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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

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Comme nous l'avons annoncé dans notre numéro du 5 décembre, nous nous voyons, . .de même que les autres journaux, dans

• l'obligation de majorer les prix d'abonne- ment de la Fédération Horlogère, à partir du I^er janvier iQi8, en raison des

augmentations répétées du prix du papier, spécialement du papier satiné, des matiè- res premières et de la main-d'œuvre.

Les prix d'abonnement à la Fédéra' tion, pour l'année igi8, sont en consé- quence fixés comme suit :

Suisse: un anfr. 9,05; 6 moisfr. 4,33.

Etranger: » »18,— ; » » . 9 , — . c Nous recommandons à nos abonnés de

Suisse de s'abonner de préférence direc- tement au bureau du journal et d'acquit- ter le'montant de l'abonnement an compte de chèques postaux IVb 426, au moyen du bulletin de versement annexé an nu- . méro du IQ courant.

Ils pourront également s'abonner au-

1 près des offices postaux suisses; mais, comme ces derniers ne pourront accepter, à partir du 1erjanvier IQI8 que des abon- nements d'une durée de trois mois, nos abonnés auront en pareil cas à acquitter à nouveau pour chaque trimestre la taxé d'abonnement dé jr. o, a operçue par la poste.

Quant à' nos abonnés de l'étranger, nous les invitons à vouloir bien renouveler à temps leur abonnement pour éviter toute interruption dans le service du journal.

• ^.JPour les pays ayant adhéré à la Conven- tion de Washington, les paiements peu- vent s'effectuer, avec une notable écono- mie de frais, auprès des bureaux de poste.

Pour les autres pays, en raison des frais élevés de recouvrements, des pertes de change, ou de l'impossibilité de tirer des '• remboursements, nous prions nos abonnés

de nous faire parvenir le montant de l'abonnement par chèque sur la Suisse, ou par l'intermédiaire d'un de leurs clients ou journisseurs de notre pays.

L'Administration du journal.

Notre exportation en Allemagne A propos des pourparlers actuellement en cours au sujet de 1 exportation de I hor- logerie suisse en Allemagne, un «grossiste établi en Allemagne» adresse à la Uhr- macher-Woche la lettre s u i v a n t e :

« On. ne saurait raisonnablement en vou- loir aux fabricants suisses de se placer à u n point de vue qui, e n j j a r e i l cas serait celui de tout commerçant allemand. Dans les circonstances actuelles, chaque négociant réclame Je paiement immédiat de ses mar- chandises. D'après notre code de com- l merce, le lieu d'exécution (Erfüllungsort) est la localité où le vendeur a son établis- s e m e n t ; par conséquent, le grossiste alle- mand a à recevoir et- à payer sa marchan- dise en Suisse, et à l'introduire en Alle- magne à ses risques et périls. Un grossiste allemand livrerait-il sa marchandise dans un pays étranger neutre, s'il devait rester engagé comme garant envers une banque pendant un délai de 24 mois pour le total ou les trois quarts du montant de la vente?

On peut répondre tranquillement : « non ! » à cette demande et cela surtout lorsque la marchandise est rare, et peut être vendue en tout temps sur place.

« Nous avons déjà pu constater que l'im- portation de l'horlogerie n'exerce aucune influence sur l'état de noire change, car, depuis qu'elle est prohibée, celui-ci ne s'est pas amélioré, mais a, au contraire, empiré. On peut, du reste, lire clairement entre les lignes de l'article paru dans vo- tre n u m é r o 43 : « De la crise du change allemand pendant la guerre et des moyens d'y remédier », que la cause essentielle de cet état de fait doit être recherchée dans un autre domaine.

«Il appartient à notre gouvernement de décider si les m o n t r e s de poche consti- tuent un article nécessaire pour le service militaire ou le service civil ou non, et de p r e n d r e ses mesures en c o n s é q u e n c e ; et c'est auprès de lui que nos groupements professionnels devraient intervenir. »

Nous avons tenu à reproduire ces consi- dérations, très sensées, et qui contrastent

avantageusement avec tant d'élucubrations publiées sur cette question, et nous félici- tons leur auteur d'avoir eu le courage d e dire ouvertement ce que beaucoup de ses collègues pensent avec lui, comme le prou- vent n o m b r e de lettres de grossistes alle- mands qui nous ont été communiquées.

Matières et travail ennemis contenus dans les marchandises importées m France ou y transitant

Par circulaire du 12 décembre 1917, la Di- rection générale des douanes françaises a adressé à ses services les instructions suivan- tes:

Une décision interministérielle du 11 août dernier, notifiée au service le 17 du même mois, réduit de 25 à 5"/<> le pourcentage des éléments ennemis tolérés dans les marchandi- ses obtenues ou fabriquées en pays neutres.

Toutefois, sous la date du 28 septembre sui- vant, le service a été autorisé à surseoir à l'application de la mesure jusqu'au moment où seraient édictées des dérogations en faveur de certains produits comportant plus de o°/°

de matières premières d'origine ennemie.

Parmi la liste des dérogations, après en- tente avec les départemeuts ministériels inté- ressés, figurent:

Ex 524 Machines dynamo-électriques-turbo alternateurs ;

524 bis Appareils électriques et électro-tech- niques;

525 Machines outils:

Divers Pièces détachées des machines et ap- pareils sus-désignés ;

537 Outils en fonte, fer ou acier.

Pour l'application de la nouvelle réglemen- tation, les marchandises importées des pays neutres seront réparties en quatre groupes:

1° Les marchandises contenant moms de 5"/o d'éléments ennemis qui seront considé- rées comme originaires du pays où elles au- ront été fabriquées.

2° Les marchandises comprises dans la liste ci-dessus et contenant de 5 à s5 %> d'éléments ennemis, qui bénéficieront de la même faci- lité.

3° Les marchandises contenant de 5 à a 5 % d'éléments ennemis et non reprises à la liste ci-dessus.

4° Les marchandises contenantplusde sô°/o d'éléments ennemis.

Les articles compris dans la lr* catégorie seront admis, s'il y a lieu, au tarif minimum moyennant la production des justifications actuellement exigibles, c'est-à-dire sur présen- tation de certificats d'origine délivrés par les

798 LA F E D E R A T I O N H O K L U O E K E S U I S S E douanes du pays d'expédition (si ce pays est

au nombre de ceux dont les produits sont sou- mis à la justification d'origine) ou de certifi- cats de vérification s'il s'agit de produits ex- pédiés de Suisse pour lesquels les expéditeurs demandent la délivrance d'attestations de l'es- pèce au Consulat français de la circonscrip- tion où se trouve l'établissement producteur.

Parmi les produits contenant de 5 à 25"/«

d'éléments ennemis, le tarif minimum sera appliqué à ceux de la 2e catégorie (liste ci-des- sus) dans les mômes conditions et sur la pré- sentation des mêmes justifications que pour les articles du premier groupe.

Quant aux marchandises des 3^e et 4^e grou- pes, elles seront soumises aux droits du tarif général.

11 est entendu que les produits de ces deux dernières catégories ne pourront être impor- tés qu'en vertu d'autorisations spéciales accor- dées par le ministre dans les conditions pré- vues au 2° paragraphe de l'article unique de la loi du 17 août 1915.

Par mesure transitoire, pourront bénéficier du régime antérieur les marchandises de la 3"

catégorie dont l'expédition à destination delà France et de l'Algérie aura été effectuée avant la date de la préseule communication.

Importation d'horlogerie en Grande-Bretagne, en septembre 1917 La valeur des montres et de leurs parties détachées importées en Grande-Bretagne du- rant le mois de septembre dernier s'est élevée à L. st. 125.208, contre L. st. 84.783 et L. st.

129.896 dans le mois correspondant de 1916 et 1915.

Durant les neuf premiers mois de l'année, le total des montres importées atteignait une valeur de L. st. 1.014.058, chiffre égal, à peu de chose près, à ceux des périodes correspon- dantes des deux dernières années..

Les importations en pendulerie continuent à présenter, en revanche, un déchet sensible.

En septembre, elles n'ont atteint qu'à L. st.

3 289, contre L. st. 16.548 et L. st. 34,310 dans : le : mois correspondant de 1916 et 1915. On

ne s'étonnera donc pas que les neuf premiers mois de l'année ne présentent qu'un total de L. st. 77.601 contre L. st. 174.771 et 209.06S dans les trois premiers trimestres de 1916 et de 1915

Il était admis jusqu'ici que l'agio naissait de l'écart entre la valeur des marchandises ex- portées d'un pays et celle des marchandises importées; c'est ce qu'on appelle la balance commerciale. M. Einaudi n'admet cette théo- rie que sous une condition : c'est que dans cette balance soient aussi comprises les ex- portations de fonds; publics. Il a pleine- ment raison. Si donc l'on tient compte des réalisatiens considérables de valeurs effec- tuées par l'Italie en Angleterre et aux Etats- Unis clans le cours de la guerre, il est certain que le chifire de l'excédent de l'importation apparaîtrait tout autre. D.'après les statisti- ques douanières, depuis le commencement de la guerre jusqu'au 31 juillet 1917. l'Italie au- rait importé en marchandises pour 8500 mil- lions de plus qu'elle n'en aurait exporté. Mais elle a aussi exporté des titres pour des'mil- liards. Si donc la balance commerciale réelle était le seul facteur à considérer, le change devrait être autour du pair.

Mais il faut compter avec la raison vérita- ble, qui est la dépréciation du papier monnaie, du billet de banque, vis à-vis de l'or. De juin 1914 à juin 1917, le prix de la livre sterling a augmenté en moyenne de 100 à 138; cela veut dire qu'aujourd'hui, pour libérer la même quantité de marchandises pour lesquelles en Angleterre il faut 100 lires eu or, en Italie, il faut 138 lires papier. La seule explication raisonnable est la suivante : les lires-papiers sont relativement plus abondantes en Italie relativement aux marchandises existant en Italie, que ne le sont en Angleterre les lires italiennes or,, relativement aux marchandises y existant. ..; .

Jusqu'ici les Italiens s'étaient résignés à un agio moyen de 35 à 40°/°- Mais les agios ac- tuels de 50,65, voire 91) 7°. ont paru exorbi- tants. Il fallait donc remédier à la déprécia- tion du papier-monnaie respectivement à la marchandise. De là est né le récent décret Nitti pour la création d'un « Institut national des changes ». Il a ceci d'important qu'il ins- titue le monopole du commerce des devises, autrement dit des lettres de change étrangè- res, entre les mains de l'Etat,

Sans vouloirjfaù^jiaître des espérances ex- cessives, ni faire prévoir le retour du change

Au printemps 1871, l'argent était abondant et faiblement rémunéré. Dès le 13 mars, Rou- land, gouverneur de la Banque de France, pro- posa à Thiers de lancer le plus tôt possible un gros emprunt de 2 V» milliards. Survint la Commune. Le 6 juin, Pouyer-Quertier put dé- poser son projet de loi d'emprunt à l'assem- blée nationale. Bapporté par Casimir Périer, il fut adopté le 20 juin. Le 23 juin, un arrêté fixa le taux d'émission à 82.50 pour 5 fr. de rente et l'ouverture de la souscription au 27 juin.

On fit un syndicat de garantie, mais signe caractéristique de l'époque, c'est Rothschild seul qui le passa avec le Trésor en s'engagéant à garantir le deuxième milliard (le montant de l'emprunt ayant été réduit à 2 milliards effectifs), moyennant une commission de 21 millions.

Déjà le 27 juin au soir, on avait souscrit pour près de 5 milliards de capital, dont 825 millions à l'étranger. Les frais se moutèrentà 118 millions soit 59 d'escomptes, 29 de com- missions. 28 de pertes de change et 2 de frais de personnel et de matériel.

L'emprunt de 1872 fut fixé à 3 milliards ef- fectifs, émis à raison de 82.50 pour 5 fr. de rente et payable en un versement de garantie de 14.50 et de 20 termes mensuels ou par libé- ration immédiate avec escompte de 6°/». fai- sant ressortir le prix de 8 fr. de rente à 80.68.

La souscription ouverte les 28 et 29 juillet donna un capital de 43.816 millions, dont 26 milliards souscrits à l'étranger. Les frais mon- tèrent cette fois à 145 miilions, soit escomptes 73, commissions 11, pertes sur change 59, frais de personnel et de matériel 2.

Petite chronique des Etats-Unis La guerre n'a pas fait du tort aux affaires aux Etats-Unis, ainsi que cela résulte des étu- des sur nos exportations des premier et deu- xième trimestres de la présente année, que nous avons publiées récemment dans la Fédé- ration horlogère.

Pendant le mois de juillet 1917, il a été im- porté pour dollars 628.013, de montres et par- ties démontres en .regarqj.de dollars .363,285 au pair, on peut prédire que l'application du R^{e a d a}jl t l e ni^{o i},^{s d e} f i # J ^ importa

modérera l'élévation et les oscillations ^^{1 0 0 3 d}.^e Pe n d u l e s e.¹ P^{a r t}l^{e s d e}. P.endules_ er

Exportation d'horlogerie aux Etats-Unis en Novembre 1917

District consulaire de Berne (Cantons de Berne, Fribourg et Neuchâtel) Boussoles Fr. 3.825 Pédomètres » 3.922 Montres et parties détachées . . » 2.978.004 Verres de montres » 41.608 Pierres pour horlogerie » 193.785 Ressorts de montres » 51.046

A destination des Philippines :

Montres . . . Fr. 3.116 District consulaire de Zurich

(Octobre 1917, Retardé.)

Agathes . Fr. — Pierres et perles (imitation) . . . » 1.180 Verres de montres » 33.722

District consulaire de Lucerne

Pierres précieuses Fr. — Le monopole des changes

et le décret italien

Un collaborateur financier du Corriere délia Sera, M. Luigi Einaudi, étudie la ques- tion du change, qui cause une gêne considé- rable en Italie, et à propos du décret qui vient d'être rendu et dont nous avons exposé les grandes lignes, il émet des vues originales et intéressantes. Le fait, c'est la dépréciation de la lire italienne sur les places étrangères. .A Genève, par exemple, 100 lires italiennes ne valent que 53 francs. Un négociant italien, achetant de la marchandise suisse, pour 100 fr. suisses devra envoyer 190 lires ita- liennes. L'agio est formidable.

décret

de l'agio. L'Etat devra pourvoir en grande partie aux paiements à l'extérieur en «faisant des dettes » en Angleterre et aux Etats-Unis.

Il est raisonnable que, dans cette situation, il défende aux particuliers d'en faire aussi pour des raisons, de vanité, de commodité ou de luxe. Ne pas faire de dettes au dehors est au- jourd'hui un devoir. II est logique que, si l'Italie possède pour trois milliards par année de créances correspondant à ses exportations de marchandises, pas une lire n'en soit dé- duite pour payer des choses inutiles. On a le devoir de ne créer des dettes que pour les choses nécessaires.

Le monopole de l'Etat pourra obvier dans une certaine mesure aux oscillations quoti-

| diennes du change s'il r. mplit les conditions

! suivantes : 1) que sa gestion soit rapide, com- merciale et menée par des hommes du métier:

2i que le commerce et la banque soient abso- lument sûrs qu'il ne s'agit que d'une institu- tion provisoire destinée à prendre fin avec la fiu de la guerre; 3) que le monopole ne soit pas exclusif, en ce sens qu'il n'introduise pas la prépondérance de petits groupes financiers, i Il ne faut pas qu'une oligarchie bauquière y j ait, comme ce fut toujours la coutume, la haute main, mais bien que la masse des petits intérêts y soit représentée. L'Institut des changes doit être indépendant, conduit par des hommes ayant la confiance do MM. Nitti et Stringher, et qu'il opère par le ministère de tous les banquiers italiens.

Si ces conditions sont observées, dit M. Ei- naudi, le nouveau monohole peut être heureu- sement fécond en bien pour le pays.

Les premiers emprunts à milliards Les papiers de M. Thiers mis à la disposi- tion du public depuis quelques mois à la Bi- bliothèque Nationale ont permis au Journal des Débats de rappeler les conditions exactes dans lesquelles la France a emprunté pour la première fois des milliards, en 1871 et 1872.

1914 1915 1916 1917

Dollars

» »

»

en revanche, sont en diminution: dollars 1456 en juillet 1917, contre 6968 en juillet 1916. Voici les chitlres des importations pour les sept mois de janvier à juillet de la présente année, et des trois années précédentes :

Montres et parties Pendules et par- tie montres ties de pendules

1.921,356 503,756 1.778,888 294.759 2.113.989 72.796 3,684,692 28,148

* . *

La guerre dans laquelle les Etats-Unis se sont engagés n'a pas exercé d'influence sur les nombreuses et grandes associations d'horlo- gers-grossistes et détaillants de ce pays. Tou- tes ont tenu comme d'habitude leurs assem- blées annuelles. Ainsi, la « New Jersey Retail Jewelers'Association ». s'est réunie à Newark, à fin septembre; la International Jewelry Workers s'est réunie à Providence, etc., etc.

On voit par ces quelques indications que les Etats Unis sont l'Eldorado des groupements professionnels.

• •

Chez les Américains, le souci des affaires n'empêche pas les manifestations du patrio- tisme, et les journaux de ce pays qui nous parviennent depuis quelques semaines, sont remplis, à côté de leurs articles habituels, d'appels engageant les horlogers, les bijou- tiers, grossistes, détaillants et fabricants à souscrire au second emprunt de la liberté et de tableaux de souscriptions qui prouvent que ces appels ont été largement entendus. Gla- nons parmi les souscriptions de New-York celles de quelques maisons connues en Suisse :

B. L. Strassburger, Dollars 10.000 Ad. Schwob, » 8.000 L. M. K a h n & C i e , » 35.000 Hipp. Didishpim & Bro, » 10.000

Etc.

Les employés ne sont pas restés en arrière;

ainsi nous trouvons :

M PF.rv??K*Tl?vv- HORl nrjFWK «P»«SF ^{' 799}

Employés de bureau de

Goldsmith Stern & Co. Dollars 8.500 J. R. Wood & Sons, » 8.300 Solidarity Watcb. Case Co, » 4.200

Etc., etc.

Le Comité spécial chargé de recueillir les souscriptions des maisons d'horlogerie et de bijouterie de New-York a obtenu plus de 8 millions de dollars.

Des mesures ont été prises dans différents Etats de l'Union pour interdire toutes pour- suites contre les soldats au service.

.La guerre n'a pas empêché non plus les mouvements ouvriers ; une grève importante a éclaté à Chicago d'où elle' s'est étendue à St-Louis et aux fabriqués de bijouterie, t d'or- fèvrerie de'Newark. Cette grève n'a pris fiu qu'en octobre.

* *

Malgré leur richesse proverbiale, les Etats- Unis, tout comme les autres états belligérants, ont été obligés par la guerre de se procurer de nouvelles sources de revenus. C'est ainsi qu'ils ont décrété un impôt sur les bénéfices de guerre, et. un impôt.sur les revenus. Ces lois ne semblent pas avoir été rédigées très clairement, et. paraissent avoir exité un cer- tain émoi dans le monde des horlogers et bi- joutiers. q»i ont chargé a l'envi leurs associa- tions d'obtenir des précisions quant à leur application.

Lalo in-tiluant un impôt sur le-revenu paraît être établie sur des principes tout à fait diffé- rents de ceux en usage chez nous : elle prévoit Ear exemple une taxe sur le commerce de la ijouterie, ce qui amène les intéressés à de- mander une définition piécise de ce que l'on entend parce mot. Les détaillants sont traités autrement que les marchands de gros ; de sorte qu'ici aussi, il a fallu indiquer exactement ou finit le commerce de gros, et où commence celui de détail, et prévoir même un traitement spécial pour les marchands en gros qui sont en même temps détaillants, et pour ceux qui sont ou bien manufacturiers et importateurs. Il y a du pain sur la planche pour les casuistes et les tendeurs de cheveux eu quatre. '

Association suisse de fabricants de cadrans émail

Suivant inscription ,au registre du com- merce, en date du 13_décembre 1917, il s'est fondé à Bienne une Association suisse de fa- bricants de cadrans émail, ayant pour but d'améliorer les conditions de travail et le dé- veloppement de la fabrication des cadrans d'émail, et de régler de manière efficace les ' relations entre ses membres et leurs ouvriers.

Tout fabricant de cadrans d'émail domicilié en'Suisse peut en devenir membre. Siège de l'Association : rue des Prés, 53, Bienne.

Registre du commerce

Enregistrements :

7 décembre 1917. — O. Baril (Oskar B., de Soleure), atelier mécanique et commerce de machines, Vorstadt 36, Soleure.

8 décembre 1917. — Schwob et Cie S. A., so- ciété anonyme.cap.-social fr.2.000.000 nom., ayant pour but le rachat et l'exploitation de la société en nom collectif «Schwob et Cie». à La Chaux-de Fonds, la fabrication et le commerce de l'horlogerie, machines et outils, appareils et fournitures destinés à l'industrie. Bureaux : rue Numa-Droz 158, La Chaux-de-Fonds.

8 décembre 1917. — Schwob frères et Cie S. A., spciété anonyme, cap.-social francs 2.000.000 nom., ayant pour but le rachat et l'exploitation de la société en nom collectif

«Schwob frères et Cie», à La Chaux-de- Fonds. la fabrication et le commerce de l'horlogerie, machines et outils, appareils

<., et fournitures destinés à l'industrie. Bu' reaux: rue Numa-Droz 156, La Chaux-de- Fonds.

12 décembre 1917. — Leopold Mather (de TraineIan-De»;-us) fabrication d'horlogerie.

rue^Léopolil Robert 58. La Chaux-de-Fonds.

13 décembre 1917. — Guldimarm & fJo/er, A.-G. Schrauben fabrick in Horriwil, so- ciété par actions, ayant pour but l'acquisi- tion de l'actif et du passif de la société en nom collectif «Guldimann et Hofer», la eréation et l'exploitatfön d'une fabrique de vis et décolletages, cap.-social fr. 100,000 nom., Horriwil. (Soleure).

13 décembre 1917. — A. Wallach fArthur W., de Belfort (dép. du Doubs, France), comptoir métallurgique, rue St-Pierre 14, Lausanne.

14 décembre 1917. — Müller & Sluder, so- ciété en nom collectif (Albert M., de Ried- lîolz. Gotthold St., de Bultenen), reprend l'actif et le massif de la maison «Müller &

Triltebach», à Soleure; fabrication de vis et décolletages. Greiben 188, Soleure.

14 décembre 1917. — Alb. Rossi (de Lau- sanne), atelier de réparations électro-méca- nique, bobinage de tous genres de moteurs, transformateurs, etc.) achat et vente de mo- teurs neufs et d'occasion, représentations d'électricité, Clos du Levant 2, Pontaise, Lausanne.

15 décembre 1917. — J.-A. Gubelmann (Jo- seph-Anton G., de Eschenbach), atelier mé cariique, Glärnischstr., Rapperswil (Saint- Gall),

15 décembre 1917. — Emile WaUiser et frè- res, société en nom collectif (Emiin. Hans, Jacob, Ernest el Hermann W.. de Reiuolds wil ) fournitures d'horlogerie, décolleta- ges, Cormoret. .^f;:

Modification :

14 décembre 1917. —'L'actif et le passif de la société en nom collectif Leu et Raafl-ub, fabrique de boîtes, à* Moutier, sont repris par R. Ranßiiub et Cie. société en comman- dite (Robert R.. de Saanen, associé indéf.

respons.. Traugott Leu. de Wynigen, asso- cié-command. pour fr. 30,000;, fabrique de boites, Moutier. s

^ R a d l ö f i p n s :

2 décembre 1917. — E. Erni-Wirth, vorm.

C. Wirth's Erben, joailler et orfèvre, Zu- rich 8.

4 décembre 1917. — Arnold Iseli, fabrication de fournitures d'horlogerie. Tànffelen.

7 décembre 1917. — Paul Kramer, fabrica- tion d'objets en tous métaux, Peseux.

12 décembre 1917. — Emile Emonoi fils, fa- brique d'ébauches, Sorvilier.

13 décembre 1917. — Colomb et Balmer, «suc- cesseurs de la Société anonyme de la fabri- que d'horlogerie J.-J. Badollet». société en nom collectif en liquidation, Plainpalais (Genève).

15 décembre 1917.— Emile WaUiser, fabri- que Technos, fournitures d'horlogerie, dé- colletages, Cormoret.

L i s t e d e s d e s s i n s e t m o d è l e s

Dépôt«.

N° 28704. 20 novembre 1917, 9 h. a.—Ouvert.

— 1 modèle.— Machine à tailler les roues.—

Fabrique de machines a Mikron» S. A., Madretsch près Bienne (Suisse).

N° 28705. 22 novembre 1917.8 h. p.—Ouvert.

— 2 modèles. — Arrêt automatique pour gramophones. — Hermann Thorens, Ste- Croix (Suisse).

N° 28722. 24 novembre 1917, 12 h. m. — Ou- vert. — 1 modèle. — Outils d'horlogers. — Emile Walker, St Imier (Suisse).

M o d i f i c a t i o n .

N° 28572. 12 octobre 1917. 7 h. p. — Cacheté.

— 2 modèles. — Etuis pour ressorts de montres, servant de lojjement à ces derniers pendant l'opération du bleuissage. — Fer- nand. Etienne. Bieri'ne(Suisse). Mandataire:

W . Koelliker, Bienne. — Transmission se- lon déclaration du 14 novembre 1917, en faveur de la Fabrique suisse de ressorts d'horlogerie. CorcellesCormondrèche(Neu- châtel, Suisse). Mandataire : W . Koelliker, Bienne; enregistrement du 24 novembre 1917.

I *•-< >!<><> « r u I I o n « .

N" 21648. 3 décembre 1912. 9 h. a. — (II« pé- riode 1917/1922).— 2 modèles —Machine à fraiser les noyures; machine à tailler les pignons coulants. — Fabrique de machines

«Mikron» S. A., Madretsch (Suisse); enre- gistrement du 21 novembre 1917.

N° 28704. 20 novembre 1917. 9 h. a. — II« pé- riode 1922/1927). — 1 modèle.— Machine à tailler les roues. — Fabrique de machines

«Mikron» S. A., Madretsch près Bienne (Suisse); enregistrement du 29 novembre 1917.

It m i h i l i o n « .

N° 9135. 20 novembre 1902. — 126 modèles.—

Fonds de bottes de montres décorés, arti- cles de bijouterie, médailles.

, N° 9145. 24 novembre 1902. — 3 modèles (sal- L do de 5). — Calibres de montres de poche.

' N° 9149. 25 novembre 1902. — 3 modèles. — Cadrans de pièces d'horlogerie.

N° 9150. 27 novembre 1902. — 1 modèle. — Couvre-rochet pour montre Roskopf.

N° 9152. 27 novembre 1902. — 1 modèle. — Mouvement de montre.

Nouvelles diverses

Heures d'ouverture des offioes de poste.

— 1. Sous réserve d'autres décisions que pourra prendre ultérieurement le Conseil fé- déral, tous les offices de poste devront, à par- tir du 20 courant, de nouveau être ouverts depuis 8 heures du matin au lieu de 8 heures et demie.

2. Du 20 au 31 courant, les guichets de- vront être ouverts jusqu'à 7 heures du soir.

3. Pour la période du 20 au 31 courant éga- lement, les offices postaux, qui étaient précé- demment ouverts toute la journée, ne dçvront plus fermer les guichets pendant l'heure de midi.'

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