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Une étude du processus de construction

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Publisher’s version / Version de l'éditeur: Note d'information sur la construction, 1984-05-01

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Une étude du processus de construction

Quirouette, R. L.

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(2)

IRC

PUB

/H ISSN 0701-5224

I

NOTE D'INFORMATION

SUR

LA

CONSTRUCTION

UNE 6Trn)~

DU

PROCESSUS

OE

CONSTRUCT10 N R C

-

C l l T l

B W .

RfS.

Par

~ i v f s i o n des R ecberches en

(Cette note a daabord Q t 5 publi'ee sous la f orme d'un a r t i c l e dans

la revue Construction Canada, Vol. 24, no 1, janvier 1982, pp. 28-29)

(3)

UNE ~TITIIE

DU

PROCESSUS DE CONSTRUCTIOI Pa=

R.L.

Quirwette

Les

constructeurs e t les proprietaires de Mtiments cuntinuent 3 f a i r e

face b de s€rleux p r o b l h e s l i b

B

la phstration de la p l u i e ,

l'accumlation de glace sous lea s o f f i t e s , le gel des tuyaux dans les mars

i s o l k e t la condensation dans les d i v e r s e s parties de l'envaluppe des

Wtiments. La Division des recherches en Mtirsent du -sell national de recherches du Canada, en collaboration avec la ComitS carladien des

recherches en bbtiment*, a entrepris une 6tude du processus de construction

a f i n de dsterdner les causes des d b o r d r e s importants occasionn'es par la

phEtration de l'eau e t l e s f u i t e s d'air dans les mra ext&rleurs, autour

des Eeaikrea et par les toits. La M v i s i o n a ggalemnt

t e n t s

de dkerminer

quel usage l'induatrie de la cmstruceioa fafsaft de l'informatim relative

a

la science du batiaent e t de quelle f q o n c e t t e induatrie peut b h M i c f e r

dee resultat8 de recherche dans ce domaine.

LIQtude a &t& men& en Alberta, surtout

A

Mmonton e t Calgary, durant lee mole de j u i l l e t , aoilt et septembre 1980. Iln a proc'ed8

a

dee

observations sur le terrain des activlt8s de construction de plua de 30

chantiets importants, B l'analyse de documents et B dse entrevues avec les concepteurs, les entrepreneurs ggnsraux, les sous-traitants et les

f o u r n i s ~ e u r s de mat'eriaux. Dans quelques cas, il stagissait de r&parations

3 des b 8 t i m n t s existants, mais la plus grsnde p a r t i e des travaux s a

r

appor tai t

a

la

construction de nouveaux bat iments. QueLques chantf

ers

d e

construction 3 Vancouver, Yellowknife et Saskatoon oat ggalearent &t6 visi t k

.

Ltktude a

rgvgl8

qu'en g g d r a l , bon nambre

de

problsmes affectant

llenveloppe dee b& iments ae sont pas imputables au constructeur mais

a

ceux

qui prgparent les dessins dtarchitecture ou dting&ferie. A i n s i , de nombrew dihordres de f wade ont leur arigine dans les sp'ecif ications

relatives l'assemblage des matgriaux et dans les t y p e s de matgriaux

cholsie pour l e s diverses parties de 1 'enveloppe du b * w n t . Soit 2i cause

du manque de renseignements sur le &rotdement dee &tapes de construction ou d e prGwisians erxoa'ees quant B la performance f i n a l e de l'ouvrage, des

*

k Conseil national de recherches du Canada a c o n s r i t d

en 1974

le Comit'e

canadien des recherches en Mtiment "afin -de fournir une tribune

in t e r d i ~ c i p l i n a i r e pour la a timulation et l'application de la science e t

la technologic du Mtiment au Canada en i n s i s t a n t particuliPreraent sur la

(4)

faibleases impr6vuea apparaissent d'abord dans les desslnns d'architecture et d ' i o g h i e r i e , sont rSpSt6es par fa s u i t e dane lea dessins d'ateller pour

Btre Qventuellement "incorpor&es" dans le Mtimeat par Itentrepreneur. Enfin, si dee dgsordres surviennent dane une partie

de

l'enveloppe du

biltiment, on a tendance mettre en doute la qualit'e du travail. du

cmstructeur plutat que la conception. Une section mjrale ou un &tail de

construction q u i sont ma1 c o q u s , ne peuvent donner les r k u l t a t s pr'ws,

quelle que s a l t la q u a l i t & de lgex&cution.

Les entretiens qui ont eu lieu avec des conatructeurs, des

f ~urnfeseurs, des a m - t raitants e t quelques p r o p r i a aires cmt

r h a Q

que

eeux-ci poes€daZent une connaissance insuffisente des principes de l a

science du b a i a e n t .

Ia

curiosit5 et 1e d h i r d'apprendre ne font pourtant pas dgfaut; la plupart dee personnes eng;ag&es dans le processus de

construction

ont

l'esprit ouvert e t sont avidee d'lnformationa. Cln a

toutefois s o u l i g d que les informations ayant t r a i t

a

la recherche sont

souvent p r h e n t k s daaa une forae coaplex et que peu de perscmnes s o n t en

mesure de les "traduire" e t d'en expliquex

Is

portge. Ces coastatations

s'appllquent p a r t l c u l l & e ~ n t am msthodes et techniques nawelles a i n s i qulaux nouveaux matgrlaux de cmstructlon. On a ggalemnt falt remarquer

que la plupart des publications dans le domaine de la science du b l k h n t serafent beaucoup plus accessibles si elleq contenaieat davantage d'exeqples

et d ' i l l u s t r a t i m s per~ettant de metrre

la

t h h r i e en pratique.

Le principe dea appels d'offres et, jusqu'il un certain p o i n t , la concurrence constituent des obstacles s k i e u x 3 la d i f f u s i o n de

l'informatfm. U s concepteurs s o a t rgticents 3

demander

B un cmstructeur

des informations sur

l e s

d t h o d e s e t lee techniques de construction avant la feraeture des s o d a s i o n s . De

&me,

cauee de la nature concurrentidle de

l'industrie, lea constructaurs rGpugnent

a

f ournir de 1 'inf ormtion s u r

Leurs d t h o d ~ s et leurs techniques de travail e t 3 discuter des p r o b l b e s

rencontr'es lors de travaux ant& ieurs. (Si les constructeurs le f aisaient, on disposerait druna information prgcieuse sur la performance des

b&iments,)

LRs

con~tructeurs connaissent rarement de f %on certaine la

cause des prohlhee qu'ila rencantxent; de plus, 11s ne veulent pas perdre

dtdventuels

contratd par suite de ce qui pourralt Etre attribu'e B des

mauvaises techniques dtexEcutfm.

k

concepteur aussi bien que le

cmstructeur font face Z i rin dilemme qui read d i f f i c i l e la r k o l u t i o a des

problSmes, particulie'rement ceux relatifs 3 la performance des Mtiments.

L ' d l i a r a t f o n des dthodes de construction depend en grande partie,

de

l a c.irculatiw de l'inforraation en direction et en provenance dli chanticr. La recherche consiste 3 temeillir, analgser et tralrer I'information r e l a t i v e aux p r o b l k e s q u i surviennent e t 3 leur solution. Dan8 c e t t e

optique, la commmication constitue la pierre angulaire de la recherche. 11

est danc Important de trouper des moyens q u i permettront dmami51iorer la

c o ~ u i c a t i a n entre les mmbres de lREqulpe de construction, en ce qui a trait

a

la conception et

a

la performance des baiments. U s constructeurs

(5)

et les concepteurs ne demandent qu'a obtenir plus drinformations sur la

performance r k l l e de diverges f ormes de bat iments, corame par exemple des

donnges pr8cises sur ce qui "fonctionne bien" ou sur ce qui "se va pas" e t

l e s t a i s o n s q u i permet traient d'expliquer ces r k u l t a t s

.

PARE-VENT ET PARE-VAPEUR

La confusion qui existe concernant l e a parevent et les parevapeur pour les murs et l e s t o i t s constitue un p r o b l h e technique s'erieux, Ua

p e t i t nombre seulement des d e e s f n s de bbtiment examines Lors de c e t t e d t u d e montraient ou s p ' e c i f i a i e n t l'utiliaation d'un g l h e n t ddsignG saus Lc term

de pare-vent alors que la plupart exigeaient llinstallation d'un

parevapeur. En f a l t , seul un p a r e v e n t cantinu e s t n'ecessaire dans t o u s

les cas; un pare-vapeur peut ne p a s &re requis. Chacun de ces 614ments j o u e un rale s p k i f i q u e e t d o i t &tre c o q u d e £ e o n 3 blen renplir ce rale.

La fonction p r i n c i p a l e d w u n pare-vapeur e s t de prgvenir l a migration de la vapeur d'eau par diffusion. Ia diffusion est le mgcanisme par lequel la

vapeur d'eau s'6coule 3 kravera les matgtiaux de constructfon 3 peu pr2s de

la &me f q o n que l a chaleur traverse l'isolant thermique, h parevapeur

n'glimine pas complZtement le passage d e l a vapeur d'eau; il le d d u i t

seuleanent

a

un niveau acceptable. Contrairement

a

ce que l'on c r o i t , un

pare-vapeur n ' a pas besoin d'gtre continu: de p e t l t e s auvertures dans la membrane n'augmentent p a s d e f % o n appr&iable le t a w de diffusion g l o b a l

de la vapeur d'eau 3 travers un mur ou un toit; il doit cependant

&re

inatall& du c a t 5 chaud de l'isolant.

Le r81e principal d'uu pare-vent est de s'opposer au passage de l t a i r . Pour ce f a i r e , 11 d o l t satisfaire

a

deux exigences: (a) r S s l s t e r b l a

pression d'air la plus &levee qui pourrait survenir du cours de la v i e d u b a t i w n t ; et (b) &re c o n t i n u . I)n t i e n t rarement comptc de la premike exigence et on confond souvent la seconde avec le r61e d'un pareuapeur.

H i h e si la pose d f u n p a r e v e n t a v a i t &ti5 sp4cifige dans certains

cahicrs des charges, des doutes s u b s i s t a l e n t quant 3 l'effieacit'e de c e t t e

technique. Ainsi, on croyait que c e t t e d e r n i s r e ne pouvait satisfaire

a

l'exigence fondamentale d e c h i s t a n c e 3 la pression d t a i r , comme l e s charges

crE&es par l'effet de chemin6e (differences d e pression entre l ' a i r

ext'erieur e t ltair in t k f e u r caus'ees par les Gcarts d e tempkature, surtout en hiver), et la pressian due aux vents d e forte v&locitE ou celle due aux installatims de v e n t i l a t i o n , particuli'Qemertt dans les b k i m e n t s d e g r a n d e

hauteur. 11 e s t essentiel de dgfinir clairemnt les exigences relatives aux

p a r e v e n t e t aux pare-vapeur si l ' o n v e u t que l e s concepteurs coqrennent bien les o b j e c t i f s B atteindre.

Certain? facteurs d'ordre g&nEral ajoutent

a

la complexit6 des

problkues. Etant dunnii les exigences accrues en m a t i k e d ' f solation thermique et le taux dthumidit& Qlevd dans la p l u p a r t des nouveaux

bat iments, bon nombre de d t h o d e s de construction t raditionnelles q u l se

sont avgrges efficaces dans le pass&, ne donnent plus aujourd'hui les m E m e s r h u l t a t s . Ces conditions p a r t i c u l i 2 r e s augmentent lea Bcarts de

(6)

tempgrature er d'hurnidit6 de part et d'autre de l'enveloppe du bsrirnent et

doivent donc S t r e soigneusement examin'ees

a

l u g t a p e de la conception a f i n

que les dgtails de construction p u i s s e n t en t e n i r compte. Dans la pratique, l'influence de la trad%tlon stoppose aux modifications requises 3 ll&tape de

la conception et de la construction pour obtenir une meilleure performance

d e l'enveloppe des b a i m e n t s .

L'industrie de la construction a b e s o i n de recherches orient6es

davantage vers la pratique, cornme par exemple des Qtudes en grandeur r k l l e

sur la performance des murs e r des t o i t s dans le contr6le de la chaleur e t

d e t i humidit'e.

El

le requiert une i5valuationcdu rendement des nombreux concepts maintenant o f f e r t s sur le marcM. Etant donn6 que les exigedces (charges) de calcul pour les p a r e v e n t sont q u e l q u e peu ambigu'b e t que les mgthodes de calcul sont inaddquates, la Division des recherches en bbtiment envisage d i i 5 t u d i e r la c o n s t r u c t i o n e t le d'eroulement des opesations

d'assemblage de certains d i 5 t a i l s de construction a f i a de dgterminer si les

p a r e v e n t sont: en mesure de r ' e s i s t e r B certaines pressions d ' a i r , cornme par

exemple l e s pressions causges par l ' e f f e t d e cherninge et les e f f e t s du vent. L'inf ormetian ainai r e c u e i l l f e devrait p e r m ttre d'&valuer l l e f f icacit'e des mgthodes de conception et du processus de construction. Ce projet devrait 6galement fournir des indications quant

a

la n k e s s i t s d'entreprendre des

recherches s u p p l & e n t a i r e s .

Lea proprigtaires, l e s concepteurs et les codstructeurs devront

&hanger leurs connaissances concernant la performance technique des

batiments. 11 s e r a i t 4galement souhaitable que les proprigtaires e x i g e n t qu'une "pgriode de r6flexion" suive imddiatement: l a fermeture des

soumissions a f i n de permettre au concepteur et au constructeur de rgexaminer l e s d 6 t a i l s d e construction en rapport avec le d'eroulemnr des t r a v a w e t de vgrifier les prGvisions ayant rrait 3 la performance du b 8 t i - t . C e t t e p k i o d e de rSf l e x i o n p e r m e t t r a i t au propristaire d e r'ealiser d e

substantielles gconomies s u r les coiits d'entretien e t e n t r d n e r a i t une r w u c t i o n des coGts d'investissements.

L'applicatfon des przncipes de la science du Gtirnent devra prendre de

nouvelles dimenston? pour f a i r e face A la corrplexit8 sans cesse croissante

de la conception. A cause du d6veloppement rapide des nouveaux matgrfaux et des n o u v e l l e s technologies, un concepteur est d&savantag'e s *il n e p e u t p a s d i s p o s e r de l'information technique approprf6e. Certains concepteurs et

constructeurs o n t acquis une conq'etence sp'aeiale dans ce domine; leur nombre e s t toutefois t r o p r e s t r e i n t pour rgpondre aux besoins actuels de I'industrie. k s associations profesaionnelles et techniques au service de

I'industrie de la construction pourraient contribuer 3 la mise e n

a p p l i c a t i o n d e s p r i n c i p e s d e l a science du bat iment en f a c i l i t a n t l a

(7)

L'auteur dgsire remercier lcs dfveraes entreprises da construction q u i

lui ont p e r d s d'avoir a c c h

a

leurs chantiers, t o u r ~ p ~ c i a l e n r e n t

A.V. Carlson Construction Ltd. et P.C,L. Conetructlm Ltd. Finalement, si

c e t article a permis de mettre en lumihe les besofns de l'industrie de la

constructian, 1e d r l t e doft en Stre attribu4 au t a l e n t remarpuable et aux

connaissances en matike de performance du b a i m e n t de

M.

J.C,

Perreaulr de P.C.L. Construction L t d .

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