HAL Id: jpa-00237426
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Submitted on 1 Jan 1878
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Gravure sur verre par l’électricité
G. Planté, C. Daguenet
To cite this version:
G. Planté, C. Daguenet. Gravure sur verre par l’électricité. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1),
pp.273-283. �10.1051/jphystap:018780070027301�. �jpa-00237426�
273
triques,
cette distribution est cellequi
résulte de l’influence deces masses sur le conducteur que l’on substitue à la surface de
niveau,
ce conducteur étant en relation lointaine avec une source aupotentiel
a. Parexemple,
on sait que la surface depotentiel
zéro relative au
système
de deuxpoints
électrisés en sens contraireest une
sphère ;
on en déduira la distributionélectrique produite
sur une
sphère
en communication avec lesol,
sous l’influence d’unpoint
électrisé extérieur.Il n’est pas
nécessaire,
pour une solutionapprochée,
que la surface conductrice et la surface de niveau soientreprésentées
par la mêlneéquation :
il suffit quel’analogie
de forme soit suffisam-ment
accentuée, principalement
dans lesparties
où la courbure estle
plus forte,
pourqu’on puisse pratiquement
confondre les distri-butions
électriques correspondantes.
GRAVURE SUR VERRE PAR
L’ÉLECTRICITÉ;
PAR M. G. PLANTÉ.
On recouvre la surface d’une lame de verre ou d’une
plaque
decristal,
avec une solution concentrée de nitrate depotasse,
en ver-sant
simpLement
leliquide
sur laplaque, posée
horizontalementsur une table ou dans une cuvette peu
profonde.
D’autreparu,
onfait
plonger,
dans la coucheliquide qui
recouvre le verre, et lelong
des bords de lalame,
un fil deplatine horizontal,
communi-quant
avec lespôles
d’une batterie secondaire de 5o à 60éléments ; puis,
tenant à la main l’autre électrode formée d’un fil deplatine
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070027301
274
entouré,
sauf à sonextrémité,
d’un étuiisolant,
on touche leverre, recouvert de la couche mince de solution
saline,
auxpoints
où l’on veut graver des caractères ou un dessin
(1 ).
Un sillon lumineux se
produit partout
où touchel’électrode,
et,quelle
que soit larapidité
aveclaquelle
on écrive ou l’ondessine,
les traits que l’on a faits se trouvent nettement
gravés
sur le verre.Si l’on écrit ou si l’on dessine
le-nuement,
les traits sontgravés profondément; quant
à leurépaisseur,
elledépend
du diamètre du fil servantd’électrode ;
s’il est taillé enpointe ,
ces traitspeuvent
être extrêmement déliés.On
peut
graver avec l’une ou l’autreélectrode;
il faut toutefoisun courant moins fort pour graver avec l’électrode
négative.
Bien que
j’aie
obtenu ces résultats en faisant usage de batteries secondaires, il est clairqu’on peut en1.ployer
depréférence,
pourun travail
continu,
toute autre sourced’électricité,
dequantité
etde tension
suffisantes,
soit unepile
de Bunsen d’un assezgrand
nombre
d’éléments,
soit une machine de Gramme ou même unemachine
magnéto-électrique
à courants alternativementpositifs
etnégatifs (2).
FR. ROSSETTI. 2013 Sulla temperatura del Sole (Sur la température du Soleil ) ;
Memorie della Societcc degli
Spettroscopisti
italiani, vol. VII, I878.Partant de vues
théoriques
etd’expériences
faites entre zéroet
300°,
avec unepile thermo-électrique
et un cube deLeslie,
en
fer, rempli
de mercure, M. Rossettireprésente
l’intensité Y du(1) Si, au lieu d’une surface plane en verre, on a une surface bombée, ’on parvient
au même résultat, soit en épaississant la solution saline à l’aide d’une substance gommeuse, pour qu’elle adhère au verre, soit en faisant tourner l’objet dans le vase
renfermant la solution, de manière qu’il vienne présenter successivement à l’opé-
rateur les diverses parties de sa surface simplement humectées dans le voisinage du liquide. 1
(2) Les figures roriques produites avec l’électricité statique et les empreintes
obtenues par M. Grove avec l’électricité d’induction se rattachent à ces altérations du
verre par l’électricité dynamique. Mais, comme la quantité d’électricité fournie par les machines électriques ou les bobines d’induction est relativement très-faible, et qu’il n’y a point d’ailleurs d’effet électrochimique, tel que celui qui se produit ici en pré-
sence d’une solution saline, ces figures et ces empreintes sont très-difficilement visibles.
275
courant
thermo-électrique produit
par lerayonnement
d’un corps à latempérature
absolue T par la formulen2 et 7z sont des constantes
dépendant
del’appareil
thcrnlo-élec-trique employé,
03B8 est latempérature
absolue de l’enceinte où estplacée
lapile.
Lepremier
terme mT2(T201303B8) représenterait
l’effetthermique
durayonnement
dans levide ;
le deuxième terme serait relatif à l’influence exercée par l’air. Telle est, selonl’auteur,
lavraie loi du
rayonnement depuis
lestempératures
lesplus
bassesjusqu’aux plus
élevées. Pour le prouver, il étudied’abord,
avec lemême
appareil,
lerayonnement
d’une boule de cuivreplacée
dansla flamme d’un bec
Bunsen ; négligeant
la radiation du gaz incan-descent,
il compare les déviationsgalvanoinétriques
Y auxtempé-
ratures T de la
boule,
mesurées par la méthodecalorimétrique.
Malgré
les incertitudes de cette méthodeappliquée
à un corps dontla chaleur
spécifique
n’est pas actuellement connue au-dessus de3oon,
il trouvel’expérience
d’accord avec la formule, à lacondition toutefois de
multiplier
les déviations observées par0,943,
rapport
despouvoirs
émissifs du cuivre nu au cuivre enfumé dans F intérieur de la flamme.Au-dessus de 800
degrés,
M. Rossettiemploie
comme sources dechaleur trois
disques
de cuivre de on’m de diamètre et de 1mm,
2mmet 3mm
d’épalsseLïll.
Lestempératures
différentes attribuées par la formule à ces troisdisques,
successivementplacés
dans une mêmerégion
de laflamme,
« ont été cl’accord avec lestempératures
que l’onpouvait
raisonnablement supposerqu’ils prendraient d’après
la
température
de laflamme,
dans cetterégion
o(1).
« Des
expériences analogues, ajoute l’auteur,
ettoujours
avecde bons
résultats,
ont été exécutées avec desdisques
de fer eu deplatine,
et unpetit cylindre d’oxychlorure
demagnésium.
» Avecce
petit cylindre
et un chalumeau à gazoxyhydrique,
on a atteint(1) Cette température était évaluée selon les mesures antérieurement faites sur la
température des flammes avec un couple thermo-électrique fer-platine, expérimenté
lui-même en même temps qu’un petit cylindre de cuivre que l’on plongeait ensuite
dans un calorimètre. ROSSETTI, Szclla temperatura delle flamme (lsltti del R. Istittito veneto, vol. III, 1877, ou Gazetta chinzica italiana, t. VII, p. 422; analysé dans le
Journal de Physique, t. VII, p. 6 1).
276
des
températures plus
élevées et moins connues encore , pourlesquelles
la formuledonna,
commeconséquence
de la déviationobservée,
I900 à2400°,
selon l’éclat de la flamme. D’où M. Rossetti conclut que sa formule mérite toute confiance dans lecas même des
températures
lesplus
élevées.Il a donc cherché à
l’appliquer
à la détermination de latempé-
rature du Soleil. A cet
efI’et,
il a tourné sapile thermo-électrique
vers le
Soleil, après
avoir toutefois intercalé dans le circuit unerésistance de 16
siemens, qui
réduisait les intensités dans lerapport
3,41 -
il a fait ainsi de nombreuses mesures de la radiation solaireI9,4I
du mois d’août au mois de décembre
1877. N’ayant
pasréussi,
même par les
plus
bellesjournées,
àreprésenter
convenablement les seules mesures del’après-midi
par une formuleempirique ,
M. RosseLti
partagea chaque
courbe d’une mêmejournée
en di-verses
portions,
à chacunedesquelles
ilappliqua l’équat,ion
il eut ainsi pour une même
journée
une série de valeurs différentes de cx etde p
et les diverses valeurs de a luiparurent
satisfaireassez bien à la relation
où a serait la vraie valeur de la constante solaire. Admettant cette
formule et déterminant cette constante a pour
sept journées
choi-sies,
l’auteur trouve comme mesure de la radiationsolaire,
en divi-sions de l’échelle de son
galvanomètre,
et
prend comme
moyennegénérale
de toutes ses mesures03B1= 323,4.
Ce
nombre,
avons-nousdit,
doit êtremultiplié
parI9,4I 3,4I
pour être renducomparable
aux mesures faites sur les sources terrestres : on obtient ainsi Y=I838,5;
et si l’onporte
cette valeur de Y dans la formuleproposée
parl’auteur,
il vient pour latempérature
effective du Soleil
T2013273
=996,)°,4.
Telle seraitaussi,
à très-peu
près,
selonl’auteur,
la .température
de laphotosphère,
enadmettant, d’après
le P.Secchi,
quel’atmosphère
solaire absorbe277
les
18080
de la chaleur provenant de laphotosphère.
Mais tousces nombres ne valent que ce que vaut la formule même dont ils
sont déduits et, bien que M. Rossetti fasse bon marché de la formule de
Dulong
etPetit,
la sienne est-elle mieux établie pour les tem-pératures
élevées?J. VIOLLE.
FR. EXNER. - Weitere Versuche über die galvanische Ausdehnung (Expériences nou-
velles sur la dilatation électrique); Ann. der Physik, nouvelle série, t. II, p. 100,
I877.
La méthode
employée
est à peuprès
celle de M. Edlund. Un filest échauffé par un courant;
quand
satempérature
est station-naire,
on mesure salongueur
et sarésistance;
on le laisse se re-froidir, puis
on l’échauffe ensuite au moyen d’une source de cha- leurjusqu’à
ce que sa résistance soit redevenue la même et l’onmesure sa
longueur.
Si l’on convientd’appeler
clilatatioz2 chi-mique (03B4) l’allongement
observé dans le second cas ; dilatationgalvanique
la différence(a’)
entre leslongueurs
mesurées dans lapremière
et la secondeexpérience,
on trouvepour03B4’ 03B4 les
valeurssuivantes : ’
tandis que M. Streintz aurait tro uvé
+25,5,
+I9,2,+27,3
et peu de chose pour l’acier.
Rien n’est donc moins démontré que l’existence de cette dila-
tation
( 1).
A. POTIER.V. VON LANG. 2013 Grosse und Lage der optichen Elasticitâtsaxen beim Gypse (Déter-
mination des constantes optiques du gypse); Académie des Sciences de Vienne,
6 décembre I877.
M. Von
Lang
a déterminé les trois indicesprincipaux
du gypse, pour les raiesB, C, D, E, F,
G du spectresolaire,
ainsi que(’ ) Voir Journal de Physique, t. V, p. :37 et 32 i .
278
l’angle
intérieur et laposition
des axesoptiques
de cette sub-stance ; il est arrivé à ce résultat
remarquable
quel’angle
des axesoptiques présente
un maximum pour la raieE,
et que les bissec- trices desangles
des axesrépondant
aux diverses couleurs sont toutes situées d’un même côté de la bissectricecorrespondant
à laraie D.
Le
prisme
de gypseayant
servi à ces déterminations avait sonarête
réfringente perpendiculaire
auplan
desymétrie, plan
du cli-vage
principal,
où sont situés les axesoptiques.
Ilpouvait
doncfournir
directement, par la
méthode de la déviationminima,
l’in-dice de réfraction moyen. Comme il n’avait à sa
disposition qu’un
seul
prisme,
M. VonLang
dutemployer
pour la déterminations des deux autres indicesprincipaux
une méthodeparticulière.
En
appelant
il’angle d’incidence,
rl’angle
du rayon réfractéavec la normale à la face
d’entrée;
D ladéviation,
l’indice n du rayon extraordinaire est donné par les formulesTz est une fonction des indices
principaux a
et ï, et del’angle tf
que fait la normale la face d’entrée avec l’un des axes d’élasticitécompris
dans leplan
desymétrie,
l’axe c parexemple,.
La formulequi
relie ensemble ces diversesquantités
estL’angle
A duprisme
fut trouvéégal
à32°53’5’’,
pour destempé-
ratures de I6° à 17°,
qui
furent celles desexpériences
suivantes.L’angle §
fut déterminé sur unfragment
détaché duprisme,
et,trouvé
égal à 2I°30’;
onpouvait
sans inconvénient le supposerconstant pour les différentes couleurs du
spectre,
les variations decel
angle
étantmin*in)es,
commel’a
mon tré la sui te du travail.Quant
àl’angle i,
il était mesuré à l’aide du rayon réfléchi sur la face d’incidence duprisme,
et les observations separtagent
enquatre
groupe, pourlesquels
les valeurs moyennes de cetangle
sont
279 De toutes les observations calculées par la méthode des moindres carrés résultèrent pour les indices
principaux
maximum et mini-mum les valeurs suivantes :
Les valeurs de l’indice
moyen P,
déterminéespar la
méthode dc- la déviationminima,
sons :M. Von
Lang calcule, d’aprés
cesvaleurs,
les coefficients de la for- mule deCauchy
Si,
à l’aide des coefficients dedispersion A, B, C,
on calcule denouveau les valeurs des trois indices
principaux
on retombe sur desvaleurs différant
très-peu
desprécédentes,
etqui
sont celles dont M. VonLang
s’est servi pour déterminer par le calcull’angle
desaxes
optiques.
280
La
température
moyenne de ces déterminations d’indices est deI6°,8
C.L’angle
et laposition
des axesoptiques
du gypse ont été aussi étudiés directement par M. VonLang,
sur uneplaque
sensible-ment
perpendiculaire
à laligne
moyenne, au moyen de la méthode de Kirchhoff. On sait que, dans cetteméthode,
un faisceau de rayonsparallèles polarisés
est reçu sur unprisme
et vient former dans leplan
focal d’une lunette unspectre
pur. Ce spectre est exa- miné au moyen d’une seconde lunette dont l’axe coïncide avec celui de lapremière;
onpeut donc,
en tournant leprisme,
ame-ner une raie donnée du
spectre
en coïncidence avec le fil du réti- cule de la seconde lunette. La lumièreémergente
estanalysée
parun Nicol dont la section
principale
estperpendiculaire
à celle dupolariseur.
Entre les deux lunettes seplace
laplaque
cristallinedisposée perpendiculairement
auplan
d’un limbedivisé,
de ma-nière que le
plan
des axesoptiques
soitparallèle
auplan
du limbeet à
45°
de la sectionprincipale
dupolariseur.
Dans cesconditions,
on
aperçoitun système
dequatre
brancheshyperboliques
noiresqui
se
coupent
deux à deux auxpoints
où aboutissent les directionsapparentes
des axesoptiques.
Il est doncfacile,
en tournant la lamecristalline,
d’aniener successivement cespoints
d’intersection en coïncidence avec le fil vertical du réticule de la secondelunette,
et par suite de mesurer
l’angle apparent
des axes pour une lon- gueur d’ondedéterminée. ,
M. Von
Lang
mesurel’angle
de chacun de ces axes avec la nor-male à la
plaque ;
de cesangles apparents
P’ etQ’
on déduit lesangles
intérieurs P etQ,
par la formuleL’angle
intérieur des axesoptiques
est doncégal
à P -f-Q
etl’angle
de la normale à laplaque
avec laligne
moyenneà P2013Q 2.
Il faut remarquer ici que ces formules ne sont exactes que si le
plan
des axesoptiques
estperpendiculaire
à laplaque ;
cette con-dition n’était pas
rigoureusenlent remplie
dans lesplaques
étudiées- par M.
Von Lang,
mais il s’est assuré que l’erreur étaitnégligeable
à côté des erreurs inévitables d’observation.
281
Voici
quels
ont été les résultats moyens, à latempérature
de I8° :On voit
qu’ici l’angle
des axesoptiques présente
un maximumpour la raie D. Si l’on calcule
l’angle
des axesoptiques
par la for- mule connue au moyen des valeursprécédemment
données des trois indicesprincipaux ,
on trouve des valeursplus
faiblesayant
un maximum pour la raieE,
mais telles que les difl’érences avec lesangles
observés directement sont sensiblement constantes. Ces dif- férences ne tiennent donc pas aux erreursd’expérience ; mais, d’après
M. VonLang,
à latempérature, qui était,
comme nousl’avons dit de I8° pour les déterminations
d’angles
et de16° ,8
pour les déterminations d’indice. Voici
quelles
sont les valeurscalculées et les différences avec les
précédentes :
J. TYNDALL. - Fog’signals (Signaux de brouillard); Natrcre, 4 avril 1878.
M.
Tyndall
acomplété,
en1876 et I877,
à Woolvcrich et à Shoebu- ryness, lesexpériences
faites en1872-1873
à South-Foreland sur la(’ ) Voir Journal de Physique, t. Ill, p. 97.
282
valeur des
signaux qu’on peut employer
en temps de brouillard. Ila constaté d’abord
qu’un
canon, muni d’unpavillon parabolique qui empêche
ladispersion
du son, esttrès-supérieur
aux autrespièces chargées
de la mêmequantité
depoudre,
et que l’intensité du sonest d’autant
plus grande
que la combustion de lacharge
estplus rapide ;
ces résultats l’amenèrent à essayer le fulmi-coton et à le faire détoner à l’air libre ou aufoyer
d’un réflecteurparabolique.
La détonation du fulmi-coton à l’air libre est au moins
égale
àcelle du meilleur canon, et le réflecteur augmente encore la
portée ;
dans une direction inclinée sur l’axe du réflecteur et surtout en
arrière de la
station,
la détonation du fulmi-coton à l’air libre estsupérieure
à tous les autresprocédés.
On évitecomplétement
les dé-gâLS
quepourrait produire l’explosion,
parl’emploi
de fuséesmunies d’une
charge
defulmi-coton,
dont l’idée est due à sir Richard Collinson.On a
comparé
dansplusieurs
sériesd’expériences
ces fuséesavec des
charges égales
de fulmi-coton enflammées à une faible hauteur au-dessus dusol,
avec despoids égaux
depoudre-coton comprimée,
avec des canons de différentes formes et avec une si- rène mue par l’aircomprimé.
Dans tous les cas, le fulmi-coton etgénéralement
les fusils ont donné les meilleursrésultats;
leur élé-vation dans l’air
supprime
l’influence des obstaclescapables
deproduire
des ondes sonores. Lespetites charges
donnent des déto- nationsproportionnellement beaucoup plus
fortes que lesgrandes.
Ainsi une fusée
chargée
de8 .
onces était notée6,9,
une fusée de2 onces,
5, 9.
La
poudre-coton comprimée
estpratiquement équivalente
aufulmi-coton. La
portée
de ces détonations est considérablemalgré
l’influence du vent:
ainsi,
dans desexpériences
de Mu Prentice àStowmarket
(février I877),
on les a entendues à une distance de 19 milles. Ces fusées constituent donc unsignal
de brouillard soit dans lesphares,
soit à bord des navires.Dans ces
expériences,
on a constaté souvent des échos aériensobservés
déjà
à South-Foreland. Ceséchos, qui
semblent venir de lamasse d’air en face del’instrument,
sansqu’il
y ait de surface ré- fléchissantevisible, s’éteignent
peu à peu et durent souvent six ousept
secondeslorsque
la mer estcomplètement
libre.Lorsqu’un na-
vire se trouve sur le
trajet,
lebordage
renvoie un bruit sec facile283 à
distinguer
des échos. On aremarqué
aussi des casd’opacité acoustique
dans l’airparfaitement transparent.
Onpeut reproduire
ces effets par
l’expérience
suivante : une série de 23 tubes de lai-ton fendus suivant leur
longueur
forme unrectangle
de 22 poucessur 12. Ces tubes amènent du gaz
d’éclairage.
Onplace
untuyau
à anche à une extrémité durectangle
et à l’autre ex trémité une flamme sensible que les vibrations du tuyau fontchanter;
on allumele gaz, la flamme revient au repos, mais elle vibre
énergiquement
si on la
place
en arrière dutuyau,
tandis que dans cetteposition
elle reste irnmobile
lorsque le gaz
n’est pas alluané..Les flammesproduisent
dans l’air des coucheshétérogènes qui
arrêtent le sonet le renvoient en
arrière,
exactement comme dans lesexpériences
à l’air libre. C. DAGUENET.
JOHANN PRANGHE. 2014 Ueber Diffusion von Gasen durch Flussigkeitslamellen (Dif-
fusion du gaz à travers les lames de liquides); Inaug. Dissert., I877.
L’auteur a
repris
lesexpériences
d’Exner sur la diffusion desgaz à
travers une lame d’eau de savon et retrouvé les mènies va-leurs
de « ;
mais avec une lame d’huile de lin non cuite les résultatssont différentes.
Le
rapport
de a à c 03B4 varie d’un gaz à l’autre : si l’onapplique
àce cas, la théorie de Bunsen relative à la diffusion à travers les
diaphragmes
poreux, on constatequ’elle
donne des résultats d’ac- cord avecl’expérience,
tandisqu’avec
l’eau de savon, la diffusionsuit la loi d’Exner. E. DAGUENET.