Je, tu, il, nous Je pleure cette vie que tu ne m’as pas donnée
Je rage sur cette impuissance à t’avoir vu naître Je souffre le martyr de ta présence volée
Je hurle de douleur du plus profond de mon être Tu navigues sur le flot de mes tristes pensées
Tu brilles comme un phare en me montrant le chemin Tu résonnes en moi comme une évidence, un destin Tu files sur l’horizon de souvenirs mort-nés
Il ne nous appartient pas ce temps des rebellions Il ne restera de nous qu’une image surannée Il ne restera de nous qu’une chimère inventée Il ne nous appartient pas ce temps de l’affection Nous aurions vécu une folie formidable
Nous aurions été deux frères inséparables
Nous aurions pu inventer un monde bien meilleur