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Sur la tectonique sur le Congo français
LAGOTALA, Henri, COUCHET, Ch.
LAGOTALA, Henri, COUCHET, Ch. Sur la tectonique sur le Congo français. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, 1932, vol. 195, p. 1090-1092
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et orientées de la même manière. Naturellement,le cristal étant retourne sur le liquide, la rotation change de sens. Au lieu de laisserflotter librement
les lames, on peut les laisser tourner autour d'une aiguille perçant ces der- nières et maintenue verticalement. Les mouvements de rotation sont un peu ralentis mais ils sont plus faciles à suivre.
Les cristaux de thymol (rhomboédrique) donnent des résultats iden- tiques à ceux d'isovaléramide. Bien qu'ils soient un peu plus denses que l'eau <'D==i,o35) ils nottent, s'ils sont en lames très minces. Dans cer- taines conditions de cristallisation, ils se présentent en plaques très aplaties suivant une face du rhomboèdre.Déposés à la surface de l'ea'u, ces cristaux se déplacent et tournent très lentement par rapport à ceux d~iso- valéramide, leur coefticient de soiubUité étant beaucoup plus faible. Les faces latérales n~ayant pas le même développement, la translation ne se fait pas en ligne droite, mais plutôt sur une circonférence. Le mouvement de rotation qui accompagne souvent cette translation n~a pas toujours le même sens. 11 change même de signe avec le même échantillon. Il est vrai qu'il faut très peu de chose pour cela. Ainsi, en appliquant un petit cristal
(i"
de côté par exemple)sur un des côtés d'une lame de 3o""°, le sens de la rotation est changé parle
fait du glissement du premier surl'arête
du rhomboèdre de ia lame.A causede la fragiHté des cristauxde thymo! pour découper des figures géométriques, il faut se servir non d'un rasoir mais d'un fil métallique chaud
(point
de fusion du thymol, 5i"). Les résultats obtenus avec ces figures sont identiques quant à la translation et à la rotation avec ceux fournis par l'isovaléramide. Le mouvement est ici plus facile à suivre, mais au bout de peu de temps il est arrêté, le degré de saturation étant atteint.Les quelques essais qui viennent d'être décrits montrent que les mouve- ments de translation et de rotation doivent être attribués à la séparation
des moléculesdu cristal provoquant la formation de courants de dijHusion
partant
de ce dernier. En somme Jes forces produisant ces mouvements rappellent ceHes qui agissent dansle
reçu! des armes a feu et dans le tour-niquet hydraulique.
TECTONIQUE. –
~'M/'
la ~?c~?H:'<~.m?' le C'O/Oy7'<]'~<-<7H'.Note de MM.
H.
LAOOTAn et Cit. CoucHET,présentée par M. L. Cayeux.L'étude détaillée de la région entre Mindouli et Boko-Songo nous a per- mis de noter.des'phénomènes tectoniques nouveaux. En plusieurs points
les assises des Grès des Cataractes et des Calcaires du Niari ont subi les unes par
rapport
aux autres des déplacements plus ou moins horizontaux déterminant des faciès de broyage, mylonites, des laminages, des surfaces de friction et la formation d'écailleset des coincements de couches.Boko-Songoles grès, sur lesquelsse trouve l'ancien posteadministratif, sont en contact anormal
par
faille avec les calcaires dans !e ravin de laLoudima à
l'Est
du poste. Ces grés présentent dans leur masse une zone broyée subhorizontale, bien distincte de la brèche sédimentaire qui se trouve plus bas, A Kingoy, ravin de la Louzounai, vallée de la Mounié, une masse de grès minéralisés est séparée vers le haut des grés compacts stériles par une zone broyée et décomposée.Près de Kibouda. au Nord de Loudima et près du concluent de la Louitzi et du Niari, Grhitutescu, dans sa mission de ig5o, a trouvé une mylonite au
contact des calcaires et des grès. C'est à Mindouli que nous avons trouvé, au contact grès-calcaires, la mylonite la plus typique. Immédiatementsous
les grès nous notons une couche formée de blocs de grès et de blocs cal- caires empâtés dans de l'argile et supportés par un
petit
lit de calcite.En dessous se trouvent des calcaires siliceux ondulés. Dans tonte la région,
en dehors de brèches sédimentaires, les calcaires présentent des niveaux écrasés, laminés avec de gros blocs coincés dansdes calcaires en plaquettes.
Les coincements de couches calcaires sont particulièrement visibles dans les travaux, miniers. C'est également dans ces
travaux
que nous avon§ pu constater le laminage d'un banc d'oolites et sa disparition dans une zone schisteuse. La surface des calcaires est fréquemment recouverte d'un enduit tatqueuxsouvent noir, qui leur donne un aspect iuptré. Ces surfaces, horizontales, sont striées.Dans ta vallée de la Mounié à Kiodi, sur le versantméridional des Monts Couéris, se trouve une véritable écaUlc de grès minératiséspar du sulfure
de cuivre. Cette écaille est formée
par
de gros blocs emparésdans
unemasse argilo-sablonneuseet entourée de tous cotés, en haut et en bas
par
des grès compacts non minéralisés. Le point le plus proche d'où aurait pu
se détacher cette masse se trouve à environ
a'
au Siad dans le voisinage des K.ingoy. Enfin non loin de là, dans le ravin de Pokodi, se trouventdes blocsde grès mineraHsés reposant sur des bancs gréseux en place, rriais non minéralisés. Aux alentours,les grès que nous avons pu étudier ne présentent aucun des caractères des blocs minératisés. ]\ous ne pouvons les expliquer que comme le résultat de l'érosion d'une écaUte semblable a celle de K-iodi.
Nous ne voulons pour t'instant qu'insister sur l'importance de ces mou-
vements et sur leur généralité. Ces déplacements horizontaux des couches pourraient,expliquer bien des anomaliesdes séries stratigraphiques et leur manque de correspondance. Le fait que les Grès desCataractesne reposent pas toujours sur les mêmes assises calcaires peut s'expliquer
par
une érosion des calcaires précédant le dépôt des grès, mais on pourrait aussi y voir le résultat de ces mouvements tectoniques provoquant de légers charriages.GÉOLOGIE. – Sur
la .MC~
d~ la c/M/'HCcan~o~c.
Note de M. Leuts JME~CACD. présentée par M. Ch. Jacob.
En
iqis,
M. Léon Bertrand et moi ( ) avons admis que la chaîne canta-brique, entre Santander et LIanes, était « formée de nappes superposées venues du Sud, déforméespar des accidents secondaires ayant produit des plis fortementdéversésau Sud et même de vrais chevauchements dans cette direction ». C'est la même interprétation que j''ai donnée en ic)2o dans mes
J~fC/MyC/M~~O~O~/HMf/<7/M 7Vg'i'OK C<~<7&?'<~C
(p.
2g5-32o).M.J.
Thoreau, ayant étudié en i(~i6 les environs de Torreiavega et Cabezon-de-la-Sal, publia en TQ~a le résultat de ses travaux (~). Tout en admettant l'existence de nappes charriées dans cette région,il
émettaitcependantune opinion différente de la mienne quant à la composition et la disposition de ces diverses nappes.
D'autre part quelques géologues espagnols, et notammentMM. Pacheco et Patac, ont contesté l'existence de nappes de recouvrementdansla cordil- lère cantabrique et leurs argumentsont été repris et appuyés en 192~ par
M.WilhelmKegeli.~).
Au cours de cet automne, en compagnie de MM.
Jacob
et Ciry,j'ai
eul'occasion de revoir une partie de la région cantabriqueet les observations que nous avons faites contradictoirement sur le terrain
~n&'d'
rc/'<~e/M?M'i!6'yïc<?~ynappes que /'<K~/M<?~M' et à rectifier mes conclusions antérieures.
ï.
La j~M~<? ~eLc&c/ –
L'examen attentif des couches noires de Lebena nous a montré que leur analogie avec les marnes albiennes est toutà fait locale et superficielle.
On est en présence d'un complexe de schistes très foncés alternant avec (~) ~K~. 6'oc. ~'o~. <~c jF'aHcc, 4" séné. H, tgta, p. ao~-5)5.
(°)
,b~
~'7/s'~7M~ ~t'-o/o~Kf r6~n'er~7e Je Z,oMt'<?/M.3, )Qa5,p.
tg-t 'i~.(")