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HAL Id: jpa-00238182

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Submitted on 1 Jan 1883

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Nature

C. Daguenet

To cite this version:

C. Daguenet. Nature. J. Phys. Theor. Appl., 1883, 2 (1), pp.96-100.

�10.1051/jphystap:01883002009601�. �jpa-00238182�

(2)

96

émergents.

Elle

présente

un

point

d’inflexion

correspondant

au

rayon

qui

a subi le minimum de déviation. Ce rayon et ceux

qui

l’avoisinent

portent

le nom de ra)/ons

efficaces:

on

peut approxi-

mativement ne pas tenir

compte

des autres rayons’, et, par

suite,

limiter l’onde

d’émergence

à la

région,

sensiblement

plane, qui comprend

le

point

d’inflexion.

En évaluant la vitesse vibratoire

envoyée

à l’oeil par cette

onde,

l’au teur montre que ses résultats concordent avec ceux

d’Airy.

G. MARTIN.

NATURE.

Tomes XXIV, XXV. - Mai i88i-mai 1883.

YOUNG et FORBES. - Détermination expérimentale de la vitesse de la lumière blanche et colorée, t. XXIV, p. 303. - LORD RAYLEIGH. - Id., t. XXIV, p. 382, et t. XXV, p. 52. - -1~IAC-AULAY. - Id., t. XXIV, p. 556.

La méthode de 8Il%1.

Young

et Forbes est

analogue

à celle de

M.

Cornu,

sauf

l’emploi

de deux réflecteurs

placés à ~

de mille l’un de

l’autre, qui

donnent dans la lunette deux

points lumineux,

tels

que l’éclat de l’un

augmente pendant

que celui de l’autre

diminue,

quand

on fait varier la vitesse de rotation de la roue dentée.

On note la vitesse

qui

donne

l’égalité

d’éclat et l’on trouve avec

la

lampe électrique, après

réduction au

vide,

3oi 382km.

Les auteurs,

ayant remarqué

que les rayons de diverses couleurs semblent se propager avec des vitesses

différentes,

ont

décomposé

la lumière avec un

prisme

de sulfure de

carbone;

ils ont trouvé que la vitesse est d’autant

plus grande

que les rayons sont

plus réfrangibles

la vitesse de la lumière bleue

l’emporterait de 1,8

pour 10o sur celle de la lumière rouge.

A propos de ces

expériences,

lord

Rayleigh

fait remarquer que les

expériences

ordinaires donnent la vitesse de

propagation

U d’une

modification

particulière

de la lumière ou d’un groupe d’ondes

et non la vitesse V d’une onde

déterminée ;

entre ces deux quan- tités il a établi la relation

théorique

U =

dk (k

est inversement

c

proportionnel

à

~,).

Les

expériences

directes et l’observation des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01883002009601

(3)

97

satellites de

Jupi ter

donnent

U;

l’aberration seule donnerait

V;

les résultats des diverses méthodes étant sensiblement les

mêmes,

il faut donc que V soit

indépendant

de ),.

En

réponse

à une

objection

de 31.

Macaulay,

lord

Rayleigh

traite

par le calcul la méthode de Foucault et démontre

qu’elle

donne

v9 .

2013-

Cette méthode combinée avec les autres

permettrait

donc de

calculer

V et U;

tous les résultats ne diffèrent pas sensiblement les uns des autres.

GRAHAlBI BELL. - Modification du microphone de Wheatstone, son emploi dans

les recherches radiophoniques, t. XXIV, p. 302.

L’instrument se compose d’un fil

métallique

assez gros, fixé par

une de ses extrémités au centre d’une

plaque

vibrante. Celle-ci est

enfermée dans une boite munie d’un tube

acoustique.

L’autre ex-

trémité du fil traverse le manche de l’instrument et

peut

être mise

en contact avec les différents

points

de la

plaque

soumise à l’ac-

tion d’un faisceau lumineux intermittent. On trouve que la por- tion éclairée vibre

seule,

y que le son s’affaiblit de

plus

en

plus

et

devient nul vers les bords. On se rend

compte

ainsi des résultats

négatifs

obtenus par M. Preece : les

supports

de son

microphone correspondaient

à des

portions

de

plaque qui

ne vibraient pas.

SIEMENS. - Quelques applications de la lumière électrique à l’horticulture et à

l’agriculture, t. XXIV, p. 56;.

La

lampe électrique

nue brûle les feuilles et

produit

sur les

plantes

des effets

désastreux,

surtout dans une serre

fermée ;

au

contraire,

entourée de verres

dépolis

ou de couleur

convenable,

elle

active la

végétation.

Les

plantes, quoique privées

du repos nocturne, donnent des fruits d’une saveur

remarquable ;

les

graines qu’elles

fournissent

germent

facilement. Dans ces

expériences,

on a vérifié

aussi l’exactitude des résultats de

Draper,

relatif’s à l’influence des diverses

régions

du

spectre

sur la

végétation.

RAND CAPROl~t. - L’aurore boréale et son spectre, t. XXV, p. 53.

La ressemblance entre l’aurore boréale et la

décharge électrique

(4)

98

dans l’air raréfié n’est

qu’apparente ;

les deux

spectres

diffèrent essentiellement l’un de l’autre. On n’a

jairlais

pu obtenir artifi- ciellement la raie citron de P.

Smyth,

ni la raie rouge

qui

l’accom-

pagne souvent; on n’a pas pu identifier les raies violettes avec celles des tubes de Geissler. En admettant que ces raies soient dues à un gaz

particulier

dans les

régions supérieures

de l’atmo-

sphère,

on

peut

se demander

pourquoi

on n’observe pas de raies

d’absorption correspondantes

dans le

spectre solaire,

et

pourquoi

on n’a observé ce gaz, nulle

part

ailleurs.

A.-S. HERSCHEL. - Pile secondaire perpétuelle, t. XXV, p. 52,.

Les lames de

plomb

de la

pile

Planté sont

remplacées

par des feuilles de

platine

chauffées

pendant plusieurs jours

à une

tempé-

rature élevée dans un creuset

rempli

de noir de fumée. La surface de ces feuilles se recouvre d’une couche rugueuse due au charbon

ou au gaz du fourneau. On forme cette

pile

comme les autres; elle donne des effets

analogues

et elle est presque inaltérable.

WT. HUGGI~IS. - Spectre photographique de la grande nébuleuse d’Orion,

t. XXV, p. !~8g.

La

photographie

obtenue avec un

télescope Cassegrain

de

16 pouces, après

une

exposition de quarante-cinq minutes, présente

un

spectre

de raies brillantes et un

spectre

continu

plus étroit,

probablement

aux étoiles voisines.

Cependant

le nébuleux semble donner un faible

spectre

continu. O u tre les

quatre

raies brillantes si-

gnalées

antérieurement dans le

spectre visible.,

on voit sur la

photo- graphie

une raie assez forte vers

3~30. La largeur

de la fente ne per-

met pas de définir exactement la

position

de cette

raie,

ni d’affirmer

qu’elle

est

simple

ou

composée ;

elle semble

correspondre à ~

des

étoiles

blanches;

elle est

plus

intense que

Hy.

Les raies de

l’hy- drogène

entre

H y

et

3730 manquent

ou sont extrêmement faibles.

HERBERT TOMLINSON. 2013 Résistance électriques du charbon, t. XXV, p. 469.

Les actions

mécaniques

ne font pas

plus

varier la résistance du charbon que celle des

métaux ;

en

supposant

un

cylindre

de charbon

(5)

99

réduit par la

compression

à la moitié de sa

longueur,

la résistance

ne serait pas réduite

au 3

de sa valeur

primitive.

On ne

peut

donc

expliquer

les effets

microphoniques

que par des différences dans les contacts. Telle est

également l’opinion

de S.-P.

Thompson.

G. GORE. -

Électrolyse

du sulfate de cuivre, t. XXV, p. 1473.

Ladétermination de lavariation de

poids des

électrodes de cuivre dans une dissolution de sulfate

présente

des

difficultés,

d’une

part,

parce que le cuivre se

dépose

souvent en

poudre fine,

de

l’autre,

parce que les lames sont

attaquées

même par des dissolutions

qui

ne contiennent pas d’acide libre. Les deux actions

chimiques

et

électrolytiques

se

produisent simultanément,

aussi les résultats varient-ils suivant les conditions. L’élévation de

température, l’agitation

du

liquide,

etc:,

augmentent

la

quantité

de métal dis-

soute

chimiquement.

Dans la détermination de

l’équivalent électrolytique

du

cuivre,

on

peut corriger approximativement

cette erreur en mesurant la

perte

de

poids

d’une lame

identique

à

l’électrode, plongée

dans la

même dissolution. Il faut tenir

compte

de ces circonstances dans les voltamètres à sulfate de

cuivre,

celui d’Edison par

exemple.

JOLY. - Baromètre électrique, t. XXV, p. 5~c~.

A la

partie supérieure

de la chambre

barométrique

est soudé

un conducteur formé d’un gros fil de fer et d’un fil très mince de

charbon,

réunis l’un à l’autre au-dessous du niveau le

plus

bas

que le mercure

puisse

atteindre. Le baromètre est intercalé dans

un circuit dont la résistance varie avec la

longueur

du fil de

charbon

immergée

dans le mercure ; la mesure de cette résistance

donnera la hauteur

barométrique.

Pour

cela,

le circuit forme une

des branches d’un

pont

de

Nvheatstone,

dont la deuxième branche contient un fil de charbon

analogue

à

l’autre, plongeant

dans du

mercure dont on fait varier le niveau à volonté, Le baromètre

peut

être

placé

très

loin,

à condition de tenir

compte

de la résistance des fils de communication. Dans ce

but,

on a

ajouté

une

disposi-

tion très

simple qui permet

de

supprimer

le baromètre et de le

(6)

100

remplacer

par une résistance

négligeable;

on amène alors

l’aiguille

au zéro. On remet le baromètre dans le

circuit,

on rétablit de nou-

veaul’équilibre

et l’on obtient ainsi la résistance du fil de charbon,

et par suite la hauteur du mercu re . C. DAGUENET.

BULLETIN

BIBLIOGRAPHIQUE.

Philosophical Magazine.

51 série. - Torne 1V. - Janvier 1883.

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B.-W. VOGEL. - Sur la tlzéoz°Le de la dissociation de

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p. 28.

SIIELFORD BIDWELL. - Résistance des éléments au sélénium, p. 31.

W.-Il. BROWNE. - Sur les

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l’énerg-ie, p. 35.

A.-l’. LAURIE. - Relations entre les chaleurs de combinaison des élé- ments et

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p. 42.

G. LE Co~Tl~. -

Quantité

d’acide

carbonique

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p. 46.

G. LE CONTE. - Attractions et

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apparentes de

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Surfaces isogyres

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L. GROSSlBIANN. - Le

produit du,fi~ottem2erat

intérieur par la conduc- tibilité

électrique

des

liquides

est

indépendant

de la

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p. 119.

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Guébhard pour

la détermination des lignes

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p. 136.

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réfraction

moléculaire des cojnbinaisons

liquides à le ur coj2stitutzorz chvn2ig~ ue,p. r1~8.

G. LOEWE. - Sur la conservation de

l’oxygène

dans un gazon2ètre

en ,~imc, 176.

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