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Leçon 2 : Exemples de problèmes dont la résolution fait appel à l’utilisation de graphes orientés ou non

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Leçon 2 : Exemples de problèmes dont la résolution fait appel à l’utilisation de graphes orientés ou non

Pré requis :

- calcul matriciel

- vocabulaire et résultats élémentaires concernant les graphes ( c’est à dire définitions de graphes, de sommets, d’arêtes, de sommets adjacents, de l’ordre d’un graphe, de degré d’un sommet…)

Problème 1 : les ponts de Königsberg

Pour modéliser le problème, introduisons quelques définitions et théorèmes nécessaires à la résolution de ce premier problème.

Définitions :

- Une chaîne est une liste ordonnée de sommets telle que chaque sommet de la liste soit adjacent au suivant

- Une chaîne fermée est une chaîne dont l’origine et l’extrémité sont confondues.

- Une chaîne Eulérienne est une chaîne qui contient une et une seule fois chacune des arêtes du graphe.

- Un graphe est dit connexe si on peut relier deux sommets quelconques par une chaîne

- Un cycle est une chaîne fermée composée d’arêtes toutes distinctes - Un cycle Eulérien est une chaîne Eulérienne fermée.

Théorème 1 : un graphe connexe admet un cycle Eulérien si et seulement si tous ses sommets sont de degrés pairs.

Théorème 2 : un graphe connexe admet une chaîne Eulérienne si et seulement si il possède 0 ou 2 sommets de degrés impairs.

Démonstration dans le sens direct : supposons qu’un graphe connexe G admette une chaîne Eulérienne débutant d’un sommet A et finissant à un sommet D. Alors :

- 1er cas : ou bien A ≠ D et dans ce cas, chaque sommet de la chaîne Eulérienne en question est de degré 2 sauf les sommets A et D ( qui sont de degrés 1 ) et donc cette chaîne Eulérienne admet deux sommets de degrés impairs.

- 2ème cas : A = D et c’est un cycle Eulérien et donc il y a 0 sommets de degré impairs.

Problème 2 : nombres de chaînes de longueur k d’extrémités i et j

Définition : On appelle matrice d’un graphe d’ordre n dont les sommets sont numérotés de 1 à n, la matrice M= ( mij ) ( 1 ≤ i, j ≤ n ) d’ordre n dont le coefficient mij ( situé à la i-ème ligne et j-ème colonne ) est égal au nombre d’arêtes partant du sommet i et arrivant sur le sommet j.

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Théorème 3 : Soit M=( mij ) la matrice d’un graphe à n sommets. Le nombre de chaînes de longueurs k reliant i à j est égal au coefficient de la matrice Mk situé à la i-ème ligne et j-ème colonne.

Problème 3 : chaîne de poids minimal- Algorithme de Dijkstra

Définition : un graphe pondéré est un graphe dont chacune des arêtes est associée à un réel appelé poids. Le poids d’une chaîne est la somme des poids des arêtes qui la composent.

Problème 4 : coloriage et nombre chromatique

But du coloriage : cela permet d’optimiser certaines situations. Le coloriage est utilisé pour résoudre des problèmes d’incompatibilités.

Définition :

- Colorier un graphe, c’est associer une couleur à chacun de ses sommets de sorte que deux sommets adjacents n’est jamais la même couleur.

- Le nombre chromatique d’un graphe G noté γ(G) est le plus petit nombre de couleurs permettant de le colorier.

- Un sous-graphe d’un graphe G est un graphe constitué de certains sommets de G et de toutes les arêtes qui les relient.

Propriétés 1 : un graphe complet ( c’est a dire que deux sommets quelconques du graphe sont toujours reliés par une arête ) d’ordre n nécessite n couleurs pour être colorié. Par conséquent, si un graphe G contient un sous graphe complet d’ordre d, alors γ(G) ≥ d .

Théorème 3 : soit ∆ le plus haut degré des sommets d’un graphe G. Alors γ(G) ≤ ∆ + 1

Conséquence : Soit G un graphe. Avec les notations précédentes, on a d ≤ γ(G) ≤ ∆ + 1

Remarque : attention, le nombre de couleurs pour colorier un graphe trouvé à l’aide de l’algorithme de Welsh-Powell n’est pas forcément le nombre chromatique de ce graphe.

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