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Le terrain triasique supérieur dans les Alpes orientales

FAVRE, Ernest

FAVRE, Ernest. Le terrain triasique supérieur dans les Alpes orientales. Archives des sciences physiques et naturelles, 1869, p. 1-11

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:155302

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LE

TERRAIN TRIASIQUE SUPÉRIEUR

DANS

LES ALPES ORIENTALES

( Or E. VON MOJSISOVICS. Ueber die Gliederung der oberen Triashil- dungen der œstlichen Alpen. Jahrb. cl. k, k. geol. Reichsanstalt, _1869, XIX.)

Le terrain triasique supérieur des Alpes orientales a une importance beaucoup plus grande que le keuper dont il est 'l'équivalent; il la doit à la variété des roches qui le composent, à l'extrême richesse et à la diversité de ses faunes, ainsi qu'à la grande étendue géographique de quelques-unes d'entre elles. Une étude incomplète des fossiles, l'attribution·fausse de certains noms locaux à des horizons très-différents, avaient singulièrement compliqué la classification de ce groupe de terrains. M. de Mojsisovics a examiné avec le plus grand soin la série de ces formations dans le Salzkammergut, les Alpes du Tyrol au nord de l'lnn, les Alpes lombardes, les Alpes du Tyrol au s'ud de la Rienz, les Alpes de Carinthie et les Alpes de la Basse-Autri- che; puis, comparant ensemble ces diverses séries, il en a tiré une classification générale. Ce travail est certainement un des plus importants qui ait été publié depuis plusieurs années sur le trias des Alpes; Je ne puis en faire ici une analyse complète; je me bornerai à décrire la série des terrains triasiques supérieurs dans le Salzkammergut en indiquant leurs équivalents dans le reste des Alpes orien- tales. Je donnerai donc les résultats obtenus par M. de

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Mojsisovics tout en renvoyant à son travail pour l'exa- men des motifs qui l'ont amené à cette classification.

Le Salzkammergut que j'ai eu le plaisir de parcourir der- nièrement avec cet éminent géologue, est un des_ points où la série triasique 'offre le plus beau développement et la plus grande abondanc_e de restes organiques.

Les schistes à Naticella costata et à Myophoria costala qui terminent la série des schistes de Werfen (trias infé- rieur)

sont

surmontés de calcaires caractérisés par la Rhyn- chonella pedata Br., dans lesquels on a aussi recueilli l' As- pidocari"s triasica Reuss et la Terebratula vulgaris Schl.

Bien qu'on n'ait pas encore trouvé dans ces calcaires les

·céphalopodes caractéristiques du muschelkalk propre- mènt dit, on peut saris aucun doute les rapporter à ce dernier terrain.

A. ÉTAGE NORIQUE.

(a) Groupe œnique.

I. Les couches qui reposent sur le muschelkalk, sont formées . de calcaires pyriteux caractérisés par l'Ha(obia Lommeli ,Wism. Ce fossile dont la présence signale le commencement de· la période trié).sique supérieure, .la- tra- verse dans sa plus grande partie. · Au~dessus se trouve une masse de dolomie puissante, surmontée du calcaire de Pœtschen. Ce calcaire contient des silex et alterne dans sa partie inférieure avec nne roche dolomitique jaunâtre en bancs j:Jlus minces, qui renferme souvent de la glauconie.

M. de Mojsisovics s'appuie sur les observations.faites dans

· d'auires terrains par M. Suess, et par M. A. Favre, pour énoncer l'hypothèse que cette glaliconie provient des ér:up- - tions porphyriques qui avaient Jieu à la même époque

dans le Tyrol méridional. Plusieurs des ammonites .trou-

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DANS LES ALPES ORIENTALES. 3 vées dans ce terrain ~ppartiennent au groupe des 1'rachy- ceras 1 (groupe de l' A. Aon) qui faii à !ce moment son apparition.· Le fossile le plus caractéristique de cet ho- rizon est l' A. doleriticus Mojs.

ÉQUIVALÈNTS. Tyrol sep-tentrional : marnes de Part- nach formées de calcaire avec bancs de silex, de marnes, de grès et de dolomies, renfermant des plantes et des bivalves analogues à ceux qui se trouvent beaucoup plus haut da~s les couches à · Cardita proprement dites. - Alpes lombardes: tufs porphyriques avec·plantes (Bac..:

tryllium Schmidi, Meriani et canaliculatum Heer) et cé- phalopodes (A. doleriticus Mojs. etc.). - Tyrol méridio- nal : calcaires et tufs.-Alpes vénitiennes: grès dolériti- qaes.-Carinthie: tufs porphyriques avec A. Carznthiacus Mojs., -et grès avec plantes du keuper. - Basse-Au- triche : calcaires pyriteux. - Dans toutes ces régions, on trouve à la base du terrain triasique supérieur des calcaires pyritenx contenant l' Halobia Lomrneli.

II. L'horizon supérieur est formé par la dolomie de Partnach~ dolomie grise ou blanche, souvent bréchiforme, et calcaire dolomitique de 600 à 1000 pieds d'épais- seur. Dans la classification donnée par M. de Mojsosivics, cette formation est intermédiaire aux groupes œnique et halorique.

EQUIVALENTS. Tyrol septentrional et Voralberg : do- lomie de Partnach et calcaire de l' Arlberg. -- Alpes lombardes : calcaires et dolomies d' Ardese. - · Tyrol mé- ridional : dolomies puissantes, recouvertes de calcaires et de conglomérats ; porphyre. - Carinthie : calcaires et dolomies de Raibl, avec minerais.

1 Laube, Anzei,ger d. Akad. d. Wissensch. Wien, 1869, n° 1.

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(Q) G(oupe kaloriqufl,

III. Le grand dépôt ùe sel du Salzkammergut sur- monte la dolomie de Partnach.

IV. Il est recouvert lui-même d'un système de calcai- res marneux et de grès glauconieux nommé calcaire de Reicbenhall.

V. Viennent ensuite les couches de Zlambach, couches p.uissa11,tes et fossilifères, dans le~quelle:s on ·peut recon- nattre

une.

partie inférîeu,re formée de calcaires pyriteux séparés par des li.~ schisteux, une partie moyenne com- posé~.de oalcaires et de marnes tachetées (.O.eckenmergel), et une partie supérieure constituée par des marpes fon- cées qui contiennent souvent du gypse et sont remplies de coraux. Les céphalopodes abondent dans les deux sub- divisions inférieures et plusieurs d'entre eux se retrouvent dans les calcaires foférieurs de Hallstatt. Ce sont les Amm.

galeiforn~is Hau., A. cf sub'tf,mbiliçatus Rau., A. cf. res- pon;q,ens Ha:u., qui appartiennent au groupe des A1·ce.ites, A. tornatus Br., A. (Phylloeeras) n.eojurensis iju.,. de~ cé.~

pb~,lopod~s déroulés, Cho11i·stocf!ras I nov. sp., Coclûi:Jceras cf canal~lat~m Hau., le Nautilus goniat.ites.Hau. etc.

Au-dessus viennent le~ ça,l(}aires de Hatlst~tt qui, se divisent d'une manière très-tranchée en deux group.es dans chacun desquels on p_eut recpnnaitre plusieur& hqrizQns;

deux ou tr~is espèces d'ammonites seulement les traver- sent en entier.

VI. Le groupe inférieur est caractérisé par l' A. Met-

1 Le gem:e C7wri$tocéras créé par M. de Bauer, comprend des cé- phalopodes déroulés semblables aux Crioccras, mais avec des cloisons de cératiles.-Arcesles et Phyllocerus: voyez Suess, Ueber Ammo- niten. - Sitzim'gsber. ·Akad. Wissensch. Wîen, 1865, [:.JI.. '

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DANS LES ALPES ORIENTALES, 5 ternichi. La -faune en est riche et renferme des nautiles, des · orthocères et ,une grande variété d'ammonites pres- que toute~ spéciales à ce groupe : A. Metternichi Hau., galeiformis Hau., Ramsaueri Qu., subumbilicalus Br., res~

pondens Qu., appartenant au groupe des Arcestes, A., rnuttüobatus Br., tornatus Br., neojurensis Qu., Orthoce- ras salinarium Qu., Monotis salinaria Br., etc.

EQUIVALENTS des n°5 III, IV,. V et VI. Tyrol septen- trional : gisement de sel de Hall surmonté du calcaire de Reichenhall et de calcaires et dolomies sans fossiles.

- Alpes lombardes: calcaires supérieurs d'Ardese avec A. · llfetternichi. - Tyrol méridional : calcaires et dolo- mies. - Carinthie: calcaires de Raibl avec minerais. -- Ce groupe manque ainsi que le précédent dans les Alpes de la Basse-Autriche.

B. ETAGE CAClNJQUE.

(a) Groupe hadiotique.

VIL La partie supérieure des calcaires de Hallstatt est nettem~nt séparée de l'horizon précédent; elle abonde en fossiles dans les environs de Goisern et d' Aussee, et forme le système de couches del' A. Aonoides.

Elle renferme les Amrn. (Trachyceras) Aonoides Mojs., triadicus Mojs., les Amm. ( Arces tes) cymb1formis Wu lf., Gaytani Klipsl., ~oridus Wulf., les Amm. (Phylloceras) Wengensis Klipst., Jarbas Munst., les A. semiglobosus Han., quadrangulus Hau., Haidingeri Hau., subbulatus Hau., le Nautilns Sauperi Hau., etc. La faune de ces couches les rapproche davantage de celles de Bleiberg, de Raibl et de St-Cassian que de la partie inférieure des couches de Hallstatt; ce fait a déjà èté constaté depuis longtemps par M. de Hauer ..

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EQUNALENTS. Tyrol septentrional: calcaires et dolo- mies sans fossiles. - Alpes lombardes: calcaires avec A. semiglobosus, etc. :__ Tyrol mérididnàl: couches de Wengen avec A. Wengensis ; plantes de la lettenkohle. - Carinthie : schistes à poissons de Raibl avec A. Aonoides, A. triadicus et plant~s du keuper. - .Basse-Autriche:

schistes à A. Aon avec A. Aonoides, etc., débris de pois-, sons et plantes du keuper.

Il existe ici une lacune dans la série triasique du Salzkammergut et il faut recourir à d'autres parties des Alpes pour la compléter:

VIII. Dans l_e Tyrol septentrional on trouve les couches à Cardita, groupe complexe qui s~ subdivise en deux parties contenant toutes deux en abondance la Cardita crenata Goldf. La partie inférieure renferme les Amm. cymbzformis Wnlf. sp., Haidingeri Hau., l' Halobia rugosa Gümb., etc. La partie supérieure renferme sur- tout des bivalves et des plantes: Hœrnesia Johannis Aus- triœ Klipst. sp., Ostrea Montis Caprilis Klipst., Avi'cula aspera Pi0hl., etc.-

EQUIVALENTS. Alpes lombardes: couches de Gorno et de Dossena avec Hœrnesia Johannis Austriœ. - Tyrol méridional : couches de s(cassian ; on . trouve dan.<.;

leur partie inférieure les A: floridus, cymbzformis et l' Ha- lobia rugosa; leur partie moyenne rt:mferme la Cardita crenata; des calcaires marneux fossilifères constituent la partie sûpérieure. - Raibl en Carinthie : Tauber Schie- fer, schistes sans fossiles surmontés de couches à .Myo- phoria Kefersteini. - Carinthie orientale : couches de Bleiberg avec A, flori~us, Â'. cymbiformzs, Halobia ru- gosa. - Basse-Autriche : schistes de Reingraben carac- térisés par les mêmes fossiles; ils sont recouverts du g'rès

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DANS LES ALPES ORIENTALES. 7 de Lunz qui abonde en plantes de la lettenkohle et' ren- ferme de la houille dans sa partie supérieure ; au-dessus dfl ce gr:ès se trouve la dolomie d'Opponitz avec Cardi"ta crenata, Corbis Mellingz~ etc.

(b) Groupe larique.

IX. La série triasique recommence dans le Salzkam- mflrgut avec le calcaire du Wetterstein, calcaire dolomiti- que d'une grande puissance, pàuvre en fossiles dans cette région. ll forme la base du massif du Dachstein du côté sud et la puissante masse des Donnerkogel dans la vallée de Gosau. Il renferme dans le Tyrol septentrional plusi@urs espèces d'ammonites dont quelques-unes sont communes aux calcaires supérieurs de Hallstatt, et des gastéropodes, entre autres les Chernnitzia Rosthorni et exirniaHœrn., qui se retrouvent dans les dolomies de Raibl.

EQUIVALENTS. Tyrol septentrional: calcaire du Wetter- stein. -Alpes lombardes: calcaire d'Esino avec Chernnit- zia gradata et Escheri. - Tyrol méridional : dolomie du Schlern et Torer Schichlen. - Carinthie : dolomie et Torer Schichten. - Basse-Aùtriche: dolomie d'Opponitz.

X. Le calcaire du Dachstein recouvre le calcaire du Wettrrstein. Il a une grande épaisseur et renferme le Megalodus tri·queter, le Dicerocardium Wulfeni Han. sp., le Turbo solitarius Ben., la Rhynchonella ancz"lla Suess.

· Eov1vALENTS. Tyrol septentrional: dolomie bitumineuse de Seefeid avec restes de poissons. - Alpes lombardes, Tyrol méridional et Carinthie : Dolomia media avec Mega~

lodus ttiqueter.-Basse-Autriche: calcaire du Dachstein.

On trouve sur le calcaire du Dachstein, dans le Salz- kammergbt et le Tyrol septentrional, le Plattenkalk sur- mor1té de l'étage rhétique. Cet étage qui_ a été 1~ sujet

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d'un travail rnmarquable de MM. Suess et Mojsisovics 1, forme le dernier terme · de la série triasiqne et il est recouvert du terrain liasique dont les premières couches sont caractérisées par l' A. planorbis.

Le nom de calcaire du Dachstein a été souvent mal interprété; il a été donné, dans le Tyrol septentrional, à des calcaires supérieurs aux couches de Kœssen, et on. les a regardés comme faisant partie des couches rhétiques. Ce- pendant le calcaire du Dachstein proprement djt tel qu'il est développé dans le massif du Dachstein et dans l'E- chernthal est infédeur à ces couches et ne peut être con- sidéré que comme l'équivalent de la Hauptdolomit de Gümbel et de la flolomic moyenne 11roprcment dite de Stoppani.

L'étude même que nous venons de faire combat l'opi- nion de M. Beyrich èt de M. Sandbergcr, qui ont cru re- connaitre le muschelkalk proprement dit dans les cou- ches qui surmontant le muschelkalk alpin.

L'apparition de l'Halobia Lommeli qn'on retrouve pres- que dans tout lA trias supérieur, celle du genre Trachy- ceras, le commencement des éruptions porphyriques dn Tyrol méridional, enfin la disparition presque subite de la faune du muschelkalk, suffisent pour caractériser nette- ment le commencement de la période triasique supérieure qui se termine avec l'étag·e rhétique.

' Le trias supérieur des Alpes orientales et le keuper des antres régions, sont deux formations de nature trop hétérogène pour qu'on puisse les comparer. Nous voyons

·· 1 Die Gebirgsgruppe des Osterhornes, Jcihrb. d. Ir.. k. Geol. Reichs-

an~t., 1868, XVIII, p. 167. ~

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DANS LÈS ALPES ORIENTALES. 9 dans les Alpés des formations péla:giq~es dont on a aussi rèccinnu la présence en AmériqÙe, en Asie et en Australie;

elles ont un·e énorme épaisseùr, 'mai~ sont parfois in- terrompues par des sédiments littoraux; les dépôts du keuper ont été formés au contraire dans une mer peu pro- fonde et ont été souvent mis à·sec par les oscillations du sol. Les plantes et les mollusques 'inférieurs, seuls êtres communs ·aux deux ordres de dépôts , · peuvent · seuls aussi servir de termes de comparaison; or; la plupart d'entre eux se trouvent à des niveaux très-divers et donnent par conséquent des indications peu précises. Les terrains que je viens de décrire ne peuvent donc rentrer dans les subdiYisions généralement admises pour le keu- per et demandent une classification spéciale.

La plus grande difficulté que présente cette classifica- tion provient de l'apparition de coquilles du type de la faune de St-Cassian à trois horizons différents, séparés les uns des autres par de grands dépôts de calcaires et de dolomies. La réapparition de ces fossiles est liée au re- tour des sédiments mécaniques qui ont formé les marnes de. Partnacb, celles de St-Cassian , et celles des

Tore;

Schichten. Ces marnes contiennent beaucoup de débris de plantes de la lettenkohle et sont des dépôts littoraux.

Le retour de faunes semblables à des époques aussi diverses prouve que la faurie des régions littorales n'a subi que des modifications peu sensibles pendant une grande partie . de la période triasique. supérieure.

L'étude des, formations pélagiques, amène à des résul- tats différents et permet de distinguer quatre faunes bien tranchées :

. 1

° La

fa~rne caractérisée par FA. doleriti·cus (1); elle repose sur. le· muschelkalk. 2° La faune caractérisée par

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l' A. ~etternichi (VI), dans laquelle on peut établir plu- sieurs subdivisions; elle embrasse les couches de Zlambach et la partie inférieure des calcaires de Hallstatt. 3° La faune caractérisée par l' A. Aonoz'des (VII), séparée de la précédente par une limite tt·ès-marquée. 4° La faune de St-Cassian proprement dite (VIII), ayant quelques espè- ces communes avec la précédente.

A cette faune succède celle ü'Esino et du calcaire du W etterstein, riche en gastéropodes, puis la faune peu dé- finie des céphalopodes des Tarer Schichten et celle du cal- caire du Dachstein.

La faune pélagique de ·cette mer a donc subi une série de modifications importantes pendant que les rivages ont conservé sans altération (jusqu'au calcaire de Dachstein) un grand nombre de leurs types. La séparation la plus marquée se trouve au milieu des calcaires de Hallstatt;

avec l' A. Aonoides, apparaît une faune entièrement nou- velle et c'est en ce point que M. de Mojsisovics établit une des deux grandes subdivisions déjà indiquées du terrain triasique supérieur.

Resumé: Ce savant géologue divise donc ce terrain de la manière suivante :

A. Étage rhétique.

B. Étage carnique 1•

C. Étage norique . . .

1 L Groupe larique.

{ 2. Groupe badiotique.

1 L Groupe halorique.

{ 2. Groupe œnique.

1 Voici l'étymologie de ces dénominations: les noms des étages sont tirés de ceux de la chaîne des Alpes : Alpes carniques et Alpes nori- ques; lorique provient de Lacus Larius ( lac de Côme) ; œnique de Œnus (Jan); badiotigue et halorigue sont tirés des noms de peuples anciens ; les Badiotes étaient les habitants romains des environs de Saint-Cassian; les Halores étaient de race celtique, et furent les pre- miers à exploiter les gisements de sel du Salzkammergut.

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DANS LES ALPES ORIENTALES. H Dans les régions littorales de la mer triasique supé- rieure des Alpes orientales, ainsi que dans les région~

occupées par la lettenkohle et le keuper , les mêmes types ont persisté sans grande modification jusqu'au com- mencement du groupe larique. Les intercalations à trois reprises différentes de sédiments mécaniques avec une faune littorale et des plantes terrestres en sont l.1l, preuve.

Deux fois, à la base, de l'étage norique et de l'étage car- nique, les sédiments mécaniques envahissent tout le do- maine du trias alpin et les faunes pélagiques subissent les modifications les plus importantes. Le même change- ment se renouvelle une troisième fois à la base de l'étage rhétique.

M. de MojsisoYics a mis à la fi~ de son travail une série de coupes géologiques destinées à appuyer ses conclu- sions et la description des ammonites suivantes : Amm;

Archelaus Laube, doleriticus Mojs., jU<Jicarius Mojs., Re- goledanus Mojs., qui appartiennent au groupe des Tra- chyceras; Amm. Daonicus Mojs. et triden'tinus Mojs. qui sont d.es Arcestes et Amm. forinthiacus Mojs. A l'excep- tion du dernier, ces fossiles ont été trouvés dans les tufs doléritiques (groupe œnique) des Alpes lombardes ; l' A.

Carinlhiacus provient des environs de Raibl, où elle a été recueillie dans le même horizon.

E. FAVRE.

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