• Aucun résultat trouvé

Gravure sur verre par l'électricité

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Gravure sur verre par l'électricité"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237426

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237426

Submitted on 1 Jan 1878

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Gravure sur verre par l’électricité

G. Planté, C. Daguenet

To cite this version:

G. Planté, C. Daguenet. Gravure sur verre par l’électricité. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1),

pp.273-283. �10.1051/jphystap:018780070027301�. �jpa-00237426�

(2)

273

triques,

cette distribution est celle

qui

résulte de l’influence de

ces masses sur le conducteur que l’on substitue à la surface de

niveau,

ce conducteur étant en relation lointaine avec une source au

potentiel

a. Par

exemple,

on sait que la surface de

potentiel

zéro relative au

système

de deux

points

électrisés en sens contraire

est une

sphère ;

on en déduira la distribution

électrique produite

sur une

sphère

en communication avec le

sol,

sous l’influence d’un

point

électrisé extérieur.

Il n’est pas

nécessaire,

pour une solution

approchée,

que la surface conductrice et la surface de niveau soient

représentées

par la mêlne

équation :

il suffit que

l’analogie

de forme soit suffisam-

ment

accentuée, principalement

dans les

parties

la courbure est

le

plus forte,

pour

qu’on puisse pratiquement

confondre les distri-

butions

électriques correspondantes.

GRAVURE SUR VERRE PAR

L’ÉLECTRICITÉ;

PAR M. G. PLANTÉ.

On recouvre la surface d’une lame de verre ou d’une

plaque

de

cristal,

avec une solution concentrée de nitrate de

potasse,

en ver-

sant

simpLement

le

liquide

sur la

plaque, posée

horizontalement

sur une table ou dans une cuvette peu

profonde.

D’autre

paru,

on

fait

plonger,

dans la couche

liquide qui

recouvre le verre, et le

long

des bords de la

lame,

un fil de

platine horizontal,

communi-

quant

avec les

pôles

d’une batterie secondaire de 5o à 60

éléments ; puis,

tenant à la main l’autre électrode formée d’un fil de

platine

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070027301

(3)

274

entouré,

sauf à son

extrémité,

d’un étui

isolant,

on touche le

verre, recouvert de la couche mince de solution

saline,

aux

points

où l’on veut graver des caractères ou un dessin

(1 ).

Un sillon lumineux se

produit partout

touche

l’électrode,

et,

quelle

que soit la

rapidité

avec

laquelle

on écrive ou l’on

dessine,

les traits que l’on a faits se trouvent nettement

gravés

sur le verre.

Si l’on écrit ou si l’on dessine

le-nuement,

les traits sont

gravés profondément; quant

à leur

épaisseur,

elle

dépend

du diamètre du fil servant

d’électrode ;

s’il est taillé en

pointe ,

ces traits

peuvent

être extrêmement déliés.

On

peut

graver avec l’une ou l’autre

électrode;

il faut toutefois

un courant moins fort pour graver avec l’électrode

négative.

Bien que

j’aie

obtenu ces résultats en faisant usage de batteries secondaires, il est clair

qu’on peut en1.ployer

de

préférence,

pour

un travail

continu,

toute autre source

d’électricité,

de

quantité

et

de tension

suffisantes,

soit une

pile

de Bunsen d’un assez

grand

nombre

d’éléments,

soit une machine de Gramme ou même une

machine

magnéto-électrique

à courants alternativement

positifs

et

négatifs (2).

FR. ROSSETTI. 2013 Sulla temperatura del Sole (Sur la température du Soleil ) ;

Memorie della Societcc degli

Spettroscopisti

italiani, vol. VII, I878.

Partant de vues

théoriques

et

d’expériences

faites entre zéro

et

300°,

avec une

pile thermo-électrique

et un cube de

Leslie,

en

fer, rempli

de mercure, M. Rossetti

représente

l’intensité Y du

(1) Si, au lieu d’une surface plane en verre, on a une surface bombée, ’on parvient

au même résultat, soit en épaississant la solution saline à l’aide d’une substance gommeuse, pour qu’elle adhère au verre, soit en faisant tourner l’objet dans le vase

renfermant la solution, de manière qu’il vienne présenter successivement à l’opé-

rateur les diverses parties de sa surface simplement humectées dans le voisinage du liquide. 1

(2) Les figures roriques produites avec l’électricité statique et les empreintes

obtenues par M. Grove avec l’électricité d’induction se rattachent à ces altérations du

verre par l’électricité dynamique. Mais, comme la quantité d’électricité fournie par les machines électriques ou les bobines d’induction est relativement très-faible, et qu’il n’y a point d’ailleurs d’effet électrochimique, tel que celui qui se produit ici en pré-

sence d’une solution saline, ces figures et ces empreintes sont très-difficilement visibles.

(4)

275

courant

thermo-électrique produit

par le

rayonnement

d’un corps à la

température

absolue T par la formule

n2 et 7z sont des constantes

dépendant

de

l’appareil

thcrnlo-élec-

trique employé,

03B8 est la

température

absolue de l’enceinte où est

placée

la

pile.

Le

premier

terme mT2

(T201303B8) représenterait

l’effet

thermique

du

rayonnement

dans le

vide ;

le deuxième terme serait relatif à l’influence exercée par l’air. Telle est, selon

l’auteur,

la

vraie loi du

rayonnement depuis

les

températures

les

plus

basses

jusqu’aux plus

élevées. Pour le prouver, il étudie

d’abord,

avec le

même

appareil,

le

rayonnement

d’une boule de cuivre

placée

dans

la flamme d’un bec

Bunsen ; négligeant

la radiation du gaz incan-

descent,

il compare les déviations

galvanoinétriques

Y aux

tempé-

ratures T de la

boule,

mesurées par la méthode

calorimétrique.

Malgré

les incertitudes de cette méthode

appliquée

à un corps dont

la chaleur

spécifique

n’est pas actuellement connue au-dessus de

3oon,

il trouve

l’expérience

d’accord avec la formule, à la

condition toutefois de

multiplier

les déviations observées par

0,943,

rapport

des

pouvoirs

émissifs du cuivre nu au cuivre enfumé dans F intérieur de la flamme.

Au-dessus de 800

degrés,

M. Rossetti

emploie

comme sources de

chaleur trois

disques

de cuivre de on’m de diamètre et de 1

mm,

2mm

et 3mm

d’épalsseLïll.

Les

températures

différentes attribuées par la formule à ces trois

disques,

successivement

placés

dans une même

région

de la

flamme,

« ont été cl’accord avec les

températures

que l’on

pouvait

raisonnablement supposer

qu’ils prendraient d’après

la

température

de la

flamme,

dans cette

région

o

(1).

« Des

expériences analogues, ajoute l’auteur,

et

toujours

avec

de bons

résultats,

ont été exécutées avec des

disques

de fer eu de

platine,

et un

petit cylindre d’oxychlorure

de

magnésium.

» Avec

ce

petit cylindre

et un chalumeau à gaz

oxyhydrique,

on a atteint

(1) Cette température était évaluée selon les mesures antérieurement faites sur la

température des flammes avec un couple thermo-électrique fer-platine, expérimenté

lui-même en même temps qu’un petit cylindre de cuivre que l’on plongeait ensuite

dans un calorimètre. ROSSETTI, Szclla temperatura delle flamme (lsltti del R. Istittito veneto, vol. III, 1877, ou Gazetta chinzica italiana, t. VII, p. 422; analysé dans le

Journal de Physique, t. VII, p. 6 1).

(5)

276

des

températures plus

élevées et moins connues encore , pour

lesquelles

la formule

donna,

comme

conséquence

de la déviation

observée,

I900 à

2400°,

selon l’éclat de la flamme. D’où M. Rossetti conclut que sa formule mérite toute confiance dans le

cas même des

températures

les

plus

élevées.

Il a donc cherché à

l’appliquer

à la détermination de la

tempé-

rature du Soleil. A cet

efI’et,

il a tourné sa

pile thermo-électrique

vers le

Soleil, après

avoir toutefois intercalé dans le circuit une

résistance de 16

siemens, qui

réduisait les intensités dans le

rapport

3,41 -

il a fait ainsi de nombreuses mesures de la radiation solaire

I9,4I

du mois d’août au mois de décembre

1877. N’ayant

pas

réussi,

même par les

plus

belles

journées,

à

représenter

convenablement les seules mesures de

l’après-midi

par une formule

empirique ,

M. RosseLti

partagea chaque

courbe d’une même

journée

en di-

verses

portions,

à chacune

desquelles

il

appliqua l’équat,ion

il eut ainsi pour une même

journée

une série de valeurs différentes de cx et

de p

et les diverses valeurs de a lui

parurent

satisfaire

assez bien à la relation

a serait la vraie valeur de la constante solaire. Admettant cette

formule et déterminant cette constante a pour

sept journées

choi-

sies,

l’auteur trouve comme mesure de la radiation

solaire,

en divi-

sions de l’échelle de son

galvanomètre,

et

prend comme

moyenne

générale

de toutes ses mesures

03B1= 323,4.

Ce

nombre,

avons-nous

dit,

doit être

multiplié

par

I9,4I 3,4I

pour être rendu

comparable

aux mesures faites sur les sources terrestres : on obtient ainsi Y=

I838,5;

et si l’on

porte

cette valeur de Y dans la formule

proposée

par

l’auteur,

il vient pour la

température

effective du Soleil

T2013273

=

996,)°,4.

Telle serait

aussi,

à très-

peu

près,

selon

l’auteur,

la .

température

de la

photosphère,

en

admettant, d’après

le P.

Secchi,

que

l’atmosphère

solaire absorbe

(6)

277

les

18080

de la chaleur provenant de la

photosphère.

Mais tous

ces nombres ne valent que ce que vaut la formule même dont ils

sont déduits et, bien que M. Rossetti fasse bon marché de la formule de

Dulong

et

Petit,

la sienne est-elle mieux établie pour les tem-

pératures

élevées?

J. VIOLLE.

FR. EXNER. - Weitere Versuche über die galvanische Ausdehnung (Expériences nou-

velles sur la dilatation électrique); Ann. der Physik, nouvelle série, t. II, p. 100,

I877.

La méthode

employée

est à peu

près

celle de M. Edlund. Un fil

est échauffé par un courant;

quand

sa

température

est station-

naire,

on mesure sa

longueur

et sa

résistance;

on le laisse se re-

froidir, puis

on l’échauffe ensuite au moyen d’une source de cha- leur

jusqu’à

ce que sa résistance soit redevenue la même et l’on

mesure sa

longueur.

Si l’on convient

d’appeler

clilatatioz2 chi-

mique (03B4) l’allongement

observé dans le second cas ; dilatation

galvanique

la différence

(a’)

entre les

longueurs

mesurées dans la

première

et la seconde

expérience,

on trouve

pour03B4’ 03B4 les

valeurs

suivantes :

tandis que M. Streintz aurait tro uvé

+25,5,

+I9,2,

+27,3

et peu de chose pour l’acier.

Rien n’est donc moins démontré que l’existence de cette dila-

tation

( 1).

A. POTIER.

V. VON LANG. 2013 Grosse und Lage der optichen Elasticitâtsaxen beim Gypse (Déter-

mination des constantes optiques du gypse); Académie des Sciences de Vienne,

6 décembre I877.

M. Von

Lang

a déterminé les trois indices

principaux

du gypse, pour les raies

B, C, D, E, F,

G du spectre

solaire,

ainsi que

(’ ) Voir Journal de Physique, t. V, p. :37 et 32 i .

(7)

278

l’angle

intérieur et la

position

des axes

optiques

de cette sub-

stance ; il est arrivé à ce résultat

remarquable

que

l’angle

des axes

optiques présente

un maximum pour la raie

E,

et que les bissec- trices des

angles

des axes

répondant

aux diverses couleurs sont toutes situées d’un même côté de la bissectrice

correspondant

à la

raie D.

Le

prisme

de gypse

ayant

servi à ces déterminations avait son

arête

réfringente perpendiculaire

au

plan

de

symétrie, plan

du cli-

vage

principal,

sont situés les axes

optiques.

Il

pouvait

donc

fournir

directement, par la

méthode de la déviation

minima,

l’in-

dice de réfraction moyen. Comme il n’avait à sa

disposition qu’un

seul

prisme,

M. Von

Lang

dut

employer

pour la déterminations des deux autres indices

principaux

une méthode

particulière.

En

appelant

i

l’angle d’incidence,

r

l’angle

du rayon réfracté

avec la normale à la face

d’entrée;

D la

déviation,

l’indice n du rayon extraordinaire est donné par les formules

Tz est une fonction des indices

principaux a

et ï, et de

l’angle tf

que fait la normale la face d’entrée avec l’un des axes d’élasticité

compris

dans le

plan

de

symétrie,

l’axe c par

exemple,.

La formule

qui

relie ensemble ces diverses

quantités

est

L’angle

A du

prisme

fut trouvé

égal

à

32°53’5’’,

pour des

tempé-

ratures de I6° à 17°,

qui

furent celles des

expériences

suivantes.

L’angle §

fut déterminé sur un

fragment

détaché du

prisme,

et,

trouvé

égal à 2I°30’;

on

pouvait

sans inconvénient le supposer

constant pour les différentes couleurs du

spectre,

les variations de

cel

angle

étant

min*in)es,

comme

l’a

mon tré la sui te du travail.

Quant

à

l’angle i,

il était mesuré à l’aide du rayon réfléchi sur la face d’incidence du

prisme,

et les observations se

partagent

en

quatre

groupe, pour

lesquels

les valeurs moyennes de cet

angle

sont

(8)

279 De toutes les observations calculées par la méthode des moindres carrés résultèrent pour les indices

principaux

maximum et mini-

mum les valeurs suivantes :

Les valeurs de l’indice

moyen P,

déterminées

par la

méthode dc- la déviation

minima,

sons :

M. Von

Lang calcule, d’aprés

ces

valeurs,

les coefficients de la for- mule de

Cauchy

Si,

à l’aide des coefficients de

dispersion A, B, C,

on calcule de

nouveau les valeurs des trois indices

principaux

on retombe sur des

valeurs différant

très-peu

des

précédentes,

et

qui

sont celles dont M. Von

Lang

s’est servi pour déterminer par le calcul

l’angle

des

axes

optiques.

(9)

280

La

température

moyenne de ces déterminations d’indices est de

I6°,8

C.

L’angle

et la

position

des axes

optiques

du gypse ont été aussi étudiés directement par M. Von

Lang,

sur une

plaque

sensible-

ment

perpendiculaire

à la

ligne

moyenne, au moyen de la méthode de Kirchhoff. On sait que, dans cette

méthode,

un faisceau de rayons

parallèles polarisés

est reçu sur un

prisme

et vient former dans le

plan

focal d’une lunette un

spectre

pur. Ce spectre est exa- miné au moyen d’une seconde lunette dont l’axe coïncide avec celui de la

première;

on

peut donc,

en tournant le

prisme,

ame-

ner une raie donnée du

spectre

en coïncidence avec le fil du réti- cule de la seconde lunette. La lumière

émergente

est

analysée

par

un Nicol dont la section

principale

est

perpendiculaire

à celle du

polariseur.

Entre les deux lunettes se

place

la

plaque

cristalline

disposée perpendiculairement

au

plan

d’un limbe

divisé,

de ma-

nière que le

plan

des axes

optiques

soit

parallèle

au

plan

du limbe

et à

45°

de la section

principale

du

polariseur.

Dans ces

conditions,

on

aperçoitun système

de

quatre

branches

hyperboliques

noires

qui

se

coupent

deux à deux aux

points

aboutissent les directions

apparentes

des axes

optiques.

Il est donc

facile,

en tournant la lame

cristalline,

d’aniener successivement ces

points

d’intersection en coïncidence avec le fil vertical du réticule de la seconde

lunette,

et par suite de mesurer

l’angle apparent

des axes pour une lon- gueur d’onde

déterminée. ,

M. Von

Lang

mesure

l’angle

de chacun de ces axes avec la nor-

male à la

plaque ;

de ces

angles apparents

P’ et

Q’

on déduit les

angles

intérieurs P et

Q,

par la formule

L’angle

intérieur des axes

optiques

est donc

égal

à P -f-

Q

et

l’angle

de la normale à la

plaque

avec la

ligne

moyenne

à P2013Q 2.

Il faut remarquer ici que ces formules ne sont exactes que si le

plan

des axes

optiques

est

perpendiculaire

à la

plaque ;

cette con-

dition n’était pas

rigoureusenlent remplie

dans les

plaques

étudiées

- par M.

Von Lang,

mais il s’est assuré que l’erreur était

négligeable

à côté des erreurs inévitables d’observation.

(10)

281

Voici

quels

ont été les résultats moyens, à la

température

de I8° :

On voit

qu’ici l’angle

des axes

optiques présente

un maximum

pour la raie D. Si l’on calcule

l’angle

des axes

optiques

par la for- mule connue au moyen des valeurs

précédemment

données des trois indices

principaux ,

on trouve des valeurs

plus

faibles

ayant

un maximum pour la raie

E,

mais telles que les difl’érences avec les

angles

observés directement sont sensiblement constantes. Ces dif- férences ne tiennent donc pas aux erreurs

d’expérience ; mais, d’après

M. Von

Lang,

à la

température, qui était,

comme nous

l’avons dit de I8° pour les déterminations

d’angles

et de

16° ,8

pour les déterminations d’indice. Voici

quelles

sont les valeurs

calculées et les différences avec les

précédentes :

J. TYNDALL. - Fog’signals (Signaux de brouillard); Natrcre, 4 avril 1878.

M.

Tyndall

a

complété,

en

1876 et I877,

à Woolvcrich et à Shoebu- ryness, les

expériences

faites en

1872-1873

à South-Foreland sur la

(’ ) Voir Journal de Physique, t. Ill, p. 97.

(11)

282

valeur des

signaux qu’on peut employer

en temps de brouillard. Il

a constaté d’abord

qu’un

canon, muni d’un

pavillon parabolique qui empêche

la

dispersion

du son, est

très-supérieur

aux autres

pièces chargées

de la même

quantité

de

poudre,

et que l’intensité du son

est d’autant

plus grande

que la combustion de la

charge

est

plus rapide ;

ces résultats l’amenèrent à essayer le fulmi-coton et à le faire détoner à l’air libre ou au

foyer

d’un réflecteur

parabolique.

La détonation du fulmi-coton à l’air libre est au moins

égale

à

celle du meilleur canon, et le réflecteur augmente encore la

portée ;

dans une direction inclinée sur l’axe du réflecteur et surtout en

arrière de la

station,

la détonation du fulmi-coton à l’air libre est

supérieure

à tous les autres

procédés.

On évite

complétement

les dé-

gâLS

que

pourrait produire l’explosion,

par

l’emploi

de fusées

munies d’une

charge

de

fulmi-coton,

dont l’idée est due à sir Richard Collinson.

On a

comparé

dans

plusieurs

séries

d’expériences

ces fusées

avec des

charges égales

de fulmi-coton enflammées à une faible hauteur au-dessus du

sol,

avec des

poids égaux

de

poudre-coton comprimée,

avec des canons de différentes formes et avec une si- rène mue par l’air

comprimé.

Dans tous les cas, le fulmi-coton et

généralement

les fusils ont donné les meilleurs

résultats;

leur élé-

vation dans l’air

supprime

l’influence des obstacles

capables

de

produire

des ondes sonores. Les

petites charges

donnent des déto- nations

proportionnellement beaucoup plus

fortes que les

grandes.

Ainsi une fusée

chargée

de

8 .

onces était notée

6,9,

une fusée de

2 onces,

5, 9.

La

poudre-coton comprimée

est

pratiquement équivalente

au

fulmi-coton. La

portée

de ces détonations est considérable

malgré

l’influence du vent:

ainsi,

dans des

expériences

de Mu Prentice à

Stowmarket

(février I877),

on les a entendues à une distance de 19 milles. Ces fusées constituent donc un

signal

de brouillard soit dans les

phares,

soit à bord des navires.

Dans ces

expériences,

on a constaté souvent des échos aériens

observés

déjà

à South-Foreland. Ces

échos, qui

semblent venir de lamasse d’air en face de

l’instrument,

sans

qu’il

y ait de surface ré- fléchissante

visible, s’éteignent

peu à peu et durent souvent six ou

sept

secondes

lorsque

la mer est

complètement

libre.

Lorsqu’un na-

vire se trouve sur le

trajet,

le

bordage

renvoie un bruit sec facile

(12)

283 à

distinguer

des échos. On a

remarqué

aussi des cas

d’opacité acoustique

dans l’air

parfaitement transparent.

On

peut reproduire

ces effets par

l’expérience

suivante : une série de 23 tubes de lai-

ton fendus suivant leur

longueur

forme un

rectangle

de 22 pouces

sur 12. Ces tubes amènent du gaz

d’éclairage.

On

place

un

tuyau

à anche à une extrémité du

rectangle

et à l’autre ex trémité une flamme sensible que les vibrations du tuyau font

chanter;

on allume

le gaz, la flamme revient au repos, mais elle vibre

énergiquement

si on la

place

en arrière du

tuyau,

tandis que dans cette

position

elle reste irnmobile

lorsque le gaz

n’est pas alluané..Les flammes

produisent

dans l’air des couches

hétérogènes qui

arrêtent le son

et le renvoient en

arrière,

exactement comme dans les

expériences

à l’air libre. C. DAGUENET.

JOHANN PRANGHE. 2014 Ueber Diffusion von Gasen durch Flussigkeitslamellen (Dif-

fusion du gaz à travers les lames de liquides); Inaug. Dissert., I877.

L’auteur a

repris

les

expériences

d’Exner sur la diffusion des

gaz à

travers une lame d’eau de savon et retrouvé les mènies va-

leurs

de « ;

mais avec une lame d’huile de lin non cuite les résultats

sont différentes.

Le

rapport

de a à c 03B4 varie d’un gaz à l’autre : si l’on

applique

à

ce cas, la théorie de Bunsen relative à la diffusion à travers les

diaphragmes

poreux, on constate

qu’elle

donne des résultats d’ac- cord avec

l’expérience,

tandis

qu’avec

l’eau de savon, la diffusion

suit la loi d’Exner. E. DAGUENET.

Références

Documents relatifs

Préparer, avec le tableur, le tableau de valeur des 3 fonc- tions sur le modèle suivant (on fera varier x de -5 à 5)2. Reconnaître le type de

Q₂ Pour chacune des valeurs de k précédemment determinées, trouver tous les entiers réversibles de 10 chiffres. Les six nombres en caractères gras sont les seuls nombres

[r]

Une tension alternative sinusoïdale a pour valeur maximale 537 V. Quelle est sa valeur efficace ? Exercice N°86. Quelle est la période d’une tension sinusoïdale de fréquence f = 50

Un générateur alimente 3 lampes à incandescence identiques montées chacune en parallèle entre les pôles du générateur. Le générateur est sous une tension électrique de 6V ;

1- Représenter le sens conventionnel du courant électrique dans chaque branche du circuit ? 2- a- Quel appareil permet de mesurer l’intensité du courant qui traverse la lampe L 2 ?

3- l’appareil utilisé est placé sur le calibre 1A, il possède une échelle E = 100 graduations et l’aiguille indique L= 80. 4- Sachant que le générateur débite

proportionnalité, les prix payés sont obtenus en multipliant le nombre de baguette acheté par le même nombre :0,65€.. Le prix payé est proportionnel au nombre de baguettes