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γ * γ et des vies moyennes
C. Briançon, R. Walen
To cite this version:
381
SCHÉMA
DE
NIVEAUX DE 223Ra
III.
ÉTUDE
DES
COINCIDENCE S
03B3 * 03B3ET DES VIES
MOYENNES
C.
BRIANÇON
et R. WALENCentre de
Spectrométrie
Nucléaire et deSpectrométrie
de Masse du C. N. R.S.,
Bât.
104, 91,
Campus-Orsay
(Reçu
le 26janvier
1971)
Résumé. 2014 L’étude
multidimensionnelle, en 1 024 x 1 024 canaux, des cascades de rayonnements
dans 223Ra est décrite. Par un traitement quantitatif approprié, les incertitudes concernant
l’exis-tence, l’emplacement, l’intensité d’une cinquantaine de transitions ont pu être levées.
Les vies moyennes supérieures à une cinquantaine de picosecondes ont été déterminées au moyen d’une méthode, nouvelle pour les émetteurs 03B1, et qui utilise l’émission des rayonnements 03B3
par les atomes en vol à la suite du recul 03B1. Ceci mène à la connaissance d’un grand nombre de
probabilités de transition, ce qui constitue un des facteurs indispensables à une discussion du schéma qui sera donnée ultérieurement dans cette série d’articles.
Abstract. 2014
Description of the multidimensional (1 024 x 1 024 channels) study of 03B3 * 03B3
coïnci-dences in 223Ra is given. After numerical treatment of the data, existence, attribution and inten-sities of about 50 transitions have been established.
Mean lives, longer than 30 to 80 ps, have been determined by means of a method based on the emission of 03B3 rays by atoms in flight after 03B1-recoil. A substantial amount of transition probabilities
is so obtained, and this appears as an important factor for the discussion of the level scheme,
to be given later.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 32, MAI-JUIN 1971,
Classification Physics Abstracts
12.17, 12.20
Les résultats fournis par les différents types de
spectrométrie
directe : a[1],
y[2]
et électrons de conversion[3], [4],
permettent, sur la base des diffé-rencesd’énergie,
d’introduire dans le schéma de niveaux unegrande proportion
de transitions. Mais ilsubsiste un nombre
important
d’incertitudes que seulesdes mesures multi-dimensionnelles peuvent lever. A
titre
d’exemple,
le schéma de niveaux de223Ra
contientdeux transitions de
113,2
keV(AE
0,05
keV),
deuxde 117,2 keV
(AE
0,1
keV),
deux de68,8
keV(AE
0,1
keV),
des transitions de218,8
et219,0
keV,
de
300,0
et300,3 keV,
de314,6
et314,7 keV,
etc...,et des cas
fréquents
de transitions de faibleintensité,
trèsproches
d’une transition intense.Par
ailleurs,
l’interprétation
d’un schéma aussicomplexe
estbeaucoup
facilitée par la connaissance desprobabilités
de transition absolues. Nous exposons doncégalement
les résultatsqui
ont pu être observéspar une
méthode,
nouvelle pour un émetteur a, etqui
permet d’obtenir simultanément les vies moyennes
d’une
grande proportion
deniveaux,
sans faireappel
auxtechniques
de coïncidencesrapides,
trop difficilesà mettre en oeuvre dans le cas d’un spectre y très dense et
analysable uniquement
par une diode augermanium
de haute résolution.
A. Coïncidences y * 7. - 1. DISPOSITIF
EXPÉRIMEN-TAL. - Deux
types de
géométrie
peuvent être utilisés : 1soit une
géométrie
«proche
», où les deux détecteurs(Ge-Li)
sont à très faibledistance,
où lesangles
solides sont élevés mais laprobabilité
de rétrodiffusion duphoton
d’un détecteur vers l’autre estnotable ;
soitune
géométrie
où la source estplacée
à une distancesuffisante des deux détecteurs pour
qu’un
absorbant entre ceux-ci évite les effets de sommation dans lesvoies x et y.
Les
problèmes
à résoudre concernaient essentielle-ment des transitions faibles oumasquées
et c’est cequi
nous a fait choisir lepremier
type degéométrie
avec, pour la voie x, une diode(Ge-Li)
de bonne résolution(0,9
keV à 100keV),
de volume 3cm3,
irradiée par lazone
intrinsèque
et située à 3 mm de la fenêtre debéryllium
et pour la voie y, une diode de 20cm3
devolume,
de résolution 2,5keV,
pourvue d’un filtreatténuant les rayonnements y
d’énergie
inférieure à100 keV.
L’espace
entre les détecteurs estjuste
suffisant pour introduire une mincelanguette
surlaquelle
estdéposée
la source.Dans ces conditions le taux de coïncidences est
élevé,
les très
grands angles
solides diminuentbeaucoup
leseffets de corrélation
angulaire,
mais,
comme le montreFIG. 1. -
Représentation multidimensionnelle o Nucart » (1 024 x 1 024 canaux) du spectre de coïncidences y * y dans 223Ra.
la
figure
1,
unepartie
dudiagramme
multidimen-sionnel est encombrée par les
lignes diagonales
résul-tant de la sommation del’énergie
par les deux détec-teurs.Le temps de coïncidences
rapides
a été choisi2 1 = 80 ns afin d’avoir sur la voie x une efficacité suffisante pour les rayonnements
XL qui
sont les seulstémoins
possibles
des transitions de basseénergie
et très converties.Les codeurs
d’amplitude
x et y étaientreliés,
parl’intermédiaire d’une interface
parallèle-série,
àl’ordinateur I. B. M. 360-50 Ariel de l’Institut de
Physique
Nucléaire,
qui
stockait et classait lesévéne-ments codés en 210 x
210
canaux. Des blocs mémoire stockaientégalement,
à titre decontrôle,
lesinforma-tions sommées sur les axes x et y ainsi que la distribu-tion des temps de coïncidence
rapide,
au moyen d’unconvertisseur
temps-amplitude.
La durée de l’accumulation a été de 11
jours,
tota-lisant effectivement 3 x 10’ événements. Les taux de comptage ont été en moyenne de 1 300c/s
sur la voie x,1 900
c/s
sur la voie y avec un taux de coïncidences de38/s
et un taux de coïncidences fortuites de0,4/s.
Afin d’éviter un taux de dérivés radioactifs tropimportant,
les sources de 22’Th pur ont été renouvelées 22fois,
cequi
limitait le taux moyen de dérivés à 1%.
2. TRAITEMENT DES DONNÉES. - Les
résultats,
en(Fig.
1)
où les hauteurs despoints N(x, y)
sont maté-rialisées par une o teinte » obtenue par un microdessinplus
ou moins dense danschaque
case(x,
y)
On
dispose
ainsi de 8teintes répétées
quatre fois etcorrespondant
à 32 courbes de niveau dans leplan
Ex,
Ey.
Nous avonsadopté
commecompromis
unrapport
1,4
entre niveaux successifs.D’après
cette carte,qui
permet de situer lesproblèmes,
ainsi qued’après
la liste desproblèmes
suspectés
àpartir
du schéma deniveaux,
des courbes d’intensités sont données par un traceurBenson,
avec un programmesouple
permettant, suivant les axes x ou y, d’effectuer des sommations surplusieurs
canauxqui englobent
les
énergies
pourlesquelles
on recherche lescoïnci-dences.
3. ANALYSE QUANTITATIVE DES COÏNCIDENCES. - Les
déterminations d’intensités ne sont pas
toujours
aiséesà partir
d’un spectre bidimensionnel de coïncidences.On peut
prendre
à titred’exemple
le casfréquent
d’une cascade
triple,
dont le terme intermédiaire peut être très converti et difficile à détecter.On considère donc 4 niveaux numérotés de 1 à 4 par
énergie
décroissante. On note yij ett;j
les intensités y et de transitionentre
les niveaux i etj,
etAi
le bilantotal de désexcitation du niveau
i ;
enfinEx
= El -
.E2
et Ey
=E 3 -E
4-Le
nombre de coïncidences observé par unité detemps
entre
’)’14 et y34 est alors :où
contient tous les facteurs
indépendants
du schéma nucléaire :ex9 ~y : efficacités des diodes dans la
géométrie
utilisée.
-
T(Ex) :
correction tenant compte de la perte decoïncidences aux
énergies
inférieures à 100 keV(T =
1 pour Ex
> 100keV).
- R(Ex,
Ey) :
facteur tenant compte de la variationde la
largeur
des raies en fonction del’énergie,
carl’intensité se définit par
intégration
sur un nombre fixe de canaux dans leplan
x, y ; ce facteurcorrespond
donc au rapportempirique
de la hauteurmoyennée
auvolume
compris
sous lepic
de coïncidences.- Le coefficient
Ce
concerne la corrélationangu-laire : la
géométrie
et les supports de source ont étéchoisis pour que
Ce
reste voisin de l’unité. Les inten-sités sont donc calculées en prenant enpremière
LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 32, No
5-6, MAI-JUIN 1971
approximation Ce
=1,
une correctionpouvant être
appliquée
ultérieurementquand
ondispose
des don-néessupplémentaires.
L’extraction des données du spectre multidimen-sionnel doit tenir compte de ce
qu’un pic,
dans leplan
xy, peut résulter non seulement des coïncidences vraies(entre pics d’énergie totale),
maiségalement
decoïncidences fortuites ainsi que d’additions d’arêtes
Compton.
La
figure
2a montrel’aspect schématique
d’unpic
et la
figure
2b les carrés de 3 x 3 canaux dont lesFIG. 2a et b. -
Aspect schématique d’un pic de coïncidences
et notations utilisées dans les calculs d’intensité.
contenus sommés servent à calculer la hauteur vraie
du
pic
de coïncidences. Le détail du calcul est donnédans la référence
[3].
On trouve :où
avec :
nab : somme du contenu des 9 canaux du spectre multidimensionnel formant le carré d’indices ab.
IX(a)
etIy(b) :
sommes des 3 canauxcorrespondants
des spectres directs des voies x et y.
K, :
constanteexpérimentale
raccordant leséqua-tions
(1)
et(2).
K2 :
constanteempirique, proportionnelle
autemps
de coïncidence 2 1.
Ces constantes sont
déterminées,
d’une part àpartir
d’une coïncidence connue avec
précision
et d’autre part au moyen d’unpic,
intense dans le spectremulti-dimensionnel,
mais fortuit avec certitude.Il faut remarquer que les calculs d’intensité à
partir
des coïncidences observées ne peuvent se faire sans la connaissance des bilans d’intensités
A;
desniveaux,
etceci suppose
déjà
connue unepartie
du schéma. Enfait,
la construction doit se faire pas à pas en utilisant toutes les donnéesdisponibles.
Afin depouvoir
pré-senter d’une
façon
synthétique
lesrésultats,
nousdonnons, figure
3,
le schéma de niveaux telqu’il
sera385
justifié
par la suite ainsi que dans unepartie
ultérieuretraitant des coïncidences ce * y, mais en
indiquant
seu-TABLEAU 1
lement les
parités
relativesqui
découlent desmulti-polarités
car certains choix despin
ne pourront êtreopérés
qu’à
l’aide des corrélationsangulaires.
Résultats. - Le tableau I résume les coïncidences
vraies observées. Les commentaires
qui
suivent ci-dessous ne donnent que les résultatsquantitatifs
concer-nant les cas
qui
n’avaient pu être résolus par lesspectrométries
directes(emplacement
dans leschéma,
intensité y,précisions
sur les intensités d’électrons de conversiondéduites).
Lesproblèmes
sont cités parénergies
décroissantes car,généralement,
la solutiondes
questions
concernant lesénergies
élevées estplus
simple
et doitprécéder
l’examen des transitions des niveaux de basseénergie qui exigent,
aupréalable,
laconnaissance des alimentations venant des niveaux
supérieurs.
Afin
d’alléger
ladescription
desrésultats,
lesconventions suivantes sont utilisées :
L’unité
d’énergie
est lekeV,
cette unité n’est pasindiquée explicitement.
n : niveau.t : transition.
y :
rayonnement
y, intensité y.1: intensité d’une coïncidence.
e- : électron de
conversion,
intensité des électrons de conversion.EY :
énergie
d’un rayonnement y.En :
énergie
d’un niveau.(... -> ...) : indique
les niveaux dedépart
et d’arrivéed’une transition.
...
* ... :
indique
une coïncidence entre 2 rayonnements y.... *
[...
*].. :
entre crochets se trouve le termeinter-médiaire,
et nonobservé,
d’une cascadetriple.
(1)
Article(I)
concernant le spectre y direct[2].
(II)
Article(II)
concernant le spectre des électrons de conversion.Analyse
des résultats.n 342,5
tn 342,9
Lesénergies
de ce niveau double sont déterminées par :340 Observé : 339,8 *
113,2,
y 340 -1,4(-
5)
avec attribution(n 514,6 ->
n174,7
-)
basée sur le spectre direct où y 3404( -
5) :
le choix n174,7
+ aurait conduit à7( -
5).
325
l
Difficile à déterminer dans le spectre direct. On observeI ( -
325,5 *79,8)/I ( N
325,5
*50,2)
= 1, 1.non
départagés
dans le spectre direct. Ici :Ce rayonnement est double. Les bilans d’intensité et les rapports de coïncidences
(voir
aussi t68,7)
montrent
qu’il
existe les cascades suivantes :avec :
et
avec :
Masqué
dans le spectre direct. Ici :avec :
Ey
plus précise
que par spectre direct(292,5) (voir
n342,5).
Dédoublé en 2 rayonnements
d’énergies
sensiblementégales :
(voir
notes k et s de l’article1).
Ici on observe :et
Le rapport y
113,2/y
94,0
des y coïncidant avec285,5
estcaractéristique
des rayonnements abou-tissant au niveau174,7
deparité négative.
Donc y285,5
est enmajorité (ou entièrement)
Masqué
dans le spectre direct. On observe ici :Groupe
281 Raiecomplexe
dans le spectre direct etqui
sedécompose
en :(cette
attribution sera confirmée par coïncidences oc *y).
Coïncidence faible 275 * 141. Voir y 141 pour l’attribution.
Masqué
dans le spectre direct par les dérivés radioactifs.L’attribution donnée en
(I)
est infirmée. On observe : 268 *(113,2
et94,0)
avec un rapport387
n
442,5
déjà
introduit par Davidson et Connor[6]
pourexpliquer
des transitions infirméesdepuis
(t
442,5 ett 112,6)
ouplacées
ailleurs(t
108,0).
On trouve : ,compatibles
avecrespectivement
lesmultipolarités
E 1 et M 1.Noté
263,0
en(I). Ey
mieuxprécisée
par :Sur le spectre
direct,
ladécomposition
est peuprécise.
Par254,7 * 79,8
on trouve la valeurcorrigée
y254,7
=7,2( - 3).
Le partage des intensités doit se traiter en même temps que celui des y
218,8
et219,0.
Eneffet,
les
t 218,8
et250,4
dérivent du même niveau n280,3
dont le bilan d’intensité A intervient dansl’équation qui
détermine les inconnues y 218,8 et y250,4.
Comme y 296,6 et y210,7
sont connuspar
spectrométrie
directe, on forme unsystème
d’équations
se basant sur :Joint aux données du spectre direct et du spectre de
conversion,
cesystème
fournit :Masqué
dans le spectre direct.Dans le groupe
204,3 - 205,0 - 206,1,
on observe :Cependant
y210,7
qui
alimenteuniquement
n123,9
donne le rapport :Il peut donc y avoir une fraction des coïncidences due à :
ce
qui
rendprobable
une différence despin
1,
sans exclurecomplètement
une différence 2(rayon-nement M
2)
par suite de la vie moyenne élevée de n286,2 :
T yz(206,4) >
1,5 Jl5.Noté
201,0
dans le spectre direct. On observe par coïncidences :Apparaît
en coïncidences par184,7
*50,2
(n
234,9 -->
n50,2)
et est à ce titre E 1 defaçon
certaine.La raie de conversion
eh
estcependant
trop intense etcorrespond
àEy
=184,4.
Une telle transition(probablement
M 1 + E2),
n’a pu êtreplacée
dans le schéma. Une faible coïncidence 185 * N 100Dans le spectre
direct,
ces rayonnements sontnoyés
dans la queue de la raie y173,5
et dans le fondCompton.
On observe :L’absence de
eK
est, dans les deux cas, en faveur de E 1.La
comparaison
y168,3
et 1(168,3
*113,2) indique
que le niveau d’arrivée est174,7
+.L’emplacement
indiqué
en(I)
est infirmé : ni e-, ni y *y observés.
Pas d’attribution claire.En dehors de l’intense y
141,4
(n 376,4 -> n
234,9)
on observe 141* (275
et113,2) interprété
comme :
Le bilan
alimentation/désexcitation
de n315,8
étant mal connu, on ne peut obtenir que des ordresde
grandeur :
Une composante
(n
174,7 - -->
n50,2)
estprécisée :
y124,5 -
4(- 5) ;
en outre : - 125 * - 250et - 125 * 219
s’interprètent
comme y124,6
(n
404,9 -
n280,3) ~
3(-
5).
Deux raies sont
superposées
dans le spectre direct :La
première
de ces transitions a uneénergie plus
élevée(AE, -
0,05),
samultipolarité,
déduitedu schéma, est confirmée par le caractère E 1 normal des raies de conversion de l’ensemble. Mieux isolée en y * y,
l’énergie
estplus précise qu’en (I)
et l’attribution devient :(n 342,9 -->
n234,9),
y - 6(- 5).
105 * 113,2 très
faible,
probablement :
y 105(n
280,3 --> n174,7
+) -
1 à2(-
4).
Cette transitionlimite la différence des
spins
de n280,3
et n174,7
+ et il seraitimportant
de la confirmer.102,5 *
(300,0
et329,9)
y 102,5(n 432,4 ->
n329,9) - 1,2(- 5) .
On observe : -
99,7
*(184,7 -
234,9 -281,4).
Uneexplication unique
n’est paspossible.
Onconclut à :
On observe : 90 *
(342,5
et312,7) :
Ces transitions ne sont pas
placées
commeindiquées
en(I).
Enparticulier,
t75,1,
visible en y etpar e-, n’est pas en coïncidence avec
329,9
et300,0. Question
non résolue.Les
rayonnements
issus des niveaux123,9 - 79,8 - 61,5 - 50,2
et29,9
doivent êtreanalysés
simultanément par suite de lacomplexité
des bilans et de la faiblesse des rayonnements y,beaucoup
de transitions étant très converties. En utilisant
Iy,
I,, Ie-
et lesbilans,
le meilleurcompromis
donne :
L’analyse
de ce groupe est difficile : t61,5
et t62,7
sont identifiées par e- ; par y direct on observey
61,5
+ y62,5
(E
1 par absence dee-).
Parcoïncidences,
y62,5
et y62,7
sedistinguent
par :(206,1 -
210,7 - 252,6 - 308,4
et318,5)
*62,5
et62,7
*250,4
ainsi que117,2
*[t
62,7
*]
250,4.
389
Par
coïncidences,
un tel y esttoujours mélangé
aux yd’énergies
très voisines :Les bilans de ces deux groupes de coïncidences montrent que :
Cette transition donne lieu à des difficultés
d’interprétation
sérieuses : observée paril est normal de l’attribuer à
(n
342,9
--> n286,2).
Les faits sontcependant :
-
y direct : y
56,6 -
10(-
5)
(Voir
erreur dans(I)).
- y * y : y
56,6 L--
7(-
5).
- e- : On observe
L1, L2, L3,
Mi, M2,
M3,
avec mesure absolue des intensitésqui
donne :- Par
triple
cascade :- En
énergie,
en utilisantuniquement
leslignes
de conversion :Ey(56,6)
+E,(286,2) --->
342,7,
ce
qui
est en dehors des barres d’erreur des niveaux342,9
et342,5. Enfin,
enanticipant
sur lapartie qui
traitera des corrélationsangulaires,
il faut noter que la différence despin
entre les niveaux342,9
et286,2
n’admet pas de rayonnement M 1. Ces faitssuggèrent
un niveauintermé-diaire entre n
342,9
et n342,5,
mais les preuves sont encore insuffisantes.L’attribution
(n
342,5 -->
n286,2)
en(I)
est incorrecte. On observe56,0
*(314,9
et296,6).
En accordavec
en
et em, :
y56,0
(n
432,4 -->
n376,4) =
5(- 5) :
M 1.Invisible en y direct et y * y. En accord avec les
lignes
de conversion :Voir t 29,6.
Emplacement
déduit de :Par
conversion, t 49,9
est bien déterminée et permet decalculer y
49,9
qui
est E 1normal,
commey
50,2.
Maist 29,6
est trèsimprécise
à cause duvoisinage
det 29,9
très intense et de lasuperposition,
dans le
spectre
deconversion,
de nombreuses raiesAuger
LXY. Les coïncidences donnent accèsà
t 29,6
si on utilise les coïncidences avec le groupe y49,9
+ y50,2
d’un rayonnement alimentantn
79,8
tel y296,6.
Dans ce cas, y49,9
provient
de296,6
*49,9
et y50,2
de296,6
*[t
29,6
*]
50,2.
En
appliquant l’équation (1),
on a :où tout est connu sauf t
29,6.
On trouvet 29,6 -
3(- 2),
laprincipale
incertitude provenant deB. Vies moyennes. - Pour
un
grand
nombre deniveaux,
la mesure des vies moyennes ne peuts’effec-tuer par les méthodes
électroniques classiques.
Eneffet,
la
grande
complexité
du spectre y rend illusoire l’utili-sation d’un détecteurINa(Tl)
sur la voie y, sauf pourdeux rayonnements très
prédominants
enintensité,
ceux de236,0
et50,2
keV. Dans tous les autres cas,la « fenêtre
d’énergie » accepterait
des groupescomplexes
derayonnements
qu’il
estimpossible
dedécomposer
une fois obtenue la courbe des coïnci-dences retardées.Du
point
de vue del’interprétation,
ilest important
de connaître les
probabilités
de transition absoluesB(Â),
même si laprécision
n’est pas élevée. Il est peuprobable
en effet que la théorie soit à même de rendrecompte de
façon
précise
deB(A)
dans unerégion
detransition,
mais la connaissance des valeursapproxi-matives est
indispensable
pour classer les différents types de transitions.Nous avons mis en oeuvre deux méthodes
qui
secomplètent :
l’une est basée sur la modification del’épaule Doppler
d’une raie d’électrons de conversion émis par des atomes en volaprès
le recul a, et soumis à ungradient
dechamp électrique.
L’autre, nouvellepour des émetteurs a, consiste à étudier l’émission y des atomes de recul en
vol,
avec mesure de la distanceparcourue entre la source et le
point
d’émission duphoton.
Il convient de
signaler
que,depuis
l’achèvement dece
travail,
une méthode est apparuequi
aadapté
auxémetteurs ce le
principe
dudéplacement Doppler
mesuré en fonction de la
pression
d’un gaz ralentisseur[7].
Cette méthodeparaît
prometteuse,
car elle estd’application
d’autant meilleure quel’énergie
desrayonnements
estélevée,
cequi
est le contraire de laméthode que nous exposons ci-dessous.
1. VIES MOYENNES PAR SPECTROMÉTRIE y. - Le
prin-cipe
de la mesure estindiqué
sur lafigure
4. La sourceest
plane
etparallèle
à la fente d’un canaliseur encupro-tungstène
de 6 cmd’épaisseur (section
droite dela fente :
0,3
x 20mm2).
Une vismicrométrique,
avecpassage
Wilson,
permet dedéplacer
la sourceperpen-diculairement à la
fente,
l’ensemble dudispositif
étantsous vide et
placé
devant une diode Ge-Li de hauterésolution. La loi d’émission des
photons
par les atomes envol,
en fonction de la distance de la sourceà la
fente,
dépendant
de lapériode
du niveauconcerné,
l’analyse
des spectres y, observés à travers lafente,
pour différentes distances de la source au canaliseur
permet donc d’atteindre cette
période.
Comme danstous les
problèmes
où interviennent des reculs(dont
le parcours moyen est de l’ordre de 10 à 30
Jlgjcm2
en substance
amorphe),
le spectre des vitesses de recul au sortir de la source influence defaçon
essentielleles résultats des mesures. Deux cas seuls peuvent
mener à une
analyse
suffisammentsimple :
- La
source est infiniment
mince,
le spectre de vitesses est donc unitaire et l’intensité est propor-tionnelle à sin 0 d0 dansl’angle
solide défini pard8,
où 0 est
pris
par rapport à une directionperpendicu-laire à la surface de la source. Dans le cas de sources
très intenses nécessaires ici
( N
20mCi/cm’),
uneépaisseur
infiniment mince n’est pas une solutionréa-lisable.
- La
source est assez
épaisse ( > 20
Jlgjcm2)
pourpouvoir
être traitée comme infinimentépaisse
avecrépartition
uniforme de l’activité dans le volume dela source. L’intensité est alors
proportionnelle
à cos 0 sin 0 dO et le spectre de vitesses est, enpremière
approximation, indépendant
del’angle
d’émission de par laprépondérance,
dans le casprésent,
de ladiffu-sion coulombienne dans le ralentissement
(Z
élevé,
v
faible).
Nous avons choisi cette deuxième méthode
après
avoir vérifié la validité de la distribution
angulaire
de l’intensité((3),
p.52).
Pourgarder quelque souplesse,
l’expression adoptée
pour le spectre de vitesses contientun
paramètre ajustable :
où V est la vitesse de recul maximum.
L’intensité du rayonnement y détecté à travers la fente est alors donnée par
(Voir Fig.
5 pour lessymboles,
 étant la constante radioactive du niveauconcerné.) :
FIG. 4. - Schéma de
principe de la méthode de mesure de vies
moyennes utilisant le recul a. Le dispositif est placé au-dessus
391
FIG. 5. - Symboles utilisés dans les calculs d’identification des
vies moyennes.
avec :
où on définit :
avec
Pour
pouvoir
identifier les courbesexpérimentales
avec celles calculées,
I,
a été tracée pour différentsFIG. 6. - Famille des courbes calculées de
ly(l,
k) pour donné.choix des
paramètres,
mais avec L =0,3
mm. Lafigure
6 montre une famille de courbes1.
(1,
k,
Àdonné)
et la
figure
7 : 1(l,
Ít, k
donné).
Il est clair quecer-tains
couples
de valeurs(k, Â)
fournissent des courbes trop voisines pourqu’une comparaison
avec la formeexpérimentale
permette de déterminer leparamètre
k. Si aucontraire,
ondispose
d’une vie moyenne connue, cette détermination estpossible.
Nous avons doncpris
comme étalon de temps la vie moyenne du niveaude
286,2 keV,
connue par ailleurs[8] :
0,8
ns, cequi
a donné l’identification k = 1,5 utilisée sur la
figure
7.FIG. 7. - Famille des courbes calculées de
ly(1,
À) pour k donné.Afin de
pouvoir
soustraire le fondqui
devientimportant
au-delà de 200keV,
l’expérience
estrépétée
avec la même source couverte par un
dépôt
d’alumi-nium
qui
arrête les atomes de recul. Enpremière
approximation
les spectres ainsi obtenus servent despectre de soustraction.
Il faut
cependant
se rendre compte de laqualité
decette
approximation :
elle revient à admettre que lefond
parasite,
dû au rayonnementqui
ne traverse pas librement lafente,
a son entièreorigine
dans la source.En
fait,
pour une source nue, unepartie
durayonne-ment
parasite provient
seulement de la sourcequi
contient la
proportion
1 -p de
l’activité,
le resteprovenant de la fraction p du rayonnement émis en
contribu-FIG. 8. - Schéma du dispositif de mesure des vies
moyennes par déformation de l’épaule Doppler des raies d’électrons de
conversion.
tions n’est
plus (1 -
p)/f
(p),
mais unequantité plus
élevée,
car le rayonnement émisplus
près
de la fenteparvient plus
facilement au détecteur. Les correctionsqu’il
faudrait apporter s’avèrent très malaisées àévaluer,
étant donné que l’accumulation des dérivés radioactifs force à desexpériences
assezrapides,
etque
chaque
sourcepossède
sescaractéristiques
propres.En se basant sur des rayonnements de
période
connue,soit très
grande (niveau
de286,2
keV),
soitnégligeable
(niveau
de376,4
keV), l’approximation
utilisée revientà
ajouter
aux erreursstatistiques
une erreursystéma-tique
de 10%.
La
figure
9 montre unexemple
de 2 spectresy observés
à 2 distances différentes.2. VIES MOYENNES PAR ÉTUDE DE L’EFFET DOPPLER
SUR LES LIGNES DE CONVERSION. - Cette méthode fait
aussi
appel
aux sources très minces : les atomesqui
reculent dans levide,
émettent alors des électrons de conversion en vol : ces électrons ont donc uneénergie
augmentée
et il y aapparition
d’uneépaule Doppler.
Si un
gradient
dechamp électrique
existe à l’endroitde la source, les électrons émis en vol subissent une
variation
d’énergie proportionnelle
au cheminpar-couru par l’atome en vol :
l’épaule Doppler
se déformeFIG. 9. - La courbe
supérieure correspond à une distance source-fente canaliseur très faible : 0,03 mm, la courbe inférieure à
0,25 mm. On voit que les transitions du niveau 286,2 keV (c’est-à-dire 286,2-236,0-256,3 keV) diminuent moins que celles du niveau
329,9 keV (329,9-300,0 keV) qui sont moins affectées que celles du niveau 334,5 keV (210,7-273,0-304,5-334,5 keV). Mais,
appa-remment, la transition de 210,7 keV, par exemple, a diminué plus rapidement que celle de 334,5 keV. Ceci est dû à la
trans-parence du canaliseur qui augmente rapidement avec l’énergie et rend nécessaire la soustraction des spectres qui constituent le
393
en fonction de la tension
appliquée
et de la vie moyenne du niveau émetteur.La méthode fut
inaugurée
parNovakov,
Hollanderet Graham
[9]
avec unspectrographe
,,/-2.
Nousl’avons
adaptée
auspectrographe
à focalisation semi-circulaire cequi présente l’avantage
d’obtenir desrenseignements
sur ungrand
nombre de raies de conversion simultanément et avec la même source.Mais les modifications nécessitées pour cette
adapta-tion sontimportantes
de par les dimensions faibles dela source
(0,15
x 10mm’)
qui
doivent assurer larésolution élevée
indispensable.
La
figure
8 montre ledispositif :
lechamp
électrique
estproduit
entre la sourcesemi-cylindrique
et ungrillage
parapplication
à ce dernier d’une tensionréglable
de 0,5 à 15kV,
le faisceau étant délimitépar la fente F
équipotentielle
avec la source : ceciramène les électrons émis par la source à leur
énergie
initiale,
cequi
facilite lacomparaison
entre elles desdéformations dues à
l’application
de différentes ten-sions.S’il est facile de formuler
mathématiquement
la déformation del’épaule Doppler,
il est difficile derésoudre
numériquement
leséquations qui dépendent
étroitement de la distribution des vitesses de
recul,
distribution
qui
estspécifique
àchaque
source. Maistant que le parcours moyen est
petit
vis-à-vis durayon de courbure de la source, la déformation de
l’épaule Doppler
estpratiquement
fonction duproduit
de la vie moyenne par lechamp
électrique,
pour uneénergie
d’électrons donnée.Le traitement des courbes a été effectué par une
méthode voisine de celle de Novakov et al. :
après
soustraction desfonds,
l’intensité desépaules Doppler
en fonction de
l’énergie
a étéportée
en coordonnéeslogarithmiques,
ceci pour différentes valeurs de la tensionappliquée (0,5-1-2-5 kV),
mais avec la mêmesource.
La cohérence des résultats
numériques
des deuxméthodes a été testée au moyen des rayonnements
issus de certains niveaux tels celui de
334,5
keVqui
fournissent à la fois des rayonnements y et des raies
d’électrons intenses.
3. RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX. - Les
figures
10 et11 montrent deux
exemples
de détermination de viesmoyennes
d’après
la méthode du rayonnement y émisen vol : pour le rayonnement de 113 keV où le fond
est
négligeable
et pour le rayonnement de 330 keV pourlequel
le fond estimportant
vis-à-vis de l’effet.La
figure
12 donne unexemple
de déformationd’épaule
Doppler
d’uneligne
de conversion.Dans
l’analyse
desrésultats,
il faut tenir compte de l’alimentation du niveau émetteur. Le cas commode est celui où l’alimentation est a pure ouprédominante,
ou encore celui où l’alimentationpartielle
y a une vie moyennenégligeable.
Lorsque
ceci n’est pasréalisé,
il
faut,
au moyen duschéma,
estimer les contributions des niveauxsupérieurs.
Chacune de ces contributionsFIG. 10. -
Exemple d’identification de la période d’un niveau
par la méthode des rayonnements y émis en vol
(Ey
= 113,2 keV).est calculée en
appliquant
les formulesclassiques
descorps en filiation
puisque,
pourchaque
intervalle devitesse,
la distance parcourue se ramène à un tempsde parcours donné. S’il y a
plusieurs
alimentations yen
plus
de l’alimentation a et si ondésigne par Â
laconstante inconnue et par
Ai
les constantes connuesdes alimentations du niveau
concerné,
l’intensité enfonction du temps est
donnée,
en prenantl’origine
du temps à ladésintégration
oc, par :En posant t =
1 /v
cos0,
cetteexpression
estintro-duite dans
l’équation (3)
et, parinterpolation
gra-phique,
on évalue les contributions dues aux termesen
Ai,
avec 3 ou 4 valeurs d’essai de Â. Comme L et Vsont connus, on écrit :
I,
=Iy(l,
Â)
cequi
donne ici :Pour
chaque
valeur d’essaiA,
on normalise àIy
= 1pour 1 = 0
pour
pouvoir
utiliser les courbes calculées. Enpratique,
les courbes de lafigure
7 sont tracées encoordonnées
logarithmiques
pour que l’identification de formepuisse
se faire sans normalisation des courbesFIG. 11. - Id. figure 10,
pour un rayonnement d’énergie plus
élevée, où le fond devient non négligeable.
FrG. 12. - Exemple de déformation de la bande Doppler d’une
raie d’électrons de conversion en fonction de la tension.
Il est évident
qu’une
alimentationcomplexe
diminuela
précision
de la détermination de la vie moyenne parsuite des
manipulations
que l’on fait subir aux résultatsexpérimentaux,
les corrections faisant intervenir laconnaissance du schéma
(vies
moyennes etembranche-ments)
avec ses erreurs cumulatives. C’est ainsi que pour les niveaux de basseénergie
les erreurs vont encroissant,
et que pour un niveau tel celui de29,9 keV,
principalement
alimenté par les niveauxsupérieurs,
l’indétermination devient totale.
Ci-dessous se trouvent résumées les informations obtenues par les deux
méthodes,
les transitions étantgroupées
par niveau dedépart :
Niveau de376,4
keV. - Leslignes
de conversion de la transition de296,6
ne montrent pas de déformationjusqu’à
la tension maximumappliquée
de 5 kV(ce
qui correspond
à desgradients allant jusqu’à
100 kV/cm à la surface de lasource)
d’où unepériode
T 30 ps.On vérifie par y
qu’il
en est de même pour la transition de314,9
keV(E
1,
conversion trèsfaible).
Ces deuxtransitions,
ainsi que celle de141,4
keV issue du mêmeniveau,
ont servi ensuite àl’ajustage
des distances desexpériences
avec source nue et couverte : le micromètrede
réglage
de la source était fidèle à 5 yprès, cependant
que les intensités y étaient sensibles à
1 U
dedéplace-ment. Ces trois raies y ont donc
permis d’apporter
des corrections aux distances relevées defaçon
à cequ’elles
soient toutesplacées
sur une courbe continue.Niveau de
369,4
keV. - La seule transition intense(319,2 keV)
donne :T(369,4)
= 200 ± 50 ps.Niveau de
342,9
keV. - Les données sont trèsimprécises :
le rayonnement de281,4
keV se trouvedans la queue du rayonnement très intense de
286,2
keVet se
sépare
mal du rayonnement de 279,7keV,
tousles deux de
période plus longue.
Celui de219,0
keVest
mélangé
àcelui,
plus
intense de218,8 keV,
enfincelui de
212,6
se détache mal de celui de210,7,
intense et depériode longue.
Defaçon
peuprécise
on a :Niveau de
342,5
keV. - Ce niveau aune
période
relativement courte :
Niveau de
334,5
keV.395
-
Niveau de
329,9
keV. - Lesraies y
les mieux,séparées
donnent :Niveau de
286,2
keV. - Le rayonnement de236,0
keV a étépris
comme standard : 800 ps. Lesautres rayonnements sont intenses et les erreurs
statis-tiques
sont faibles. Ceci donne donc une idée deserreurs
systématiques
de la méthode :ce dernier cas a été
corrigé
de sonmélange
avec254,7 keV
(10 % ;
280ps).
Ces résultats nous ontamenés à mettre partout une erreur
globale
minimumde 10
%.
Niveau de
280,3
keV. - Lerayonnement le
plus
intense est unmélange :
250,4
keV(23
%)
+250,2
keV(77 % ;
420ps). Après
soustraction de cette dernièrecomposante, il reste T ~ 100 ps. Mais le
mélange
218,8(70 %)
+ 219,0(30 %,
niveau342,9) indique
T ~ 70 psaprès
soustraction de la composante de30 %
supposée
à vie brève. Avec réserve onadopte :
Niveau de
247,5
keV. - Leserreurs
statistiques
sont très
grandes
ici : T = 150 ±50 ps (y
=117,2 keV).
Niveaux de174,7 -
et174,7
+ keV. - La méthodede
l’épaule
Doppler
n’observe que la transition de113,2
keV(E 2)
dont la conversion estlargement
prépondérante
et donne :Le rayonnement y se compose de
et donne une
période
apparente de 150 ± 40 ps donton tire
Niveau de
130,3
keV. - Lesrayonnements sont
très convertis et
donnent,
par la méthode del’épaule
Doppler
devant les raies de conversion de la transitionde
100,3 keV,
unepériode
apparente de 300 ± 60 ps. Mais l’alimentation du niveau est trèscomplexe.
En intensités
absolues,
on a les contributions sui-vantes :brève).
On peut seulementconclureque T(130,3)
doitêtre un peu
supérieur
à 300 ps.Niveau de
123,9
keV. - Lerayonnement de
94,0
keV est intense et permet d’obtenir une bonnestatistique.
Le niveau est alimenté par :En tenant compte des erreurs que comportent ces
données,
on obtient :Niveau de
79,8
keV. - Les alimentations sont ici :4 % (a
+ yrapides)
+0,85 % (450
ps)
++
0,16 %
(140 ps)
+0,6 % (420 ps)
+0,75
% (280 ps).
L’identification de la courbeexpérimentale
avec unecourbe calculée donne :
Niveau de
61,5
keV. - Lerayonnement
XK
ducanaliseur rend cette
région d’énergie
inutilisable. Uneexpérience
avec canaliseur enplomb
montre que dans le groupe61,5
+62,5 keV,
lepremier
survitplus
longtemps,
l’ordre degrandeur
obtenu étant :T(61,5) -
600 ps .Les vies moyennes et les intensités relatives des
rayonnements désexcitant les
niveaux,
ainsi que lesmultipolarités
obtenues par laspectrométrie
deconversion,
donnent accès à un assezgrand
nombrede
probabilités
de transition : entre 20 et 30 pourchacun des groupes
B(E 1), B(M
1)
etB(E 2),
àquoi
on peut
joindre
une trentaine de valeurs définies parune limite
supérieure
ou inférieure. La discussion deces
systématiques
n’estcependant
fructueusequ’une
fois en
possession
desjeux
despins possibles,
nous lareportons
donc,
dans cette séried’articles,
à la suitede l’étude des corrélations
angulaires.
Nous remercions très vivement M. C. F.
Leang
pour son aide amicale au cours de
l’expérience
multi-dimensionnelle,
ainsi que toutel’équipe
de L’I. B. M. 360-50 « Ariel » de l’Institut dePhysique
Nucléaire.Bibliographie
[1] BASTIN (G.), LEANG (C. F.) et WALEN (R. J.), C. R. Acad. Sci., Paris, 1964, 258, 6397.
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