CS/2796
$03,5
3l
NATIONS UNIES
INSTITUT AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET DE PLANIFICATION
DAKAR
C H A PITRE VIII
EDUCATION
JUILLET.1977*
CS/2/9-J
Page 1 - 7III
L'EDUCATIJN*
Pendant la période coloniale le
système éducatif dans les
pays
africains était inséparable
- etfaisait intégralement partie
-du système colonial, ayant ponr but de servir et
de consolider la
domination politique, l'exploitation
économique
etl'assimilation
culturelle des peuples africains.
Au moment de l'indépendance, la plupart des pays
africains
se retrouvèrent avec un sj^stèmeéducatif
deportée limitée,
dequalité
médiocre et préjudiciable s leurs besoins nationaux,
politiques, écono¬
miques, culturels et sociaux.
L'éducation ayait une portée limitée ; c'est ce q.L ressort
des
taux de scolarisation, Même en XÇoO, au moment de
i'indépe:d&ace
aela
plupart des pays africain;: lea taux de selayisation
pourl'enatKbls di
l'Afrique
étaient
de 30,9%
pour le Arimaire,14,6 %
pour L'osecondaire
et 0,9
%
pour le supérieur et 1<. 7%
peur le grouped'âge i
-29 ana (Tableauvm.l).
Il est compréhensible que l'éducation ait ou une portée
1.imitée
étant donné que 1'administration coloniale voulait j
ré
serrei sa domination politique aussi longtemps que possible(sinon
pour toujours, cornue xe rêvaient certaines puissances coloniales). C'était faisable, p'nsait-on* Ce chapitre est principalement basé sur les documents de 1'UNESCO, surtout a) Objectifs et réalisation de l'éducation en Afrique à l'échelon régional
1965-1972. UNESCO, Lagos,
1976
b) La croissance des effectifs scolaire en Afrique : ten .arc03 et projec¬
tions jusqu'en 19^5. UNESCO, Lagos, 19?
6-
c) Les innovations dans l'éducation en Afrique, UNESCO, Lagos, 1976.
K
: » '*•
• '
r-'j»,-'
CS/279^
TâEIiEAU VTIIal Page 1 bis - VIII
TA3; LAG 6 - TT-u:< de scolatisatioB par groupes d'âge» et groupes de pays
v??v
* 6 - i A: a 12 - 17 at!»
1960 1965 1??0 1975 1980 1985 1960 1965 1970 1975 1980 1983
! total Afrique 30.9 37.6 41.7 45.! 45.0 43.8 14.6 19.4 24.0 •27.8 30.8 31.3
:
CrnupL ! j.5 8.9 11.4 13.2 14.2 14.5 4. 1 6.S 10.0 11 .5 12. ó 12.2
Groupe 2 .•••.? 27.6 80,3 34.0 32.9 31.3 '3.0 15.0 17.0 20.4 22.7 22.2
Groupe - -4 58.2 60.3 63.9 63.6 61.6 20.8 29.3 33.7 37.0 41.9 44.0
4 67.6 79.9 63.0 . .87.0 «7 le - »■■.? - 37.Z 47.3 33.3 3-».a -irr -i
! .-JLLi.quf3 39.6 46.4 50.2 S3.2 52.5 50.8 20.6 26.8 32.4 36.0 39.2 39.0
: Groupe l S. ï 12.4 15.0 17.0 17.9 18.2 6.7 10.6 14.9 16.5 17.S 17.3
Groupe 2 *r 34.7 37.8 40.9 39.0 36,7 18.1 20.7 23.3 27.4 30.2 28.9
Groupe > 55.8 66.9 71.5 74.8 74.0 71 .2 28.7 39.1 43.8 47.0 51.7 53.2 Groupe 4 7',:.6 84.! 93.4 96.3 97.0 97.7 30.5 44.! 63.9 68.7 71.5 72.0
filles Afrique 22.2 28.9 33.3 36.9 37.4 36.8 8.6 12.0 15.7 19.5 22.4 23.6
Groupe 3. 3.8 5.4 7.9 9.4 10.4 10.9 1.5 2.9 522 6.6 7.4 7.1
Occupe 2 i?.ï 20.4 23.8 27.1 26.6 25.9 7.8 9.3 10.6 13.5 15.2 15.5
Groupe i S,,9 47.3 48.8 52.7 53-.0 51.7 12.9 19.3 23.4 26.9 31.9 34.7 Groupe 4 39.4 51.3 66.6 73.7 76.B 77.1 1 1.8 18.5 31.4 42.2 47.4 50.1
' ;
. .■■
L 13 - 29 ans 6 - 29 ans
i?ï* ivi 5 1970 i975 1980 1985 1960 1965 1970 1975 1980 1985
i TOIAL j ï i.3 2.0 2.9 3.8 4.6 14.2 17.9 20.9 23 5 24.8 25.Û
Grout- ' 2.4 0.3 :-1 1.4 1.6 2.9 4.6 6.7 7.8 8.6 8.7 '
ï: Groupe 2 O.j 0.7 i.0 1.3 1.9 2.5 11.7 13.1 15.0 17.2 17.9 17.6
j Groupe 3 1.9 3.6 4.4 5.8 5.9 3.3 2! .0 28.2 30.8 33.6 35.3 35.9
?• Groupe <* Ï. a !.4 2.6 4.7 6.6 S.O 23.6 30.7 39.6 «4.3 47.2 ; 48.9
I; GARÇONS Afïique . 4 2.• 3.1 4.4 5.5 6.6 18.8 ■ 23.0 26.3 29.0 30.3 30.3
i Groupe î 0.4 r\.n/
'
1.3 1.9 2.3 2.5 4.5 7.1 9.3 10.7 II.6 11.7
V; Groupe 2 0 9 1•! 1.5 2.1 3.0 3.8 15.ó * 17.0 19.1 21.7 22.5 21.8
v. ' ' Groupe 3 5.0 4.8 • 6.3 8.3 9.5 11.0 27.0* 35.2 38.1 40.9 42.5 42.7
Croupe 4 !.3 2.4 4.3 7.4 10.0 12.0 31.5 40.0 49.2 52.9 55.4 57.1
?'"■ FILLES Afrique 0.3 0.6 1.0 !.4 2.0 2.6 9.6 12.8 15.4 17.9
19.3 19.7
Groupe ï ■".C 0.1 0.3 0.4 0.5 0.6 1.3 2.5 4.0 5.0 5.8
i.
Groupe 2 0.2 0.2 0.4 0.5 0.8 1.2 7.7 9.2 10.8 12.8 13.4 13.4
Croupe. 3 C. 7 1.4 2.4 3.4 4.3 5.5 15.0 21.2 23.4 26.1 28.0 28,9
Groupe 4 tt.3 0.5 0.9 2.0 3.2 4.0 15.9 21.6 30.3 35.9 *39.1 40.7
E-;: "
,".rV
l/v-0
Page 2 - VIII
en laissant dans l'analphabétisme la majorité de la population. De plus,
le but d'un tel système éducatif - à la fois sur le plan quantitatif et qualitatif - était de fournir à 1 administration coloniale un personnel
subalterne civil ou militaire autochtone, des artisans des comptables
des magasiniers et d'autres employés capables de lire et d'écrire, La
distribution de l'éducation était discriminatoire envers les femmes et
les zones rurales.
Dans la plupart des pays africains,, la langue du pays colonisateur était le seul moyen d'instruction autorisé II n'y eut aucun essai de
promotion et de transcription des langues parlées en Africue- Dans certains
pays, où existaient des langues nationales écrites qui, avant la domination coloniale, étaient de façon
générale les
languespopulaires
etofficielles,
on leur substitua la langue de chaque métropole respective
La faible porcée de l'éducation, couplée à l'utilisation de langues étrangères non pariées par la popu atlci autochtone, signifiait, que les peuples africains demeuraient arajpl<-, s?'-es et que le
développement
de leurculture était retardée
Au-dessus de 15 ans, 1'analphabétisme atteignait 90
%
et plus dans11 pays, plus de 80 % dans 9 pays et 70 % environ dans les 34 Pa.Ys pour
lesquels nous disposons de données, à l'exception de la Zambie, de l'Ile Maurice, du Lesotho et du Botswana (voir tableau VIII.2), Dans la plupart
des pays, parmi les femmes et les populations rurales, l'analphabétisme dépassait 95 %.
Le contenu de l'éducation à tous les degrés - que les africains reçoivent l'enseignement dans leur propre pays ou dans la métropole corres¬
pondante - était prévu pour former les africains instruits mais ignorants
de l'histoire de leur peuple, la géographie de leur pays, méprisant la
culture dont ils avaient hérité et leurs valeurs sociales. Les africains
instruits, cependant, étaient bien informés de l'histoire et de la géographie
de l'Europe en général et de la métropole correspondante en particulier. La
domination Politique, 1'explcitation économique et l'assimilation culturelle
étaient présentées corme un processus de civilisation des barbares
par les européens Civilisée
CS/2796
page 3 VIII
Table VIII.2
Analphabétisme en Afrique
(Sgo
: 15 ans et plus)
A"née du Pays Recensement
*■
■ D'Analpha¬
bétisme
Pays Année du
Recensement
i°
D1 Analphas bétismo
Algérie 1966 58 Malawi 1966
~"~78
Angola 1962 97 Mali 1960 98
Botswana 1964 50 Maroc 1971 79
Cameroun 1962 81 Ile Maurice 1962 39
Cap Vert 1970 63 Mauritanie 1965 89
S»C«A« 1962 93 Mozambique I960 92
Dahomey 1961 96 Niger I960 99
Sgypte 1960 ■ 80
'
fNigéria
1962 85Gabon 1961 88 Ouganda 1959 75
Gambie 1962 94 Sénégal 1961 94
Ghana, 1962 81 Sierra Leone 1963 93
Kenya 1969 65 Soudan 1956 77
Lesotho 1966 41 Swaziland 1956 77
Libéria 1962 91 Tchad
1963/64
94Libye 1964 78 Togo 1970 ; ' 84.
Madagascar 1962 80 Tunisie 1966 68
, Zaïre 1957 85
Zambie 1969 53
CS/2796
Page 4
Au niveau secondaire, outre ses insuffisances graves, il n'était pas prévu
dans l'éducation de formation technique et professionnelle. Seules les connais¬
sances générales étaient enseignées, ce qui augmentait la dépendance des pays
africains à l'égard, de l'expertise, de la technologie et de la main-d'oeuvre qualifiée étrangère.
C'était la même chose dans les quelques instituts d'enseignement supérieur qui avaient été créés dans certains pajs africains et qui. étaient de mauvaises copies des universités européennes. Ils étaient censés fournir à l'administra¬
tion coloniale quelques enseignants, administrateurs, juristes, comptables.
Les sciences, la mécanique et l'agriculture soit n'étaient pas enseignées, soit
furent les dernières matières à être introduites cans les instituts africains d'enseignement supérieur.
Progrès accomplis dans l'enseignement pendant la période faisant suite à
11indépendance.
Après l'indépendance, la plupart des pays africains accomplirent ces
progrès remarquables dans la diffusion de l'enseignement par rapport à la période coloniale. Cependant, si l'on considère la qualité et le contenu de l'enseignement, en dépit des progrès accomplis dans tel ou tel pays, telle
ou telle université, tel ou tel domaine du savoir, l'éducation en Afrique est
encore confrontée aujourd'hui aux principaux problèmes graves hérités de la
période coloniale.
Nous traiterons d'abord des aspects quantitatifs, ensuite nous examinerons
les aspects qualitatifs.
Les effectifs scolaires
Entre i960 et 1972, la population scolarisée pour les 4. pays de la région
passa, tous niveaux confondus, de 17,8 millions à 37,6 millions, ce qui représente une augmentation de presque 20 millions, soit 112 % (c'est-à-dire
un taux de croissance annuel moyen de 6,5
%).
Pendant la même période le taux de croissance annuel moyen de la population d'âge scolaire était de 2,6 %.OS/2196
page 5 -VIII
Le tableau VIII.3 montre l'évolution dos effectifs par niveau
pour les années 1960, 1965» 1970 et 1972 •
Tableau VIII.3
Effectif Scolaire on Afrique par niveau
(en
milliers)
Niveau I960 1965 1970 1972 mui tip 1icatour
1960-1972
Primaire 16.174
m
22.345
1j ril m mm
28.502
«r. r-un»,
,
31.943 1,97
Sccondair 1.447 2.671 4.264 5.106 3,53
Supérieur 138 ;
•
247 388 513 3,72
Total ]
17.759
Í
25.2631
33.154 37.562
-
_
2, 12
Au niveau secondaire et supérieur de l'enseignement, les effectifs
ont été- multipliés par 3,53 et 3»72 respectivement, alors que pour le
niveau primaire, les effectifs n'ont été multipliés que par 1,97*
Objectifs et Taupe de scolarisation réalisés
Si l'on considère l'Africue moyenne
(sans
l'Algérie, l'Egypte,la Lybye, le Maroc, la Tunisie et l'Afrique du
Sud)
le taux de scolari-sation réel a été bien au-dessous de l'objectif fixé pour l'enseignement primaire. Les taux de scolarisation réels étaient de
42,3%, 48»3%
et51,7%
pour 1965, 1970 et 1972 respectivement, alors que les objectifsétaient de 58,0-% 74»2
/
et78,2%
respectivement. Les taux de scolarisationdans le secondaire pour ces trois dates étaient de
5%, 8»1%
et9%
alorsque les objectifs étaient do 5,8%,
9,6%
et11,2%.
Pourl'enseignement
supérieur, les objectifs étaient relativement modestes.
C'est
pourcela
que pour la période 196O — 1971» les taux fixés:.
0,29 %
»0,46% et 0,60%>
ont été constamment dépassés par les taux réels :
0,38%, 0,63%
et0,70%.
CS/2796
Page ó - VIII
Effectifs scolaires. p_ ^ grcmp;oe_ po jpeyu
Les 44 P'-ïTB de la Région peuvent, 1H-ro répartis corne suit sur la base de taux de scolarisation croies-nt, en i 72» ...•■•
Groupe 1 íroupo 2 . Groupe 3 Groupe 4
Hautc V o-l i£'X-
ï'ïigcr X . Somalie X Mauritanie X-
Ethiopie.- X Tchad
liali
X
Burundi ' x
Guinée X Gambi:
Nigéria ; Soudan X Guinée Bissau lloaambigucl
Tcha.-nic a"
Sierra Léone
Bénin X
Libéria Sénégal
Itroc
,'lngola Malawi X Rwanda X Ouganda X
i'cép»Cent»ifsicaino X
5
Bots" X j
Togo ;
Cote d'Ivoire
Kânyuy
_ .Ghana'
iit-iO.*...oC--jl% A
Guixi6c Sçniût óriclo
Egypte Al/.;ér-ic
Cameroun Zcjnbie Lesotho
Ci,-
L-.Lana
Tunisie Zaïre
Ile Maurice
Libye -
Gabon Gongo
X : Pays appartenant au groupe des 25 pays les moins
dcvploppés
dumonda.
Le tarer, de scolorisatioi- total vario de-uxeoup d'un groupe à l'autre
et à l'intérieur, Go.chague groupe» Na 1572, les t.un; moyens Gcéseolnri-
sation--étaient respectivement de 733g,
:16,.7»,
32,9,c et 40,7g peur le premier, le second, le trois i ;t. le • V/1. il;a. -groupe* liais le premier groupe le ta? x Go scolarisation total tre 4,0g pour la ihauto-Volta ot 10,1fo pour le ïlali» liane le groupe 2, il varie ena ,,•- pour le Burundi et 26, f/é pour l'Ouganda;' dans le groupe 3, entra ■—í y vJ/
V
CS/2796
Page 7 - VIII
pour la République Centrafricaine et 34»5 % pour l'Algérie? et dans le
groupe 4, entre 34,6 % pour le Cameroun et 69,6
fo
pour la République Populaire du Congo(
pour plus de détail par pays, voir le tableau VIII.4).
Sffcctifs scolaires féminins
le tame do scolarisation chez les filles se sont accrus propor¬
tionnellement plus vite que ceux do 1'ensemble, co qui a parmis uno réduction substantielle dos disparités garçons
/
filles. Cependant, lostaux de scolarisations pour les filles sont encore bien inférieurs à ceux de l'ensemble des régions peu développées pour lesquelles, dans le groupe d'etge 6-11 ans, le taux de scolarisation on 1970 était de 51,6
fo (
Asiedu Sud : 49,4 %f Amérique Latine î 73
i°\
Afrioue: 33,3 %)
•La progression de la participation des filles est présentée dans le
tableau VIII.6, par niveau et par groupe d'&ge. Il y a une relation assez étroite entre les deus: dimensions. Au début, il y avait beaucoup moins de participation dans le second et le troisième niveaux d'enseignement et dans
les groupes d'âge 12 - 17 ans et 18 — 29 ans. Il semble que des progrès
sensibles aient été accomplis depuis 1965, on particulier dans l'enseigne¬
ment supérieur.
Tableau VIII.6
Pourcentage de filles inscrites par niveau et par groupe d'Sge .entre..19.60
et 1922»
Groupe d'âge
Ajinée J Primaire j Secondaire { Supérieur
» 1
Total
♦}
6-11 { 12-17 î18-29'TotaIt t » 1
1960
{
34,8 ; 25,8i
16,9! I
t T
33,9
î!
36,0 :M
r 1 »
29,4
i 18,1j
33,» 1
} ♦ ,
1965 î 37,1 î 26,9 !
18,6
j
- , " , , r , . ,j
, , ... . .F " TT" 1
35,9
;i 30,4
r 1
30,9 { 20,6» 37,
1 1
1970 ;
38,5
! 29,4 ; 22,5, 1 1
37,1 Jî
39,8
♦ 31,6 23,5' 37,1972 \ 39,1 ; 30,4
; 23,8
, « . , F ! 37,1 {J 40,3 î
33,8
? 23,5? 37,Il » !»
'■HLi/. <~r.
J.- j'ây»a»B 1
LlSbft ft.. ''t..
■; ■
.
; *.ft, r;f .• .,-.-.-i ;• - ft 6-4. • -
i ■ ft? TOO or..'. v ft ■; te s-"»3 ' ;
T-g*. y.-cba'i d* f,V>' &» i'■ : -
■
■;■ 'I.-it .-:;n
«cc lar;suittc>n 1972 total ds-:l 0, ï.u.t'S Ski. t tv St.; (
étudiés en
T o
>.\r
y 9 ®
3-2
ft '=•,, ,5ft-ft(*) (6) :
■.i-V.rfft 1 LiÀ iil
W-T. tt--- 4.8' 0.4 t,5
r. *
0.8 1.2
r>,L 0„? 1,C
t-'ir.- gf8 0» * O.u ;
>,16i ; ■ v; 7>4 2 8 7,8
•T<
10»0 !•>
ftp 1i 1(M •j*f ■
•
,
1.6 Î4.
Ã. lli:2 ;Ct2
ftm-mvU 1*,8 i.i
|
Or*née 1! »^\ 0.7 i.2 S
rriib;-* 18.? 0.1 0.1 1
14.9 11,6 17.0 |
1r.s.r- !=>.£) 5.4 5a•:
-Mr,.:.-S.s B;ftftu.-. lb.1 O.i i' 2
V r.eup 16.2 1 »3 2,3
j
Íi
;■ 5l,3r,r:!f- \ ft.-, i,2
6?er.-. ..1; b. ï
1-,
?Ci
0.» 0.8
j
Ï 0.7
4.3
Maï
) eO '7 '
v:^,»
lifti 1
:
?*«S )e« ■;,;
c>i ;assdt Lo,1 2»?
QapjJ?»;- ;
!
J2„9 -ft9 iiLr
f
ilíép» v: 27.7 0,6 O.'i
'.j'-ctOW.ÓkU.i 28.0 o,? 0.2 j,
29.1 0.5 0.6
•:5csi '1TIvtrj c 30. i t.? 1.3
Ksriya 71.5 5.0 3.6
Oh-unn 71,7 4.2 ;.o
î-^ayaaCor 71.9 3.1 2,2 !
[Oui r.êii Fîqviat 33.6 0.1 o,i !
?£*;>«- t
! A rôfce :;i * 34.2 16.1 10.6 I
LAIgár:.e 54 -5 7.0 4.6 |
janoure
4 á2.tl 21,6 11.8Oamariiun 74.6 2.7 1.7 :
j/.iuabie 56,2 2.3 1.4
jOenetíio ,;6.3 0-5 0.3 I
IftwrsT1iorul 37.ft » 0.2 0.1 i
Tunisie. Vvi rS 2.9 1.6
2aire, Rep. il:; -to, 7 9,7 5 »4
?■«Siir.LOt! et lisp bó' 0,6 0.3 t
i Hep «Amme lib; 55.7 1.5 . f.6 i
j'îafcoe
5?.:- • 0.3 ■;.1rrrr H&p. du 5^: . ... .
0.9 ...
J
u,3C 0-53 O.i-it!
O.V G
0.6ft G7 J.Gd o.6a
■ .68
G,it;
:-84
r
- .93
0.9;
1.16
1,2':
1.04 1.09 1. Í5
1.39 1.41 1.42 m?
1.52
1 -o5 i_.aj
«»*.'4 1.61 1.61 1.68 1.76 1.81 1.98 2.4ft 2.39 3-09
«O3SÍ-0R fi?mram rtans c« tableau ont été arrondis,
:«•» 1■:;.,cuí:t égale sit rapport dsa colonnes i,b) et (c).
v 6d pas t ou ; - ■a r ~ ft rac \em1.t -.-pai à la oc-rrjsie deu , o■'. -ant; tj par conseque- De r",.v, Is .
;omie (d) n'est
p. ;'un groupe .« composent.