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Durée d'oscillation d'un système magnétique muni de son index

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238205

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238205

Submitted on 1 Jan 1884

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Durée d’oscillation d’un système magnétique muni de son index

M. Brillouin

To cite this version:

M. Brillouin. Durée d’oscillation d’un système magnétique muni de son index. J. Phys. Theor. Appl.,

1884, 3 (1), pp.167-171. �10.1051/jphystap:018840030016701�. �jpa-00238205�

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167 Tables de Sir W. Thomson. On obtient ainsi

Les valeurs des coefficients numériques données par les Tables

sont respectivement o,080258 ; 0,03766; o,o5846. L’erreur rela- tive des formules approchées est donc d’environ o,oo i dans ce cas,

qui est le plus défavorable. Si la valeur de c dépasse 5 ou 6, il est plus avantageux de développer les expressions en séries ordonnées suivant les puissances croissantes de -? dont les premiers termes

sont

Le terme principal dans chacune de ces expressions représente

la valeur que l’on aurait trouvée en supposant que l’action exté- rieure de chaque sphère est la même que si sa masse électrique

était concentrée en son centre.

On remarquera, en particulier, que, pour la valeur de la force

en fonction des masses, la formule simple employée par Coulomb

ne comporte pas une erreur relative de 0,02 quand on fait seule-

ment c = 6, c’est-à--dire quand la distance des centres est triple du

diamètre des sphères.

DURÉE D’OSCILLATION D’UN SYSTÈME MAGNÉTIQUE MUNI DE SON INDEX ; PAR M. BRILLOUIN.

1. Lorsqu’on emploie, dans les magnétomètres ou les galvano- mètres, des aiguilles aimantées mobiles, on les munit, pour la lec-

ture des déviations, soit d’un index, soit d’un miroir; on y joint

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030016701

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même un étrier lorsque l’on doit pouvoir retourner l’aimant

comme dans un déclinomètre absolu. Dans l’étude de la durée

d’oscillation, l’influence du moment d’inertie des pièces accessoires n’est nullement négligeable. La dimension de certaines d’entre

elles, du miroir ou de l’index, par exemple, est déterminée par la

précision des lectures que l’on veut faire.

Ce que je veux examiner, c’est l’influence de ces pièces sur la

durée de l’oscillation de l’aimant. Soient 10 le moment d’inertie de

ces pièces mobiles, aussi réduit que possible, et 1, celui de l’ai- mant, dont le moment magnétique est M. Sous l’influence de la composante horizontale du magnétisme terrestre, la période d’os-

cillation est

Examinons de quelle manière elle dépend du choix de l’aimant,

dans diverses hypothèses.

2. On a choisi par des essais préalables la forme d’aimant la

plus avantageuse; on cherche seulement l’influence de la grandeur

absolue d’aimants de formes semblables. On a dans ce cas

Ii

=

al5,

et par la loi de Coulomb

M = bl3.

M = bl3.

La durée T est susceptible d’un minimum, qui a lieu lorsque

est minimum. Le produit (al2)3 (10 l3) étant constante le minimum

est minimum. Le prod uit (al 2 3 (10 l3)2 etant constant, le minimum

a lieu quand on a

c’est-à-dire quand le moment d’inertie de l’aimant seul est une

fois et demie celui du support et de l’index, et la valeur de la

durée minimum est

(4)

169 La forme la plus avantageuse à ce point de vue est celle qui

donne la plus petite valeur au rapport b . a

Si l’on compare entre eux deux systèmes dans lesquels l’aimant

et l’index sont semblables, l, l’ désignant des longueurs corres- pondantes, les durées minima de ces deux systèmes Tm, T’m sont proportionnelles à ces longueurs

Or, pour le même mode de lecture des angles, la précision des

lectures est proportionnelle aux dimensions linéaires, longueur de l’index, diamètre du miroir, etc. : on pourra donc rendre la durée d’oscillation d’autant plus rapide qu’on tiendra moins à la pré-

cision.

3. Si l’on peut rendre l’aimant solidaire du système indicateur,

celui-ci peut acquérir une extrême légèreté. Dans ce cas, l’expé-

rience a montré qu’il y a avantage à mul tiplier les aiguilles iden- tiques, au lieu de n’en employer qu’une seule de dimension va-

riable.

Soit n le nombre des aiguilles qu’on suppose toutes placées de

la même manière par rapport à l’axe de rotation ; on aura

T est d’autant plus petit que n est plus grand, tant qu’on peut

placer le milieu de toutes les aiguilles sur l’axe; sa limite est la

durée relative à une seule aiguille sans index. Cette durée dépend

de la forme et des dimensions absolues de l’aiguille. Pour une

méme forine, on a

et le temps limite 2rlVa b peut être rendu aussi petit que l’on

voudra, en prenant des aiguilles suffisamment petites.

(5)

Comme on ne peut pas accroître sans limites le nombre des ai-

guilles, ici encore il importe de choisir la forme qui donne le plus

.

a

petit rapport

4. L’emploi d’un système astatique conduit aux mêmes résul-

tats. Désignons par I,, I2, M,, M2 les moments d’inertie et les

moments magnétiques des deux aimants ou des deux groupes

d’aimants, et soit ni le moment magnétique résultant des deux aimants ; on peut admettre, sans s’écarter beaucoup de la vérité,

que le rapport m M1+M2 ne peut pas descendre au-dessous d’une certaine valeur pv, o, o 1 ou o, ooI par exemple, quel que soit le

soin qu’on y mette, et que cette limite pi ne dépend pas de la valeur absolue des moments magnétiques. La durée d’oscillation

est alors

On arrivera aux mêmes conclusions que dans les deux cas cor-

respondants déjà traités : pour deux aimants,

pour deux groupes d’aimants, T peut être rendu aussi petit que l’on veut, en multipliant le nombre des aimants.

5. Quel que soit le cas que l’on examine, le choix de F aimant

est fort important. Pour une nature d’acier et une trempe déter- minées, il est évident que les formes les meilleures sont celles qui

donnent une intensité d’aimantation constante en grandeur et en

direction dans tout l’intérieur de l’acier, c’est-à-dire les ellip-

soïdes. C’est une forme difficile à réaliser : aussi leur préfère-t-on

des formes géométriques plus simples, le parallélépipède rectangle,

ou le losange. Ce dernier semble un peu plus avantageux, d’après

les travaux de Coulomb, mais cela peut tenir aux dimensions par-

ticulières, et il est probable que ces deux formes s’écartent à peu

près également du maximum, l’ellipsoïde se trouvant entre les

deux. On s’en rapprocherait probablement davantage en prenant

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un losange dont la grande diagonale serait double de la longueur qu’on veut conserver à l’aiguille, et le coupant de longueur soit

par deux parallèles à la petite diagonale, ou mieux par deux cer- cles raccordés aux côtés du losange.

Quoi qu’il en soit, une fois la forme géométrique de l’aiguille choisie, il reste à déterminer le meilleur rapport de la longueur à

la largeur et à l’épaisseur.

Le choix de ce rapport dépend de la nature de l’aimant. Il im- porte que sous une forme très courte l’aimant puisse atteindre un grand moment magnétique,. Il faut que l’intensité maximum d’ai- mantation permanente de cet acier soit très grande, et que sa sus-

ceptibilité magnétique soit très faible, pour que l’aimantation in- duite par l’aimantation rigide soit petite. Cela correspond à une

faible valeur de ce que M. Jamin nomme la conductibilité magné- tique) c’est-à-dire à une trempe assez forte. Il semble probable qu’à chaque acier correspondra une trempe moyenne plus favo-

rable que toute autre ; quelques essais permettront de la déterminer dans chaque cas particulier.

EXPÉRIENCES ÉLECTRODYNAMIQUES ET ÉLECTROMAGNÉTIQUES;

PAR M. IZARN.

Personne n’ignore les objections auxquelles est sujette l’expé-

rience classique d’Ampère relative à la répulsion de deux parties

consécutives d’un même courant rectiligne. Je veux prouver

qu’elle démontre bien le fait en question, qu’elle peut, en outre, servir de point de départ à des expériences très faciles à réussir,

en s’y prenant comme je vais l’indiquer.

La condition capitale est que la surface du mercure soit très nette ; mais, quelque brillante qu’elle paraisse, il est de toute né-

cessité que le liquide n’ait pas été versé dans la cuve depuis plus

de quelques minutes.Après ce temps, elle est probablement recou-

verte d’une couche invisible d’oxyde, capable de modifier la ten-

sion superficielle au point de rendre tout mouvement impossible,

méme sous l’action de courants très énergiques. Aussitôt qu’on

s’aperçoit qu’il en est ainsi, il n’y a qu’à vider le mercure dans un

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