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Contribution à l’amélioration de la qualité de l’image par le contrôle du calibrage de l’appareil radiographique mobile :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

*********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**********

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

**********

POUR L’OBTENTION DU

THEME :

.

Tuteur Superviseur

M. François BABA

Ingénieur en Imagerie Médicale

Dr Daton MEDENOU

Maître-assistant des universités du CAMES

Enseignant à l’EPAC

Président du jury

Dr Julien DOSSOU

Maître-assistant des universités/CAMES Radiobiologie -Radioprotection

Année scolaire : 2013-2014 7ème Promotion

Contribution à l’amélioration de la qualité de l’image par le contrôle du calibrage de l’appareil radiographique mobile : comparaison aux appareils radiographiques fixes au

CNHU-HKM de Cotonou

Présenté et soutenu par :

Ayaba Gloria GANGNONTO

Juge

M. Patrice Coovi BOHOUN

Ingénieur d’état en génie électrique

(2)

II

REPUBLIQUE DU BENIN

*********

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

**********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**********

DIRECTEUR :

Professeur Titulaire Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément BONOU

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

**********

CHEF DU DEPARTEMENT : Professeur Servais Y. GANDJI

Année académique : 2013-2014

7

ème

promotion

(3)

I

LISTE DES ENSEIGNANTS INTERVENUS DANS NOTRE FORMATION (2011 à 2014)

I- Les Enseignants permanents

PRENOM(S) NOM(S) MATIERES ENSEIGNEES

Théodora Casimir

AHOYO AKPOVI

Microbiologie

Biologie cellulaire, Physiologie humaine

Guy ALITONOU Chimie générale

Sylvère ANAGONOU Education physique et sportive I et II

Nicolas ATREVI Embryologie humaine ; Anatomie radiologique II ; Technique radiologique III

Noël DESSOUASSI Biophysique de l’Imagerie

Cyriaque DOSSOU Techniques d’expression et méthodes de communication III et IV Julien DOSSOU Notions de radiobiologie et radioprotection

Servais GANDJI Anatomie radiologique I ; Technique radiologie II ; Notions générales d’échographie

Bertin GBAGUIDI Enregistrement d’image Hubert HOUNSOSSOU Biostatistique médicale Gabriel KOUNASSO Initiation en informatique

Evelyne LOZES Immunologie générale

Daton MEDENOU Appareillage I et II ; Physique électronique

Nestor SANTOS Anatomie humaine I et II, Techniques radiologiques I, Méthodologie de recherche et de rédaction médicale Julien SEGBO Biologie moléculaire

Mohamed SOUMANOU Biochimie générale

Gabriel YANDJOU Technique et d’expression et méthodes de communication I et II Sonagnon

K. Paulin

YOVO Pharmacologie

(4)

II II- Enseignants vacataires

PRENOM(S) NOM(S) MATIERES ENSEIGNEES

Sylvestre ABLEY Déontologie médicale

Gilles AGOSSOU Législation

Sourou AHOGA Soins Infirmiers

Olivier BIAOU Sémiologie radiologique

Bertin DANSOU Anglais III et IV

Justin DEHOUMON Sémiologie médicale

Lordson DOSSEVI Technique instrumentale

Léonard FOURN Santé public

Thiburce HOUNDEFFO Sémiologie gynéco-obstétricale

Gervais HOUNNOU Sémiologie chirurgicale

Hyppolite HOUNNON Mathématique

(5)

III

DEDICACES DEDICACES DEDICACES DEDICACES

Nous dédions avec toute modestie ce travail :

A mon père chéri Innocent GANGNONTO, pour ton amour inconditionnel et ton soutient .Que ce travail soit pour toi le témoignage de ma reconnaissance et de mon amour ; soit bénit.

A ma mère Lucie AKPOVI, pour tout ton amour et tes sacrifices de mère.

Sache que tu es une perle rare et reçois ainsi par ce travail le témoignage de ma reconnaissance et le couronnement de longues années de sacrifices et d’efforts consentis pour l’avenir de tes enfants. Que Dieu te bénisse.

(6)

IV

REMERCIEMENTS

Mes vifs et sincères remerciements :

A l’Eternel, Dieu tout-puissant pour ses multiples bienfaits dans ma vie.

A Mon grand-frère Constant ADJAGBONI et ma sœur Alexandrine GANGNONTO qui ont su être pour moi les seconds parents ; recevez par ce travail toute ma gratitude et mon amour.

A mon frère Virgile GANGNONTO et ma sœur Aline EKLOU pour votre amour et votre soutien. Je vous porte dans mon cœur.

A toute ma famille, mes oncles et mes tantes qui se sont évertués pour me donner une bonne éducation ; recevez par ce travail toute ma gratitude.

Aux autorités de l’EPAC, vous faites beaucoup de sacrifices pour la promotion de notre école. Que le Seigneur vous bénisse.

Au Dr Daton MEDENOU ; mon superviseur qui malgré ses multiples occupations a accepté de suivre ce travail. Votre rigueur et vos conseils témoignent de votre souci pour un travail bien fait et des étudiants bien formés. Recevez nos sincères remerciements et notre sincère gratitude.

A mon tuteur de stage M. François BABA qui malgré ses multiples occupations, a accepté de contribuer à la réalisation de ce travail.

Au Pr Servais GANDJI ; Pr Nicolas ATREVI et à vous nos illustres enseignants : malgré vos occupations, vous avez gardé la patience pour nous transmettre la connaissance dont nous avons besoin. Recevez par ce travail notre reconnaissance.

A tout le personnel du Service d’Imagerie Médicale du CNHU-HKM de Cotonou, grâce à votre disponibilité, vos expériences et votre désir de faire de nous des professionnels, nous avons appris beaucoup de choses à vos côtés. Recevez nos sincères remerciements.

A mes amis : Audrey ZOUNHO ; Godwill TOVISSOU , Andréa MEDIGNI , Barbara ATTOLOU et tous ceux dont je n’ai pas pu mentionner les noms, recevez par ce travail le témoignage de ma considération.

A tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail, profonde gratitude.

(7)

V

HOMMAGE HOMMAGES HOMMAGE HOMMAGE S S S

Au Président du Jury,

Pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de présider le jury de notre soutenance, permettez-nous de vous exprimer nos respectueux hommages.

Aux honorables membres du jury,

En acceptant de juger ce travail, vous décidez d’apporter votre contribution à son amélioration.

A notre superviseur,

Malgré vos multiples occupations vous avez mené à terme la réalisation de cette œuvre. Trouvez ici l’expression de notre gratitude pour votre disponibilité.

(8)

VI

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

ASP : Abdomen Sans Préparation

CNHU-HKM : Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga

DFF : Distance Foyer Film

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

GIMR : Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie HT : Haute Tension

kV : kiloVoltage

LB : Lavement Baryté

mA : milliAmpérage

ms : Millisecond

Pr : Professeur

Pr Ag : Professeur Agrégé

R-X : Rayons X

TOGD : Transit oesogastro duodenal UAC :

Université d’Abomey-Calavi

UCR : Urétrocystographie retrograde UIV : Urographie intraveineuse [ ] : Reference

(9)

VII

LISTE DES TABLEAUX

Pages

Tableau I : Personnels de l’unité de radiographie du CNHU-HKM……….………..……. 11

Tableau II : Tableau synoptique des examens réalisés au cours de notre stage………... 15

Tableau III : Facteurs techniques employés pour l’expérience de la toupie manuelle aux postes III et V… 28 Tableau IV : Facteurs techniques employés pour l’expérience de la toupie manuelle sur l’appareil mobile radiographique………. 28

Tableau V : Facteurs techniques employés pour l’expérience de l’échelle de MEYER aux postes III et V. 28 Tableau VI : Facteurs techniques employés pour l’expérience de l’échelle de MEYER sur l’appareil mobile radiographique……….. 29

Tableau VII : Facteurs techniques employés pour la première expérience de la cassette de WISCONSIN aux postes III,V et sur l’appareil mobile radiographique………... 29

Tableau VIII : Facteurs techniques employés pour la seconde expérience de la cassette de WISCONSIN aux postes III,V et sur l’appareil mobile radiographique………... 30

Tableau IX : Résultats du test de vérification du calibrage de la minuterie au poste III………. 30

Tableau X : Résultats du test de vérification du calibrage du milliAmpérage au poste III……… 31

Tableau XI : Résultats du premier test de vérification du calibrage du kiloVoltage au poste III…………..… 32

Tableau XII : Résultats du Second test de vérification du calibrage du kiloVoltage au poste III………….… 32

Tableau XIII : Résultats du test de vérification du calibrage de la minuterie au poste V……… 33

Tableau XIV : Résultats du test de vérification du calibrage du milliAmpérage au poste V………. 34

Tableau XV : Résultats du premier test de vérification du calibrage du kiloVoltage au poste III……….. 35

Tableau XVI : Résultats du Second test de vérification du calibrage du kiloVoltage au poste V………. 35

Tableau XVII : Résultats du test de vérification du calibrage de la minuterie sur l’appareil mobile……… 36

Tableau XVIII : Résultats du test de vérification du calibrage du milliAmpérage sur l’appareil mobile radiographique……… 37

Tableau XIX : Résultats du premier test de vérification du calibrage du kiloVoltage Sur l’appareil mobile radiographique……… 37

Tableau XX : Résultats du second test de vérification du calibrage du kiloVoltage sur l’appareil mobile radiographique….……….. 38

Tableau XXI : Répartition des réponses concernant le contrôle de calibrage des appareils radiographiques au CNHU 38 Tableau XXII : Répartition des réponses sur la disponibilité du matériel de calibrage des appareils radiographiques……….. 39

Tableau XXIII : Répartition des réponses sur la périodicité souhaitée pour la maintenance……… 39

(10)

VIII

LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Organigramme du CNHU-HKM de Cotonou………...

Figure2 : Plan d’orientation du service de radiographie du CNHU-HKM de Cotonou………

Figure 3 : Constitution d’un tube à rayons X……….

6 7 19

LISTE DES PHOTOS LISTE DES PHOTOS LISTE DES PHOTOS LISTE DES PHOTOS

Poste III

Photo 1 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 1/5)……….

Photo 2 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 1/10)………

Photo 3 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 1/20)………

Photo 4 : Résultat du test de vérification du calibrage du milliAmpérage……….

Photo 5 : Résultats des tests de vérification du calibrage de la haute tension………

31 31 31 32 33

Poste V

Photo 6 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 1/5)………

Photo 7 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 1/10)………...

Photo 8 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 1/20)……….

Photo 9: Résultat du test de vérification du calibrage du milliAmpérage………

Photo 10 : Résultats des tests de vérification du calibrage de la haute tension………...

33 34 34 34 35

Appareil mobile radiographique

Photo 11 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 0.08)……...

Photo 12 : Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 1/10)………...

Photo 13: Résultat du test de vérification du calibrage du temps de pose (t= 0.13)………..

Photo 14: Résultat du test de vérification du calibrage du milliAmpérage……….

Photo 15: Résultats des tests de vérification du calibrage de la haute tension……….

36 36 36 37 38

(11)

IX

RESUME RESUME RESUME RESUME

La radiographie occupe une place importante dans le système sanitaire, il

est donc primordial d’accorder une importance particulière aux outils qui permettent la production de rayons X. Dès lors, le principal objectif du technicien en radiologie est de produire un bon radiogramme et pour cela, il est indispensable de faire la maintenance des appareils radiographiques. La fréquence des examens radiographiques au CNHU est grande. Ainsi la bonne qualité des radiogrammes tient compte du bon fonctionnement des appareils et permettra de limiter la reprise des examens. Le présent rapport étudie la maintenance des appareils radiographiques par le contrôle de calibrage de certains facteurs (t, mA, kV) dans le service d’imagerie médicale du CNHU-HKM de Cotonou. Cette étude a été réalisée dans le but d’apporter une contribution à l’amélioration de la qualité des clichés radiologiques. Nos résultats ont montré que le service d’Imagerie Médicale du CNHU-HKM n’effectue pas régulièrement la maintenance pour les appareils radiographiques.

SUMMARY SUMMARY SUMMARY SUMMARY

Radiography is importantly in the health system up, it is important to pay particular attention to the tools that allow the production of X-rays as soon as the main objective of the radiology technician is to produce a good radiogram, and this, it is essential to the maintenance of X-ray apparatus. The frequency of radiographic examinations CNHU is great. And good quality radiographs reflects the functionality of the units and will reduce supplemental examination. This report examines the maintenance of X-ray apparatus by controlling calibration factors (t, mA, kV) in the medical imaging CNHU-HKM Cotonou service. This study was performed in order to contribute in improving the quality of radiographs. Our results showed that the Medical Imaging CNHU-HKM service does not regularly performs maintenance of X-ray apparatus.

(12)

X

SOMMAI SOMMAI SOMMAI SOMMAIRE RE RE RE

LISTE DES ENSEIGNANTS……….. I

DEDICACES……….... III

REMERCIEMENTS………. IV

HOMMAGES………. V

LISTE DES FIGURES ET PHOTOS………... VIII

INTRODUCTION……….……….. 1

CHAPITRE I: PRESENTATION DU LIEU STAGE……….……… 4

1- LE CADRE DE TRAVAIL………...………... 5

2- LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE ET MATERIELS EXISTANTS ………. 7

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE………... 12

1- OBJECTIFS DU STAGE………. 2- ACTIVITES EFFECTUEES………..………... 13 13 3- DIFFICULTES RENCONTREES……… 16

4- PROBLEMATIQUE……….. 16

CHAPITRE III : ETUDE DE THEME……… 18

1-GENERALITES………. 19

2-EXPERIENCES……… 27

3-RESULTATS……… 30

4-COMMENTAIRES……… 39

CONCLUSION………. 45

SUGGESTION……… 46

ANNEXES………. 48

TABLE DES MATIERES……… 53

(13)

1

(14)

2 Après la découverte des rayons X en 1895 par Conrad Wilhelm RÖENTGEN, plusieurs appareils radiographiques ont été conçus pour faciliter son utilisation afin de permettre un bon diagnostic. Ainsi d’une part, on a les appareils mobiles radiographiques qui permettent de se déplacer vers un patient comateux afin de lui faire des examens radiographiques ; et d’autres parts les appareils fixes qui sont installés dans des services de radiographie centrale. Ces tubes à R-X ont été conçus suivant un certain nombre de paramètres. En effet, la production des rayons-X nécessite des électrons. Ces électrons sont arrachés et propulsés par le champ électrostatique crée par la haute tension (kV). Le flux d’électrons (mA) lors de son impact s’écrase sur le foyer anodique avec un fort dégagement de chaleur et une faible production de rayons X. Ces rayons X interagissent à leur tour avec la matière (objet à radiographier) durant l’instant (t) de leur émission. La fidélité des

paramètres (kV, mA, t) conditionnent l’obtention d’un bon radiogramme.

Dans l’optique d’acquérir plus d’aptitude dans notre formation, l’EPAC qui est notre école de formation (Annexe 3), nous a envoyé en stage pratique de trois mois (du 26 Mai au 26 Août) dans le service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou.

Durant notre stage, plusieurs constats ont été faits mais ceux relatifs à la maintenance des appareils radiographiques nous ont plus intéressés. Ainsi en tenant compte du défaut de la maintenance préventive des appareils dans ce service, la question de l’obtention des images de mauvaise qualité semble être un sujet à explorer. C’est dans la dynamique de mettre l’accent sur l’importance de la maintenance que nous avons jugé opportun de mener nos réflexions sur le thème « Contribution à l’amélioration de la qualité de l’image par le contrôle du calibrage de l’appareil radiographique mobile : comparaison aux appareils radiographiques fixes au CNHU-HKM de Cotonou »

L’objectif général est de contribuer au réglage des appareils radiographiques, et surtout de comparer les résultats obtenus au niveau de l’appareil mobile radiographique à ceux obtenus au niveau des appareils radiographiques fixes.

(15)

3 Quant aux objectifs spécifiques, il s’agira notamment de :

• tester l’exactitude des facteurs techniques du générateur à rayons-X afin d’en préciser le degré de détérioration,

• aider à la vulgarisation de ces pratiques et avoir un meilleur temps moyen de fonctionnement.

Notre étude s’articule autour des principaux points suivants :

Chapitre I- Généralités sur le thème et présentation du cadre de stage ; Chapitre II- Déroulement du stage ;

Chapitre III- Etude du thème suivi d’un commentaire des résultats et des perspectives.

(16)

4

(17)

5

1. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL : LE CNHU- HKM DE COTONOU

1.1. SITUATION ET HISTORIQUE

Le CNHU-HKM de Cotonou est l’hôpital national de référence du Bénin. Il a été érigé dans une zone résidentielle à ‘Cadjèhoun dans le 12ème Arrondissement de la municipalité de Cotonou en 1962. Situé sur le long de l’Avenue Pape Jean-Paul II, il est limité au Sud par le Palais de la Marina ; à l’Ouest il fait corps avec l’Institut National Médico-Social (I.N.ME.S) et la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) ; au Nord et à l’Est par le Camp GUEZO.

Créé le 30 octobre 1962, il est devenu le Centre National Hospitalier Universitaire et acquiert son statut d’office à caractère social scientifique le 13 Mai 1991. Celui-ci a été rebaptisé Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou MAGA à l’occasion de l’inauguration de l’unité de scanographie en Novembre 2001.

1.2. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT

Le CNHU-HKM reçoit en référence les malades de divers centres hospitaliers et fonctionne de jour comme de nuit 24h sur 24. Il offre diverses prestations médicales dans plusieurs spécialités regroupées en quatre (04) grands modules à savoir :

Les services des spécialités médicales (Pédiatrie et Génétique Médicale, Médecine Interne A et Unité d’Hémodialyse, Médecine Interne B, Cardiologie, Anesthésie-Réanimation) ;

Les services Chirurgicaux des spécialités chirurgicales (Chirurgie Pédiatrique ; Chirurgie Traumatologique, Chirurgie viscérale, Chirurgie Urologique, Gynécologie-obstétricale,Ortho-Rhino-Laryngologie, Ophtalmologie) ;

Les services médico-techniques (Laboratoire d’hématologie, Laboratoire de biochimie, Laboratoire de Microbiologie, Imagerie Médicale, Banque de Sang) ;

(18)

6 Les services d'Urgences (Service Médicale d’Accueil des Urgences (SMAU), Service d’Assistance Médicale et Urgence (SAMU).

Organigramme du CNHU-HKM

La gestion de ce centre est assurée par le Conseil d’Administration composé de la direction, des représentants du personnel et un Directeur Général assisté dans ses fonctions par un Adjoint et des chefs services administratifs. Les détails de cette structure se présentent à travers l’organigramme ci-dessous :

Figure 1 : Organigramme du CNHU-HKM Service Financier Service des ressources

Humaines

Service Economique Service Accueil

Clientèle Directeur Adjoint

Conseil d’Administration

Commission Médicale Consultative Directeur CNHU - HKM

Comité d’établissement

Agent comptable

Plateau technique Plateau

Administratif Comité de

gestion

(19)

7 1.3 LES MISSIONS DU CNHU-HKM DE COTONOU

Le CNHU-H.K.M de Cotonou a pour missions d’assurer :

Les soins en permanence. Pour cela, il est doté d’une infrastructure lui permettant :

• d’accueillir et d’administrer les soins d’urgences

• d’accueillir des patients venus d’horizons divers, aussi bien les nationaux que les étrangers ;

• d’hospitaliser les patients et parturientes dans les différentes entités médicales.

La formation pratique des étudiants et des médecins en spécialité de médecine interne, de chirurgie, de gynécologie, de pédiatrie par l'ensemble des services.

2. LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DU CNHU-HKM DE COTONOU Créé en 1962, le service d’Imagerie Médicale du CNHU-HKM de Cotonou est composé aujourd’hui de trois unités : la radiologie, l’échographie, et la scanographie. Géographiquement, il est limité au Sud par l’ancien service des Urgences , à l’Ouest par le Laboratoire d’Analyses Biomédicales; au Nord par le Bloc Opératoire puis à l’Est par la voie centrale de l’hôpital. Le plan ainsi décrit est beaucoup plus détaillé par la figure ci-dessous:

Figure 2 : Plan d’orientation du service d’Imagerie médicale Bloc opératoire

Radiographie

Scanner

Jardin Consultation

dermato et MST

Consultation Ophtalmologique

Direction des ressources humaines Service financier et

économique

Service d’accueil

Entrée

principale Standard

Ancien service des urgences

(20)

8 2.1. L’UNITE DE SCANOGRAPHIE

L’unité de scanographie a été installée en Novembre 2001.Cette unité dispose d’une salle de cours, de plusieurs bureaux pour médecins ; d’un secrétariat et d’une salle d’examen.

2.2. L’UNITE D’ECHOGRAPHIE

La salle d’échographie est équipée de deux échographes. Les examens échographiques se réalisent sur rendez-vous par un médecin radiologue.

2.3. L’UNITE DE RADIOGRAPHIE

C’est le cadre précis de notre stage. On y trouve : un hall d’attente ; un secrétariat ; des salles d’examens ; une chambre noire ; une chambre claire ; une salle de garde ; une salle d’interprétation et traitement ; un bureau pour le surveillant coordinateur ; deux bureaux pour les médecins radiologues.

Le hall d’attente est un vaste espace et il y est installé des bancs sur lesquels s’asseyent les patients.

Le secrétariat du service est situé à l’entrée contiguë à la salle d’attente.

Sa porte d’entrée s’ouvre sur le couloir et fait face à l’une des salles d’examens.

C’est le lieu du premier contact du patient avec le service.

Les salles d’examens sont au nombre de Cinq et ces salles sont dénommées ‘’Poste’’.

• Le poste 1 est muni d’un appareil sur rail plafonnier de marque SIEMENS installé en Mars 2009 avec une table mobile, un pupitre de commande, un bucky sous table et un bucky mural. Il sert à la réalisation de toute sorte d’examens radiographique mais en particulier les osseux et les pulmonaires.

• Le poste 2 abrite un appareil de radiographie pivotante par le haut de marque SIEMENS acquis depuis 2002, muni d’une scopie, d’un pupitre de commande, d’un bucky sous table. Ce poste est habileté à faire des examens spéciaux. On y retrouve tout de même un stérilisateur de marque MEMMERT pour la stérilisation du matériel utilisé en ce qui concerne les examens spéciaux. Dans ce poste, se trouve un appareil de mammographie. Rappelons qu’au cours de notre stage, ces deux appareils sont respectivement tombés en pannes.

(21)

9

• Le poste 3 est équipé d’un appareil de marque DMS APELEM à scopie muni d’une table basculante reliée à deux ordinateurs pour traiter les images pour la numérisation. Il sert à la réalisation des examens du rachis et des examens spéciaux. Rappelons que la scopie ne fonctionne pas dans ce poste.

• Le poste 4 abrite un appareil de marque DMS APELEM sur rail muni d’un pupitre de commande, d’un Potter mural, d’un bucky sous table. Il sert à la réalisation des examens osseux et pulmonaires.

• Le poste 5 abrite un appareil à rayons X de marque SHIMADZU installé depuis juin 2008 et réservé à la réalisation des radiographies osseuses.

Au sein de ce Poste, est installé un appareil d’orthopantomographe qui sert à faire les examens radiographiques dentaires.

• La salle de traitement : Elle abrite quatre négatoscopes muraux qui permettaient aux médecins radiologues du service d’interpréter les clichés radiographiques.

• La première chambre noire : Elle est située entre les postes 1 et 2 faisant face au bureau du surveillant et au bureau de l’interne du service. Elle dispose d’une développeuse automatique RPX-OMAT PROCESSOR, MODEL M6B de marque KODAK. La chambre noire dispose également d’une imprimante de nom, d’une coupe-films, d’une lumière inactinique, d’une armoire films (films non exposés) dans laquelle les films sont rangés par format dans l’ordre décroissant de grandeur et d’un lavabo.

• La seconde chambre noire est située entre le poste 5 et la salle de garde. Elle abrite en son sein un dispositif de traitement numérique des images.

• chambre claire : Elle est meublée d’une chaise et d’une table. Cet espace comporte un négatoscope mural, une passe-cassette et sortie de la grande développeuse. C’est là, qu’on apprécie justement la qualité des clichés avant de les ranger pour déposer à l’interprétation à la fin de la journée.

• La salle de garde : elle est équipée de deux lits, d’un poste téléviseur, d’une table-banc, d’un réfrigérateur et d’un lavabo.

Le technicien de garde y passe la nuit. C’est dans cette salle qu’on affiche chaque mois la programmation et la rotation des techniciens de garde.

(22)

10 Outre ces infrastructures, le service de radiologie du CNHU-H.K.M de Cotonou dispose également de :

Deux (02) appareils mobiles dont un (01) en panne (marque Philips).

L’autre qui est fonctionnel (marque Apelem) permet de faire les examens au lit du malade surtout dans les services de Réanimation, Pédiatrie, Cardologie et ‘’Médecine Interne’’.

Une vingtaine de cassettes classiques de différents formats pour la radiographie conventionnelle et une grande cassette pour les mensurations.

Sept (07) cassettes de différents formats spécialisées pour la radiographie numérique.

deux tabliers plombés.

2.4. PERSONNEL ET ORGANISATION

Le service de radiologie est assuré par une équipe de techniciens dont la majorité est formée à l’EPAC. En dehors de ces techniciens, le service dispose des médecins radiologues, d’un infirmier, et des agents d’entretien. L’unité de radiographie fonctionne à plein temps aux heures ouvrables. En dehors de ces heures, la continuité des prestations est assurée par un technicien de garde. C’est au sein de ce même personnel qu’il est délégué un technicien pour assurer la permanence de l’unité de radiologie de la « Clinique Universitaire d’Accueil des Urgences (CUAU) » de l’hôpital. Le tableau ci-après présente le personnel de l’unité de radiologue du CNHU-HKM de Cotonou.

(23)

11 Tableau I : Personnels de l’unité de radiographie du CNHU-HKM

Statut Fonctions Noms et Prénoms

Chef service Elle coordonne les activités au sein du service

Pr .Ag Vicentia BOCO

Les médecins radiologues

Ils assurent l’interprétation des clichés radiographiques et la réalisation des examens échographiques

Pr. Ag Olivier BIAOU Dr. Patricia YEKPE Dr Djivèdé AKANNI

Les docteurs en spécialités Ils assurent l’interprétation des clichés radiographiques

Odilon BONOU Azer BORJRENOU Canicius DE SOUZA Firmin GBESSINON Eulalie SANSUAMOU Edson SOHO

Les surveillants

Ils assurent la surveillance et la bonne marche des

activités dans le service

Placide OKE

Augustin CHOGNINOU

Les techniciens et ingénieurs en radiologie

Ils assurent la réalisation des examens radiographiques

Lionel ADISSO Simon ADIGBONON Sylvie AGBOZOGNIBGE Basilia AHOUANSOU Baudouin ALOVOKPINHOU Fortuné ANATO

François BABA

Zahidatou CISSE MAMA Clémence HITOEMETO Henri KPODJEHOU Christiane OGOUMA Romain ZOSSOUNGBO Saturnin SOTTIIN

Les aides-soignants

Ils aident les techniciens et s’assurent de la propreté du

service

Roger ANATO

Fructueux HEKPAZO

L’infirmier de santé Il assure les travaux de la chambre noire

Nestor HONLIASSO

Les secrétaires Ils sont chargés de l’accueil des patients

Daniel BEWA Ingrid DJIGBENOU

(24)

12

(25)

13

1.

LES OBJECTIFS DES STAGES PRATIQUES

L’objectif général du notre stage est de rendre l’étudiant apte à remplir la fonction et le travail exigés du technicien en imagerie médicale (Radiologie) par la révision pratique des cours reçus. Quant aux objectifs spécifique, ils sont multiples:

Organisation et gestion de la réception ;

Apprendre aux stagiaires à bien accueillir et à bien s’occuper des patients ;

Inculquer aux stagiaires la bonne gestion du matériel technique lourd et léger ; Apprendre aux stagiaires la bonne tenue et gestion du laboratoire ;

Rendre l’étudiant capable de produire des radiogrammes de routine et d’acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens spéciaux ou non ;

Appliquer les lois de la radioprotection pour lui-même, le personnel et le public en connaissance de cause de la radiobiologie ;

Apprendre aux stagiaires les notions élémentaires de l’interprétation radiologique sur la base de ses connaissances en anatomopathologie, en sémiologie et en pathologie radiographiquement décelable.

2.

LES TACHES REALISEES LORS DU STAGE

La théorie et la pratique sont les deux axes fondamentaux d’une formation professionnelle. Cependant, la pratique, à elle seule, constitue le socle de l’apprentissage car, elle permet à l’étudiant de confronter ses connaissances théoriques aux réalités du monde professionnel. Ainsi l’activité principale au cours de notre séjour au sein de l’unité de radiographie de l’hôpital de référence du Bénin, était la production des radiographies. Mais nous avons aussi réalisé des travaux de secrétariat, de chambre noire, de salle claire et de salle de traitement. C’est ainsi que dans un système continu, nous avons travaillé au sein des cinq entités qui composent la base du fonctionnement de l’unité.

(26)

14 AU SECRETARIAT

Au secrétariat, nous nous sommes occupés des usagers du service. A l’arrivé des patients, nous les aidons à remplir les formalités préalables à l’exécution de la radiographie (délivrance de quittance, enregistrement des examens, conseil sur les conditions préparatoires au bon déroulement de l’examen…) ; au besoin nous les orientons vers qui de droit pour prendre des rendez-vous s’il s’agit d’un examen spécial. C’est dans ce local que nous enregistrons les résultats et rangeons les clichés après leur interprétation.

EN CHAMBRE NOIRE

C’est le laboratoire du service. C’est de là que sort le produit fini (radiogramme). Là notre rôle est de décharger et charger les cassettes ; à imprimer les éléments d’indentification des patients sur les films (noms, prénoms, date et numéro d’enregistrement) ; de développer les films grâce à la développeuse automatique. Cette salle débouche directement sur la salle claire.

EN SALLE CLAIRE

C’est en même temps le poste d’appréciation de la qualité des radiogrammes.

Ensuite, le cliché est séché grâce à la développeuse automatique. Enfin, nous rangeons le cliché pour l’interprétation.

DANS LES SALLES D’EXAMEN

C’est dans un système de rotation que nous avons travaillé au niveau des différents postes fonctionnels dont dispose le service. Après une durée d’observation d’une (01) semaine, nous avons pris la commande de la réalisation des radiographies standards en fonction de la programmation du service. Cet exercice nous a permis de pratiquer les différentes techniques. Nous avons aussi réalisé nous-mêmes certains examens spéciaux. Avec l’appareil mobile radiographique, nous effectuons certains examens au lit des patients. Concernant ces examens, les radiographies pulmonaires sont plus demandées. En somme, un total de 4168 examens a été enregistré durant notre stage. De ce nombre, nous avons réalisé 658 examens comme indiqué dans le tableau II. Notons enfin, que nous avons fait l’expérience des gardes nocturnes aux côtés des techniciens de gardes pendant un (01) mois. Cette expérience fût formatrice car elle nous a permis de rencontrer des cas d’urgence de toutes sortes.

(27)

15 Tableau II: Tableau synoptique des examens réalisés au cours de notre stage

Examens

Enregistrés durant le stage

Examens suivis

Réalisés avec l’aide d’un

technicien

Réalisés soi-même

Crâne et sinus 85 06 02 06

Rachis 580 85 30 28

Membres thoraciques 508 160 30 135

Thorax et son contenu 1305 150 75 202

ASP 119 10 08 15

Bassin + Hanches 317 20 05 50

Membres pelviens 1003 122 30 200

Mensuration 34 04 05 06

HSG 63 15 03 05

UCR 29 04 01 00

UIV 09 03 01 00

TOGD 06 03 00 00

LB 16 05 02 01

Mammographie 22 06 01 00

Orthopantomographe 65 14 03 10

Invertogramme 03 02 00 00

Bébigramme 01 01 00 00

Fistulographie 03 00 00 00

TOTAL 4168 610 196 658

(28)

16

3.

DIFFICULTES RENCONTREES

Malgré les nouvelles connaissances acquises au cours de ce stage, nous avons relevé quelques dysfonctionnements au sein du service. Ce qui ne nous a pas toujours facilité la tâche. Il s’agit de :

- L’absence d’un groupe électrogène pour relayer le secteur électrique en cas de coupures par la SBEE.

- L’absence du matériel informatique pour le secrétariat.

- Les ruptures de stock de films qui bloquent le fonctionnement du service pendant des heures.

- L’absence d’une chambre noire reliée à chaque poste.

- L’absence de matériel de contention pour immobiliser les enfants et les patients agités.

- L’absence de maintenance préventive pour les appareils de radiographie.

4.

PROBLEMATIQUE

La qualité de l’mage en radiologie conventionnelle est l’élément important que visent les techniciens de radiologie. En réalité, l’image de qualité permet un bon diagnostic et par conséquent une adéquation du traitement. Pour obtenir une image de bonne qualité, il faut un appareil de radiologie au point c'est-à-dire une bonne calibration des facteurs techniques du générateur à rayons X. Lorsqu’un appareil de radiographie a une bonne calibration, cela permet au technicien de choisir des facteurs non seulement pour obtenir une image nette mais aussi à réduire au minimum la dose d’exposition tant chez les patients que chez le technicien lui même. Au cours de notre stage, le service de radiologie a mis à notre disposition un appareil radiographique mobile permettant d’aller faire les examens au lit des patients qui ne peuvent se déplacer ; et les investigations effectuées au sein du service nous ont permis de retenir que jamais une vérification du calibrage de l’appareil n’a été faite. De plus les radios fixes à des moments donnés ont eu presque toutes des pannes ce qui a donc entrainé la production de mauvaises images. Eu égard à tous ces constats, le contrôle périodique du calibrage des facteurs techniques s’avère donc nécessaire afin de prévenir les pannes.

(29)

17 C’est ainsi que dans l’optique d’améliorer la qualité des clichés, nous avons choisi de mener notre étude sur le thème << Contribution à l’amélioration de la qualité de l’image par le contrôle de calibrage de la radio mobile : comparaison aux radios fixes du CNHU-HKM de Cotonou >>.

Notre étude sera donc menée sur les éléments suivants :

• Test de vérification de la précision du temps de pose

• Test de vérification de la précision de l’intensité du courant

• Test de vérification de la précision de la haute tension

• Comparaison des résultats de la radio mobile à ceux des radios fixes.

(30)

18

(31)

1.1 HISTORIQUE DES RAYONS X Le 8 novembre 1895,

Crookes, découvrit qu’un carton couvert d’un côté de baryum platino fluorescent lorsqu’il est frappé par

qu’un autre type de rayonnement invisible et pénétr

ne trouve pas la dénomination adéquate pour ses rayons, baptise « rayons X ».

1.2 DEFINITION ET CONSTITUTION DE L’APPAREIL Un appareil de radiologie est constitué

haute tension et d'une console de contrôle

Le tube radiogène est une enveloppe de verre à l’intérieur de laquelle est fait un vide très poussé hauteur de mercure) et dans cette enveloppe sont l est le siège de l’émission des

rayons X .

Figure 3

1. GENERALITES

HISTORIQUE DES RAYONS X

Le 8 novembre 1895, Conrad Wilhelm RÖNTGEN en utilisant le tube de un carton couvert d’un côté de baryum platino

fluorescent lorsqu’il est frappé par les rayons émis du tube. RÖNTGEN qu’un autre type de rayonnement invisible et pénétrant était sorti du tube.

ne trouve pas la dénomination adéquate pour ses rayons,

INITION ET CONSTITUTION DE L’APPAREIL RADIOGRAPHIQUE Un appareil de radiologie est constitué d'un tube radiogène, d'un

console de contrôle.

1.2.1. Le tube radiogène

Le tube radiogène est une enveloppe de verre pyrex, de

à l’intérieur de laquelle est fait un vide très poussé (de l’ordre d’un nanomètre de

hauteur de mercure) et dans cette enveloppe sont logés : le bloc cathodique qui de l’émission des électrons, et le bloc anode source de production des

Figure 3 : constitution d’un tube radiogène

19 en utilisant le tube de un carton couvert d’un côté de baryum platino-cyanide devient RÖNTGEN comprit alors ant était sorti du tube. Comme il RÖNTGEN les

RADIOGRAPHIQUE , d'un générateur de

forme cylindrique de l’ordre d’un nanomètre de

: le bloc cathodique qui ode source de production des

(32)

20 1.2.2. Le bloc cathodique

Il comprend le filament cathodique logé dans une coupole. Le filament produit les électrons nécessaires à la production des rayons X. Dans le tube il peut y avoir plus d’un filament en série ou en parallèle. Le filament est en alliage de tungstène et de thorium à cause de la richesse de cet alliage en électrons libres. Il supporte une température de l’ordre de 3370° avant de fondre et libère le maximum d’électrons à 2250°.

1.2.3. L’anode

L’anode est la partie positive du tube radiogène et correspond à la cible. Il en existe sous plusieurs formes, les anodes fixes dans les anciens tubes ou dans les tubes des générateurs de faible puissance et les anodes rotatives dans les tubes modernes. Le métal de l’anode est généralement du tungstène amélioré au rhénium pour une plus grande durabilité. Dans un tube à anode fixe, cette dernière représente une pastille de ce métal sertie dans une masse de cuivre ou molybdène qui sont de grands conducteurs thermiques. Quant à l’anode rotative des tubes modernes elle a la forme d’une assiette et l’endroit où les cibles représentent des bandes circulaires ou sont en forme de couronne. Le principale paramètre d’une anode est son foyer c’est à dire la zone d’impact des électrons sur l’anode.

1.2.4. Les enveloppes de protection

Le tube radiogène est entouré de plusieurs enveloppes de protection permettant d’assurer une protection électrique, thermique et mécanique du tube tout en assurant la protection des utilisateurs contre les rayonnements de fuite. Le tube radiogène est entouré d’une ampoule de verre qui assure une isolation électrique, et d’évacuer la chaleur produite. L’ampoule est généralement composée de verre ou d’une combinaison de verre et de métal. L’ampoule baigne dans de l’huile qui participe au système de refroidissement. L’ensemble est enfermé dans une gaine métallique, assurant l’évacuation de la chaleur produite, et la protection mécanique du tube. Les rayons X moins énergétiques sont éliminés par un filtre d’aluminium. La taille du faisceau des rayons X est ajustée par l’utilisation de diaphragme.

(33)

21 2. LE GENERATEUR

Le générateur de haute tension a pour mission de produire une tension continue et une tension ajustable entre 50 et 120 kV. Un générateur classique est composé d'un redresseur et d'un transformateur. Le redresseur est constitué habituellement de diodes assemblées de telle manière à ce que le courant circule toujours dans le même sens. Le transformateur assure la transformation d'un courant de 220 ou 380 Volt en un courant de haute tension de 50 à 120 kVolt. Le générateur est une pièce maîtresse de l'appareil radiographique car il conditionne son fonctionnement, son rendement et sa fiabilité. Les générateurs monophasés sont d'une technologie ancienne et souffrent d'un manque de fiabilité et d'un rendement faible lors de la production de rayons X. Par contre Les générateurs triphasés fonctionnent sur le même principe que les générateurs monophasés, mais avec un courant triphasé, ce qui permet de limiter fortement les variations de tension au cours de l'exposition. Ces générateurs ont un meilleur rendement et sont également plus fiables.

2.1. Console de contrôle

La console de contrôle permet à l'opérateur d'ajuster les 3 paramètres d'exposition radiographie : la tension (kV), l'intensité (mA) et le temps de pose (ms).

La tension permet de contrôler la force de frappe des rayons x produits, tandis que l'intensité (mA) et le temps de pose (ms) permettent de contrôler la quantité de rayons x seulement. Ces deux dernières grandeurs sont souvent utilisés sous le terme mAs (milliampère seconde). Enfin, un déclencheur permet à l'opérateur de prendre le cliché radiographique quand les conditions de prise de vue et de sécurité sont remplies. Le déclenchement se fait en 2 temps sur les appareils à anode tournante pour permettre à l'anode de se mettre en route. Lorsque le tube est trop utilisé, on observe le phénomène de vieillissement du tube. Le vieillissement du tube fait intervenir trois phénomènes : la porosité du tube qui provoque une baisse du vide, la sublimation du filament et la corrosion. Selon les conditions d'utilisation, la durée de vie d'un tube va de un à dix ans, avec une moyenne de trois à cinq ans.

Ainsi, le calibrage des appareils radiographiques s’avère très nécessaire.

(34)

22

3. CONTROLE DE CALIBRAGE D’UN APPAREIL DE RADIOGRAPHIE Le contrôle de qualité d’un dispositif médical est l’ensemble des opérations

destinées à évaluer le maintien des performances, revendiquées par le fabricant.

3.1. Test de vérification du temps de pose

• Matériel

- La toupie ;

- Tablier plombé pour la protection du technicien ; - Caches plombés, Cassette contenant un film.

• Description de la toupie

La toupie est un disque métallique généralement ou en alliage métallique percée d’un petit trou vers la périphérie et surmonté d’un axe autour duquel elle pivote. Il existe deux types de toupie qui sont utilisés aussi bien pour les appareils monophasés que pour les polyphasés : la toupie manuelle (TM) et la toupie synchrone motorisé (TMS). Le test à la toupie manuelle se fait avec deux opérateurs :l’un des opérateurs lance la toupie dans un mouvement de rotation autour de son axe dans le champ d’irradiation à une vitesse ni trop grande ni trop faible et l’autre opérateur choisit les facteurs et irradie. Après irradiation et développement des clichés, on obtient des points ou cercles pour la toupie manuelle dépendamment de la tension d’alimentation, et un arc de cercle pour la toupie motorisée puisqu’elle est utilisée en triphasé.

• Interprétation des résultats

Pour bien interpréter les résultats et poser un bon diagnostic, il faut connaître le mode de redressement de la tension d’alimentation. Pour la toupie motorisée le diagnostic est simple puisque le redressement est triphasé. L’angle de l’arc est donc proportionnel au temps et puisque qu’en une seconde la toupie fait un tour, l’angle de l’arc pourra être calculé avec précision :

α = 360 x t (t est une fraction de seconde et α est exprimé en degrés)

(35)

23 3.2. Test de vérification de la précision du calibrage du milli ampérage

• Matériel

- Pénétromètre ou Echelle de MEYER - des films dans des cassettes

- un négatoscope, des caches plombés - le densitomètre,

- tout le système de développement du film radiographique.

• Description de l’Echelle de MEYER

C’est un bloc métallique épais, généralement en aluminium, taillé en escalier dont chacun constitue un échelon. Le principe de son utilisation est basé sur les degrés d’absorption d’une partie des rayons X émis en fonction de l’épaisseur de chaque échelon.

• Déroulement de l’expérience

On place l’échelle sur une partie de la cassette, les autres parties étant recouvertes de caches plombés. Le rayon directeur est sur le centre de l’échelle, on diaphragme aux dimensions puis on irradie. On répète l’expérience sur les autres parties en ayant soins de varier le courant du tube et le temps de pose.

Les autres facteurs restent fixes pour garder des effets photographiques équivalents. Après développement du film on procède à la lecture densitométrique d’un même échelon, de préférence celui du milieu pour toutes les expériences.

• Interprétation des résultats

En comparant les résultats au niveau d’un même échelon on devrait obtenir une identité parfaite. Si certaine différence s’observait entre les densités on pourrait alors conclure que le calibrage du milli ampérage est défectueux.

(36)

24 3.3. Tests de vérification de la précision du calibrage du kilovoltage

• Matériels

- Cassette de WISCONSIN,

- des caches plombées, un film de format (18 x 24) cm, - Le densitomètre, Le négatoscope.

• Description de la cassette de WISCONSIN

Cette cassette permet de vérifier la précision du calibrage du kilo voltage, en d’autres termes elle permet de savoir si le kV affiché sur le pupitre de commande est exactement celui délivré à l’anode du tube à rayon X. La cassette de WISCONSIN est une modification des cassettes ordinaires à rayons X avec un seul écran renforçateur. De taille (20 x25,4) cm² ; elle est divisée en six régions dont les cinq premières (A,B,C,D, CDA ou HVL) portent chacune, une paire de colonne de dix trous par colonne. La sixième région est réservée pour transcrire des informations. Les régions A, B , C et D couvrent une gamme de 60 kV à 120 kV. La région HVL permet d’évaluer une filtration excessive ou insuffisante dans la gamme de 60 kV. Le devant de la cassette contient des caches plombés délimitant les trous.

La colonne de droite de chaque région est placée au dessus de barres d’atténuation optique. La colonne de gauche de chaque colonne est placée au- dessous de plaques de cuivre d’épaisseurs différentes dont les degrés d’absorption sont fonction des régions. Une feuille de cuivre au-dessus des quatre premières paires de colonnes permet de mesurer les KV en filtrant les rayons X mous. Aucun absorbant n’est prévu pour la 5ème paire de colonne parce que la couche de demi-absorption dépend de la distribution de l’ensemble du rayonnement.

• Déroulement de l’expérience

La cassette est chargée avec un film 18 x 24cm² ou avec un film de même grandeur qu’elle. La longueur de la cassette est placée parallèle à l’axe cathode-anode du tube à rayon X. La première région est centrée et les autres sont recouvertes de caches plombées. On procède de même pour l’irradiation des autres régions.

Après le développement, l’image obtenue sur le film sera de cinq paires de colonne dont chaque paire correspond à une région.

Les images de la colonne de droite de chaque paire (colonne de référence) consistent en des densités presque uniformes. Celles de la colonne de gauche de chaque paire portent des densités variables.

(37)

25

• Interprétation des résultats

A l’aide d’un densitomètre on mesure les densités des images circulaires correspondantes à des échelons numérotés de 1 à 10 de chaque colonne. On fait la mesure de la densité de la colonne de gauche de chaque échelon et celle de droite.

Ensuite, on retient le numéro de l’échelon où la différence de densité du couple est la plus petite possible ou nulle ainsi que le numéro de l’échelon qui suit immédiatement celui qui est retenu. La formule appliquée est :

DR=N°(a)+

DR : densité recherché

K: densité de l’image de la colonne de droite ou de référence

R : densité de l’image de la colonne de droite ou de référence N°(a) : numéro de l’échelon retenu

N° b : échelon qui suit immédiatement

Au cas où les densités de référence ne sont pas uniformes, on détermine une densité moyenne de référence Rab :

Rab =

La formule appliquée est : DR = N° ( a) +

Connaissant la densité recherchée, on se réfère à la courbe correspondante à la région pour laquelle le calcul a été fait pour déterminer le kV débité par le générateur à rayons X. Cette détermination peut se faire de deux manières :

- Soit par lecture directe du kV sur la courbe de l’abaque correspondante - Soit par calcul en utilisant la formule afférente à chaque courbe

Détermination par lecture

Il s’agit de situer la densité recherchée sur l’ordonnée de la courbe correspondante à la région et au type du courant d’alimentation. On trace une horizontale à partir du niveau de la densité recherchée jusqu’à la courbe. De là on mène une parallèle à l’axe des ordonnées qui coupe l’axe des abscisses en un point. Il suffira alors de noter la valeur du kV correspondant au kV débité par l’appareil et de le comparer au kV affiché.

(38)

26 Détermination par calcul

La détermination par calcul ne fait que confirmer la détermination par lecture.

Entre les deux méthodes il se pourrait qu’il y ait une différence minime dont on ne saurait tenir compte. La formule à utiliser pour chaque région et chaque type d’appareil est inscrite sur abaque correspondant.

Critère d’acceptabilité

La cassette de WISCONSIN est passible d’une erreur de lecture de ±3 kV. Dans la bande de 60 kV et des 80 kV, une variation de ± 5 kV est acceptable. Dans la bande des 100 kV et de 120 kV, une variation de ± 8 kV est la limite acceptable.

4. CADRE, MATERIEL ET METHODE 4.1. CADRE

Les postes III, V et l’appareil radiographique mobile du service de radiologie du CNHU-HKM de Cotonou ont constitué le cadre de notre stage. Sur chacun de ces appareils, nous avons réalisé divers expériences qui sont relatives au contrôle du calibrage.

4.1. MATERIEL

La réalisation de cette étude a nécessité l’usage de divers matériels aussi bien humains que logistiques. Le matériel humain est constitué du personnel (10 agents) questionné. Quant à la logistique, c’est l’ensemble constitué de :

- Clichés format 18X24 Cm

- Appareil photo de marque Sony, Boite de mathématique - Cassette Wisconsin, Echelle de MEYER et la Toupie manuelle - Caches plombés, Négatoscope, l’abaque

- Densitomètre de Modèle 07-443.

(39)

27 4.2. METHODES DE L’ETUDE

4.2.1. Type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective qui évalue l’état des appareils radiographiques par le contrôle de calibrage.

4.2.2. Méthodes d’étude

Notre méthodologie a consisté à faire différents tests pour le contrôle de

calibrage de trois facteurs que sont respectivement le temps de pose, le milli Ampérage, et le kiloVoltage (s ; mA, kV.) et aussi de recueillir des

informations auprès du personnel sur la maintenance des appareils radiographiques. En effet, nous avons réalisé une fiche d’enquête (annexe2) sur la base de la qualité de la maintenance des appareils radiographiques. De même, nous avons procédé à des observations des pratiques quotidiennes dans le service.

4.3. LES EXPERIENCES

Pour aider à la résolution du problème sur lequel porte notre étude, nous avons réalisé trois expériences aidant à vérifier l’état de calibrage du temps de pose, du kilo Voltage et du milli Ampérage. Ce sont :

- Expérience de la toupie manuelle - Expérience de l’Echelle de MEYER

- Expérience de la cassette de WISCONSIN.

4.4.1. Expérience de la toupie manuelle

C’est l’expérience de la toupie qui permet de vérifier l’état du calibrage du temps de pose et du bloc redresseur. L’appareil à rayons-X du poste III, du poste V et l’appareil radiographique mobile étant alimentés par un courant triphasé, c’est l’usage de la toupie synchrone motorisée qui est requise. Mais ne disposant pas de celle-ci, nous avons utilisé la toupie manuelle. La toupie est placée sur la première partie d’une cassette 18 x 24 cm et les autres parties de la cassette sont protégées par le cache plombé. On réalise quatre (4) expositions en gardant constant les facteurs techniques sauf le temps de pose. Au niveau des postes III et V, on a pu faire varier le temps, par contre au niveau du appareil mobile radiographique on ne pouvait pas dissocier le temps du milli Ampérage, on a fait varier le mAs, ainsi on est sur de la variation du temps de pose. Les facteurs techniques utilisés sont consignés dans le tableau III et dans le tableau IV.

(40)

28 Tableau III : Facteurs techniques employés pour l’expérience de la toupie manuelle aux postes III et IV

Facteurs techniques

Expériences

kV t(s) mA MAs

N° 1 60 1/5 250 50

N°2 60 1/10 50 25

N°3 60 1/20 250 12.5

Tableau IV : Facteurs techniques employés pour l’expérience de la toupie manuelle sur l’appareil mobile radiographique

Facteurs techniques

Expériences Kv t(s) mA MAs

N° 1 40 8/100 100 08

N° 2 70 1/10 100 10

N° 3 80 13/100 100 13

4.4.2. Expérience avec l’échelle de MEYER

On place l’échelle sur une partie de la cassette, les autres parties étant recouvertes de caches plombés. Le rayon directeur est sur le centre de l’échelle, on diaphragme aux dimensions de l’échelle de MEYER puis on irradie. On répète l’expérience sur les autres parties en ayant soins de varier le courant du tube et le temps de pose. Au total, cinq irradiations ont été faite. On a fait cette expérience pour les postes III, IV et l’appareil mobile radiographique.

Tableau V : Facteurs techniques employés pour l’expérience de l’échelle de MEYER aux poste III et V

Facteurs techniques

Expériences kV t (ms) mA Mas

N° 1 60 400 200 80

N° 2 60 320 250 80

N° 3 60 250 320 80

N° 4 60 200 400 80

N° 5 60 160 500 80

(41)

29 Tableau VI : Facteurs technique employés pour l’expérience de l’échelle de MEYER sur l’appareil mobile radiographique

Facteurs techniques

Expériences

kV t (ms) mA mAs

N° 1 40 05

N° 2 40 10

N° 3 40 20

N° 4 40 40

N° 5 40 80

4.4.3. Expérience avec la cassette de WISCONSIN

La cassette de WISCONSIN à l’intérieur de laquelle nous avons placé un film de format 18 x 24 cm est utilisée. Pour cela, elle a été placée sur la table d’examen de façon à ce que la longueur soit parallèle à l’axe cathode-anode. Chaque région est centrée et irradiée et les autres sont protégées par un cache plombé . On a réalisé deux expériences : la première avec les facteurs respectant les kiloVoltages de chaque région et la seconde on l’a réalisé en augmentant de 10 kV sauf la région des 120 kV. Les facteurs techniques utilisés sont consignés dans le tableau ci- dessous :

Tableau VII : Facteurs technique employés pour l’expérience de la cassette de WISCONSIN aux postes III, V et sur l’appareil mobile radiographique.

Régions DFF (cm) kV mAs

A 100 60 100

B 100 80 80

C 100 100 80

D 100 120 50

HVL 100 60 20

(42)

30 Tableau VIII : Facteurs technique employés pour l’expérience de la cassette de WISCONSIN aux postes III, V et sur l’appareil mobile radiographique.

Régions DFF (cm) kV Mas

A 100 70 100

B 100 90 80

C 100 110 80

D 100 120 50

HVL 100 60 20

Après avoir irradié chaque région, le cliché a été développé et nous avons effectué la lecture densitométrique de chacune des images circulaires obtenues. La densité recherchée (DR) a été calculée selon la formule énoncée plus haut er à l’aide du résultat nous avons déterminé le kV correspondant par calcul selon la formule inscrite sur l’abaque correspondant à la région. Nous avons calculé la variation entre le kV débité et le kV affiché en considérant la marge correspondante à chaque région.

5. RESULTATS

5.1. RESULTATS OBTENUS AU POSTE III 5.1.1. Test de vérification du calibrage de la minuterie

Tableau IX : Résultats du test de vérification de la calibration de la minuterie

Temps de pose utilisés 1/5seconde 1/10seconde 1/20seconde

Valeur normale de l’arc 72° 36° 18°

Valeur mesurée (photo N° a) 90° 180° 112°

Valeur mesurée (photo N°b) 120° 180° 112°

(43)

31

Photo N° a Photo N° b

Photo 1 : Résultats du test de vérification du calibrage du temps de pose (t=1/5)

Photo N° a Photo N° b

Photo 2 : Résultats du test de vérification du calibrage du temps de pose (t=1/10)

Photo N° a Photo N° b

Photo 3 : Résultats du test de vérification du calibrage du temps de pose (t=1/20)

5.1.2. Test de vérification du calibrage du miliAmpérage

Le tableau suivant présente les données obtenues pour le test de vérification du calibrage de l’intensité du courant.

Tableau X : Résultat du test de la calibration du milli Ampérage Expériences Valeurs affichées au

densitomètre

1 1.35

2 1.26

3 1.13

4 1 .27

5 1.14

1/5

(44)

32

Photo N° a Photo N° b

Photo 4 : Résultat du test de vérification du calibrage de l’intensité du courant

5.1.3. Test de vérification du calibrage du kiloVoltage

Tableau XI : Résultat du premier test de vérification de la calibration du kilovoltage.

REGION kV affiché kV mesuré Variation

A 60

B 80 80 00

C 100 97 03

D 120 110 10

HVL 60

Tableau XII : Résultats du second test de vérification de la calibration du kiloVoltage

REGION kV affiché kV mesuré Variation

A 70 66 04

B 90 87 03

C 110 103 07

D 120 107 13

HVL 60

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