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Etude des enquêtes pilotes et des verificaions post-cesitaires effectuées en Afrique dans le cadre des recensements démographiques

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(1)

C0MIVII3SI0S) ECOITOKIQUB POUR L'AFRIQUE

Cinguieme Conference des statistlciens africains Addis-Abeba.j 30 octobre - 10 novembre 1967

Distr.

LIMITEE

S/CN.14/CAS. 5/17

20 septembre FEAHCAIS

Originals AITOLAIS

ETDDE DES MQUETES PILOTES ET DES VERIHCATIOffS POST-CHTSITAIEES

"EPPBCTUEES EL^F AHIIQUE MS LE CADRE DES EECSBfSEHENTS DEiiOGSAPHIQUES

M67-1O61

(2)

B/dST. 14/CAS. 5/17

ETXffiE DSS MQ.XJETSS PILOTS ET DES VERIFICATIONS

DM3 L3 CADKE DES EJECERTSEiCEIffTS DHKOGHAPHIQUES

La quatrieme Conference des statisticiens africains a recommande qu'une etude soit entreprise sur les enquetes pilotes et les verifications :post~censitaires effectuees dans le cadre de.s enquetes demographiques en

Afrlque. Cette etude est tout particulierement opportune eu egard a la serie des recensements demographiques qui auronf lieu en 1970. Lfensemble du:programme mondial a ete enonce'dans le document des Fations

Frincipeset recofflmandations relatifs aux recensements-'de la population

de 197Q~/ >t le programme africairij decoulant des travaux du premier et

du deuxieme Groupe de travail des recensements de la population'et de 1'habitation—', a egalement ete mis au point et reproduit dans le document

2/

Eecommandations africaines concernant les recensements prevus en 1970^'.

Dans le present document, on examine critiquement et separement les enquetes pilotes et les verifications post-oensitaires qui ont ete

effectuees en Afrique dans le cadre des enquetes demogxaphiques et sur

lesquelles le secretariat de-la GEA dispose de renseignements,

X. Enquetes pilotes

Les essais preliminaires et les enquetes pilotes sont les operations

que l'on fait en general pour essayer les methodes et les techniques

q-ut seront utilisees ulterieurement pour les veritables enquetes ou les

■grands recensements. ■-"'■"■ ■ ".■■-... .;

A en juger par les renseignements disponibles? les pays airicains ont maintenant accepte l'enquete pilote comme un element de toute grande

2/ Rapport du premier Groupe de travail des recensements de la population et de l'habitation (e/CJ. 14/CAS. GPH/11)| Happort du deuxieme Groupe de

travail des recensements de la population et de l'habitation (s/Cif, 14/

CAS-5/CPH/8). . '

/ch. 1 4/cas.

(3)

B/ct. 14/GA.S. "5/17

Page 2

enquete' demographigue- Dans toutes les'gr'andes'enquetes dembgraphiques effectuees jusqu1 a present., on a toujburs1 fait- 1' essai'""au moins des- questionnaires et autres formulaires que I1on a modifies, le cas echeant?

en fonction de 1'experience acquise lors des essais prealablesia 1'execution

de l'enquete finale. Pour"presque'tous les recensements et enquetes

effectues dans la region, on a fait" des recensements experiementaux"ou

des enquetes pilotes afin da verifier si toutes les1 methOdes a utiliser

lors des grandes operations sbnt applicables, ' Ces enquetes sont presque

toujours menees dans des zones specialebent choisies"dans les diff^rentes regions des divers pays." Si, "toutefoiss'"on peut faire ces'1en<iuetee*"feur labase d'un' sdndage aleatoire",- elles:p6urront al-drs. "s^rvir -auasi -k ■ ■■

obtenir a 1'avance des' estimations ■"de 1* importance et des cara'cteristiques

de la population dans lesTimites des' marges probables d1 erreui- etablies

'pour chaque chiffre estim^o On ne saxt pas'dans quelle mesure les pays

africains ont tire partie' de cette pbss"ibiliter, mais il peut y avoir interet a ne pas la perdre" "de vue "lors de la"inise au point des futures

enquetes pilo'tes. ■ ■ - .

Certains pays sont meme alles jusqu'a faire des enquetes pilotes pour determiner le jour ou la nuit de la semaine a choisir pour les

recensements, en particulier lorsqu'il sr agissai-t -de- denoinbreiaents de

la"1 population -"presen-t-e" (de.fait).o- , ■- ..■>,.". - .■!;:.: :.:.■:■: . .L ■■■■-.■■■ . ■

"'""'':i En"Afrique? les enquetes piTotes but' pour raison'd' etre essentielle

''la ^formation du personnel des recensements ou des1 enquetes.' Au'cours des

enquetes pilotes, les agents recenseurs peuvent abquerir 1'experience

■-p-ratique des.1 trava.ux qU'ils .iauront-- a esiecuter pendant .1' operation

■■ principale.- -En-fait, oi:a pre-squ^ toujourB. :charge les vTecenseurs .des

grandes enquetes pilotes de diriger les agents des enquetes ou recensements

generaux.

j_/ Pxincipes et reoommandations relatifs aux recensements de la population prevus en 197O? Nations Unies3 n°. de vente: 67.XVII. 33 Nations Uhies,

lew York,, 19 67. ' " "

(4)

E/C2J. H/CAS. 5/17

Page 3

Grace aux enquetes pilotes3 le personnel /d.es.burea.ux ,de..-s.tat±atique'■■

peut egaiement reviser les codes et les. listes codees et aussi acquerir une certaine experience du traitement effectif des donnees du reoeuBement que ce soit au stade. du bureau cu de I1atelier mecanographique- A l'un et 1'autre stade? les documents de 1'enquete pilote servent a fermer du personnel et a etablir les nor.mes du controle de la qualite q.ui sont essentielles au traitement de 1'information statistique.

En Afrique? on a fixe aux enquetes pilotes les autres ob.je.ctifs suivantss .

a) Verifier si les cartes des zones de denombrement etaient bien

etabliesg - ■

b) determiner si les enqueteurs avaient re^u une bonne formation^

c) evaluer le taux d1emissions et drerreurs des agents recenseursg d) determiner le nombre d'agents. qu'un contrt)leur peut effectivement e) evaluer 1'efficacite de I.1 organisation des recensements. sur le

f) determiner la rapidite.:des recenseursjj .

.g), connaitre la precision.des estimations de la population des zones

h) determiner, la frequence relative .des non-reponsesg

i) determiner cette frequences le cas.eoheant, pour certains groupes .

de population^ . ;

j) evaluer 1'efficacite de la publicite faite en faveur du reasasement^

k) determiner l'utilite de la chronologie des evenements.passespour

estimer 1'age^ . ...

l) etudier les caracteristxques demographiques? en particulier la

ou il n'existe pas de renseignements a ce sujet. . .

Des rapports etablis par- differents pays? il ressort que les enquetes

pilotes ont toyjours ete utiles, en particulier dans les domaines suivahtsg

modification des questionnaires, formation des agents recenseurs? cartes

des zones de denombrementj et parfois meme3 date de 1(enquete ou du recensement principal.

(5)

E/C2T, 14/GAS-5/1T

Page -4,, ■."-...'.

II, .-Verifications post-censitaires . ■ . ..

Pour etudier la nature des verifications post-censitaires qui ont ete esecutees dans la region;, il" faut faire une distinction entire les pays de l*Afrique de l'est et les autres en raison des differences entre les methodes .appliquees' aux .recensements demographiques. -■■.-..

Au Kenya5 en Tanssanie. et en Cigan&a, les recensements. ont ete faits a 1'aide de questionnaires detaillee dans les zones urbaines tandis que, dans les zbnes: rurales, on s'est limite au denombrement des groupes de population selon 1'age et le sexe, Apres le veritable denombreraent^ on

a entrepris dans .les zones ruraless. des enquetes par sondage pour obtenir des renseignements plus detailles« On peut considerer que ces enquetes,

malg^e: leur cotLVerture limitee, sont des verifications post-censitaires car elles repondent a certains des objectifs des enquetes specialement concues pour evaluer les operations censitaires. .

Bans d1autres pays, les verifications post-censitaires etaient aussi des enquetes par sondage posterieures au recensement, mais les deux

operations avaient la meme oouverture geographique. ICn dehors de leur premier but qui etait de verifier la precision des resultats de lfoperation principales les verifications post-censitaires avaient parfoisdeux

autres objectifs. Le premier etait de profiter d'une operation mieux dirigee par des enqueteurs plus competents pour reunir des renseignements q_ue 1' on n'avait pas pu obtenir avec un degre de precision suffisant lors

de l?ehq.uete principale. Le second etait de verifier l'ezactitude des renseignements les plus detaillees obtenus au cours' du recensement. A

cette fin5 on reprend pour 1'enquete post-censitaire certaines des questions posees lors du recensefflent et I1on compare un echantillon des reponses avec les questionnaire correspondants du recensementj be q.ui permet de verifier, dans le,detail, les donnees individuelles.de ceux qui ont ete denombres au cours des deux operations, et les caracteristiques relatives a ces

derniers. . ■ . . .

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14/CAS- 5/17

Page 5 ' '

i) Qbjeotifs des verifications post-censitaires en Afrique

Eta Afrique, tout, c.omme ailleurs?. on a fixe aux .verifications post- censitaires trois. grands objectifs % premierement, verifier la couverture des .recensements? deuxiemonient} oontroler le degre d'err-eur ou I1 exactitude de.s renseignements.reunis et troisiemement, recueillir de .nouvelles donnees.

Toutes les operations post~oensitaires n'ont pas ete cependant

organisees en fonction de ces trois objectifs. ..D'apres les renseignements disponibleB3 toutes ces operations visaient le premier d'entre eux et q.uelques-unes le troisieme0 Quant au deuzieme3 il etait rarement

envisage^ il nry a en fait que le Ghana q_ui ait publie les resultais de son enguete de I960 (GhaBja_Surve£)»

ii) : Interval le entre la date tie. 1'enquete .ou du repenseraent principal

■ ■ et celle: de la .verification post-censitaire. . ■ .

Les pays-n'indiquent generalement pas9 dans leurs publications, 1'intervalle entre la date du recensement ou du denombrement general et

cell'e de la verification -post-'consitairej juscL-u'a present seuls le Sierra Leone9 le1" Liberia, le Togo,1 le Ghana et 1' Ougahda ont donne des renseignements exacts 'a oe suje'fc- Cette lacune'est regrettable car on pourrait peut-etres connaissant cet intervalle? ezpliquer plus facileraent,

de 1'esterieur, oertaines des differences qui existent'entre les resultats des deux operationso Au tableau 2S en a donne 1'intervalle exact entre les deux-operations pour les pays cites plus haut, -'Selon le's Tenseigneiiients disponibless la verification post-oensitaire a commence.au;Sierra Lepne et en Ouganda presque aUssit&t apres le denombrement principal tandis qu'en Liberia et au Ghana, il s'est ecoule5 dans :chaque cas? un intervalle de trois-ou quatre mois entre la nuit du recensement (debut du denombrement

general) et-le commencement de la verification post-censitaire. Au Togo,

oet intervalle a atteint un' an.-, ■■ ■

III. ^l^B—^^Pii^,^6

En general, le son&age des verifications post-censitaires etait : organise selon une dbratifioation a deux degres3 la strate etant la zone geographiquee Le premier degre enrrespondait a la liste des localites

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E/CN.14/CAS,5/17

Page 6 "■ . ''

ou des districts- de denombrement et le second etait une liste des maisons ou des menages, L'echantillon representait en general de 5 a 10 pour 100 du total de la population, sauf en Tunisie ou les zones choisies

'.groupaient environ 27 pour 100 de la population totale. Au tableau 3*

on trouvera le detail des plans de son&age adoptes par les differents

pays. ; . .

.IV. Categories d'enqu§teurs utilises

Pour toutes les verifications post-censitaires qui ont ete effectuees en Afrique et sur lesquelles on dispose de renseignements, tout conime, en general, pour les enqaetes par sondage, on a fait appel a des agents recenseurs plus qualifies et plus competents que ceux qui avaient ' ' '' execute les principales operations de recensement ou d'enque*te» . Ains.i, les enqu§teurs charges des verifications etaient presque toujours ceux qui avaient surveille les enqueteurs des grands reoensements. Merne lorsqu'il fallait completer les effectifs des controleurs des recensements, . le ..Qhoix se faisait parnii les meilleurs enqueteurs affectes aux recensements. _ Pour que les verifications post-censitaires donnent encore de meilleurs resultats, chaque enqueteur etait en general charge de denombrer vine fraction de la population plus petite que celle qui etait confiee aux enqueteurs des recensements generaux. La remuneration des enqueteurs de verification etait en general plus elevee que celle des agents des , grands recensements,, Un point qui merite d'etre releve dans le

Sierra Leone Gensus Report-^ , c'est que, dans ce pays, les enque"teurs

des verifications post-censitaires ont ete charges de districts autres que ceux ou ils avaient dirige les travaux du recensement. Ce.tte me sure tendait evidemment a eviter,.lors de la verification, toute erreur volontaire ayant pour objet de dissimuler d'autres erreurs faites au cours du

recensement. Ainsi que l'a recommande le deuxieme Groupe de travail

j/ 1963 Population Census of Sierra Leone, Vol.2, Social Characteristics,

Central Statistics Office, Freetown, 19°"5»

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S/CI. 14/CAS. 5/17

Page 7

des recensements de la population et de I1habitation, pour obtenir de meilleurs renseignements de la part des femrnes interrogees3 en*particulier sur les naissances et les deces3 il peut y avoir interet a confier5 comme 1'a fait le Soudan, les travaux de verification post-oensitaire a des fetnmes. ■'

¥. Comparaison des resultats des reoensements et des verifications post- censitaires*

Dans tous les pays sur lesquels on dispose de donnees3 on constate que, les comparaisons ont ete faites a partir des totaux. Certains payss comme le Kenyas le Ghana? le Tanganyika et I'Quganda^ ont fait des

comparaisons-a I1echelon de la region ou du district aussi.bien que la nation. Jusqu'a present., seuls les rapports du Sierra Leone et du Ghana font etat d(un,collationnement, aux fins de comparaison, des donnees individuelles relatives a, un echantillon de personnes deriombrees au cours des deux operations. Dans ces deux pays, on a tout d'abord fait

ce que 1'on peut appeler une comparaison theorique suivie d1une verification pratique sur le terrain pour lever les doutes ou resoudre les difficultes

qui subsistaient. Le rapport administratif du Ghana sur le recensement

de 1960 contient des tableaux qui font apparaitre tous les details de

ces deux, operations—'B

VI. Resultats^.generaux des verifications post-censitaires

Des resultats publies (tableau 5) sur toutes les verifications post-

censitaiifes .effectuees jusqu'alors? il ressort ce qui suit :

1. ^S^s tous les1 pays3 sauf" au Ghana et dans une -certaine mesure au Kenya? l'enquete ou le recensement general a abouti a une erreur de denombrement par defautj en particulier dans' le cas des enfants.

Cette erreur variait de 1 pour 100 au Kenya a 8S2 pour 100 au

Tanganyika. Au Ghana3 il s'agissait au contraire d'une erreur par exces evaluee; provisoirement a un chiffre de 0, 6 a 2? 5 pour 100. Au Kenyas les

\j Census Office, 19^0 Population Census of Ghana? Yol. % General Report.

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e/cist. i 4/cas." 5/17

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resultats ont reveles dans certaines zones., une erreur par exces de 1,25 pour 100 de la population total© au maximum et, -dans d'autresj une erreur par defaut dont on ne connait-pas l'ampleur^ a propos de I1analyse de la repartition selon 1'age, on a toutefois trouve q_ue le recensement general aboutissait a une lacune drenviron 1 pour 100. L1estimation finale a montre ques dans la me sure ou 1' on pouvait se fonder sur des faits et pour "les zones qui ont fait 1'objet de verifications, la " " : couverture du recensement general execute au Kenya etait correcte a 1 pour 100 pres. II y avait toutefois une reserve prevenant q_ue cette

evaluation etait fondee sur des renseignements fragmentaires et insuffisants

si bien q,u!il n* etait pas possible de se hasarder a determiner la marge'

d'erreur1reelle dont pouvaient avoir ete assujettis les resultats du .

■•■■■■ 1/ " ■ ■ ■ ' ■ ' ....:.■

recensement—'■„ ' . .... ■

2. Les .verifications ont egalement montre que les resultats de la repartition par.age fournis par les recensements par sondage ou des enquetes post-censitaires etaie.nt de. meilleure qualite que ceux des ..

enqu^tes ou.des recensements generauxs ce :.q_ui est du non".seulement a la meilleure formation des agents recenseurs choisis pour les enquetes ■ mais aussi au travail plus effioaoe qu'ils ont accompli. Ces resultats' donnent plus de poids au principe selon lequelj pour certains sujets,.

1'enquete par sondage peut etre preferable au denombrement complet. Le deuxieme Groupe de travail des recensements de la population e't-de' 1' habitation a vivement preconise ce principe lorsqu'il a recommande,

pour obtenir de Meilleurs resultats? de ne faire des denombrements complets que pour- certains.sujets, les sujets complementaires pouvant faire l'objet d'une enquete ..par sondage entreprise en meme temps que le veritable denombrement ou.apres. ...

1/ Kenya Population Census 1962,"Vol. Ill,"African Population, Statistical

Sivision? Ministry of Economic Planning and Developments octobre 1966,"

(10)

E/CU. 14/CASo 5/17 Page .9' '

VII. Lecons tirees des verifications post-oensitaires

Afin d'envisager toutes les. lecons decoulant des verifications post—

censitairesj on envisagera ce sujet sous diverses rubriques*

La pl.upart des examples cites dans la presente section se rapportent au Ghanaj seul pays qui ait publie des rapports detailles aur toutes ees experiences. On se propose de revoir cette etude a. mesure que les pays foumiront des renseignements*

■ II ne fait; auoun do.ute.que l'utilite des verifications post-censitaires en. Afrique■.n1 est plus: a prouver. On a, deja yu que tout d'abord3 les

recensements ou les grandes enquetes avaient tous une couverture incomplete et qu'a quelques exceptions press toutes ces operations avaient abouti a des omissionsj en particulier dans le cas des enfants. Le Ghana qui a fait une verification speciale sur le terrain pour savoir pourquoi

certaines maisons ou certaines personnes avaient ete omises du recensements a trouve les quelques raisons suivantes s

1. . Impossibilite d'acceier a certains villages et 'hameaux • Dans les 20nes forestieres. en particulier? les agents recenseurs avaient omis certains petits hameaux parce qu'.ils etaient d'acces difficile et que, dans certains casj meme ties villages du secteur ignoraient 1'existence d.'autres hameaus-

2.. Plan des-villages 3 De nombreux villages ayant ete construits sans plan? la disposition, des maisons engendrait la confusion chez ...certains agents, recenseurs q_uij au cours de leur travaux? sautaient

d'entre ellec. ■ . ...

3. ' ' Absenoe_s:'';" Parfoisj'los agents recenseurs oubliaient de retourner dans certaines maisons n!ayant pas mentionne sur leurs registres qu'ils n'avaient trouve personne lors de leur premiere visiten ■

■ 4* Dehombrement de groupes de population dans les lleux'publics s On a constate ques dans certains cas5 les chefs demandaient a la-population de certaines localites de se reunir dans un lieu public pour etre recenses*

Meme si les personnes denombrees de cette maniere etaient clas-sees1 par maison, celles qui refusaient de se joindre au1-groups etaient completement omisee.

(11)

B/CN. 14/CAS. 5/17 Page 10 ■ " ■

Dans le cas du Ghana en particuliers on a trouve que' les' comptages

multiples etaient dus a un certain nombre de raisons s . :

1. Exces d'enthousiasme et forte mobilite de la population, certaines personnes pouvant ainsi etre comptees.deux fois.

2. Denombrements fictifs* A titre d1example on pent citer le cass

decouvert lors de la verification post-censitaire, d'un agent recenseur qui s'etait borne a demander au chef d'un certain

village le nom des habitants d1un autre village, leqUel, ainsi que l'a revele la verification, n'existait plus" depuis: longtemps

au moment du reoensementc T * - ■ ■■

VIILApres avoir etudie la couverture des recensements et les causes q,ui Ont contribue aux erreurs de couverture lors des deux operations ou de

1'une d'entre.elles, on peut considerer les enseignements fournis par ces experiences*

1. Erreurs de denombrement s De ce q.ui precede, il ressort q.ue les agents repenseurs ne suivent pas tous les instructions gui leur ont ete

donnees et que certains d'entre eux. cherohent a se simplifier la tache

en procedant au denombrement dans les lieux publics au lieu de se rendre

dans chaq.ue maison. De nombreuses omissions viennent aussi de ce que les agents recenseurs oublient d1inscrire les maiaons ou ils devraient

faire une seconde visite. Le fait de ne pas se rendre dans les villages eloignes est aussi une cause importante d'erreuro Une autre' difficulty se presente q.uand les agents recenseurs ne comprennent pas aquelles categories de personne le recensement s'applique. Ainsi? au Kqk$&j: il

a fallu exclure des .resultats de l'enqiiete par sQndage. les donnees

relatives a une zone parce que les agents recenseurs ayaient decide

de ne pas denombrer les enfants. . , . .. t . ■ , . ■

2, Intervalle entre la date1 du reoensement et oelle de la verifications L*experience a demontre sans contestation possible .que la verification post- censitaire doit suivre d'asses pres. I1enquete ou le.recensement general?

sinon, les deux, operations deviennent independant.es et on ne peut plus

utiliser l!une stricte.ment pour verifier 1' autre. II en est ainsi..en

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E/CN.14/CAS. 5/17

Page 11

particulier dans un pays ou 1'on sait que la population est tres -mobile.

Deuxiemement; la date des deux operations doit etre fixee de maniere que 1'une d'entre elle ne tombe pas au moment ou la mobilite de la.

population est la plus faible alors que l'autre a lieu a 1'epoque ou ■ cette mobilite atteint son maximum*

3. Motions et definitions i II faut veiller a ce que les notions^

les .definitions et les methodss adoptees pour le denombrement soient .

autant" que possible les memes pour.les deux'operations* L1experience

du Ghana montre que les changements apportes aux notions et aux

definitions ou la mauvaise comprehension de ces dernieres par un groupe d'agents recenseurs se soldent par de nombreuses differences quij en fait, rendent les deux operations independantes. On sait? par exemple, qu'un grand nombre de ceux qui se chargent des entrevues posterieures au denombrementj donnent a la raaison une definition qui oblige k- classer

separement ties structures que 1' on p;eut. considerer comme des parties de maison. Ainsi? le nombre de.s mais'ons comptees lors de 1'eriquete post-censitaire etait apparemment plus eleve que celui du recensetnent, bien que d!autres verifications aient ,montre ulterieurement que ce n1 etait pas.le cas.

Xkie deuxieme difficulty vient de ce que 1' on prend la "raaison" comme unite de denombrement pour le recehsement et le "menage" comme unite pour 1'enquete post—censitaire- Cette difference a aboutis dans 1© second cas, a des omissions dans les zones ouprevaut le systeme des concessions

(ensembles de maisons). Dans beauooup de ces aonesj 1'agent recenseur

a souvent pris le nom de la personne la plus agee pour identifier la

concession (exemple ; maison de Kweku Mensa). Par ailleurss 1'agent

charge des entrevues post-censitaires n'a recense que le menage de Kmku Mensa parce qu'il vivait dans une partie de la concession au lieu de denombrer tous ceux qui vivaient dans les autres constructions faisant partie de cette derniere.

Troisiemement, c(etait enoore une erreur de demander a 1'agent recenseur d'interroger tous les elements de la population quel que soit

(13)

E/GEr. 14/GASc5/17

Page 12

leur age alors que 1'agent &e l'enquete post-censitaire devait faire la liste de toute la population- irtais n'intorroger que ceux qui etait ages de 15 a&s et plus. Cette metho&e s'est soldee par d'es omissions

concernant les enfants lors de I1enquete post-censitaire et q_ui plus'est3 elle a encourage les agents recenseurs a indiquer certaines personnes comnie n'ayant pas-15 ans de maniere a avoir .moins de travail, pour

remplir les- questionnaires- . ...

4- Identification des personnes ou des maisons. Si I1on doit faire telle ou telle forme de comparaison entre les deux denombrements et en particulier lorsqu'il ne s'agit pas des totaux, il faut- s'assurer que les definitions permettent d'identifier clairement les personnes et les maisons. Au Ghana5 il a ete parfois tres difficile de "retrouver" les

memes individus "bien qu'ils aient ete denombres lors des deux operations, la difficulty provenant du fait que ces -derniers avaient donne des noms

differents aux deux operations^ noms qui etaient tous deux corrects.

Pour cette raison, on a suggere qUfa-I1avenir, pour toute operation de ce genre? il fallait demander aux recenses tous les noms - meme s'ils en avaient quatre ou plus — par lesquels ils etaient connus differemment dans les milieux officielsj chez euxs et dans leur voisinnage. Sn oe qui

concerne les maisonsj on a eu des difficultes a faire des verifications dans;les zones- rurales parce que les agents recenseurs se servaient en general, a titre ,d'adresse3 du nom du proprietaire ou de la personne la

plus agee (exemple s. maison de Kofi Atta). Pour cette raison, lorsque

les occupants de la maison avaient change entre les.deux operations, .

1ragent de-l'enquete post-censitaire ne pouvait pas localiser ni identifier

la maison de Koffi Atta si elle tombait dans son echantillon? meme si

cette maison existait. toujours. ..■■ ■

5« Utilisation des cartes. Si I1on utilise des cartes pour delimiter les frontieres des districts de d&iombremen't, il faut que ces cartes

puissent autant que possible5 etre lues de la meme raaniere par deux

personnes. Ce qui importe davantage encore, c'est que I.1 agent de l'enquete post-censitaire soit..informe. des modifications qu'en pas de chevauchement de deux districts adjacentss deux contr&leurs du recensement ont pu

(14)

S^

E/CN. 14/CAS. 5/17-

Page 13

apporter aux .delimitations ou aux cartss. Ces modifications ont engendre? ■ a I1 occasion de deux- operations? des erreurs dans certains districts que 1'on croyait inchanges, ce qui a'amene des difficultes lors de la comparaison des donnees.concernant des m&isons ou des personnes et des differences de

couverture qui. ont rendu impossible la comparaison entre les resultats des

deux operations. . , ■

% On peut illustrer l'emploi d-e bases- imparfaites et la confusion que peut amener la definition des unites'en citant quelques

exemples tires de 1' experience du Tanganyika (1951- Sample Census).,; du K6nya (1962 Sample Census) et du Ghana (i960 Post-enumeration Survey).

Au Tanganyikaj on a pris comme unite pour la base du sondage des zones que l'on pensait homogenes mais qui ne 1'etaient pas si bien que dans

certaines d!entre elles, on a obtenu une mauvaise representation de

quelques grandes tribus. Par la suite, on a trouve que la stratification en districts aurait donne de meilleurs resultats. Au Kenya, on a decouvert que pour 1'une des stratess les effectifs de la population denombree lors

du recensement par sondage etaient bien inferieurs au cKiffre prevu parce

que la liste des exploitants prise comme base n!etait plus valable.

Au moment du depart des exploitations europeens avant l'independance, de

nombreuses exploitations avaient non seulement change de proprietaire mais elles avaient meme ete abandonnees. Les difficultes que posalt

la verification.des noms ont donne lieu a des problemes lorsqu'il 's'est

agi. d1identifier certaines maisons choisies pour la verification post- censitaire. Uh autre facteur a joue s les interpretations differences de la notion de "maison". Pour cette raison5 le Groupe de travail des

■' ■ - ■ ■ ■■ 1/" ■■■■■;>■

recensements de la population et de 1'habitation en Afrique—' ai suggere

que pour les operations futures? il serait preferable de faire le ■

recensement complet de la totalite" ou d1 une partie des districts de denombrement au lieu de chbisir certains menages ou certaines .maisons ,

pour le sondage post-censitaire* Et encore meme si I1on chciaxt la

Yoir le Rapport du deuxieme Groupe de travail des recensements de la population, et de 1!habitation, Addis-Abeba? 23 fevrier - 4 mars .19.66

(/ 14/CAS. 5/CPH/8).

(15)

E/CN. 14/CAS. 5/17

Page 14

totalite des districts de denombrement, il faudra dans certains cas proceder au pointage des maisons. Une solution serait d!insister, a titre d'exercice prelifflinaire au recensementj pour que les autorites

administratives competentes numerotent toutes les raaisons des villages.

Ce serait meme encore mieux si les pays faisaient de cette tache une activite normale de I1administration pour que Xesdites autorites n'aient pas a supporter juste avant le recensement une lourde charge qui ne leur est pas habituelle. Bien entendu; meme lorsque les maisons sont deja officiellement numerotees, il faut s'assurer, avant tout, recensement,

que ce numerotage, est complet et exact.

IX, Observations generales

En- dehors des sujets precis sur lesquels nous venons de presenter des .observations, il y a quelques points g-eneraux qu'il convient de signaler. Tout d"abord, il est faux de supposer avant une verification post-censitaire que seules certaines zones ont fait l'objet d'erreurs par exces pu par defaut lors du recensement. Au Soudan par exemple,

on a suppose que dans les zones ou le recensement avait ete fait par des homines', on,avait about! a des omissions d»enfants a cause de la tendance

qu^ont les Jnusulmans a ne pas donner le nombre exact de leurs enfants, en particulier si les,enqueteurs sont des hommes. La verification post-censitaire s'est done limitee a ces zones et a ete confiee a des femmes. Si cette verification n'avait ete faite qu'a titre d'exercice purement theorique, les resultats n'auraient pas eu tellement d'importance

mais .en fait les re.nseignements obtenus ont servi a ajuster les chiffres correspondant au recensement effectue dans les zones en question.

La derniere question concerne le libelle de certaines questions et en particulier de celles qui portent sur les evenements de 1'etat civil.

II faut toujours inclure des questions tres precises qui permettront de

controler Isr coherence interne des donnees reunies. Ainai, pour 1'enquete

post-censitaire effectuee au Ghana, e'est seuleroent aux femmes agees de

15"ans et plus'que 1'on a pose des questions sur.le nombre de leurs enfants

vivants et morts et sur le nombre de ceux qui sont nes ou morts au ♦ours

de 1'annees precedant le recensement. Ce faisant *t en particulier

(16)

E/CI. 14/CAS. 5/17

Page 15

lorsqu'il s'agissait du nombre d'enfants nes de chaque femme, on s1etait attache a connaitre le nombre d'enfants vivant avec ohacune d'entre eiles?

le nombre de, ceux qui vivaient dans' d'autres menages de la meme localite et le nombre de ceux qui vivaient ailleurs. Avec ce systeme toutefois, deux, verifications manquaients ce qui -en fait avait influe sur la quality des donne"es et en particulier des donates relatives aux deces.

Premierements on ne posait aucune question au ohef du menage sur le nombre des enfants qui etaient nes ou morts au cours de 1'annee

anterieure? ce q.ui entrainait automatiquement des omissions etant donne qu'on ne pouvait obtenir aucun renseignements sur les femme a q.ui avaient eu ou .perdu des enfants au cours de 1'annee considers©mais qui etaient decedees au moment du recensement. Ce systeme supprimait aussi tout mpyen de verifier les declarations des meres vivantes etant donne que les declarations des meres sur les naissances et les deces doivent servir a contrt)ler oelles des chefs de menage - et reciproquement - en particulier

lorsque les. noms sont enregistres*

'■ ■■" DeuxieElement, on.n'a pas. demande aux ferames.de preciser.le sexe de ileurs enfants. qu?ils soient ou non nes au.cours de 1'annee anterieure

au reoeftsement.,■ ce qui- a prive les planificateurs d'un moyen de. savoir sur q.uel sexe portait 1' erreur par defaut ou par exces et d'obtenir

une estimation grossiere du rapport de mascalinite des naissances.

Si I1on examine les verifications post-censitaires faites en Afrique

par rapport aux recommandations adoptees par 1'Organisation des Nations Uniesj il est encourageant de constater qu1en general, les pays ont suivi toutes ces recommandations sauf I1une des principales qui3 comme le

montrent les rapportss n'a ete appliquee que par quelques pays. II

s!agit du collationnement des donnees individuelles relatives aux

constructions, aux unites de logement et aux personnes - operation qui?

selon les recommandations de I1 Organisation des Nations Unie.s doit etre 1 •un des grands objectifs de toute verification, post-censitaire. Si cette recommandation n'a pas ete suivie, c'est peut-etre parce que jusqu'a

present, un seul pays s1est preoocupe de verifier 1'exactitude des

renseignemente fournis par les memes personnes au cours des deux operations.

(17)

E/CN

Page 16

On espere que les pays de la region s1 interesseront davahtage a cet aspect des travauz post-censitaires qui joue un rt>le important dans I1 evaluation des donnees fournies par les recensements ou les enquetes. On peut faire reroarquer ques meme si pour des raisons financieres, les pays ne peuvent \

pas donner beaucoup d'ampleur a ce genre de comparaisonss on peut

proceder a des verifications individuelles sur un tres petit echantillon

de questionnaires. ■

Ce qui precede et les tableaux qui suivent montrent les lacunes des donnees dont le secretariat dispose sur les verifications post-censitaires ainsi que sur l'utilite de ces verifications. On peut en deduire .qu'il n'est pas douteux que tous les recensements et toutes les enquetes sont defectueux et qu'il faut faire des verifications pour en evaluer les insuffisances. A lfinverse des essais preliminaires et des enquetes

pilotes que tous les pays de la region estiment maintenant indispensables, avant les recensements ou les enqueues, les verifications post-censitaires n'ont jusqu'a present ete effeotuees que par un petit norabre de pays et leurs resultats ne sont pas toujours connus bien que. des rapports com-

plets sur les enquetes ou recensements generaux aient ete publies. On

espere que ces lacunes seront comblees al'occasion du programme de-

recensements prevus en 1970,

(18)

E/CN. 14/CAS,5/17

Page 17

REFERENCES.

GHANA. -

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(19)

E/C3ST..14/GA3. 5/17 Page -18•' -

TABLEAU >

Hecensementsj enquetes et verifications post-censitaires de la population effectues en Afrique depuis 1955

Pays et sous-

r egion

A5RIQUE TOTAL ABKIQUE Dli.IORD

Egjpte (RAU)

Soudan Maroc Algerie

Tunisie Libve

Estimation de la population au milieu de

(en milliers)

1965

31 0 7 65 , ■

■'74 "25S"-"'■■"■

29 600 13 540 13 323 11 293

4 675 1 617

Afr. nord espa^nole 156

Ifni ■ "■ ■' AFRIQUi DE L'OUSST l

Mgeria '~y> '■

Ghana

Haute-Volta fell ■■■ ■

Cfcte-dMyoxrV' ' .

Guinee - Senegal liger

Dahomey ''■■'.'•. - -._ - Sierra Leone Togo

Liberia Mauritanie

Guinee portugaise Gamble

lies du Cap vert Sahara espagnol Ste-Helene et ses dependances

APHIQUE DU CWTRE

'■;. ...-■.54. . ' 98'238 '

57 500 -■■--"■"

7 740 4 858

4-57 6. ... :

■ ■■3"83-S-1-;.--■■ :■■

- - 3-500 ■■■ -.

3 490. 7

3 32&1'

2 365 ■ ,

2 290 1 638 1 066 920

527 330 222 48

5

33 505 Rep. dem. du Congo 15 627

Cameroun 5 229

Date .du .dernier recensement ou de la derniere enquete

2O-iix-19 60 - 17-1-1956

18-V1-196O

1-11&15-ix-60 ■■.■

1-11-1966 31-vii-1g64 3O-xii-196O ..3_1-xix-196Q^-u .;

.4^x1-1963,-: - 2O-iii-19"6O

30~ix-60-22-iv-6i

•t5_xi-6O-v-6i

xi-1957-5&:".-l"';":

•j 5'.-i3 ij _v—55-■ ■ ■' -■■ -- iv-60-viii-6i

x-59-iii-6O 25-v-310-ix-60 '

i_iV-.63 ■ ■ ■,- •;.

xi-58-ocii-6G 2-iv-62 12-xii-56 3O-xii-6O

17-iv-63

15-xii-60 31-xii-6O 21-x-56

1955-57 vi-53

Verification... ; Ppurcentage de post:-c.en.sitaire ■ la population

regionale ou sous- * regionale 're.cen—

see pour lequel -, "'".". ;■ on'a eiffectui

; ■'" " 'des verifications post-censitaires

Total oui 28S8

'' :;, . ■."■. ■' :"' : "' ' " "'" ' 42S 5 '

■:' .^'6n'' .": .'. :";,. .'■"■. ■' ■:■

Oui

Oui ■■:: ■ ■'-■■'

■ ■ ■ . .iron •.-.■:■" . ■ Oui

Ion

. ■ . 2\ion .

" ■■;■ . Ion'- ""'■"■'::. " "

;.■'"•■■ ■ '/.;",■: r-- '. . ■ ■'. 135o

■-Ion ,--■--. ,..; ■■■

"Oui '■■■'■

■ - Ion :

■ Ion ■ * "' - Ion

Ion

Ion ■" ' ''■■' ;'"

. ■ . ■ Ion ■ . ■ .; ■•. . ■

■ .- . -.Oui .-..„■.;..■■,..;"..;/■,,■..,■":■

" :6ui '

Oui Ion Ion Ion Ion Ion

Ion

1,4 Ion

Ion

\J Population africaine seulement

(20)

E/CI. 14/CAS- 5/17

Page 19

TABLEAU 1 (suite)

Reoensementss enquetes et verifications post-censitaires de la population

effectues en Afrique depuis 1955 Estimation de

Pays et sous- lfl population

region

Tchad Ruanda Burundi

Republique centra- fr.iaaine

Ee"po du Congo Gabon

Guinee equatoriale Sao Tome et lie du Prinoe

AFRIQHE DE V EST Ethiopie

Tanganyika Zanzibar Kenya Ouganda Madagascar Rhodesie

u milieu de

19 65 (milliers)

3 3 3 1

72 22 10

9

7 6

Malawi (ex-Iyassaland)4

4

Gamble (ex-Rhodesie du nord)

Somalie

lie liiaurioe et dependances Reunion lies Comores

Cote francaise des Somalis

Seychelles AUTRSS

Afrique du sud Rep. du Mozambique Angola

Lesotho

Sud-ouest africain Botswana

Souaziland

3 2

32 17 6

5

350^ no1'

210

352 940 463 268 56 441

600

179

345

365

420

551

260 000

710 500

741397 232 94 47 323

867 956

838154

574 559 375

Date du dernier recensement ou de la derniere enquete

17-xii-56 vi-vii-52

25-11-31-vii-55 1959-60

viii-xi-60 xii-6O-iv-6i 31-xii-6O

15-xii-6O

IDL

20-11<M9-viii-57

19-11 -58

15-viii-62 25-iii^i8-viii-f

3O-xi-56 10-iv-20. V. 62

26-ix-66

15-V-63

3O-vi-62 9-X-61 vii-ix—58

19 60-61 4-V-6O

6-ix-60 15-ix-6O 31-xii-6O

a-iv-66 6^-ix-6G 3-X-56 1T-vii-66

\Teriiication Pourcentage de la post- population regionale

censitaire ou sous-regionale recensee pour le—

quel on a effectue des verifications post-censitaires Ion

Ion Ion

Ion Ion Oui Ion

Ion

79S2 Ion

Oui Hon Oui

>9 Oui Oui Ion Oui

Ion Ion

Ion Ion Ion

Ion Ion

IUL Ion

Ion Ion Ion Ion Ion Ion j_/ Population africaine seulement

(21)

TABLEAUS Verificationspost-cenaitaireBeffectneesonAfrique,partype

B/CN.H/OAS.5/17 Page20 Pays

Objeotife Intervalleentrele BatereoenaementetlaverificationVerificationdeVerificationdu lacouverturedegr6d'erreur

BujetsreprisSujetsnouveaux 1.GABON 2.OHAHA TANGANYIKA 10.TOGO 11.OOGAHDA

RenaeigneraentanonRenseignementsnon diBponitalea Juin1560 diaponiblea 3mois

Qii Oui

Non Oii 3. 4. 5. 6. 7.

KENYA LIBERIA MALAWI MAROC SIERRALEOHS

1962 1962 1966 1960 Mars

Renseigneme disponibles Environ4moiB Ransaignen diaponible 1963

Oui Oui Oui Oui Oui

EenaaignemenliaHenBeigneraentanondisponibleaHenseigneraentenondiaponibles nondisponiblas 105-000livreaAge,aeie,lieudenaissanoe,Situationdefamilla,feoondita, environemploi,profession,ina-trun-mortality,formedemariage, tionapleintempsoutypedureeettypadomariage,nombre d'aotivited'fipoueee;logemsntitypeda batiment,nombredepiloea, auoerficieausol,oommoditea (lieuid'aisancaaeauonurante) ^lectrinite,inetallationspour lacuisine,alphabet!smeet religion,parent!aveclechef defamille. CUiRensaignementeNoraduchefdefamilla,tribuReligion,lieudenaiasance, ageBeulemsntnondisponibleeadultesetenfanta,aexesituationdefamille,asxe,age, race,nationalityoutribu, OuiBanaeignementsHensaignementsnondisponiblasRanaelgnementsnondisponibles nondisponiblea SeneaignementRanseignementaRenseignementanondiaponiblesRenseignementanondiaponiblea nondisponiblenondisponiblea RenseignementanonRenaeignementsnandiaponiblesOui,uniquement diaponibles.danaleadis-'

Non Non Aofit1957 1961 Aofit1959

Hanaeignenientnondisponiblf

trictao&1'oq soupgonnaitdes omiasiona d'enfanta. Oui Oui Verification partielle uniquement danaleazones ruralea

RenaeignementsRenaeignamentsnondiaponihleaRenseignementsnondiaponiblee nondiaponiblea HenaeignementsRenaeignementsnondisponiblesRenaeignementanondiaponiblea nondisponiblea NonRensaignementaTribu,Beie,groupaed'ageParentsaveclachefdefamille, nondiaponiblealieudenaiaaanoe,religion,3ge Tisl,nombred'epousea,profEB- Bion,emploi,nombred'enfante nes,nombred'enfantBvivants, nombred'enfantsmorta,enfants neBdepuisladerniereaaison aaohe,/'requentationscolaire. RenBeignementRenaeignementaRensaignamentanondiaponihleaRenaeigneraantanondisponiblea nondisponiblenondisponiblea RenseignementBTribu,aeie,grandsgroupesReligion,inatruction,naie- nondisponiblead'Sge,nomduchefdefamillesancee,lieudenaiaaance,deces.Non LithoUNECA067-456

(22)

TABLEAU3 Plansdesondageutilisespourlesverificationspost-oenaitairesenAfrique(parpays)

E/GH.14/CAS.5/17 Page21 PlanduBondage TaillaTypedesondageMethodsdeselection 1.GABON 2.GHANA 4.LIBEEIA 5.MADAGASCAR 6.MALAWI 7.MAROC 8.SIEERALEONE 9.SCUDAK 10.TANGANYIKA 12.TTTNISIE 13-

Toublesoccupanta d'unemaisonsurcinq 5pour100dala population 1/10deadistrictsde lastrateBet1/9dsa exploitationsdala strataC. Renseignemen-tsnon diaponibles Eeneeignamentsnon disponibles Renseignementsnon disponibles 10pour100des eircDescriptions electorales(rurales) 160locality 100.000personnsB 5pour100dela population 120peraonnea 20pour100dala populationdeLome1, 10pour100dela populationdesvillea de4.000habitants etplus,5pour100 deszonesrurales Zonesdesondage represent20pour 100deazonesde dfinombrement 5pour100dela population Districtsetmaisona de'nombr^sauoours durecensement Subdivisions,stations forestiereset exploitations Certainespetitea localitis Renseignemeivtanon disponifcles Villagesetmaiaons Localityougroupea delocalitesformant uneunitede1.000 personnel* Personnasd^nombrS aucouradnrecen— sement Zonesdaschefa Heneeignemen-tsnon disponibles RenBeigneraantanon disponibles Paroiesesd'aprfesle chiffredelapopu lationde1948.

Listedeedistricts etdesmateons de'nombre'B Listedesexploi tations,listsdes subdivisionset deBstations forestieres Localit6s Henseignementsnon disponiblee Reneeignementsnoa disponibles Listedeeoircons- eriptione^lsctoralee rurales ToutealesIooalit4a dupays(lesgrandss locallt^aetant divis^esetlespetites groupies,pourformer desunite'sde1.000 personnesohacune) Peraonnesd^nombrSes pardeshominesdans oertainesprovinces Listedeszonesdes obefsohefs Renseigcementsnon disponibles HenseigneroentBnon dlsponiblsB Listedesparoisses d'apresleohiffre delapopulation de1948 PopulationtotaleSondagestratifieadeuxdegr£sSeleotionsyetematiqusaupremier degre,districtsdede'nombrement groupesenquatresBtrateeBelon lenorabredeadistrictset selectionalfiatolreaystSmatique. Auaeconddegr£,aoleotion al^atoireBystSroatiquedesmaiBons dechaquezonede'nombre'e. Totaledelapopnla-SondageBtratifieadeuxdegresSystematise tionafricainedes zonesrurales. Populationtotale Populationrurale Populationtotale Populationrurale Sondageportant sur1,8millions d1habitantseeu- iementdansles sixprovinoesdu nord. Totaldelapopu lationafrioaine deszonesruralas Populationtotale Populationtotale Totaldelapopu lationafrioaine desaonesrurales

ilSatoireaplusieuredegrSsSyatematique RenseignemeotBnondisponiblesRenBeignementanondisponiblee SondageBtratifi^adeuxdegrfisHenseignementsnondisponibles Renseignementsnondisponibles.RenBeignementsnondisponibles BondageBtratifi^adeuzdegr6sSondageaystSmatique.Aupremier degrfi,150looalit^Bahoisiesavac uneprobabilityproportionnellea 1'eatimationdelapopulationdes localit^s.Audeuiiemedegr^,- selectionde10bStimentsdans ohaquelocalitychoisiepourle sondage,aveounaprobabilityde 1sur200 RenseignementBnondisponibles.Partiellementaleatoire. Bnqultepost-oenoitaireeffeatu^a pardeBfemmes(institutrices). SondagepargrappasstratifieaPremierdegreiselectionsys- deuxdegresavecuneprobabilityt^matiquedeadistrictsde proportionnellealatailleauddnombrement;deuxi^medegrfi premierdegre.selectionalSatoiredeszonesdes chefe. Renseignemantanondispoaibles RenBoignementsnondisponiblee Sondagealiatoira Reneeignementsnondisponibles 'Bensoignementsnondisponibles Selectionaleatoiredes

(23)

TABLEAU4

Detail.des agents recenseurs et oontroleurs employes pour lea verifications post-censitaires

Pays 2.KENYA 3-SIERRAV£( 4.TANGANYIKA 5.OUGANDA Agentsrecenseursetcontroleurs NombreOualitesVetiiodedeselection 1.146agentset82 controleurs 1O00agents,et 200controleurs

Oontroleursdurecen— serreni;essentiellement professeursd'ecole lissentiellement-fonc- .tionnairesetprofes- seursd'ecole RenseignementsnonControleursdu disponiblesrecensement 1.165agentset f3controleurs 3S'Sagents Renseignementnon disponible Personnescapables cleparleranglais Teilleurscontroleurs dechaqueregionchoisie plusdanscertainscasv meilleursagentsdu recensement Choixp:;.rmilescon troleursdurecensement Renseig-nementsnon disponibles Renseignementsnon disponibles Instructeursgeneraux oucontroleurs Formationre^ue Formationtheoriqueet travauxpratiquessurle terrain Formationtheori.queet travauxpratiquessurle terrain Renseignementsnon disponibles Formationthcoriqueet travauxpratiquessurle terrain Formationtheoriqueet travauxpratiques,tous deuxunesemaine.

tFJ O no

(24)

■*» TABLEAU5 E^eultataetutilitydesverificationspost-cenBitaireseffectivesenAfrique PaysMetfaodedecomparaisondes ComparaisonindividuelleCottparaisondes totauxRSeultatsd'ensemble 1.GHANA 2.KE 3.LIBERIA 4.SIEBEALEONE '5-SOUMN 6.TANGANYIKA 7.OJGANDA

Son HanseignemeatBaon disponibles Cui Won Non Son

Oii Oui Oui Oui Cui Oui

ConptagBsmultipleaprovieoii-es: antre0r6et2,6pour100dans lareceneement Erraurnettede-pour100dans lerecensement Erreurnetteatsoluedetcoinede 5pour100danslerecensement Cndseiona3,5pour100(sous reserved'aneerreurdeBondage de1,5pour100). OraiBeionede4,6pour100danale recensement Omissionade8,2pour100dansle receneemeotg6n€ral Oouverturedareoensemeotg^n^ral coneid^reemeilleurequeocelledu Bondage.TotalduBondagepour I'eissembledupaysinf^rieurde 3pour100aceluidareoeoaement.

dureoenBementUtilitedelaverification Son Non Oui Corrige"uniquementdanale districtssourniBalaveri ficationpoet-censitaire Oui AjuBt4uniqueneutdansles districtssoumisala verificationpost—censitaire. Non

Amontre1lafortemobilitedelapopulation etlanecessityd'organiseral'avenirles verificationsimmediatementapreale reoenseinent. lesinconvenientsquepr^eente l'utilieationdebasesimparfaitesdans lesenqaStesparBondage. Tendaeiag^rerlesoroissiobedu recenBement. Arevilelesinconvenientaquapresents 1'utilisationdebasesimparfaitespour lesenqueteaparBondage AmontrSquelaaouaestimationetaitdue k1'utiliBationd'unebbaaeimparfaite.Lea frontiereadesaubdivisionautiliaeea ccmmeunitesn'owtpaatoujourepuetre identifieesloredurecneEementpar sondage.

Références

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