montrer que la s´erie P B2n

(2n)!

1

z+2n−1 converge normalement sur tout compact de C\{1;−1;−3;...}, et que pour z ∈Cv´erifiant Re(z)>2, on peut ´ecrire

Z 1 0

tz−1

et−1 dt= 1

z−1 − 1 2z +

X

1

B2n (2n)!

1 z+ 2n−1 · 2 Montrer que pours >1, on a

ζ(s) Γ(s) = Z

0

ts−1 et−1 dt .

3 D´eduire de 1 et 2 que la fonction ζ se prolonge m´eromorphiquement `a C. D1Constater que pour n≥1, on a (2n)!B2n = Res

1

z2n(ez−1),0 .

D2En int´egrant z2n(edzz−1) sur le bord du rectangleRN de sommets±1±i(2N+ 1)π pour tout N ∈N, montrer que si n ∈N, alors

ζ(2n) = (−1)n−1 22n−1B2n (2n)! π2n.

(21)

Probl`eme 3 (th´eor`eme de McLane)

Le but de l’exercice est de montrer qu’il existe une fonction ϕ ∈ H(C) telle que la suite (ϕ(n))n≥0 est dense dansH(C).

A Montrer que l’espace H(C) est s´eparable.

B On note T :H(C)→ H(C) l’op´erateur de d´erivation, d´efini par T f =f0. D’autre part, on d´efinit une application S : H(C) → H(C) de la fa¸con suivante : Sf est l’unique primitive de f valant 0 en 0.

1 Montrer que les propri´et´es suivantes sont v´erifi´ees :

(i)TnSnf =f pour toute f ∈ H(C) et pour tout entier n ≥0;

(ii) il existe une partie denseA ⊂ H(C) telle queTnf tend vers 0 dansH(C) pour toute f ∈ A;

(iii) il existe une partie denseB ⊂ H(C) telle queSnf tend vers 0 dansH(C) pour toute f ∈ B.

2 Montrer que si u∈ A et si v ∈ H(C), alors Tn(Snv+u) tend versv dans H(C).

3 D´eduire de 2 que si V est un ouvert non vide de H(C), alors l’ensemble {ϕ∈ H(C); ∃n≥0 Tnϕ∈ V}

est un ouvert dense de H(C).

CD´emontrer le r´esultat souhait´e.

Probl`eme 4 (fonctions elliptiques) A (g´en´eralit´es)

Soient a1, a2 deux nombres complexes non nuls lin´eairement ind´ependants sur R; on note A le “r´eseau” Za1 ⊕Za2. On dit qu’une fonction f m´eromorphe sur C est elliptique pour le r´eseauA si on af(z+a)≡f(z) pour touta∈A; autrement dit si f(z+a1)≡f(z)≡f(z+a2). D’autre part, on appelleparall´elogramme fondamental associ´e `a A tout parall´elogramme de sommets z0, z0+a1, z0 +a1 +a2, z0+a2, o`u z0 ∈C.

1 Montrer qu’une fonction enti`ere elliptique pour le r´eseau A est n´ecessairement constante.

2 Montrer que si f est une fonction elliptique pour le r´eseau A et si P est un parall´elogramme fondamental tel que∂P ne contient aucun z´ero et aucun pˆole def, alors R

∂Pf(z)dz = 0.

3 Soit f une fonction non constante elliptique pour le r´eseau A. En utilisant 2, montrer que siP est un parall´elogramme fondamental tel que ∂P ne contient aucun z´ero et aucun pˆole de f, alors le nombre de z´eros de f dans P est ´egal au nombre de pˆoles def dans P.

(22)

4 Soit f une fonction non constante elliptique pour le r´eseau A, et soit P un par- all´elogramme fondamental d´efini par un pointz0, dont le bord ne contient ni z´ero ni pˆole def.

a Montrer que I1 = R

[z0;z0+a1] f0(z)

f(z) dz et I2 = R

[z0;z0+a2] f0(z)

f(z) dz sont des multiples entiers de 2iπ.

b Exprimer l’int´egraleR

∂P zf0(z)

f(z) dz `a l’aide de a1,a2,I1 et I2.

c On note Z la somme des z´eros de f contenus dans P et P la somme des pˆoles def contenus dans P, z´eros et pˆoles ´etant compt´es selon leur multiplicit´e. Montrer que Z−P appartient au r´eseau A.

B (fonction ℘ de Weierstrass)

Soienta1, a2 deux nombres complexes non nuls lin´eairement ind´ependants surR. On note A le r´eseau Zω1⊕Zω2, et on pose A =A\{0}.

1 Montrer qu’on a P

a∈A 1

|a|3 <+∞.

2 Montrer que la formule

℘(z) = 1

z2 + X

a∈A

1

(z−a)2 − 1 a2

d´efinit une fonction m´eromorphe dans C dont les pˆoles sont les points deA.

3a Montrer que la fonction ℘0 est elliptique pour le r´eseau A.

3bObserver que℘est une fonction paire, puis montrer que℘elle-mˆeme est elliptique pour le r´eseau A.

4 Soit P le parall´elogramme de sommets ±a1±a2. D´eterminer le nombre de z´eros de℘0 situ´es `a l’int´erieur du parall´elogramme P, puis trouver les z´eros en question.

5a Montrer qu’il existe deux constantes λ , µ∈C telles que

℘(z) = 1

z2 +λz2+µz4+O(z6) au voisinage de 0.

5bMontrer que℘0(z)2−4℘(z)3+20λ℘(z) admet une limite en 0 que l’on d´eterminera.

5c Montrer que ℘ v´erifie l’´equation diff´erentielle

02−4℘3+ 20λ℘+ 28µ= 0 . Probl`eme 5 (un th´eor`eme de Paley et Wiener)

A Soit a > 0 et soit ϕ : R → C une fonction de classe C `a support dans [−a;a].

Montrer que la formule

F(z) = Z +∞

−∞

e−itzϕ(t)dt

d´efinit une fonction enti`ere, et que pour tout entier n ≥0, on a

|F(z)|=O |z|−nea|Im(z)|

(23)

quand |z| tend vers l’infini.

BSoit F une fonction enti`ere. On suppose qu’il existe un nombrea >0 tel que pour tout entier n ≥ 0, on a |F(z)| = O |z|−nea|Im(z)|

quand |z| tend vers l’infini. On veut montrer qu’il existe une fonction ϕ : R → C de classe C et `a support dans [−a;a], telle que

F(z)≡ Z +∞

−∞

e−itzϕ(t)dt .

1 Quel est le seul candidat possible pour ϕ? Montrer que ce candidat est de classe C.

2En utilisant convenablement le th´eor`eme de Cauchy, montrer que pour tout b∈R, on a

ϕ(t)≡ 1 2π

Z +∞

−∞

eit(x+ib)F(x+ib)dx . 3 D´eduire de 2 qu’on a ϕ(t) = 0 si |t|> a.

4 Conclure.

Probl`eme 6 (transformation de Laplace)

A Dans toute cette partie, f :R →C est une fonction localement int´egrable sur R et nulle sur ]− ∞; 0 [.

1a Soit s0 ∈ C, et soit x0 = Re(s0). On suppose que l’int´egrale R

0 f(t)e−ts0dt est absolument convergente. Montrer que si s ∈ C v´erifie Re(s) > x0, alors l’int´egrale R

0 f(t)e−tsdt est absolument convergente.

1b Montrer qu’il existe un unique nombre xa(f) ∈ [−∞; +∞] tel que l’int´egrale R

0 f(t)e−tsdt converge absolument pour Re(s)> xa et ne converge pas absolument pour Re(s)< xa. On dit que xa est l’abscisse de convergence absolue de Laplace de la fonction f.

1c Donner un exemple o`u xa= +∞.

2a Soit s0 ∈ C. On suppose que l’int´egrale R

0 f(t)e−ts0dt est convergente. En int´egrant judicieusement par parties, montrer que si s ∈ C v´erifie Re(s) > Re(s0), alors l’int´egraleR

0 f(t)e−tsdtest convergente, la convergence ´etant de plus uniforme par rapport `as dans tout secteur angulaire du typeSα ={s; |Arg(s−s0)| ≤α}, o`u α∈[0 ;π/2[ est fix´e.

2b Montrer qu’il existe un unique nombre xc(f) ∈ [−∞; +∞] tel que l’int´egrale R

0 f(t)e−tsdt converge pour Re(s)> xc et diverge pour Re(s)< xc. On dit que xc est l’abscisse de convergence de Laplace de la fonction f.

2c Donner un exemple o`u xc= +∞.

3 Montrer qu’on a toujours xc≤xa. Y a-t-il ´egalit´e en g´en´eral?

4 On suppose xc<+∞. Montrer que la fonction Lf d´efinie par Lf(s) =

Z 0

f(t)e−tsdt

(24)

est holomorphe dans le demi-plan {Re(s) > xc}. La fonction Lf s’appelle la trans- form´ee de Laplace de la fonctionf.

5a Soit x0 ∈R. Montrer que si l’int´egrale R

0 f(t)e−tx0dt converge, alors on a lim

x→x+0

Lf(x) = Z

0

f(t)e−txdt .

5b En utilisant a, d´eterminer la valeur de l’int´egraleI =R 0

sint t dt.

6 Dans cette question, on veut prouver l’injectivit´e de la transformation de Laplace, autrement dit montrer que si xc<+∞ et si Lf = 0, alors f = 0 presque partout.

a Etablir le r´´ esultat sous l’hypoth`ese xa(f) <+∞. On pourra faire intervenir la transformation de Fourier.

b On suppose xc(f) < +∞. Soit F la fonction d´efinie par F(x) = Rx

0 f(t)dt.

Montrer que si s ∈ C v´erifie Re(s) > Max(0, xc(f)), alors e−sxF(x) tend vers 0 quand x tend vers +∞.

cAvec les notations debmontrer qu’on axa(F)≤Max(0, xc(f)) et que si Re(s)>

Max(0, xc(f)), alors

LF(s) = 1

sLf(s) . d Conclure.

7 On suppose qu’on a xa < +∞ et qu’il existe un nombre r´eel b > xa tel que la fonction y7→ Lf(b+iy) est int´egrable sur R. Montrer que pour presque tout t∈R, on peut ´ecrire

f(t) = 1 2iπ

Z

b+iR

Lf(z)etzdz .

B Soit f : R → C localement int´egrable, nulle sur ]− ∞; 0 [. On suppose qu’on a xa(f)< +∞. Montrer que pour tout b > xa fix´e, Lf(s) tend vers 0 quand |s| tend vers +∞ et Re(s) ≥ b. On pourra commencer par le cas o`u f est de classe C1 `a support compact.

C Soit x0 ∈ R donn´e, et soit F une fonction holomorphe dans le demi-plan Π = {Re(s)> x0}. On fait les hypoth`eses suivantes :

(1) pour toutb > x0 fix´e,F(s) tend vers 0 quand|s|tend vers +∞et Re(s)≥b;

(2) pour toutb > x0, la fonction y 7→F(b+iy) est int´egrable sur R.

On veut montrer qu’il existe une fonction f : R →C continue, nulle sur ]− ∞; 0 [, v´erifiant xa(f)≤x0, et telle que Lf ≡F dans le demi-plan Π.

1a Soit b > x0. Montrer que la formule fb(t) = 1

2iπ Z

b+iR

F(z)etzdz d´efinit une fonction continue surR.

(25)

1b En utilisant le th´eor`eme de Cauchy, montrer que la fonction fb ne d´epend en fait pas de b > x0. Dans la suite, on ´ecrira donc f au lieu de fb.

2aSoitb > x0. PourR >0, on noteCR,ble demi-cercle{b+Re; −π/2≤θ ≤π/2}.

Pour t < 0, d´eterminer la limite de l’int´egrale R

CR,bF(z)etzdz quand R tend vers +∞.

2b Montrer que la fonction f est nulle sur ]− ∞; 0 [.

3 Montrer qu’on a xa(f)≤x0 et que pourx > b > x0, on peut ´ecrire Z

0

f(t)e−txdt=− 1 2iπ

Z

b+iR

F(z) z−xdz . 4 Conclure.

Probl`eme 7 (produits infinis et applications)

A Dans cette partie, on d´emontre le th´eor`eme “standard” concernant les produits infinis de fonctions.

1 On note Log la d´etermination principale du logarithme dans C\R. Montrer que si h∈Cv´erifie |h|<1, alors |Log(1 +h)| ≤ 1−|h||h| .

2Soit (fn) une suite de fonctions `a valeurs complexes d´efinies sur un mˆeme ensemble X. On suppose que la s´erie P

(1−fn) est normalement convergente.

a Montrer qu’il existe un entierN tel que Log(fn) est bien d´efinie pour n > N et la s´erie P

n>NLog(fn) est normalement convergente.

bPourn∈N, on posePn =Qn

0 fj. Montrer que la suitePnconverge uniform´ement surX vers la fonction PNeS, o`u N est choisi comme en a etS =P

n>NLog(fn).

3 Soit Ω ouvert de C, et soit (fn) une suite de fonctions holomorphes sur Ω. On suppose que la s´erie P

(1−fn) converge normalement sur tout compact.

a Montrer que la fonction f = Q

0 fn est bien d´efinie, et qu’elle est holomorphe sur Ω.

b On note Z(g) l’ensemble des z´eros d’une fonction g ∈ H(Ω). Montrer qu’on a Z(f) =S

n≥0Z(fn), la multiplicit´e d’un z´eroa ∈Z(f) ´etant ´egale `a la somme de ses multiplicit´es comme z´ero des fn.

c Montrer que si les fn ne s’annulent pas, alorsf ne s’annule pas et f0

f =

X

0

fn0 fn ,

o`u la s´erie converge uniform´ement sur les compacts de Ω.

B Le but de cette partie est de montrer que pour tout z ∈C, on a sin(πz) =πz

Y

1

1− z2

n2

.

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