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TD 1 : Site, situation et aménagement d’un quartier urbain : l’exemple du quartier Paris Rive Gauche (Paris 13e)

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Academic year: 2022

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TD 1 : Site, situation et aménagement d’un quartier urbain : l’exemple du quartier Paris Rive Gauche (Paris 13

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Objectifs du TD :

• Distinguer et décrire un site et une situation.

• Adopter un raisonnement multiscalaire, dans l’espace et dans le temps.

• Evaluer l’influence des conditions « naturelles » sur les choix d’implantation humaine et d’aménagement.

• Décrire et analyser les formes d’aménagement de l’espace et les choix d’urbanisme.

Introduction : Dessine ton quartier

Sur une feuille blanche, représentez le quartier autour de l’université.

I) Où sommes-nous ? Pourquoi ici ?

Question 1 : Quelles sont les caractéristiques physiques du site correspondant au quartier Paris Rive Gauche (cf. Doc 1 et 6) ? Quelles sortes d’activités ce site favorise-t-il ?

Question 2 : Quelle est la situation du quartier Paris Rive Gauche au XVIIIème siècle ? Au XIXème siècle ? Au XXème siècle ? (cf. Doc 1 à 5 et 7). Pour chaque période, identifiez à quel type d’espace correspond le quartier ?

Document 1 : Site du Campus PRG (Paris Rive Gauche) en bord de Seine. Source : Géoportail.

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2 Document 3 : Paris au XVIIIe siècle (carte de Cassini).

Le rectangle localise le document 1. Source : IGN – Remonter le temps.

Document 2 : Situation du Campus PRG dans le Sud-Est parisien.

Le rectangle localise le document 1. Source : Géoportail.

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Document 4 : Le Sud-Est de Paris au milieu du XIXe siècle (carte d’Etat-Major).

Le rectangle localise le document 1. Source : IGN – Remonter le temps.

Document 5 : Le site du Campus PRG au milieu du XXe siècle (photographie aérienne de 1949).

L’emprise spatiale est la même que le document 1. Source : IGN – Remonter le temps.

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Document 6 : Le relief de Paris vu à travers un modèle numérique de terrain.

Le rectangle localise le document 1. Source : IGN – BdAlti. Réalisation : F. Bétard.

Document 7 : Vue aérienne du quartier Paris Rive Gauche en 2008.

Source : http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/97/mirages-immobiliers/

II. L’aménagement du quartier de la bibliothèque F. Mitterrand

Question 3 : Qu’est ce qui a motivé la création de la bibliothèque F. Mitterrand ? D’après vous, pourquoi a-t-elle été installée dans la ZAC Paris Rive Gauche ? (cf. Doc 9, 10 et 12)

Question 4 : Quels sont les acteurs impliqués dans l’aménagement de la ZAC Paris Rive Gauche ? (cf. vidéo)

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Question 5 : Quels sont les principes d’aménagement du quartier ? (cf. vidéo)

Question 6 : Quelle est l’innovation architecturale qui marque la ZAC Paris Rive Gauche ? (cf.

vidéo)

Question 7 : Pourquoi l’université Paris Diderot s’est-elle installée dans la ZAC Paris Rive Gauche ? Expliquer son implantation dans le quartier. (cf. Doc 11 et 12)

Document 8 : Vue aérienne du quartier Paris Rive Gauche aujourd’hui.

Source : http://www.parisrivegauche.com/Projets-et-realisations/Le-secteur-Massena

Document 9 : La construction de la bibliothèque nationale F. Mitterrand

Source : Bnf.fr - https://www.bnf.fr/fr/histoire-de-la-bibliotheque-nationale-de-france

D’abord Bibliothèque royale, puis Bibliothèque de la Nation et Bibliothèque nationale, la Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est aujourd’hui la bibliothèque nationale de la République française. Héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge, elle est l’une des plus anciennes institutions culturelles françaises. […]

Au XXe siècle, la Bibliothèque ne cesse de s’agrandir et le nombre de salles de lecture passe de six à onze entre 1930 et 1964. Parallèlement, trois annexes sont construites à Versailles en 1934, 1954 et 1971, une à Sablé en 1980 et une autre à Provins en 1981. Mais ces extensions ne suffisent pas à résoudre les problèmes de stockage dus à l’explosion de la production imprimée.

L’arrivée de plus en plus massive des collections, ainsi que celle de nouveaux supports - notamment audiovisuels - pose des problèmes de conservation de plus en plus aigus. Le nombre de places offertes aux lecteurs est devenu insuffisant. Malgré son effort de modernisation et d’informatisation au cours des années 1980, l’établissement a du mal à s’adapter aux nouvelles conditions de la production imprimée et de la demande de lecture.

Confrontée à ces difficultés nées de la croissance de la production imprimée et de la demande culturelle, la Bibliothèque nationale doit opérer une mutation. Celle-ci intervient à un moment où les développements scientifiques et techniques ouvrent des perspectives nouvelles à l’accomplissement de ses missions, aussi bien dans le domaine de la conservation que dans celui de l’accès aux

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6 documents.

Les outils informatiques et les progrès des télécommunications renouvellent les moyens donnés à la gestion des collections et à leur repérage. Conjugués à la numérisation des textes et des images, ils enrichissent les pratiques de recherche et de lecture et ouvrent sur la consultation des documents à distance.

Le 14 juillet 1988, lors de son traditionnel entretien télévisé dans le parc de l’Elysée, le Président de la République, François Mitterrand, annonce « la construction et l’aménagement de l’une ou de la plus grande et la plus moderne bibliothèque du monde » : Cette grande bibliothèque devra couvrir tous les champs de la connaissance, être à la disposition de tous, utiliser les technologies les plus modernes de transmission de données, pouvoir être consultée à distance et entrer en relation avec d’autres bibliothèques européennes.

Le site finalement retenu pour la construction est situé en bordure de Seine, dans le XIIIe arrondissement de Paris. En août 1989, le projet de l’architecte Dominique Perrault est choisi par le président de la République au terme d’une procédure de sélection de projets par un jury international. Jack Lang, alors ministre de la Culture, annonce qu’y sera transféré la totalité des imprimés de la Bibliothèque nationale, soit dix millions de volumes.

Document 10 : La bibliothèque François Mitterrand.

Source : Bnf.fr - https://www.bnf.fr/fr/histoire-de-la-bibliotheque-nationale-de-france - © Alain Goustard / BnF)

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Document 11 : « Les quartiers Paris Rive gauche à mi-parcours » - Florence Accorsi Source : Les Echos Supplément immobilier n° 20598 du 21 Janvier 2010, p. 28

En quinze ans, Paris Rive gauche a pris forme, redessinant le profil de l'Est parisien.

Reste le plus délicat : la couverture des voies ferrées d'Austerlitz et leur urbanisation pour ressouder le 13e arrondissement à la Seine.

Plus de 50 % des objectifs de Paris Rive gauche sont réalisés. L'histoire a débuté à la fin des années 1980 avec la création de la société d'économie mixte de la Ville de Paris (Semapa), confortée en 1991 par la signature d'une convention avec la SNCF, principale propriétaire des terrains, stipulant qu'elle devait unilatéralement vendre le foncier à cette jeune société sous tutelle. Situé le long de la Seine et délimité par la gare d'Austerlitz à l'ouest et le boulevard périphérique à l'est, ce vaste territoire d'environ 130 hectares contenu entre le fleuve et les voies ferrées fut à l'époque érigé en zone d'aménagement concerté (ZAC). Son premier acte restera la Bibliothèque François-Mitterrand livrée par le jeune architecte Dominique Perrault en 1995 pour répondre à la commande du président de la République. Dans la foulée, le secteur est baptisé Paris Rive gauche en 1996.

Depuis, un énorme travail a été accompli par une succession d'acteurs, maires de Paris et du 13e arrondissement, directeurs de la Semapa - actuellement Jean-François Gueullette - et chargés d'affaires, sans compter les refontes structurelles - notamment la dichotomie entre SNCF et RFF (Réseau Ferré de France) - sans changement de perspective. « Nous ne sommes pas en concurrence avec la Défense, précise Jean-François Gueullette, nous voulons créer un, voire plusieurs quartiers vivants et équilibrés qui privilégient la mixité. » Sont d'ores et déjà réalisés 2.000 logements familiaux, toutes catégories confondues et 200 logements étudiants, des bureaux sur 450.000 m², principalement concentrés avenue Pierre-Mendès-France, des activités pour 73.000 m²et 125.000 m² dédiés à l'enseignement supérieur dont une majorité détenue par l'université Paris Diderot. Enfin, quelque 20.000 m² d'équipements de proximité complètent le quartier, sans oublier les jardins et espaces publics paysagers, point toujours sensible aux yeux des riverains. Jérôme Coumet, maire du 13e (PS) et président de la Semapa, sait pertinemment que Paris Rive gauche (PRG) - représentant environ un cinquième du 13e - fait désormais partie des « quartiers qui brillent ». Il estime cependant que ce nouvel aménagement ne bouleversera pas l'équilibre sociologique de l'arrondissement, désormais premier pôle universitaire de Paris devant le Quartier latin. En revanche, il se dit très attentif à ce que tous les programmes d'ampleur ne soient pas concentrés sur PRG. Sa principale inquiétude remet en scène l'antienne du rééquilibrage de l'Est parisien, notamment au regard des projets du Grand Paris et, plus concrètement, du combat pour le prolongement souhaité de la ligne 10 du métro.

Les acquis de l'aménagement

Pour plus d'efficacité, mais aussi de diversité, PRG a été divisé en sept secteurs, dont quatre principaux : Austerlitz, Tolbiac, Masséna et Bruneseau. Chacun a été confié par concours à un architecte-coordinateur chargé d'apporter sa vision urbaine et de suivre les projets architecturaux. Les deux plus avancés sont Tolbiac, en raison de l'impulsion donnée par la Grande Bibliothèque, et Masséna Nord, autrement appelé quartier des Grands Moulins.

Christian de Portzamparc, architecte-coordinateur, y fait à grande échelle la preuve du bien- fondé de son concept d'îlot ouvert, composé de bâtiments dissociés, de gabarits variés, et inscrit dans le profil des rues. Il s'agit de faire entrer la lumière de partout jusqu'au cœur de l'îlot et de multiplier orientations et vues. Plus de 30 architectes auront ponctuellement participé à cette aventure de quinze ans, prônant volontairement la pluralité des écritures architecturales, de l'excellence au plus ordinaire.

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Répondant à la mixité attendue, le quartier des Grands Moulins doit aussi son caractère et son animation à la présence de l'université Paris Diderot installée tant dans les bâtiments industriels historiques du site (grands moulins, halle aux farines) que dans plusieurs constructions neuves insérées dans la trame urbaine du quartier, spécialisées par enseignements. Vice-président de l'université, François Montarras revendique la définition de cette implantation imaginée dès 1995 pour fuir Jussieu et ses problèmes d'amiante dont il mesure la complication en temps et en coût. L'idée la plus difficile à faire passer fut celle d'un campus ouvert pleinement intégré à la ville, supposant outre des locaux neufs une refondation des programmes d'enseignement. « L'université doit être l'architecte de son projet », insiste le vice-président. Après cette importante première tranche, il lance un nouveau pari en recourant à la procédure du PPP (partenariats public-privé) pour les quatre implantations restantes, menée en un temps record, de la consultation en 2008 au choix du lauréat (groupement Unicité, avec GTM Bâtiments-groupe Vinci) annoncé par Valérie Pécresse en juillet dernier.

« Le quartier des Grands Moulins sera achevé en 2012 avant la fin de la mandature en 2014

», fait valoir Jean-François Gueullette. « La Semapa se réjouit d'avoir pu accueillir sur son site des signatures prestigieuses d'architectes français et étrangers et même de jeunes n'ayant jamais construit à Paris. Par ailleurs, le jugement des habitants sur le quartier des Grands Moulins est très favorable : les gens s'y sentent bien. »

Les projets à venir

« Le plus compliqué reste à faire, poursuit Jean-François Gueullette, quasiment toute cette première tranche était en plein sol. Nous allons désormais devoir passer en sur-sol, avec des dalles pour couvrir les voies SNCF. Pour cela, nous sommes tributaires du schéma ferroviaire, qui devra concorder avec nos propres échéances. Il est impossible d'imaginer une rupture de plusieurs années dans l'offre immobilière. »

Du côté de la gare d'Austerlitz, le projet semble sur de bons rails. Comaîtres d'ouvrage, la Semapa et la SNCF ont organisé un marché de définition entre quatre groupements multiprofessionnels, choisissant en juin 2007 la proposition d'Arep-Jean Nouvel-Michel Desvigne comme l'une des plus respectueuses du patrimoine et la plus facile à développer.

L'hôpital Pitié-Salpêtrière, le plus grand d'Europe avec 33 hectares, y est mis en valeur par le square Marie-Curie à proximité du métro aérien. Débarrassée de ses constructions parasites, la grande halle de la gare d'Austerlitz devient un vrai pôle multimodal, avec sur son flanc un nouvel îlot en creux comportant notamment un grand hôtel. Au mitan de ce territoire étiré sur 3,5 kilomètres, la halle Freyssinet (ex-Sernam), hier au cœur du débat sur la relocalisation du tribunal de grande instance de Paris, devrait être conservée sur plus de la moitié de sa longueur selon un scénario encore à définir. L'espace libéré permettra de construire des logements sociaux et un parking en sous-sol.

À l'extrémité est, le secteur Bruneseau exige une stratégie de reconversion encore plus volontariste, en raison notamment du périphérique, de l'échangeur et de la relation à créer avec Ivry-sur-Seine. Confié aux Ateliers Yves Lion, il repose le débat de la grande hauteur à Paris. « Ce quartier justifie une certaine emphase. Nous sommes partisans de développer des IGH, avec prudence », souligne l'architecte-coordinateur. « Nous attendons les résultats de l'enquête publique qui se déroulera du 10 février au 12 mars 2010 afin de déplafonner les immeubles d'habitation jusqu'à 50 mètres et les tours de bureaux jusqu'à 180 mètres », explique Jean-François Gueullette. Par ailleurs, une allée commerciale passant sous le périphérique est prévue pour faire le lien avec Ivry. Dans le même souci de continuité urbaine, une promenade verte traversant l'ensemble des quartiers de Paris Rive gauche est à l'étude. Le 13e arrondissement tout entier devrait déboucher sur la Seine au terme de cet aménagement géant.

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Document 12 : Quartier Paris Rive gauche, programme indicatif.

Source : SEMAPA, 2011.

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