• Aucun résultat trouvé

Évaluation de la radiofréquence (TUNATM) dans le traitement de l'hypertrophie bénigne de prostate en chirurgie ambulatoire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Évaluation de la radiofréquence (TUNATM) dans le traitement de l'hypertrophie bénigne de prostate en chirurgie ambulatoire "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Progrès en Urologie (2007), 17, 824-827

Évaluation de la radiofréquence (TUNATM) dans le traitement de l'hypertrophie bénigne de prostate en chirurgie ambulatoire

Yann FOUQUES (I), Stéphane MALLICK ( i ) , Olivier FRACHET (11, Sophie L E TOQUKN (11, Christian CREVEUIL (21,

Henri BENSADOUN (i),

(1) Service d'Urologie du CHU de Caen, Caen, France, (2) Unité de Biosostatistique et de Recherche Clinique du CHU de Caen, Caen, France

RESUME

But : Evaluer la faisabilité et l'efficacité de la radiofréquence (TUNATM) en chirurgie ambulatoire chez le sujet jeune souffrant d'hypertrophie bénigne de prostate.

Matériels et méthodes : Neuf patients, d'âge moyen 59,7 ans (valeurs extrêmes : 55-68) souffrant d'hypertrophie bénigne de prostate, ont été traités par radiofréquence entre mai 2004 et mai 2005 en chirurgie ambulatoire. Le statut mictionnel des patients a été évalué par le score international symptomatique de la prostate (IPSS), le score de qualité de vie liée aux symptômes urinaires (QdV), la débitmétrie et le résidu post-mictionnel. La fonc- tion érectile a été évaluée par l'Index International de la Fonction Erectile (IIEF-5).

Résultats : Les scores IPSS moyen et de QdV moyen préopératoires étaient respectivement de 25,2 et de 5,6. Le débit urinaire maximal moyen préopératoire était de 6 mus et le résidu post-mictionnel moyen était de 167,l ml.

Le score moyen IIEF-5 était de 20,2. Les patients traités par radiofréquence ont été revus tous les trois mois.

Avec un recul moyen de 9,5 mois, huit patients ont eu une amélioration de leur statut urinaire, avec des scores moyens IPSS et de QdV respectivement de 9,5 et de 1,6 (p<0,05 dans les deux cas). La débitmétrie moyenne a été augmentée à 14 mus (p<0,05). Le résidu post-mictionnel moyen et le score IIEF5 n'ont pas varié. Il n'y a eu aucune hospitalisation ou réhospitalisation. Les seuls incidents significatifs ont été trois rétentions aigues d'uri- nes transitoires et une prostatite chez trois patients. 11 n'y a pas eu de retraitement.

Conclusion : A l'issue de cette évaluation initiale, le TUNATM était une technique fiable, qui a permis de préser- ver les fonctions sexuelles des sujets jeunes. Sa faible morbidité pourrait permettre sa pratique en chirurgie ambulatoire.

Mots clés : prostate, hyperplasie, chirurgie, ambulatoire.

Niveau de preuve : 5

L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie MATERIELS ET METHODES fréquente chez les patients âgés de 45 à 75 ans. Entre 50 et 60

Entre mai 2004 et mai 2005, neuf patients d'âge moyen 59,7 ans ans, sa prévalence est estimée à 15-20%, et augmente avec l'âge

(valeurs extrêmes : 55-68) et de score ASA 1 ou 2, ont été traités par [l]. Les patients souffrant de troubles urinaires du bas appareil

radiofréquences au CHU de Caen par un même opérateur dans un traités 'Ont et leur s ~ m ~ t o m a t o l o g i e peut centre dédié spécifiquement j la &inirgie ambulatoire, Le système être évalué grâce au score international symptomatique de la pro- plus" utilisé a permis de délivrer au sein du tissu prosta- state (IPSS) et de qualité de vie lié aux symptômes urinaires tique une énergie issue de la radiofréquence. Cette énergie produi- (QdV) [21. L'HBP est une maladie évolutive qui peut aboutir à te a entraîné une nécrose de coagulation des zones définies, se tra- des complications [3]. Hormis la surveiliance simple, la premiè- duisant par un effet alpha-bloquant permanent.

re option thérapeutique est le traitement médical avec plusieurs classes médicamenteuses [4]. En cas d'échec, le traitement médi- cal fait place au traitement chirurgical et la résection endosco- pique de prostate (RTUP) reste actuellement le standard. La RTUP a une morbidité urinaire (12,7% d'infections urinaires, 6%

de sténose, 1-4% d'incontinence urinaire) et sexuelle (13% de dysfonction érectile, 38% d'éjaculation rétrograde) [4, 51. Dans ce contexte, des alternatives thérapeutiques dites "mini-invasi- ves" comme le traitement par les radiofréquences (TUNATM) se sont développées [4, 51. Elles ont l'avantage d'avoir une faible morbidité et d'éviter les complications sexuelles.

Cette étude a évalué la faisabilité et l'efficacité du TUNATM en chi- rurgie ambulatoire.

Ces patients étaient en échec de traitement médical. Les traitements étaient réalisées sous anesthésie générale. Six patients étaient trai- tés par alpha bloquants, et trois avaient une association alpha blo- quant et inhibiteur de la 5-alpha-réductase. Une des préoccupations majeures des patients était de préserver leur fonction sexuelle en particulier éjaculatoire. Le PSA sérique moyen était de 2,85 nglml (0,35-5,5). Le volume prostatique a été estimé par le toucher rectal

Manuscrit reçu : septembre 2006, accepté : février 2007

Adresse pour correspondance : Dr. Y. Fouques, Service d'Urologie du CHU de Caen, Avenue de la Côte de Nacre, 14033 Caen Cedex

e-mail : fouques-y@chu-caen.fr

Ref : FOUQUES Y., MALLICK S., FRACHET O., LE TOQUIN S., BENSADOUN H., CREVEUIL C. Prog Urol., 2007, 17, 824-827

(2)

Y. Fouques et coll., Progrès en Urologie (2007). 17, 824-827

et confirmé par l'échographie endo-rectale : le volume moyen était de 42 ml (25-55). Cette échographie a permis de mesurer le diamè- tre transverse de la prostate et de calculer la longueur des électro- des déployées au sein de la prostate.

Les troubles mictionnels et la fonction érectile de ces patients ont été évalués par I'IPSS, le score QdV, la débitmétrie, le résidu post- mictionnel , et l'index international de la fonction érectile (IIEF-5).

L'analyse statistique a comparé les scores IPSS, QdV et IIEF-5 ainsi que la débitmétrie et le résidu pré et post opératoires. Du fait des faibles effectifs et de la non normalité de certains paramètres, les comparaisons avant

-

après ont été réalisées par des tests non- paramétriques des rangs signés de Wilcoxon. A h de limiter à 5%

le risque d'erreur global sur l'ensemble des 5 tests effectués, une correction pour comparaisons multiples a été appliquée aux degrés de signification obtenus (méthode de Bonferroni-Holm). La formu- lation des tests est bilatérale. L'analyse a été effectuée sous le logi- ciel SPSS.

RESULTATS

L'IPSS moyen et le QdV moyen étaient respectivement de 25,2 (20- 34) et de 5,6 (4-6) en pré opératoire (Tableau 1). Le débit urinaire maximal et le résidu post-mictionnel (RPM) étaient respectivement dans leur valeur moyenne préopératoire de 6 ml/s (1,98-10) et de 167,l ml (0-370). Le score IIEF-5 moyen était de 20,2 (3-25).

Le temps opératoire était en moyenne de 22,5 min (15-40) et le temps d'occupation de salle de 4 5 3 min (30-85). Aucun patient n'a été sondé en post-opératoire immédiat. Les patients sont tous sortis le jour même de leur admission en fin d'après-midi selon le concept de la chirurgie ambulatoire, la sortie étant autorisée après la reprise spontanée des mictions sous couvert d'un traitement alpha bloquant prescrit pour 8 jours.

Il n'y a eu aucune hospitalisation prolongée.

Les patients ont été revus régulièrement après l'intervention. En post-opératoire, les patients ont été réévalués par les scores (IPSS, QdV et IIEFJ), une débitmétrie et la mesure du résidu post-mic- tionnel (Tableau 11). Le suivi moyen des patients était de 9,5 mois (7-14).

Huit patients sur 9 ont une amélioration de leur statut urinaire au bout de trois mois. Les scores moyens d'IPSS et de QdV étaient respectivement de 9,5 (0-28) et de 1,6 (0-6).

La débitmétrie post-opératoire moyenne était de 14 mlls (6-23) et le résidu post-mictionnel moyen était de 73 ml (0-500).

Le score IIEF-5 moyen post opératoire était de 20,7 (3-25).

Une diminution significative a été constatée pour les scores IPSS et QdV. La débitmétrie a été augmentée de manière significative.

Concernant le score IIEF-5, la différence n'a pas été significative ainsi que pour le résidu post mictionnel. De plus alors que 3 patients étaient rétentionnistes en pré opératoire, plus aucun ne l'é- tait 9,5 mois après le traitement TUNATM.

La morbidité de cette intervention a été faible. Trois incidents et une complication concernant 3 patients ont été enregistrés : 3 réten- tions aiguës d'urine et une prostatite. Ces rétentions sont survenues quelques jours après l'intervention, et ont nécessité la mise en place d'une sonde vésicale durant 24 à 48 heures sans hospitalisation. Le sevrage de la sonde n'a pas posé de problème particulier et a été

Tableau ï. Caractéristiques démographiques initiales des patients traités.

Nombre de patients N=9

Age moyen (valeurs extrêmes) 59,7 ans (55-68) Patients rétentionnistes

Hospitalisation

Volume prostatique moyen PSA moyen

ASA 1 et 2 1-PSS QdV

Débitmétrie (mlls) RPM (cc) IIEF-5

effectué en consultation externe. La prostatite a été traitée efficace- ment par antibiotiques. Aucune autre complication grave (hématu- rie, sténose urétrale, incontinence) n'a été recensée, ni aucune séquelle sexuelle (éjaculation rétrograde ou diminution de la fonc- tion érectile).

Un seul patient a été considéré en échec thérapeutique. Cependant, il présentait une hyperactivité détrusorienne associée, qui a été prise en charge secondairement de manière spécifique.

Il n'y a pas eu d'indication chez ces patients à un retraitement par radiofréquences ou à un traitement alternatif.

DISCUSSION

Le traitement par radiofréquences (TUNATM) dans I'HBP a été développé dans les années 1990 [6,7]. ZLOTTA a prouvé son effica- cité, par une amélioration significative du score IPSS et QdV [SI.

Ces résultats sur un faible effectif sont superposables avec ceux d'é- tudes multicentriques et randomisées [3,9]. L'amélioration optima- le du statut mictionnel des patients a été obtenue au bout de trois à quatre mois après traitement.

L'avantage principal de cette technique, dans les différentes études, est sa faible morbidité.

De plus les incidents ou complications ont été gérés sans avoir recours à une hospitalisation. Dans notre série, les rétentions auraient pu être évité par la mise en place d'une sonde vésicale. Le choix de ne pas drainer les urines, a été fait par l'équipe afin de pré- server le caractère "mini invasif' de cette procédure. À l'inverse, d'autres équipes plus prudentes ont pris l'option de laisser en place une sonde vésicale durant 24 à 48 heures voir quelques jours [9-111.

Cette technique a aussi l'avantage d'éviter l'éjaculation rétrograde que refusaient ces patients plutôt jeunes, qui de plus étaient réti- cents voir réfractaires à toute idée de chirurgie. Une des préoccu- pations majeures de ces patients était en effet d'éviter les consé- quences sexuelles en particulier l'éjaculation rétrograde. Plusieurs études ont montrés que la radiofréquence n'avait pas de retentisse- ment sur les fonctions sexuelles, contrairement à la résection endo- scopique [4]. D'autres auteurs ont confirmé le faible taux de com- plications de cette thérapie [ 5 , 10, 121.

La fiabilité du système a été démontrée dès 1993 [13], puis confir- mée par BRUSKEWITZ lors d'une étude prospective et randomisée effectuée en 1998 [9]. Cinq traitements nous ont semblé suffisants pour être autonome. La simplicité de la technique explique sa reproductibilité et la faible courbe d'apprentissage.

(3)

Y. Fouques et coll., Progrés en Urologie (2007), 17, 824-827

Tableau IL Comparaison des résultats pré et post traitement

Critères étudiés Pré opératoire Post opératoire p(*)

(moy. & valeurs extrêmes) n=9 (moy. & valeurs extrêmes) n=9

. . .

1-PSS 25,2 (20-34) 9,5 (0-28) 0.020

QdV 5,6 (4-6) l,6 (0-6) 0.03 1

Débitmétrie (mlls) 6 (2-10) 14 (6-23) 0.023

RPM (CC) 167,l (0-370) 73 (0-500) 0.297

IIEF-5 20,2 (3-25) 20,7 (3-25) 1

(*j degré de signification corrigé pour compa~aisons multiples(méthode de Bonfermni-Holmj.

L'analyse stat~~tique a été réalisée avec le test non paramétrique des rangs signés de mlcoxon.

L'objectif principal de notre courte série était d'étudier la faisabili- té du TUNATM en chirurgie ambulatoire telle qu'elle est définie et pratiquée en France, alors que la résection nécessite une hospitali- sation plus longue. La chirurgie ambulatoire est un concept organi- sationnel centré sur le patient ou, "les actes chirurgicaux" doivent être réalisé dans un bloc opératoire, sous anesthésie de mode varia- ble et suivie d'une surveillance post-opératoire, permettant sans risque majoré, la sortie du patient le jour même de son admission i141.

Des équipes étrangères ont confirmé la faisabilité de cette tech- nique en chirurgie ambulatoire depuis 1998 mais dans des cadres organisationnels et réglementaires différents [9]. Le risque minime d'hématurie et l'absence de complication grave répertoriée confir- ment le caractère "mini-invasif' de cette procédure et justifient dans notre esprit la pratique systématique du Tuna en ambulatoire, hors contre-indication d'ordre anesthésique ou légal.

La chirurgie ambulatoire permet de diminuer les infections nosoco- miales ainsi que les modifications de la vie quotidienne, familiale et professionnelle [14, 151. Dans notre courte série, tous les patients ont eu une anesthésie générale. La tolérance a été excellente.

Cependant, cette procédure peut être réalisé sous anesthésie locale par du gel de Lidocaïne à 2% plus ou moins associé à une sédation [9, 161. D'autres ont évoqué la possibilité de la réaliser sous bloc prostatique ou sous rachi-anesthésie [ I l , 171. Dans notre service, l'intervention est désormais proposée aux patients sous anesthésie locale, ou bloc prostatique [17, 18, 191.

CONCLUSION

Selon l'analyse de notre série, le TUNATM a été une thérapie "effl- cace et fiable" qui n'a pas eu de retentissement sexuel et a répondu a i'attente des patients, et dont l'intérêt principal a été sa faisabilité en chirurgie ambulatoire.

REFERENCES

1. TEILLAC P., ROZET F., TERRIER N., MONGIAT-ARTUS P., RAM- BEAUD J.J. : Utilité d'une échelle visuelle analogique dans l'évaluation de la sbvérité des symptômes de l'hypertrophie bénigne de prostate (HBP).

Étude pilote dans deux centres d'urologie. Prog. Urol., 2004 ; 14 : 493- 500.

2. ROSEN R., ALTWEIN J., BOYLE P., KIRBY R.S., LUKACS B., MEU- LEMAN E., ET AL.: Troubles urinaires du bas appareil et dysfonction sexuelle masculine : l'Enquête MSAM-7 ou Enquête Multinationale de l'Homme Agé. Prog. Urol., 2004 ; 14 : 332-334.

3. BOYLE P., ROBERTSON C., VAUGHAN E.D., FITZPATRICK J.M. : A meta-analysis of trials of transurethral needle ablation for treating sympto- matic benign prostatic hyperplasia. BJU Int., 2004 ; 94 : 83-88.

4. AUA guideline on management of benign prostatic hyperplasia (2003).

Chapter 1 : Diagnosis and treatment recommendations. J. Urol., 2003 ; 170:

530-537.

5. BRAUN M., MATHERS M., BONDARENKO B., ENGELMANN U. : Treatment of benign prostatic hyperplasia through transurethral needle abla- tion (TUNA). Review of the literature and six years of clinical experience.

Urol. Int., 2004 ; 72 : 32-39.

6. GOLDWASSER B., RAMON J., ENGELBERG S., OHAD D., SHARKEY H., STRUL B., ET AL. : Transurethral needle ablation (TUNA) of the pro- state using low-level radiofrequency energy : an animal experimental study.

Eur. Urol., 1993 ; 24 : 400-405.

7. RAMON J., GOLDWASSER B., SHENFELD O., ENGELBERG S., RASOR J.S., EDWARDS S.D. : Needle ablation using radio fiequency cur- rent as a treatment for benign prostatic hyperplasia : experimental results in ex vivo human prostate. Eur. Urol., 1993 ; 24 : 406-410.

8. SCHULMAN C.C., ZLOTTA A.R. : Transurethral needle ablation of the prostate for treatment of benign prostatic hyperplasia : early clinical expe- rience. Urology, 1995 ; 45 : 28-33.

9. BRUSKEWITZ R., ISSA M.M., ROEHRBORN C.G., NASLUND M.J., PEREZ-MARRER0 R., SHUMAKER B.P., ET AL. : A prospective, rando- mized 1 -year clinical trial comparing transurethral needle ablation to trans- urethral resection of the prostate for the treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia. J. Urol., 1998 ; 159 : 1588-1583.

10. SCHATZL G., MADERSBACHER S., DJAVAN B., LANG T., MARBER- GER M. : Two-year results of transurethral resection of the prostate versus four 'less invasive' treatment options. Eur. Urol., 2000 ; 37 : 695-701.

11. CIMENTEPE E., UNSAL A., SAGLAM R. : Randomized clinical trial comparing transurethral needle ablation with transurethral resection of the prostate for the treatment of benign prostatic hyperplasia : results at 18 months. J. Endourol., 2003 ; 17 : 103-107.

12. NAMIKI K., SHIOZAWA H., TSUZUKI M., MAMIYA Y., MATSUMO- TO T., MIKI M. : Eficacy of transurethral needle ablation of the prostate for the treatment of benign prostatic hyperplasia. Int. J. Urol., 1999 ; 6 : 341-345.

13. SCHULMAN C.C., ZLOTTA A.R., RASOR J.S., HOURRIEZ L., NOEL J.C., EDWARDS S.D. : Transurethral needle ablation (TUNA) : safety, fea- sibility, and tolerance of a new office procedure for treatment of benign pro- static hyperplasia. Eur. Urol., 1993 ; 24 : 41 5-423.

14. JACQUET E., GIORDAN J., PUCHE P., FABRE J.M., DOMERGUE J., NAVARRO F., ET AL. : Evaluation de la prise en charge des hernies ingui- nales en chirurgie ambulatoire. Ann. Chir., 2004 ; 129 : 138-143.

15. SEWONOU A., RlOUX C., GOLLIOT F., RICHARD L., MASSAULT P.P., JOHANET H., ET AL. : Incidence des infections du site opératoire en chi- mgie ambulatoire : résultats du réseau de surveillance INClSO en 1999- 2000. Ann. Chir., 2002 ; 127 : 262-267.

16. ZLOTTA A.R., GIANNAKOPOULOS X., MAEHLUM O., OSTREM T., SCHULMAN C.C. : Long-term evaluation of transurethral needle ablation of the prostate (TUNA) for treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia : clinical outcome up to five years from three centers. Eur. Urol., 2003 ; 44 : 89-93.

17. ISSA M.M., STEIN B., BENSON R., KNOLL L.D., FAY R. : Prospective multicenter study of transperineal prostatic block for transurethral needle ablation of the prostate. Urology, 2000 ; 56 : 1052-1055.

18. HILL B., BELVILLE W., BRUSKEWITZ R., ISSA M., PEREZ-MARRE- RO R., ROEHRBORN C., ET AL. : Transurethral needle ablation versus transurethral resection of the prostate for the treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia : 5-year results of a prospective, randomized, multicenter clinical trial. J. Urol., 2004 ; 171 : 2336-2340.

(4)

Y. Fouques et coll., Progrès en Urologie (2007), 17,824-827

19. KAHN S.A., ALPHONSE P., TEWARI A. NARAYAN P. : An open study Results : Prior to thermotheraov. the mean IIEF-5 was 20.2. The mean on the eflïcacy and safety of transurethral needle ablation of the prostate in

treating symptomatic benign prostatic hyperplasia : the Universiîy of Flori- da experience. J. Urol., 1998 ; 160 : 1695-1700.

SUMMARY

Evaluation of radiofrequency (TUNATM) in the outpatient treat- ment of benign prostatic hyperplasia

Objective : Evaluating the effectiveness and feasibility of transurethral needle ablation (TUNATM) for young patients with symptomatic benign hyperplasia (BPH) in outpatient cure.

Material and methods : From 2004 to 2005, 9patients (mean age: 59.7 years) were treated with the TUNATM device. The urinary function using the IPSS (International Prostate Symptom Score), the qualis, of life score (QOL-UR), the urojlowmetry, and the post-void residue, and the sexual function using the International Index o f Eectile Function score (IIEF-5) were assessed.

-

preoperative IPSS and QOL-UR scores were respectively 25.2 and 5,6.

Regarding urojlowmetry, the mean pre-treatment maximal urinary jlow was 6 ml/s and the mean post-void residue was 167.1 mL. Patients'fol- low-up was at intervals of 3 months.

Mth a mean follow-up of 9.5 months, 8patients have achieved a better urinary status with a mean IPSS and QOL-UR score of 9.5 and 1.6 respectively (p<O.05). The mean maximalflow rate was improved (14 mlis, pp<,05). n e post-void residue decreased but had no statistical signijicance. The IIEF-5 score remained unchanged. Only 4 complica- tions including 3 urinary retentions and 1 prostatitis were revealed for 3 patients. No failure with radiofrequency thermal therapy was obser- ved.

Conclusion : TUNATM as a mini-invasive ouipatient treatment for symptomatic BPHproved reliable and reproducible for young patients with presewed sexual function.

Key words : prostate, prostatic hyperplasia, ambulatory surgical pro- cedures, surgical procedures, minimally invasive.

Références

Documents relatifs

Validation en urologie d’un score visuel prostatique en images (SVPI), dans l’évaluation des symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) associés à une hypertrophie bénigne de

Ainsi, le score de Charlson, ajusté sur l'âge dans la population des patients ayant eu un diagnostic de cancer de prostate, a été comparé à celui des patients diagnostiqués d'un

Transurethral needle ablation versus transurethral resection of the prostate for the treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia: 5-year results of a prospective,

Objectifs.— La prise en charge chirurgicale de l’hypertrophie bénigne de prostate par photovaporisation prostatique à l’aide du laser Greenlight ® (PVP) est peu sujette

Dans une autre étude cas-témoin cancer versus sain portant sur 405 patients avec cancer de prostate, les individus ayant résidé en France plus d’un an

Transurethral needle ablation versus transurethral resection of the prostate for the treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia: 5-year results of a prospective,

Les taux de VEGF étaient signifi cativement plus élevés chez les patients présentant une récidive précoce après traitement au stade localisé (taux médian à 748 versus 112

En utilisant une reconstruction 3D de la prostate et des foyers tumoraux à partir de 90 pièces de cystoprostatectomies (avec CaP Gleason 6 retrouvé en patho- logie),