REVUE DE PRESSE Du 5 au 20 mars 2020
CODIC
Visite de presse Villalobar du jeudi 5 mars 2020
Liste des articles de presse parus
Archi Urbain 6 mars
L’Echo web site 5 mars
L’Echo Journal 6 mars
Square Info newsletter 8 mars
Expertise news 8 mars
La Libre Immo 12 mars
Le Soir Immo 12 mars
Pro Real Estate.be 16 mars
MetroPaul 20 mars
Archi Urbain 6 mars
VILLALOBAR, Woluwé-Saint-Pierre – Belgique
Le site de Villalobar, installé à l’angle des avenues de Tervueren (n° 361-363) et du Marquis de Villalobar, à proximité du parc de la Woluwe et des étangs Mellaerts, avait comme pièce maîtresse une villa de style cottage construite en 1936 par l’architecte Jean Hendrickx.
Au fil des ans, une succession de transformations a été réalisée :
« L’ouvrage est profondément modifié en 1983 lors de son occupation par l’ambassade de Grèce qui y jouxte un garage selon une construction de type architecture d’accompagnement proche du
pastiche. » déclare l’architecte Francis Metzger. Villalobar – ©archiurbain.be
« En 1991, un nouveau bâtiment de 1.085 m2 vient compléter l’édifice afin d’implanter un complexe de bureaux pour la société Etex ; l’ensemble des intérieurs est alors complètement redessiné. Toute récente, cette dernière intervention est de faible qualité : les raccords avec l’immeuble préexistant sont maladroits et les matières sont peu respectueuses du patrimoine initial. C’est notamment le cas des châssis en PVC qui caractérisent l’esprit d’une intervention essentiellement fonctionnelle, sans plus-value architecturale et évidemment sans intérêt patrimonial. » poursuit Francis Metzger
Et en visitant la bâtisse, on ne peut que lui donner raison. Si de l’extérieur ont fait « wow », de l’intérieur on déchante directement se demandant ce que le développeur CODIC, actuel propriétaire du lieu, va bien pouvoir en faire. Son objectif est clair : du logement.
Si le site est particulièrement vaste (près d’un hectare), ses contraintes limitent la demande de permis d’urbanisme à 30 logements dont 20 dans les constructions nouvelles.
Pour y parvenir, il a fait appel à deux personnalités de renom : Francis Metzger qui n’a eu de cesse dans sa carrière de travailler sur le patrimoine et Anne-Marie Sauvat, paysagiste dans le bureau qu’elle a créé et qu’elle gère, EOLE.
La première constatation à y faire est la présence d’un imposant jardin à l’avant du bâtiment, celui-ci étant placé au milieu de la parcelle. Et d’un jardin à l’arrière qui a été imaginé comme un théâtre de verdure. Mais la construction imposée pour la société Etex a cassé la scénographie paysagère. C’est le premier point sur lequel insiste Francis Metzger dans sa proposition architecturale : « faire sauter le bouchon », soit démolir les annexes pour revenir au bâtiment principal et construire deux nouveaux bâtiments contemporains, des constructions qui prendront appui sur le parking existant (avec un dépassement d’à peine 2%) afin de limiter l’impact écologique.
Le second point sur lequel l’architecte insiste est l’aspect du terrain : une cuvette qui permet de construire deux étages sans dépasser les corniches du voisinage et de garder un gabarit tout à fait acceptable pour le quartier.
Villalobar (vue arrière) – ©archiurbain.be
Villalobar (vue arrière) – ©CODIC, MA2, EOLEVillalobar (vue arrière) – ©CODIC, MA2, EOLE
Villalobar (vue avant) – ©CODIC, MA2, EOLE
Villalobar (vue depuis la porte arrière du bâtiment existant) – ©CODIC, MA2, EOLE
L’Echo - Website 5 mars
Un projet résidentiel à
Woluwe-Saint-Pierre fait polémique
La perspective arrière du projet, avec à l'avant-plan le théâtre de verdure surplombant le site. ©Ma2/Codic
PHILIPPE COULÉE 05 mars 2020 21:56
Codic veut développer 30 appartements haut de gamme sur un foncier d’un hectare sis à l’angle de l’avenue du Marquis de
Villalobar, à Woluwe-Saint-Pierre. Malgré le peu d’emprise et de hauteur, certains riverains s’opposent encore au projet, qui sera à l’enquête publique la semaine prochaine.
A l’origine, la propriété arborée de près d’un hectare bordée par le parc de la Woluwe et les étangs Mellaerts n’était occupée que par une villa privée de style cottage construite en 1936, en retrait de l’avenue de
Tervueren.
Puis, une succession de transformations ont progressivement dénaturé la résidence privée. La plus importante, en 1989, visait à loger sur le site les bureaux bruxellois d’Etex (Eternit), à grand renfort
d’aménagements hybrides à l’arrière. Une transformation d’un kitsch qui en fait un cas d'école.
Aujourd’hui, la société de promotion immobilière Codic, qui a racheté le site il y a deux ans, veut reconvertir l’ensemble bâti (2 volumes) et le compléter de deux ailes pour y développer 30 logements, en rendant au passage au site sa valeur patrimoniale. "Quand certains voisins ont lancé un
referendum nous accusant de détruire le patrimoine local, ça m’a fait vraiment mal car justement, notre objectif de départ, avec le maître d’ouvrage et Anne-Marie Sauvat, l’architecte-paysagiste, c’était de rendre au lieu son âme initiale, bafouée au fil du temps", explique l’architecte Francis Metzger (Ma²).
CONSEIL
Pas une atteinte au patrimoine local
Vue en plein écran
La façade avant de la villa, en recul de l'avenue. A gauche, le hêtre pourpre remarquable. A droite, une des deux nouvelles ailes d'appartements.
"Dans les projets que nous portons, on aime casser les codes, mais en
s’adaptant au lieu à transformer", renchérit Thierry Behiels, le patron
de Codic.
Plutôt que d’opter pour le pastiche, il a donc préféré, avec ses équipes, raser les importantes annexes "plaquées" au bâti initial et le compléter par deux nouvelles constructions latérales au style très contemporain et épuré, qui permettent à l’architecte-paysagiste de faire sauter au passage le
bouchon de brique et de broc qui cassait les perspectives historiques du magnifique jardin tout en déclivité.
"Quand certains voisins ont lancé un referendum nous accusant de d
FRANCIS METZGER ARCHITECTE DU PROJET
"Pour reconstruire, on récupère le socle du bâti actuelen y ajoutant seulement 2% d’emprise au sol", précise l’architecte. Le parking
souterrain sera maintenu, avec la même emprise, et réaménagé pour limiter les nuisances du chantier et l’empreinte énergétique.
Une première demande de permis, introduite fin 2018, a dû être retirée suite à une erreur administrative. Une seconde a été déposée fin 2019 à la Région (Urbanisme) et à la commune (Environnement). Et même si le projet,à l’enquête publique dès la semaine prochaine, a voulu respecter par ses gabarits et l’aménagement des abords la sensibilité des riverains, certains semblent ne pas adhérer à celui-ci. Codic se dit ouvert à la discussion et regrette amèrement que les voisins directs les plus rétifs aient annulé le dernier contact prévu.
Les deux ailes contemporaines de dix logements rouvrent la perspective sur le jardin, aujourd'hui bouchée par les annexes. ©Ma2/Codic
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