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Les animaux en grande section de maternelle

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Texte intégral

(1)

IUFM SITE DU BOURGET

ACADEMIE DE CRETEIL Année scolaire 2000/2001

Dossier professionnel de DUSART Marjorie,

complété par Jean-Pierre Geslin, professeur à l’IUFM du Bourget.

Les animaux en grande section de maternelle

Séquences menées lors du 1er atelier professionnel, du 21 novembre au 15 décembre, dans la classe de grande section de Mme Rappinet, école maternelle Pasteur à Villepinte (Zone d’Education Prioritaire).

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I LES OBJECTIFS

Introduction : notre point de départ était constitué par un album intitulé « L’histoire du soir » de Laurence Gillot, Philippe Thomine et Savine Pied paru aux éditions « Père Castor-Flammarion ».

Cet album a une structure répétitive : Martin Lapin raconte à ses enfants, avant le coucher, l’histoire de Florent Eléphant, qui raconte à son tour l’histoire de Paolo Manchot à ses propres petits… Cinq animaux sont ainsi successivement mis en scène : le lapin, l’éléphant, le manchot, le perroquet et le dauphin.

Le projet en biologie était de faire produire, par les enfants, une

"carte d’identité" de ces animaux et de leur faire réaliser un jeu de cartes associant des images de ces 5 animaux à des devinettes.

La démarche pédagogique a été la suivante :

1- Lecture de l’histoire. 2- Expression collective des représentations. 3- Définition des projets. 4- Recherche et réalisation. 5) Evaluation. 6)

Elargissement et réinvestissement.

A) Rappel : Compétences à acquérir au cours des cycles 1 et 2 et Instructions Officielles de 1995 et 2002 :

cycle 1 1995 :

* Programmes : "Première approche des grandes fonctions du vivant (croissance, locomotion, nutrition, reproduction)".

* Compétences : "Au terme du cycle 1, « L’enfant doit pouvoir reconnaître les manifestations de la vie animale (…)".

cycle 1 2002 :

* Programmes : "L’observation et la description de la nature, associées à la dési- gnation des plantes et des animaux, sont l’occasion d’aborder les grandes fonctions du vivant : croissance, nutrition, reproduction, locomotion (pour les animaux)".

* Compétences : "Reconnaître des manifestations de la vie animale et végétale, les

relier à de grandes fonctions : croissance, nutrition, locomotion, reproduction…

repérer quelques caractéristiques des milieux…".

cycle 2 1995 :

* Programmes : "Milieux familiers et contrastes avec d’autres milieux et espaces plus lointains". "Les manifestations de la vie animale : les animaux… dans leurs milieux".

* Compétences : "Au terme du cycle 2, « (…) l’enfant aura quelques connaissances précises sur les manifestations de la vie animale… : il devra notamment connaître les modes de déplacement (la marche, la nage, le vol…), les modes d’alimentation (carnivore, herbivore…). …) L’enfant doit être capable d’observer, de classer, de comparer des éléments pris dans le monde animal, végétal et minéral …)".

cycle 2 2002 :

* Programmes : "L’objectif est de commencer à faire percevoir aux élèves la diversité du vivant grâce à l’observation et au classement de différents animaux, végétaux et milieux".

* Compétences : "Être capable de : observer, identifier et décrire quelques caractéristiques de la vie animale et végétale : naissance et croissance, nutrition, reproduction, locomotion (animaux) ; déterminer et classer quelques animaux et végétaux en fonction de critères morphologiques".

B) Nos objectifs conceptuels :

- Espace (où vivent ces animaux ? dans quels milieux ?)

- Temps (les animaux évoluent physiquement au cours de leur vie : d’abord bébés, ils grandissent, deviennent adultes et vieillissent).

- Concept de vie animale (avec notamment l’animal naît, se développe, se reproduit et se nourrit).

- Finalité d’un objet-outil (découverte des cartes d’identité et réalisation de nouvelles cartes).

C’est l’histoire de Martin Lapin qui avait un beau potager et qui tous les

soirs allait s’y reposer.

Il regardait la nuit tomber, les étoiles s’allumer une à une, et la lune, la belle lune, monter

au milieu du ciel.

Puis quand il faisait tout noir, bien noir, il respirait à plein poumons le

parfum des carottes et des poireaux, des salades et des

haricots.

Martin descendait alors dans le terrier, il embrassait ses

petits et leur chuchotait : - Mes chers enfants, écoutez

bien ! C’est l’histoire…

C’est alors que Martha Lapin l’appelait. Elle disait : - Martin ! Viens dire bonsoir

à nos lapereaux !

(3)

C) Nos objectifs de connaissance :

Etant donné le temps imparti, dans les ateliers, pour l’ensei- gnement de la biologie nous avons décidé de nous limiter à 2 aspects.

Il s’agissait de quitter provisoirement le monde du rêve pour celui de la réalité afin de rendre l’enfant capable de (re)connaître, distinguer et comparer les animaux de l’album selon leurs caractéristiques physiques réelles et la nourriture particulière de chacun.

L’enfant devait donc découvrir que :

- la représentation dans les livres est différente de celle de la réalité.

Chaque animal possède des caractéristiques physiques qui lui sont propres : « Comment les reconnaître ? ». Il devait par ailleurs faire sien un vocabulaire commun à l’ensemble de ces animaux (patte, gueule…) et un vocabulaire spécifique à chacun d’entre eux (évent, nageoire, trompe, défenses…)

- tous les animaux se nourrissent mais chaque espèce a son régime alimentaire particulier. « Que mangent-ils ? »

Ces deux directions privilégiées n’ont pas empêché d’aborder, lors des séances de langage, d’autres problèmes biologiques à savoir : leur déplacement et leur milieu de vie.

Les animaux de l’histoire présentent en effet l’intérêt d’être tous des vertébrés (mammifères et oiseaux) appartenant à des espèces distinctes, bien différentes de part leurs caractéristiques physiques, leurs modes d’alimentation, leurs modes de déplacement et leurs milieux de vie variés.

D) Nos objectifs de savoir-faire : - Développement d’aptitudes :

* discrimination sensorielle et sensibilité esthétique

* observation et analyse des différents représentations d’un même être vivant (photographies, illustrations d’album, dessins)

- Acquisition d’attitudes :

* capacité à s’étonner, à se poser des questions

* développement de l’esprit critique et capacité de remettre en question ses opinions personnelles

- Acquisition de méthodes de travail :

* faire surgir des problèmes puis les formuler de manière opératoire

* émettre des hypothèses et chercher à les vérifier par l’observation

* repérer, trier, classer, ranger des images ou symboles.

E) Nos objectifs d’éducation :

Développement de la sociabilité de l’enfant

- Aptitude à la communication entre enfants et avec l’adulte :

* développer les moyens de communication (orale, graphique)

* apprendre à s’exprimer, écouter

* prise en considération de l’opinion des autres - Organisation du travail :

* répartition des tâches : au niveau de la classe, au sein de l’équipe

* entraide, coopération, participation à des actions en commun et respect du travail d’autrui.

- Education à la responsabilité :

* possibilité de s’affirmer dans le cadre d’un travail nécessitant la coopération de chacun.

Florent se glissait alors sous le feuillage des arbres, il embrassait ses petits et leur

chuchotait : - Mes chers enfants, écoutez

bien ! C’est l’histoire…

C’est alors que Flora Eléphant l’appelait. Elle disait : - Florent ! Viens dire bonsoir à

nos éléphanteaux !

…C’est l’histoire… de Florent Eléphant qui avait une belle prairie et qui, tous les soirs,

allait s’y reposer.

Il regardait la nuit tomber, les étoiles s’allumer une à une, et la lune, la belle lune, monter au

milieu du ciel.

Puis quand il faisait tout noir, bien noir, il respirait à plein

poumons le parfum des arbustes et de leurs baies tendres et celui de l’herbe haute

et blonde.

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II PROGRESSION DES SEANCES ET ANALYSE :

A) L’ESSENTIEL :

1) « L’histoire du soir », lecture par l’enseignante.

2) Travail collectif sur les représentations des enfants… activité langagière.

* Quels sont les personnages de l’histoire ? (le lapin, l’éléphant, le manchot, le perroquet et le dauphin)

* Questions diverses sur ces animaux sous forme d’échanges (Comment les reconnaître ? Que mangent-ils ? Comment se déplacent-ils ? Où vivent-ils ? …) 3) Mise en place du projet :

* Réaliser une carte d’identité de l’animal nous permettrait de répondre à toutes ces questions.

* Deux exemples de cartes d’identités sont présentés : observation. Il y a une photographie, des signes distinctifs, une adresse (lieu de vie) et d’autres éléments d’information.

* La maîtresse présente la carte d’identité géante (sous forme d’affiche) du manchot : on « lit » l’affiche. Si c’était à refaire, cette 1ère carte serait produite en commun.

4) Etablissons la carte d’identité de chaque animal :

* Etude des représentations par équipes… dessinez votre animal comme il est en vrai (lapin, dauphin, éléphant, perroquet selon l’équipe).

* Analyse des représentations (comparaison des dessins entre eux).

* Recherche de photographies documentaires (on constate qui a raison, où on s’est trompé). Correction. Collage des photos sur l’affiche correspondante.

* Collage de 5 à 6 étiquettes (légendes correspondant aux signes distinctifs) sur une représentation simplifiée de la tête de l’animal étudié. On fixe le résultat du travail sur l’affiche.

* Que mange notre animal ? Expression des représentations des enfants. Recherches documentaires. Tri et découpage des images d’aliments.

* Evaluation : lecture des fiches d’identité établies (par questionnement) 5) Construction d’un jeu de cartes avec images et devinettes associées:

Les enfants dictent à l’adulte des devinettes concernant les animaux et les aliments de ces animaux. Ex : « Elle peut faner » (fleur), « Je suis toute verte » (herbe).

5) Reconnaissance auditive ( 8 cris d’animaux dont ceux des 4 derniers de l’histoire) : réponse orale validée ou non par l’enseignant. L’enfant vient montrer l’association étiquette + image de l’animal.

6) Visite zoo, ferme (ou Grande Galerie).

7) Comptine sur animaux étudiés… et d’autres. Inventer une autre histoire.

Réalisation en arts plastiques d’un animal géant en mosaïque.

B) ANALYSE DETAILLEE :

1ère séance : lecture de l’histoire, expression des repré- sentations des enfants, mise en place du projet, lancement,

Cette première séance de 40 minutes se divise en 4 phases :

* Lecture de l’histoire : 10-15 minutes.

∗ Activité langagière ( 10 minutes en collectif au coin regroupement) faisant suite à la lecture. Elle a pour but de faire émerger les représentations / conceptions des enfants concernant les 5 animaux.

Les questions posées aux enfants ont été les suivantes : - Quels sont les personnages de l’histoire ?

- A quoi les reconnaissez-vous ? - Quand cela se passe t-il ?

- Quel animal mange des carottes ? Que mangent les autres ? - Quel animal vit dans l’eau ? sur terre ?

- Comment se déplacent-ils ?

…C’est l’histoire … de Paolo Manchot qui avait un bel iceberg et qui tous les soirs

allait s’y reposer.

Il s’asseyait tout en haut et il regardait la nuit tomber, les étoiles s’allumer une à une, et

la lune, la belle lune, monter au milieu du ciel.

Puis quand il faisait tout noir, bien noir, il respirait à plein poumons le parfum du vent et

de l’océan, de la glace et du poisson.

C’est alors que Paola Man- chot l’appelait. Elle disait : - Paolo ! Viens dire bonsoir à

nos petits manchots !

Paolo retournait alors sur la banquise, il embrassait ses petits et leur chuchotait : - Mes chers enfants, écoutez

bien ! C’est l’histoire…

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* Suite à cette discussion, a été lancé le projet de la carte d’identité qui permettrait de reconnaître chacun des animaux et de répondre aux questions que l’on se pose. Pour cela il a fallu discuter sur

« Qu’est-ce qu’une carte d’identité ? » et en observer (10 mn). Un enfant connaissait le nom et quelques-uns leur fonction : « Ça sert à voyager », « C’est pour aller à la mairie ». Il y a une photographie, d’autres éléments qui permettent de reconnaître la personne (éléments distinctifs), une adresse et encore d’autres « choses ».

* Etant donné le temps imparti, Marjorie a décidé de réaliser elle- même la carte d’identité modèle d’un animal - celle du manchot - et de la présenter aux enfants (annexe 1). Si c’était à refaire, dans le cadre d’une activité moins encadrée temporellement, c’est l’ensemble de la classe qui réfléchirait à "Que mettre dans la fiche d’identité modèle ?" et chaque équipe réaliserait un élément de cette fiche initiale. La première séance serait alors divisée en 2.

* L’affiche modèle a été lue (presque 10 mn).

2ème séance : La classe étant divisée en 4 équipes de travail, chacune va devoir réaliser la carte d’identité d’un des 4 animaux restants.

La première phase est celle de la représentation graphique des animaux de l’album (20 minutes, en atelier).

La consigne est de "dessiner votre animal" (l’album non disponible, ne peut servir de modèle).

Une demi-feuille A4 leur est distribuée avec en écriture cursive et en haut de la feuille le nom de l’animal (mémorisation graphique).

Voici 4 dessins représentatifs :

* 2ème phase : analyse des représentations :

Les enfants ont en général d’assez bonnes connaissances sur les animaux concernés. Certains termes spécifiques comme "l’évent" ne sont pas formulés mais leur fonction est connue des petits : « C’est par-là qu’il respire. », « C’est un trou où l’eau sort ».

Les représentations du dauphin et du lapin sont celles qui ont posé le moins de problèmes. Cependant les élèves qui devaient représenter le perroquet et l’éléphant ont eu un peu plus de mal. Ils sont cependant tous parvenus à élaborer une production (un dessin qui pour certains ressemblait à un être humain = un dessin anthropomorphique).

…C’est l’histoire… de Louis Perroquet qui avait un bel arbre et qui, tous les soirs,

allait s’y reposer.

Il se perchait sur une branche et il regardait la nuit tomber,

les étoiles s’allumer une à une, et lune, la belle lune, monter au milieu du ciel.

Puis quand il faisait tout noir, bien noir, il respirait à plein poumons le parfum des fleurs

et des mousses, des mangues et des papayes.

C’est alors que Louise Perroquet l’appelait. Elle

disait :

- Louis ! Viens dire bonsoir à nos oisillons !

Louis volait alors jusqu’au nid, il embrassait ses petits et

leur chuchotait : - Mes chers enfants, écoutez

bien ! C’est l’histoire…

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3ème séance : l’évolution des représentations morphologiques et nutritionnelles, apport documentaire et approche de la légende (30 minutes) :

∗ phase 1 : il s’agissait d’une activité langagière (10 minutes environ en groupe) ayant pour objectifs la comparaison des dessins entre eux et celle de leurs dessins avec des photos de ces animaux recueillis dans des livres documentaires ( « Qu’a t-on oublié ? »). Il a été difficile d’attirer leur attention sur les dessins de leurs camarades, ceux-ci ne voyant que le leur.

Cependant, les enfants ont eu beaucoup de choses à dire sur les photographies ; dès que Marjorie tournait une page, ils s’empressaient de décrire l’image suivante.

Les enfants ont souvent employé des termes associés à l’espèce humaine : jambe pour patte, bras pour nageoire. Cette phase a permis d’apporter un vocabulaire spécifique (trompe, défense, évent…) et de faire la différence avec le vocabulaire approprié à l’espèce humaine.

Les dessins des enfants ont été placés sur les affiches correspondantes.

∗ phase 2 : cette phase consistait en un travail en atelier de 20 minutes. Chaque équipe disposait sur une feuille de format A4 du dessin de la tête légendée de l’animal qui leur avait été attribué (voir ci-dessous). La consigne était la suivante : « Vous allez prendre une étiquette dans l’enveloppe qui est la vôtre et la coller au bon endroit sur la feuille, dans le cadre qui convient ».

« Si je reconnais sur l’étiquette le mot "oreille", je le colle à côté du mot

"oreille" écrit sur la feuille ».

Au préalable, il leur avait été expliqué la fonction de la flèche. Cet exercice participe à la motricité (coller) et permet d’établir une correspondance entre deux termes. Il a été précisé aux enfants, dans le but de rendre un travail soigné, (étant donné les résultats obtenus lors de séquences de collage antérieures), qu’il serait choisi un seul dessin légendé par équipe pour être affiché sur les cartes d’identité.

…C’est l’histoire… d’Eloi Dauphin qui vivait dans un grand lagon et qui, tous les soirs, allait s’y reposer.

Il posait sa tête sur une vague et il regardait la nuit tomber, les étoiles s’allumer une à une, et la lune, la belle lune, monter au

milieu du ciel.

Puis quand il faisait tout noir, bien noir, il respirait à plein poumons le parfum du sable et

des algues, de la marée et des coquillages.

Bilan du dessin légendé :

Propreté : traces de colle, feuille

froissée…

Toutes les étiquettes au bon endroit

Au moins une inversion

Au moins 1 étiquette à l’envers

Au moins 1 étiquette perdue

Nombre d’étiquettes

à placer

Lapin 1 5 1 1 0 5

Eléphant 1 6 0 1 1 4

Dauphin 0 5 1 0 0 4

Perroquet 3 5 1 0 0 3

C’est alors qu’Elisa Dauphin l’appelait. Elle disait : - Eloi ! Viens dire bonsoir à nos

bébés !

Eloi rejoignait alors son repaire sous l’eau, il embrassait ses

petits et leur chuchotait : - Mes chers enfants, écoutez

bien ! C’est l’histoire…

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4ème séance : Que mangent-ils ? Représentations et tris d’images

∗ activité langagière (15 minutes) : le problème posé aujourd’hui est celui de ce que mangent ces animaux. Des questions leur sont posées pour faire émerger leurs représentations :

Est-ce que ces animaux ont besoin de se nourrir ? Pourquoi ? Est-ce qu’ils mangent tous la même chose ?

Que mange le manchot ? (lecture d’affiche) Que mangent les autres animaux ?

Les enfants émettent des hypothèses qui vont être vérifiées.

Les enfants ont conscience de l’importance de se nourrir aussi bien pour les humains que les animaux : « sinon ils sont morts », « ils ne pourraient pas nager, courir », « ils n’ont plus de force ». S’ ils ont une idée de ce que peuvent manger certains animaux (carotte et salade pour le lapin, poisson pour le dauphin), nous avons pu entendre : « des yaourts », « du beurre », soit une représentation qui serait la suivante : « les animaux mangent comme nous ».

∗ les enfants poursuivent en atelier le travail amorcé sur le thème précédent (caractéristiques physiques) ainsi que sur celui de l’alimentation, soit trois ateliers (25 minutes) :

- tri et découpage des animaux

- mise en place des légendes spécifiques puis collage des traits physiques caractéristiques sur les affiches - tri et découpage des aliments en fonction de ce que mangent les quatre animaux.

A noter que le bas de la page consacrée à chaque « papa » du livre « L’histoire d’un soir » comporte une frise récapitulant la nourriture de l’espèce.

Un quatrième atelier est créé pour la construction du jeu (voir ci contre).

Les enfants inventent des devinettes qu’ils dictent à l’adulte…

Des devinettes créées quel- ques jours auparavant (avec une autre stagiaire), et portant sur les animaux sont réutilisées.

Les devinettes ici produites concernaient les images d’aliments.

Enfin, sont rajoutées des devinettes touchant au temps qu’il fait.

L’enfant doit aller montrer la case correspondant à la bonne réponse sur le plateau de jeu (également fabriqué par les enfants).

En ce qui concerne les devinettes à écrire par rap- port aux images d’aliments proposées (carotte, poireau, herbe, poisson, algue, fleur), la maîtresse a pu vérifier que les enfants avaient bien retenu ce qui avait été dit ;

de plus certaines connaissances et tournures de phrases l’ont surprise : - pour la fleur :

« elle peut faner »

- pour l’herbe :

« je suis toute verte »

- pour la carotte :

« je suis mangée par le lapin ».

…C’est l’histoire… de Martin Lapin qui avait un beau

potager.

Tableau de jeu :

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5ème séance (30 minutes) :

- Phase d’institutionnalisation, affichage final et évaluation :

Elle consiste en l’analyse ce qui a été découpé, trié puis collé par les enfants et en une lecture des affiches définitives.

∗ la première phase (15 minutes) est une phase orale.

Dans un 1er temps, elle permet de replacer, après discussion, les images ou les mots qui ont été mal situés sur les productions. Ensuite, les cartes d’identité étant achevées (annexes 1 à 5), quelques questions sont posées aux enfants. Ces interrogations permettent à la fois une vérification des acquis (évaluation au plan des connaissances) et une recherche d’informations donc une lecture d’affiches (évaluation au plan des savoir-faire).

- Qui peut me dire ce que mange le lapin ?, l’éléphant ?, le perroquet ?, le dauphin ?, le manchot ? - Comment faites-vous pour savoir ce que mange l’un de ces animaux ?

- De quelle couleur est le manchot ?

- Comment s’appelle le trou sur la tête du dauphin ?… la bouche du perroquet ?… les dents (incisives) de l’éléphant ? …

… La lecture d’affiche semble maîtrisée, les enfants savent où aller chercher l’information oubliée. En ce qui concerne le vocabulaire spécifique, on peut dire qu’il est en grande partie acquis (un seul enfant se souvenait du terme "évent" mais les autres mots ont été aisément retrouvés de mémoire : bec, nageoire…).

∗ la 2ème phase (5 minutes) vise à différencier "photographies" et "dessins".

Ensuite, et dans le but de leur faire distinguer la représentation des animaux dans l’album et celle dans la réalité, Marjorie a montré un même animal illustré de deux façons différentes pour les amener à dire : « Ça c’est un dessin, et ça une photographie, un vrai lapin en photo».

En ce qui concerne la distinction des animaux représentés dans les albums et ceux dans les livres documentaires par exemple, ils ont bien compris qu’il y avait des « vrais » et des « faux » animaux comme celui de l’album qui porte des lunettes et qui lit des histoires. Les termes de « dessin » et « photo » sont ressortis.

- Phase de jeu sonore (10 minutes) :

Pour clore la séquence, un jeu de reconnaissance des cris des animaux a été proposé. Huit cris d’animaux (chien, chat, cheval, mouton…) ont été, au préalable, enregistrés sur un dictaphone (dont quatre animaux de l’album) et les enfants doivent les reconnaître. Amusez-vous à repérer celui qui manquait et que Marjorie a si bien imité…

Lors du premier passage de la bande, les enfants lèvent la main pour répondre oralement et lors du second, l’un d’eux doit venir montrer l’étiquette correspondante (mot + image).

Ce jeu les a beaucoup amusés. Certains animaux ont été trouvés par élimination lors de la phase de correction (comme le cri du manchot confondu avec celui du canard et du dauphin). Les élèves ont eu du mal à reconnaître les noms des animaux inscrits sur les étiquettes sans illustration, mots qui pourtant apparaissaient sur les cartes d’identité affichées au tableau. Des images ont alors été introduites.

(9)

… PROLONGEMENTS POSSIBLES :

En guise de prolongements, il aurait été judicieux de rencontrer d’autres animaux (élever des animaux en classe, visiter une ferme ou la Grande Galerie, aller au zoo …), de les comparer à ceux étudiés et de faire des recherches documentaires en BCD.

En ce qui concerne les autres « disciplines » :

- en musique : apprendre des chansons ou comptines sur le thème des animaux … par exemple :

--- -

Y’avait des gros crocodiles Et des orangs-outangs

Des affreux reptiles Et de jolis moutons blancs

Des rats Des chats Des éléphants

Il ne manquait personne A part les deux licornes Les deux jolies licornes.

---

- en français : faire un compte rendu de visite accompagné de photos, inventer une autre histoire à partir de ces animaux ou d’autres animaux,

- en arts plastiques : réaliser un animal géant (contour dessiné par l’enseignant) en mosaïque (découpage puis collage de bouts de papiers peints).

… vous aurez probablement d’autres idées…

Un mouton… pas tout blanc.

Un éléphant.

Un crocodile est un reptile.

Une licorne est un animal fabuleux ressemblant à un cheval portant

une seule corne sur le front.

Un rat.

Les orangs-outangs sont des singes.

Un chat.

Un serpent est aussi un reptile.

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Annexes 1 et 2 : productions des enfants et info pour les maîtres…

Manchots (classe des oiseaux)

Nom usuel de 18 espèces d’oiseaux marins de l’hémisphère Sud qui sont totalement incapables de voler, se déplacent à petits pas chancelants ou encore se laissent glisser sur le ventre. De petites plumes écailleuses recouvrent uniformément la surface du corps. Ils nagent grâce à leurs ailes transformées en nageoires. Leurs pattes palmées ne servent que de gouvernail. On pensent qu’ils atteignent 40 km/heure en plongée. Taille de 40 cm (manchot pygmée) à 120 cm (manchot empereur qui peut peser jusqu’à 40 kg). Ils se nourrissent de poissons, de seiches et de crevettes. Ils vivent en pleine mer pendant la plus grande partie de l’année et ne s’aventurent sur la terre ferme que pour se reproduire. En période de reproduction, ils forment des colonies ou « rookeries » parfois immenses (jusqu’à 1 million d’individus) et peuvent se serrer les uns contre les autres pour lutter contre le froid (manchots empereurs). Les couples ne présentent aucune différence d’aspect, ils sont unis pour de longues années, peut-être pour toute la vie.

Certaines espèces construisent des nids sommaires et d’autres s’abstiennent (comme le manchot empereur et le manchot royal). En général 1 ou 2 œufs, blancs, par couvée. La couvaison à une durée variable selon les espèces ( 33 à 54 jours, 50 jours chez le manchot royal). Les 2 parents couvent et surveillent leurs œufs en permanence (les manchots ont tendance à se les voler…).

Les adversaires, quels qu’ils soient, sont repoussés à coups de bec. Les poussins éclosent couverts de duvet, restent au nid et se développent très vite. Les parents se chargent tous les 2 de nourrir les petits.

Lapin de garenne (classe des mammifères)

Vit en colonies dans les lisières de forêt, bois clairs, parcs et jardins où il creuse des terriers.

Poids de 1, 3 à 3 kg. En général muet. Frappe le sol de ses pattes arrière en cas de danger (tambourinage). Avance en sautant. Mange des plantes de toutes sortes, des bourgeons, des feuilles, des écorces, des fruits, des champignons. Gestation de 28 à 31 jours. 3 à 6 portées annuelles entre mars et octobre. Chacune comporte 3 à 7 petits ( = lapereaux) qui naissent nus et aveugles. Les yeux s’ouvrent au bout de 10 jours. Allaitement durant 3 à 4 semaines. Les petits quittent le nid à 1 mois et peuvent se reproduire à 8-10 mois. Durée de vie moyenne : 18 mois.

Maximum : 10 ans.

Carte d’identité du manchot. Carte d’identité du lapin.

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Annexes 3 et 4 : productions des enfants et info pour les maîtres…

Elé- phants (classe

des mam-

mifè- res)

L’éléphant d’Afrique mesure 4 m de haut et peut atteindre 7 tonnes alors que celui d’Asie ne mesure que 3 mètres et pèse jusqu’à 5 tonnes. La trompe, totalement dépourvue de squelette, souple et préhensible renferme 2 conduits respiratoires. Elle est formée par la lèvre supérieure et le nez. L’éléphant aspire l’eau avec sa trompe et la rejette ensuite dans sa bouche. Les défenses (jusqu’à 100 kg) correspondent aux incisives supérieures très allongées. Elles sont constituées de dentine = ivoire, celui-ci n’étant pas recouvert d’émail.

Elles existent dans les 2 sexes chez l’éléphant d’Afrique alors que seuls les mâles en portent chez l’éléphant d’Asie. Vitesse : 6 km/h lors de la marche et 40 km/heure lors de la charge. On dit que l’éléphant « barrit » ou pousse des barrissements. Les éléphants vivent en troupes (10 à 20 individus pour les éléphants africains) sauf parfois les vieux mâles. Végétariens, les éléphants se nourrissent d’herbe, de feuilles, de racines et de fruits, d’écorces et de jeunes branches… parfois jusqu’à 250 kg par jour chez l’éléphant d’Afrique. Maturité sexuelle vers 14 ans dans les 2 sexes. Accouplement à n’importe quel moment de l’année. La gestation dure 21 à 22 mois et il naît en général un seul éléphanteau de 100 kg et presque d’1 mètre de hauteur. La femelle l’allaite pendant presque 5 ans. Peuvent vivre parfois jusqu’à 100 ans.

Perro- quets (classe des oi- seaux)

Terme général qui regroupe 340 espèces d’oiseaux (cacatoès, aras, perruches, inséparables et loris) à bec crochu et puissant et aux couleurs vives vivant surtout en Amérique du Sud, en Australie et en Nouvelle Guinée. Leur habitat est généralement la forêt. Taille de 8 cm à 95 cm… Ils peuvent imiter la voie humaine, en particulier le perroquet gris ou jaco d’origine africaine. Cri des perroquets : on dit qu’ils « jasent ». Ils s’installent souvent dans des trous d’arbres ou des cavités de rochers mais peuvent aussi passer la nuit sur des arbres bien feuillus. Ils se nourrissent de fruits, de graines et de jeunes feuilles (mais certains loris sucent le nectar des fleurs). Des cacatoès apprécient les larves et les vers. Ils utilisent leurs pattes pour porter les aliments à leur bec… ce que ne fait aucun autre oiseau. Après avoir mangé ils ont l’habitude de boire et se baigner. Ils s’exposent volontiers lors des averses. Ils se reproduisent durant les mois qui correspondent au printemps dans leurs régions. Les couples sont généralement unis pour la vie. Les œufs, blancs, sont pondus dans une cavité naturelle (trou d’arbre, crevasse). En général la femelle assure seule l’incubation des œufs (16 à 28 jours) mais il existe des exceptions selon l’espèce. Les jeunes naissent maladroits mais, alimentés par les parents, ils se développent très vite. Les parents défendent leurs petits contre les agressions. La durée de vie a été très exagérée. Elle dépasse rarement 50 ans, même en captivité.

Carte d’identité de l’éléphant. Carte d’identité du perroquet.

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Annexe 5 : production des enfants et info pour les maîtres…

Dauphins (classe des

mammi- fères)

Les dauphins sont des mammifères aquatiques qui vivent en bandes. On en distingue 32 espèces, la plupart marines. La longueur varie de 1 m (dauphin du Chili) à 9 mètres (orque = épaulard). Il existe toujours un aileron dorsal. Pour communiquer, les dauphins utilisent des cliquetis, des sifflements et des chants produits par leur larynx. Le dauphin commun peut imiter des sons humains. Les dauphins mangent essentiellement des poissons et des calmars mais aussi des crevettes et des crabes… et parfois des manchots. Les orques s’attaquent aussi aux phoques et aux marsouins. Les bancs de poissons sont repérés par « écholocation » ( = ils envoient des sons qui sont réfléchis par les proies). Leurs mâchoires comportent 20 à 250 dents. Ils respirent l’air atmosphérique environ toutes les 2 minutes au moyen d’un évent (qui correspond à la fusion des 2 narines) situé sur le dessus de la tête. L’évent n’intervient pas dans l’odorat. La propulsion est assurée par la queue qui se déplace de haut en bas et de bas en haut. Vitesse atteignant 30 à 40 km/h. Ils peuvent plonger à plus de 300 mètres de profondeur. Chez le dauphin commun (celui des légendes) la maturité sexuelle est atteinte à 10 ans, l’accouplement s’effectue en début d’année et la gestation dure de 11 à 12 mois. Chez d’autres espèces, elle peut atteindre 16 mois. 1 seul petit qui sort la queue en premier. Les petits tètent jusqu’à 18 mois, ils sont protégés par la mère. Durée de vie de 30 ans pour le dauphin commun et 50 ans pour le dauphin pilote.

Carte d’identité du dauphin..

Références

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