J
OURNAL DE
T
HÉORIE DES
N
OMBRES DE
B
ORDEAUX
O
DILE
L
ECACHEUX
Rang de courbes elliptiques avec groupe de
torsion non trivial
Journal de Théorie des Nombres de Bordeaux, tome
15, n
o1 (2003),
p. 231-247
<http://www.numdam.org/item?id=JTNB_2003__15_1_231_0>
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Rang
de courbes
elliptiques
avecgroupe
de
torsion
nontrivial
par ODILE LECACHEUX
RÉSUMÉ. On construit des courbes
elliptiques
sur Q(T)
de rangau moins 3, avec un sous-groupe de torsion non trivial. Par
spécialisation,
des courbeselliptiques
de rang 5 et 6sur Q
sontobtenues.
ABSTRACT. We construct
elliptic
curves onQ(T)
with rankgrea-ter than 3 and non zero torsion group. After
specialization,
we obtainelliptic
curves of rank 5 and 6 onQ.
1. Introduction
Soit E une courbe
elliptique
surQ.
Le théorème de Mordell-Weil donnela structure du groupe des
points
rationnels de E :où r est
appelé
le rangsur Q
de E etE (Q) t,
désigne
le sous-groupe detorsion de E
(Q).
Lorsque
E décrit l’ensemble des courbeselliptiques
surQ,
un théorème de Mazur montrequ’il n’y
aqu’un
nombre fini de groupesde torsion
possibles;
par contre onignore
si r est borné. Lesexemples
con-nus de courbes avec rang élevécorrespondent
à des courbes avec un groupede torsion d’ordre 1 ou 2
(Voir
[5]
et[6],
parexemple,
et[2]
pour une listeactualisée).
Dans unprécédent
article[3],
nous avons construit des courbeselliptiques
sur Q(T")
derang >
3 avecZ/5Z.
Nouspour-suivons notre étude et montrons que les méthodes utilisées
s’appliquent
pour d’autres sous-groupes de torsion
correspondants
à toutes les surfacesmodulaires rationnelles avec
quatre
fibressingulières
detype
lc.
Nousmon-trons les résultats suivants :
Théorème 1. Il existe une courbe
elliptique
sur Q (T) ,
d’invariantmodu-laire non
constant,
possédant
troispoints indépendants
définis
sur Q
(T)
et un sous-groupe detorsion,
défini
isomorphe
à l’un des groupes :Z/6Z, Z/2Z
x2/42,
Z/3Z
xNous étudions aussi le cas où
Z/4Z
CC8,
le groupeCes
étant stable par le groupe de Galois deQ/Q.
2. Méthode
2.1. Surfaces modulaires
rationnelles.
On considère l’ensemble
où les sous-groupes r
(n) ,
rl
(n)
etro
(n)
deSL2
(Z)
sont définis parSi r E
é5,
leproduit
semi-direct de r parZ2
opère
librementsur Sj
x Cpar
On note
Er
la surfacequotient
etYr
= la courbequotient.
La fibrationelliptique
se
prolonge
en une fibration semi-stableque l’on note surface
elliptique
modulaire.Par
ailleurs,
si on considère les surfaceselliptiques
semi-stables surI£~1
c’est à dire les surfaces dont les fibres
singulières
sont detype
le,
(où
Te
est unpolygone
à c côtés formé de courbesrationnelles)
on montrequ’elles
ad-mettent au moins
quatre
fibressingulières
et sont rationnelles. Beauville[1]
a donné une liste
(finie)
de telles surfaces et montréqu’elles correspondent
Rappelons
que la courbe(resp.
est définiesur Q
etparamétrise
lescouples
où E est une courbeelliptique,
ayant
unpoint
AN
d’ordreN,
(resp.
(E, CN)
oùC~
est un groupecyclique
d’ordreN).
Si E est une courbeelliptique
définiesur Q
et siAN
est définie surQ,
il existe te Q
telle que E soitisomorphe,
surQ,
à Pour cela il suffit d’écrire uneéquation
de Weierstrass de E de la formeen choisissant le
point
de N-torsion en(o, 0) ,
cequi
donne une relationentre b et c. Nous
expliciterons,
dans le troisièmeparagraphe
et pourchaque
groupe de (9
l’isomorphisme
entreEb,c
et la fibre en t deEr.
On utilisera unepropriété analogue
dans les cas où le groupe de torsion n’est pascyclique.
2.2. Courbes de rang 2.On considère le
produit
fibré associé à rEn
général
Er2
a dessingularités
provenant
despoints
critiques
del’applica
tion
f . Cependant,
commef
n’a que des fibressingulières
semi-stables,
lessingularités
de sont despoints
singuliers
ordinaires.On montre
(cf.
[7]
et[8])
qu’on
peut
construire une résolutionprojective
telle
que X
soit une variété de dimension3,
deCalabi-Yau,
c’est à dire unevariété
projective
lisse telle queDe
plus,
la variété estrigide
(h1,2
(X ) -
h2,1
(x)
=0),
de sorte que lenombre de Betti
B3
(X)
= 2.Chercher des courbes
elliptiques
de rang 2 avec une structure de torsioncorrespondant
à la liste 6 revient à chercher despoints
rationnels sur leproduit
fibré et àmontrer,
enplus,
que lespoints
construits sur la courbeelliptique
(fibre
en t deEr)
sontindépendants.
2.3. Fibrations
elliptiques.
Nous montrons que les
produits
fibrés des surfaceselliptiques
modulairesEr
avec F E t~ admettent une fibrationelliptique
Nous regroupons dans un tableau les résultats
qui
sont montrés dans[3]
etLes fibres
génériques possèdent
toutes despoints
de 2-torsion et despoints Q
{ a, b)-rationnels
d’ordre infini.2.4. Courbes de rang > 3.
Soit r E
(4)
n r(2),
Fi
(5),
Fi
(6),
Fo
(8)
nil
(4)}.
Par combinaisonde
points Si
(ou ~’)
et de torsion on construit comme pourFi
(5) (cf.
[3])
une courbeelliptique
sur Q (a)
derang >
3. Pour F(3)
etFo
(9)
nFi
(3)
ilest
possible
de faire une constructionanalogue
mais il fautchanger
la basede la fibration
précédente.
Des courbes de rang > 3 ont été construites par A.
Dujella
parspéciali-sation des familles de rang 2 et 3 issues des
exemples
donnés dans lespara-graphes
suivants. La méthode consiste d’abord à sélectionner des courbesPlus
précisément,
pour N un entierfixé,
E une courbeelliptique
etap =
p +
1 - JE
(Fp ) ) ,
on définit
-Il est alors
expérimentalement
connuqu’on
peut
espérer
obtenir des courbesde
grand
rang siSi=1,2,3 (N)
estgrand.
Le rang est alors minoré parconstruction effective de
points indépendants,
utilisant les programmes MWRANK(J. Cremona)
et RATPOINTS(M. Stoll).
Le rang estma-joré
par la borne de Mazur pour les courbesayant
de la torsion[4].
Nousremercions A.
Dujella
pour lesexemples
de courbes de rang 5 et 6 que nousdonnons ici. Une étude
plus
approfondie
feral’objet
d’une autrepublica-tion.
3. Résultats
3.1. Surface
Fi
(5).
Complétons
l’étude de ce cas, en donnant desexem-ples
de courbes de rang 6 et 5.3.1.1.
Exerraples.
Leplus
grand
rang actuellement connu(Septembre 2002)
[2] ,
a été obtenu avecl’exemple
(2)
de[3]
pour(a, b)
=(1, 6~ .
Plusprécisément
la courbeavec d = de
rang 6.
Lespoints
suivants sontindépendants
Si on choisit
(a, b)
-- ~ 3 , 6 ~ ,
soit d =1292/ 12201 =
3 ~ 7 X 3 ,
lespoints
d’abscisse
On obtient aussi deux courbes de rang 5 pour
(a, b)
=(2, 5/7)
(soit
3.2. Surface
Er~ ~6~ .
Dans ce cas la courbe pouréquation
de discriminant
cs
(9c
+1)
(c +
1)" .
n
la courbe
Ec
estisomorphe
à la courbed’équation
où le
point
(2, 0)
est d’ordre3,
lepoint
(-2, 0)
d’ordre 2 et enfin(-2
+4d,
0)
d’ordre 6. Cette dernière forme de Weierstrass montre aussi que la surface
elliptique
est rationnelle.Nous
préférons
toutefois utiliser le modèledans
lequel
les coordonnées despoints
obtenus dans le théorème suivantsont
plus simples. L’équation
Ed
est obtenue àpartir
de laprécédente
enremplaçant
Xpar -2 -!- 4d -1- X.
Lechangement
de variablesmontre que la courbe
Ed
est birationnellementéquivalente
à laquartique
Enfin,
posant
la courbe
Ed
est birationnellementéquivalente
à la courbe notéeSd
d’équa-tion(cf.
[1]
et[9])
Remarque
2. Posant d = t +1,
(cf.
[1])
on obtient aussil’équation
deErl (6)
Si K
désigne
un corps et siMi
etM2
EEd
(K)
sont deuxpoints £
Ed
(K) tor,
on note(A, Z)
et(B,
T)
lespoints correspondants
surSd.
Lepoint
(A, Z, B, T)
est unpoint
K-rationnel duproduit
fibréErl (6)
Notons aussi
....-
--On étudie la fibration
elliptique
Définition 3. On notera la courbe affine
d’équation
Proposition
4. Lacubique
Ca,b
a un modèle de WeierstrassLes
points
de coordonnéessont
indépendantes
et lepoint
(0, 0)
est d’ordre 2. PosonsOn définit ainsi une
application birationnelle,
définiesur Q ( a,
b) ,
d’inverseentre la
cubique
Ca,b (Z, T)
et la courbeelliptique d’équation
Le
point
(Z
=b, T
=a)
de apour
image ,S’2.
L’étape
suivante consiste à construire une courbeelliptique
avec deux
points Q (a, b)
rationnels.Au
point
,S =ni Si
+m181
où(ml,n1,E) E
72
x deCa,b
correspond
lepoint
{a, Z (a, b) , b, T {a, b) )
duproduit
fibréEr! (6)
x rl (6)
Les courbes
elliptiques
E~
avec d = d(a,
Z(a, b) )
définiessur Q(a,
b)
possèdent
alors deuxpoints Q ( a,
b)-rationnels.
Plusprécisément,
nousExemple
1. Apartir
dupoint
de
(Z, T)
on considère la courbeEd,
avecExemple
2. Apartir
dupoint
de
(Z, T)
on considère la courbeEd,
avecExemple
3. Apartir
dupoint
,
de
(Z, T)
on considère la courbeEd3
avecExemple
4. Apartir
dupoint
de
(Z, T)
on considère la courbeEd4
avecDans tous ces
exemples,
lespoints
deEd,
qui
vérifient Y =2X/a
et Y =2X/b
engendrent
un groupe de rang 2 : danschaque
cas,l’indépendance
des
points
est montrée parspécialisation.
Remarque
5. Nous avons choisi despoints
,~qui
donnent des fractions3.2.1. Courbes de rang 3. On choisit x
et y
de sorte queZl
(a,
x) =
Z2
(a, y) ,
soit, - 1 -
-et on considère la courbe
Ed
telle queLes
points
deEd qui
vérifient Y =2X /a, Y
= ou bien Y =2X/y
sont définis sur leL’égalité
Zl
( a, x )
=Z2
( a, y )
définit une courbeHo-
On se ramène alorsà étudier les
points
de cette courbesur Q(a) .
Les factorisations de(3)
montrent que
Ha
est une courbeelliptique
sur Q (a)
qui
possède
despoints
rationnels sur ce corps. Plus
précisément,
on montre que cette courbea deux
points indépendants
et unpoint
d’ordre2,
définis Parexemple
lepoint
x
=a3+a2+a-l Y
= estQ
(a)-rationnel
sura -f-2a-1 y = a -f-a --a-1
Ha .
La courbeEd
où d =di
(a, Zl (a, x)) =
d2
(a, Z2 (a,
y))
a alors troispoints Q ( a)-rationnels.
Parspécialisation
en a =1/2
on montrel’indépen-dance de ces
points,
cequi
prouve le théorème suivant âThéorème 6. La courbe
Ed
où
a un 3
(a) .
Les
points
Remarque
7. Les seuls facteurspremiers
de Z[a]
qui
interviennent dans les coordonnéesXi
etY
sont des diviseurs des numérateurs etdénomina-teurs de d et de d - 1. D’autres courbes
Ed
peuvent
être construites avecZi
(a, x) =
Z2
(a, y) ;
on obtient toutefois des fractions en a dedegré
plus
élevé,
parexemple
3. 2.2. Courbes de rang > 3. Le
plus grand
rang obtenu pour une courbeelliptique
E avec E(Q)tor rv
Z/6Z
est,
à cejour,
de 7. Utilisant la familledonnée par le
théorème,
on obtient pour a= 5/8
une courbe de rang6,
poura = 9 une courbe de rang 5. Les valeurs a
= 2, 3, 4
donnent des courbes de rang 4.Les courbes de
l’exemple
(1)
avec(a, b) = (7,34)
et(2,39),
del’exemple
(3)
avec(a, b) =
(9, 25)
donnent des courbes de rang 6.L’exemple
(2)
fournit une courbe de rang 5 pour
(a, b) _ (2, 39) .
3.3. Surface · La méthode et les définitions sont
essentielle-ment les mêmes que dans le cas
précédent,
nous ne donnerons que lesrésultats.
La courbe
elliptique
d’ équation
a un groupe de torsion
isomorphe
àZ/2
x~/4.
Posant c =1l d,
X = -dxet Y =
d y,
Z = 1 cette courbe est birationnellementéquivalente
à la courbed’équation
Le
produit
fibré a pouréquation
Nous utiliserons la fibration
elliptique
deEr~~~~rl ~4~
et nous noterons
Ca,b
la fibregénérique
Les
points
d’abscisses0,
ab(a
+1)2
(b -
1)2
ab(a -
1)2
(b
+1)2
sontd’or-dre 2. Le
point
Pl
=Cb2
(a 2 - 1)2
0)
est d’ordreinfini.
Lechangement
de variablesd’inverse
donne le résultat.
Exemple 1.
Considérant lepoint
-8 on obtientet
Exemple
2. Considérant lepoint 2,S‘,
on obtientet la même valeur de d que dans
l’exemple précédent.
3.3.1. Courbes de rang 3. Pour a
fixé,
chercher x et y tels queZl
(a,
x)
=Z2
(a, y)
revient à chercher despoints Q (a)-rationnels
sur la courbeCette courbe est de rang > 0
sur Q (a) :
lepoint
Lest d’ordre infini. Le
point
-2L donne la solutionOn obtient alors le théorème suivant : Théorème 9. La courbe
elliptique
avec
a un
rang >
3sur Q
( a) ;
lespoints
d’abcsisses ~ sontindépendants.
En
spécialisant
pour a =1/3
soit d =-112/ 171,
on montrel’indépen-dance des trois
points.
3.3.2. Courbes de rang > 3. Le
plus
grand
rangobtenu,
à cejour,
pourune courbe
elliptique sur Q
dont le groupe de torsion estisomorphe
àZ/4Z
xZ/2Z,
est de 6. Choisissant a =1/12,
a =2/11
dans lethéorème,
ou bien
(a, b) -
(20, 64)
dansl’exemple
(1) ,
permet
de construire descourbes de rang 5.
3.4. Surface
ErQ(8)nn(4)’
La surfaceelliptique
rationnellecorrespondant
au groupe de congruencero
(8)
nFi
(4)
a pouréquation
deWeierstrass
Il
suffit,
pourcela,
de poser -x =XY, y = -(x
+1 )Y
et Z = 1.Le
point
A =(x
= -1, d)
est d’ordre4,
et il existe unpoint
d’ordre8 tel que
2A, =
A. Lepoint
A1
est défini dans une extensiongaloisienne
de Q (d) .
Le
produit
fibré a pouréquation
Considérons la fibration
elliptique
-de fibre
générique
d’équation
Proposition
10.Ca,b
est birationnellementéquivalente
à la courbeLe
point
T =(-a2b2, 0)
est d’ordre 4. Lepoint ,
est d’ordre
infini.
Le
changement
de variablestransforme
Ca,b
enExemple
1. Lepoint
29correspond
àExemple
2. Lepoint
25 + 2Tcorrespond
à3.4.1. Courbes de rang 3. Chercher des valeurs de x et z pour
lesquelles
revient à étudier
l’équation
c’est à dire à chercher des
points
Q ( a)orationnels
sur une courbeelliptique.
On montre que cette courbe est de rang 1 surQ ( a)
etpossède
unpoint
d’ordre 3
sur Q ( a) .
On trouve parexemple
comme solution de
Zi
(a, x)
=Z2
(a, y) .
Théorème 11. Soit
la courbe
a trois
points indépendantes
sur~(a) .
Plusprécisément
lespoints
de cettecourbe
qui
sont aussi sur l’une des courbesoù
sont Q (a) -rationnels
etengendrent
un groupe de rang 3.En
spécialisant
pour a =1/2
on obtientl’indépendance
despoints
d’oùle résultat du théorème.
3.5. Surface La courbe est
isomorphe
à la courbepar
l’application
Le
produit
fibré a pouréquation
Nous utiliserons la fibration
elliptique
Proposition
12. Lafibre générique
Ca,b
est birationnellementéquivalent
àCette courbe
possède
lespoints
rationnels T .i(o, 0)
d’ordre 2 et S =~a3b2,
0)
d’ordreinfini.
Le résultat est obtenu par le
changement
de variablesEn considérant les
points
3S’ et~S° -~- T
nous obtenonsrespectivement
lespoints
Ce
qui
donne3.6. Courbes de rang 3. Cherchons des valeurs de x
et y
pourlesquelles
Si a =
r~,
nous trouvons quel’équation
Zi
(a, x) -
Z2 (a, y)
définit unecourbe
elliptique
de rang > 0sur Q (r) .
Parexemple,
et x =r 3 5r
alorsZi
(r2, ~) -
Z2
(r2, y)
etThéorème 13. La courbe
elliptique
où
possède
troispoints
indépendants
d’abscissesL’indépendance
despoints
est montrée enspécialisant
en r = 3.Les courbes
correspondant
à r(3)
sontisogènes
sur Q (d)
aux courbesy2 + dxy + y
=x3.
Des résultatsanalogues
sont donc obtenus parisogénie.
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Odile LECACHEUX Institut de Mathématiques Université Paris-VI case 247 175 rue du Chevaleret 75013 Paris France E-rriail : lecacheu0math.jussieu.fr