HAL Id: jpa-00207366
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Submitted on 1 Jan 1973
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Rapports d’embranchement, vies moyennes et mélanges multipolaires dans le noyau 24Mg
F. Leccia, M. M. Aléonard, D. Castéra, Ph. Hubert, P. Mennrath
To cite this version:
F. Leccia, M. M. Aléonard, D. Castéra, Ph. Hubert, P. Mennrath. Rapports d’embranchement,
vies moyennes et mélanges multipolaires dans le noyau 24Mg. Journal de Physique, 1973, 34 (2-3),
pp.147-158. �10.1051/jphys:01973003402-3014700�. �jpa-00207366�
RAPPORTS D’EMBRANCHEMENT,
VIES MOYENNES ET MÉLANGES MULTIPOLAIRES
DANS LE NOYAU 24Mg
F.
LECCIA,
M. M.ALÉONARD,
D.CASTÉRA,
PH. HUBERT et P. MENNRATHCentre d’Etudes Nucléaires de
Bordeaux-Gradignan
Institut National de
Physique
Nucléaire et dePhysique
des Particules LeHaut-Vigneau 33-Gradignan,
France(Reçu
le 3juillet 1972,
révisé le 11 octobre1972)
Résumé. 2014 Les rapports d’embranchement et les vies moyennes des
premiers
états excités du24Mg
ont été déterminés à l’aide de la réaction23Na(p, 03B3)24Mg
dans le domained’énergie Ep
= 600-1 500 keV. La mesure des vies moyennes par la méthode de l’atténuation de l’effetDoppler
conduit aux valeurs : 03C4 = 2 000 ±450,
40 ±4,
88 ± 11, 120 ±16,
83 ±10,
110 ±17,
2000 ±550,
25 ± 5, 35 ±11,
11 ±7,
29 ±7,
20 ± 7 et 25 ±10 fs, respectivement
pour les niveaux Ex= 1,37 ; 4,12 ; 4,24 ; 5,24 ; 6,01 ; 6,43 ; 7,62 ; 7,75 ; 7,81 ; 8,43 ; 8,65 ;
8,86 et 9,52 MeV.Les mesures de distributions
angulaires
des rayonnements 03B3 nous ontégalement permis
de mesurerles
mélanges multipolaires
E2/M
1 des transitions issues des niveaux Ex =4,24 (2+) ; 5,24 (3+)
et
7,81
MeV(5+).
Les valeursexpérimentales
des B(E 2)
ont été comparées avec lesprévisions
desmodèles collectifs et du modèle en couches.
Abstract. 2014
Branching
ratios and lifetime measurements of the first excited states of 24Mg have been determinedby
means of the23Na(p, 03B3)24Mg
reaction in the energy range Ep = 600-1 500 keV.The
Doppler
shift attenuation method leads to the values : 03C4 = 2 000 ±450,
40 ± 4, 88 ±11,
120 ± 16, 83 ± 10, 110 ±17, 2 000 ± 550, 25 ± 5,
35 ±11, 11 ± 7, 29 ± 7, 20 ±
7 and 25 ±10 fs, respectively
for the levels Ex= 1.37 ; 4.12 ; 4.24 ; 5.24 ; 6.01 ; 6.43 ; 7.62 ;
7.75 ;7.81 ; 8.43 ;
8.65 ; 8.86 and 9.52 MeV.E
2/M
1mixing
ratios of the transitions from the Ex = 4.24(2+),
5.24(3+)
and 7.81 MeV(5+)
levels have been determined
by angular
distributions measurements. Theexperimental B (E 2)
values are
compared
with thepredictions
of collective and shell modeldescriptions.
Classification Physics Abstracts
12.00 - 12.17
1. Introduction. - L’existence de transitions élec-
tromagnétiques
demultipolarité
E2 fortement accé- lérées dans les noyaux de la couche 1 p et de lapremière
moitié de la couche 2s-ld adepuis long- temps
été mise en évidence. L’accélération de cestransitions est attribuée au mouvement collectif des nucléons dans le noyau. La nature collective des noyaux de ces deux
régions
estégalement
confirméepar la structure en bandes rotationnelles des niveaux de basse
énergie. Ainsi,
dans le24Mg,
les résultatsexpérimentaux
antérieursindiquent
l’existence d’effets collectifs et lespremiers
niveaux excités ont été inter-prétés
commeappartenant
à deux bandes rotation- nelles K = 0 et K = 2 construitesrespectivement
sur l’état fondamental et sur le niveau
Ex = 4,24
MeV.Le deuxième niveau J’ =
0+
situé àEx
=6,43
MeVa
également
étéinterprété
soit comme un état devibration fi
à 1phonon,
soit comme un état de vibra-tion y à 2
phonons.
,Les
caractéristiques
des deux bandes K = 0 etK = 2
peuvent
être déterminées par différents calculsthéoriques reposant,
soit sur le modèle en couches utilisant la classificationSU3 [1]-[5],
soit sur untraitement Hartree-Fock conduisant à un état intrin-
sèque
déformé surlequel
sont bâties les bandesde rotation obtenues par
projection
sur les étatsde moment
angulaire
J[6]-[12].
D’autres modèles collectifspeuvent également
être utilisés : modèle deDavydov
etFilippov [13], [14]
ou modèle rotation- vibration de Faessler et al.[15].
Le test essentiel de la validité de ces modèles repo-
sant sur les transitions
électromagnétiques,
la connais-sance de ces dernières nécessite donc la mesure des
rapports
d’embranchement et des vies moyennes des niveaux excités. Dans certains cas, et notamment,en ce
qui
concerne lestransitions
entrebandes,
la mesure des
mélanges multipolaires E2/M
1 estégalement
nécessaire car ellepermet,
enoutre,
d’avoirune idée de la
pureté
de cesbapdes.
Nous avons donc mesuré les
rapports
d’embran-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01973003402-3014700
chement et les vies moyennes des
premiers
étatsexcités du
24Mg,
ainsi que les distributionsangulaires
des
rayonnements
y émis par les niveauxEx(J1t)
=4,24 (22+), 5,24 (3 +)
et7,81
MeV(5 +) .
2. Conditions
expérimentales.
- Les niveaux étudiés ont été alimentés par laréaction 23Na(p, y)24Mg.
Les différentes
expériences
ont été réalisées à l’aided’un faisceau de
protons
de 10 à 40à provenant
de l’accélérateur Van de Graaff de 4 MV du Centre d’Etudes Nucléaires deBordeaux-Gradignan.
Larésolution en
énergie
dufaisceau
était de l’ordre de 1 keV.Les
cibles,
obtenues parévaporation
sous videde
tungstate
de sodium sur dessupports
d’or de0,2
mmd’épaisseur,
étaient refroidies par circulation d’eau. Pour diminuer le tauxd’impuretés,
lessupports
étaientpréalablement
traitéschimiquement
et l’uti-lisation d’un
piège
refroidi à 77OK,
décrit par ailleurs[16], permettait
deminimiser,
à la surface de lacible,
le
dépôt
des vapeurs fluoréesprovenant
de l’accélé-rateur.
Dans ces
expériences,
nous avons utilisé un détec- teur NaI de dimensions12,7
cm x12,7
cm pour la recherche des résonances et une diodeGe(Li)
de60
cm’
de volume utile pour l’étude des schémas de désexcitation et les mesures des vies moyennes. Ces deux détecteurs ontégalement
été utilisés en coïnci-dence pour étudier la décroissance du niveau
Ex
=5,24
MeV. Les mesures de distributions angu- laires ont été effectuées en détectant lesrayonnements
y aux
angles
0 =0,30, 45,
55 et 90° parrapport
à la direction du faisceau incident à l’aide de la diodeGe(Li)
de 60cm3.
Un détecteurGe(Li)
de 40cm3, placé
à55°,
servait de moniteur. Pour effectuer les différentes correctionsd’anisotropie
dudispositif expérimental,
nous avons utilisé laréaction 34S(p, y)35CI
à la résonance
Ep
= 1 020 keV et mesuré la distributionangulaire
durayonnement
y émis par le niveau3. Résultats
expérimentaux.
- La réaction23Na(p, y)24Mg
adéjà
été étudiée au moyen dedétecteurs NaI par un certain nombre d’auteurs à des
énergies
deprotons
inférieures à 1 500keV,
et tous leurs résultats sont rassemblés dans la
compi-
lation de Endt et Van der Leun
[17].
Dans une étude
ultérieure,
Baxter et al.[18], [19]
ont déterminé les schémas de désexcitation de
cinq
"résonances dans le domaine
d’énergie Ep
= Sfl0- i 500 keV à l’aide d’un détecteurGe(Li)
de 40cm’
de volumeutile. Ils ont
également
déterminé lespin
de deuxniveaux résonnants.
Enfin, récemment, Meyer et
al.
[20]
ont étudié la décroissance y de 25 résonances dans le domained’énergie Ep
=0,3-2
MeV au moyend’un détecteur
Ge(Li)
de 40cm’.
3. 1 DÉCROISSANCE DES NIVEAUX RÉSONNANTS. - Notre but étant d’alimenter
principalement
lesniveaux liés
appartenant
aux deux bandes de rotation construites sur l’état fondamental et le niveauER - 4,24
MeV(J’ = 2+),
nous avons sélectionnéun certain nombre de résonances pour
lesquelles
lespin
du niveau résonnant étaitégal
ousupérieur
à3, exception
faite des résonancesà Ep
= 872 et 1318 keVqui
nous ontpermis
d’étudier le niveauEX(JTC) = 6,43
MeV(0+),
d’unepart
et lepremier
niveau excité
E,,(J’)
=1,37
MeV(2+)
d’autrepart.
En
conséquence,
nous avons déterminé les modes de décroissance y des niveaux résonnantsEX(JTC) =12,34 (3+) ; 12,40 (3+) ; 12,53 (1 +) ; 12,64 (4) ; 12,96 (1) ; 13,03 (3+) ; 13,05 (4+) ; 13,09
MeV(3 -) correspondant respectivement
auxénergies
deprotons Ep = 677,
739, 872, 987, 1 318, 1 394,
1 417 et 1 458 keV.Pour chacun des niveaux
résonnants,
nous avonsmesuré les
rapports
d’embranchement àpartir
desspectres
desrayonnements
y de désexcitation enre-gistrés
à 55° parrapport
à la direction du faisceau incident. L’intensité de ce faisceau était de l’ordre de 40J.1A
et lacharge
accumulée parspectre
variait de0,3
à0,6
C. Lesrésultats, présentés
dans le tableauI,
sont en accord avec les mesures
antérieures,
à l’ex-ception
dequelques
transitions de faible intensité.3.2 ENERGIE DES NIVEAUX LIÉS. - Les
énergies
des niveaux liés ont été
déterminées,
dans la mesuredu
possible,
lors des mesures des vies moyennes.Au cours de ces mesures,
plusieurs
séries despectres
étaientenregistrées
aux deuxangles
00 et1320,
enmême
temps
que lesrayonnements
y des sourcesradioactives
88y
et208Tl.
Lesénergies
étaient ensuitecorrigées
dudéplacement Doppler correspondant.
Les
énergies
des autres niveaux alimentés dans cetravail ont été déterminées à
partir
desspectres
de désexcitation y des niveaux résonnants. Afin depouvoir
tenircompte
dudéplacement Doppler,
les mesures ont été faites
uniquement
sur les transitions issues des niveaux résonnants. Lesénergies obtenues, présentées
dans le tableauII,
tiennentcompte
des corrections dues au recul du noyau. Sur cetableau, figurent également
les résultats d’autres auteurs.3.3 RAPPORTS D’EMBRANCHEMENT DES NIVEAUX
LIÉS. - Les
rapports
d’embranchement des niveauxliés,
alimentés dans notretravail,
sontindiqués
surla
figure
1. Certains niveaux alimentés trèsfaiblement,
n’ont pu être identifiés que par la transition issue du niveau résonnant. La mesure des
rapports
d’embran- chement était obtenue àpartir
de la courbe d’effi- cacité relative du détecteur. Cette courbe d’efficacitéa été mesurée à l’aide des
rayonnements
y des sourcesétalonnées
22Na, 24Na, 56Co, 6°Co, 88Y
et208Tl.
Pourles
énergies supérieures
à3,5 MeV,
les rayonne- ments y dequelques
résonances bien connues des réac- tions26Mg(p, y)2’Al, 2’Al(p, y)28Si et 31P(p, y)32S
ontété utilisés. Les valeurs des
rapports
d’embranchement obtenuescorrespondent
engénéral
à la moyenne des résultats obtenus àplusieurs
résonances et leserreurs associées tiennent
compte
d’une incertitudeTABLEAU 1
Décroissance gamma des résonances de la réaction
23Na(p, y)24Mg
(a) Les énergies des protons et les valeurs de J1C sont tirées de [17].
(b) Les énergies des niveaux résonnants sont calculées avec la chaleur Q = 11 691,5 ± 1.5 keV tirée des tables de masse de 1971 [2].
(c) Référence [19].
FIG. 1. - Rapports d’embranchement des niveaux liés du 24Mg.
Seuls les niveaux alimentés dans notre travail sont indiqués
sur la figure ; sauf indication contraire, les spin et parité des niveaux sont tirés de référence [17], a) référence [36].
sur la courbe d’efficacité relative du détecteur ainsi que de l’erreur
statistique.
3.3.1
Niveau EX - 4,24
MeV(2+).
- Ce niveauest alimenté à toutes les résonances étudiées et les valeurs des
rapports
d’embranchement obtenus sonten accord avec les résultats d’autres auteurs
[13], [16].
3.3.2
Niveau EX - 5,24
MeV(3+).
- L’intérêtthéorique
des décroissances y de ce niveau nous aconduits à une étude
spéciale
de son mode de désex- citation. Lesrapports
d’embranchement ont étémesurés,
d’unepart
aux résonancesEp =
677 et1 394
keV,
d’autrepart
au cours des mesures de distributionsangulaires.
Sur lesspectres
d’identifi-cation,
nous avons observé une raie de faible intensité àEy
= 997 keVpouvant provenir
de l’embranchement de ce niveau vers le niveauEx = 4,24
MeV. Afind’assurer l’identification de cette
raie,
nous avonsutilisé,
à la résonanceEp =
1 394keV,
unmontage
de coïncidences entre les détecteurs
Ge(Li)
et NaI.Une fenêtre en
énergie
étaitplacée,
sur la voieNal,
sur la transition r --->
5,24
MeV. Laprésence,
sur lespectre
decoïncidences Ge(Li),
de la raieEy
= 997 keVa
permis
de confirmer l’existence de la transition5,24 -> 4,24
MeV. Lerapport
d’embranchement déduit desspectres
d’identification est de R =(2,2
±0,4) %.
Une mesure ultérieure a été obtenue à l’aide des coefficientsAo
dudéveloppement
en
polynômes
deLegendre
des distributions angu- laires desrayonnements
ycorrespondant
aux tran-sitions
5,24 - 1,37
et5,24 - 4,24 MeV,
cette mesureTABLEAU II
Energies
d’excitation des niveaux liés du24Mg
(a)
Valeur de normalisation.conduisant à R =
(1,8
±0,3) %. La
valeur moyenneadoptée
est alors : R =(1,9
±0,2) %.
Cette tran-sition a été observée par
Meyer et
al.[20],
et uneréanalyse
de leurs données[24]
les a conduits à la valeur R =(1,7
±0,3) %.
Une mesure récente[25]
donne
également
R =(1,6
±0,5) %.
3. 3. 3 Niveau
Ex
=6,01
MeV(4+).
- Lesrapports
d’embranchement ont été mesurés aux résonancesEp = 987,1417
et 1 458 keV et les limites sur lestransitions vers les niveaux
4,12
et5,24
MeV ontété établies à la résonance
Ep
= 987keV,
où ce niveauétait fortement alimenté.
3.3.4 Niveau
Ex
=6,43
MeV(0+).
- Lesrapports d’embranchement,
mesurés aux résonancesEp
= 872et 1 318 keV sont en accord avec les résultats anté- rieurs
[17], [20].
3. 3. 5 Niveau
Ex
=7,81
MeV(5+).
- Lesrapports d’embranchement
ont été mesurés à la résonanceEp -
987 keV où ce niveau est alimenté par une transition de 3%.
3.3.6 Doublet de niveaux à
Ex = 8,43
MeV. -Les résonances
Ep
= 872 et 1 394 keV alimentent deux niveaux versEX - 8,43
MeV. A la résonanceEp -
872keV,
le niveaualimenté,
dontl’énergie, EX -
8433,0
±2,0 keV,
a été déterminée au coursdes mesures de vies moyennes, décroît
principalement
vers l’état fondamental. A la résonance
Ep
= 1 394keV,
nous avons observé une transition vers un niveau
Ex
= 8438 ±
5 keV pourlequel
seule la désexcitationvers le
premier
état excité(55 %)
a pu être mise en évidence.Cependant,
la différence entre les modes de désexcitation est suffisante pour affirmerqu’il s’agit
de deux niveaux différents. Ce doublet a d’ail- leurs été observé par Ollerhead et al.[26] qui
donnentJ1C = 1- pour le
premier
niveau et J1C =4+
pour le second.3.3.7
Triplet
de niveaux àEX - 9,30
MeV. -Les trois résonances
Ep
= 1318,
1 394 et 1 458 keValimentent chacune un niveau vers
Ex = 9,30
MeV.A la résonance
Ep
= 1 458keV,
les mesuresd’énergie
situent le niveau à
Ex
= 9 284 ± 3keV,
et l’alimen-tation est suffisamment forte pour déterminer
complè-
tement les
rapports
d’embranchement(Fig. 1).
Ala résonance
Ep =
1 318keV,
nous avons observéla
présence
d’une transitionprimaire correspondant
à un niveau situé à
Ex =
9 306 ± 5 keV dont la désexcitation se faitprincipalement
vers le niveauEX - 1,37
MeV. Par contre, à la résonanceEp -
1 394keV,
nous avons observé une transition faible vers un niveau situé àER -
9 298 ± 5 keVpour
lequel
seule la désexcitation vers le niveauEx
=4,12
MeV(40 %)
a pu être mise en évidence.Ces résultats tendent à montrer l’existence d’un
triplet
de niveaux autour de
E. = 9,30
MeV. Notons que Hinds et Middleton[22]
et Hird et al.[27]
ontsuggéré
l’existence d’un doublet vers
Ex
=9,28
MeV. D’autrepart,
le niveauEx
= 9 298 keVpourrait
être le niveauobservé par Branford et al.
[28]
pourlequel
ils pro-posent
lespin
et laparité
J’ =(4-).
D’une manière
générale,
nos résultats sont enbon accord avec les résultats antérieurs.
Cependant,
il faut noter certaines différences entre nos résultats et ceux de
Meyer [20]
en cequi
concerne lesrapports
d’embranchement des niveaux de la bande K =2,
et en
particulier
pour les transitions6,01 -+ 4,24
et7,81
-6,01
MeV.3.4 VIES MOYENNES DES NIVEAUX LIÉS. - Nous
avons utilisé la méthode de l’atténuation de l’effet
Doppler (DSAM)
pour mesurer les vies moyennes des niveaux liés du24Mg.
Le facteur d’atténuationF( 7:)
a été déterminé en mesurant ledéplacement
des raies y détectées à 00 et 1320 par
rapport
à la direction du faisceau incident. Pourchaque
réso-nance
sélectionnée,
six séries despectres
étaientenregistrées
et ces résonances étaient choisies desorte que les niveaux étudiés n’avaient
pratiquement
aucune alimentation indirecte. Les cibles de
Na2VV04
étaient suffisamment
épaisses
pour que les ions24Mg
ralentissent entièrement dans la cible.
La méthode de calcul du facteur
F(i), déjà exposée
par ailleurs
[29],
est basée sur le travail deBlaugrund [30].
Les résultats sontprésentés
dans le tableau III.La vie moyenne du niveau
Ex = 1,37
MeV a étémesurée de nombreuses fois. Le facteur d’atténuation attendu étant assez
faible,
nous avonsenregistré
douze séries de
spectres
à la résonanceEp
= 1318 keV.Ceci a
permis
de diminuer l’erreurstatistique
etconduit à la valeur 1 = 2 000 ± 450 fs. Notons que
quatre
mesures récentes conduisent aux valeurs1 = 2 070 ± 340 fs mesurée par DSAM par Currie
et al.
[31] ; ï
= 2 110 + 160 fs mesurée par la méthode du parcours de recul par Alexander et Bell[32] ;
1 = 2 000 ± 100 fs mesurée par excitation coulom- bienne par Vitoux et al.
[33]
et i = 1 920 ± 150 fs mesurée par diffusion résonnante par Swann[34].
Par contre, une autre mesure, de Herrmann et Kalus
[35],
obtenue par diffusion résonnante donneNous comparons, dans le tableau
IV,
nos valeursavec celles obtenues par d’autres auteurs. Elles sont
en bon accord avec les résultats de Branford et al.
[36].
Par
contre,
les résultats de Haskett et Bent[37]
et ceux de
Meyer et
al.[20]
sont sensiblement diffé- rents des nôtres.TABLEAU 111
Vies moyennes des états excités du
24Mg
(’)
Les erreurs sontstatistiques.
(b) Moyenne pondérée
des mesures. Une erreursupplémentaire
de10 %
est introduite pour tenircompte
de l’incertitude sur ledE/dx.
TABLEAU IV
Comparaison
des mesures des vies moyennes des états excités du24Mg
3.5 MÉLANGES MULTIPOLAIRES. - Nous avons
mesuré les
mélanges multipolaires
E2/M
1 destransitions
21 - 2{, 5+ ---+ 41
aux résonancesEp
= 677 et 987 keV et ceux des transitions3+>’ , 21
et
3 + --> 22
à la résonanceEp -
1 394 keV. A cesrésonances,
les niveaux étudiés n’avaientpratiquement
aucune alimentation indirecte. Pour
chaque
réso-nance,
cinq
séries despectres
étaientenregistrées
et le
rayonnement
y de 1 369 keV émis par lepremier
niveau
excité, enregistré
par le détecteurfixe,
servaità la normalisation. Les coefficients d’atténuation
Qk
ont été calculés pour lagéométrie
utilisée.Une
analyse
des donnéesexpérimentales
par la méthode des moindres carrés apermis
de déterminer les coefficients ak =Ak/Ao
dudéveloppement
enpolynômes
deLegendre
ainsi que les matrices d’erreur associées. Ces coefficients sontprésentés
dans letableau V.
TABLEAU V
Coefficients
des distributionsangulaires
3.5.1 Transition
4,24 (2+)> , 1,37
MeV(21 ).
-Le
mélange multipolaire
de cette transition adéjà
été
mesure, 5
= 23 ± 9[42].
La mesure a été effectuée à la résonanceEp
= 677 keV. Le niveauEx
=4,24
MeVse désexcite vers l’état fondamental
(77 %)
et versle
premier
état excité(23 %).
Dans ce cas,l’analyse peut
se faireindépendamment
du mode de formation du niveau. Eneffet,
lerapport
descoefficients as
des distributions
angulaires
des deux transitions21 - 2+et 2 + --> 0+ dépend
alorsuniquement
dumélange multipolaire
b. Nous avons déterminéce dernier en calculant la
quantité :
où, Yi
est lerapport
descoefficients ai
mesurés desdeux
transitions,
pij l’élément de la matrice inverse d’erreur associée etYi*
la valeurthéorique [43].
Nous
présentons
sur lafigure 2,
la courbeQ2
=f (c5).
FIG. 2. - Q2 = f (b) pour le rapport des coefficients des distri- butions angulaires des transitions 4,24 -> 1,37 et 4,24 -> 0 MeV.
Nous obtenons une seule
solution,
Arctg
b =90° ± 2°, soit 1 ô 1
> 30.3.5.2 Transition
7,81 (5+) - 4,12
MeV(4i ).
-Le
mélange multipolaire
b de cette transition a été mesuré à la résonanceEp -
987 keV. Le niveauEX
=7,81
MeV se désexcite vers le niveauEx = 4,12
MeVà 32
%
et vers le niveauEx
=5,24
MeV(J’ = 3+)
à 59
%.
Lemélange multipolaire
M3/E
2 de cettetransition a été
supposé
nul. Lerapport
des coeiH- cients ak des transitions5 + -+ 4i
et5 + --> 3 + dépend uniquement
de ô et la méthoded’analyse précédente
a été utilisée. La courbe
Q2 = f (b), présentée
surla
figure 3,
conduit aux deux solutions :FIG. 3. - Q2 = f (8) pour le rapport des coefficients des dis- tributions angulaires des transitions 7,81 --> 4,12 et
7,81 -> 5,24 MeV.
3.5.3 Transitions
5,24 (3 + ) -> 1,37 (2 / )
et5,24 (3+) -> 4,24
MeV(22 ).
- Lesmélanges
multi-polaires
de ces deux transitions ont été mesurés à la résonanceEp -
1 394 keV. La méthoded’analyse précédente
nes’appliquant plus ici,
nous avonsdépouillé
nos résultats suivant une méthode décrite par ailleurs[44].
Le schéma de décroissance de cette résonance est donné dans le tableau I. Le
spin
et les tenseursstatistiques
du niveau résonnant ont été déterminés àpartir
des deux cascades r ->4,24 ->
0 et r -->7,62 --> 0,
les deux transitions de
chaque
cascade étantanalysées
en même
temps
par une méthode de moindres carrés linéaires. Ces tenseursstatistiques
ont ensuite été introduits comme données pour traiter les transitionsr ->
5,24, 5,24 -> 1,37
et5,24 ---> 4,24
MeV. La déter-mination des
mélanges multipolaires
de ces transitions s’est faite en calculant laquantité :
LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 34, N° 2-3, FÉVRIER-MARS 1973
FIG. 4. - Q2 =
f (a)
pour la transition 5,24 -> 4,24 MeV.Erratum : Sur la figure au lieu de lire pZO = 0,86 ± 0,05 lire p2o = - 0,86 :1:: 0,05.
FIG. 5. - Q2 = f (8) pour la transition 5,24 -> 1,37 MeV.
Erratum : Sur la figure au lieu de lire p2o = 0,86 + 0,05 lire P20 =20130,86 ± 0,05.
TABLEAU VI
Résultats des distributions
angulaires
(’)
La convention designe
est celle de Rose et Brink[48].
où
pi J
est l’élément de la matricepoids
associée etXi*
est la valeur calculée. Tous les résultats sont rassem-
blés dans le tableau VI et les
figures
4 et 5présentent
les courbes
Q2
=f (£5)
pour les transitions5,24 --> 4,24
et
5,24 -> 1,37
MeV. Nous obtenons deux solutions pour chacune des transitions :La valeur 5 > 19 pour la transition
5,24 --> 1,37
MeVest en accord avec celle mesurée par Broude et Gove
[45].
4. Discussion. - L’accélération des transitions
électromagnétiques
demultipolarité
E 2 et laséquence
des
spins indiquent
l’existence d’effets collectifs dans le noyau24Mg
et lespremiers
niveaux excitéspeuvent
êtreinterprétés
commeappartenant
aux deux bandes rotationnelles K = 0 et K =2,
construites respec- tivement sur l’état fondamental et sur le niveauEx
=4,24
MeV(J1t = 22 ).
Dans cetteinterprétation,
les niveaux
Ex(J1t) = 1,37 (2i ), 4,12
MeV(41 )
fontpartie
de la bande K =0,
ainsi que les niveauxEx(J1t)
=8,12 (61 )
et13,18
MeV(81 ) [36]
tandis que les niveauxEx(J1t)
=5,24 (3+) ; 6,01 (42 ) ; 7,81 (5+)
et
9,52
MeV(6i) appartiennent
à la bande K = 2.Le niveau
Ex(J1t) = 6,43
MeV(02 )
aégalement
étéinterprété
soit comme un état devibration
à 1pho-
non, soit comme un état de vibration y à 2
phonons.
Dans le tableau
VII,
nous avonsreporté
les forces de transitions en unitésWeisskopf (ro = 1,2 fm).
Les mesures de distributions
angulaires
nous ontconduits à deux solutions pour les
mélanges
multi-polaires
des transitions3 + -+ 21, 5+ -+ 41
et3 + -+ 22 .
Bien que nous nepuissions
pas, apriori, rejeter
une des deuxvaleurs,
la valeur des forces de transitions detype
E 2 favorisecependant
les solu-tions b > 19 pour la transition
3 + -+ 2+
età =
3,5 + -l,Op 2,2
pour la transition5 + --> 4+.
Pour latransition
3 + -+ 22 ,
les deux solutions conduisent à des forces de transition detype
E 2compatibles
avec les valeurs moyennes calculées par Skorka
et al.
[46].
D’une manière
générale,
nous observons de fortesaccélérations des transitions de
type
E 2 dans les bandes K = 0 et K =2 ;
une accélération moindre pour les transitions entre bandes et pour toutes cestransitions,
des forces detype
M 1 fortement retardées parrapport
à la valeur moyenne calculée par Skorka[46] (M 1,
d T =0 1 M 12
= 900 x10- 5 ).
Nous observons aussi une transition de
type
E 2 accélérée entre les niveauxEx(J1t) = 8,65 (2+)
et6,43
MeV(0+).
Cette accélérationpourrait s’expli-
quer en admettant que le niveau
Ex = 8,65
MeVfait
partie
d’une bande de rotation construite surl’état
Ex = 6,43
MeV.Enfin,
les autres transitions detype
E 1 ou M 1 obéissent à larègle
de sélectionsur le
spin isobarique
et sont en accord avec les valeursmoyennes de Skorka
[46].
En vue d’une
comparaison
avec lesprévisions théoriques,
nous avons calculé lesprobabilités
réduitesde transition B
(E 2).
Les résultats sontprésentés
dans le tableau VIII ainsi que ceux de différents calculs
théoriques.
4.1 MODÈLE DE DAVYDOV ET FILIPPOV. -
Davydov
et al.
[13], [14]
ont déterminé lespropriétés
de noyauxTABLEAU VII
Forces des transitions dans
24Mg
Pour les cas où à est
inconnu,
nous supposons des transitions pures.ayant
une déformationasymétrique permanente.
Les variables collectives introduites sont les para- mètres y et
fi
où y décrit la déviation de la forme du noyau parrapport
à lasymétrie
axialeet fl
estle
paramètre
de déformation. Lesénergies
des niveauxet les
probabilités
réduites de transitionpeuvent
alors êtreexprimées
en fonction de ces deux para- mètres. Dans les résultats que nousreportons
dans le tableauVIII,
leparamètre
y a été déterminé àpartir
del’énergie
des deux niveaux2+, Ex = 1,37
et
4,24
MeV. La valeur y = 210 5obtenue, reproduit
bien la
séquence
desspins.
Lesprobabilités
réduitesde transition ont ensuite été normalisées à celle de la transition
21+ -> 0+.
L’accord est assezsatisfaisant,
sauf en ce
qui
concerne les trois transitions22 --> 2+
42 > 2+
et42 > 4+
Pour obtenir un meilleur
accord,
notammentpour ces trois
transitions,
leparamètre
y doit être diminuéjusqu’à
une valeur y - 140(voir
TableauVIII).
Dans ce cas, les fonctions d’onde des états
peuvent
êtreapprochées
par desexpressions qui
contiennentune seule valeur de K
[14],
lemélange
des bandes K = 0 et K = 2 étant alors faible. Parcontre,
laséquence
desspins
n’estplus reproduite
et la bande-K = 2 se retrouve
beaucoup trop
haut.4.2 MODÈLE ROTATION-VIBRATION. - Ce modèles
a été introduit par Faessler et al.
[15].
Les auteursTABLEAU VIII
Comparaison
des B(E 2) expérimentaux
avec lesprévisions théoriques
1 -,--
Pour les autres cas, nous supposons des transitions pures.
considèrent des rotations et des vibrations autour
d’une forme
d’équilibre
àsymétrie
axiale et à défor-mation
permanente.
Les variables collectives des oscillations autour despositions d’équilibre
sontd’ailleurs
analogues
auxparamètres
dedéformation fil
et y du modèle de
Davydov
etFilippov.
L’hamiltonien du modèle rotation-vibration s’écrit alors :où
V(a’, a’)
estl’énergie potentielle
pour les vibra- tions et Tvib-rot estl’énergie
rotation-vibration. Les solutions de Trot +Tvib
+V(al, a’) peuvent
être calculées exactement etTvib-rot peut
être traité par la théorie desperturbations
ou pardiagonalisation.
Les états propres de l’hamiltonien sont caractérisés par les nombres
quantiques K, n2
et noqui
détermi-nent une « bande ». La bande fondamentale est ainsi caractérisée par les valeurs K =
0, n2 = 0,
no =
0,
la bande de vibration y par2, 0,
0 et la bande de vibration3
par0, 0, 1.
L’effet du terme d’interaction rotation-vibration est alors depermettre
desmélanges
de bande. Lesénergies
des niveaux et lesprobabilités
réduites de transition
peuvent
alors être calculées à l’aide dequatre paramètres
e,Ey, Eo
et/30
déterminésrespectivement
àpartir
del’énergie
dupremier
étatexcité,
du deuxième état despin 2+,
dupremier
étatexcité de
spin 0+
et de laprobabilité
réduite de tran-sition
2+ --+ 0+.
Dans le tableauVIII,
nous avonsreporté
les B(E 2)
calculés avec et sans le termed’interaction rotation-vibration. Le meilleur
accord,
pour les transitions issues des niveaux
appartenant
aux bandes K = 0 et K =
2,
est obtenu avec l’hamil-tonien
partiel,
notamment en cequi
concerne latransition
21 - 2+ qui
est très sensible au modèleutilisé. Ceci
indiquerait
donc que lesmélanges
entreles bandes K = 0 et K = 2 sont tout à fait
négligea-
bles. Par
contre,
les transitions issues du niveau J1t =02
ne sont pas du toutreproduites
par le modèle.Dans ce
modèle, l’hypothèse
d’unevibration f3
à1
phonon
semble donc moinsplausible.
4.3 CALCULS DU MODÈLE EN COUCHES. - Un certain nombre de calculs du modèle en couches ont été effectués
[1]-[5]
dont laplupart
sont basés sur lemodèle
SU3.
Dans cemodèle,
Elliott etHarvey [1]
décrivent les niveaux de basse
énergie
comme appar- tenant à lareprésentation (84)
deSU3.
Ils retrouventalors les deux bandes rotationnelles K = 0 et K = 2.
Wathne et
Engeland [4] prennent
en considérationtous les états de base avec la
symétrie d’espace
maxi-mum. Dans tous les cas,
l’énergie
de la tête de bande K = 2 se retrouvebeaucoup trop
bas. Lesprobabi-
lités réduites de transitions
reportées
dans l’articlede
Harvey [2],
sontprésentées
dans le tableau VIII.A l’intérieur des bandes K = 0 et K =
2,
les valeursexpérimentales
sont assez bienreproduites, cependant,
pour les transitions entre
bandes,
les valeurs calculées sonttrop
fortes.Plus
récemment, McGrory
et Wildenthal[47]
ont fait un calcul en
supposant
un coeur inerte de160,
et, pour réduire les dimensions del’espace complet
des états J =2,
T =0,
ils tiennentcompte
au
plus
dequatre
trous dans la couched5/2
et dedeux
particules
dans la couched3i2’
Lespectre expérimental
est bienreproduit
et ils trouvent uneprobabilité
réduite de transition detype
E 2 du pre- mier état excité vers l’état fondamental de63 e2 fm4.
4.4 CALCULS HARTREE-FoCK. - La méthode Hartree-Fock a été
largement
utilisée pour obtenir des informations sur le noyau24Mg [6]-[12].
Plusieurssolutions déformées
existent,
dont laplus
basse enénergie
est une solution triaxiale.Abgrall et
al.[12]
ont déterminé les momentsquadrupolaires statiques
et lesprobabilités
réduitesde transition de
type
E 2 àpartir
de fonctions d’onde obtenues par la méthode deprojection
avant varia-tion. Dans leurs
calculs,
ces auteurs traitent lesystème
de A nucléons en entier et, enconséquence,
n’ontpas besoin d’introduire une
charge
effective addi-tionnelle. Leurs résultats sont
présentés
dans letableau
VIII,
et, comme dans le modèleSU3,
ils sonten bon accord avec nos résultats
expérimentaux
ence
qui
concerne les transitions à l’intérieur des deux bandes. Pour les transitions entrebandes,
bien que leurs calculs donnent engénéral
de meilleurs résul- tats, il existecependant
un désaccord notable pour les transitions21 - 2+, 4+ --> 41.
5. Conclusion. - Une étude sélective des réso-
nances de la réaction
23Na(p, y)24Mg
nous apermis
d’étudier les
premiers
niveaux excités du24Mg.
La mesure des
rapports d’embranchement de,
ces niveaux liés a mis en évidence une transition à l’in- térieur de la bande K = 2 du niveau despin
etparité
J’ =
3+
vers le niveau J’ =2+
conduisant à unetransition de
type
E 2 fortement accélérée.Les mesures de vies moyennes obtenues par la méthode de l’atténuation de l’effet
Doppler
sont endésaccord sensible avec les résultats de Haskett et Bent
[37]
etMeyer et
al.[20].
Certainsrapports
d’embranchement des niveaux liés de la bande K = 2 diffèrentégalement
des valeurs données par cesderniers auteurs.
La
comparaison
desprobabilités
réduites des tran- sitions detype
E 2 avec différents calculsthéoriques
montre que les transitions à l’intérieur des deux bandes K = 0 et K = 2 sont
généralement
assez biendécrites. Par contre, les transitions entre les deux
bandes,
très sensibles au modèleutilisé,
ne sontrelativement bien
reproduites
que par le modèle deDavydov
etFilippov
avec unparamètre d’asy-
métrie y inférieur à 150 ou par le modèle rotation- vibration utilisant l’hamiltonien sans terme d’inter- action. Dans les deux cas, ceci conduit à un
mélange négligeable
pour les deux bandes K = 0 et K = 2.Les
probabilités
réduites de transition dupremier
niveau excité J’ =
0+,
sont en désaccord avecl’hy- pothèse
d’unevibration f3
à 1phonon.
Enfin,
ilapparaît
que l’accélération de la transition detype
E 28,65 (2’) -+ 6,43
MeV(0+) puisse indiquer
que le niveau
EX - 8,65
MeV fassepartie
d’unebande de rotation construite sur l’état
Ex
=6,43
MeV.Remerciements. - Nous remercions M. le Pro- fesseur
Abgrall
pour les nombreuses discussions que nous avons eues avec lui.Bibliographie [1] ELLIOT
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