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:^- c,CAHIER
DE L’ORDRE DE LA NOBLESSE
DU BAILLIAGE DE METZ,
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!*CAHIER
DE L’ORDRE DE LA NOBLESSE
DU BAILLIAGE DE METZ.
Ï
--jA
NobleïTedu
Bailliagede Metz
, atfembîéeen
vertu des Lettresde
convocationdu 7
Février1789, & de ^Ordonnance de M.
îe Lieutenant- général en datedu 16 du même mois, conhdé-
rantque
la sûreté des propriétés&
celle des in- dividusdépendent d une
conffitution fage&
inva-riable,
que
la foumiffionaux Loix
eft toujoursen
proportionde
laprote&ionque
les Peuples en reçoivent, qu’onne
peut attendrede
grands fa- criücesque de
Citoyens fortement attachés àleur Patrie&
à leurRoi
, par les liens d’un intérêtcommun, pour
répondreaux
vues bienfaifantesdu Monarque
,&
atteindreau butque
la Nation adû
fe propofer, a arrêté les articles fuivans,MA N D A T de rigueur
.
Article
Ier.Les pouvoirs
que
nousdonnons
à nosDépu»
£
lés5 n'auront
de
valeurque pendant
fefpace d'une année.IL
A
l’AfTemblée des Etats-généraux nosDéputés demanderont que
lesChambres
fe féparent,&
que
les fufFrages foient recueillis parOrdre;
ilsdéclareront en
même
temsque
notreintention ellque
la répartition de l’impôt foit égale entre tous lesOrdres
, 8c qu’il foitperçu furtoutes les claffesde
Citoyens par lesmêmes moyens &
par lesmêmes
agens, maisque
l’Ordre de la Noblefife fe réferve fes privilèges&
droits honorifiques *notamment
l’exemptionde
milice&
des loge-mens de
gensde
guerre.1 1
L
Que
les impôts actuellement établis foient dé- clarés nuis,&
qu’ils foient à l’infiantrecréésavecîe
même mode
de perceptionpour
le tems de la-tenue des Etats-
généraux
feulement.XV.
Nos Députés
, avantde
s’occuper d’aucun au- tre objet,demanderont
qu’il foitrendu une Or- donnance
qui règle la confiâtution, qui afiTure la propriété des Citoyens,&
qui mette leur liberté hors de toute atteinte.-V.
*Que
la confiitution foit invariablement fixée;que
les bafes de la repréfentation ainfique
lama*
- '
, \ -
3
«Itère
de convoquer, d’affemÙer
les Etats-géné- raux&
de recueillir les fuflrages, fort détermi- née; qu’aux dififererisOrdres foitconfervé le droitde
veto refpeélif.VI.
Que
les Etats-généraux fixent le retour pério- diquede
leurs affemblées,• quiné
pourront être' éloignésde
plus de cinq ans,&
qu’aucunimpôt
fie foit accordé
que
jufqu’à l’époque d’unenou-
velle tenue d’Etats.V
I I.Que
le pouvoir ïégiflatifappartient auRoi U
aux
différensOrdres
dé la Nation,& que
ledroitde
proportion, dacceptation
& de
refus leurap- partientrêfpeâivement.VIII.
Que
leRoi eû Chëf
fuprêinèdu
pouvoirejti^- éutif.
IX.
Que
là juûîcè ferarendue
dans desTribunaux
confHtués parlaNation,&
s’adminidrera aunoni du Roi
par des Magi'ftrats inamovibles qui tien- drontde
lui leur pouvoir.’X.
Que
lesCours
Souveraines feront refponfable#envers la Nation.
X L
Que
les Minières ferontégalementréfponfaÉfés; ènvers la Nation dès atteintes portées à la conf-4
titution,
&
des déprédationscommifes
dans leursDépartemens.
XII.
Que
tous droits&
propriétés feront inviolables,
& que
ii le bien public exigeoit des facrifices,le propriétaire feroitdédommagé
avant toute chofe.XIII.
Que
leRoi ne
pourra ni impofer niemprun-
ter fans le confentement
de
la Nation.XIV.
Que
les lettresde
cachet feront entièrement abolies, &rque
la liberté des Citoyens fera ga- rantiedu
pouvoir arbitraire.X V.
Que
le fecret des lettres confiées à la polie , loitiiwiolabkment
refpeéïé.XVI.
Que
toute efpècede Commilîion momentanée ou permanente pour
juger, foit en matière civile, criminelleou
fifcale, fera fupprimée.XVII.
Que
la libertéde
laPrefiTe foit établieavec
les modifications qui feront jugées nécefTai^espar les Etats-généraux.X V
1 1 1.1
Que
les Etats-généraux ne pourront tranfmettrePurs
pouvoirsàaucuneCommilîion
intermédiaire.X
1X.
Qi
e laLoi
quidevra
contenir ces articles im-ï
portans, fera rédigée par les Etats-généraux,
&
promulguée
avant toute délibération ultérieure.X X.
Tels font les points eflentiels, dont nos
Dépu-
tés
ne
pourront fe départir,&
nous voulonsqu’ilsfe retirent en cas d’oppolition, à
moins que
levœu de
la pluralité desdeux
tiersde
leurOrdre exprimé
dans leurs cahiers ne foit contraire au nôtre; à l’égard des articles fuivans, ils contien- nent aufîi nos intentions, mais ils ne formentpasun Mandat
rigoureux dont nosDéputés ne
puif- fent jamais s’écarter.MANDAT
1qui
rtejlpas de rigueur.
Article
Ier .
Nous
délirons qu’on ne diftingue plusque deux Ordres
en France, la Nobleffei le Tiers-état,& que
le Clergé foit réparti dans l’unou
dansl’autre fuivant fa naiffance.
IL
Qu’aucun
individu ne puifTe êtreemprifotÿé pour
faitde
police au-delàdu terme de
vingt - quatre heures,&
qu’enfuite il foit remis à fesJuges naturels
pour
être jugé fuivant lesOrdon-
nancesdu Royaume.
1 1 I.
Que
le Confeildu Roi
foit bornéaux
objets6
4
?admmidration
,&
qui! ne puiffe enaucun
cas.accorder Lettres de furféances,
évoquer
les cau- fes,ou
caffer lesJugemens
desTribunaux
cons-tituéspar la Nation.
IV.
Que
tous les impôts territoriaux foient réduitsà un
feui, fous
une
dénomination unique,& que
les capitaux placés à intérêts fur le
Roi ou
fur les particuliers acquittent lemême impôt, &
dansune
proportion égale à celle des biens-fonds, à fa réferve des créances fur l’Etat qui ontéprouvé
.des réductions,
&
dont la propriété a été tranf-ynife à titre héréditaire.
V.
Que
lesCorps
de Magidrature foient recon- nus dépolitairesdesLoix
confenties par la Nation,
que
l’exécution leur en Soit confiée fans qu’ils puifïent jamais s’oppofer àleur enregidrement.VI.
Que
cesCorps
foient revêtus par les Etatsrgénéraux
d’upe puifTance fuffifantepour
rendre des Arrêtsde
défenfe dans le casoù
l’on voudroit tenter de percevoir furles peuples des impôts qui n’auroient pas été confentis par la Nation,ou
proroger au-delàdu terme
fixé par les Etats-gé-?jîéraux
ceux
qui auroient été confentis.V
ï I.Que
tous lesTribunaux
fans exception foient fenusde motiver
IgursJugemens
?I
7
V
1 1L
Qu’il foit établi des
Commiffions pour
laréfor-mation
desLoix
civiles, criminelles,de
police,&
forefiières, à la chargede
foumettre leurtra- vail à la première ailemblée des Etats-généraux,&
cependant par provifîon qu’il foit renduune
Loipour
abolir la torture& donner un
défen- feur à l’accufé.IX.
Que
l’état de fituation des finances foitrendu
publicchaque
année par la voie de l’imprefiion.X.
Qu’il foit
donné aux Députés aux
Etats-géné- raux tous les états&
renfeignemens nécefTairespour
acquérirune
connoifTancepofitivede
la fitua- tion a&uelle des finances.XL
Qu’on
mette lesDéputés
à portée d’examiner dans le plusgrand
détail les dons, penfions, croupes,&c. &c,
fous quelque dénominationqu’ils aient été accordés.
XI L
Qu’il foit fait des réduéfions fur les grâces
non
méritées,&
fpécialement fur celles qui font ac- cordées à des perfonnes dont l’état&
la profef-fion n’en parodient pas fufceptibles.
XIII.
Que
les Etats-généraux règlentpour
l’avenkles dépenfes de
chaque Département,
XIV.
Qu’ils s’occupent
de
confiituerla dette publi-que, &
qu’ilsexaminent
à quel taux doit en être fixé l’intérêt, à raifonde
l’hypothèque qui feradonnée
par la Nation.X V.
Qu’ils réduifent
&
fixent les appanages& mai-
ionsdes Princes,
&
s’enrapportentauRoi pour
leséconomies
qu’ilvoudra
fairelui-même
dansfaMai-
fon,en
les conciliant avec l’éclat&
la dignitéqui conviennent àun
grandMonarque.
XVI.
Qu’ilss’occupent des
moyens
d’établirla balance entre la recette&
la dépenfe ordinaires,&
qu’ilspourvoient à
un
fupplémentpour
les dépenfes imprévues.XVI
I.Qu’ils confentent
à
l’aliénationincommutable
desDomaines.
XVIII.
Qu’ils ne puilîent voter
aucun impôt
qu’aprèsen
avoir vérifié lâ nécefîité,&
qu’en ce cas ilschoififlentde préférence
ceux
qui frapperoientfur les objets de luxe quine
tournent point au profitde
l’induftrie nationale.XIX.
Que
l’impôtde
la Gabelle foit fupprimé,X X.
Que
la villede Metz
conferve toujoursune
/
9
Cour
fouveraine;conformément
à fes privilèges fucceflivement reconnus&
confirmés.XXI.
Que
nosDéputés demandent
l’établiffémentk Metz
d’Ecoles de Droit public&
d’économiepoli-tique
&
publique.XXII.
Qu’il foit
demandé aux
Etats-générauxpour
la Province des Trois-Evêchés des Etats particuliers, bornésuniquement aux
objets d’adminifiration.XXIII.
Que
les recettes&
dépenfes, les travaux pu**blics
, ponts
&
chauffées, l’adminiftration deshô-
pitaux, maifons de force&
renfermeries, lesmi-
lices
&
la comptabilité des Municipalités, faffent partie de leurs fondions.XXIV.
Que
tous les ades quiémaneront
de l’autorité des Etats provinciaux foient rédigés en papier li-bre
&
affranchis de la formalitédu
contrôle.XXV.
Que
nosDéputés
s’oppofent formellement au reculementdes Barrières,&
filapluralitéaux
Etats- généraux l’emporte fur leurvœu
, qu’ils proteffent&
prennentade
de leur proteflation; qu’ils dé- clarentque
ce reculement feroit une véritable at- teinte portée à la propriété, qu’il entraîneroit la ruine de la Province,&
l’émigration de plusde
dix mille familles.ïo
XXVIJ
Que
nul Militairene
puiffe réunir fur fa tête, ni les honneurs ni les avantages pécuniaires de plufîeurs grands emplois.XXVII.
Que
ces grands emplois exigent réftdence aumoins
flxmois de l’année, afinque
le traitement quiy
efî attachéfoitconfommé
danslesprovinces,XXVIII.
Qu’il foit pris des mefures
pour empêcher
la vénalité des emplois militaires,XXIX.
Que
la conflitution militaire foitformée
fur d’autres principes, qu’elle fécondé l’efpritnationalau
lieu de le détruire,& que
jamaispour
correc-tion il ne foit infligé des coups
de
platde
fabre,
verges
&
courroies.XXX.
Que
les articles de l’Ordonnance militaire qui féparent la NoblefTeen
différentes ciaffes&
bor- nent l’avancement des Officiers, foient fupprimés,XXXI.
Que
l’Ordre de la'NoblefTe n’approuveaucune
desLoix
quiferme
l’entrée des emplois militaires à l’Ordredu
Tiers-état.XXXII.
Que
les fournitures militaires quelconquesfoient faitesparadjudication publique&
partielle ,parem»
placemens
dans lesdifferentes Provinces,ÏI
XXXIII,
Que
lesEvêques &
Bénéficiers eccléfiaftiques foientafiiijettisàneuf
moisde
réfidence au moins,XXXIV.
Que
lapluralitédes Bénéficesfoitfuppriméepour
l’avenir.
XXXV.
Que
lesBénéficiersqui réunifientpîufieursBéné-
fices dans des lieux difierens, foient tenus de ver- ferle dixième
du
revenu des Bénéficesoù
ilsneré- fideroientpas, d'ans
une
caifie defiinée aufoulage-?ment
des Pauvres.XXXVI.
Que
la condition desCurés &
des Vicaires foit améliorée.XXXVII.*
Que
lesEtats-généraux avifentaux moyens
d’ex- tirperlamendicité.XXXVIII.
Que
touslesRégnicoles,quelquefoitleurcroyan?ce, jouifient dansle
Royaume du
droitde
Cité,XXXIX.
Que
le prêt à intérêtpar fimple obligation, foit autorifé.XL.
Que
les harasfoientfupprimés danslaProvince.X L
I.Que
les Erats-Majors des Placesde
guerre qui11
feront reconnus inutiles
, foient iupprimés par ex- tindion.
XLII.
Qu’on fupprime
touslesannobliffemens parchar-ge
,pour
l’avenir, fauf àla Nation à indemniferceux
qui font aduellement pourvus.X L
11 1.Que
toutGentilhomme
puiffelaifTerdormirfano- bléfTe, fuivant l’ufagedeBretagne.X L
IV.
Que
toutcitoyend’unmérite reconnupuifTepar- veniraux
différentes placesdeMagiftrature,& que
nuln’yfoitreçuqu’il n’aitfait
preuve de
capacité.ABUS PARTICULIERS
Et locaux dont nos Députés folliciteront avec inflance
leredrejfement.
Article
Ier.ÀBUS
dans la réuniondes autorités militaire&
civile dans les
mains du Gouverneur, &
dans la poffeffionoù
il eft de préfenteraux
Officesmu-
nicipaux.
1 1
.
Abus
danslenombre
trop multipliédes grandesPlaces militaires auxquelleseftattribuéle
comman-
dement.
i3 ni.
Abus
danslesImpôtsaccefiToiresàlaTaille,danslaProvince desTrois-Evêchés
, quiluifont
Appor-
ter
un impôt
de400
mille francspour
desdépen-
fes militaires
, quidevroient être acquittées par le
Département de
la Guerre.Abus
dansl’impôtdesMarcs
deraifins, qui n’efl point également établi
, qui ne porte
que
furune
partie desHabitans de la
campagne
,&
qu’ilcon-vient
de
fupprimer,faufles droits d’autrui.V.
Abus
danslaconffitutiona&uelle desTrois-Ordresde
Metz.VI.
Abus
danslesordresparticuliersquimaintiennent leMaître-Echevin&
autres Officiersmunicipaux dans leursfondions,au-delàdu
termepour
lequelilsont été élus parleursconcitoyens.VII.
Abus
danslacompofitionde
la Municipalité,&
dansl’adminiflration générale
de
laVille.VIII.
Abus
dans lacomptabilité des fonds dela caifTe municipale,dontpartiefeulementeftfoumifeàl’exa-men &
àlavérificationdelaChambre
desComptes.
I
X.
Abus
dans l’emploi des fonds descommunica-
tions, détournés deleur véritableobjet.
X.
Abus
dans les invalions del’autorité militaire fùrf
autoritécivile.XL
Abus
dans l’acquittement desLogemens
enar- gent, lorfqu’ils font fournis parlaVilleen
nature»XII.
Abus
dans le droit de ChaiTe,que
leGouver-
neur s’eifattribué fur les terres des Seigneurs.POUVOIRS.
Nous donnons
pouvoir àM.
leBaron de
PoUTET,
Confeiller au Parlement deMetz
notre
Député
, élu au fcrutïn le14
Avril1789*
de
nous repréfenteraux
Etats-généraux indiquéspour
le27
Avril prochain, d’y proposer, delibéw fer, lïatuer&
confentïr dans l’efprit, avec les ré- ferves&
fous les conditions portées dans notreca-hier arrêté, clos
&
ligné par nous le quatre du-dit mois d’Avrih 1789. Signé a la minute,
Le Marquis d£ Chérisey, PréMent.
POUTET.
Rœderer.
Goussaud dé Mon-
TIGN.Y.
Le
Barondé
Bock.Vaudouleurs.
Boudet de
puymai- GRE.Besser.
Goussaud
d’A
N-
T
ILI.y.Faultrier
Le
Vicomtede B eau
re- paire.Le Vicomte
DE Beàure-
paire, fils.Crespin de là WoivrÈ»
Le V
te.de Lambertye;
Mey de Valombre.
Marionnele.
Le Goullon d'Hàucon-
COURT.ii Br
Y d’ârcy.Éournac de Fercourt.
Goyon
désRochettes.
de
Requin.Dosquet.
DE BoULENNE.
Ladonchamps.
Chiévres.
Chazelles,
du Régiment de Vintimille.LeVte.
de Courten.
Chazelles,
du Corps des Mineurs.Chazelles
,du Régimentd’Orléâ'ns.
Le Duchat deRurange.
de
Seillôns.Le Comte de Foucquet.
de Chazelles.
Le
Baronde Coüet.
Le
Cher,de Faultrier.
Fabert.
St.
Blaize de
Crepy.Mamiel de Marieülle.
Turmel.
Geoffroy.
Le
Cher,de Buzelet.
Goullet de
St. Paul.Dumoulin.
Macklot.
de Belchamps.
LeCher,
de Chenicoürt.
Ancillon,
fils.Midart.
Rangé.
Gérard d’Hànoncelle.
d’Ecosse.
Régnier d’Araincourt.
de Domgermain.
Thirion.
FraNCHESSÎN.
Le Baron
de
CosNE,BoURN
AGiDE BARAT DE BoNCOURfl Le Comte
d’Arros.Pottier de
Fresnois.'Gournay du
Gallois.La Chapelle de Belle- garde,
de
HaussaY.Evrard de L ongeville, Mardigny.
Le Bourgeois du Cher-
ray.Guerrier, de Comeau.
Corvissart de Bleury.
Evrard de Brazy
Joly de MaiLeroy.
deMarion de Glati
gny.Gaultier de Lamotte.
Le Comte de Latour-en- Woivre.
Le Duchat de Mancoür.
Saint-Blaise.
Le Duchat, Comte dé Burange.
dé Marion.
Le
Baronde
PlÜNKÉtt.'du Balay
,fils.
Beausire.
Le Bourgeois
Duché-'ray
, perePacquin de Vauzle- mont.
de Compagnot.
Poutet.
DE
CrESPIN.Le
Comte d’AllegrinV Frey de Neuville.
.Ferrand.
Le Baron
de
Guillemin.-de Serre.
Tinseau.
DE
LUG,JOBÂL DE
PAGNY.'Eschalard de Bourgui-
NIERE.Le
Chevalierde Fabert.
DE
CABOUILLY.Le
Baronde
Vissec.d’Alnoncourt de
Ville,de Lambert de
Rezi-court.
Des Brochers.
Le
Chevalierde Loyauté.
Le
ChevalierDE Rance.
ILe
Baronde
Blair. JLe
Cher.DE
VAREILLES.Le
Vicomte d'Auger.La Roche Girault.
Le Duchat
d'Aubigny.LeChevalier
de
Blair.Faultrier.
Cabannes.
LouisC*e.
deCourten.
George
des Aulnois.Barandiery, Comte
Dessville.Barandiery
Dessville,’Berteaux,
Secrétaire.Collationné par le Secrétaire.
Signé
Berteaux.
A METZ,
chez laVeuve Antoine &
Fils,Imprimeur ch ROI.